Plus personne n'utilise de foreuse manuelle, parce qu'il faut avouer que c'est bien pratique que la machine face le boulot.
C'est un produit génial ! Wireless ! Batteryfree ! Faut juste refaire le design et changer le nom : iGnole et ça va marcher du tonnerre !
Blague à part, c'est très pratique une chignole, quand on doit percer un bout de tôle pas trop épais ou une planche en bois pas trop dur, de la brique ou autre, dans un endroit ou il n'y pas de courant et que, bien sur, on n'a pas penser à recharger la perceuse sans fil une heure avant.
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
Dans la vraie vie, la différence entre une porte de garage fermée à clé (que ce soit avec avec des clés qui percent les poches de nos fringues fabriquées par des enfants du tiers monde ou avec des clés virtuelles détenues par des cyber corp dans le cloud en échange de nos âmes électronique) ou une porte pas fermé c'est quelque minutes de taf en plus pour les cambrioleurs.
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
la victoire d'une IA contre un des plus forts joueurs de Go au monde est-elle une blague ?
Si c'était une vraie IA, elle aurait effectivement trouvé ça très drôle. Et d'ailleurs, le jour ou on va leur implémenter le sens de l'humour, on risque de prendre cher. Genre les voitures automatique, qu'est ce qu'elle vont se foutre de nous !
IA 1 : Tu connais la blague de l'automobiliste humain qui reçoit un SMS ?
IA 2 : Non ?
IA 1 : Ben il regarde son téléphone et paf le platane !
IA 2 : Mouahahaha, mais qu'est-ce qu'ils sont con !
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
Perso je fais partie de cette génération de jeune (les Y) qui en a plein le cul des vieux qui se prétendent plus malin que nous alors qu'ils ont foutu en l'air cette planète.
Espèce de soixante-huitard !
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
Ce n'est pas incompatible. Tu peux dire que tu va voter Machin et choisir le bulletin Truc dans l'isoloir. C'est tout l’intérêt du secret de l'isoloir d'ailleurs, ça ne veut pas dire qu'on doit garder secrète ses opinions, mais que lors du choix, le système de vote garanti qu'il puisse être fait seul, en son âme et conscience, quelque soit l'influence que l'on peut subir par ailleurs.
Par contre, que tu n'ai pas envie d'afficher tes opinions en public, pour x raisons, ça ne pose pas de problème, heureusement, hein.
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
Par exemple, quand tu as un personnage qui a envie de pisser, c'est parce qu'il doit sortir de la maison pour se faire bouffer par les zombies ou par les dinausaures. Tu n'as jamais un mec qui sort pisser, et qui revient deux minutes après sans qu'il ne se soit rien passé. C'est comme ça, dans les films, aller pisser, ça doit servir à quelque chose.
Oui, c'est bien connu, surtout depuis les Morfalous, les personnages de film évitent d'aller se soulager quand la caméra tourne. Mais quelque fois, ils se font quand-même surprendre. Néanmoins, l'issue n'est pas toujours fatale Il arrive même que l'on leur demande pas leur avis. Mais dans tout les cas, ils se retrouvent inévitablement dans la merde.
L'utilisation des toilettes dans le cinéma est généralement associé à un effet comique basé sur le fait qu'on pas sensé y être dérangé. Ce qui ne sera jamais le cas, bien entendu. On peut y rencontrer des trolls (et pas seulement en y lisant linuxfr) voire des tyrannosaures. Ce truc est usé jusqu’à la moelle, mais ça marche a tout les coups.
On ne compte pas non plus les scènes très classique où le prisonnier s'évade en demandant à son gardien la permission d'aller se soulager, même lorsqu'il est dans un avion
Posté par Big Pete .
En réponse au journal Mon sac.
Évalué à 5.
Celui-là
- 25€.
- Plutôt solide.
- Poche rembourrée pour pécé portable
- Transformable de sacoche en sac à dos, pratique pour les transitions vélo/métro/rer.
- Un peu étanche. (genre petite pluie, pas trop longtemps).
- J'ai une version jaune fluo haute visibilité, pour ne pas se faire écrabouillé par les bigleux caisseux quand je suis à vélo.
- Fabriqué dans des matières non recyclable dans un pays en voie de développement par des ouvriers payés au lance-pierre travaillant dans des usine polluantes et transporté ici en cargo émetteur de CO2 et de souffre.
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
Ça dépend surtout de ton casque, blouson, gants, dorsale… J’ai déjà glissé à 100km/h à côté de ma moto, et je ne m’étais que fêlé le pouce.
Tu as surtout eu de la chance de ne pas rencontré d'obstacle. 100 km/h, cela correspond à la vitesse d'impact d'une chute libre d'environ 37m de haut ( (100*1000/3600)2 / (2*9.81) en négligeant les forces de frottement). Est-ce que tu accepterais de sauter avec tout ton équipement ? Même à 8m de haut, ce qui correspond à une vitesse de 50km/h sans les frottements, ça te tente ?
Attention, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit. Ce n'est pas un message disant que l'équipement en moto ne sert à rien, bien entendu qu'il faut s'équiper. C'est juste que ça va limiter un peu la casse, dans certaines circonstance et à des vitesses raisonnable.
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
Ou alors réfléchir plutôt à une société différente vis à vis du rapport au travail. Considérer que le travail à temps plein comme avant cela relève plus de l'exception que de la règle.
Il est amusant d'imaginer une société de type médiévale moderne, ou tout ou partie de la population toucherais un revenu sans travailler, se consacrant à des taches nobles, et de l'autre coté, des machines, des cerfs cybernétique assurant le travail pénible.
Cela mériterai bien une révolution cette affaire ;-)
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
As-tu une source d'info précise sur le fait que la plupart des pistes cyclables sont obligatoire ?
Car de ce que je croise quotidiennement en région parisienne, j'observe plutôt le contraire, c'est à dire des bandes cyclables, la plupart sur le trottoir, signalés par des panneaux carrés sur fond bleu et donc facultatives. Généralement, je les utilise en montée (parce que je me traine), sur le plat si elle ne sont pas trop mal foutues et rarement en descente. Le gros problème de ces bandes cyclable, au delà du fait que l'on y croise des piétons, c'est le danger que représente les intersections (descente de trottoir).
Parmi les plus grosses aberrations dans le style : la bande cyclable de rond-point qui t'oblige a faire le tour par l’extérieur, et donc croiser chaque sortie, provoquant inévitablement des conflits avec le trafic auto. Perso, je les ignore et je m’insère dans le flux comme une auto, vers l’intérieur du RP si je vais à gauche, plutôt à l’extérieur si je vais tout droit ou à droite.
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
Je suis d'accord avec ta remarque, c'est faisable techniquement parlant, mais cela ne va pas être simple. Déjà, il y a 5 niveau d'automatisation de véhicules. De 0 : totalement manuel à 4 : totalement autonome en toute circonstance (sans conducteur à bord). La Google car est au niveau 3, c'est à dire qu'il faut un conducteur prêt à reprendre les commandes si le véhicule (ou le conducteur lui-même le décide). Voir Véhicule_autonome : Classification. De ce que j'ai compris, il n'y a pas encore de niveau 4 autorisé à rouler sur nos routes. Tant pis pour ceux qui y voyait un moyen de rentrer bourré de soirée, il faudra encore un conducteur en état de conduire, du moins dans un premier temps.
Mais si je pointe cette faisabilité hypothétique, c'est surtout pour marquer un horizon et le but idéal à atteindre. Ce qui m'intéresse, c'est plus la dynamique de cette évolution que sa finalité. C'est pour ça que je remonte à la création du code de la route pour mettre le point de départ. Ce que je trouve intéressant, c'est que pour parvenir à une automatisation plus ou moins complète, on a commencé par retirer du système toute possibilité d'initiative de la part des conducteurs.
Hors ce qui fait la nature particulière de l'homme par rapport à la machine, c'est justement cette capacité d'initiative. Une fois le système déshumanisé au sens littéral du terme, il est possible de l'automatiser. Il est intéressant de faire alors le parallèle, par exemple, avec l'agriculture ou l'industrie, qui au final suit des processus d'évolution assez similaire. Règlementation et/ou normalisation, mécanisation, automatisation, avec une courbe de croissance sans cesse à la hausse grâce à cela.
Hors je pense que cela va finir par poser problème, si tant est que cela n'en pose pas déjà. Si l'automatisation permet de gagner en sécurité et en efficacité avec un gain économique très important dans tout ces systèmes, elle s'accompagne d'une forme de déshumanisation et rentre en conflit avec les fondements même de notre société où l'individu se réalise par le travail, en se rendant utile a la communauté.
Et en une mise en abime de cet avenir hypothétique, on peut imaginer un passager de voiture autonome qui utiliserait un casque de réalité virtuelle durant son trajet pour jouer à un jeu vidéo où il incarnerait un cowboy, à cheval, dans l'ouest américain au 19eme siècle, avant l'invention de l'automobile et du code de la route, et essayant de retrouver dans la simulation un peu de cette liberté perdue.
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
C'est la réflexion que je me faisais en voyant les progrès effectués dans le domaine. Pourquoi les machines semblent tellement meilleures pour conduire des autos que les humains ? En fait, chaque aspect de la conduite d'un véhicule est réglementé et codifié. En aucune mesure, essentiellement pour des raisons de sécurité et d'efficacité, il ne doit y avoir d'espace d'improvisation, que ce soit en terme de placement du véhicule, de priorités, de vitesse, de distance de sécurité et j'en passe.
De fait, une fois l'espace concerné totalement réglementé, il suffit d’implémenter les règles dans les machines et elles sauront toujours quoi faire. L'automatisation de l'utilisation de la voirie n'a donc pas commencé avec les Google cars, mais bien avant, dés la création du code la route. (En France, la première règle date du début 19eme siècle et concernait la conduite à droite). La création progressive d'une voirie compatible avec l'application stricte d'un code de la route a suivi, en même temps qu'une standardisation des véhicules l'empruntant. Il n'est plus vraiment possible aujourd'hui de rouler sur la voie publique avec un véhicule original de sa propre fabrication, ni même avec un véhicule du commerce modifié sans passer une homologation particulièrement contraignante. Il a donc fallu plusieurs siècles pour arriver à un réseau routier entièrement automatisable, et la réglementation a joué un rôle absolument essentiel dans ce processus. Et je passe aussi sur le fait que la construction même des véhicules est en grande partie automatisée elle aussi.
Pour l'être humain, normalement constitué, conduire est devenu progressivement une activité pénible. Les autos ne demandent pratiquement plus aucune compétence particulière pour être conduite sur la voie publique, mis à part, justement, cette connaissance précise du code de la route. Hors, ce code ne laisse aucune place à la créativité ou au libre-arbitre du conducteur. Obéir bêtement à des règles ne procure absolument aucune satisfaction. D’où le fait qu'il soit en permanence enfreint et que l'autorité publique déploie tout un arsenal répressif dans le but de contraindre les usagers à le respecter. Les humains ne sont pas des machines, si le seul espace de créativité qui leur reste c'est de trouver des failles dans le système pour en tirer avantage, quitte à jouer avec leur sécurité ou celle des autres, ils seront tentés de le faire. De même la fabrication ou la réparation des véhicules modernes ne représente plus une activité à la portée de l'individu. Tout cela est pris en charge par des systèmes industriels en grande partie automatisés eux aussi.
La question c'est donc de savoir où ce processus va s'arrêter, et si dans l'avenir, le réseau routier pourra encore être utilisé par des humains sans automatisme. Car en excluant les humains de la conduite des véhicules, le code de la route et la voirie pourront être spécifiquement conçus pour être utilisés uniquement par des machines et ainsi gagner toujours plus en efficacité et en sécurité, comme la vidéo de ce projet d'intersections automatisées le montre.
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
Pour la voiture autonome, c'est assez simple à régler. En cas de dégradations, elle bloque les portières, porte plainte via le réseau pour vandalisme et dépose les contrevenants au commissariat du coin. Tout ceux qui lisent un peu de SF savent qu'il faut pas faire chier les robots, généralement, ils n'ont pas peur, n'ont pas d'empathie et ni le sens de l'humour. Demande à un radar automatique si tu ne me crois pas.
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
Ben pour le coup, elle n'a pas besoin de se garer où elle dépose ses passagers, elle peux aller se garer ailleurs et dégager ainsi les centres villes encombrés.
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
Héhé, j'adore la citation de Clarke : "Toute technique suffisamment avancée est indiscernable de la magie". C'est tellement vrai ! D'ailleurs, le nuage, c'est pas seulement le paradis, c'est aussi le ciel qui peut nous tomber sur la tête. Et du coup, pour protéger l'infra, empêcher les barbares de l'envahir et de piller les précieuses données, il faut construire des murailles de briques "pare-feux" très solide (et qui coutent très chers).
On construit des murs pour se protéger de se qu'on ne connait pas et qui nous fait peur, c'est bien connu ! D'ailleurs, pour comprendre certains choix technique dans certaines infra, j'ai laissé tombé le Pujolle, je vais au rayon philosophie et science sociale de ma médiathèque.
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
Dans le cas du "Cloud Computing", les universitaires sur la planète, des pionniers chez Amazon, Salesforce, Google, Microsoft (le cloud romulien !) ont commencé à rédiger dans leur périmètre, à échanger sur leurs définitions, avec les experts des grands du conseil.
Non mais le cas du "cloud" c'est quand même le degré zéro de la sémantique.
En tant qu'ingé réseau, je vois très bien d’où ça vient. Dans la plupart des schémas réseau, le nuage, c'est le machin en haut auquel on raccorde son réseau, qui lui est détaillé. Ce symbole signifie en gros : "le reste du monde (enfin de l'internet généralement) qu'on ne peux pas représenté sur le schéma parce que c'est trop compliqué et qu'on s'en fout de comment c'est fait". Bref, la définition originale d'un nuage, c'est en gros : on sait pas comment c'est foutu, on sait pas comment ça marche, mais on s'en fout, du moment que ça marche.
A la base je pense que c'est né comme ça, au détour d'une réunion, y a un teckos qui envoi son powerpoint avec le schéma du réseau de la boite et qui décrit tout les problèmes, ce qu'il faut mettre à jour, ce qu'il faut upgrader, ce qu'il faut changer, et comment faut faire, ce qu'on va devoir couper, et les risques potentiel des opérations, etc … Au fur et à mesure, t'a le DSI qui devient pâle et qui transpire. Et tout en haut du schéma, il y a ce nuage qui domine cet enfer technologique tel un paradis, imperturbable, serein, avec ses formes rondouillardes, bonhommes et rassurantes. Et là le DSI, il a la révélation. Faut tout mettre la dedans, alléluia. Et c'est comme ça que naisse les religions.
C'est notre faute. (les ingés réseau) On devrait vraiment faire gaffe quand on utilise des symboles, ça peut avoir des effets de bord terribles.
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
C'est très très tentant de parler de la suite de ce prologue … Mais ce serait vraiment gâché le plaisir des futurs lecteurs. Hamilton, c'est vraiment jouissif pour ça.
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
1) Si tu es attaché au style, en space opera je dirais Hyperion de Dan Simmons. Fondation d'Asimov a de grandes qualités, mais le style n'est pas celle que je mettrais en avant. Il y a aussi l'incontournable Dune de Franck Herbert. Sinon, en SF, par la nature même du genre, les auteurs on plutôt tendance à privilégier les idées à l'esthétique. Ça n’empêche pas la poésie, je pense en particulier à Ray Bradbury par exemple.
2) Oui, c'est très pratique, la liseuse numérique, en particulier quand on voyage. Il y a aussi un tas d'avantage comme le fait d'avoir un dictionnaire intégré, et un retro-éclairage. Mais je continue à acheter des bon vieux livres papiers. J'aime trop les bibliothèques, et leur enfilade infinie d’étagères croulant sous des tonnes de livres. Elles ont toujours eu pour moi un coté fascinant. Même si pour apprécier réellement une vraie bibliothèque, il vaut mieux être un orang-outan.
3) La salle 101 Une émission de radio qui parle de SF, mais pas seulement et qui a ce goût inimitable des radio libres de la bande FM des années 80. Un peu foutraque, enregistrée dans un bistrot parisien, au ton décalée, mais toujours pertinente, en tous cas en ce qui concerne mes goûts, sur ces choix de livres. Sinon tu as deux revues Bifrost et Galaxies, toutes les deux disponibles en numérique. Coté site internet francophone, noosphere, actusf, quarante-deux et feu le cafard cosmique qui n'est plus mis à jour, mais qui reste une référence. Il arrive aussi que Mauvais Genres, l’émission de France Culture s'y intéresse.
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
Je pensais à un programme qui réussirait à produire une démonstration valide, quand je dis « valide » ça sous entend que des Hommes soient capables de comprendre et vérifier cette démonstration.
Il faut imaginer que l'on soit capable de créer un programme capable de résoudre un problème mathématique que l'on n'était nous même incapable de résoudre ? Je ne dis pas que c'est pas possible, j'en suis incapable, mais c'est très étonnant.
Cela dit, il y a peut-être une astuce pour sortir de ce paradoxe, c'est ce concept d’émergence. C'est à dire qu'en créant des systèmes suffisamment complexes, en particulier si ces systèmes possèdent des faculté d'évolutions, d'autonomie, d’apprentissage, des propriétés nouvelles pourrait apparaître, non déductibles des propriétés de bas niveau.
En tout cas, je pense que tout ça est très spéculatif, intéressant, c'est sur, mais spéculatif. C'est d'ailleurs, j'ai l'impression, une des raisons qui font que les chercheurs qui travaillent concrètement sur le sujet évitent assez généralement d'invoquer trop directement ce concept d'intelligence artificielle.
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
C'est le problème quand on suit l'actualité. Il faut un certain temps pour qu'ils "tombent" en poche. Pour cela, il faut en plus qu'ils aient eu un certain succès en grand format. Bon, concernant les deux que je cite, je ne me fait pas trop de soucis, ils devraient y arriver. Y a le numérique sinon, mais c'est pas donné non plus.
Et puis, il faut des grandes poches du coup, pour transporter les bouquins et le pognon nécessaire à les acheter. M'enfin, c'est toujours moins cher que de faire le plein d'une bagnole, et pour faire le tour de la galaxie, je trouve ça plutôt raisonnable.
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
mais en attendant pour la météorologie par exemple ça consiste (àmha) à simuler une atmosphère à l’aide de calcul (vectoriels ?)… très lourds mais d’une intelligence toute naturelle.
Je pense qu'elle n'a rien de naturelle ton intelligence météorologique. Elle est tout aussi artificielle que n'importe qu'elle autre construction humaine. Le vrai problème, à mon sens, de ce que l'on appelle IA, ce serait plutôt de déterminer a quel moment, un système construit par l'homme va pouvoir acquérir les mêmes capacités intellectuelles que son créateur, voire de les dépasser. (En gros, c'est le test de Turing).
Les mathématiques sont aussi une création humaine. Lorsque tu pose comme étalon de notre capacité à détecter l'existence d'une IA par le fait qu'elle arrive à prouver des théorèmes mathématiques sur lesquels des générations de mathématiciens humains continuent de se casser les dents, suppose aussi qu'elle transmettre cette intelligence mathématique à l'homme, sinon, comment l'homme pourrait-il reconnaître la validité de cette intelligence, qui lui est supérieure, si il est incapable de comprendre les théorèmes mathématique conçues par l'IA ?
C'est là toute l’ambiguïté et le coté génial du test de Turing. D'une certaine façon, c'est une définition très limitée de l'IA. On pourrait oser imaginer qu'une IA puisse se développer de telle façon qu'elle ne nous soit pas accessible (son incompatibilité par essence au test de Turing n’empêcherait pas le fait qu'elle puisse le réussir si elle était compatible, le test étant basé sur une compatibilité en terme de communication entre l'étalon, l'homme, supposé intelligent, et le sujet dont l'intelligence est à évaluer en regard de l'homme. Le point crucial de ce concept étant qu'il n'est pas possible pour une espèce se disant intelligente d'évaluer l'intelligence d'une autre espèce autrement qu'en regard sa propre intelligence).
Auquel cas, on peut aussi ajouter à ce constat qu'il puisse déjà exister des formes d'intelligences (ou de consciences) telles que l'on n'y ait jamais eu vraiment accès en tant qu'humain.
Il paraît que Turing avait été marqué par Blanche Neige, on a même qualifié son suicide d'hommage à ce conte. Hors, on trouve dans ce fameux conte des frères Grimm ce dialogue entre la sorcière et son miroir :
– Miroir, miroir en bois d’ébène, dis-moi, dis-moi que je suis la plus belle. Et, invariablement, le miroir répondait :
– En cherchant à la ronde, dans tout le vaste monde, on ne trouve pas plus belle que toi.
Et cela m’amène à penser que cette fameuse IA après laquelle on semble courir désespérément, n'est-elle pas autre chose que notre propre ego « numérisé » ?
Note que personnellement, je préférerais que l'on parle d'automatisation de processus cognitifs (humains) plutôt que d'intelligence artificielle, ça serait moins casse-gueule, philosophiquement parlant, à mon humble avis.
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
Posté par Big Pete .
En réponse au journal Programmer ça craint.
Évalué à 6.
Dernière modification le 28 novembre 2016 à 11:19.
Ha ben si tu lit la page wiki, ils ont quand même décidé, d'un commun accord, d'utiliser le soft prévu pour Ariane 4 dans la 5, sans vraiment s'assurer que ça aller passer. C'est ce que j'appellerai une erreur fondamentale.
Néanmoins, on y voir aussi que les gros problèmes sont généralement lié à une accumulation de problèmes mineurs. Autrement dit, y faut faire vraiment gaffe à cette notion de bug mineur. J'ai toujours considéré que la qualité première d'un ingénieur, c'est la rigueur, à cause de cette foutue loi de Murphy. Ils peuvent faire les truc les plus fous, être hyper-créatif, mais faut toujours qu'ils gardent à l'esprit qu'un tout petit bug, peut tout foutre par terre. C'est ce qui fait la grandeur de ce job d’ailleurs, quand il est bien fait, hein.
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
Tu as tout à fait raison, pour un whisky de dégustation 50€ c'est devenu un peu juste. Mais je fais de la résistance. Cet été, j'ai vu ça sur le ferry qui m’amenait a Newcastle :
Au retour, je fais malin auprès de mon caviste, disant, t'en a pas de celui-là, hein ? Il ouvre deux grands yeux et me dit qu'il en avait il y a quelque années, qu'il valait dans les 500€ et que s'y il avait su, il l'aurait gardé.
Moi, je veux bien boire du bon single malt, mais je refuse de rentrer dans le délire actuel, où les prix montent en flèche. Pour les fêtes, un anniv, lâcher un peu plus que 50 balles : ok, mais c'est tout. A 100€, ils peuvent se le garder leur jus. Je préfère économiser pour mes prochaines vacances là-bas.
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
[^] # Re: Je ne vois pas le rapport...
Posté par Big Pete . En réponse au journal Pan, dans la g.. Évalué à 5.
C'est un produit génial ! Wireless ! Batteryfree ! Faut juste refaire le design et changer le nom : iGnole et ça va marcher du tonnerre !
Blague à part, c'est très pratique une chignole, quand on doit percer un bout de tôle pas trop épais ou une planche en bois pas trop dur, de la brique ou autre, dans un endroit ou il n'y pas de courant et que, bien sur, on n'a pas penser à recharger la perceuse sans fil une heure avant.
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
[^] # Re: Je ne vois pas le rapport...
Posté par Big Pete . En réponse au journal Pan, dans la g.. Évalué à 6.
Dans la vraie vie, la différence entre une porte de garage fermée à clé (que ce soit avec avec des clés qui percent les poches de nos fringues fabriquées par des enfants du tiers monde ou avec des clés virtuelles détenues par des cyber corp dans le cloud en échange de nos âmes électronique) ou une porte pas fermé c'est quelque minutes de taf en plus pour les cambrioleurs.
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
[^] # Re: un des deux candidats ?
Posté par Big Pete . En réponse au journal Benoît Hamon et la vente liée. Évalué à 5. Dernière modification le 23 mars 2017 à 17:29.
Si c'était une vraie IA, elle aurait effectivement trouvé ça très drôle. Et d'ailleurs, le jour ou on va leur implémenter le sens de l'humour, on risque de prendre cher. Genre les voitures automatique, qu'est ce qu'elle vont se foutre de nous !
IA 1 : Tu connais la blague de l'automobiliste humain qui reçoit un SMS ?
IA 2 : Non ?
IA 1 : Ben il regarde son téléphone et paf le platane !
IA 2 : Mouahahaha, mais qu'est-ce qu'ils sont con !
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
[^] # Re: que font les drapeaux wallons à sa manif?
Posté par Big Pete . En réponse au journal Clavardage en direct sur le discours de Jean Luc Mélenchon à 15h. Évalué à 7.
Espèce de soixante-huitard !
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
[^] # Re: Ce que j’en pense
Posté par Big Pete . En réponse au journal Élection présidentielle 2017, candidat libre/opensource compatible. Évalué à 4.
Ce n'est pas incompatible. Tu peux dire que tu va voter Machin et choisir le bulletin Truc dans l'isoloir. C'est tout l’intérêt du secret de l'isoloir d'ailleurs, ça ne veut pas dire qu'on doit garder secrète ses opinions, mais que lors du choix, le système de vote garanti qu'il puisse être fait seul, en son âme et conscience, quelque soit l'influence que l'on peut subir par ailleurs.
Par contre, que tu n'ai pas envie d'afficher tes opinions en public, pour x raisons, ça ne pose pas de problème, heureusement, hein.
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
[^] # Re: Ah, les joies des scénarios hollywoodiens...
Posté par Big Pete . En réponse au journal Les Figures de l’ombre. Évalué à 5.
Oui, c'est bien connu, surtout depuis les Morfalous, les personnages de film évitent d'aller se soulager quand la caméra tourne. Mais quelque fois, ils se font quand-même surprendre. Néanmoins, l'issue n'est pas toujours fatale Il arrive même que l'on leur demande pas leur avis. Mais dans tout les cas, ils se retrouvent inévitablement dans la merde.
L'utilisation des toilettes dans le cinéma est généralement associé à un effet comique basé sur le fait qu'on pas sensé y être dérangé. Ce qui ne sera jamais le cas, bien entendu. On peut y rencontrer des trolls (et pas seulement en y lisant linuxfr) voire des tyrannosaures. Ce truc est usé jusqu’à la moelle, mais ça marche a tout les coups.
On ne compte pas non plus les scènes très classique où le prisonnier s'évade en demandant à son gardien la permission d'aller se soulager, même lorsqu'il est dans un avion
Et encore, je ne vous parle pas des toilettes les plus pourries d’Ecosse !
Tout cela démontre bien qu'aller aux toilettes au cinéma, c'est tout une affaire ! La preuve, même Arte s'est penchée sur la question.
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
# Backenger Newfeel de chez Décathlon
Posté par Big Pete . En réponse au journal Mon sac. Évalué à 5.
Celui-là
- 25€.
- Plutôt solide.
- Poche rembourrée pour pécé portable
- Transformable de sacoche en sac à dos, pratique pour les transitions vélo/métro/rer.
- Un peu étanche. (genre petite pluie, pas trop longtemps).
- J'ai une version jaune fluo haute visibilité, pour ne pas se faire écrabouillé par les
bigleuxcaisseux quand je suis à vélo.- Fabriqué dans des matières non recyclable dans un pays en voie de développement par des ouvriers payés au lance-pierre travaillant dans des usine polluantes et transporté ici en cargo émetteur de CO2 et de souffre.
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
[^] # Re: Ne plus avoir de voiture
Posté par Big Pete . En réponse au journal Et vous, vous voulez qu'elle fasse quoi votre voiture autonome ?. Évalué à 2. Dernière modification le 12 janvier 2017 à 00:27.
Fichtre, il y en a un qui l'a battu : https://youtu.be/QbN_imu_ewA !
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
[^] # Re: Ne plus avoir de voiture
Posté par Big Pete . En réponse au journal Et vous, vous voulez qu'elle fasse quoi votre voiture autonome ?. Évalué à 2.
Moué y a mieux : https://youtu.be/k8y-4fIYXcc
Mais franchement, ça, ça m’impressionne encore plus.
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
[^] # Re: Ne plus avoir de voiture
Posté par Big Pete . En réponse au journal Et vous, vous voulez qu'elle fasse quoi votre voiture autonome ?. Évalué à 1.
Tu as surtout eu de la chance de ne pas rencontré d'obstacle. 100 km/h, cela correspond à la vitesse d'impact d'une chute libre d'environ 37m de haut ( (100*1000/3600)2 / (2*9.81) en négligeant les forces de frottement). Est-ce que tu accepterais de sauter avec tout ton équipement ? Même à 8m de haut, ce qui correspond à une vitesse de 50km/h sans les frottements, ça te tente ?
Attention, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit. Ce n'est pas un message disant que l'équipement en moto ne sert à rien, bien entendu qu'il faut s'équiper. C'est juste que ça va limiter un peu la casse, dans certaines circonstance et à des vitesses raisonnable.
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
[^] # Re: Proposer un travail aux personnes qu'elle va remplacer ?
Posté par Big Pete . En réponse au journal Et vous, vous voulez qu'elle fasse quoi votre voiture autonome ?. Évalué à 3.
Il est amusant d'imaginer une société de type médiévale moderne, ou tout ou partie de la population toucherais un revenu sans travailler, se consacrant à des taches nobles, et de l'autre coté, des machines, des cerfs cybernétique assurant le travail pénible.
Cela mériterai bien une révolution cette affaire ;-)
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
[^] # Re: Ne plus avoir de voiture
Posté par Big Pete . En réponse au journal Et vous, vous voulez qu'elle fasse quoi votre voiture autonome ?. Évalué à 3.
As-tu une source d'info précise sur le fait que la plupart des pistes cyclables sont obligatoire ?
Car de ce que je croise quotidiennement en région parisienne, j'observe plutôt le contraire, c'est à dire des bandes cyclables, la plupart sur le trottoir, signalés par des panneaux carrés sur fond bleu et donc facultatives. Généralement, je les utilise en montée (parce que je me traine), sur le plat si elle ne sont pas trop mal foutues et rarement en descente. Le gros problème de ces bandes cyclable, au delà du fait que l'on y croise des piétons, c'est le danger que représente les intersections (descente de trottoir).
Parmi les plus grosses aberrations dans le style : la bande cyclable de rond-point qui t'oblige a faire le tour par l’extérieur, et donc croiser chaque sortie, provoquant inévitablement des conflits avec le trafic auto. Perso, je les ignore et je m’insère dans le flux comme une auto, vers l’intérieur du RP si je vais à gauche, plutôt à l’extérieur si je vais tout droit ou à droite.
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
[^] # Re: Le code de la route n'est rien d'autre qu'un ensemble de protocoles pour réseaux routiers
Posté par Big Pete . En réponse au journal Et vous, vous voulez qu'elle fasse quoi votre voiture autonome ?. Évalué à 4.
Je suis d'accord avec ta remarque, c'est faisable techniquement parlant, mais cela ne va pas être simple. Déjà, il y a 5 niveau d'automatisation de véhicules. De 0 : totalement manuel à 4 : totalement autonome en toute circonstance (sans conducteur à bord). La Google car est au niveau 3, c'est à dire qu'il faut un conducteur prêt à reprendre les commandes si le véhicule (ou le conducteur lui-même le décide). Voir Véhicule_autonome : Classification. De ce que j'ai compris, il n'y a pas encore de niveau 4 autorisé à rouler sur nos routes. Tant pis pour ceux qui y voyait un moyen de rentrer bourré de soirée, il faudra encore un conducteur en état de conduire, du moins dans un premier temps.
Mais si je pointe cette faisabilité hypothétique, c'est surtout pour marquer un horizon et le but idéal à atteindre. Ce qui m'intéresse, c'est plus la dynamique de cette évolution que sa finalité. C'est pour ça que je remonte à la création du code de la route pour mettre le point de départ. Ce que je trouve intéressant, c'est que pour parvenir à une automatisation plus ou moins complète, on a commencé par retirer du système toute possibilité d'initiative de la part des conducteurs.
Hors ce qui fait la nature particulière de l'homme par rapport à la machine, c'est justement cette capacité d'initiative. Une fois le système déshumanisé au sens littéral du terme, il est possible de l'automatiser. Il est intéressant de faire alors le parallèle, par exemple, avec l'agriculture ou l'industrie, qui au final suit des processus d'évolution assez similaire. Règlementation et/ou normalisation, mécanisation, automatisation, avec une courbe de croissance sans cesse à la hausse grâce à cela.
Hors je pense que cela va finir par poser problème, si tant est que cela n'en pose pas déjà. Si l'automatisation permet de gagner en sécurité et en efficacité avec un gain économique très important dans tout ces systèmes, elle s'accompagne d'une forme de déshumanisation et rentre en conflit avec les fondements même de notre société où l'individu se réalise par le travail, en se rendant utile a la communauté.
Et en une mise en abime de cet avenir hypothétique, on peut imaginer un passager de voiture autonome qui utiliserait un casque de réalité virtuelle durant son trajet pour jouer à un jeu vidéo où il incarnerait un cowboy, à cheval, dans l'ouest américain au 19eme siècle, avant l'invention de l'automobile et du code de la route, et essayant de retrouver dans la simulation un peu de cette liberté perdue.
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
# Le code de la route n'est rien d'autre qu'un ensemble de protocoles pour réseaux routiers
Posté par Big Pete . En réponse au journal Et vous, vous voulez qu'elle fasse quoi votre voiture autonome ?. Évalué à 8.
C'est la réflexion que je me faisais en voyant les progrès effectués dans le domaine. Pourquoi les machines semblent tellement meilleures pour conduire des autos que les humains ? En fait, chaque aspect de la conduite d'un véhicule est réglementé et codifié. En aucune mesure, essentiellement pour des raisons de sécurité et d'efficacité, il ne doit y avoir d'espace d'improvisation, que ce soit en terme de placement du véhicule, de priorités, de vitesse, de distance de sécurité et j'en passe.
De fait, une fois l'espace concerné totalement réglementé, il suffit d’implémenter les règles dans les machines et elles sauront toujours quoi faire. L'automatisation de l'utilisation de la voirie n'a donc pas commencé avec les Google cars, mais bien avant, dés la création du code la route. (En France, la première règle date du début 19eme siècle et concernait la conduite à droite). La création progressive d'une voirie compatible avec l'application stricte d'un code de la route a suivi, en même temps qu'une standardisation des véhicules l'empruntant. Il n'est plus vraiment possible aujourd'hui de rouler sur la voie publique avec un véhicule original de sa propre fabrication, ni même avec un véhicule du commerce modifié sans passer une homologation particulièrement contraignante. Il a donc fallu plusieurs siècles pour arriver à un réseau routier entièrement automatisable, et la réglementation a joué un rôle absolument essentiel dans ce processus. Et je passe aussi sur le fait que la construction même des véhicules est en grande partie automatisée elle aussi.
Pour l'être humain, normalement constitué, conduire est devenu progressivement une activité pénible. Les autos ne demandent pratiquement plus aucune compétence particulière pour être conduite sur la voie publique, mis à part, justement, cette connaissance précise du code de la route. Hors, ce code ne laisse aucune place à la créativité ou au libre-arbitre du conducteur. Obéir bêtement à des règles ne procure absolument aucune satisfaction. D’où le fait qu'il soit en permanence enfreint et que l'autorité publique déploie tout un arsenal répressif dans le but de contraindre les usagers à le respecter. Les humains ne sont pas des machines, si le seul espace de créativité qui leur reste c'est de trouver des failles dans le système pour en tirer avantage, quitte à jouer avec leur sécurité ou celle des autres, ils seront tentés de le faire. De même la fabrication ou la réparation des véhicules modernes ne représente plus une activité à la portée de l'individu. Tout cela est pris en charge par des systèmes industriels en grande partie automatisés eux aussi.
La question c'est donc de savoir où ce processus va s'arrêter, et si dans l'avenir, le réseau routier pourra encore être utilisé par des humains sans automatisme. Car en excluant les humains de la conduite des véhicules, le code de la route et la voirie pourront être spécifiquement conçus pour être utilisés uniquement par des machines et ainsi gagner toujours plus en efficacité et en sécurité, comme la vidéo de ce projet d'intersections automatisées le montre.
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
[^] # Re: Ne plus avoir de voiture
Posté par Big Pete . En réponse au journal Et vous, vous voulez qu'elle fasse quoi votre voiture autonome ?. Évalué à 10. Dernière modification le 08 janvier 2017 à 10:08.
Pour la voiture autonome, c'est assez simple à régler. En cas de dégradations, elle bloque les portières, porte plainte via le réseau pour vandalisme et dépose les contrevenants au commissariat du coin. Tout ceux qui lisent un peu de SF savent qu'il faut pas faire chier les robots, généralement, ils n'ont pas peur, n'ont pas d'empathie et ni le sens de l'humour. Demande à un radar automatique si tu ne me crois pas.
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
[^] # Re: gpascum
Posté par Big Pete . En réponse au journal Et vous, vous voulez qu'elle fasse quoi votre voiture autonome ?. Évalué à 4.
Ben pour le coup, elle n'a pas besoin de se garer où elle dépose ses passagers, elle peux aller se garer ailleurs et dégager ainsi les centres villes encombrés.
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
[^] # Re: Stairway to heaven
Posté par Big Pete . En réponse au journal C'est quoi le "cloud computing" ? 1/2. Évalué à 5.
Héhé, j'adore la citation de Clarke : "Toute technique suffisamment avancée est indiscernable de la magie". C'est tellement vrai ! D'ailleurs, le nuage, c'est pas seulement le paradis, c'est aussi le ciel qui peut nous tomber sur la tête. Et du coup, pour protéger l'infra, empêcher les barbares de l'envahir et de piller les précieuses données, il faut construire des murailles de briques "pare-feux" très solide (et qui coutent très chers).
On construit des murs pour se protéger de se qu'on ne connait pas et qui nous fait peur, c'est bien connu ! D'ailleurs, pour comprendre certains choix technique dans certaines infra, j'ai laissé tombé le Pujolle, je vais au rayon philosophie et science sociale de ma médiathèque.
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
# Stairway to heaven
Posté par Big Pete . En réponse au journal C'est quoi le "cloud computing" ? 1/2. Évalué à 10.
Non mais le cas du "cloud" c'est quand même le degré zéro de la sémantique.
En tant qu'ingé réseau, je vois très bien d’où ça vient. Dans la plupart des schémas réseau, le nuage, c'est le machin en haut auquel on raccorde son réseau, qui lui est détaillé. Ce symbole signifie en gros : "le reste du monde (enfin de l'internet généralement) qu'on ne peux pas représenté sur le schéma parce que c'est trop compliqué et qu'on s'en fout de comment c'est fait". Bref, la définition originale d'un nuage, c'est en gros : on sait pas comment c'est foutu, on sait pas comment ça marche, mais on s'en fout, du moment que ça marche.
A la base je pense que c'est né comme ça, au détour d'une réunion, y a un teckos qui envoi son powerpoint avec le schéma du réseau de la boite et qui décrit tout les problèmes, ce qu'il faut mettre à jour, ce qu'il faut upgrader, ce qu'il faut changer, et comment faut faire, ce qu'on va devoir couper, et les risques potentiel des opérations, etc … Au fur et à mesure, t'a le DSI qui devient pâle et qui transpire. Et tout en haut du schéma, il y a ce nuage qui domine cet enfer technologique tel un paradis, imperturbable, serein, avec ses formes rondouillardes, bonhommes et rassurantes. Et là le DSI, il a la révélation. Faut tout mettre la dedans, alléluia. Et c'est comme ça que naisse les religions.
C'est notre faute. (les ingés réseau) On devrait vraiment faire gaffe quand on utilise des symboles, ça peut avoir des effets de bord terribles.
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
[^] # Re: Des HS
Posté par Big Pete . En réponse au journal Un peu de SF. Évalué à 5.
C'est très très tentant de parler de la suite de ce prologue … Mais ce serait vraiment gâché le plaisir des futurs lecteurs. Hamilton, c'est vraiment jouissif pour ça.
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
[^] # Re: Des HS
Posté par Big Pete . En réponse au journal Un peu de SF. Évalué à 7.
1) Si tu es attaché au style, en space opera je dirais Hyperion de Dan Simmons. Fondation d'Asimov a de grandes qualités, mais le style n'est pas celle que je mettrais en avant. Il y a aussi l'incontournable Dune de Franck Herbert. Sinon, en SF, par la nature même du genre, les auteurs on plutôt tendance à privilégier les idées à l'esthétique. Ça n’empêche pas la poésie, je pense en particulier à Ray Bradbury par exemple.
2) Oui, c'est très pratique, la liseuse numérique, en particulier quand on voyage. Il y a aussi un tas d'avantage comme le fait d'avoir un dictionnaire intégré, et un retro-éclairage. Mais je continue à acheter des bon vieux livres papiers. J'aime trop les bibliothèques, et leur enfilade infinie d’étagères croulant sous des tonnes de livres. Elles ont toujours eu pour moi un coté fascinant. Même si pour apprécier réellement une vraie bibliothèque, il vaut mieux être un orang-outan.
3) La salle 101 Une émission de radio qui parle de SF, mais pas seulement et qui a ce goût inimitable des radio libres de la bande FM des années 80. Un peu foutraque, enregistrée dans un bistrot parisien, au ton décalée, mais toujours pertinente, en tous cas en ce qui concerne mes goûts, sur ces choix de livres. Sinon tu as deux revues Bifrost et Galaxies, toutes les deux disponibles en numérique. Coté site internet francophone, noosphere, actusf, quarante-deux et feu le cafard cosmique qui n'est plus mis à jour, mais qui reste une référence. Il arrive aussi que Mauvais Genres, l’émission de France Culture s'y intéresse.
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
[^] # Re: IA
Posté par Big Pete . En réponse au journal Un super ordinateur d'IA pour OpenAI. Évalué à 2.
Il faut imaginer que l'on soit capable de créer un programme capable de résoudre un problème mathématique que l'on n'était nous même incapable de résoudre ? Je ne dis pas que c'est pas possible, j'en suis incapable, mais c'est très étonnant.
Cela dit, il y a peut-être une astuce pour sortir de ce paradoxe, c'est ce concept d’émergence. C'est à dire qu'en créant des systèmes suffisamment complexes, en particulier si ces systèmes possèdent des faculté d'évolutions, d'autonomie, d’apprentissage, des propriétés nouvelles pourrait apparaître, non déductibles des propriétés de bas niveau.
En tout cas, je pense que tout ça est très spéculatif, intéressant, c'est sur, mais spéculatif. C'est d'ailleurs, j'ai l'impression, une des raisons qui font que les chercheurs qui travaillent concrètement sur le sujet évitent assez généralement d'invoquer trop directement ce concept d'intelligence artificielle.
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
[^] # Re: Merci pour les avis ! :)
Posté par Big Pete . En réponse au journal Un peu de SF. Évalué à 10.
C'est le problème quand on suit l'actualité. Il faut un certain temps pour qu'ils "tombent" en poche. Pour cela, il faut en plus qu'ils aient eu un certain succès en grand format. Bon, concernant les deux que je cite, je ne me fait pas trop de soucis, ils devraient y arriver. Y a le numérique sinon, mais c'est pas donné non plus.
Et puis, il faut des grandes poches du coup, pour transporter les bouquins et le pognon nécessaire à les acheter. M'enfin, c'est toujours moins cher que de faire le plein d'une bagnole, et pour faire le tour de la galaxie, je trouve ça plutôt raisonnable.
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
[^] # Re: IA
Posté par Big Pete . En réponse au journal Un super ordinateur d'IA pour OpenAI. Évalué à 10.
Je pense qu'elle n'a rien de naturelle ton intelligence météorologique. Elle est tout aussi artificielle que n'importe qu'elle autre construction humaine. Le vrai problème, à mon sens, de ce que l'on appelle IA, ce serait plutôt de déterminer a quel moment, un système construit par l'homme va pouvoir acquérir les mêmes capacités intellectuelles que son créateur, voire de les dépasser. (En gros, c'est le test de Turing).
Les mathématiques sont aussi une création humaine. Lorsque tu pose comme étalon de notre capacité à détecter l'existence d'une IA par le fait qu'elle arrive à prouver des théorèmes mathématiques sur lesquels des générations de mathématiciens humains continuent de se casser les dents, suppose aussi qu'elle transmettre cette intelligence mathématique à l'homme, sinon, comment l'homme pourrait-il reconnaître la validité de cette intelligence, qui lui est supérieure, si il est incapable de comprendre les théorèmes mathématique conçues par l'IA ?
C'est là toute l’ambiguïté et le coté génial du test de Turing. D'une certaine façon, c'est une définition très limitée de l'IA. On pourrait oser imaginer qu'une IA puisse se développer de telle façon qu'elle ne nous soit pas accessible (son incompatibilité par essence au test de Turing n’empêcherait pas le fait qu'elle puisse le réussir si elle était compatible, le test étant basé sur une compatibilité en terme de communication entre l'étalon, l'homme, supposé intelligent, et le sujet dont l'intelligence est à évaluer en regard de l'homme. Le point crucial de ce concept étant qu'il n'est pas possible pour une espèce se disant intelligente d'évaluer l'intelligence d'une autre espèce autrement qu'en regard sa propre intelligence).
Auquel cas, on peut aussi ajouter à ce constat qu'il puisse déjà exister des formes d'intelligences (ou de consciences) telles que l'on n'y ait jamais eu vraiment accès en tant qu'humain.
Il paraît que Turing avait été marqué par Blanche Neige, on a même qualifié son suicide d'hommage à ce conte. Hors, on trouve dans ce fameux conte des frères Grimm ce dialogue entre la sorcière et son miroir :
– Miroir, miroir en bois d’ébène, dis-moi, dis-moi que je suis la plus belle. Et, invariablement, le miroir répondait :
– En cherchant à la ronde, dans tout le vaste monde, on ne trouve pas plus belle que toi.
Et cela m’amène à penser que cette fameuse IA après laquelle on semble courir désespérément, n'est-elle pas autre chose que notre propre ego « numérisé » ?
Note que personnellement, je préférerais que l'on parle d'automatisation de processus cognitifs (humains) plutôt que d'intelligence artificielle, ça serait moins casse-gueule, philosophiquement parlant, à mon humble avis.
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
[^] # Re: Et les autres
Posté par Big Pete . En réponse au journal Programmer ça craint. Évalué à 6. Dernière modification le 28 novembre 2016 à 11:19.
Ha ben si tu lit la page wiki, ils ont quand même décidé, d'un commun accord, d'utiliser le soft prévu pour Ariane 4 dans la 5, sans vraiment s'assurer que ça aller passer. C'est ce que j'appellerai une erreur fondamentale.
Néanmoins, on y voir aussi que les gros problèmes sont généralement lié à une accumulation de problèmes mineurs. Autrement dit, y faut faire vraiment gaffe à cette notion de bug mineur. J'ai toujours considéré que la qualité première d'un ingénieur, c'est la rigueur, à cause de cette foutue loi de Murphy. Ils peuvent faire les truc les plus fous, être hyper-créatif, mais faut toujours qu'ils gardent à l'esprit qu'un tout petit bug, peut tout foutre par terre. C'est ce qui fait la grandeur de ce job d’ailleurs, quand il est bien fait, hein.
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
[^] # Re: Capté
Posté par Big Pete . En réponse au journal Programmer ça craint. Évalué à 5.
Tu as tout à fait raison, pour un whisky de dégustation 50€ c'est devenu un peu juste. Mais je fais de la résistance. Cet été, j'ai vu ça sur le ferry qui m’amenait a Newcastle :
Au retour, je fais malin auprès de mon caviste, disant, t'en a pas de celui-là, hein ? Il ouvre deux grands yeux et me dit qu'il en avait il y a quelque années, qu'il valait dans les 500€ et que s'y il avait su, il l'aurait gardé.
Moi, je veux bien boire du bon single malt, mais je refuse de rentrer dans le délire actuel, où les prix montent en flèche. Pour les fêtes, un anniv, lâcher un peu plus que 50 balles : ok, mais c'est tout. A 100€, ils peuvent se le garder leur jus. Je préfère économiser pour mes prochaines vacances là-bas.
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.