Les remarques ne sont pas fausses, mais il ne faut pas se concentrer sur le mot économie, et prendre le terme "modèle économique" dans son ensemble. C'est une traduction assez discutable de "business model" qui est malheureusement entrée dans les moeurs.
Par modèle économique on entend donc bien "l'ensemble des mécanismes permettant à une entreprise de créer de la valeur à travers la proposition de valeur faite à ses clients, son architecture de valeur (comprenant sa chaîne de valeur interne et externe) et de capter cette valeur pour la transformer en profits" (Lehmann-Ortega et Schoettl, 2005).
La question de l'article est donc bien : "comment créer de la valeur avec le libre ?" ... sachant qu'en éco la valeur est elle aussi bien définie par "l'évaluation d'une chose en fonction de son utilité sociale, de la quantité de travail nécessaire à sa production, du rapport de l'offre et de la demande".
Et qui dit quantité de travail nécessaire pour un entreprise, dit flux financiers nécessaires en entrée pour la faire perdurer et en redistribuer une partie (les salaires, mais aussi les impôts qui payent les infrastructures partagées par tous ...).
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Après réduire les sciences économiques à la part de marché et au revenu est très réducteur. Ces sciences (il y a pas mal de "sous-rubriques") n'oublient pas obligatoirement l'humain, on y trouve des courants de pensée comme en philosophie (ne me faites pas dire que tous les économistes sont des humanistes, mais on en trouve).
Un exemple est celui de Amartya Sen, prix Nobel d'économie en 1998 et qui a écrit "L'économie est une science morale" ou encore "éthique et économie". Ce qui ne l'a pas empéché d'écrire des ouvrages plus "trashs" que ceux-ci :)
L'un de mes profs d'économie est gestionnaire de l'un des organismes de micro-crédit français (ohh non, ça n'existe pas que dans les pays émergents) et n'allez pas non plus lui dire que l'économie c'est uniquement l'étude de théories permettant l'exploitation de l'homme par l'homme. Pour lui c'est au contraire devenu un moyen de l'aider à s'émanciper tandis que monsieur tout le monde réclame à son banquier des placements qui rapportent le plus possible ... histoire de participer au développement d'un système qu'il refuse en public ...
L'éco est une science assez passionnante, parce que quand on prend un peu de temps pour s'y plonger, on comprend mieux le monde qui nous entoure ... et ce depuis les temps éloignés du troc.
Ca permet de relativiser le sens du mot "libéralisme" (qui n'a rien à voir avec la définition réductrice qu'on lui donne ... du moins en France puisqu'aux U.S le "liberal" est un mec de gauche !), ou de comprendre que les délocalisations n'ont presque aucun effet sur le marché de l'emploi en France, malgré l'idée répandue ... par le 20H (à qui profite le crime ...).
A défaut d'investir de l'argent (encore lui !) dans un livre sur le sujet, on peut jeter un oeil à la version en ligne de "L'Économie politique en une leçon", par un autre prix Nobel. Il ne faut pas tout prendre au pied de la lettre (les différents courants à nouveau, et surtout la necessité de rester critique), mais c'est une excellent point de départ pour vérifier si on peut avoir envie d'en savoir plus :)
L'accord inclut aussi ... la fameuse "assurance" qui fait que Microsoft s'engage à ne pas attaquer l'utilisateur des solutions Novell pour la violation de ses prétendus brevets et autres éléments de propriété intellectuelle.
Au delà du support (qui me semble logique dans une démarche commerciale), c'est bien d'une taxe dont il s'agit !
je me demande juste si ces réussites sont un succès du logiel libre ou de la part propriétaire de l'activité de ses sociétés
Les deux mon capitaine. Les deux portions ne sont pas en opposition, mais complémentaires.
La capacité à rendre non-libre est tout simplement un pré-requis pour entrer dans certains comptes pour lesquels les licences libres posent un problème au service juridique. Ca peut sembler étrange, mais en "fermant" le logiciel tout devient plus simple parfois ...
Reste que les autres forces du libre (les formats ouverts, l'interopérabilité, l'innovation, la transparence, etc) restent pleines et entières.
Il y a juste une contrainte, le code contribué par la communauté doit alors l'être en signant un "accord" de transfert du copyright qui permette ensuite à l'entreprise de pratiquer le dual licensing sur la portion concernée (mais les mécanismes d'extension et les forges permettent de laisser le choix de le faire ... ou pas).
Dans tous les cas pour une société qui fait le choix du modèle "éditeur" c'est un passage quasi obligé ... et qui marche (au final tout le monde y gagne).
La diffamation n'est pas relative à la notion de vérité ou de mensonge (pas plus que le droit n'a la moindre chose à voir avec la morale). On parle ici de stricte application des textes.
Le simple fait de dire ici qu'untel est coupable de détournement d'argent public ou d'origine publique (il y a une petite nuance sur ce point dans la loi) alors qu'aucun jugement n'a eu lieu EST une manifestation (au sens de la loi) de la diffamation.
Ce serait trop facile sinon ...
Article 29 du 29 juillet 1881 : La diffamation est définie comme étant « toute allégation ou imputation d’un fait portant atteinte à l’honneur ou à la considération de la personne ou du corps constitué auquel le fait est imputé »
"L’intention de nuire de l’auteur de la diffamation ou injure est présumée. L’infraction de diffamation n’existe et n’est punissable que le si le fait diffamatoire a fait l’objet d’une publicité, c’est-à-dire a été porté à la connaissance du public par tous moyens. La publicité est caractérisée si le message diffamatoire ou injurieux est mis à disposition du public, et accessible à plusieurs personnes"
La jurisprudence sur le sujet, quand elle s'applique à internet, ne laisse aucun doute sur l'interprétation qui en est faite pour les juges.
Et quand bien même l'hébergeur n'est pas responsable, recevoir la notification d'une décision conservatoire suite à un référé n'est pas franchement la vocation première d'une association (sans compter le temps et l'énergie nécessaire que ça implique ensuite, sans parler de l'avance des frais).
Donc quand bien même tout serait vrai (et je n'en doute pas, ce qui empire la situation), ça n'enlève rien à mes premières remarques.
Vu le nombre de noms qui sont cités, j'espère que personne ne pensera à attaquer linuxfr en diffamation parce que je n'ai aucune envie de cotiser pour l'achat d'un nouvel avocat.
Concernant le fond, pas de remarques, mais sur la forme il y a un petit quelque chose qui me semble malsain. Genre utilisation d'un site à forte fréquentation pour un règlement de compte personnel.
Le même journal avec seulement les faits me dérangerait moins. Là ça sonne comme une envie de juste dénigrer (il en restera toujours quelque chose n'est-ce pas).
Il y avait sans doute des endroits plus adaptés pour ça.
J'ai eu l'occasion de voir dernièrement le "rapport de détection de plagiat" qui était attaché à un devoir que j'avais rendu, et je dois dire que les logiciels dans ce domaine sont plutôt efficaces (pourcentage de copie, sources potentielles, comparaison de paragraphes, ...).
Je vous rassure, ça ne concernait que de courts extraits dont les sources étaient citées ;)
De nombreuses écoles sont équipées, et c'est d'autant plus facile que les élèves rendent de plus en plus de "copies" sur support electronique.
Bref, la résistance s'organise ;)
Ca reste assez (très) sensible à l'inversion de mots pour le moment, mais il parait que les prochaines versions vont gérer la proximité et les synonymes. Il va falloir bosser !
Si la machine a un haut parleur, et que la commande "beep" fonctionne, on peut se servir de procmail pour ça, et même avoir des sons différent en fonction de l'expéditeur
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# Liste de diffusion machin ou truc
:0
* ^From.*(machin|truc)
| beep -f 750 -n -f 1000 -n -f 750 -n -f 1000
Le monsieur met à disposition un outil qui peut simplifier la vie, sous une licence libre (permissive), et propose l'installation de produits propriétaires sans en faire une obligation et il faudrait lui cracher dessus ? Sans moi merci.
C'est à mon sens manquer de respect pour le travail effectué. surtout qu'en regardant bien, c'est une solution vraiment bien fichue et très pro.
Il est clair que pour un utilisateur Lambda, JLAN n'a aucun intérêt.
Mais (et je cite la news) "JLAN est une implémentation serveur des protocoles CIFS, FTP, et NFS"
Donc un outil (j'avoue que j'hésite entre outil et bibliothèque, car c'est un outil, mais pas autonome) qui permet de concevoir une interface "système de fichier" vers tout type de source de données.
En fait, on devrait pouvoir comparer d'une certaine manière avec FUSE.
Et (voir plus bas), les projets sous licence BSD sont en mesure de l'utiliser.
Quand la question du choix de licence s'est posé pour Alfresco (et donc JLAN), on s'est surtout demandé quelle licence était celle de référence.
Le choix de la GPL s'est donc imposé et avec le recul c'etait un choix pertinent.
J'ai toujours du mal à retenir un sourire quand on m'explique que les droits liés à la GPL sont trop restrictifs et donc que, en gros, 75% des logiciels libres restreignent les libertés ;-).
En plus il y a une exception intéressante à la licence GPL d'Alfresco, appelée "FLOSS", et qui permet à tout projet utilisant une licence libre compatible d'utiliser le code sans être "coincé" même si le projet est sous une licence en théorie incompatible avec la GPL.
On serait tout simplement ravis de voir d'autres logiciels opensource utiliser cette implémentation qui est pourtant l'un des éléments différenciateurs pour Alfresco. Et quand bien même ils seraient exactement sur le même domaine qu'Alfresco !
La facilité ça aurait été de tout garder pour nous, ou de faire en sorte que ce soit difficile à utiliser (on peut faire du libre et faire en sorte que rien ne soit réutilisable, soyons franc) mais on croit beaucoup à ce partage avec d'autres pour que tout le monde profite des améliorations. Et si j'en crois les premiers retours, on devrait voir JLAN dans d'autres logiciels libres bientôt.
Après oui, ça limite la récupération (sous entendu prendre sans rien donner) dans le cas d'un logiciel propriétaire, mais rien n'empêche de passer un accord type OEM avec Alfresco, comme l'ont fait des gens comme Veritas, Caringo, Documentum et quelques dizaines d'autres. Pour un éditeur la licence est très secondaire en même temps, il veut juste acheter sur étagère.
Je laisse l'équipe qui l'a développé faire le nécessaire pour ne pas lui voler la vedette (une société Française que l'on retrouve en tapant "connecteur openoffice alfresco" sur un moteur de recherche) mais oui, tout le monde sera prévenu !
Parce que la suppression de l'ensemble du HOME de l'utilisateur ça n'est pas un problème suffisant ? Le lancement d'un démon pour servir à un botnet non plus ?
Il faut arréter de juste penser O.S, les virus ne sont plus de "simples" destructeurs de système depuis bien longtemps, et on peut faire des dégâts même sur un port non privilégié, y compris aux machines voisines sur un réseau local.
Le poinçonneur du métro, l'écrivain publique, le guichetier de parking,
le pompiste, ... liste à compléter.
80% des métiers du début du 20ème siècle n'existent plus.
Est-ce un bien ou un mal, je n'ai pas la réponse.
En tout cas si je regarde le nombre de gens qui utilisent ces caisses, je me dis que l'adhésion des utilisateurs est très bien partie, et qu'à partir de là le mouvement est parti pour durer, et s'accélérer.
Quand un passage entre des bornes RFID permettra un comptage automatique et instantané, la question ne se posera plus. Il faut bien comprendre que ce qui se passe avec les caisses automatiques ne sert qu'à une chose : préparer les consommateurs à la disparition des caissières. Parce que d'un point de vue technique tout est prêt et tout le monde (coté technique) est sur les starting blocks
Coté support de SQL Server, il est intéressant de noter que c'est MS qui nous a aidé à faire le debug de la partie Hibernate dédiée. Comme quoi ...
Pour Exchange, gros morceau en effet. Mais on a de bonnes pistes.
- Le BI, ce n'est pas notre métier. Maintenant les solutions libres commencent à percer sévèrement.
- Les "site collection" ça se passe en effet coté portail. On a déjà des choses sympas qui tournent. Mais ce sera pour la version suivante.
- Le moteur de formulaire est là, il ne manque que le designer. A suivre aussi.
- L'intégration office est dispo. Voir ici : http://wiki.alfresco.com/wiki/Microsoft_Office
La difficulté, c'est de réussir à gagner en fonctionnalités tout en conservant de la cohérence ET assurer la compatibilité ascendante mais sur ce point on a une roadmap sur quelques années, donc ça devrait aller.
En ce qui concerne mon employeur, vous avez tout compris. Cela dit Je suis le projet depuis très très longtemps (voir l'historique de mes news) et j'assume aussi parfaitement le fait qu'on ne soit pas parfaits en toutes circonstances !
De toute façon si on ne voulait pas de critiques, on ne ferait pas de libre. Mais en même temps on s'amuserait beaucoup moins :)
Cela dit on est pas trop mauvais pour des gens qui ne connaissaient majoritairement que le modèle propriétaire il y a encore 3 ans.
Entre temps on est passé par :
- la version entreprise qui offrait plus (ça ne marche pas)
- la licence bancale (ça marche, mais peut mieux faire)
- la GPL (ça marche !)
Bref, on apprend chaque jour et pour reprendre une phrase du patron d'Alfresco : "si on devait le refaire on ouvrirait tout le code de suite sans se poser tant de questions !".
Coté version, une structure qui veut gérer quelques To de données pour 90000 utilisateurs dans 27 pays ne se pose pas de questions. Elle veut des engagement, et un contrat en béton.
Le problème c'est le cas des gens qui veulent le support et la community. On pourrait partir sur cette base, mais on va avoir du mal à se payer nos sandwichs et à faire avancer la solution. A nouveau les preuves ne manquent pas : c'est un système qui ne fonctionne pas à terme et on doit donc fixer une limite claire.
D'où un discours qui vous a peut être paru un peu extrême, mais souvent le seul qui convienne quand il s'agit d'expliquer le modèle à des décideurs qui confondent libre et gratuit. Et je tiens le même, je ne suis donc pas toujours le gentil (c'est juste qu'aujourd'hui je ne porte pas de cravate ;)
Pour aller plus loin, on a bien l'intention de faire encore progresser la communauté, quitte à se retrouver en concurrence avec elle coté support. C'est même clairement prévu et ce sera alors à nous de montrer qu'on a de la valeur ajoutée.
C'est l'histoire de tout éditeur qui décide de prendre le risque de tout mettre en libre. Je fais quelques digressions par rapport au sujet initial mais ça peut intéresser du monde de voir que ce n'est pas qu'une histoire de bonne volonté.
Le business model d'Alfresco est en effet orienté vers la version entreprise. Tout comme Redhat avec la RHEL, MySQL, et de nombreux autres. Ceux qui marchent pour être exact. D'ailleurs d'autres rejoignent ce modèle. SugarCRM vient de l'annoncer par exemple.
Le principe est très simple (et fixé depuis déjà fort longtemps). N'importe qui peut faire ce qu'il veut de la version community tant qu'il respecte la GPL, mais le support est alors assuré par la communauté, et pas directement par les développeurs Alfresco.
Ceci dit si vous parcourez un minimum les forums (qu'ils soient Anglophones ou Francophones), vous verrez de très nombreuses contributions des employés Alfresco ou de ses partenaires. 75% des réponses apportées pour être exact. Si je vous forwardais la liste des mails de remerciement qu'on reçoit pour ce support, vous seriez surpris. Pas mal pour des gens qui s'en moquent :)
La raison est clair, chaque personne d'Alfresco "doit" une partie de son temps à la communauté. Et je parle en connaissance de cause !
De même 100% de notre documentation est en ligne sur le wiki, il n'y a pas une ligne de plus réservée à des personnes en particulier.
Après c'est vrai, si vous envoyez une demande de support urgente directement à Alfresco à propos de la version community, vous ne recevrez pas de réponse. Enfin si, des liens vers les forums et le wiki.
Libre à vous de faire ce que vous voulez avec la community sur la base de ce contrat. La différence est qu'il faut un minimum d'autonomie pour la gérer là ou le support officiel s'engage sur un temps de réponse par contrat. Quoi de différent par rapport à une Fedora/RHEL ?
C'est le résultat d'un modèle orienté éditeur. Alfresco ne génère pas de revenu de contrats de services ou de prestations. Nous ne faisons "que" le métier de l'éditeur. Sauf que là où la relation avec un éditeur s'arrête le jour où vous signez, avec nous elle commence :)
Si vous avez mieux à proposer, nous sommes preneurs, mais aujourd'hui il semble que ce soit le seul modèle qui fonctionne. A-priori vu le nombre de SSII/SSLL qui vivent bien de leurs services autour de la version community, j'aurai tendance à penser que ça satisfait pas mal de monde :)
Enfin, l'analyse de la différence entre version Community et entreprise n'est pas bonne. La version entreprise dispose même parfois de moins de fonctionnalités que la version Community parce qu'elles sont considérées comme non suffisamment mures.
La version entreprise est faite à partir d'une partie des sources de la version community, et non l'inverse. La différence est que l'on "fige" la version à un instant donné pour dire "ok, on s'engage sur celle-ci pour plusieurs années coté support". Et ce n'est pas totalement neutre comme décision ...
Enfin pour les mises à jour, il y a le SVN, et des builds tout chauds livrés chaque matin. Pour les croissants, prévoir un supplément, je suis un infâme profiteur ;)
La réponse n'est pas juste technique. Je m'explique : quand une entreprise a déjà du SQLServer, Exchange 2007, AD et de manière générale les outils MS qui compose majoritairement son SI, elle penche naturellement vers Sharepoint. C'est naturel, et je dirais même que c'est savamment organisé pour :)
En ce qui concerne les fonctionnalités, l'approche Alfresco est de proposer à court terme une couverture fonctionnelle au moins identique à celle de Sharepoint, l'ouverture (et pas seulement) en plus. Cela ne se fera pas avec Alfresco seul, mais plutôt en coopération avec des fournisseurs de solution type portail. Je pense en particulier à Liferay et JBoss. Le partenariat est déjà très fort avec ces deux là.
A propos des comptes, Alfresco sait utiliser des annuaires LDAP variés, et AD (y compris la gestion de NTLM) pour faire une synchro régulière des comptes et groupes, voir récupérer quelques attributs au passage.
[^] # Re: Impertinence économique
Posté par Maillequeule . En réponse au journal Le modèle économique du logiciel libre. Évalué à 2.
Par modèle économique on entend donc bien "l'ensemble des mécanismes permettant à une entreprise de créer de la valeur à travers la proposition de valeur faite à ses clients, son architecture de valeur (comprenant sa chaîne de valeur interne et externe) et de capter cette valeur pour la transformer en profits" (Lehmann-Ortega et Schoettl, 2005).
La question de l'article est donc bien : "comment créer de la valeur avec le libre ?" ... sachant qu'en éco la valeur est elle aussi bien définie par "l'évaluation d'une chose en fonction de son utilité sociale, de la quantité de travail nécessaire à sa production, du rapport de l'offre et de la demande".
Et qui dit quantité de travail nécessaire pour un entreprise, dit flux financiers nécessaires en entrée pour la faire perdurer et en redistribuer une partie (les salaires, mais aussi les impôts qui payent les infrastructures partagées par tous ...).
-
Après réduire les sciences économiques à la part de marché et au revenu est très réducteur. Ces sciences (il y a pas mal de "sous-rubriques") n'oublient pas obligatoirement l'humain, on y trouve des courants de pensée comme en philosophie (ne me faites pas dire que tous les économistes sont des humanistes, mais on en trouve).
Un exemple est celui de Amartya Sen, prix Nobel d'économie en 1998 et qui a écrit "L'économie est une science morale" ou encore "éthique et économie". Ce qui ne l'a pas empéché d'écrire des ouvrages plus "trashs" que ceux-ci :)
L'un de mes profs d'économie est gestionnaire de l'un des organismes de micro-crédit français (ohh non, ça n'existe pas que dans les pays émergents) et n'allez pas non plus lui dire que l'économie c'est uniquement l'étude de théories permettant l'exploitation de l'homme par l'homme. Pour lui c'est au contraire devenu un moyen de l'aider à s'émanciper tandis que monsieur tout le monde réclame à son banquier des placements qui rapportent le plus possible ... histoire de participer au développement d'un système qu'il refuse en public ...
L'éco est une science assez passionnante, parce que quand on prend un peu de temps pour s'y plonger, on comprend mieux le monde qui nous entoure ... et ce depuis les temps éloignés du troc.
Ca permet de relativiser le sens du mot "libéralisme" (qui n'a rien à voir avec la définition réductrice qu'on lui donne ... du moins en France puisqu'aux U.S le "liberal" est un mec de gauche !), ou de comprendre que les délocalisations n'ont presque aucun effet sur le marché de l'emploi en France, malgré l'idée répandue ... par le 20H (à qui profite le crime ...).
A défaut d'investir de l'argent (encore lui !) dans un livre sur le sujet, on peut jeter un oeil à la version en ligne de "L'Économie politique en une leçon", par un autre prix Nobel. Il ne faut pas tout prendre au pied de la lettre (les différents courants à nouveau, et surtout la necessité de rester critique), mais c'est une excellent point de départ pour vérifier si on peut avoir envie d'en savoir plus :)
http://herve.dequengo.free.fr/Hazlitt/EPL/EPL_TDM.htm
Hum ... j'ai largement continué dans le HS non ? :)
[^] # Re: N'importe quoi !
Posté par Maillequeule . En réponse au journal Le modèle économique du logiciel libre. Évalué à 2.
# Il manque un élément ...
Posté par Maillequeule . En réponse au journal Microsoft et Novell s'associent pour faire rentrer SuSE chez Renault. Évalué à 3.
Au delà du support (qui me semble logique dans une démarche commerciale), c'est bien d'une taxe dont il s'agit !
cf http://www.informationweek.com/story/showArticle.jhtml?artic(...)
[^] # Re: TroolTech et MysqlAB
Posté par Maillequeule . En réponse au journal Nokia pourrait acquérir Trolltech. Évalué à 2.
Les deux mon capitaine. Les deux portions ne sont pas en opposition, mais complémentaires.
La capacité à rendre non-libre est tout simplement un pré-requis pour entrer dans certains comptes pour lesquels les licences libres posent un problème au service juridique. Ca peut sembler étrange, mais en "fermant" le logiciel tout devient plus simple parfois ...
Reste que les autres forces du libre (les formats ouverts, l'interopérabilité, l'innovation, la transparence, etc) restent pleines et entières.
Il y a juste une contrainte, le code contribué par la communauté doit alors l'être en signant un "accord" de transfert du copyright qui permette ensuite à l'entreprise de pratiquer le dual licensing sur la portion concernée (mais les mécanismes d'extension et les forges permettent de laisser le choix de le faire ... ou pas).
Dans tous les cas pour une société qui fait le choix du modèle "éditeur" c'est un passage quasi obligé ... et qui marche (au final tout le monde y gagne).
[^] # Re: Bof ...
Posté par Maillequeule . En réponse au journal Soissons : Mort sur le Libre. Évalué à 6.
La diffamation n'est pas relative à la notion de vérité ou de mensonge (pas plus que le droit n'a la moindre chose à voir avec la morale). On parle ici de stricte application des textes.
Le simple fait de dire ici qu'untel est coupable de détournement d'argent public ou d'origine publique (il y a une petite nuance sur ce point dans la loi) alors qu'aucun jugement n'a eu lieu EST une manifestation (au sens de la loi) de la diffamation.
Ce serait trop facile sinon ...
Article 29 du 29 juillet 1881 : La diffamation est définie comme étant « toute allégation ou imputation d’un fait portant atteinte à l’honneur ou à la considération de la personne ou du corps constitué auquel le fait est imputé »
"L’intention de nuire de l’auteur de la diffamation ou injure est présumée. L’infraction de diffamation n’existe et n’est punissable que le si le fait diffamatoire a fait l’objet d’une publicité, c’est-à-dire a été porté à la connaissance du public par tous moyens. La publicité est caractérisée si le message diffamatoire ou injurieux est mis à disposition du public, et accessible à plusieurs personnes"
La jurisprudence sur le sujet, quand elle s'applique à internet, ne laisse aucun doute sur l'interprétation qui en est faite pour les juges.
Et quand bien même l'hébergeur n'est pas responsable, recevoir la notification d'une décision conservatoire suite à un référé n'est pas franchement la vocation première d'une association (sans compter le temps et l'énergie nécessaire que ça implique ensuite, sans parler de l'avance des frais).
Donc quand bien même tout serait vrai (et je n'en doute pas, ce qui empire la situation), ça n'enlève rien à mes premières remarques.
# Bof ...
Posté par Maillequeule . En réponse au journal Soissons : Mort sur le Libre. Évalué à 1.
Concernant le fond, pas de remarques, mais sur la forme il y a un petit quelque chose qui me semble malsain. Genre utilisation d'un site à forte fréquentation pour un règlement de compte personnel.
Le même journal avec seulement les faits me dérangerait moins. Là ça sonne comme une envie de juste dénigrer (il en restera toujours quelque chose n'est-ce pas).
Il y avait sans doute des endroits plus adaptés pour ça.
# Contre mesure ...
Posté par Maillequeule . En réponse au journal Le plagiat sur internet. Évalué à 4.
Je vous rassure, ça ne concernait que de courts extraits dont les sources étaient citées ;)
De nombreuses écoles sont équipées, et c'est d'autant plus facile que les élèves rendent de plus en plus de "copies" sur support electronique.
Bref, la résistance s'organise ;)
Ca reste assez (très) sensible à l'inversion de mots pour le moment, mais il parait que les prochaines versions vont gérer la proximité et les synonymes. Il va falloir bosser !
# beep
Posté par Maillequeule . En réponse au message démon notifieur de mail. Évalué à 1.
----------------
# Liste de diffusion machin ou truc
:0
* ^From.*(machin|truc)
| beep -f 750 -n -f 1000 -n -f 750 -n -f 1000
# sinon
BEEP=`/usr/bin/beep -f 50 -n -f 70 -n -f 50`
-----------------
Enfin un truc du genre ... (voir la doc de procmail ou googler avec "procmail beep")
# Langue de tepu
Posté par Maillequeule . En réponse au journal [presque HS] Le rapport Attali « propriété » de l'éditeur Bernard Fixot !. Évalué à 10.
# Pas mal ce système de release ...
Posté par Maillequeule . En réponse au journal xmms 1.2.11 is out. Évalué à 10.
Rendez-vous en mars 2011 !
[^] # Re: Ce n'est pas un journal mais une publicité...gratuite
Posté par Maillequeule . En réponse au journal Un serveur de mail Postfix, LDAP pour tous !. Évalué à 5.
C'est à mon sens manquer de respect pour le travail effectué. surtout qu'en regardant bien, c'est une solution vraiment bien fichue et très pro.
Bref, bravo à l'auteur, joli boulot !
[^] # Re: Pourquoi GPL ?
Posté par Maillequeule . En réponse à la dépêche Alfresco relâche JLAN en version 4.0. Évalué à 1.
Et quand bien même ça aurait été une critique, on ne poste pas une annonce sur linuxfr sans en attendre ;-)
Le but c'est aussi d'avoir une chambre d'écho, ce qui me dérangerait serait de ne voir aucun commentaire !
[^] # Re: Pourquoi GPL ?
Posté par Maillequeule . En réponse à la dépêche Alfresco relâche JLAN en version 4.0. Évalué à 1.
[^] # Re: Pourquoi GPL ?
Posté par Maillequeule . En réponse à la dépêche Alfresco relâche JLAN en version 4.0. Évalué à 1.
Mais (et je cite la news) "JLAN est une implémentation serveur des protocoles CIFS, FTP, et NFS"
Donc un outil (j'avoue que j'hésite entre outil et bibliothèque, car c'est un outil, mais pas autonome) qui permet de concevoir une interface "système de fichier" vers tout type de source de données.
En fait, on devrait pouvoir comparer d'une certaine manière avec FUSE.
Et (voir plus bas), les projets sous licence BSD sont en mesure de l'utiliser.
[^] # Re: Pourquoi GPL ?
Posté par Maillequeule . En réponse à la dépêche Alfresco relâche JLAN en version 4.0. Évalué à 3.
Le choix de la GPL s'est donc imposé et avec le recul c'etait un choix pertinent.
J'ai toujours du mal à retenir un sourire quand on m'explique que les droits liés à la GPL sont trop restrictifs et donc que, en gros, 75% des logiciels libres restreignent les libertés ;-).
En plus il y a une exception intéressante à la licence GPL d'Alfresco, appelée "FLOSS", et qui permet à tout projet utilisant une licence libre compatible d'utiliser le code sans être "coincé" même si le projet est sous une licence en théorie incompatible avec la GPL.
Voir http://www.alfresco.com/legal/licensing/floss_exception/
On serait tout simplement ravis de voir d'autres logiciels opensource utiliser cette implémentation qui est pourtant l'un des éléments différenciateurs pour Alfresco. Et quand bien même ils seraient exactement sur le même domaine qu'Alfresco !
La facilité ça aurait été de tout garder pour nous, ou de faire en sorte que ce soit difficile à utiliser (on peut faire du libre et faire en sorte que rien ne soit réutilisable, soyons franc) mais on croit beaucoup à ce partage avec d'autres pour que tout le monde profite des améliorations. Et si j'en crois les premiers retours, on devrait voir JLAN dans d'autres logiciels libres bientôt.
Après oui, ça limite la récupération (sous entendu prendre sans rien donner) dans le cas d'un logiciel propriétaire, mais rien n'empêche de passer un accord type OEM avec Alfresco, comme l'ont fait des gens comme Veritas, Caringo, Documentum et quelques dizaines d'autres. Pour un éditeur la licence est très secondaire en même temps, il veut juste acheter sur étagère.
# J'oubliais !
Posté par Maillequeule . En réponse à la dépêche Alfresco relâche JLAN en version 4.0. Évalué à 3.
[^] # Re: Voodoo, Poisse et Loto
Posté par Maillequeule . En réponse au journal FREE, résolution d'un problème bien casse tête !. Évalué à 8.
[^] # Re: Et O3Spaces ?
Posté par Maillequeule . En réponse à la dépêche Sortie de la version 2.3 d'OpenOffice.org. Évalué à 2.
[^] # Re: Et O3Spaces ?
Posté par Maillequeule . En réponse à la dépêche Sortie de la version 2.3 d'OpenOffice.org. Évalué à 3.
Arrivée prévue très bientôt (ce mois).
[^] # Re: c' est l' été
Posté par Maillequeule . En réponse à la dépêche Les virus sous Linux. Évalué à 4.
Il faut arréter de juste penser O.S, les virus ne sont plus de "simples" destructeurs de système depuis bien longtemps, et on peut faire des dégâts même sur un port non privilégié, y compris aux machines voisines sur un réseau local.
Dormez braves gens ...
# Sans compter les oubliés !
Posté par Maillequeule . En réponse au journal [HS] La caisse automatique et les supermarchés. Évalué à 10.
le pompiste, ... liste à compléter.
80% des métiers du début du 20ème siècle n'existent plus.
Est-ce un bien ou un mal, je n'ai pas la réponse.
En tout cas si je regarde le nombre de gens qui utilisent ces caisses, je me dis que l'adhésion des utilisateurs est très bien partie, et qu'à partir de là le mouvement est parti pour durer, et s'accélérer.
Quand un passage entre des bornes RFID permettra un comptage automatique et instantané, la question ne se posera plus. Il faut bien comprendre que ce qui se passe avec les caisses automatiques ne sert qu'à une chose : préparer les consommateurs à la disparition des caissières. Parce que d'un point de vue technique tout est prêt et tout le monde (coté technique) est sur les starting blocks
[^] # Re: Face à Microsoft SharePoint ?
Posté par Maillequeule . En réponse à la dépêche Alfresco : Nouvelle version 2.1 et rapport sur les usages. Évalué à 2.
Pour Exchange, gros morceau en effet. Mais on a de bonnes pistes.
- Le BI, ce n'est pas notre métier. Maintenant les solutions libres commencent à percer sévèrement.
- Les "site collection" ça se passe en effet coté portail. On a déjà des choses sympas qui tournent. Mais ce sera pour la version suivante.
- Le moteur de formulaire est là, il ne manque que le designer. A suivre aussi.
- L'intégration office est dispo. Voir ici : http://wiki.alfresco.com/wiki/Microsoft_Office
La difficulté, c'est de réussir à gagner en fonctionnalités tout en conservant de la cohérence ET assurer la compatibilité ascendante mais sur ce point on a une roadmap sur quelques années, donc ça devrait aller.
[^] # Re: Face à Microsoft SharePoint ?
Posté par Maillequeule . En réponse à la dépêche Alfresco : Nouvelle version 2.1 et rapport sur les usages. Évalué à 6.
De toute façon si on ne voulait pas de critiques, on ne ferait pas de libre. Mais en même temps on s'amuserait beaucoup moins :)
Cela dit on est pas trop mauvais pour des gens qui ne connaissaient majoritairement que le modèle propriétaire il y a encore 3 ans.
Entre temps on est passé par :
- la version entreprise qui offrait plus (ça ne marche pas)
- la licence bancale (ça marche, mais peut mieux faire)
- la GPL (ça marche !)
Bref, on apprend chaque jour et pour reprendre une phrase du patron d'Alfresco : "si on devait le refaire on ouvrirait tout le code de suite sans se poser tant de questions !".
Coté version, une structure qui veut gérer quelques To de données pour 90000 utilisateurs dans 27 pays ne se pose pas de questions. Elle veut des engagement, et un contrat en béton.
Le problème c'est le cas des gens qui veulent le support et la community. On pourrait partir sur cette base, mais on va avoir du mal à se payer nos sandwichs et à faire avancer la solution. A nouveau les preuves ne manquent pas : c'est un système qui ne fonctionne pas à terme et on doit donc fixer une limite claire.
D'où un discours qui vous a peut être paru un peu extrême, mais souvent le seul qui convienne quand il s'agit d'expliquer le modèle à des décideurs qui confondent libre et gratuit. Et je tiens le même, je ne suis donc pas toujours le gentil (c'est juste qu'aujourd'hui je ne porte pas de cravate ;)
Pour aller plus loin, on a bien l'intention de faire encore progresser la communauté, quitte à se retrouver en concurrence avec elle coté support. C'est même clairement prévu et ce sera alors à nous de montrer qu'on a de la valeur ajoutée.
C'est l'histoire de tout éditeur qui décide de prendre le risque de tout mettre en libre. Je fais quelques digressions par rapport au sujet initial mais ça peut intéresser du monde de voir que ce n'est pas qu'une histoire de bonne volonté.
M, qui devrait ouvrir un Skyblog ;)
[^] # Re: Face à Microsoft SharePoint ?
Posté par Maillequeule . En réponse à la dépêche Alfresco : Nouvelle version 2.1 et rapport sur les usages. Évalué à 10.
Le business model d'Alfresco est en effet orienté vers la version entreprise. Tout comme Redhat avec la RHEL, MySQL, et de nombreux autres. Ceux qui marchent pour être exact. D'ailleurs d'autres rejoignent ce modèle. SugarCRM vient de l'annoncer par exemple.
Le principe est très simple (et fixé depuis déjà fort longtemps). N'importe qui peut faire ce qu'il veut de la version community tant qu'il respecte la GPL, mais le support est alors assuré par la communauté, et pas directement par les développeurs Alfresco.
Ceci dit si vous parcourez un minimum les forums (qu'ils soient Anglophones ou Francophones), vous verrez de très nombreuses contributions des employés Alfresco ou de ses partenaires. 75% des réponses apportées pour être exact. Si je vous forwardais la liste des mails de remerciement qu'on reçoit pour ce support, vous seriez surpris. Pas mal pour des gens qui s'en moquent :)
La raison est clair, chaque personne d'Alfresco "doit" une partie de son temps à la communauté. Et je parle en connaissance de cause !
De même 100% de notre documentation est en ligne sur le wiki, il n'y a pas une ligne de plus réservée à des personnes en particulier.
Après c'est vrai, si vous envoyez une demande de support urgente directement à Alfresco à propos de la version community, vous ne recevrez pas de réponse. Enfin si, des liens vers les forums et le wiki.
Libre à vous de faire ce que vous voulez avec la community sur la base de ce contrat. La différence est qu'il faut un minimum d'autonomie pour la gérer là ou le support officiel s'engage sur un temps de réponse par contrat. Quoi de différent par rapport à une Fedora/RHEL ?
C'est le résultat d'un modèle orienté éditeur. Alfresco ne génère pas de revenu de contrats de services ou de prestations. Nous ne faisons "que" le métier de l'éditeur. Sauf que là où la relation avec un éditeur s'arrête le jour où vous signez, avec nous elle commence :)
Si vous avez mieux à proposer, nous sommes preneurs, mais aujourd'hui il semble que ce soit le seul modèle qui fonctionne. A-priori vu le nombre de SSII/SSLL qui vivent bien de leurs services autour de la version community, j'aurai tendance à penser que ça satisfait pas mal de monde :)
Enfin, l'analyse de la différence entre version Community et entreprise n'est pas bonne. La version entreprise dispose même parfois de moins de fonctionnalités que la version Community parce qu'elles sont considérées comme non suffisamment mures.
La version entreprise est faite à partir d'une partie des sources de la version community, et non l'inverse. La différence est que l'on "fige" la version à un instant donné pour dire "ok, on s'engage sur celle-ci pour plusieurs années coté support". Et ce n'est pas totalement neutre comme décision ...
Enfin pour les mises à jour, il y a le SVN, et des builds tout chauds livrés chaque matin. Pour les croissants, prévoir un supplément, je suis un infâme profiteur ;)
[^] # Re: Face à Microsoft SharePoint ?
Posté par Maillequeule . En réponse à la dépêche Alfresco : Nouvelle version 2.1 et rapport sur les usages. Évalué à 4.
En ce qui concerne les fonctionnalités, l'approche Alfresco est de proposer à court terme une couverture fonctionnelle au moins identique à celle de Sharepoint, l'ouverture (et pas seulement) en plus. Cela ne se fera pas avec Alfresco seul, mais plutôt en coopération avec des fournisseurs de solution type portail. Je pense en particulier à Liferay et JBoss. Le partenariat est déjà très fort avec ces deux là.
A propos des comptes, Alfresco sait utiliser des annuaires LDAP variés, et AD (y compris la gestion de NTLM) pour faire une synchro régulière des comptes et groupes, voir récupérer quelques attributs au passage.
Enfin le design des workflow se fait en utilisant le designer de jBPM, un plugin pour Eclipse. Voir l'aspect général ici : http://docs.jboss.com/jbpm/v3/gpd/firstprocess.html
Voilà voilà ...