Moonz a écrit 3621 commentaires

  • [^] # Re: Prix ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Ubuntu 8.10 : le bouquetin intrépide sort de son antre. Évalué à 3.

    > vert égout avec des coulés dégeulasses
    SuSE ?
  • [^] # Re: faut arrêter de se moquer du monde

    Posté par  . En réponse au journal Les fondements démographique de la crise financière. Évalué à 1.

    > Où ils les investissent à acheter du sable à Dubai, dont le prix au m² double en mois, semaine voire parfois jour...
    Bulle spéculative qui éclate ensuite, qui enrichit des spéculateurs et en appauvrit d'autres, mais qui laisse l'extrême majorité de l'humanité complètement indifférente, avec raison. Ou alors tu avais acheté du sable de Dubai comme souvenir au mauvais moment, en te disant "c'est de l'arnaque pour touristes, c'est trop cher" ? ;)

    > "la fortune des 3 personnes les plus riches du monde dépasse le produit intérieur brut (PIB) cumulé des 48 pays en développement les plus pauvres ; celle des 15 plus riches égale la production de toute l’Afrique subsaharienne ;"
    Ce qui ne prouve rien d'autre, en vrac, que:
    * les agrégats macro-économiques sont une invention commode pour les politiciens qui aiment les résultats chiffrés et pour les économistes fanatiques du positivisme, mais n'ont aucun sens réel
    * les pays pauvres sont pauvres
    * l'argent, ça veut vraiment pas dire grand chose...

    > Je ne parle pas des autres paradis fiscaux
    On peut savoir ce que tu as contre les paradis fiscaux ? Et quelles sont les actions qui selon toi devraient être adoptées en vertu de ces griefs ?
  • [^] # Re: faut arrêter de se moquer du monde

    Posté par  . En réponse au journal Les fondements démographique de la crise financière. Évalué à 1.

    > Je croyais qu'il venait de mon travail, du fait que j'etais RENTABLE pour ces mêmes riches dont on parle...
    Ça, c'est la raison pour laquelle tu as été embauché, mais ça n'a rien à voir avec ton salaire réel. Ton salaire réel, c'est les biens et services auxquels tu as accès à l'aide de ton salaire nominal. Ton salaire réel provient donc d'un côté de ton salaire nominal (qui provient majoritairement de la vente des biens et services de ton entreprise) mais surtout de la production des autres entreprises. Production qui provient de trois facteurs:
    * la nature
    * le travail humain
    * le capital investi
    Élimine le capital, et ton salaire réel tombe en chute libre.

    > Tu m'expliqueras comment les milliards de dollars qui _dorment_ dans les paradis fiscaux peuvent bien créer de l'emploi...
    1. En général, ils ne dorment pas: ils sont investis
    2. Même s'ils dormaient, des milliards de dollars qui disparaissent de la circulation c'est une baisse aussi grande dans l'offre de monnaie donc une augmentation du pouvoir d'achat (qui est, (pour ceux qui croient encore que c'est une invocation vaudou pour gagner quelques points aux élections), le prix de la monnaie, c'est à dire la rencontre entre l'offre et la demande de monnaie), donc une augmentation de ton salaire réel (ou baisse du chômage si tu gardes les taux de salaire réel constants).
  • [^] # Re: faut arrêter de se moquer du monde

    Posté par  . En réponse au journal Les fondements démographique de la crise financière. Évalué à 1.

    > Sauf qu'on vit dans un monde fini.
    Qui a dit le contraire ?

    > Un minorité détient une grosse partie du gâteau et continue de grignoter la part de l'autre.
    Bon sang, ça commence à être lourd ce fétichisme de la monnaie (je dis pas ça pour juste toi hein, juste que j'arrête pas de l'entendre, et là c'est la goutte d'eau...)
    Répète après moi: richesse != liquidités
    richesse != liquidités
    richesse != liquidités
    richesse != liquidités
    ça commence à rentrer ?

    Oui, au sein des pays développés (je parlerai pas de l'intérieur des pays pauvres, que je connais pas, ni de la répartition pays riches/pays pauvres qui là est effectivement à chier) les liquidités sont très, très inégalement réparties. Mais si tu regardes du côté des richesses, les "méchants hyper-riches" ont: plusieurs télés avec home-cinéma, plusieurs grandes maisons, plusieurs voitures, et peuvent se permettre de manger cinq étoiles tous les jours. Rien de qualitativement différent de la masse. En tout cas, c'est pas en lui enlevant sa septième limousine que tu vas réussir à résoudre le problème de la faim dans le monde, du chômage, et du "pouvoir d'achat", bon sang de bois ! Je le répète: la richesse des "hyper-riches", c'est aussi important dans la masse des richesses que le principe actif dans un produit homéopathique...
    Ce qu'ils ont (et encore, je connais pas les chiffres, c'est peut être discutable. Mais admettons l'inégalité criante sur ce point) de significativement en plus par rapport aux masses, c'est les liquidités. Bah tu vas rire, mais en général, ils les enterrent pas dans leur jardin. Ils les placent sur des comptes courants, d'épargne, ou à la bourse; ils épargnent et investissent, et c'est en partie de là que vient ton salaire...
  • [^] # Re: faut arrêter de se moquer du monde

    Posté par  . En réponse au journal Les fondements démographique de la crise financière. Évalué à 2.

    C'est marrant, à t'entendre, tout le "revenu du capital" passe dans un trou noir et est définitivement perdu... Perdu, il est épargné, puis réinvesti, ce qui permet de payer des salariés. Le capital d'aujourd'hui, c'est les salaires de demain.
    (d'ailleurs, même si le capital disparaissait dans un trou noir, cela causerait une baisse de l'offre de monnaie donc une augmentation de pouvoir d'achat... exactement comme une politique déflationniste, en fait)

    >> Note: on a jamais demandé aux "pauvres" de se mettre aux crédits.
    > Si tu demandes aux masses de ne plus consommer ton système s'écroule.
    C'est à cause de politiques comme ça qu'on est dans la merde (consommation = croissance donc endettons nous à mort pour gratter quelques points de croissance. Comment ça comment on fait demain ? osef, sur le long terme, nous sommes tous morts. Du coup, maintenant que le long terme arrive, forcément...)
  • [^] # Re: Releases are available by CVS branch checkout only.

    Posté par  . En réponse au journal glibc m'a tuer. Évalué à 4.

    En même temps, c'est Ulrich Drepper qui écrit ça, celui qui a eu une guerre d'édition sur sa page Wikipédia... Pas vraiment un comportement de référence, effectivement :)
  • [^] # Re: Arf..

    Posté par  . En réponse à la dépêche 2% de femmes dans le développement de logiciel libre - 10 propositions pour y remédier. Évalué à 3.

    > bannir, virer, ostraciser tout abruti qui osera faire une remarque sexiste, raciste, homophobe
    Pas question, c'est le meilleur moyen de se priver des blagues au second degré ! Par contre, virer les imbéciles qui comprennent pas le second degré, je suis preneur ;)
  • [^] # Re: Les femmes ne sont pas de hommes

    Posté par  . En réponse à la dépêche 2% de femmes dans le développement de logiciel libre - 10 propositions pour y remédier. Évalué à 4.

    > bcp de produit masculin
    C'est quoi un produit mathématique masculin ?
  • [^] # Re: euh, pourquoi ça?

    Posté par  . En réponse au journal LDLC m'a pwn3d : Tor ? Dehors !. Évalué à 1.

    Parce que tous les imams sont d'accord pour l'interpétation ? Première nouvelle. Parce qu'un imam l'a dit, ça devient la vérité absolue pour tous les musulmans ? Deuxième nouvelle...
  • [^] # Re: Copier/coller depuis le PDF

    Posté par  . En réponse au journal La crise financière pour les nuls. Évalué à 2.

    > Mon idée c'est justement que le prix du marché ne reflète pas la réalité du coût
    Dans un sens, tu as raison, mais c'est tout à fait normal: ce n'est pas le rôle (économique et social) des prix. Les coûts dépendent, entre autres, des capitaux mis dans la production (plus un moyen de production est productif et baisse les coûts, plus il est rare ; à quoi l'affectes-tu ? C'est les prix qui décident de ça, donc les prix décident --en partie -- du coût)

    > et qu'en donnant comme seul[1] critère une unité de mesure complètement irréaliste
    Le prix n'est pas une unité de mesure. Une mesure est statique (un mètre à Tokyo en 1986 c'est pareil qu'un mètre à Paris en 2007, pas les prix) et objective (que je préfère les barbapapas roses aux barbapapas oranges, ça ne change rien à sa quantité de sucre). Le prix est dynamique et subjectif (ou plutôt inter-subjectif -- ou plutôt, se construit sur des appréciations inter-subjectives).
    Sûr que si tu cherchais dans le prix une unité de mesure, le prix de marché doit te paraître totalement absurde. Mais ce n'est pas la faute du prix de marché s'il n'est pas ce que tu attends de lui...

    > des choix absurdes
    Ca, c'est ton jugement :p
  • [^] # Re: Quelle utilisation ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Dillo 2.0 : Le Web en toute légèreté. Évalué à 6.

    > Mais qui désactive JS à part les geeks ?
    Comme dit plus haut, les aveugles par exemple.
    Mais ça, c'est l'arbre qui cache la forêt. Ce que tu montres par cette phrase, c'est que tu n'as rien compris au web. Pour toi, le web c'est un humain devant un navigateur. Effectivement, vu comme ça, refuser le Javascript n'est qu'une lubie de geek réactionnaire nostalgique de links et emacs-w3m.
    Sauf que le web, ce n'est pas ça. Le web, c'est une gigantesque base de données décentralisée, accessible entre autres par un navigateur -- mais pas seulement (tablettes brailles, robots,...). Rendre nécessaire un langage impératif pour accéder aux données, c'est complètement dénaturer le web.
  • [^] # Re: Copier/coller depuis le PDF

    Posté par  . En réponse au journal La crise financière pour les nuls. Évalué à 2.

    > Le capitalisme, et notamment dans le libéralisme, ce n'est pas compliqué en soit [...]
    +1
    KISS, small is beautiful, toussa... (oui, je --->[], c'était ma minute "il voit Unix partout !")

    > Pour les poids, il faut prendre des valeurs objectives, comme les joules pour l'énergie. Ça pause plus de problème pour les critères subjectifs comme la qualité des conditions de travail.
    Heu... Comment dire... Aucun rapport, là.
    Le problème (ici) n'est pas la subjectivité de certains critères, mais on a n critères qu'on va admettre quantifiables de manière objective qui sont chacun dans n unités différentes. Tu veux en faire une variable unique que, si j'ai bien compris, tu veux ensuite appeler "prix".
    Pour faire ça, tu vas devoir décider d'une unité unique (on va l'appeler NUM, Nouvelle Unité Monétaire ;)). Ensuite, tu devras décider de constantes de conversion, par exemple une constante en NUM/J qui te permettra de convertir de l'énergie en NUM, et une autre en NUM/(homme.jour) pour convertir le travail humain en NUM. La question est: qui décide de ces constantes ?
    (le problème est tout à fait équivalent si tu n'aimes pas mon unité NUM et que tu préfères tout exprimer en Joule: il te faudra bien une constante de conversion de l'homme.jour vers le Joule)

    > Si on part des hypothèses que je donne, ce que tu dis n'a pas de sens. D'abord trouve moi du pétrole dont l'extraction et le transport entraîne une quantité de travail et un bilan énergétique moindre que de l'eau
    C'était un exemple, un peu (bon OK, beaucoup ;)) grossier je te l'accorde, mais un exemple qui montre que ton prix masque certaines realités qui sont à prendre en compte. Je développe plus bas.

    > Dans les prix actuels, je t'assure que je n'ai aucune idée de quel produit reflète le mieux mes préférences.
    Pas tes préférences. Plutôt un aggrégat des préférences de tous les consommateurs. Qui ne reflète aucune réalité écologique parce que (conséquence, et non cause), excuse moi d'être aussi brutal, la majorité des consommateurs s'intéressent à l'écologie tant que ça touche pas leur porte monnaie (et le match de foot à la télé), s'ils s'y intéressent (pas tous bien sûr, je connais des^Wun écologiste cohérent qui fait gaffe à tout ce qu'il achète)

    > L'électeur, je doute qu'il soit plus content de voir qu'il lâche des milliards aux banques, sans trop comprendre pourquoi, et que dans le même temps on lui dit qu'il n'y a plus de sous.
    Même si je suis à 100% d'accord, je vois pas trop le rapport...

    Disclaimer pour la suite: je suis un autodidacte encore débutant en économie, et la suite entre dans des problèmes techniques où je suis pas trop sûr de moi et où je peux facilement me foirer sur des détails (même si je pense être pas trop éloigné de la réalité pour le schéma global. Enfin, j'espère...). Mais c'est grâce à des discussions comme ça que je vois où je m'embrouille et où j'ai du mal qui me permettent de voir où je peux m'améliorer, donc moi aussi même si je dis des trucs fumeux je me lance ;)

    > Mais il n'y rien d'autre à afficher que ce genres d'informations, c'est ça le prix.
    Ça me conforte dans ce que je pense être dans le problème fondamental de ta théorie: tu confonds le prix du point de vue de l'entrepreneur (prix = coût + marge) du prix de marché qui se forme à partir de la rencontre entre l'offre et la demande (note: et le profit -- ou la perte -- d'entrepreneur est la différence entre les deux prix), et tu aimerais que le prix de marché reflète un prix d'un entrepreneur qui serait soucieux de l'écologie & co. Je vais essayer par un exemple totalement fictif de te montrer ce que c'est qu'un prix de marché, tu verras tout de suite en quoi ton prix est radicalement différent et ne peut pas s'y substituer.

    Supposons un inventeur génial qui trouve un nouveau moyen de transport. Toutes les grandes entreprises lui claquent la porte au nez, mais un petit entrepreneur flaire le filon et lui laisse sa chance (je parle d'un petit entrepreneur non pas pour faire la propagande idéologique du modèle du self-made-man, mais l'exemple est seulement beaucoup plus clair comme ça).
    En réunissant tant bien que mal quelques capitaux (bon, pas crédible aujourd'hui, OK ;)...), il arrive à mettre en place une petite usine, qui produit quelques modèles par jour, en se faisant une marge raisonnable (pas trop petite, il est quand même là pour faire de l'argent ; pas trop grande, il veut quand même vendre).
    Le modèle est un succès, il s'arrache comme des petits pains. L'usine ne suit plus, et il n'a pas encore assez fait de bénéfices pour s'agrandir. Il décide donc dans un premier temps d'augmenter les prix ; les consommateurs les moins intéressés décident que ça a l'air bien sympa, mais trop cher [1], ils se retirent, mais toutes les voiture se vendent toujours. Il augmente ainsi le prix, se privant de clients potentiels, jusqu'à ce qu'il commence à avoir des invendus. Un premier prix d'équilibre, bien différent du premier, est apparu [2]. Note tout de suite: ce prix est maintenant déconnecté du prix de l'entrepreneur (ben oui, il en avait imaginé un autre). C'est un prix de marché parfait [3], où diminuer le prix causera une pénurie (cad que quelqu'un qui n'était pas prêt à y mettre le prix de marché [4], et où l'augmenter causera des invendus.
    Grâce à ces profits, l'entrepreneur décide de construire une nouvelle usine (cela peut être par l'escompte de profits plus grands encore, par pression d'une concurrence existante ou potentielle, par pure philantropie, ou un mélange de tout ça, peu importe). Il produit ainsi plus de modèles. Par la définition du prix de marché précédent (où seuls ceux qui sont prêts à y mettre le prix achètent), le nouveau modèle, à ce prix, ne trouve aucun acheteur. Il est donc obligé de baisser les prix, jusqu'à ce que baisser plus les prix cause une pénurie. Un nouveau prix de marché se met en place.
    Ce cycle continue, mais n'est pas infini ; à un certain moment, la baisser de prix nécessaire à l'augmentation réduit le profit de l'entrepreneur à misère ; il est alors forcé de s'arrêter.

    Que voit on de cet exemple ? Que le prix sur l'étiquette est bien différent de la vision entrepreuneuriale (que je hais ce mot, il est laid !)/Stumpfienne ;) du prix (prix = cout au sens large + marges). Ce prix là, nécessairement dynamique, est la rencontre entre les préférences des consommateurs (un peut comme une gigantesque vente aux enchères), les capitaux disponibles à affecter et les entreprises demandeuses de capitaux (dans notre cas, on a eu un afflux de capitaux vers notre entreprise). Comme tu vois ce prix ne peut pas, par essence se rattacher à quelque chose d'objectif.

    Je me suis placé du point de vue de l'entrepreneur ; du point de vue de l'investisseur, le prix répond à sa question: où placer les capitaux ? Vers les entreprises bénéficiaires, là où la demande n'a pas été comblée. Les prix servent aussi à ça, c'est un nombre nécessairement subjectif qui indique où on doit placer les capitaux (ce ne sont pas des critère objectifs comme l'énergie ou le travail humain qui peuvent décider de ça !). Si tu veux donc des prix objectifs, tu vas être forcé de trouver un autre moyen pour remplacer ces fonctions prises en charge par le mécanisme des prix. Je te souhaite bonne chance: à ma connaissance, rien d'autre que le collectivisme centralisé n'a été proposé (le contrôle des prix tel qu'on l'a vu en Allemagne sous le troisième Reich en est une forme, le modèle de l'URSS un autre, un hypothétique modèle communiste-démocratique encore un ; aussi différents qu'ils paraissent, ce sont tous des modèles où une entité centralisée décide des prix, du placement des capitaux, et donc de la consommation)...

    [1] oui, le prix se forme à partir des préférences des consommateurs mais influent aussi les préférences. Paradoxe en apparence seulement: les prix d'aujourd'hui influencent les préférences d'ajourd'hui qui décident des prix de demain, c'est cette dynamique qui est absente de ta conception du prix.
    [2] Et à ce point là, l'entrepreneur est en situation de monopole. On va supposer qu'un prix de monopole ne se met pas en place ; pas qu'on présuppose que l'entrepreneur est très fair-play ou que les conditions ne sont pas réunies, mais j'ai assez de mal à mettre au clair mes idées comme ça, si après je dois ajouter le problème du monopole, je suis pas arrivé :p...
    [3] Je dis pas que ce prix se voit en pratique, ça présuppose une infinité de cycles d'ajustements -- et encore, en supposant que le marché reste constant partout ailleurs, supposition totalement irréaliste.
    [4] Et c'est là qu'on voit que le prix de marché est l'aggrégation des préférences individuelles: celui qui n'a pas acheté au prix de marché exprime là se préférence pour un autre produit qu'il juge plus prioritaire (celui q'il achète avec l'argent qu'il aurait autrement utilisé pour acheter notre produit. Note: on ne prend pas en compte le dédir d'épargne ;)); celui qui achète au prix de marché exprime là qu'il préfère notre produit au produit qu'il aurait autrement acheté (qui peut être l'ancien moyen de transport auquel on fait concurrence ;)).
  • [^] # Re: Copier/coller depuis le PDF

    Posté par  . En réponse au journal La crise financière pour les nuls. Évalué à 2.

    > Je ne sais pas si tu as lu ce que j'ai écrit, mais bon.
    C'est pas à toi que je répondais, mais ça fait rien :)

    > Il a aucune idée du bilan écologique de la chose, des conditions de travail des ouvriers, etc.
    C'est pas que j'aie un plaisir particulier à casser tes illusions, mais le "made in (PVD quelconque)" donne déjà une première estimation pas trop merdique, et j'ai pas l'impression que ça influence beaucoup le choix de mes concitoyens...
  • [^] # Re: C# n'est pas un langage à typage fort !

    Posté par  . En réponse à la dépêche Mono 2.0 : le singe continue ses grimaces. Évalué à 2.

    Dès que t'as une boucle tu fais une nouvelle fonction toi ? Il doit être joli ton code...
  • [^] # Re: Quelle utilisation ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Dillo 2.0 : Le Web en toute légèreté. Évalué à 10.

    Il y a une différence entre imposer Javascript pour la lecture d'un document et proposer Javascript pour améliorer "l'expérience utlisateur", tu sais...

    Une page web, c'est un bout de base de données. Après, tu peux mettre un peu plus d'intelligence dedans, mais ça devrait pas devenir nécessaire pour pourvoir accéder à l'information.
  • [^] # Re: Copier/coller depuis le PDF

    Posté par  . En réponse au journal La crise financière pour les nuls. Évalué à 2.

    > Tout ca pour dire que stigmatiser les importations Chinoise (ou autre) comme source de tous nos maux en matière de pollution est biaise
    Sans compter qu'on a pas un pistolet sur la tempe qui nous oblige à acheter chinois (oui, ça devient plus difficile aujourd'hui, mais ça a pas toujours été le cas), donc si dès le début on avait boycotté les "made in china", il n'y aurait pas autant d'importations chinoises...
    Après, personnellement, je suis contre un tel nationalisme économique (je pense qu'il est acceptable que notre pouvoir d'achat baisse si c'est pour que les conditions de travail en chine s'améliorent, mais je me sens un peu seul sur ce point de vue ;)), mais ce que je veux dire c'est qu'on peut pas acheter made in china et ensuite hurler au diktat du méchant Capital (oui, avec un grand "C", parce qu'on sait tous que l'économie de marché, tout comme l'État auquel il est opposé, est une institution divine et supra-humaine qui ne cherche qu'à détruire l'humanité (heureusement que l'État est là pour s'y opposer, car seule une institution supra-humaine peut s'opposer à une institution supra-humaine) -- pardon, je m'égare) à chaque délocalisation et verser des larmes de crocodiles sur la pollution induite par les importations...
  • [^] # Re: Copier/coller depuis le PDF

    Posté par  . En réponse au journal La crise financière pour les nuls. Évalué à 4.

    > Après tu laisses faire chacun faire son choix en fonction de ses informations qui ont une relation avec la réalité.
    Tu peux effectivement afficher ces informations, mais tu ne peux pas enlever le prix sans passer au collectivisme intégral: ce que je comprends de cette phrase, c'est "on choisi écologiquement/socialement parmi n produits gratuits". Comme je suppose que c'est pas ça qu'il fallait en comprendre, on doit garder la monnaie, donc un prix, donc un "juste prix"

    > C'est pourtant simple
    Ne présuppose pas de ça. Des gens intelligents y ont réfléchis avant toi, et n'ont pas trouvé de solution triviale non-arbitraire. Pas que tu sois stupide et que ta réflexion ne vaille rien, mais ce n'est pas simple.

    Dès lors que tu fais du multicritère, tu dois décider de poids. Qui décidera de ces poids ? Une autorité arbitraire, qui ne sera pas forcément d'accord avec toi, et qui devra de toute façon mécontenter ou les syndicalistes (qui décideront que le travail et ses conditions sont le critère le plus important), ou les écolos (qui décideront que le critère le plus important est l'utilisation d'énergie), ou les deux (sans même parler d'autres groupes, des nationalistes qui décident que la prospérité nationale est le seul critère important aux "mondialistes" qui demanderont une harmonisation des niveaux de vie entre tous les pays).
    Et après, je ne développerai pas du pouvoir que nécessitera une telle autorité, des coûts qu'impliqueront au moins les contrôles, de la corruption inhérente à la bureaucratie, et j'en passe... Le FMI et l'OMC sont un bon aperçu de ce à quoi ressemblerait une telle autorité, je pense...

    Tu peux donc décider que ce problème est trop compliqué, et te décider pour un seul critère. Premier problème: qui décidera de ce critère ? Second problème: dans les prix actuels se reflètent la demande donc les préférences individuelles. Tu en fait quoi, tu les ignore ? (si le critère choisi montre que l'eau et le pétrole ont le même prix, on fait quoi, on vend le pétrole au prix de l'eau ? Pénurie rapide de pétrole. On vend l'eau au prix du pétrole ? J'espère que tu ne soutiendra pas ça :)). Prendre en compte la demande par le biais du prix actuel pose encore des problèmes: en premier lieu, ceux de l'analyse multicritère ; en second lieu, c'est faire l'hypothèse que les prix d'aujourd'hui expriment une demande éternelle et donc que les préférences individuelles sont immuables (puisque dès lors que ton système sera en place, on aura plus les prix de "marché", et on sera forcé de prendre en compte de ceux d'avant le système).

    Et tout ça, c'est sans compter les problèmes induits par le critère choisi lui-même: pour l'énergie utilisée, apparemment choisi pour des raisons écologiques, quid des procédés peu consommateurs d'énergie mais totalement irrespectueux de l'environnement ? Pour la valeur-travail et les conditions de travail, outre la destruction totale du système de profits et donc du système économique actuel, qui décide (et comment) que telle ou telle condition de travaille mérite un prix deux fois plus élevé que celles de l'usine d'à côté ? Coût de recyclage: tu recycles demain ce que tu achète aujourd'hui, comment connais tu les coûts de recyclage de demain, quel est le coût des déchets ? (au poids ? 1 kg de déchets radioactifs = 1 kg de plastique ?)

    Bien sûr, tu pourrais afficher toutes ces informations en plus d'un prix de marché en espérant que ces informations changent les préférence individuelles des consommateurs. En mettant de côté le coût de collecte de ces informations (que l'électeur ne sera pas super heureux de prendre en charge), l'arbitraire de certains critères (condtions de travail par exemple): vu le succès des "made in china" aujourd'hui, je ne pense pas que ça puisse fonctionner (pas économiquement, mais "psychologiquement")

    C'est malin tiens, j'avais du boulot et à cause de toi je passe mon temps à troller ici ;)
  • [^] # Re: Bug

    Posté par  . En réponse à la dépêche OpenOffice.org 3.0 est disponible. Évalué à 5.

    > A part que c'est gratuit, y'a aucun avantage...
    Heu... C'est libre et ça tourne sur autre chose que windows, ça compte pour du beurre ?
  • [^] # Re: La license BSD est amicale avec la fermeture de code...

    Posté par  . En réponse au journal Microsoft fait du développement netbsd/java. Évalué à 2.

    [HS]
    ça commence à être lourd tous ces multis, tu sais...
  • [^] # Re: Copier/coller depuis le PDF

    Posté par  . En réponse au journal La crise financière pour les nuls. Évalué à 2.

    > Par contre si tu taxes les mouvements de capitaux tu peux ralentir cette frénésie et en plus réinvestir dans l'écologie ou le développement des pays les plus pauvres pour atténuer les différences de niveau de vie.
    Donc, en gros, tu veux taxer les capitaux qui vont en direction des pays pauvres pour ensuite les réinvestir dans les pays pauvres ? Vachement sympa, ton idée :)
  • [^] # Re: Copier/coller depuis le PDF

    Posté par  . En réponse au journal La crise financière pour les nuls. Évalué à 2.

    > le prix affiché sur une étiquette n'est représentatif de l'état de notre économie
    À moins que tu ne nous dégotes une théorie du "juste prix" (terme contradictoire en soi: un prix est --entre autres-- l'aggrégation de préférences individuelles d'individus ayant différentes notions de la justice, comment donc veux-tu un juste prix unique ? Toute demande dans ce sens est juste une tentative masquée, le plus souvent totalement inconsciente, de tenter d'imposer sa vision de la justice) des facteurs naturels, j'en imagine mal un meilleur...
  • [^] # Re: Copier/coller depuis le PDF

    Posté par  . En réponse au journal La crise financière pour les nuls. Évalué à 1.

    {{Référencedéfinition nécessaire
  • # La solution..

    Posté par  . En réponse au journal Youpi !!!. Évalué à -10.

    En fait, ce qu'il faut, c'est que quelqu'un à +2 fasse le first post...
    Mais va falloir que tu refasse un journal du coup, je viens de te le griller --->[]
  • [^] # Re: And it's no, nae, never ! No, nae, never no more !

    Posté par  . En réponse au journal un petit pas de MS vers le libre. Évalué à 2.

    > Depuis que ce n'est pas de l'hypertexte : c'est du xml
    Le XML, c'est un format, l'hypertexte, un concept. Mais bien entendu, il est évident que le format XML ne permet pas de mettre en œuvre efficacement le concept d'hypertexte. http://www.w3.org/TR/xhtml1/ et http://www.w3.org/TR/xlink/ n'existent pas, ce sont juste des illusions...

    > D'où ma "critique" de la définition : elle n'est clairement plus à jour et ne colle vraiment plus à la réalité.
    Ce n'est pas parce que tu confonds internet et web que les définitions en deviennent automagiquement obsolètes, tu sais...

    Tiens, cadeau de Wikipedia:

    Le World Wide Web, littéralement la « toile (d’araignée)[1] mondiale », communément appelé le Web, parfois la Toile ou le WWW, est un système hypertexte public fonctionnant sur Internet et qui permet de consulter, avec un navigateur, des pages mises en ligne dans des sites. L’image de la toile vient des hyperliens qui lient les pages web entre elles.

    Va falloir que tu m'expliques en quoi ta vision du web comme un "Java WebStart++" colle à cette définition... Ou alors Wikipedia est un nid de réactionnaires qui refusent obstinément de changer les définitions malgré le fait qu'il soit évident qu'elles ne "collent plus à la réalité"...

    > Un web meilleur ? tu serais pas en train de chipoter pour rien là ?
    Oui et non.
    Flash a tout à fait sa place sur le web, en tant que document multimédia (pour une animation vectorielle par exemple) (même si en tant que technologie propriétaire je n'aime pas ça, ça reste un document multimédia qui a tout a fait sa place dans l'hypergraphe).

    Mais c'est des trucs comme ça qui me font dire que sans Flash, le web se porterait beaucoup mieux: http://www.crous-lyon.fr . Tu m'expliques en quoi c'est du web ? Je vois juste une application riche qui tourne sur la plateforme "Firefox + Flash", absolument pas un document qui n'est qu'une infime partie de la gigantesque base de données décentralisée qu'est le web...

    Je me répèterais donc: oui, la plateforme de développement de clients lourds (sans mauvais jeu de mots) Flash n'a dans son domaine (facilité de déploiement) actuellement aucun concurrent libre sérieux (quoique xulrunner n'est franchement pas mauvais, techniquement parlant, mais malheureusement trop peu déployé). On peut se lamenter là dessus ou pas, mais le fait est que ça n'a rien à voir avec le web, qui actuellement souffre bien plus de l'existence de Flash qu'il n'en retire de bénéfices...

    Et tout ça, c'est sans considérer un autre problème de Flash, sur youtube & co: le fait qu'il impose un logiciel spécifique pour lire un document. Je ne parle pas de Flash en lui même, mais de la petite applet développée en ActionScript pour se déplacer dans le flux, mettre en pause, et tout le tintouin. Rien que pour ça, je préfère mille fois une balise "video" avec un truc propriétaire à la WMV à un Gnash qui marcherait au poil sur youtube...
  • [^] # Re: une explication reçue ce matin: la bourse pour les nuls

    Posté par  . En réponse au journal La crise financière pour les nuls. Évalué à 3.

    Sauf que dans ton histoire, les spéculateurs sont les villageois et ce sont eux qui essuient les pertes :). Tout est bien qui finit bien, donc, les méchants spéculateurs sont punis pour avoir pris trop de risques inconsidérés.

    Ha non, pas là, il pleut --->[]