Ca reste un texte convaincant, un des meilleurs que j'ai lu pour le Non récemment. Cela dit ce n'est pas site en tant que tel, et il n'y a pas de démarche de proposition, de construction, d'alternative en parallèle
Disons qu'il faudrait retrouver trace de la "proposition d'Europe sociale" qu'ils évoquent.
or je crois que la social-démocratie traditionnelle, aussi respectable soit-elle dans son oui ou dans son non, ne porte pas un projet suffisament novateur pour le XXIème siècle.
Honnêtement, si tu comptes faire évoluer ton texte, je ne vois pas pourquoi tu encombres des forums avec chaque nouvelle version alors que ce serait plus simple d'utiliser un wiki.
Peut-être que dans l'ED4, on devrait réduire la taille de ce chapitre pour lui donner un aspect anecdotique. C'est à discuter ...
Une autre possibilité est de préciser qu'il existe deux catégories de licences pour les oeuvres "non-logicielles" :
- les licences respectant les 4 libertés du libre (la GFDL en fait grosso modo partie si on ne met pas de sections invariantes, même si c'est une usine à gaz peu recommandable ;-)), qui invitent à reproduire l'écosystème collaboratif du logiciel libre : il est significatif que Wikipédia atterrisse dans cette catégorie
- les licences de "libre diffusion" (du type cc-nc ou cc-nd) qui visent à diffuser la culture, mais sans s'intéresser à la question de l'écosystème collaboratif
Ce qui permet ensuite de ventiler naturellement les exemples donnés selon ces deux catégories.
Ce doit être illustré avec des dessins humoristiques en rapport avec le texte qui l'entoure. Il faut donc trouver des dessins au sujet des avantages du Libre, de l'Art Libre, et de tout ce qu'il y a dans le Livret.
C'est exactement la façon dont Framasoft utilise les dits pingouins : avec une légende en rapport avec le libre...
Je trouve dommage que le paragraphe "4.1 Livres et documentation" amalgame oeuvres sous licence libre et oeuvres permettant la simple "libre diffusion" (souvent avec la restriction "pas pour usage commercial").
Ainsi le paragraphe commence en disant : "La plupart des documentations accompagnant les Logiciels Libres sont diffusées en utilisant des licences libres. Des livres sont également édités en utilisant de telles licences, même si à l'heure actuelle, la plupart de ces ouvrages traitent eux-mêmes du Libre."
Malheureusement les exemples donnés juste en-dessous sont erronés : des ouvrages cités, aucun n'est sous une licence libre telle que celles utilisées pour la documentation de nombreux logiciels libres. C'est d'autant plus troublant que la fin du paragraphe mentionne Wikipédia sans évoquer la différence dans les termes d'utilisation. Je pense qu'il faudrait donc souligner la différence entre "libre diffusion" et licence libre pour contenus hors-logiciel.
Un exemple d'ouvrage sous GNU FDL : "free as in freedom", biographie de RMS. http://www.oreilly.com/openbook/freedom/(...)
(de façon amusante, c'est RMS qui a insisté pour que ce bouquin soit sous licence libre, alors que lui-même a tendance à interdire la modification de ses propres textes...)
Eh bien, il suffit de trouver des dessins sous licence libre.
Par exemple les pingouins de LL de Mars, qui sont sous licence Art Libre, et déjà utilisés par Framasoft : http://www.le-terrier.net/pingouin/pingouin.html(...)
Que des entreprises profite de la marque pour vendre/distribuer de la merde, que des entreprises se compilent leur propre mozilla avec plein de patch à la con qui font tout foirer etc...
Tu crois qu'elles vont être viables longtemps, ces entreprises hypothétiques qui vendent une version sabotée de Firefox alors qu'il y a le même en gratuit et plus fiable sur Internet ? ;)
Alors oui, je crois que le succès du libre restera TOUJOURS autour de "petits logiciels" que l'on s'échange sous le manteau, à la manière de resistant d'un autre age.
Je suis d'accord avec toi sur le diagnostic concernant Mozilla mais pas sur le pessimisme général : il y a des projets qui atteignent des proportions incroyables sans forcément prendre la grosse tête et de mauvaises habitudes de gestionnaires de "propriété intellectuelle" (i.e. ayant-droits ;-)). Le plus évident étant le noyau Linux, bien sûr.
Bonne nouvelle, un groupe d'eurodéputé (dont Michel Rocard) a réintroduit les amendements du Parlement Européen dans la directive sur les brevets logiciels.
Non, ils sont simplement été soumis par les députés en question. Le vote du Parlement Européen doit avoir lieu avant juillet, et :
« Only amendments that win the support of a majority of component members of the Parliament, i.e. at least 367 MEPs, will be adopted. Every absent MEP will be counted as pro-Council. »
Eh oui, en deuxième lecture au Parlement, les amendements sont adoptés à la majorité absolue (non relative), grâce à la magnifique procédure de co-décision.
Quand on parle d'un produit fini et vendu au public (pas une version de développement quoi), c'est un peu culotté de demander au dit public de chercher lui-même d'où viennent les problèmes rencontrés.
Toujours cette schizophrénie de Mandrake entre projet "communautaire" (les utilisateurs trouvent les bugs eux-mêmes) et produit commercial à vocation grand public porté par une entreprise. Certains s'y laissent prendre et ne voient qu'un côté de la chose.
Le développement de logiciel proprio n'encourage pas la multiplication de même type de programme, car il faut être sur de rentabiliser le développement alors on développe pas un logiciel concurent si les autre ont beaucoup d'avance...
On peut même supposer que le marché du logiciel grand public tend structurellement vers un monopole, car les coûts marginaux (duplication, diffusion) sont très faibles par rapport aux coûts fixes (R&D), ce qui fait qu'à moins de gros bouleversement celui qui prend le dessus sur un marché est très difficile à déboulonner.
Très simple : ce sont les tribunaux qui disent le droit. L'OEB n'est pas un tribunal, il ne dit donc pas le droit.
Analogie avec le droit d'auteur : ce ne sont pas les agences type APP qui décident de ce qui est une contrefaçon et de ce qui ne l'est pas.
Des chiffres ?
Pas de chiffres, mais une évidence : pas besoin de chaînes d'assemblage, de machines-outils, d'infrastructures industrielles lourdes pour fabriquer les copies d'un logiciel et les distribuer.
- ayant pour seul but la pub
Qu'est ce qui te fait dire ça ?
??? Ce n'est pas moi qui le dis, c'est la personne à qui je réponds.
J'ai pourtant l'impression qu'elles portent sur la forme (l'auteur s'y auto-disqualifie en n'énonçant que de vagues possibilités jamais étayées
Dénoncer des erreurs de logique ou des trous dans l'argumentation, ce n'est pas faire une critique "sur la forme" mais sur le fond.
Qu'est ce qui te permet d'affirmer ça alors que tu peux résumer la "Nocivité extrème des brevets logiciels" en cinq points dans ton article !
Je dis qu'on ne peut pas prétendre résumer la position de la "communauté du libre", qui n'est pas un ensemble homogène de personnes partageant le même avis sur tout. Contrairement à l'auteur, les arguments que j'avance dans mon article ne sont que les miens, ils ne prétendent pas "résumer la position de la communauté du libre".
le titre de la tribune ("Quelques réflexions autour des brevets logiciels") annonce la couleur : pas de démonstration mais bien une réflexion ouverte à la discution...
Le texte avance un bon nombre d'affirmations gratuites qui auraient mérité démonstration, même dans une simple "réflexion". Le fait de dire "je ne fais que donner mon avis" ne dispense pas d'argumenter cet avis si l'on veut être pris au sérieux.
Par rapport à d'autres domaines, l'informatique est très pauvre en start-ups réellement innovantes (je ne parle pas des start-ups de la bulle .com), car il est plus difficile de convertir en $$$ les fruits de la recherche.
Au contraire, l'exploitation "industrielle" en informatique est beaucoup moins coûteuse (peu de coûts matériels par exemple), ce qui met cette exploitation financière à la portée d'une petite entreprise, au contraire d'autres domaines où l'investissement ne peut être assuré que par de grosses structures.
A propos, je serais curieux de savoir d'où vient cette affirmation que "par rapport à d'autres domaines, l'informatique est très pauvre en start-ups réellement innovantes". Est-ce dans l'absolu ou en proportion ? A-t-on des références sur ce sujet ? Ou s'agit-il d'une des nombreuses affirmations gratuites que l'auteur aime asséner ?
??? Non mais vraiment n'importe quoi. Si c'est pour répondre par un complexe de persécution à la moindre critique argumentée, ce n'était pas la peine de publier sur Linuxfr.
en l'attaquant sur la forme plutot que sur le fond
Mes critiques portent sur le fond. Tu es invité à les réfuter, au lieu d'affirmer gratuitement que je cherche à te décrédibiliser.
As-tu lu le résumé du brevet que tu commentes
Oui, précisément.
la description que tu en fais n'a rien à voir avec ce qui est breveté
Tu pourrais étayer ton affirmation ?
(ainsi que les autres affirmations gratuites de ton article, par ailleurs)
Pouvoir décoder légalement ces formats, c'est déjà mieux que rien
Seulement, il s'agit d'une tolérance accordée par certains détenteurs de brevets. Cette tolérance n'a rien d'une garantie légale, bref cet argument ne vaut rien.
Ah si, il fait de la pub pour ton article. C'était donc ça, le but ?
Ah, voila un beau procès d'intention... Si je ne suis pas d'accord avec toi, c'est forcément pour te décrédibiliser (cf. plus haut) et pour me faire de la pub.
Je te mets au défi de me citer plusieurs PME innovantes françaises dans le domaine de l'informatique
Allez hop : Sinequa, Mathématiques Appliquées. Citées à la va-vite, parce que je n'ai pas envie de chercher plus loin (*), vu ta façon comminatoire de demander des contre-exemples à des arguments que tu ne daignes même pas étayer toi-même.
(*) tu pourras compléter en ajoutant toutes les PME qui bénéficient d'aides de l'ANVAR, ou qui signent des conventions CIFRE.
Pas de bol, sur leur site web, ils expliquent qu'ils ont des brevets logiciels.
Ca ne change rien au fait qu'il s'agit d'une PME innovante, ce qui contredit ton argument (non-étayé).
[l'INPI et l'OEB] n'attribuent pas de brevets pour des algorithmes (des formules mathématiques), mais pour l'application de ces algorithmes à l'informatique.
A la fin de l'article suivant, j'expose que l'INRIA a réussi à déposer en France un brevet sur une suite de transformations matricielles. Bien sûr le texte du brevet fait état d'applications informatiques, mais l'objet du dépôt est bien une suite de transformations mathématiques (on lira le PDF du brevet pour plus de détails). http://www.libroscope.org/Recherche-publique-contre(...)
La communauté du Libre est très opposée aux brevets, en invoquant quatre arguments.
La "communauté du libre" n'est pas une assemblée de moutons qui sont toujours d'accord sur tout, et sa "position" sur les brevets logiciels ne saurait se résumer à quatre arguments compilés pour l'occasion.
Et on peut penser que les détenteurs de brevets, qui ont tout intérêt à ce que leur format se diffuse facilement, autoriseront l'écriture de décodeurs sans versement de royalties, mais pas celle d'encodeurs
Pouvoir décoder ces formats mais pas les générer, voilà un joli cadeau fait au logiciel libre.
Les nombreuses initiatives en faveur de formats ouverts aideront probablement également à diminuer l'intérêt pour des formats couverts par des brevets
Et pourtant il n'y a pas d'alternative efficace et non-brevetée à MPEG pour les flux vidéo (Theora est breveté, Tarkin est aux oubliettes).
Passons sur le paragraphe sur le coût des brevets : l'auteur s'y auto-disqualifie en n'énonçant que de vagues possibilités jamais étayées : "généralement [sic] peu innovants", "très souvent [sic] le salarié", "il est probable [sic] qu'il obtiendrait des aides"...
Mais peut-on réellement se satisfaire de la situation actuelle
Bel exemple d'argument fallacieux.
Dire "la situation actuelle n'est pas satisfaisante" ne permet pas de conclure "les brevets ne risquent pas d'empirer la situation".
la recherche et l'innovation est actuellement le quasi-monopole de grosses entreprises américaines
Encore une affirmation très vague, sujette à caution, totalement gratuite et non-étayée.
Une alternative valable (ne pénalisant pas l'innovation) au système des brevets serait d'augmenter le rôle de la recherche publique
Oui, à condition que la recherche publique elle-même ne cherche pas à privatiser les connaissances (cf. article lié plus haut, avec exemple de l'INRIA).
Même si cette brevetabilité limitée est acceptée, l'OEB risque de continuer, comme avant, à accorder des brevets illégaux.
Ah, voila donc la seule affirmation de bon sens dans le texte, qui est par ailleurs un pot-pourri des plus belles approximations argumentaires sur les brevets logiciels ! Félicitations à l'auteur.
[^] # Re: La version finale du texte... (la der des ders)
Posté par Antoine . En réponse au journal Pour un OUI ou pour un NON de transformation sociale pragmatique. Évalué à 2.
Disons qu'il faudrait retrouver trace de la "proposition d'Europe sociale" qu'ils évoquent.
or je crois que la social-démocratie traditionnelle, aussi respectable soit-elle dans son oui ou dans son non, ne porte pas un projet suffisament novateur pour le XXIème siècle.
Ca on est bien d'accord... ;)
[^] # Re: La version finale du texte... (la der des ders)
Posté par Antoine . En réponse au journal Pour un OUI ou pour un NON de transformation sociale pragmatique. Évalué à 2.
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3232,36-649409@51-641597,(...)
[^] # Re: La version finale du texte... (la der des ders)
Posté par Antoine . En réponse au journal Pour un OUI ou pour un NON de transformation sociale pragmatique. Évalué à 2.
A part ça, dans la catégorie "NON" tu peux ajouter http://econon.free.fr/(...)
[^] # Re: Utilisation de Safari ?
Posté par Antoine . En réponse à la dépêche KDE doit-il abandonner KHTML pour Webcore ?. Évalué à 2.
[^] # Re: Le mieux à faire...
Posté par Antoine . En réponse à la dépêche KDE doit-il abandonner KHTML pour Webcore ?. Évalué à 5.
Bien vu!
A soumettre aux devs de Mozilla, Firefox, Konqueror, ...
Non, mal vu. Un bouton qui change de fonction selon le contexte est une horreur ergonomique.
[^] # Re: Encore une critique
Posté par Antoine . En réponse à la dépêche Sortie de la troisième édition du Livret du Libre. Évalué à 2.
Heu, je n'ai pas cité mes articles de Libroscope dans mes réponses à cette dépêche...
Vous manquez tant que ça de visiteurs ? ;-)
Oui, on est des assoiffés de hits :))
[^] # Re: 4.1 Livres et documentation
Posté par Antoine . En réponse à la dépêche Sortie de la troisième édition du Livret du Libre. Évalué à 2.
Une autre possibilité est de préciser qu'il existe deux catégories de licences pour les oeuvres "non-logicielles" :
- les licences respectant les 4 libertés du libre (la GFDL en fait grosso modo partie si on ne met pas de sections invariantes, même si c'est une usine à gaz peu recommandable ;-)), qui invitent à reproduire l'écosystème collaboratif du logiciel libre : il est significatif que Wikipédia atterrisse dans cette catégorie
- les licences de "libre diffusion" (du type cc-nc ou cc-nd) qui visent à diffuser la culture, mais sans s'intéresser à la question de l'écosystème collaboratif
Ce qui permet ensuite de ventiler naturellement les exemples donnés selon ces deux catégories.
[^] # Re: Un bon cru !
Posté par Antoine . En réponse à la dépêche Sortie de la troisième édition du Livret du Libre. Évalué à 2.
C'est exactement la façon dont Framasoft utilise les dits pingouins : avec une légende en rapport avec le libre...
[^] # Re: Un bon cru !
Posté par Antoine . En réponse à la dépêche Sortie de la troisième édition du Livret du Libre. Évalué à 1.
# 4.1 Livres et documentation
Posté par Antoine . En réponse à la dépêche Sortie de la troisième édition du Livret du Libre. Évalué à 3.
Je trouve dommage que le paragraphe "4.1 Livres et documentation" amalgame oeuvres sous licence libre et oeuvres permettant la simple "libre diffusion" (souvent avec la restriction "pas pour usage commercial").
Ainsi le paragraphe commence en disant : "La plupart des documentations accompagnant les Logiciels Libres sont diffusées en utilisant des licences libres. Des livres sont également édités en utilisant de telles licences, même si à l'heure actuelle, la plupart de ces ouvrages traitent eux-mêmes du Libre."
Malheureusement les exemples donnés juste en-dessous sont erronés : des ouvrages cités, aucun n'est sous une licence libre telle que celles utilisées pour la documentation de nombreux logiciels libres. C'est d'autant plus troublant que la fin du paragraphe mentionne Wikipédia sans évoquer la différence dans les termes d'utilisation. Je pense qu'il faudrait donc souligner la différence entre "libre diffusion" et licence libre pour contenus hors-logiciel.
Un exemple d'ouvrage sous GNU FDL : "free as in freedom", biographie de RMS.
http://www.oreilly.com/openbook/freedom/(...)
(de façon amusante, c'est RMS qui a insisté pour que ce bouquin soit sous licence libre, alors que lui-même a tendance à interdire la modification de ses propres textes...)
[^] # Re: Un bon cru !
Posté par Antoine . En réponse à la dépêche Sortie de la troisième édition du Livret du Libre. Évalué à 2.
Par exemple les pingouins de LL de Mars, qui sont sous licence Art Libre, et déjà utilisés par Framasoft :
http://www.le-terrier.net/pingouin/pingouin.html(...)
[^] # Re: finalité ?
Posté par Antoine . En réponse à la dépêche Mozilla définit la politique d'utilisation de ses marques.. Évalué à 3.
Tu crois qu'elles vont être viables longtemps, ces entreprises hypothétiques qui vendent une version sabotée de Firefox alors qu'il y a le même en gratuit et plus fiable sur Internet ? ;)
[^] # Re: Je suis interpellé
Posté par Antoine . En réponse à la dépêche Mozilla définit la politique d'utilisation de ses marques.. Évalué à 4.
Je suis d'accord avec toi sur le diagnostic concernant Mozilla mais pas sur le pessimisme général : il y a des projets qui atteignent des proportions incroyables sans forcément prendre la grosse tête et de mauvaises habitudes de gestionnaires de "propriété intellectuelle" (i.e. ayant-droits ;-)). Le plus évident étant le noyau Linux, bien sûr.
# erreur
Posté par Antoine . En réponse au journal Brevets logiciels: nouveaux revirements. Évalué à 5.
Non, ils sont simplement été soumis par les députés en question. Le vote du Parlement Européen doit avoir lieu avant juillet, et :
« Only amendments that win the support of a majority of component members of the Parliament, i.e. at least 367 MEPs, will be adopted. Every absent MEP will be counted as pro-Council. »
Eh oui, en deuxième lecture au Parlement, les amendements sont adoptés à la majorité absolue (non relative), grâce à la magnifique procédure de co-décision.
[^] # Re: encourager != forcer
Posté par Antoine . En réponse au journal Logiciels libres et travaux forcés. Évalué à 1.
Quand même, aujourd'hui, il a fait un peu frisquet.
[^] # Re: Envie de point Godwin
Posté par Antoine . En réponse au journal Logiciels libres et travaux forcés. Évalué à 6.
[^] # Re: Précision
Posté par Antoine . En réponse à la dépêche Le DVD audio en open-source. Évalué à 2.
Cela s'appelle donc un brevet logiciel (sinon on pourrait faire une implémentation libre sans banquer).
[^] # Re: M'oué...
Posté par Antoine . En réponse à la dépêche Mandriva Linux LE2005 : les ISO sont disponibles. Évalué à 10.
Toujours cette schizophrénie de Mandrake entre projet "communautaire" (les utilisateurs trouvent les bugs eux-mêmes) et produit commercial à vocation grand public porté par une entreprise. Certains s'y laissent prendre et ne voient qu'un côté de la chose.
[^] # Re: interopérabilité oui, mais pas pour tout le monde !
Posté par Antoine . En réponse à la dépêche Microsoft lance un pont, Eric Raymond répond. Évalué à 3.
On peut même supposer que le marché du logiciel grand public tend structurellement vers un monopole, car les coûts marginaux (duplication, diffusion) sont très faibles par rapport aux coûts fixes (R&D), ce qui fait qu'à moins de gros bouleversement celui qui prend le dessus sur un marché est très difficile à déboulonner.
[^] # Re: Qui va taper sur l'OEB ?
Posté par Antoine . En réponse à la dépêche Quelques réflexions autour des brevets logiciels. Évalué à 3.
Mon message précédent dit précisément que l'OEB n'enfreint pas la loi. La loi ne dit pas qu'enregistrer un brevet non-valide est illégal.
[^] # Re: commentaire approximatif et fallacieux ayant pour seul but la pub
Posté par Antoine . En réponse à la dépêche Quelques réflexions autour des brevets logiciels. Évalué à 2.
Très simple : ce sont les tribunaux qui disent le droit. L'OEB n'est pas un tribunal, il ne dit donc pas le droit.
Analogie avec le droit d'auteur : ce ne sont pas les agences type APP qui décident de ce qui est une contrefaçon et de ce qui ne l'est pas.
Des chiffres ?
Pas de chiffres, mais une évidence : pas besoin de chaînes d'assemblage, de machines-outils, d'infrastructures industrielles lourdes pour fabriquer les copies d'un logiciel et les distribuer.
- ayant pour seul but la pub
Qu'est ce qui te fait dire ça ?
??? Ce n'est pas moi qui le dis, c'est la personne à qui je réponds.
J'ai pourtant l'impression qu'elles portent sur la forme (l'auteur s'y auto-disqualifie en n'énonçant que de vagues possibilités jamais étayées
Dénoncer des erreurs de logique ou des trous dans l'argumentation, ce n'est pas faire une critique "sur la forme" mais sur le fond.
Qu'est ce qui te permet d'affirmer ça alors que tu peux résumer la "Nocivité extrème des brevets logiciels" en cinq points dans ton article !
Je dis qu'on ne peut pas prétendre résumer la position de la "communauté du libre", qui n'est pas un ensemble homogène de personnes partageant le même avis sur tout. Contrairement à l'auteur, les arguments que j'avance dans mon article ne sont que les miens, ils ne prétendent pas "résumer la position de la communauté du libre".
le titre de la tribune ("Quelques réflexions autour des brevets logiciels") annonce la couleur : pas de démonstration mais bien une réflexion ouverte à la discution...
Le texte avance un bon nombre d'affirmations gratuites qui auraient mérité démonstration, même dans une simple "réflexion". Le fait de dire "je ne fais que donner mon avis" ne dispense pas d'argumenter cet avis si l'on veut être pris au sérieux.
[^] # Re: Les brevets, force motrice de l'informatique européenne ?
Posté par Antoine . En réponse à la dépêche Quelques réflexions autour des brevets logiciels. Évalué à 2.
Au contraire, l'exploitation "industrielle" en informatique est beaucoup moins coûteuse (peu de coûts matériels par exemple), ce qui met cette exploitation financière à la portée d'une petite entreprise, au contraire d'autres domaines où l'investissement ne peut être assuré que par de grosses structures.
A propos, je serais curieux de savoir d'où vient cette affirmation que "par rapport à d'autres domaines, l'informatique est très pauvre en start-ups réellement innovantes". Est-ce dans l'absolu ou en proportion ? A-t-on des références sur ce sujet ? Ou s'agit-il d'une des nombreuses affirmations gratuites que l'auteur aime asséner ?
[^] # Re: commentaire approximatif et fallacieux ayant pour seul but la pub
Posté par Antoine . En réponse à la dépêche Quelques réflexions autour des brevets logiciels. Évalué à 5.
??? Non mais vraiment n'importe quoi. Si c'est pour répondre par un complexe de persécution à la moindre critique argumentée, ce n'était pas la peine de publier sur Linuxfr.
en l'attaquant sur la forme plutot que sur le fond
Mes critiques portent sur le fond. Tu es invité à les réfuter, au lieu d'affirmer gratuitement que je cherche à te décrédibiliser.
As-tu lu le résumé du brevet que tu commentes
Oui, précisément.
la description que tu en fais n'a rien à voir avec ce qui est breveté
Tu pourrais étayer ton affirmation ?
(ainsi que les autres affirmations gratuites de ton article, par ailleurs)
Pouvoir décoder légalement ces formats, c'est déjà mieux que rien
Seulement, il s'agit d'une tolérance accordée par certains détenteurs de brevets. Cette tolérance n'a rien d'une garantie légale, bref cet argument ne vaut rien.
Ah si, il fait de la pub pour ton article. C'était donc ça, le but ?
Ah, voila un beau procès d'intention... Si je ne suis pas d'accord avec toi, c'est forcément pour te décrédibiliser (cf. plus haut) et pour me faire de la pub.
Je te mets au défi de me citer plusieurs PME innovantes françaises dans le domaine de l'informatique
Allez hop : Sinequa, Mathématiques Appliquées. Citées à la va-vite, parce que je n'ai pas envie de chercher plus loin (*), vu ta façon comminatoire de demander des contre-exemples à des arguments que tu ne daignes même pas étayer toi-même.
(*) tu pourras compléter en ajoutant toutes les PME qui bénéficient d'aides de l'ANVAR, ou qui signent des conventions CIFRE.
Pas de bol, sur leur site web, ils expliquent qu'ils ont des brevets logiciels.
Ca ne change rien au fait qu'il s'agit d'une PME innovante, ce qui contredit ton argument (non-étayé).
[^] # Re: Article inutile
Posté par Antoine . En réponse au journal Abus de position dominante et TCE. Évalué à 4.
http://www.nomasis.com/nomablog/index.php/2005/03/21/128-la-constit(...)
# article approximatif et fallacieux
Posté par Antoine . En réponse à la dépêche Quelques réflexions autour des brevets logiciels. Évalué à 7.
A la fin de l'article suivant, j'expose que l'INRIA a réussi à déposer en France un brevet sur une suite de transformations matricielles. Bien sûr le texte du brevet fait état d'applications informatiques, mais l'objet du dépôt est bien une suite de transformations mathématiques (on lira le PDF du brevet pour plus de détails).
http://www.libroscope.org/Recherche-publique-contre(...)
La communauté du Libre est très opposée aux brevets, en invoquant quatre arguments.
La "communauté du libre" n'est pas une assemblée de moutons qui sont toujours d'accord sur tout, et sa "position" sur les brevets logiciels ne saurait se résumer à quatre arguments compilés pour l'occasion.
Et on peut penser que les détenteurs de brevets, qui ont tout intérêt à ce que leur format se diffuse facilement, autoriseront l'écriture de décodeurs sans versement de royalties, mais pas celle d'encodeurs
Pouvoir décoder ces formats mais pas les générer, voilà un joli cadeau fait au logiciel libre.
Les nombreuses initiatives en faveur de formats ouverts aideront probablement également à diminuer l'intérêt pour des formats couverts par des brevets
Et pourtant il n'y a pas d'alternative efficace et non-brevetée à MPEG pour les flux vidéo (Theora est breveté, Tarkin est aux oubliettes).
Passons sur le paragraphe sur le coût des brevets : l'auteur s'y auto-disqualifie en n'énonçant que de vagues possibilités jamais étayées : "généralement [sic] peu innovants", "très souvent [sic] le salarié", "il est probable [sic] qu'il obtiendrait des aides"...
Mais peut-on réellement se satisfaire de la situation actuelle
Bel exemple d'argument fallacieux.
Dire "la situation actuelle n'est pas satisfaisante" ne permet pas de conclure "les brevets ne risquent pas d'empirer la situation".
la recherche et l'innovation est actuellement le quasi-monopole de grosses entreprises américaines
Encore une affirmation très vague, sujette à caution, totalement gratuite et non-étayée.
Une alternative valable (ne pénalisant pas l'innovation) au système des brevets serait d'augmenter le rôle de la recherche publique
Oui, à condition que la recherche publique elle-même ne cherche pas à privatiser les connaissances (cf. article lié plus haut, avec exemple de l'INRIA).
Même si cette brevetabilité limitée est acceptée, l'OEB risque de continuer, comme avant, à accorder des brevets illégaux.
Ah, voila donc la seule affirmation de bon sens dans le texte, qui est par ailleurs un pot-pourri des plus belles approximations argumentaires sur les brevets logiciels ! Félicitations à l'auteur.