LeBouquetin a écrit 1919 commentaires

  • # L'édition de documents via OnlyOffice indisponible sur mobile (en libre) ?

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal C'est foutu pour LibreOffice. Évalué à 9. Dernière modification le 17 février 2021 à 22:06.

    Je n'ai pas creusé le sujet - il s'agit d'un partage de lien avec interrogation, mais visiblement le support des plateformes mobiles n'est pas dans la version libre. Cf.

    L'argument est intéressant et souvent l'explication (ou la justification selon les cas) pour un développement open-core. Le débat est ouvert (mais c'est un tout autre sujet que celui de ce journal)

    À noter au passage que la manière de faire semble cavalière et peu respectueuse de la communauté.

  • [^] # Re: Moi j’aime bien Libre Office

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal C'est foutu pour LibreOffice. Évalué à 2.

    Lorsque j'avais présenté avec reveal.js, j'avais trouvé ça pratique mais difficile à diffuser (pas fait pour, ou pas trouvé les outils qui vont bien).

    J'aurai un étudier la faisabilité d'une présentation pptx sur laquelle je travaille actuellement et qu'il m'a semblé peu/pas possible à faire avec Libreoffice (et dont mon expérience avec reveal.js n'est pas compatible non plus)

  • [^] # Re: Je n'ai pas compris le lien avec Tracim, je suis preneur d'une explication

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal C'est foutu pour LibreOffice. Évalué à 3.

    Merci pour le feedback. Effectivement en taille d'entreprise on n'est pas comparable. Mais je pense que les projets kDrive et Twake n'occupent pas l'intégralité des équipes non plus.

    En ce qui concerne les administrations, effectivement je parlais uniquement des administrations française.

    Rédiger un document long sur une solution en ligne est une hérésie d'un point de vue confort de travail

    Je suis curieux de voir ce qu'il en sera dans quelques années. Personnellement, cela m'arrive de temps à autre quand je travaille sur mes ordis persos (sous Linux) des documents Microsoft (mes deux employeurs sont sous Office365).

    Je l'ai fait sur Google docs. C'est peu réactif et ce n'est pas une décision personnelle. Pourtant, je pense que la réactivité fait partie des sujets travaillés par les équipes de Google, qui sont, elles aussi (et tout comme les équipes Office365) dans une autre cour que Collabora/Libreoffice ou Onlyoffice en terme de capacité de R&D.

    Ce qui est intéressant dans un tel contexte est de trouver son positionnement, suffisamment rentable et suffisamment peu rentable pour ne pas être en frontal avec un poids lourd.

    Google ou Office 365 peuvent tuer le marché sur plusieurs années, s'il le faut, pour asseoir leur position dominante, je suis dubitatif sur l'émergence d'une solution réellement concurrentielle en terme de parts de marché, et encore moins en libre

  • [^] # Re: Moi j’aime bien Libre Office

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal C'est foutu pour LibreOffice. Évalué à 1.

    Sauf pour transporter ta présentation, la filer à quelqu'un, l'imprimer, …

    Powerpoint, Impress et autres c'est pas juste pour faire support de présentation orale.

  • # Je n'ai pas compris le lien avec Tracim, je suis preneur d'une explication

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal C'est foutu pour LibreOffice. Évalué à 10.

    Mais même dans le Cloud, là où cela compte, LibreOffice se laisse distancer. Infomaniak, il utilise quoi dans son kDrive ? Tout juste, Auguste : OnlyOffice ! Linagora dans Twake ? Tout juste, Auguste : OnlyOffice ! Bon, ‘nal, tu peux toujours essayer de citer Tracim mais bon, on ne va pas se mentir, Tracim ne joue pas dans la même division.

    J'ai pas compris pourquoi on parle de Tracim ici. On fait du "cloud" mais on ne joue pas dans la même cours que kDrive et Twake, c'est ça ? (je suis preneur d'arguments qui étayent ton propos pour comprendre d'où ça vient)

    Il y a plusieurs points qui sont omis par ce journal.

    Comme à mon habitude je vais être un peu caricatural. On aime ou on n'aime pas, mais c'est comme ça que le message passe le mieux. Donc :

    • Les entreprises privées utilisent Microsoft Office et compatibles (donc OnlyOffice)
    • Les administrations et services publics utilisent LibreOffice (donc Collabora Online, etc)
    • Les associations utilisent Google Documents.

    Dis-moi qui est ta cible, je te dirai quelle suite bureautique utiliser.

    Sur quoi je m'appuie pour dire ça ?

    • pour les entreprises : l'histoire a été faite par Microsoft et ils ont une positin dominante sur le marché des suites bureautiques. C'est le standard de facto et comme dit dans un commentaire au dessus, si ça ne marche pas dans MS Office, les utilisateurs vont considérer que c'est un bug de ton logiciel compatible, pas un bug de MS Office. OnlyOffice présente 2 killer-features :
      • sur le papier c'est la meilleure suite libre open-core pour travailler dans cet environnement (je dis sur le papier car je n'ai pas d'avis basé sur une expérimentation réelle t suffisamment représentative)
      • c'est facile à déployer donc une bonne idée de l'intégrer dans une solution "cloud" publique car tout le monde pourra le déployer
    • pour les administrations : il existe un truc qui s'appelle le référentiel général d'interopérabilité et qui entre autre recommande le format OpenDocument pour tous les documents bureautiques. La killer-feature de LibreOffice ? C'est LA suite bureautique de référence qui utilise nativement ce format de document
    • pour les associations : les budgets sont nuls ou très faibles. La killer-feature de Google Documents ? C'est "gratuit" et utilisable en un clic.

    Il faut bien voir aussi que l'édition "cloud" de documents est extrêmement utilisée pour faire de la rédaction collaborative. C'est un contexte de travail particulier, adapté à des étapes de construction documentaire très spécifiques. Rédiger un document long sur une solution en ligne est une hérésie d'un point de vue confort de travail ; pour cette raison la solution d'édition en ligne n'est pas si critique qu'il y paraît. Nombre de personnes se contentent d'un framapad pour l'édition en ligne et c'est bien suffisant.

    Mais même dans le Cloud, là où cela compte, LibreOffice se laisse distancer. Infomaniak, il utilise quoi dans son kDrive ? Tout juste, Auguste : OnlyOffice ! Linagora dans Twake ? Tout juste, Auguste : OnlyOffice ! Bon, ‘nal, tu peux toujours essayer de citer Tracim mais bon, on ne va pas se mentir, Tracim ne joue pas dans la même division.

    Mais revenons sur ce passage, qui gagnera à être complété :

    • kDrive : OnlyOffice. kDrive c'est (notamment) une solution de synchronisation de fichiers, donc l'outil d'édition en ligne n'est pas déterminant pour valider le choix : la plupart du temps, on va éditer les documents en local avec sa suite bureautique préférée
    • Twake : OnlyOffice. Twake c'est Linagora. L'image que je me fais de Linagora n'est pas très compatible avec l'image communautaire que je me fais de The Document Fondation
    • Tracim : Collabora Online
    • NextCloud : solution qui n'est pas citée et c'est bien dommage. NextCloud propose les deux intégrations et propose Collabora Online sur sa démo publique
    • OwnCloud : démo non fonctionnelle
    • Alfresco : Sur les 8 intégrations affichées en référence, pas une seule pour un logiciel libre. Ça parle de Office365 et Google Docs, mais nulle part de Libre Office ou de OnlyOffice (mais par contre Collabora et OnlyOffice parlent, eux, de l'intégration avec Alfresco;)
    • Cryptpad : A priori c'est du OnlyOffice
    • Framapad : c'est du etherpad
    • Pydio : intégrations Collabora Online et OnlyOffice

    C'est difficile de savoir qui a le vent en poupe :

    • d'un côté on a une fondation et des distributions de Libreoffice (donc visibilité morcelée - c'est d'ailleurs aussi le problème qui est à l'origine de la démarche de communication de The Document Fondation)
    • d'un autre on a une entreprise qui développe un logiciel open-core et qui communique beaucoup et bien.

    Pire, récemment, j’ai croisé une putain de killing feature dans Powerpoint au point que j’ai dit à ma chérie qui doit bientôt faire une présentation qu’on allait utiliser Powerpoint.

    J'ai une démarche similaire, malgré moi. J'ai eu à reprendre une présentation professionnelle faite sur PowerPoint et après avoir testé dans CollaboraOnline et dans LibreOffice, j'ai testé dans OnlyOffice. Ça n'était pas bon dans Collabora et dans Libreoffice, ça l'était encore moins dans OnlyOffice. J'ai testé PowerPoint et j'ai été (malheureusement) ravi de trouver une ergonomie assez impressionnante pour qui construit des présentations (en complément du fait que la présentation était bien interprétée). J'ai donc été contraint d'acheter un logiciel propriétaire (bouh) pour faire la promotion du libre. C'est balo, mais la fin justifie les moyens. Et ça me conforte dans l'idée d'avoir donné la priorité à Collabora Online par rapport à OnlyOffice (même si on intégrera cette solution à un moment ou à un autre car elle correspond à certains cas d'usage)

  • [^] # Re: informations manquantes

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au message [CDI] Admins / Ingés sys Linux confirmés - Capensis - Lille (H/F). Évalué à 3.

    J'ai moinsé vu qu'il n'y a aucune notion de salaire (il y a des règles, elles doivent être appliquées pour tous de la même manière)

  • [^] # Re: Appli web

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au message Entrer des données depuis le web dans une base. Évalué à 4.

    Je suggère de partir sur Django et Django admin : c'est fait pour faire des formulaires de saisie, édition et des rapports sous forme de listing. Avec très peu de connaissances en programmation tu peux arriver à qqchose de fonctionnel et le faire évoluer toi-même.

    Après pour faire des écrans sexy / dynamiques / complexes , il n'y a pas de secret : développer des applis web (ou des applis tout court), c'est un métier.

  • # Pourquoi markdown et pas wysiwyg ?

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au message [Résolu] Wiki utilisant nativement du Markdown. Évalué à 4.

    Dans Tracim par exemple, on rédige les notes avec TinyMCE et la saisie est donc riche et clé en main (pas de syntaxe à apprendre)

  • [^] # Re: solutions

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au message prestataire gratuit courrier électronique. Évalué à 7.

    Votre adresse mail, gratuite à vie
    Développée et hébergée à 100% en Suisse, votre adresse email @ik.me est l'assurance d'une messagerie sans publicité qui respecte votre sphère privée.
    20 Go de stockage email inclus

    pour moi c'est du jamais vu, une sorte de tremblement de terre dans le monde de la confidentialité et du stockage hors norme, comparable à l'arrivée des 1go de gmail en 2006 ;)

    C'est du jamais vu, je sais pas, mais on en reparle dans quelques années pour voir s'il n'y a pas une impression de déjà vu …

    Le stockage ça coûte, l'infrastructure ça coûte, la gestion ça coûte … Même quand tu es chez toi et que tu as ta boîte aux lettres à l'entrée de ta maison ça coûte. Tu as l'impression que ça ne coûte rien parce que tu n'es pas facturé spécifiquement pour ça, mais l'infrastructure (l'entretien des routes), les timbres, les facteurs… quelqu'un paie toujours.

    Et c'est très bien ainsi : l'argent n'a pas été inventé pour enrichir mais pour échanger une valeur de manière plus générique et granulaire que de donner une vache, aider aux champs, etc. L'argent c'est pas le mal mais la base de la reconnaissance du service rendu ou du produit fourni.

  • [^] # Re: En gros, ça ne change rien à votre activité...

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au lien Elasticsearch et Kibana passent de APLv2 à SSPL à partir de la 7.11. Évalué à 4.

    Est-ce que la licence AGPL ne répondait pas à cette problématique. Si "non", quelle est la différence ? Car il me semblait que AGPL répondait bien à cette problématique.

  • [^] # Re: Quelle alternative ?

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au lien Elasticsearch et Kibana passent de APLv2 à SSPL à partir de la 7.11. Évalué à 2.

    Merci pour la référence. Je ne pensais pas que Elastic était agressif-offensif mais agressif-défensif. Ce journal laisse penser qu'en fait c'est quand même pas tout à fait dans leur philosophie de faire du libre…

  • [^] # Re: Quelle alternative ?

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au lien Elasticsearch et Kibana passent de APLv2 à SSPL à partir de la 7.11. Évalué à 3.

    Si jai bien compris :

    • OpenDistro c'est un packaging de ElasticSearch dans sa version sous licence Apache-2 mais ce n'est pas un projet de développement et d'évolution du moteur
    • le fork initié par Amazon est:était plutôt hostile ; je ne sais pas trop quoi en penser.

    S'opposer au business de Elastic sur fond de version "entreprise" propriétaire je suis relativement d'accord, mais d'un autre côté, visiblement c'est LE modèle économique le plus utilisé en logiciel libre (mattermost, gitlab, etc).

    Merci pour les liens en tout cas.

  • # Quelle alternative ?

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au lien Elasticsearch et Kibana passent de APLv2 à SSPL à partir de la 7.11. Évalué à 6.

    J'ai vu passer cette information qui pose problème. On a interfacé Tracim avec Elastic search ; la question aujourd'hui est : vers quelle solution alternative peut/doit on s'orienter ?

    Rester bloqué sur des versions encore sous licence libre ? Passer sur Solr ? Autre solution ?

  • [^] # Re: Question con

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Comment se faire justice soi-même ?. Évalué à 6.

    L'exemple que je cite montre que l'entreprise n'a aucun intérêt à retenir une personne qui veut partir.

    L'entreprise a un intérêt à court terme à garder quelqu'un qui veut partir : que le travail soit fait et donc indirectement de gagner de l'argent.

    Le salarié n'a aucun intérêt à rester dans une boîte qui ne lui convient pas à long terme, sauf qu'il a besoin de gagner sa vie et donc à court terme c'est compliqué.

    C'est le même problème des deux côtés ; et quand le désaccord apparait et que les protagonistes sont intelligents, ça se passe bien. Quand l'un des protagonistes est con, ça se passe mal. Et quand tu viens mettre une surcouche là-dessus en mode "c'est comme ça que ça doit être", c'est la mort (le syndicaliste radical face au patron qui veut rien lâcher).

    des personnes saines et des personnes toxiques, tu en as à tous les niveaux hiérarchiques. Il est au-moins aussi important de regarder avec qui tu travailles que le contenu de ta lettre de mission.

    Ce point est extrêmement important. J'ai lu il y a quelques années un conseil pour les jeunes diplômés qui m'a semblé très juste (peut-être parce que j'ai galéré en début de carrière et que je n'avais pas eu ce tuyau) : il faut choisir son premier boulot non pas tant en fonction de la fiche de poste qu'en fonction de la personne qui va t'encadrer. Car c'est elle qui va te former, te faire progresser, te donner des opportunités.

  • [^] # Re: Ben non

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Comment se faire justice soi-même ?. Évalué à 4.

    je ne te crois pas
    Zenitram ne dit pas "je te crois pas" mais "en l'absence d'éléments objectifs je fais confiance à la justice"

    donc il prend parti. Il préfère croire un décision de justice qui s'est pris sur la base d'éléments pas forcéments factuels, en passant par le prisme successif du dossier, de la personne qui l'a rempli, d'un avocat, d'un juge qui tranche, etc.. plutôt que par la personne qui a vécu la situation.

    C'est le rôle de la justice de trancher sur des faits établis. Si tu n'as pas confiance dans notre système judiciaire, ça ne sert à rien de vouloir "se faire justice", ou alors on sort de l'état de droit mais du coup c'est ridicule d'aller dans cette direction sous prétexte qu'on dénonce une injustice.

    Je m'arrête là.

  • [^] # Re: Question con

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Comment se faire justice soi-même ?. Évalué à 6.

    Au final, ce n'est pas pire que de démissionner.

    Si tu es licencié pour faute grave, il me semble que tu n'es pas indemnisé au chômage.

    Ceci dit, ce que tu évoques est du même acabit que le harcèlement moral qu'un manager pourrait faire. Si je suis ce type de raisonnement en tant que manager, je me dis : "c'est un type sérieux. Je lui mets la pression et j'économise sur les moyens. Il va faire le boulot. S'il en a marre, il démissionne et il n'aura sans doute pas la volonté d'aller aux prud'hommes. Au pire je lui paierai le préjudice. Si il va au bout de la procédure. Si on existe encore".

    S'il s'agit de se comporter de la même manière que ce que l'on critique, je ne vois pas l'intérêt d'en débattre.

    On peut toujours nuire, et en général, c'est le plus con qui tire son épingle du jeu. Le statut salarié ou manager d'entreprise n'intervient pas dans la capacité de nuisance. La seule différence, j'ai l'impression, c'est le niveau de connaissance par rapport au droit.

    Au bout d'un moment, l'entreprise a compris que cette histoire lui coûtait cher et s'est résignée à proposer une rupture à l'amiable.

    C'est une forme de négociation. Mais qu'on vienne pas parler de morale ou de justice avec ce genre de comportement.

  • [^] # Re: Ben non

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Comment se faire justice soi-même ?. Évalué à 8. Dernière modification le 06 janvier 2021 à 23:19.

    Il m'est arrivé dans la vie d'avoir des passages difficiles. Il y a des moments où les gens qui sont d'accord avec toi ne t'aident pas. Il y a des moments dans la vie où ce qui te fait avancer c'est ce que tu n'as pas envie d'entendre ; mais c'est le fait qu'on te le dise quand même qui fait que tu vas sortir du trou.

    Ça dépend des situations, des personnes, du moment … à partir du moment où tu échanges avec des gens que tu ne connais pas (c'est le cas sur LinuxFR - tout le monde ne se connait pas), les interventions du type "ouais vas-y, bats-toi, c'est inadmissible" ne sont pas plus pertinentes que "écoute, ça va pas te faire plaisir mais est-ce qu'il ne serait pas temps de passer à autre chose ? N'as tu pas mieux à faire pour te reconstruire ? Et ce **même si tu as raison* ?*

    Exprimer de l'empathie ne veut pas dire en avoir ; et ne pas l'exprimer ne veut pas dire ne pas en avoir.

    Et quoi qu'il en soit, être empathique et aider quelqu'un sont deux choses très distinctes et indépendantes. Orthogonales comme dirait Zenitram.

  • [^] # Re: Ben non

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Comment se faire justice soi-même ?. Évalué à 7.

    Je ne peux m'empêcher de réagir.

    • je ne te crois pas

    Zenitram ne dit pas "je te crois pas" mais "en l'absence d'éléments objectifs je fais confiance à la justice"

    […] tu lui enfonces la tête sous l'eau en mode "ceux qui t'aident sont pas tes vrais amis, losers qui s'alimentent dans le négatif!"

    Zenitram dit ceci :

    les gens peuvent te conforter dans ton opinion, soit, mais je suis loin d'être sûr que c'est une méthode qui te fera remonter la pente (je pense plutôt qu'ils ne font que t'enfoncer),

    De ce que je comprends, la situation est la suivante :

    • la une justice a été rendue.
    • l'auteur considère que la décision n'est pas juste.
    • il veut faire autrement pour parvenir à ses fins
    • on n'a aucun moyen de savoir si c'est pertinent ou pas (des situations similaires il y en plein, mais sans éléments contradictoires, on a une seule version et donc forcément l'auteur présente les choses de son propre point de vue, pas de celui de son adversaire)

    Comme je l'ai évoqué plus bas, une manière de "sortir la tête de l'eau" c'est d'accepter la défaite et de passer à autre chose. Si tout le monde te soutien dans ta quête de justice car la décision a été injuste, cela ne va pas t'aider à accepter la défaite et donc à passer à autre chose. Ça te conforte dans tes convictions et donc naturellement ta volonté de te battre pour faire entendre justice est renforcée.

    Mais à quel prix ? Le jeu en vaut-il la chandelle ?

  • [^] # Re: J'ai testé et compris le concept

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Développer une interface web avec le toolkit Atlas (1/2). Évalué à 2.

    Tu as développé la techno dans le cadre de ton activité ?

    Question : étant donné que l'exécution du code nécessite un serveur "externe", comment traites-tu (si tu sais le faire) des formulaires HTML proposant de sélectionner un fichier ?

    Lorsque je teste, le code s'exécute bien sur ma machine, on est d'accord ? le serveur est uniquement un "proxy" d'accès ? Tu aurais un schéma technique de fonctionnement ?

  • # J'ai testé et compris le concept

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Développer une interface web avec le toolkit Atlas (1/2). Évalué à 3.

    J'ai récemment dév un outil utilitaire et le "portage" sur Atlas a été un bon test.

    Mon outil fait la chose suivante :

    1. il prend un fichier JSON sur tracim, en extrait des données et les formate en markdown
    2. il affiche une interface utilisateur permettant de rectifier le markdown si nécessaire
    3. il publie le markdown en tant que message sur notre messagerie instantanée (mattermost) à l'appui sur le bouton "publish"

    C'est un script python/tkinter, le rendu est le suivant :

    Version python/tkinter

    La version python/atlas/html a été faite en bricolant l'exemple HelloWorld fourni avec Atlas. Le rendu est le suivant :

    Version python/html/atlas

    Au final, je vois un cas d'utilisation intéressant : développer des applications internes disponibles clé-en-main pour une équipe. C'est valable si on a des développeurs sous la main et que ces développeurs ne sont pas développeurs web mais qu'ils ont des bases de HTML.

    Pourquoi utiliserait-on ce toolkit plutôt qu'un autre dans ce cas-là ?

    • parce qu'il a une philosophie de programmation des interactions utilisateur similaire à un toolkit "lourd" tel que TK, QT
    • parce qu'il s'exécute sous forme d'application web, donc disponible sur le réseau, pour tous, sans installation.

    Développer un tel outil avec des techno web classiques me semble plus compliqué d'accès pour un développeur "non web".

    Je vois un cas concret qui m'intéresse à Algoo : metre au point un calculateur de prix. L'outil doit s'appuyer sur des données "fixes" (dispo en backend par exemple : prix/utilisateur/mois, options, etc), il faut une interface +/- interactive, faire une mise en page en HTML est relativement facile d'accès et au final il faut "juste" que l'utilisateur saisisse ses données et clique sur un bouton. Pourquoi je ferais ça avec Atlas et pas en pur JS par exemple ? Parce que je ne dev pas spécialement en JS et je n'ai pas envie de "déranger" un dév Tracim pour ça (d'autant qu'il va vouloir faire un truc aux petits oignons et je ne pourrai pas le faire évoluer facilement). Pourquoi une app web ? parce que l'outil doit être utilisable clé-en-main. Autre intérêt que je vois en python/atlas : possibilité de générer sur le serveur un fichier PDF, texte ou autre lorsque l'utilisateur clique sur "enregistrer le chiffrage" par exemple. Ca pourrait aussi se faire en techno web classique, mais clairement, là, ça va être plus rapide à mettre au point et à bricoler.

    Quelques remarques :

    • ça s'exécute via un serveur http://faas1.q37.info ça me dérange. Je n'ai pas trouvé dans la doc comme faire tourner le truc en local (pour remplacer un toolkit local, je m'attends à qqchose qui tourne en local)
    • ça me paraît nettement plus difficile à debugger que du pur python
    • pour quelqu'un qui connait basiquement le HTML, ça me semble très simple d'accès, notamment avec le mécanisme de callback associés à des widgets "HTML"
    • ça a l'air très lent
    • je suis obligé d'afficher les outils de développement dans Firefox pour que l'écran ne reste pas blanc

    Note : l'approche "SPA" n'a pas d'intérêt particulier pour l'utilisateur je pense ; par contre c'est cette approche qui permet une conception basée sur les interactions utilisateur via les callback (comme un toolkit "classique" d'IHM).

    Conclusions :

    • je suis intéressé par une version documentée du toolkit
    • je suis intéressé par "pouvoir faire tourner le code en interne" (sans passer par un serveur extérieur)
    • je confirme que ce toolkit a un intérêt ; par contre de ce que j'en comprends je le présenterais comme un "toolkit de développement rapide d'outils internes". Le fait que ce soit du web, que ce soit SPA, ce sont des enjeux techniques mais ce n'est pas ça qui va me convaincre d'utiliser le toolkit.
  • [^] # Re: Ben non

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Comment se faire justice soi-même ?. Évalué à 4.

    Je ne dis pas que ça rend les choses acceptables, mais que la justice doit être rationnelle (et c'est ce qu'elle est - suivre des affaires criminelles où tout est déballé "factuellement").

  • # Accepter de s'être fait avoir...

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Comment se faire justice soi-même ?. Évalué à 8.

    Pour sortir psychologiquement de ce genre d'affaire, mon expérience est d'accepter de perdre. D'avoir fait une mauvaise opération. C'est valable comme salarié, comme employeur (oui ça rigole sans doute mais il y a des situations extrêmement compliquées pour les employeurs aussi), comme client, comme fournisseur …

    Il y a un préjudice et la justice peut être utilisée pour le réparer. Mais pour l'incidence psychologique et mentale, la meilleure solution que j'ai trouvée est de se dire : "bon, ok, je me suis fait avoir. Cette fois ci, j'ai perdu. Il faut passer à autre chose et le plus vite possible".

    Bon courage (mais tu as déjà passé ce stade, j'ai l'impression)

  • [^] # Re: Va de l'avant

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Comment se faire justice soi-même ?. Évalué à 5.

    Travailler moins est difficile pour certains. Personnellement j'ai du mal à me satisfaire de résultats médiocres, même si ce n'est pas de mon fait mais des moyens qui me sont donnés.

    Vu ce que décrit l'auteur, je pense qu'il a une manière de fonctionner similaire.

  • [^] # Re: Question con

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Comment se faire justice soi-même ?. Évalué à 5.

    L'employeur n'est pas tenu de payer le salaire en cas d'abandon de poste.

    Je connais une boîte qui laissait couler dans ce contexte et c'était aussi pénalisant pour le salarié : pas de papiers de fin de contrat (donc pas de chômage, pas d'inscription à pôle emploi), et je pense que tu ne peux pas te faire embaucher ailleurs non plus sinon ça veut dire que tu cumules 2 jobs (s'il s'agit de postes à plein temps).

  • [^] # Re: Se défendre seul

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Comment se faire justice soi-même ?. Évalué à 4.

    Super retour. J'imagine la satisfaction de gagner ; je suppose que c'est ce genre de sensations qui anime les avocats.

    Ce que tu évoques me fait penser que d'une manière générale, toute négociation (au sens large) correspond à ce que tu évoques. Qu'il s'agisse de se faire embaucher, de recruter quelqu'un, de faire des affaires, de participer à une affaire juridique, de faire un match de football… Il y a des règles, il faut les exploiter le plus finement possible pour gagner. Parfois les enfreindre est même préférable (par exemple faucher un joueur qui part droit au but, au football).

    Note : ce que je dis n'est pas une philosophie de vie mais une stratégie de victoire (à chacun de choisir ensuite les batailles qu'il souhaite gagner)