Je comprends bien qu'en réalité, tu as voulu dire "il faudrait que les applications XMPP existantes soient aussi simples à utiliser que Whatsapp" mais c'est de nature à induire en erreur Mamie Janine si elle venait à s'égarer par ici.
Par ailleurs, le titre laisse aussi entendre que l'interface de Whatsapp est mieux puisque plus facile à utiliser. En réalité, c'est au prix d'un gros bémol pas forcément acceptable par tous (la transmission automatique des contacts) que ce mieux est possible.
Un titre plus exact aurait pu être : "Acceptons de perdre un peu de notre privacité - et celles de nos amis qui n'ont rien demandé - afin d'avoir des messageries xmpp aussi faciles à utiliser que Whatsapp.
Après, l'article lui-même ne pose pas de problème, il explicite tout comme il faut.
Pour ce qui est de se servir des contacts pour établir automatiquement la liste des contacts tout en restant éthique j'ai la solution : il faut juste une déclaration sur l'honneur : "Si moi, sous-signé Whatsapp (par exemple), détecte qu'un contact de la liste est déjà dans ma base d'utilisateurs alors je l'utilise sinon je le jette, je l'oublie, c'est comme si ne l'avais jamais vu promis juré".
Avec restic (j'imagine que c'est pareil pour les autres) je lance régulièrement restic check
Oui, il y a aussi un borg check (mais si on veut qu'il contrôle tous les blocs d'un repo de 500 Go ça peut être très long, surtout s'ils sont chiffrés).
J'utilise une autre solution : btrfs en raid 1 pour les données source et le dépôt des archives (j'aurais bien choisi plutôt zfs mais ce n'est pas out of the box sur linux et je n'ai pas voulu me compliquer la vie). Le raid 1, ce n'est pas pour la disponibilité mais pour la correction automatique des éventuelles erreurs (capacité de btrfs et zfs, chose qu'un raid 1 logiciel classique ne peut pas faire).
Dans le même genre il y a borg, restic ou bup (qui lui a des front-end, kup par exemple).
La déduplication est souvent vue comme le moyen de se passer de sauvegardes incrémentales (chaque sauvegarde est vue comme complète) mais ce n'est pas là qu'elle se distingue le plus. En effet, une sauvegarde type BackinTime avec des hard links fait la même chose (à la maille fichier). Pour moi, l'apport qui distingue la dé-duplication type restic/borg/bup est qu'elle s'effectue à la maille bloc de données dans les fichiers =>
1) Tagger une photo n'induit pas de doubler l'espace pris par deux versions de la photo alors que seuls quelques ko ont été modifiés (assez efficace avec borg ou bup, beaucoup moins avec restic qui ne permet pas de paramétrer la taille des blocs).
2) Déplacer, renommer des arborescences ou des fichiers (même par milliers) n'a aucun impact sur la taille totale des sauvegardes (quel confort !).
NB. Comme toute sauvegarde de type déduplication à la maille fichier (basée sur rsync et des hardlinks)) ou de type déduplication "bloc", il faut impérativement un double ailleurs (dans le cloud par exemple) car un même bloc de données peut être partagé entre toutes les versions d'un fichier ou plusieurs fichiers). Si le secteur supportant ce bloc devient corrompu on a perdu le fichier.
Je n'utilise pas Mint mais je l'ai déjà installé "pour voir". btrfs n'y est pas proposé par défaut et encore moins "imposé".
Si néanmoins on veut quand même btrfs (il y a plein de raisons valables pour ça), on peut alors utiliser Timeshift en mode btrfs pour avoir la gestion de points de restauration système (/, pas /home) via des snapshots et la maj de grub en conséquence. C'est quand même plus simple et autrement plus rapide que passer par la restauration d'une sauvegarde du système ou sa réinstallation.
Pour les sauvegardes elles-mêmes, Timeshift me paraît assez limité (même si sa fondation est solide : rsync) mais je ne vois pas en quoi il te verrouille sur Mint. Ensuite, libre à toi de mettre en avant déja-dup (un peu lourdement quand même) mais il y a plein d'autres solutions, parfois plus performantes. Ce n'est juste pas le sujet ici.
J'ai dit que ce n'était pas un outil de sauvegarde en mode btrfs.
"ce" est le sujet de ce fil : Timeshift. Or Timeshift ne propose pas d'envoi/réception de snapshot. Timeshift en mode btrfs est clairement un outil pour restaurer le système à un état antérieur. Il propose accessoirement (et pas par défaut) d'embarquer @/home dans le snapshot.
J'utilise Backintime (également basé sur rsync) sur le PC de ma compagne. Il s'active toutes les heures et c'est transparent. Mais comme la performance à la base est celle de rsync lui-même je vois deux raisons possibles à tes mauvaises perfs :
le fait que tes sauvegardes s'effectuent sur le même disque (qui doit donc faire à la fois des lectures et des écritures)
un paramétrage "maladroit" de rsync par Timeshift (par exemple l'option -c qui peut être pénalisante en cpu)
Ceci dit, une sauvegarde sur le même disque c'est pas une sauvegarde, c'est juste la possibilité de revenir en arrière dans le temps. Une sauvegarde c'est aussi la possibilité de remédier à un problème disque (inéluctable tôt ou tard).
Il y a deux fonctions assez différentes dans Timeshift :
- un outil basé sur rsync
- un outil basé sur btrfs
Dans le premier cas (rsync), c'est un outil de sauvegarde type "hardlink" tel que Back-in-Time (il faut bien sûr choisir un autre disque que la source). J'ignore ce qu'il vaut dans ce rôle mais il est basé sur rsync donc ça devrait être efficace.
Dans le deuxième cas (btrfs), ce n'est pas un outil de sauvegarde. C'est un outil de retour en arrière, un peu comme les points de restauration de Windows. En effet, la photo (i.e. snapshot) ne peut s'effectuer que sur la partition source. Par défaut, Timeshift exclut le sous-volume @/home ; il ne prend que @/. De plus, il met à jour le grub quand on veut restaurer une ancienne photo de @/.
Pour moi, mettre ces deux fonctions dans le même logiciel n'a pas de sens.
Et de un, je suis pour le diesel à 10 euros le litre, ça fait des années que je tire la langue pour payer ma baraque pas trop loin du boulot pour pouvoir y aller en vélo, il est temps que mon investissement paie.
Tu as eu la chance de rester sur le même lieu de travail toutes ces années et qu'en plus les logements près de ce lieu de travail ne soit pas inaccessibles. Je doute que ce soit le cas de la majorité.
J'ai participé à la réalisation d'un dispatching de réseau électrique (avec postes opérateur semi graphiques, synoptique, communications réseau avec les sous-stations, algorithmes de topologie et d'estimation d'état du réseau, redondance matérielle et logicielle, etc…). Le disque dur faisait 10 Mo, la mémoire 16… Ko.
Acheter un (nom de) domaine ne veut pas dire utiliser le service mail du registrar. Par exemple, dans mon cas, j'utilise gmail mais avec des adresses de type quelquechose@mondomaine.montld.
L'autre solution est de passer par le service du registrar comme tu le proposes, mais on sort complètement du cadre de l'auto-hébergement !
Je n'ai pas proposé ça. J'ai juste dit que les arguments relatifs aux problèmes matériel étaient contournables via un serveur hébergé chez un prestataire (ce qui a bien sûr un coût) mais que, même ainsi, ça reste une solution peu recommandable selon moi.
Bien entendu, utiliser le service de mail du registrar n'a rien à voir avec l'auto-hébergement (quel que soit le sens qu'on donne à cette expression : "par soi - chez soi", ou "par soi - chez un prestataire").
Pour le second point sur le fait d'héberger soi même, je suis de nouveau d'accord avec toi. Héberger chez soi expose la donnée à tous les problèmes matériels possibles, le vol, l'incendie etc, […]
Juste une précision : héberger soi-même ne signifie pas nécessairement héberger chez soi (en tous cas pour moi, je ne vais pas lancer ici un débat sur la définition de l'expression "auto-hébergement").
Du coup, si tu héberges ton serveur de mail chez un prestataire, tu peux t'éviter la gestion des problèmes matériel que tu cites.
Mais même ainsi, ça ne règle pas le cas où tu n'es soudain plus en mesure d'effectuer la gestion de ce serveur (qui souvent inclut les mails des autres membres de la famille).
Renouveler un domaine est en revanche beaucoup plus simple et on est prévenu plusieurs semaines à l'avance. Ça ne convient pas à tout le monde mais ça me paraît beaucoup plus facile à "léguer" à mon entourage qu'une gestion de serveur mail.
Quand je ne peux éviter les questions secrètes, je fournis des réponses qui n'ont rien à voir avec la choucroute (genre "plat préféré" réponse "bleublancrougeX1Y234") et, bien sûr, je les décris dans une note de l'entrée keepass correspondante.
Ce qui revient à mettre un autre mot de passe dans les réponses secrètes, comme tu le suggères.
si l'on se contente de l'adresse fournie par son FAI.
Mon opinion est qu'il ne faut pas avoir d'adresse fournie par un service mais en avoir une à soi en achetant son domaine (via Gandi par exemple). Ce n'est pas cher et c'est quand même très simple à mettre en place.
En revanche, héberger soi-même (à la maison ou chez un prestataire) son serveur mail est loin d'être à la portée de tout le monde et ça représente une charge de travail qu'il ne faut pas minimiser. Et si vous vous retrouvez à l’hôpital (ou pire) du jour au lendemain…
j'ai mon propre nom de domaine, qui n'est ni un pseudo, ni un nom de famille, juste un mot en .org que j'aimais bien.
Idem pour moi. Sauf que je l'ai fait sur .fr car il n'était pas possible - à l'époque - de cacher les informations de DNS pour un .com, .net, etc… (ça a peut-être changé)
Ensuite, j'ai un alias mail par prestataire, genre spotify@domaine, airfrance@domaine, etc… Tout pointe sur la même boite mail à la fin, ce ne sont que des alias.
Du coup, un catch all serait plus pratique, non ? (sous réserve que l'hébergeur le permette, bien sûr)
Pas Google. J'ai un domaine chez Gandi que j'héberge chez Google et je me sers du catch all pour des adresses du type magasin/hôtel/site/etc…
L'idée de départ (il y a longtemps) était de détecter les entreprises qui revendent ton adresse email. J'ai ainsi reçu un jour un mail sur dropbox@mondomaine émanant d'un émetteur disant qu'il avait utilisé ma webcam pour me filmer en train de regarder un site porno et me livrer à des pratiques réprouvées par l'église et qu'il allait envoyer ça à tous mes contacts/Facebook/etc… si je ne lui donnais pas quelques bitcoins.
Ceci dit, comme je n'ai pas l'énergie pour me lancer dans un procès (vu que les entreprises à qui on signale ce genre de problème nient toute responsabilité, voire ne répondent pas), ça ne me sert pas à grand chose.
C'est à l’État d'imposer des règles (il y en a d'ailleurs quelques unes concernant les délais de coupure en cas situation de précarité) sous réserve d'assumer les éventuelles implications financières pour les entreprises concernées (s'il s'agit d'une mission de service public il lui suffit de mettre ces règles dans l'appel d'offres).
En l’occurrence, la vente d'électricité ne relève pas du service public, même quand c'est EDF et bien sûr encore moins quand c'est Direct Energie par exemple (à ne pas confondre avec la mission de gestion du réseau de distribution assurée par Enedis).
Il y a eu sur ce fil des critiques sur Linky qui m'ont semblé discutables voire fausses mais néanmoins compréhensibles. Là on est dans la caricature si tu penses réellement que les "décideurs" ont intégré l'argument "certains rechignaient à les laisser crever de froid dans le noir" à la décision de mettre en place Linky.
Le "et hop ça produit" peut rentrer dans le cadre du réglage secondaire mais pas celui du réglage primaire. Pour une turbine hydraulique, le réglage primaire s'effectue par des ailettes donc l'angle peut varier très vite.
Ce dont je parle dans mon post ci-dessus est le réglage tertiaire.
Il y a le réglage primaire, qui s'effectue en temps réel et est assuré de façon automatique par l'hydraulique du fait de sa réactivité.
Mais lors des pics, nucléaire + hydraulique ne suffisent pas (d'autant qu'il ne faut pas utiliser 100% de la capacité hydraulique afin de garder la possibilité permanente d'un réglage primaire et cela toute l'année => gestion des réserves hydrauliques).
Il faut alors ajouter d'autres capacités de production (essentiellement thermique) qui demandent une planification préalable et donc une prévision.
parce que la ils connaissent pas la consommation en temps réel ?
La consommation totale = la production totale à tout instant (c'est en fait, un peu plus compliqué car il y a l'interconnexion des réseaux en Europe donc des entrées/sorties du réseau français à prendre en compte). Et on la connaît en temps réel. On la connaît aussi à des mailles plus fines comme les entrées/sorties du réseau de transport.
Mais la gestion de la problématique la plus cruciale et impérative, l'équilibre à tout instant entre production et consommation, est basée sur des prévisions de consommation au pas 10' pour coordonner les moyens de production, ou bien pour demander à de gros consommateurs de "s'effacer" partiellement ou totalement.
Du temps de EDF "producteur, commercialisateur, transporteur, distributeur unique" c'est EDF qui se chargeait de cette prévision de consommation puisqu'il avait tous les éléments (et ce n'était déjà pas forcément simple). Avec la dérégulation du marché, il y a de nouveaux producteurs, commercialisateurs et de toutes façons ce n'est plus son job (en réalité, la transition ne s'est évidemment pas faite du jour au lendemain de l'ouverture du marché et a duré - dure encore ? - de longues années).
Donc en principe, chaque vendeur d'électricité a la charge de faire ses prévisions de consommation sous forme de courbe de charge future. Pour les inciter à faire ça bien (en tenant compte de la météo, des matchs de foot, du profil de ses clients, des incitations tarifaires incluses dans ses contrat, etc…), il y a une mesure de l'écart a posteriori entre la prévision et la consommation (par pas de temps également) avec une pénalité financière à la clé . Pénalité qui n'est pas juste une punition incitative mais correspond à une réalité : pour couvrir ces écarts, le gestionnaire du réseau fait appel à un marché presque "temps réel" d'achat de capacité de production temporaire (centrale thermique qui se met en marche à la demande, par exemple) ou d'achat de capacité d'effacement (usine qui diminue sa consommation, voire même des particuliers - je ne sais pas si ce genre de contrat existe encore) et bien sûr le prix de l'énergie produite ou effacée à ce niveau est beaucoup plus élevé et ce n'est pas le gestionnaire du réseau qui va payer, ni les producteurs, mais bien les commercialisateurs (certains sont les deux à la fois mais ça ne change rien au principe). Et cette prévision ne doit pas seulement être nationale mais aussi au points d’entrée/sortie du réseau de transport.
Mais calculer la courbe des écarts entre prévision/consommation pour un commercialisateur sur un nœud donné quand on n'a que des index relevés deux fois par an, c'est difficile et imprécis (on utilise des profils de consommateurs mais avec la multiplications des tarifs, ces profils vont devenir encore plus imprécis). Si en revanche on a la courbe de charge de chaque client, il est facile de calculer les écarts de chaque fournisseur.
Ce n'est évidemment pas le seul objectif de Linky (Enedis, lui, est plus intéressé par la réduction de sa masse salariale au niveau de la relève que par cette problématique, les fabricants d'objets connectés peuvent y voir un nouveau marché, la police se frotte les mains, etc…).
Le fonctionnement (opérationnel mais aussi financier) du réseau électrique est bien plus complexe que ce que les gens ne l'imaginent avec par exemple des acteurs peu connus tel que les responsables d'équilibre. Cette complexité est largement résultante de la dérégulation (ce qui a généré par la même occasion des années de travail ininterrompu pour réaliser la multitude de SI concernés chez tous les acteurs (certains refaits car obsolètes, d'autres complètement nouveaux car n'ayant pas de sens avant la dérégulation) => certaines SSII lui disent merci…).
# le titre du journal n'a pas de sens
Posté par mahikeulbody . En réponse au journal Il faudrait que Jabber/XMPP soit aussi simple à utiliser que Whatsapp. Évalué à 7. Dernière modification le 17 novembre 2018 à 17:30.
Je comprends bien qu'en réalité, tu as voulu dire "il faudrait que les applications XMPP existantes soient aussi simples à utiliser que Whatsapp" mais c'est de nature à induire en erreur Mamie Janine si elle venait à s'égarer par ici.
Par ailleurs, le titre laisse aussi entendre que l'interface de Whatsapp est mieux puisque plus facile à utiliser. En réalité, c'est au prix d'un gros bémol pas forcément acceptable par tous (la transmission automatique des contacts) que ce mieux est possible.
Un titre plus exact aurait pu être : "Acceptons de perdre un peu de notre privacité - et celles de nos amis qui n'ont rien demandé - afin d'avoir des messageries xmpp aussi faciles à utiliser que Whatsapp.
Après, l'article lui-même ne pose pas de problème, il explicite tout comme il faut.
Pour ce qui est de se servir des contacts pour établir automatiquement la liste des contacts tout en restant éthique j'ai la solution : il faut juste une déclaration sur l'honneur : "Si moi, sous-signé Whatsapp (par exemple), détecte qu'un contact de la liste est déjà dans ma base d'utilisateurs alors je l'utilise sinon je le jette, je l'oublie, c'est comme si ne l'avais jamais vu promis juré".
Simple, non ?
Mais juste pas crédible.
[^] # Re: Retour d'expérience sauvegarde rsync
Posté par mahikeulbody . En réponse au journal Timeshift, l'outil de sauvegarde de Linux Mint 19 : oui mais attention. Évalué à 2. Dernière modification le 17 novembre 2018 à 16:58.
Tu as raison, je vais m'en tenir à une seule maison, j'ai pas le budget pour deux disques.
[^] # Re: Utilisez déjà-dup.
Posté par mahikeulbody . En réponse au journal Timeshift, l'outil de sauvegarde de Linux Mint 19 : oui mais attention. Évalué à 1.
Oui, il y a aussi un borg check (mais si on veut qu'il contrôle tous les blocs d'un repo de 500 Go ça peut être très long, surtout s'ils sont chiffrés).
J'utilise une autre solution : btrfs en raid 1 pour les données source et le dépôt des archives (j'aurais bien choisi plutôt zfs mais ce n'est pas out of the box sur linux et je n'ai pas voulu me compliquer la vie). Le raid 1, ce n'est pas pour la disponibilité mais pour la correction automatique des éventuelles erreurs (capacité de btrfs et zfs, chose qu'un raid 1 logiciel classique ne peut pas faire).
[^] # Re: Utilisez déjà-dup.
Posté par mahikeulbody . En réponse au journal Timeshift, l'outil de sauvegarde de Linux Mint 19 : oui mais attention. Évalué à 5.
Dans le même genre il y a borg, restic ou bup (qui lui a des front-end, kup par exemple).
La déduplication est souvent vue comme le moyen de se passer de sauvegardes incrémentales (chaque sauvegarde est vue comme complète) mais ce n'est pas là qu'elle se distingue le plus. En effet, une sauvegarde type BackinTime avec des hard links fait la même chose (à la maille fichier). Pour moi, l'apport qui distingue la dé-duplication type restic/borg/bup est qu'elle s'effectue à la maille bloc de données dans les fichiers =>
1) Tagger une photo n'induit pas de doubler l'espace pris par deux versions de la photo alors que seuls quelques ko ont été modifiés (assez efficace avec borg ou bup, beaucoup moins avec restic qui ne permet pas de paramétrer la taille des blocs).
2) Déplacer, renommer des arborescences ou des fichiers (même par milliers) n'a aucun impact sur la taille totale des sauvegardes (quel confort !).
NB. Comme toute sauvegarde de type déduplication à la maille fichier (basée sur rsync et des hardlinks)) ou de type déduplication "bloc", il faut impérativement un double ailleurs (dans le cloud par exemple) car un même bloc de données peut être partagé entre toutes les versions d'un fichier ou plusieurs fichiers). Si le secteur supportant ce bloc devient corrompu on a perdu le fichier.
[^] # Re: Utilisez déjà-dup.
Posté par mahikeulbody . En réponse au journal Timeshift, l'outil de sauvegarde de Linux Mint 19 : oui mais attention. Évalué à 2. Dernière modification le 15 novembre 2018 à 15:53.
Je n'utilise pas Mint mais je l'ai déjà installé "pour voir". btrfs n'y est pas proposé par défaut et encore moins "imposé".
Si néanmoins on veut quand même btrfs (il y a plein de raisons valables pour ça), on peut alors utiliser Timeshift en mode btrfs pour avoir la gestion de points de restauration système (/, pas /home) via des snapshots et la maj de grub en conséquence. C'est quand même plus simple et autrement plus rapide que passer par la restauration d'une sauvegarde du système ou sa réinstallation.
Pour les sauvegardes elles-mêmes, Timeshift me paraît assez limité (même si sa fondation est solide : rsync) mais je ne vois pas en quoi il te verrouille sur Mint. Ensuite, libre à toi de mettre en avant déja-dup (un peu lourdement quand même) mais il y a plein d'autres solutions, parfois plus performantes. Ce n'est juste pas le sujet ici.
[^] # Re: sauvegardes et points de restauration
Posté par mahikeulbody . En réponse au journal Timeshift, l'outil de sauvegarde de Linux Mint 19 : oui mais attention. Évalué à 3.
J'ai dit que ce n'était pas un outil de sauvegarde en mode btrfs.
"ce" est le sujet de ce fil : Timeshift. Or Timeshift ne propose pas d'envoi/réception de snapshot. Timeshift en mode btrfs est clairement un outil pour restaurer le système à un état antérieur. Il propose accessoirement (et pas par défaut) d'embarquer @/home dans le snapshot.
# perf de Timeshift en mode rsync
Posté par mahikeulbody . En réponse au journal Timeshift, l'outil de sauvegarde de Linux Mint 19 : oui mais attention. Évalué à 2.
J'utilise Backintime (également basé sur rsync) sur le PC de ma compagne. Il s'active toutes les heures et c'est transparent. Mais comme la performance à la base est celle de rsync lui-même je vois deux raisons possibles à tes mauvaises perfs :
Ceci dit, une sauvegarde sur le même disque c'est pas une sauvegarde, c'est juste la possibilité de revenir en arrière dans le temps. Une sauvegarde c'est aussi la possibilité de remédier à un problème disque (inéluctable tôt ou tard).
# sauvegardes et points de restauration
Posté par mahikeulbody . En réponse au journal Timeshift, l'outil de sauvegarde de Linux Mint 19 : oui mais attention. Évalué à 3. Dernière modification le 15 novembre 2018 à 12:55.
Il y a deux fonctions assez différentes dans Timeshift :
- un outil basé sur rsync
- un outil basé sur btrfs
Dans le premier cas (rsync), c'est un outil de sauvegarde type "hardlink" tel que Back-in-Time (il faut bien sûr choisir un autre disque que la source). J'ignore ce qu'il vaut dans ce rôle mais il est basé sur rsync donc ça devrait être efficace.
Dans le deuxième cas (btrfs), ce n'est pas un outil de sauvegarde. C'est un outil de retour en arrière, un peu comme les points de restauration de Windows. En effet, la photo (i.e. snapshot) ne peut s'effectuer que sur la partition source. Par défaut, Timeshift exclut le sous-volume @/home ; il ne prend que @/. De plus, il met à jour le grub quand on veut restaurer une ancienne photo de @/.
Pour moi, mettre ces deux fonctions dans le même logiciel n'a pas de sens.
# tu as de la chance
Posté par mahikeulbody . En réponse au journal [Aujourd'hui c'est vendredi] prix du carburant, association d'automobilistes. Évalué à 4.
Tu as eu la chance de rester sur le même lieu de travail toutes ces années et qu'en plus les logements près de ce lieu de travail ne soit pas inaccessibles. Je doute que ce soit le cas de la majorité.
[^] # Re: Excellent article
Posté par mahikeulbody . En réponse au lien L'état chinois suspecté d'avoir introduit des puces espionnes dans le design de matériel. Évalué à 2.
La gendarmerie n'est plus sous Ubuntu ?
[^] # Re: Pourquoi plutôt EPUB 2 ?
Posté par mahikeulbody . En réponse à la dépêche Des fichiers EPUB avec LibreOffice 6.1 sans extension. Évalué à 0.
C'est quoi le rapport avec le journal ?
[^] # Re: Super les gars
Posté par mahikeulbody . En réponse à la dépêche Parution de GNOME 3.30. Évalué à 7.
16 Mo ?! C'est une aberration !!!
J'ai participé à la réalisation d'un dispatching de réseau électrique (avec postes opérateur semi graphiques, synoptique, communications réseau avec les sous-stations, algorithmes de topologie et d'estimation d'état du réseau, redondance matérielle et logicielle, etc…). Le disque dur faisait 10 Mo, la mémoire 16… Ko.
Bon, c'était il y a plus de 35 ans.
[^] # Re: Mon exéprience
Posté par mahikeulbody . En réponse au journal De l'usage du courrier électronique en 2018. Évalué à 2.
Acheter un (nom de) domaine ne veut pas dire utiliser le service mail du registrar. Par exemple, dans mon cas, j'utilise gmail mais avec des adresses de type quelquechose@mondomaine.montld.
[^] # Re: Mon exéprience
Posté par mahikeulbody . En réponse au journal De l'usage du courrier électronique en 2018. Évalué à 1.
Je n'ai pas proposé ça. J'ai juste dit que les arguments relatifs aux problèmes matériel étaient contournables via un serveur hébergé chez un prestataire (ce qui a bien sûr un coût) mais que, même ainsi, ça reste une solution peu recommandable selon moi.
Bien entendu, utiliser le service de mail du registrar n'a rien à voir avec l'auto-hébergement (quel que soit le sens qu'on donne à cette expression : "par soi - chez soi", ou "par soi - chez un prestataire").
[^] # Re: Mon exéprience
Posté par mahikeulbody . En réponse au journal De l'usage du courrier électronique en 2018. Évalué à 1. Dernière modification le 07 août 2018 à 13:19.
Juste une précision : héberger soi-même ne signifie pas nécessairement héberger chez soi (en tous cas pour moi, je ne vais pas lancer ici un débat sur la définition de l'expression "auto-hébergement").
Du coup, si tu héberges ton serveur de mail chez un prestataire, tu peux t'éviter la gestion des problèmes matériel que tu cites.
Mais même ainsi, ça ne règle pas le cas où tu n'es soudain plus en mesure d'effectuer la gestion de ce serveur (qui souvent inclut les mails des autres membres de la famille).
Renouveler un domaine est en revanche beaucoup plus simple et on est prévenu plusieurs semaines à l'avance. Ça ne convient pas à tout le monde mais ça me paraît beaucoup plus facile à "léguer" à mon entourage qu'une gestion de serveur mail.
[^] # Re: Autre possibilité ?
Posté par mahikeulbody . En réponse au journal Freenaute, ton mot de passe d'abonné est stocké en clair chez Free. Évalué à 4.
Quand je ne peux éviter les questions secrètes, je fournis des réponses qui n'ont rien à voir avec la choucroute (genre "plat préféré" réponse "bleublancrougeX1Y234") et, bien sûr, je les décris dans une note de l'entrée keepass correspondante.
Ce qui revient à mettre un autre mot de passe dans les réponses secrètes, comme tu le suggères.
[^] # Re: Mon exéprience
Posté par mahikeulbody . En réponse au journal De l'usage du courrier électronique en 2018. Évalué à 3.
Mon opinion est qu'il ne faut pas avoir d'adresse fournie par un service mais en avoir une à soi en achetant son domaine (via Gandi par exemple). Ce n'est pas cher et c'est quand même très simple à mettre en place.
En revanche, héberger soi-même (à la maison ou chez un prestataire) son serveur mail est loin d'être à la portée de tout le monde et ça représente une charge de travail qu'il ne faut pas minimiser. Et si vous vous retrouvez à l’hôpital (ou pire) du jour au lendemain…
[^] # Re: Un alias par service
Posté par mahikeulbody . En réponse au journal De l'usage du courrier électronique en 2018. Évalué à 1.
Idem pour moi. Sauf que je l'ai fait sur .fr car il n'était pas possible - à l'époque - de cacher les informations de DNS pour un .com, .net, etc… (ça a peut-être changé)
Du coup, un catch all serait plus pratique, non ? (sous réserve que l'hébergeur le permette, bien sûr)
[^] # Re: Il y a des gens ...
Posté par mahikeulbody . En réponse au journal De l'usage du courrier électronique en 2018. Évalué à 1.
Pas Google. J'ai un domaine chez Gandi que j'héberge chez Google et je me sers du catch all pour des adresses du type magasin/hôtel/site/etc…
L'idée de départ (il y a longtemps) était de détecter les entreprises qui revendent ton adresse email. J'ai ainsi reçu un jour un mail sur dropbox@mondomaine émanant d'un émetteur disant qu'il avait utilisé ma webcam pour me filmer en train de regarder un site porno et me livrer à des pratiques réprouvées par l'église et qu'il allait envoyer ça à tous mes contacts/Facebook/etc… si je ne lui donnais pas quelques bitcoins.
Ceci dit, comme je n'ai pas l'énergie pour me lancer dans un procès (vu que les entreprises à qui on signale ce genre de problème nient toute responsabilité, voire ne répondent pas), ça ne me sert pas à grand chose.
[^] # Re: C'est lumineux
Posté par mahikeulbody . En réponse au journal Écoles d'ingénieurs: les frais augmentent. Évalué à 8.
Ce qui génère de vraies aberrations/injustices dans plein de domaines.
[^] # Re: Éteindre le compteur linky
Posté par mahikeulbody . En réponse au journal Compteur communiquant linky et collecte de la courbe de charge. Évalué à 4. Dernière modification le 01 août 2018 à 17:57.
Faut pas croire tout ce qu'on lit sans recouper/vérifier. Mais là, c'est même pas la peine : il suffit de lire l'à propos du site :
http://www.scienceinfo.fr/a-propos/
[^] # Re: Utilisation réelle du compteur Linky
Posté par mahikeulbody . En réponse au journal Compteur communiquant linky et collecte de la courbe de charge. Évalué à 2.
C'est à l’État d'imposer des règles (il y en a d'ailleurs quelques unes concernant les délais de coupure en cas situation de précarité) sous réserve d'assumer les éventuelles implications financières pour les entreprises concernées (s'il s'agit d'une mission de service public il lui suffit de mettre ces règles dans l'appel d'offres).
En l’occurrence, la vente d'électricité ne relève pas du service public, même quand c'est EDF et bien sûr encore moins quand c'est Direct Energie par exemple (à ne pas confondre avec la mission de gestion du réseau de distribution assurée par Enedis).
Il y a eu sur ce fil des critiques sur Linky qui m'ont semblé discutables voire fausses mais néanmoins compréhensibles. Là on est dans la caricature si tu penses réellement que les "décideurs" ont intégré l'argument "certains rechignaient à les laisser crever de froid dans le noir" à la décision de mettre en place Linky.
[^] # Re: Pourquoi doit-on payer ?
Posté par mahikeulbody . En réponse au journal Compteur communiquant linky et collecte de la courbe de charge. Évalué à 2.
Le "et hop ça produit" peut rentrer dans le cadre du réglage secondaire mais pas celui du réglage primaire. Pour une turbine hydraulique, le réglage primaire s'effectue par des ailettes donc l'angle peut varier très vite.
Ce dont je parle dans mon post ci-dessus est le réglage tertiaire.
Je te renvoie à cet article de wikipedia pour les trois niveaux de réglage du réseau : https://fr.wikipedia.org/wiki/Stabilit%C3%A9_des_r%C3%A9seaux_%C3%A9lectriques#R%C3%A9glage_primaire
[^] # Re: Pourquoi doit-on payer ?
Posté par mahikeulbody . En réponse au journal Compteur communiquant linky et collecte de la courbe de charge. Évalué à 2.
Il y a le réglage primaire, qui s'effectue en temps réel et est assuré de façon automatique par l'hydraulique du fait de sa réactivité.
Mais lors des pics, nucléaire + hydraulique ne suffisent pas (d'autant qu'il ne faut pas utiliser 100% de la capacité hydraulique afin de garder la possibilité permanente d'un réglage primaire et cela toute l'année => gestion des réserves hydrauliques).
Il faut alors ajouter d'autres capacités de production (essentiellement thermique) qui demandent une planification préalable et donc une prévision.
[^] # Re: Pourquoi doit-on payer ?
Posté par mahikeulbody . En réponse au journal Compteur communiquant linky et collecte de la courbe de charge. Évalué à 6. Dernière modification le 24 juillet 2018 à 18:33.
La consommation totale = la production totale à tout instant (c'est en fait, un peu plus compliqué car il y a l'interconnexion des réseaux en Europe donc des entrées/sorties du réseau français à prendre en compte). Et on la connaît en temps réel. On la connaît aussi à des mailles plus fines comme les entrées/sorties du réseau de transport.
Mais la gestion de la problématique la plus cruciale et impérative, l'équilibre à tout instant entre production et consommation, est basée sur des prévisions de consommation au pas 10' pour coordonner les moyens de production, ou bien pour demander à de gros consommateurs de "s'effacer" partiellement ou totalement.
Du temps de EDF "producteur, commercialisateur, transporteur, distributeur unique" c'est EDF qui se chargeait de cette prévision de consommation puisqu'il avait tous les éléments (et ce n'était déjà pas forcément simple). Avec la dérégulation du marché, il y a de nouveaux producteurs, commercialisateurs et de toutes façons ce n'est plus son job (en réalité, la transition ne s'est évidemment pas faite du jour au lendemain de l'ouverture du marché et a duré - dure encore ? - de longues années).
Donc en principe, chaque vendeur d'électricité a la charge de faire ses prévisions de consommation sous forme de courbe de charge future. Pour les inciter à faire ça bien (en tenant compte de la météo, des matchs de foot, du profil de ses clients, des incitations tarifaires incluses dans ses contrat, etc…), il y a une mesure de l'écart a posteriori entre la prévision et la consommation (par pas de temps également) avec une pénalité financière à la clé . Pénalité qui n'est pas juste une punition incitative mais correspond à une réalité : pour couvrir ces écarts, le gestionnaire du réseau fait appel à un marché presque "temps réel" d'achat de capacité de production temporaire (centrale thermique qui se met en marche à la demande, par exemple) ou d'achat de capacité d'effacement (usine qui diminue sa consommation, voire même des particuliers - je ne sais pas si ce genre de contrat existe encore) et bien sûr le prix de l'énergie produite ou effacée à ce niveau est beaucoup plus élevé et ce n'est pas le gestionnaire du réseau qui va payer, ni les producteurs, mais bien les commercialisateurs (certains sont les deux à la fois mais ça ne change rien au principe). Et cette prévision ne doit pas seulement être nationale mais aussi au points d’entrée/sortie du réseau de transport.
Mais calculer la courbe des écarts entre prévision/consommation pour un commercialisateur sur un nœud donné quand on n'a que des index relevés deux fois par an, c'est difficile et imprécis (on utilise des profils de consommateurs mais avec la multiplications des tarifs, ces profils vont devenir encore plus imprécis). Si en revanche on a la courbe de charge de chaque client, il est facile de calculer les écarts de chaque fournisseur.
Ce n'est évidemment pas le seul objectif de Linky (Enedis, lui, est plus intéressé par la réduction de sa masse salariale au niveau de la relève que par cette problématique, les fabricants d'objets connectés peuvent y voir un nouveau marché,
la police se frotte les mains, etc…).Le fonctionnement (opérationnel mais aussi financier) du réseau électrique est bien plus complexe que ce que les gens ne l'imaginent avec par exemple des acteurs peu connus tel que les responsables d'équilibre. Cette complexité est largement résultante de la dérégulation (ce qui a généré par la même occasion des années de travail ininterrompu pour réaliser la multitude de SI concernés chez tous les acteurs (certains refaits car obsolètes, d'autres complètement nouveaux car n'ayant pas de sens avant la dérégulation) => certaines SSII lui disent merci…).