Google vient d'annoncer le lancement de sa plate-forme de développement pour les téléphones mobiles. Son nom est "Android" et elle est basée sur un noyau Linux avec en plus une machine virtuelle nécessitant très peu de ressources. Le Software Development Kit (SDK) Android sera disponible le 12 nouvembre sous licence Apache.
Les partenaires hardware au moment du lancement sont Motorola, HTC, Samsung et LG. Du coté des opérateurs, on retrouve T-Mobile et Sprint aux USA, T-Mobile/Deutsche Telekom en Europe et China Mobile en Chine. Google annonce que, du fait de l'ouverture complète du code, Android sera entièrement adaptable selon les goûts de chacun et qu'il n'existera pas de barrières artificielles (petite pique au iPhone d'Apple).
Il est intéressant de voir que Google ne s'est pas lancé, comme on le pressentait, dans la fabrication d'un GooglePhone mais a préféré faire ce que la firme sait faire le mieux : un logiciel.
Sortie de GNU Image Manipulation Program 2.4
GNU Image Manipulation Program, acronyme GIMP, logiciel libre multiplateforme de manipulation d'images, créé par Spencer Kimball et Peter Mattis en 1995, est sorti en version 2.4 le 24 octobre et en 2.4.1 le 31.
Avec tout plein de bonnes choses (en anglais), on note, par ordre d'importance :
NdM: Merci à gnujsa pour sa dépêche sur le sujet.
Avec tout plein de bonnes choses (en anglais), on note, par ordre d'importance :
- Nouveau splash-screen (très joli) ;
- Nouveau look, réorganisation des menus (beaucoup plus intuitifs) ;
- Nouveaux outils de sélections, de découpage (crop), d'extraction de premier plan et d'alignement ;
- Nouveaux outils : correcteur (une sorte d'outil de clonage spécial), correcteur de distorsions de lentille ;
- Gestions des profils couleurs ;
- Nouvel interprète Scheme (meilleur il parait, mais qui casse presque tous les script-fu, c'est expliqué ici http://www.gimp.org/docs/script-fu-update.html comment réparer.) ;
- Et plein d'autres améliorations de qualité (JPEG, zoom, impression) ou de vitesse (flou gaussien, flou sélectif) ou d'ergonomie ;
- Et j'en oublie...
NdM: Merci à gnujsa pour sa dépêche sur le sujet.
Le navigateur web libre Flock 1.0 facilite le web 2.0
Le logiciel libre Flock 1.0 a été publié ce vendredi 2 novembre 2007. Il s'agit d'un navigateur web basé sur Firefox ayant sa propre interface très typée, souvent qualifié de « navigateur social » par ses fonctionnalités intégrées de blogs, marques-pages, étiquettes (tags), recherche, agrégateur de flux (RSS/Atom), gestion de contacts (réseaux sociaux) et de média (photos, vidéos).
Flock est publié comme son grand frère sous tri-licence GPL, LGPL et MPL, il est disponible sur Linux, BSD, Mac OS X et Windows, et contient par défaut les désormais inévitables gestion des onglets, un filtre anti-pub et le blocage de popups.
Flock Inc., la startup de la Silicon Valley qui développe ce logiciel, a été montée par Bart Decrem et Geoffrey Arone, Shawn Hardin en est le CEO. La première publication date de fin 2005, et des « developper preview » se sont enchaînées depuis bientôt deux ans.
Notons toutefois que l'interface du navigateur Flock semblera sans doute un peu surchargée aux yeux de la plupart des websurfers intensifs, et il souffre également sans doute d'un léger embonpoint, tout comme son grand frère, faisant la joie des fabricants de RAM. Pour l'instant disponible en anglais uniquement, il est théoriquement possible d'utiliser dans Flock toutes les extensions Firefox, moyennant les incompatibilités d'interface notamment.
Flock est publié comme son grand frère sous tri-licence GPL, LGPL et MPL, il est disponible sur Linux, BSD, Mac OS X et Windows, et contient par défaut les désormais inévitables gestion des onglets, un filtre anti-pub et le blocage de popups.
Flock Inc., la startup de la Silicon Valley qui développe ce logiciel, a été montée par Bart Decrem et Geoffrey Arone, Shawn Hardin en est le CEO. La première publication date de fin 2005, et des « developper preview » se sont enchaînées depuis bientôt deux ans.
Notons toutefois que l'interface du navigateur Flock semblera sans doute un peu surchargée aux yeux de la plupart des websurfers intensifs, et il souffre également sans doute d'un léger embonpoint, tout comme son grand frère, faisant la joie des fabricants de RAM. Pour l'instant disponible en anglais uniquement, il est théoriquement possible d'utiliser dans Flock toutes les extensions Firefox, moyennant les incompatibilités d'interface notamment.
Adium 1.1 est pondu
Adium, le très sexy client libre sous licence GPL de messagerie instantanée et de présence multiprotocole pour Mac OS X est sorti de l'oeuf en version 1.1. Il permet de se connecter aux réseaux ouverts comme Jabber/XMPP (LiveJournal, Google Talk, etc.), Bonjour (Zeroconf), mais aussi de nombreux réseaux propriétaires et fermés.
Adium est basé sur la bibliothèque libre libpurple issue du projet Pidgin (Gaim), utilisée également dans Gizmo, Meebo et WengoPhone. Après une version 1.0 publiée en février 2007, la version 1.1 apporte tous ces changements :
Adium est basé sur la bibliothèque libre libpurple issue du projet Pidgin (Gaim), utilisée également dans Gizmo, Meebo et WengoPhone. Après une version 1.0 publiée en février 2007, la version 1.1 apporte tous ces changements :
- Passage à la libpurple 2.1 ;
- URI XMPP ;
- De nombreuses améliorations d'ergonomie grâce, entre autre, au Google Summer of Code 2006 ;
- Améliorations de performance ;
- Buzz/nudge/wizz ;
- Import de comptes et de logs de iChat ;
- Un nouvel Xtra : la barre de menu ;
- Et de nombreux autres changements.
irssi-xmpp : un nouveau module Jabber pour irssi
Il existe de nombreuses façons de se connecter au réseau Jabber avec irssi. Parmi celles-ci on retrouve : bitlbee (une passerelle de messagerie instantanée qui permet de se connecter depuis n'importe quel client IRC), irssi-jabber (un module irssi pour se connecter au réseau Jabber), gc (un script perl pour irssi permettant de se connecter aux salons de discussions de Jabber), PSYC et sûrement d'autres manières que je n'ai pas encore découvertes...
Jusqu'à présent j'utilisais bitlbee mais je (NdAMR : ErrTu, l'auteur du journal d'origine) voulais quelque chose dans irssi qui ne se connecte qu'à Jabber, qui prend en charge tout ou une grande partie du protocole XMPP (et de ses extensions incontournables) et qui le fasse bien. Hélas la plupart des autres solutions qui m'intéressaient ne sont ni complètes ni maintenues.
J'ai donc décidé de créer un nouveau module irssi pour se connecter au réseau Jabber en se basant sur le même principe que le module déjà existant irssi-jabber. Et après une petite semaine de développement, j'ai l'honneur de vous présenter irssi-xmpp !
Le module s'appuie sur la bibliothèque Loudmouth, écrite en C avec Glib, utilisée par Gossip, Inkscape et Telepathy, qui se veut légère et facile à utiliser pour programmer toutes sortes de choses dans les limites du protocole XMPP. Et je dois dire qu'elle fait plutôt bien son boulot.
La version actuelle du module irssi-xmpp et par la même occasion la première version publique est la 0.10 (NdAMR : et dans la foulée du journal, la 0.11). Au programme, la base de la base :
Merci à ErrTu pour son journal.
Jusqu'à présent j'utilisais bitlbee mais je (NdAMR : ErrTu, l'auteur du journal d'origine) voulais quelque chose dans irssi qui ne se connecte qu'à Jabber, qui prend en charge tout ou une grande partie du protocole XMPP (et de ses extensions incontournables) et qui le fasse bien. Hélas la plupart des autres solutions qui m'intéressaient ne sont ni complètes ni maintenues.
J'ai donc décidé de créer un nouveau module irssi pour se connecter au réseau Jabber en se basant sur le même principe que le module déjà existant irssi-jabber. Et après une petite semaine de développement, j'ai l'honneur de vous présenter irssi-xmpp !
Le module s'appuie sur la bibliothèque Loudmouth, écrite en C avec Glib, utilisée par Gossip, Inkscape et Telepathy, qui se veut légère et facile à utiliser pour programmer toutes sortes de choses dans les limites du protocole XMPP. Et je dois dire qu'elle fait plutôt bien son boulot.
La version actuelle du module irssi-xmpp et par la même occasion la première version publique est la 0.10 (NdAMR : et dans la foulée du journal, la 0.11). Au programme, la base de la base :
- Version 0.10 :
- la connexion aux serveurs Jabber (encore heureux) ;
- la discussion avec les contacts Jabber ;
- une liste des contacts avec un traçage complet des ressources et un tri des contacts (par état puis par pseudo/jid) ;
- la possibilité de changer son état ;
- l'envoi aux clients qui le demande de nos informations sur notre client (nom du client, version et système d'exploitation -> pas tout à fait le cas, je viens de m'apercevoir qu'"OpenBSD" est défini comme système d'exploitation en dur dans le module).
- la connexion aux serveurs Jabber (encore heureux) ;
- Version 0.11 :
- L'autocomplétion des JID et aussi des ressources. La complétion des ressources n'est pas encore complète, pour l'avoir faut taper un truc du genre : /q foo@bar.bar/«TAB» (où «TAB» est l'appui sur la touche tabulation bien sûr) ;
- La possibilité de n'afficher que les contacts connectés avec : /SET roster_show_offline OFF ;
- La possibilité de ne pas envoyer les informations sur la version du client avec : /SET xmpp_send_version OFF
À l'occasion, le nom du système d'exploitation renvoyé est bien celui que vous utilisez. ;
- Le roster trie les contacts correctement.
- L'autocomplétion des JID et aussi des ressources. La complétion des ressources n'est pas encore complète, pour l'avoir faut taper un truc du genre : /q foo@bar.bar/«TAB» (où «TAB» est l'appui sur la touche tabulation bien sûr) ;
Merci à ErrTu pour son journal.
IRC Plus, une initiative pour harmoniser les services IRC
IRC est l'un des plus vieux protocoles de bavardages de l'Internet, créé en 1988, encore utilisé de nos jours par beaucoup de gens et notamment par des équipes de développement de logiciels libres (sur le réseau freenode principalement), mais également un protocole qui a des lacunes comparé à d'autres protocoles de messagerie de présence (enregistrement et protection des pseudos et canaux, messages hors ligne...).
Pour pallier ces manques, des services ont été créés pour gérer les canaux, les pseudos, etc. Seulement, les implémentations ont eu tendance à diverger : pas exactement les mêmes commandes, pas les mêmes arguments, etc. Et surtout, aucun moyen pour les interfaces graphiques de fournir des réponses appropriées.
Et IRC+ arriva. Sous l'impulsion des développeurs de KVirc, il s'agit d'une tentative pour harmoniser les commandes aux services. Lancée le 18 juin 2007 sous la forme de brouillon de RFC jusqu'au 20 décembre 2007, elle regroupe toutes les commandes usuelles ainsi que des réponses à donner aux clients IRC pour qu'ils puissent fournir une interface graphique adéquate.
NdM: Merci à rewind pour le journal d'origine.
Pour pallier ces manques, des services ont été créés pour gérer les canaux, les pseudos, etc. Seulement, les implémentations ont eu tendance à diverger : pas exactement les mêmes commandes, pas les mêmes arguments, etc. Et surtout, aucun moyen pour les interfaces graphiques de fournir des réponses appropriées.
Et IRC+ arriva. Sous l'impulsion des développeurs de KVirc, il s'agit d'une tentative pour harmoniser les commandes aux services. Lancée le 18 juin 2007 sous la forme de brouillon de RFC jusqu'au 20 décembre 2007, elle regroupe toutes les commandes usuelles ainsi que des réponses à donner aux clients IRC pour qu'ils puissent fournir une interface graphique adéquate.
NdM: Merci à rewind pour le journal d'origine.
Pidgin 2.1 sort de son nid
Pidgin, le logiciel libre client multiprotocole de messagerie instantanée pour Linux et Windows, vient d'éclore de sa gestation en ce 28 juillet 2007. Pidgin 2.0, qui est sorti en mai 2007, avait mis deux ans à sortir depuis la version 1.5 alors nommée Gaim, alors que la 2.1 n'a mis que deux mois.
Pour rappel, Pidgin est un projet logiciel libre, duquel sont également issus la bibliothèque libpurple et le client texte Finch. Ils permettent de se connecter au réseau standard ouvert Jabber/XMPP, mais aussi aux réseaux IRC, SILC et Zephyr ou encore aux réseaux/systèmes/protocoles propriétaires et fermés Tencent QQ, Novell Groupwise, Gadu-gadu, MSN/WLM, AIM, ICQ, Yahoo! Messenger, MySpaceIM, Xfire et IBM Lotus SameTime
Pidgin reçoit quelques améliorations d'interface, Finch aussi reçoit des changements très variés et libpurple des modifications de base légères.
Enfin, bien qu'il n'existe pas à ce jour de ports pour Mac OS X, le logiciel libre Adium utilise la bibliothèque libpurple.
Pour rappel, Pidgin est un projet logiciel libre, duquel sont également issus la bibliothèque libpurple et le client texte Finch. Ils permettent de se connecter au réseau standard ouvert Jabber/XMPP, mais aussi aux réseaux IRC, SILC et Zephyr ou encore aux réseaux/systèmes/protocoles propriétaires et fermés Tencent QQ, Novell Groupwise, Gadu-gadu, MSN/WLM, AIM, ICQ, Yahoo! Messenger, MySpaceIM, Xfire et IBM Lotus SameTime
Pidgin reçoit quelques améliorations d'interface, Finch aussi reçoit des changements très variés et libpurple des modifications de base légères.
Enfin, bien qu'il n'existe pas à ce jour de ports pour Mac OS X, le logiciel libre Adium utilise la bibliothèque libpurple.
WebKit dans KDE
Pour mémoire, KHTML est le moteur de rendu HTML développé par KDE et KJS est l'interpréteur Javascript, le tout étant donc intégré à Konqueror, le navigateur web et gestionnaire de fichiers.
Apple a démarré un fork de KHTML/KJS en 2002 et a nommé ce projet WebKit (WebCore pour le moteur HTML, JavaScriptCore pour l'interpréteur Javascript), et l'a intégré à son navigateur Safari.
Les relations entre Apple et KDE n'ont pas toujours été très bonnes, Apple n'étant pas très coopératif (patchs difficiles à importer dans KHTML, livraison par lot, etc.), les choses se sont finalement arrangées, Apple ayant ouvert le développement de WebKit aux contributions externes.
Quelques autres forks plus ou moins mineurs de KHTML/KJS et de Webkit sont également apparus.
Suite à cela, Trolltech a commencé à s'intéresser au projet et travaille en ce moment à l'intégration de WebKit dans la version 4.4 de l'environnement Qt.
Finalement durant l'Akademy 2007 à Glasgow, il fut décidé que WebKit sera le moteur HTML de Konqueror à l'avenir et que KHTML allait disparaître. Entre temps, les améliorations CSS3 implémentées dans KHTML uniquement seront portées dans WebKit.
La boucle est donc bouclée !
Apple a démarré un fork de KHTML/KJS en 2002 et a nommé ce projet WebKit (WebCore pour le moteur HTML, JavaScriptCore pour l'interpréteur Javascript), et l'a intégré à son navigateur Safari.
Les relations entre Apple et KDE n'ont pas toujours été très bonnes, Apple n'étant pas très coopératif (patchs difficiles à importer dans KHTML, livraison par lot, etc.), les choses se sont finalement arrangées, Apple ayant ouvert le développement de WebKit aux contributions externes.
Quelques autres forks plus ou moins mineurs de KHTML/KJS et de Webkit sont également apparus.
Suite à cela, Trolltech a commencé à s'intéresser au projet et travaille en ce moment à l'intégration de WebKit dans la version 4.4 de l'environnement Qt.
Finalement durant l'Akademy 2007 à Glasgow, il fut décidé que WebKit sera le moteur HTML de Konqueror à l'avenir et que KHTML allait disparaître. Entre temps, les améliorations CSS3 implémentées dans KHTML uniquement seront portées dans WebKit.
La boucle est donc bouclée !
Les RMLL d'Amiens
Dès la sortie de la gare d'Amiens, il y a de quoi se sentir bien accueilli : des flèches RMLL sur tous les poteaux en ville (et des autocollants « No DRM » cachés un peu partout) pour bien trouver son chemin vers la huitième édition des Rencontres Mondiales du Logiciel Libre (LSM ou Libre Software Meeting dans la langue de Shakespeare).
La manifestation a eu lieu à la Faculté de mathématiques et d’informatique du mardi 10 au vendredi 13 juillet. Dans le préau, on pouvait retrouver toutes les associations habituelles du libre (GULL, distributions, langages, sites, communautés, ...), dans la joie, l'ordre bien entendu, la bonne humeur et le partage, avec connexion internet ethernet et wifi. Le samedi 14 juillet, l'événement s'est déplacé au centre-ville d'Amiens sous un barnum (pas le musical, plutôt le modèle chapiteau blanc) pour aller à la rencontre du grand public.
Les conférences se sont enchaînées sous différents thèmes (Économie publique, Le libre au-delà du logiciel, Entreprises, Sciences, Recherche, Médecine, Système, Développeurs, Éducation, Éducation Populaire, Documentation, traductions, internationalisation, Création, numérique / multimedia, Communautés, Éléments communs). Les ateliers se sont déroulés dans les salles de TP. FreenewsTV et Divergence ont réalisé des entretiens et débats. Une partie des conférences ont été filmées (et pour certaines diffusées en direct).
Parmi les intervenants, Alan Cox (noyau Linux), Samuel Hocevar (chef de projet Debian), Tristan Nitot (Mozilla Europe), Thierry Stoehr (Formats-ouverts.org), Benoît Sibaud (APRIL/LinuxFr) entre autres étaient par exemple présents.
À noter une affluence record, avec 1500 inscrits, plus les visiteurs venus sans inscription préalable. L'organisation était vraiment d'un très haut niveau, saluée très largement par les visiteurs et les conférenciers.
D'autres liens : entretiens du JDN de Nicolas Ducoulombier "Le libre permet d'essayer de nouvelles solutions à moindre coût" et Jérôme Relinger "Depuis la fin de la campagne présidentielle, le débat sur le libre est enterré par le politique", un compte-rendu sur un blog et un article Rue89.
La manifestation a eu lieu à la Faculté de mathématiques et d’informatique du mardi 10 au vendredi 13 juillet. Dans le préau, on pouvait retrouver toutes les associations habituelles du libre (GULL, distributions, langages, sites, communautés, ...), dans la joie, l'ordre bien entendu, la bonne humeur et le partage, avec connexion internet ethernet et wifi. Le samedi 14 juillet, l'événement s'est déplacé au centre-ville d'Amiens sous un barnum (pas le musical, plutôt le modèle chapiteau blanc) pour aller à la rencontre du grand public.
Les conférences se sont enchaînées sous différents thèmes (Économie publique, Le libre au-delà du logiciel, Entreprises, Sciences, Recherche, Médecine, Système, Développeurs, Éducation, Éducation Populaire, Documentation, traductions, internationalisation, Création, numérique / multimedia, Communautés, Éléments communs). Les ateliers se sont déroulés dans les salles de TP. FreenewsTV et Divergence ont réalisé des entretiens et débats. Une partie des conférences ont été filmées (et pour certaines diffusées en direct).
Parmi les intervenants, Alan Cox (noyau Linux), Samuel Hocevar (chef de projet Debian), Tristan Nitot (Mozilla Europe), Thierry Stoehr (Formats-ouverts.org), Benoît Sibaud (APRIL/LinuxFr) entre autres étaient par exemple présents.
À noter une affluence record, avec 1500 inscrits, plus les visiteurs venus sans inscription préalable. L'organisation était vraiment d'un très haut niveau, saluée très largement par les visiteurs et les conférenciers.
D'autres liens : entretiens du JDN de Nicolas Ducoulombier "Le libre permet d'essayer de nouvelles solutions à moindre coût" et Jérôme Relinger "Depuis la fin de la campagne présidentielle, le débat sur le libre est enterré par le politique", un compte-rendu sur un blog et un article Rue89.
Réunion des admodérolecteurs LinuxFr.org
Les premières rencontres d'envergure des AdModéRolecteurs du site se sont déroulées sur Paris le 27 juin, avec moultes convives : baud123, Floxy, JR, NoNo, Nÿco (hôte), Oumph, patrick_g, poltuiu, Xate. Le reste de l'équipe n'a pas pu venir.
Habitués à utiliser le site (tribunes, commentaires, listes de diffusion, etc.), l'IRC, Jabber/XMPP, etc. pour discuter entre admodérolecteurs, bref des discussions virtuelles, il était intéressant de mettre des visages sur des pseudos et de se rencontrer réellement (et c'est plus pratique pour manger et boire ensemble, mais c'est moins facile pour réunir tout le monde).
Compte-rendu et petites révélations dans la suite de la news...
Habitués à utiliser le site (tribunes, commentaires, listes de diffusion, etc.), l'IRC, Jabber/XMPP, etc. pour discuter entre admodérolecteurs, bref des discussions virtuelles, il était intéressant de mettre des visages sur des pseudos et de se rencontrer réellement (et c'est plus pratique pour manger et boire ensemble, mais c'est moins facile pour réunir tout le monde).
Compte-rendu et petites révélations dans la suite de la news...
500 000 articles sur la Wikipédia francophone !
Le 500.000ème article a été créé sur la Wikipédia francophone, ce lundi 28 mai 2007 à 18h23, il s'agit de Aitken, cratère d'impact sur la face cachée de la Lune.
Les frontières symboliques s'abattant une à une, il est toujours amusant/instructif de faire un point sur les statistiques. Wikipédia, c'est plus de 7 millions d'articles toutes langues confondues, avec en tête la version anglophone (1.800.000), suivie de l'allemande (589.000), la francophone s'intercalant en troisième position, suivie des version polonaise (382.000) et japonaise (372.000). Pour atteindre ce demi-million, la version francophone a eu besoin de 17 millions d'éditions, 146 administrateurs, 254.000 contributeurs et seulement 36.000 images.
Il est fondamental de bien garder à l'esprit que tout ce qui est écrit dans cette grande ferme de la connaissance, est à prendre avec des pincettes, comme tout autre média écrit, télévisé, webifié ou, même, toute information passée quelle que soit sa forme et sa provenance.
Vous êtes bien évidemment encouragés à participer activement à la Wikipédia de la langue que vous souhaitez, en corrigeant immédiatement les erreurs éventuelles que vous y rencontrerez, mais aussi à écrire vos propres articles, tout cela dans le respect mutuel des gens et de l'esprit de neutralité.
Les frontières symboliques s'abattant une à une, il est toujours amusant/instructif de faire un point sur les statistiques. Wikipédia, c'est plus de 7 millions d'articles toutes langues confondues, avec en tête la version anglophone (1.800.000), suivie de l'allemande (589.000), la francophone s'intercalant en troisième position, suivie des version polonaise (382.000) et japonaise (372.000). Pour atteindre ce demi-million, la version francophone a eu besoin de 17 millions d'éditions, 146 administrateurs, 254.000 contributeurs et seulement 36.000 images.
Il est fondamental de bien garder à l'esprit que tout ce qui est écrit dans cette grande ferme de la connaissance, est à prendre avec des pincettes, comme tout autre média écrit, télévisé, webifié ou, même, toute information passée quelle que soit sa forme et sa provenance.
Vous êtes bien évidemment encouragés à participer activement à la Wikipédia de la langue que vous souhaitez, en corrigeant immédiatement les erreurs éventuelles que vous y rencontrerez, mais aussi à écrire vos propres articles, tout cela dans le respect mutuel des gens et de l'esprit de neutralité.
La communauté OpenWengo publie WengoPhone 2.1.0
Après six mois de développement suite à la sortie de la version 2.0, le logiciel de communication WengoPhone, logiciel libre multiplateforme de VoIP et de visioconférence, basé sur le protocole standard ouvert SIP, est sorti en version 2.1.
WengoPhone 2.1 apporte les améliorations suivantes :
WengoPhone 2.1 apporte les améliorations suivantes :
- On a le droit à un vrai multiplateforme Linux et Mac OS X (et Windows), en effet l'accent a été mis sur Mac OS X (pas d'universal builds, mais toujours un binaire PPC et un binaire x86) et Linux avec ALSA.
- Le fournisseur de service SIP différent de Wengo peut être désormais configuré, vous pouvez bien entendu même passer par votre propre IPBX Asterisk ou SER/OpenSER.
- Un vrai travail d'interopérabilité a été mené avec les autres softphones SIP.
- Il est désormais possible de faire des appels sécurisés via sRTP, algorithme de chiffrement standard ouvert AES128.
- L'interface utilisateur a été revue suite à une étude d'« utilisabilité » pour plus de convivialité et intuitivité, plus d'une centaine de modifications au total (bulles d'aide, bouton pressables, utilisation du clavier, etc).
- Traduction à 100% dans treize langues : anglais, français, espagnol, catalan, italien, allemand, portugais, portugais brésilien, suédois, turque, bulgare, tchèque et polonais.
Bugzilla a atteint la version 3.0 !
Bugzilla, le système libre de suivi de tickets, a été publié en version 3.0 en cette matinée ensoleillée du jeudi 10 mai 2007.
Bugzilla est un outil de suivi qui peut être utilisé dans toute organisation formelle ou informelle de développement logiciel bien évidemment, mais aussi dans de nombreux cas de support et helpdesk par exemple, ou encore dans le cadre de l'administration, la gestion du changement et le suivi de production pour les systèmes et les bases de données, ou bien plus généralement toute organisation nécessitant une centralisation, structuration, communication, traçabilité et reporting de son évolution.
Pour rappel, Bugzilla est écrit en Perl, et placé sous tri-licence MPL+GPL+LGPL. Côté historique, il est issu de la libération de Netscape en 1998 (alors en version 2.0), a bénéficié d'un développement continu et permanent (version mineures stables paires, 2.18, 2.20, 2.22) et a suivi de près les projets Mozilla, puisque Bugzilla est en intégration continue sur le système de suivi de bugs de la fondation Mozilla.
Au chapitre des nouveautés de la version 3.0 de Bugzilla, on a entre autre :
Bugzilla est un outil de suivi qui peut être utilisé dans toute organisation formelle ou informelle de développement logiciel bien évidemment, mais aussi dans de nombreux cas de support et helpdesk par exemple, ou encore dans le cadre de l'administration, la gestion du changement et le suivi de production pour les systèmes et les bases de données, ou bien plus généralement toute organisation nécessitant une centralisation, structuration, communication, traçabilité et reporting de son évolution.
Pour rappel, Bugzilla est écrit en Perl, et placé sous tri-licence MPL+GPL+LGPL. Côté historique, il est issu de la libération de Netscape en 1998 (alors en version 2.0), a bénéficié d'un développement continu et permanent (version mineures stables paires, 2.18, 2.20, 2.22) et a suivi de près les projets Mozilla, puisque Bugzilla est en intégration continue sur le système de suivi de bugs de la fondation Mozilla.
Au chapitre des nouveautés de la version 3.0 de Bugzilla, on a entre autre :
- champs personnalisés ;
- prise en charge de mod_perl ;
- recherches sauvées partagées ;
- pièces jointes et drapeaux sur les nouveaux tickets ;
- résolutions personnalisées ;
- permission par produits ;
- améliorations de l'interface utilisateur ;
- interface XML-RPC ;
- thèmes (skins) ;
- meilleure prise en charge de l'UTF-8 ;
- possibilité de créer et modifier des bugs par courriel ;
- et bien d'autres...
ext3cow : système de fichier versionné
ext3cow est un système de fichier versionné basé sur ext3. Il fonctionne sur le noyau Linux 2.6, est disponible sous forme de patch, et il est bien entendu opensource. ext3cow (third extended filesystem, copy-on-write) permet aux utilisateurs de voir leur système de fichier (fichiers et répertoires) comme il était à n'importe quel point dans le temps passé (« timeshifting »).
Cela peut être utile pour la gestion de révision évidemment (code source, documentation, fichiers personnels, etc.), mais aussi la détection d'intrusions, la prévention de perte de données et également pour répondre aux besoins légaux de rétention de données.
Certains points de ext3cow sont intéressants :
Le concept de système de fichiers versionnés n'est pas nouveau (euphémisme), mais ext3cow diffère des autres par de nombreux avantages (voir synthèse en PDF), dont le fait qu'il référence des versions à n'importe quelle date dans le temps et pas par des identifiants de version (qu'il faut évidemment connaître). ext3cow est bien entendu incompatible avec ext2/ext3, mais il devrait apparaître des outils de conversion triviaux rapidement car il y a regain d'intérêt dû à une brève sur Slashdot.
Cela peut être utile pour la gestion de révision évidemment (code source, documentation, fichiers personnels, etc.), mais aussi la détection d'intrusions, la prévention de perte de données et également pour répondre aux besoins légaux de rétention de données.
Certains points de ext3cow sont intéressants :
- il ne pollue pas les répertoires de copies de fichiers nommés (généralement suffixés) par un identifiant de version ;
- il consomme peu en terme de stockage (5 à 15 % de metadata) et performance (lors des snapshots) ;
- il est modulaire et ne nécessite pas de changements du noyau ou des interfaces VFS.
Le concept de système de fichiers versionnés n'est pas nouveau (euphémisme), mais ext3cow diffère des autres par de nombreux avantages (voir synthèse en PDF), dont le fait qu'il référence des versions à n'importe quelle date dans le temps et pas par des identifiants de version (qu'il faut évidemment connaître). ext3cow est bien entendu incompatible avec ext2/ext3, mais il devrait apparaître des outils de conversion triviaux rapidement car il y a regain d'intérêt dû à une brève sur Slashdot.
Pidgin 2.0 est enfin là (ex-Gaim)
Après une très longue période bêta de deux ans et un changement de nom (anciennement « Gaim »), le logiciel libre/opensource sous licence GPL Pidgin 2.0 vient d'être publié.
Pour rappel, le cas échéant, Pidgin est un client de messagerie instantanée et de présence multiprotocole, permettant de se connecter aux réseaux standards ouverts tels que Jabber/XMPP et IRC (ou encore SILC ou Zephyr), mais aussi à un certain nombre de réseaux propriétaires tels que QQ, Groupwise, Gadu-gadu, MSN/WLM, AIM/ICQ, Yahoo!Messenger ou Lotus SameTime.
Pidgin est multiplateforme Windows et Linux. Pour Mac OS X, Adium est le client libre multiprotocole phare de cette plateforme, il utilise la même bibliothèque libpurple. Notons au passage, le redesign du site et du logiciel Pidgin (un pigeon bleu, plutôt que le bonhomme jaune), ainsi que le mode texte (basé sur ncurse) répondant au doux nom de Finch, et le système de greffons.
Pidgin n'implémente pas la VoIP, on verra peut-être (espérons) arriver la voix et peut-être la vidéo par le protocole Jabber et son extension Jingle.
Notons également le respect sans doute un peu léger du protocole Jabber/XMPP avec des faiblesses sur le Multi-User Chat, les passerelles et les transferts de fichiers. Le protocole Jabber est - rappelons-le - le seul protocole moderne, standard et ouvert, proposant interopérabilité, indépendance, évolutivité, sécurité et scalabilité, ainsi qu'à terme les sessions multimédia (la voix et la vidéo).
Pour rappel, le cas échéant, Pidgin est un client de messagerie instantanée et de présence multiprotocole, permettant de se connecter aux réseaux standards ouverts tels que Jabber/XMPP et IRC (ou encore SILC ou Zephyr), mais aussi à un certain nombre de réseaux propriétaires tels que QQ, Groupwise, Gadu-gadu, MSN/WLM, AIM/ICQ, Yahoo!Messenger ou Lotus SameTime.
Pidgin est multiplateforme Windows et Linux. Pour Mac OS X, Adium est le client libre multiprotocole phare de cette plateforme, il utilise la même bibliothèque libpurple. Notons au passage, le redesign du site et du logiciel Pidgin (un pigeon bleu, plutôt que le bonhomme jaune), ainsi que le mode texte (basé sur ncurse) répondant au doux nom de Finch, et le système de greffons.
Pidgin n'implémente pas la VoIP, on verra peut-être (espérons) arriver la voix et peut-être la vidéo par le protocole Jabber et son extension Jingle.
Notons également le respect sans doute un peu léger du protocole Jabber/XMPP avec des faiblesses sur le Multi-User Chat, les passerelles et les transferts de fichiers. Le protocole Jabber est - rappelons-le - le seul protocole moderne, standard et ouvert, proposant interopérabilité, indépendance, évolutivité, sécurité et scalabilité, ainsi qu'à terme les sessions multimédia (la voix et la vidéo).