Je plussoie ! Cette différence entre tram + bus et métro =
+ bus est incompréhensible et indéfendable.
Pour l’anecdote, je travaille en présentiel à Charenton-le-Pont, près du centre commercial Bercy 2, et je viens en train par la gare Montparnasse. L’accès en TC n’est possible qu’en bus (24 ou 109) à partir de Cour saint-Émilion, sur la ligne 14, ce qui oblige à subir cette tarification scandaleuse, en plus de subir quasiment chaque matin (sens Paris - Bercy 2) un bouchon faute d’une infrastructure toute pourrie sur 100 m : les PL doivent utiliser obligatoirement la voie de droite (la voie de gauche est impraticable pour cause d’arche de pont trop basse), mais des petits malin en VL bloquent quasiment en permanence ladite voie pour « aller plus vite » se rabattre sur la sortie à gauche qui mène au périph’… Il faudrait juste déportée la voie cyclable sur 100 m au-dessus de la Seine, comme ça été fait là lors des travaux du pont pour le passage du tram (la voie cyclable est en suspension « à côté du pont »).
Moralité, je vais plus vite en prenant un Vélib soit directement à Montparnasse, soit à Quai de la gare (quand il n’y a pas de vélib disponible à la gare).
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
donner comme premier choix de mobilité les transports collectifs et les modes de déplacement doux.
Je pense qu’il est temps — pour ne pas avoir de regret dans 30 ans — d’inverser la proposition : d’abord les modes de déplacements doux : marche, vélo sous toutes ses formes.
Le coût de mise en place des TC intra-urbain (avant de réagir, notez bien ce point) n’est pas à négliger, tant en terme d’infrastructure que de maintient du service, alors que la distance est souvent inférieure à 5 km, ce qui se fait aisément à vélo. Sans oublier les bienfaits pour la santé.
Et avant de lire l’inverse dans un commentaire assassin, il existe des cycles adaptés à toutes les situations : jeunesse, vieillesse, déménagement, mobilité réduite, etc. Et les cycles sont utilisables en toutes saisons avec les infrastructures adaptées : il suffit de regarder la part modale du vélo au Pays-Bas (on peut rouler sous la pluie) ou en Finlande (oui, on peut aussi rouler sur la neige, enfants ET personnes âgées.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
… qu’on nous promet des économies, il faut se méfier !
Pour rappel, les économies voulues ou promises dans l'hôpital, l’école, le rail, la production électrique, (liste non exhaustive) n’ont jamais jamais eu d’autres effets que soit chercher à détruire le système concerné ou (et) finalement nous coûter plus cher.
Tout ça sans oublier qu’en ce qui concerne l’IA, il est désormais établi qu’au moins pour les LLM, il n’est pas possible d’échapper aux bogues pardon, hallucinations, comme bien expliqué dans cet article.
À ce titre ton exemple est parfaitement choisi puisque l'on peut facilement en inverser le bilan. L'utilisation d'un smartphone / GPS / Application de localisation et de cartographie a un bilan environnemental catastrophique par rapport à une carte papier. Ces outils tombent en panne et nécessitent une batterie suffisamment chargée et ne sont pas exemptes d'erreurs, loin de là. La plupart ce ces applications pistent leurs utilisateurs. En prenant l'habitude de les utiliser tu as perdu ta capacité à te repérer et t'orienter avec un carte papier et peut-être aussi la capacité à avoir des interaction sociales pour demander ton chemin.
Le bilan environnemental catastrophique des ordiphones est dû principalement à leur renouvellement frénétique. De son côté, l’industrie papetière n’est pas exempte d’impacts écologiques délétères.
comme les cartes papiers, les cartes numériques peuvent comporter des erreurs qui peuvent dans ce dernier cas être facilement corrigées si l’on opte pour une cartographie libre.
ça n’est pas parce que certaines applications sont intrusives qu’il faudrait rejeter celles qui ne le sont pas.
on peut très bien utiliser des cartes numériques ET savoir se repérer ; c’est même indispensable pour pouvoir contribuer à l’enrichissement des cartes libres.
la communication sociale autour de cartes numériques se fait aussi bien qu’avec une carte papier et ne se trouve pas limité par la nature de la carte. J’ai même des interactions sur le forum des contributeurs d’OSM.
Pour finir, nous ne sommes pas « toujours plus » dépendant à certaines techniques, nous sommes dépendants tout court, hier à la fabrique et à la diffusion des cartes papiers, aujourd’hui à l’écosystème ordiphone et OSM. Il se trouve que dans le second cas, je peux participer à l’élaboration de la carte, ce qui était réservé à tout petit cercle auparavant.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
C'est entièrement faux, ne serait-ce que parce que la technologie induit de nouveaux usages et modifie profondément ceux existants.
Où ai-je écrit le contraire ? Ce que je questionne, c’est que ce changement soit nécessairement mauvais (à rebours de l’optimisme béat).
Il est évident que nous avons aujourd’hui très peu de prise sur quels usages et comment une nouveauté changera nos habitudes : en bref, nous n’avons pas les moyens de décider si nous souhaitons ou pas faire nôtre les dits changements.
Reprenons l’exemple de l’ordiphone. Dernièrement sur un blog consacré au vélo, j’ai reçu une volée de bois vert (qui n’apparait pas sur le site) consécutivement à mon commentaire sur un article vantant la sortie d’une nouvelle carte papier Michelin des voies vertes( https://www.isabelleetlevelo.fr/2024/08/24/michelin-publie-une-carte-des-veloroutes-et-voies-vertes-de-france/) où j’écrivais ne pas comprendre l’intérêt d'une carte nécessairement datée, quand n’importe quel ordiphone donne accès à des ressources libres de qualité.
Personnellement, ayant longtemps usé de carte papier, je pense que pouvoir se balader en ayant la possibilité de savoir où l’on est plutôt un « progrès », parce qu’une carte papier sans point d’origine n’a pas grand intérêt, et j’ai fait souvent des détours à l’insu de mon plein gré avant de réussir à me resituer.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
Un point aveugle de cet article est l’absence de recul sur ce qu’est le progrès surtout sur QUI le définit.
Sans ces éléments essentiels, il est très difficile d’avoir une discussion dont on peut tirer quelque chose.
L’exemple frappant est celui de l’ordiphone : cet outil offre des potentialités d’émancipation gigantesques, mais tout autant des risques de surveillance intrusive.
Le problème n’est donc pas l’outil, mais ce qu’on en fait, et plus encore, comment se décide ce qu’on en fait.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
Ça ressemble à une réponse de quelqu’un qui n’a pas pris le temps de prendre connaissance du sujet…
Dans le système imaginée par réseau-salariat, tout le monde est qualifié d’office à l’échelon le plus bas et la grille des salaires, si tant est que ça soit souhaitable est (très) réduite.
Donc pas de « course » à la qualification !
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
C'est ce que l'on pourrait se dire naïvement au premier abord.
Ces stages sont faits, entre autres, pour permettre aux élèves de découvrir le monde du travail et de l'entreprise, ou des services publics. Le CV et la lettre de motivation font partie des codes incontournables de ce monde. Cela me paraît donc parfaitement logique de leur demander.
Il s’agit plutôt à apprendre dès l’école à se soumettre au marché du travail : quoi que puisse bien demander les dominants, surtout ne pas les contrarier et les contenter.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
J’ai hésité avant finalement de plussé ce lien :
- il mérite d’être lu parce qu’il expose froidement des mécanismes économiques qui restent peu connus ;
- mais il élude un point essentiel : l’écosystème informationnel dans lequel nous sommes forcés de vivre, lequel met en avant de manière massive lesdits mensonges. Il ne suffit pas de montrer les mensonges que j'appellerai « primaires » (ceux dénoncés dans l’article). Il faut se rendre compte de la quantité phénoménale de reprises de ces mensonges par le système médiatique qui nous enferme dans le mensonge permanent.
Nous avons effectivement passé un cap avec l’épisode de « LFI repaire d’antisémites » et « RN dans l’arc républicain » : je pense que quelque chose s’est cassé à ce moment là, et qu’il faut bien se rendre compte que l’on vit vraiment dans l’ère de la post-vérité. Mais de là à dire que c’est ce que veulent profondément « légens », il y a un (très) grand pas.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
Je plussoie : à Nantes, j’ai remarqué (en y vivant de 2014 à 2021) une particularité culturelle qui fait que la plupart des piétons traversent aux passages protégés sans regarder si un véhicule arrive. Je n’ai jamais entendu qu’il avait plus d’accident avec les piétons à Nantes, mais en tous cas, les automobilistes ont appris à gérer : ils ralentissent dès qu’un piéton approche d’un passage protégé.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
Si il y a 30 ans, le niveau informatique était (vraiment) meilleur, on en a pas fait grand-chose…
Je pense qu’on fait partie de la même génération, pourtant autour de moi, quasiment personne ne connait ou n’utilise Linux (ou à l’insu de son plein gré).
De manière générale, la culture numérique générale est proche du néant. Et personnellement, même si je baigne dans l’informatique (sans me vanter, je pense être un expert DFSORT, mais à qui ça parle ici), je suis tombé dans le libre avec Wikipédia et Ubuntu Festy Fawn, mais des pans entiers du domaine m’échappe, notamment le fédiverse.
Donc, finalement, rien de bien choquant dans tout ça.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
La vidéo d’Altis est éclairante à plus d’un titre, ne serait-ce que pour le passage à 8 min 25, quand un personne chute en tentant de reprendre l’aménagement cyclable après avoir dû le quitter suite à son encombrement par un camion.
Cette autre vidéo insiste sur la caractère « motonormé » de la plupart des pays occidentaux. Très instructive.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
Bien que très concerné pas ce sujet, d’une part en tant que cycliste ayant déjà tapé sur le capot d’une automobile, d’autre en tant qu’adhérent à l’association de promotion des mobilité douce de ma ville, j’avoue ne pas comprendre la focalisation sur la marque pas plus que sur le type d’automobile. Pour rappel, lorsque les Pays-Bas ont commencé a changé leur politique en matière de mobilité, en grande partie en réaction au nombre (trop) élevé de mort d’enfants à vélo, les SUV n’existaient pas.
J’ai bien peur que ces détails ne nous éloignent des deux sujets de fond que soulève ce tragique évènement :
1. L’infusion de la violence dans notre société française (je précise, parce que je vis en France, et le reste du monde ne m’intéresse pas ici) : il ne s’agit pas que de violence routière, ou tout du moins, il est primordial de réfléchir à ce qui conduit à celle-ci. Elle est à envisager dans un contexte global de maltraitance des personnes, que ça soit des travailleurs, des femmes ou des enfants.
2. L’indigence, même si cela progresse ces dernières années des infrastructures cyclables pour un pays tel que le nôtre.
J’espère donc que l’accent sera mis sur le traitement de ces deux points et qu’on se contentera pas de la « chasse au SUV », exutoire facile mais qui nous cantonnerait au sur-place.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
Je ne comprends pas bien ce qu’il faut comprendre de cette histoire de prix, le libre a pourtant permis de clarifier la situation : ce qu’on paye, c’est le travail du développeur, pas l’usage du logiciel.
Ce qui en réalité est vrai pour toute production : l’unique réelle valeur que possède un bien est celle correspondant aux salaires qu’il a fallu dépensé pour payer les travailleurs ayant concouru à sa production, rien d’autre.
Le logiciel libre ne permettant pas de « valoriser » le bien (puisque son coût de reproduction est nul et que libre permet la redistribution gratuite), à de rares exception près, le seul modèle économique viable à long terme du LL est la socialisation de sa production.
Pour le dernier point, je pense avoir répondu avec l’analogie de la voirie.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
Mais comment tu résouds le fait de dire "je donnes des droits irrevocables" dans une licence, et derrière avoir un état qui dit "mais il faut quand même payer"? Ça revient à partir sur une imposture.
Pour faire disparaitre « l’imposture », il suffit de considérer que les logiciels libres sont un service public, et y affecter des fonctionnaires garants de leur maintient. Point besoin d’accords internationaux pour ça.
Une analogie valant ce qu’elle vaut peut se faire avec la voirie : chaque pays finance l’entretien de son réseau, qui est financé nationalement, ce qui n’empêche pas un touriste de l’utiliser gratuitement (hors autoroute évidemment).
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
C’est tellement pas dur qu’il y a un exemple dans la photo qui illustre l’article dont j’ai donné le lien. La dernière phrase des conditions d’utilisation est : « accès libre et gratuit pour la promotion de l'échange et du partage ».
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
Voila, merci d'avoir joué, ceux critiqués respectent bien tout ça, et ce qu'il y a écrit sur ton lien est en contradiction avec ce que toi tu imagines (pas de "il faut").
J’avoue ne pas avoir fait attention à ce paragraphe. Ça n’enlève rien au fait que sur celle de ma ville, il est explicitement écrit dessus qu’il faut rendre le livre ou en ramener un autre (j’ai généralisé à tort, désolé).
D’ailleurs, sur le lien que j’ai donné, il écrit un peu plus bas :
Si une boîte à livres est localisée de façon accessible, tout en étant dotée d'un matériel suffisant, elle peut bénéficier d'une certaine notoriété. Certaines font l'objet de vandalisme et d'autres sont également pillées à des fins marchandes par des professionnels abusant du système, censé être participatif
À part pour Zenitram, même quand le retour des livres n’est pas obligatoire, le fait de faire une marchandise n’est pas considéré comme normal.
Je le vois déjà venir sur ses grand chevaux : « oui, mais le logiciel libre n’interdit pas un usage commercial ». Effectivement, ça ne pose pas de problème puisque ça n’empêche pas la redistribution gratuite, ce que ne permet pas le caractère physique d’un livre. Le gratuit et le commercial peuvent coexister pour le même « objet » (en vrai pour une instance de l’objet) dans le monde logiciel, pas dans le monde physique.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: Pas les véhicules polluants
Posté par PhRæD . En réponse au journal ZFE, merdouilles ,et firefox. Évalué à 4.
Je plussoie ! Cette différence entre tram + bus et métro =
+ bus est incompréhensible et indéfendable.
Pour l’anecdote, je travaille en présentiel à Charenton-le-Pont, près du centre commercial Bercy 2, et je viens en train par la gare Montparnasse. L’accès en TC n’est possible qu’en bus (24 ou 109) à partir de Cour saint-Émilion, sur la ligne 14, ce qui oblige à subir cette tarification scandaleuse, en plus de subir quasiment chaque matin (sens Paris - Bercy 2) un bouchon faute d’une infrastructure toute pourrie sur 100 m : les PL doivent utiliser obligatoirement la voie de droite (la voie de gauche est impraticable pour cause d’arche de pont trop basse), mais des petits malin en VL bloquent quasiment en permanence ladite voie pour « aller plus vite » se rabattre sur la sortie à gauche qui mène au périph’… Il faudrait juste déportée la voie cyclable sur 100 m au-dessus de la Seine, comme ça été fait là lors des travaux du pont pour le passage du tram (la voie cyclable est en suspension « à côté du pont »).
Moralité, je vais plus vite en prenant un Vélib soit directement à Montparnasse, soit à Quai de la gare (quand il n’y a pas de vélib disponible à la gare).
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: Pas les véhicules polluants
Posté par PhRæD . En réponse au journal ZFE, merdouilles ,et firefox. Évalué à 6.
Je pense qu’il est temps — pour ne pas avoir de regret dans 30 ans — d’inverser la proposition : d’abord les modes de déplacements doux : marche, vélo sous toutes ses formes.
Le coût de mise en place des TC intra-urbain (avant de réagir, notez bien ce point) n’est pas à négliger, tant en terme d’infrastructure que de maintient du service, alors que la distance est souvent inférieure à 5 km, ce qui se fait aisément à vélo. Sans oublier les bienfaits pour la santé.
Et avant de lire l’inverse dans un commentaire assassin, il existe des cycles adaptés à toutes les situations : jeunesse, vieillesse, déménagement, mobilité réduite, etc. Et les cycles sont utilisables en toutes saisons avec les infrastructures adaptées : il suffit de regarder la part modale du vélo au Pays-Bas (on peut rouler sous la pluie) ou en Finlande (oui, on peut aussi rouler sur la neige, enfants ET personnes âgées.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: Moi pas comprendre…
Posté par PhRæD . En réponse au journal ZFE, merdouilles ,et firefox. Évalué à 2.
Il est dommage de ne pas l’avoir précisé plutôt, s’agissant quasiment du seul modèle du marché ayant cette limitation.
Par contre, pour ce qui est du chargement, cette vidéo montre que ça n’a que peut d’incidence sur l’autonomie.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: Comme à chaque fois…
Posté par PhRæD . En réponse au lien L’IA pour réduire les coûts de la justice, bonne ou mauvaise idée ?. Évalué à 4.
Mouais, que peut-on conclure d’une étude sur 6 cas ?
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
# Moi pas comprendre…
Posté par PhRæD . En réponse au journal ZFE, merdouilles ,et firefox. Évalué à 4.
J’avoue ne pas comprendre ce qu’il n'est possible de faire en VE. Est-il possible de développer ce point ?
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
# Comme à chaque fois…
Posté par PhRæD . En réponse au lien L’IA pour réduire les coûts de la justice, bonne ou mauvaise idée ?. Évalué à 5.
… qu’on nous promet des économies, il faut se méfier !
Pour rappel, les économies voulues ou promises dans l'hôpital, l’école, le rail, la production électrique, (liste non exhaustive) n’ont jamais jamais eu d’autres effets que soit chercher à détruire le système concerné ou (et) finalement nous coûter plus cher.
Tout ça sans oublier qu’en ce qui concerne l’IA, il est désormais établi qu’au moins pour les LLM, il n’est pas possible d’échapper aux
boguespardon, hallucinations, comme bien expliqué dans cet article.Ces défauts ont déjà amené de mauvais diagnostics en médecine et des traductions hasardeuses, pourquoi risquer un fiasco de plus ?
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: De quoi parle-t-on ?
Posté par PhRæD . En réponse au lien Contre les GAFAM, redécouvrir Jacques Ellul. Évalué à 5.
Pour finir, nous ne sommes pas « toujours plus » dépendant à certaines techniques, nous sommes dépendants tout court, hier à la fabrique et à la diffusion des cartes papiers, aujourd’hui à l’écosystème ordiphone et OSM. Il se trouve que dans le second cas, je peux participer à l’élaboration de la carte, ce qui était réservé à tout petit cercle auparavant.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: De quoi parle-t-on ?
Posté par PhRæD . En réponse au lien Contre les GAFAM, redécouvrir Jacques Ellul. Évalué à 1.
Où ai-je écrit le contraire ? Ce que je questionne, c’est que ce changement soit nécessairement mauvais (à rebours de l’optimisme béat).
Il est évident que nous avons aujourd’hui très peu de prise sur quels usages et comment une nouveauté changera nos habitudes : en bref, nous n’avons pas les moyens de décider si nous souhaitons ou pas faire nôtre les dits changements.
Reprenons l’exemple de l’ordiphone. Dernièrement sur un blog consacré au vélo, j’ai reçu une volée de bois vert (qui n’apparait pas sur le site) consécutivement à mon commentaire sur un article vantant la sortie d’une nouvelle carte papier Michelin des voies vertes( https://www.isabelleetlevelo.fr/2024/08/24/michelin-publie-une-carte-des-veloroutes-et-voies-vertes-de-france/) où j’écrivais ne pas comprendre l’intérêt d'une carte nécessairement datée, quand n’importe quel ordiphone donne accès à des ressources libres de qualité.
Personnellement, ayant longtemps usé de carte papier, je pense que pouvoir se balader en ayant la possibilité de savoir où l’on est plutôt un « progrès », parce qu’une carte papier sans point d’origine n’a pas grand intérêt, et j’ai fait souvent des détours à l’insu de mon plein gré avant de réussir à me resituer.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
# De quoi parle-t-on ?
Posté par PhRæD . En réponse au lien Contre les GAFAM, redécouvrir Jacques Ellul. Évalué à 1.
Un point aveugle de cet article est l’absence de recul sur ce qu’est le progrès surtout sur QUI le définit.
Sans ces éléments essentiels, il est très difficile d’avoir une discussion dont on peut tirer quelque chose.
L’exemple frappant est celui de l’ordiphone : cet outil offre des potentialités d’émancipation gigantesques, mais tout autant des risques de surveillance intrusive.
Le problème n’est donc pas l’outil, mais ce qu’on en fait, et plus encore, comment se décide ce qu’on en fait.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: Corrélation travail/revenu
Posté par PhRæD . En réponse au journal Travail bénévole dans le monde du logiciel libre. Évalué à 0.
Ça ressemble à une réponse de quelqu’un qui n’a pas pris le temps de prendre connaissance du sujet…
Dans le système imaginée par réseau-salariat, tout le monde est qualifié d’office à l’échelon le plus bas et la grille des salaires, si tant est que ça soit souhaitable est (très) réduite.
Donc pas de « course » à la qualification !
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: Corrélation travail/revenu
Posté par PhRæD . En réponse au journal Travail bénévole dans le monde du logiciel libre. Évalué à 4.
Bernard FRIOT a beaucoup travaillé sur le sujet du salaire à vie. Le site de Réseau-Salariat dispose de tout un tas d’autres ressources.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: Et en France ?
Posté par PhRæD . En réponse au lien États-Unis : une influenceuse porte plainte pour appropriation illicite de son style de vie. Évalué à 1.
Oui, il est paradoxal de reprocher à quelqu’un de faire ce pourquoi on produit du contenu…
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: Je pense que tu prends le problème à l'envers ...
Posté par PhRæD . En réponse au journal On n’a pas de CV quand on a 14 ans. Évalué à 8.
Il s’agit plutôt à apprendre dès l’école à se soumettre au marché du travail : quoi que puisse bien demander les dominants, surtout ne pas les contrarier et les contenter.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: À savoir
Posté par PhRæD . En réponse au lien 70 ans du Monde Diplomatique -> accès libre pour 70h ce WE. Évalué à 7.
J’imagine que s’ajoutera bientôt l’accusation d’antisémitisme, vu leur non-soutien au gouvernement de Netanyahou…
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
# Pas si simple…
Posté par PhRæD . En réponse au lien Ils nous mentent. Évalué à 10.
J’ai hésité avant finalement de plussé ce lien :
- il mérite d’être lu parce qu’il expose froidement des mécanismes économiques qui restent peu connus ;
- mais il élude un point essentiel : l’écosystème informationnel dans lequel nous sommes forcés de vivre, lequel met en avant de manière massive lesdits mensonges. Il ne suffit pas de montrer les mensonges que j'appellerai « primaires » (ceux dénoncés dans l’article). Il faut se rendre compte de la quantité phénoménale de reprises de ces mensonges par le système médiatique qui nous enferme dans le mensonge permanent.
Nous avons effectivement passé un cap avec l’épisode de « LFI repaire d’antisémites » et « RN dans l’arc républicain » : je pense que quelque chose s’est cassé à ce moment là, et qu’il faut bien se rendre compte que l’on vit vraiment dans l’ère de la post-vérité. Mais de là à dire que c’est ce que veulent profondément « légens », il y a un (très) grand pas.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: Pourquoi Mercedes ?
Posté par PhRæD . En réponse au journal Rassemblement pour Paul dans toutes les villes de France. Évalué à 2.
Je ne m’étais jamais posé la question, mais en fait moi ce qui me guide, ce sont les triangles de danger. Et là, pas d’erreur possible.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: Heu, pourquoi on est pas tous sous Linux alors ?
Posté par PhRæD . En réponse au journal L’informatique, ce truc de jeune (!?). Évalué à 3.
C'était inclus dans le « à l’insu de son plein gré ».
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: aggressivité
Posté par PhRæD . En réponse au journal Rassemblement pour Paul dans toutes les villes de France. Évalué à 3.
Je plussoie : à Nantes, j’ai remarqué (en y vivant de 2014 à 2021) une particularité culturelle qui fait que la plupart des piétons traversent aux passages protégés sans regarder si un véhicule arrive. Je n’ai jamais entendu qu’il avait plus d’accident avec les piétons à Nantes, mais en tous cas, les automobilistes ont appris à gérer : ils ralentissent dès qu’un piéton approche d’un passage protégé.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
# Heu, pourquoi on est pas tous sous Linux alors ?
Posté par PhRæD . En réponse au journal L’informatique, ce truc de jeune (!?). Évalué à 5.
Si il y a 30 ans, le niveau informatique était (vraiment) meilleur, on en a pas fait grand-chose…
Je pense qu’on fait partie de la même génération, pourtant autour de moi, quasiment personne ne connait ou n’utilise Linux (ou à l’insu de son plein gré).
De manière générale, la culture numérique générale est proche du néant. Et personnellement, même si je baigne dans l’informatique (sans me vanter, je pense être un expert DFSORT, mais à qui ça parle ici), je suis tombé dans le libre avec Wikipédia et Ubuntu Festy Fawn, mais des pans entiers du domaine m’échappe, notamment le fédiverse.
Donc, finalement, rien de bien choquant dans tout ça.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: .
Posté par PhRæD . En réponse au lien Vidéo présentant les lieux du meurtre de Paul Varry, avec voitureS roulant sur la piste cyclable. Évalué à 4.
La vidéo d’Altis est éclairante à plus d’un titre, ne serait-ce que pour le passage à 8 min 25, quand un personne chute en tentant de reprendre l’aménagement cyclable après avoir dû le quitter suite à son encombrement par un camion.
Cette autre vidéo insiste sur la caractère « motonormé » de la plupart des pays occidentaux. Très instructive.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
# Ne pas passer à côté des deux vraies problématiques
Posté par PhRæD . En réponse au journal Rassemblement pour Paul dans toutes les villes de France. Évalué à 8.
Bien que très concerné pas ce sujet, d’une part en tant que cycliste ayant déjà tapé sur le capot d’une automobile, d’autre en tant qu’adhérent à l’association de promotion des mobilité douce de ma ville, j’avoue ne pas comprendre la focalisation sur la marque pas plus que sur le type d’automobile. Pour rappel, lorsque les Pays-Bas ont commencé a changé leur politique en matière de mobilité, en grande partie en réaction au nombre (trop) élevé de mort d’enfants à vélo, les SUV n’existaient pas.
J’ai bien peur que ces détails ne nous éloignent des deux sujets de fond que soulève ce tragique évènement :
1. L’infusion de la violence dans notre société française (je précise, parce que je vis en France, et le reste du monde ne m’intéresse pas ici) : il ne s’agit pas que de violence routière, ou tout du moins, il est primordial de réfléchir à ce qui conduit à celle-ci. Elle est à envisager dans un contexte global de maltraitance des personnes, que ça soit des travailleurs, des femmes ou des enfants.
2. L’indigence, même si cela progresse ces dernières années des infrastructures cyclables pour un pays tel que le nôtre.
J’espère donc que l’accent sera mis sur le traitement de ces deux points et qu’on se contentera pas de la « chasse au SUV », exutoire facile mais qui nous cantonnerait au sur-place.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: profiteurs
Posté par PhRæD . En réponse au journal Les pique-assiettes de l'open source. Évalué à 2.
Je ne comprends pas bien ce qu’il faut comprendre de cette histoire de prix, le libre a pourtant permis de clarifier la situation : ce qu’on paye, c’est le travail du développeur, pas l’usage du logiciel.
Ce qui en réalité est vrai pour toute production : l’unique réelle valeur que possède un bien est celle correspondant aux salaires qu’il a fallu dépensé pour payer les travailleurs ayant concouru à sa production, rien d’autre.
Le logiciel libre ne permettant pas de « valoriser » le bien (puisque son coût de reproduction est nul et que libre permet la redistribution gratuite), à de rares exception près, le seul modèle économique viable à long terme du LL est la socialisation de sa production.
Pour le dernier point, je pense avoir répondu avec l’analogie de la voirie.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: profiteurs
Posté par PhRæD . En réponse au journal Les pique-assiettes de l'open source. Évalué à 3. Dernière modification le 16 octobre 2024 à 20:46.
Pour faire disparaitre « l’imposture », il suffit de considérer que les logiciels libres sont un service public, et y affecter des fonctionnaires garants de leur maintient. Point besoin d’accords internationaux pour ça.
Une analogie valant ce qu’elle vaut peut se faire avec la voirie : chaque pays finance l’entretien de son réseau, qui est financé nationalement, ce qui n’empêche pas un touriste de l’utiliser gratuitement (hors autoroute évidemment).
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: profiteurs
Posté par PhRæD . En réponse au journal Les pique-assiettes de l'open source. Évalué à 0.
C’est tellement pas dur qu’il y a un exemple dans la photo qui illustre l’article dont j’ai donné le lien. La dernière phrase des conditions d’utilisation est : « accès libre et gratuit pour la promotion de l'échange et du partage ».
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: profiteurs
Posté par PhRæD . En réponse au journal Les pique-assiettes de l'open source. Évalué à 3.
J’avoue ne pas avoir fait attention à ce paragraphe. Ça n’enlève rien au fait que sur celle de ma ville, il est explicitement écrit dessus qu’il faut rendre le livre ou en ramener un autre (j’ai généralisé à tort, désolé).
D’ailleurs, sur le lien que j’ai donné, il écrit un peu plus bas :
À part pour Zenitram, même quand le retour des livres n’est pas obligatoire, le fait de faire une marchandise n’est pas considéré comme normal.
Je le vois déjà venir sur ses grand chevaux : « oui, mais le logiciel libre n’interdit pas un usage commercial ». Effectivement, ça ne pose pas de problème puisque ça n’empêche pas la redistribution gratuite, ce que ne permet pas le caractère physique d’un livre. Le gratuit et le commercial peuvent coexister pour le même « objet » (en vrai pour une instance de l’objet) dans le monde logiciel, pas dans le monde physique.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »