Yth a écrit 2615 commentaires

  • # Mercurial.

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au journal Git malgré moi. Évalué à 8.

    Salut,

    je ne connais pas git, mais j'utilise Mercurial avec un grand plaisir depuis quelques temps déjà.
    J'ai "compris" Mercurial grâce à ce petit tutoriel, qui pourrait t'aider aussi avec git, en sachant que les commandes ne sont pas les mêmes, mais que les fonctionnalités se recoupent.
    http://hginit.com/

    Et franchement, après quelques mois d'être passé de SVN à Mercurial, jamais jamais je ne reviendrai en arrière, tout est bien plus simple avec Mercurial, j'adore !

    Yth.
  • [^] # Re: Vol de bande passante

    Posté par  (Mastodon) . En réponse à la dépêche De l'utilisation abusive des images des autres et du vol de bande passante. Évalué à 1.

    Pour autant que j'ai pu le tester, sachant que je n'utilise pas windows, même au boulot, IE a tendance à ne pas envoyer l'entête referer.
    Et donc on ne peut pas exploiter cette information de façon intelligente dans un site web commercial, donc censé fonctionner aussi avec IE.

    Yth.
  • [^] # Re: Ca marche comment avec les homonymes ?

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au journal OpenStreetGame : un jeu pour vous faire réviser votre géographie. Évalué à 1.

    Ben au premier essai je me suis planté au niveau 6, à cause d'une erreur de 13000 km ^^
    C'est pas si difficile, mais il y a pas mal d'évaluation de la zone grâce à la graphie d'origine : cyrillique ou arabe aident beaucoup.

    Yth.
  • [^] # Re: Vil Coyote

    Posté par  (Mastodon) . En réponse à la dépêche « HADOPI, ça marche ». Évalué à 7.

    Comme Bip-Bip quoi...

    - Y.
  • [^] # Re: Pas absurde

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au journal Vulnérabilité du greffon Flash : 64 bits piégés. Évalué à 5.

    Ouhlà !
    Je ne me plains de rien.
    Je suis encore, honte à moi, en 32 bits, je me fous royalement de flash et si je n'avais pas besoin de l'avoir installé pour le boulot (je gère des bouts du site,e t ya des bouts en flash, mais j'y touche pas, par contre je dois vérifier que ça fonctionne bien), je ne l'aurais simplement pas, et flashblock est très actif chez moi, avec un seul site en liste blanche : celui de mon boulot.


    Pour ce qui est des licences, un outil propriétaire est quasiment par définition un cul-de-sac : il doit se suffire à lui-même, et être une fin en soi.
    Des centaines de logiciels libres sont utilisés chaque jour comme éléments d'un tout, un tout nettement plus cohérent, et pratique : je peux utiliser des tas de petits outils codés par d'autres pour d'autres choses, pour mes propres besoins.
    Je ne pourrais jamais exploiter des fonctionnalités par exemple de windows media player pour faire mes trucs à moi : c'est un gros bloc fermé. Alors que je peux le faire avec mplayer.


    J'ai clairement un avis de développeur, et d'utilisateur sachant ce qu'il fait, et il m'est impossible de composer avec des logiciels propriétaires. Même utiliser MacOSX est une bien trop grande restriction. Je veux dire, en plus du fait que je trouve son ergonomie dépassée et mal pensée, et son manque de possibilités d'un contraignant frisant à la wondowserie...

    Et ce n'est pas l'avenir. C'est une perte de temps d'apprendre à utiliser des logiciels propriétaires : ils n'ont pas d'avenir, comment pourrais-je, intellectuellement, perdre mon temps, et ma vie, à les utiliser ? J'ai autre chose à faire de moi ! Le temps gagné je le passe à planter mes carottes, mes fraises, mon persil, ma menthe et ma ciboulette, mes courgettes, et mes tomates, et j'en suis bien plus heureux !


    Yth.
  • [^] # Re: Pas absurde

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au journal Vulnérabilité du greffon Flash : 64 bits piégés. Évalué à 7.

    Ce n'est pas parce que c'est comme ça que ça marche que ça n'est pas absurde !

    Et si j'ai FreeBSD installé et que je trouve que tu es trop lent à faire les mises à jour, rien ne m'empêche de les faire moi-même.

    Pour flash linux 64bits, tu peux toujours regarder très fort le site d'adobe, mais ça risque de ne rien changer...

    Pour finir, les licences et règles des logiciels libres sont nettement plus intelligentes, efficaces et utiles que celles des logiciels propriétaires, on le voit tout les jours, et encore aujourd'hui ici.
    Donc on peut discuter sur le fait que ces licences soient imparfaites et contraignantes, elles sont tout de même très en avances sur les licences propriétaires, on peut donc gloser en toute sérénité.

    Yth.
  • [^] # Re: attention, proba inside

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au journal Probabilités et sarkozysme. Évalué à 2.

    Pour le coup il me semble qu'il n'est pas question de preuve, mais plutôt de définition...

    Yth.
  • [^] # Re: Enfer et damnation !

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au journal Journal inutile : Python c'est complêtement pourri, j'ai un exemple. Évalué à 3.

    Je n'ai jamais directement été confronté à des problèmes de compatibilité entre deux versions mineures de GCC. Et par directement il faut comprendre dans un de mes programmes.
    Mais ça arrive, je l'ai subi plusieurs fois, avec des logiciels tiers qui ne compilent plus sous une nouvelle version de GCC.
    C'est plus courant qu'on ne le pense, parce que les paquets des distribs gèrent ces problèmes pour nous, mais ça arrive !

    Une version d'un logiciel va très bien compilé avec un GCC, et plus du tout avec la version suivante de GCC. souvent pour pas grand chose non plus, une poignée de lignes ou de fonctions, et hop c'est reparti, pour nous, utilisateurs, il suffit d'attendre la version suivante qui ne manque pas d'arriver, et hop, c'est réglé.

    Mais ce problème n'est pas spécifique au C.
    Et... Je n'ai de la même manière jamais directement été confronté aux problèmes soulevés par les changements de version mineure de python !
    Et pourtant je développe en python depuis sept ans maintenant, à de multiples niveaux : scripts, applications, web...
    Par contre c'est sûr que le passage à python 3 impose des changements, mais c'est très visible, il y a des outils aidant à la transition, bref c'est une grosse étape, mais s'il y en a une prochaine du même acabit, elle sera peut-être dans dix ans, et dans quinze ans on aura encore le support des anciens modes de fonctionnement pour ne pas casser la compatibilité, en ajoutant un "import obsolete_stuff" à ses fichiers !


    Yth.
  • # Enfer et damnation !

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au journal Journal inutile : Python c'est complêtement pourri, j'ai un exemple. Évalué à 10.

    Python évolue, bigre...
    Mais quelle horreur, vite pendons-le haut et court !


    Yth......
  • [^] # Re: bénéfices != revenus

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au journal Modèle économique de la mode... transposable en informatique?. Évalué à 2.

    Ouhlà, j'ai même été chercher plus loin, Danone c'est petit, Kraft Food c'est deux fois plus gros, et surtout Nestlé c'est 75 milliards d'euros de chiffre d'affaire, avec 7,5 milliards d'euros de bénéfices...

    Yth.
  • [^] # Re: bénéfices != revenus

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au journal Modèle économique de la mode... transposable en informatique?. Évalué à 3.

    A mon avis, Danone, Kraft Food, ils ont quelques ordres de grandeur de plus qu'un Universal Music...

    C'est du lourd, du très très très lourd les grosses entreprises dans l'alimentaire.
    Discret, mais bien plus puissant et bien plus riche que toutes les compagnies s'engraissant dans la musique ou le cinéma.
    Danone a un résultat net en 2007 de 1,8 milliards d'euros.
    A titre de comparaison, Total a un résultat net en 2009 de 7,8 milliards d'euros.

    Ils jouent dans la même cours. et dans cette cours là, tu ne trouve pas EMI, Sony BMG, Universal Music... Ce n'est juste pas le même ordre de grandeur.

    Le chiffre d'affaire 2007 de Universal Music est de 4,8 millions d'euros ! Ridicule en comparaison des 15 milliards de Danone. Négligeable...

    Alors oui, il y a énormément de bénéfices dans l'agro-alimentaire.
    Ils ne vont juste pas dans la poche des producteurs, c'est tout...


    Yth.
  • [^] # Re: IP !

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au journal Modèle économique de la mode... transposable en informatique?. Évalué à 4.

    Ben tu peux séduire avec de la culture.
    Et elle va se trouver dans le cinéma, la littérature, la musique, entre autre.

    Tout dépend de tes centres d'intérêts, et de ceux de la personne que tu cherches à séduire, mais crois-moi, ma femme, je ne l'ai pas séduite avec une grosse voiture ou des fringues Coco Chanel.

    Ca pourrait remplacer, l'équilibre pourrait se faire ailleurs, et le budget vêtements passer derrière le budget culture. Ca pourrait être le cas.
    Mais ce n'est pas ce qui semble le plus important dans notre société, c'est sûr, où l'apparence a pris beaucoup de poids.
    Ca aussi ça pourrait changer, ça a changé vers la situation actuelle, elle ne restera pas ainsi indéfiniment elle non plus. Mais qu'est-ce qui prendra la relève ? Bonne question...

    J'utilise le conditionnel partout, ce sont des choses qui pourraient arriver. Elles n'arriveront pas d'un coup de baguette magique, elles se feront peut-être au fil du temps, selon les évolutions de la situation sociale dans notre pays. Elles iront peut-être dans d'autres direction. Les jeux vidéos, exclus de la présentation, sont un budget à part et qui a complètement explosé en vingt ans, il est apparut, et il est devenu énorme. Je ne sais pas à combien il se monte en proportion des autres chiffres donnés dans la présentation. Mais même quelqu'un comme moi dont les livres se comptent à quatre chiffres, j'ai dépensé plus en console et jeux qu'en bouquins cette année...

    Comme quoi les tendances peuvent changer radicalement en l'espace de vingt ans.
    Et je pense aussi qu'une industrie qui sait bien se mettre en valeur peut réussir à faire changer les choses.

    Autant dire qu'avec la politique actuelle des majors de la musique, c'est mort pour que ce secteur augmente d'importance dans nos budgets personnels et dans un avenir proche... Je ne connais personne pour qui la consommation de CD audio augmente réellement.
    Et pourtant la consommation de musique augmente elle, énormément grâce à internet et au téléchargement !
    Je pense même qu'on peut affirmer que la musique est un secteur qui devrait profiter énormément d'internet, et être en pleine explosion. Les gens n'ont jamais autant écouté et aussi varié : on a beaucoup de radios très diverses, aussi bien hertziennes que web, et tout les artistes du monde entier sont à portée de quelques clics ! Les clips sur youtube et cie, tout est à portée de main, il suffit de la tendre, il n'y a aucune barrière. Et pourtant ils prétendent se casser la gueule. si ça c'est pas la preuve qu'ils sont totalement à côté de la plaque...


    Yth.
  • [^] # Re: Aucun rapport avec la choucroute

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au journal Modèle économique de la mode... transposable en informatique?. Évalué à 2.

    Ce qui va plutôt dans le sens de la présentation : les cas de brevets comme ça existent, mais sont assez rares : on les connais c'est bien la preuve que c'est plus l'exception que la règle !

    Et en plus, ils ont pu patiemment attendre que le brevet expire pour copier ensuite à loisir.

    Donc les restrictions dues à la propriété intellectuelle dans le domaine de l'automobile semble bien être très réduites, en comparaison d'autres domaines.

    Yth.
  • [^] # Re: IP !

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au journal Modèle économique de la mode... transposable en informatique?. Évalué à 4.

    Justement, j'ai l'impression que l'idée défendue ici c'est que cette surcharge de propriété intellectuelle freine justement les gains.

    Les vêtements sont de plus grande nécessité que la musique ou les livres, oui, mais beaucoup de gens se contentent de peu, deux pantalons, quelques t-shirts, trois chemises, deux paires de chaussures à pas cher et solide, ça peut faire un budget très réduit par an.
    Et les sous non dépensés en vêtements peuvent l'être en « culture », en particulier livres, films et musique.

    Il pourrait y avoir un budget culture et divertissement (hors jeux vidéo, c'est vraiment un cas particulier) plus important que le budget vêtements.
    Ce n'est pas le cas. Loin de là.

    Le matériel mis en œuvre pour la fabrication de l'objet CD, DVD, livre, est de l'ordre de grandeur de celui nécessaire aux vêtements. Je parle bien ici de fabrication et non de création.
    Ici on explique que pour ce qui est de la mode, la copie et le plagiat se font allègrement et dans le bonheur général. Le fabricant pompe les idées où il veut sans rien demander ni devoir à qui que ce soit, et se contente de fabriquer, pour certains à très bas prix, et vendent. Et cette copie fait vivre les créateurs, les grandes marques, parce qu'ils sont la référence, donc ce que les gens souhaitent avoir, par image. Le fait d'être copié donne de la valeur !


    Si il n'y avait pas de propriété intellectuelle sur par exemple les livres, nul doute que des imprimeurs à bas prix en produiraient plein pour vraiment pas cher. Qualité de l'objet plus basse, disponibilité plus élevée. Le choix des titres à éditer se ferait simplement en regardant comment se débrouillent les grandes enseignes, le livre qui plaît, hop, plagié, copié, répliqué, disponible, lu encore plus !
    Je crois que la thèse présentée ici c'est de dire que cet état de fait serait profitable à toute l'industrie du livre, y compris les « créateurs » qui profiteraient de la notoriété accrue de leurs produits les plus copiés. Et auraient l'image de marque de celui qui est à l'origine.

    Ca ne marche pas si simplement que ça, les domaines ne sont pas directement transposables, et dans ce qu'on appelle la "culture", les vrais créateurs ne sont pas les plus rémunérés, c'est l'industrie qui l'est, très flagrant pour la musique en particulier. Mais le système complet est moisi pour la musique, et il n'est pas prêt de changer, parce que les puissants ont un paquet de pognon.
    Mais ça marche quand même déjà un peu : combien de petits groupes inconnus font des petits concerts dans des bars, où ils jouent et chantent des chansons d'autres personnes ? Il est fort probable que la SACEM vienne leur pourrir la vie et leur pomper des sous, et si ce n'était pas le cas les petits groupes en vivraient peut-être plus aisément, et donc il y en aurait plus, et donc on irait plus facilement voir un concert au bar du coin.
    Et quoi ? Et bien on découvrirait des chansons qui nous étaient peut-être inconnues, et on irait voir un peu l'auteur, le créateur, pour aller lui acheter directement ses CDs, ou assister à ses concerts.
    C'est ce qui se passe avec le téléchargement, c'est une thèse aussi très discutée, et à mon avis très vraie : plus un auteur est "piraté", plus il est répandu, et a priori plus il gagne de sous. enfin ça devrait être le cas si le système n'était pas pourri jusqu'au trognon...

    Quel autre moyen de convaincre ton voisin, un ami, de la famille, que tel artiste vaut le coup que de lui faire voir, écouter, lire une de ses œuvres, et sans payer le moindre centime à qui que ce soit ? Ca a toujours fonctionné ainsi, aujourd'hui c'est un fonctionnement planétaire et débridé, ce qui gène énormément les structures en place. Ca ne devrait pas. Si elles suivaient le modèle économique de la mode, elles vivraient des conséquences de ces plagiats.


    Bref, tout ça se discute, mais pour ce qui est des revenus générés, la "culture", ici livre, musique et films, pourrait très largement dépasser la mode, le budget alloué par les gens à ces deux domaines pourrait être en faveur de la culture plutôt que des vêtements. De même les gens pourraient acheter bien plus de livres, de CD ou de DVD en achetant une clio au lieu d'un 4x4, les budgets pourraient s'inverser.
    Ce n'est pas le cas, et il est bien possible que l'accessibilité soit un frein.
    La musique c'est casse-couille, on est emmerdé par un support peu pratique : le CD, ou par des supports informatiques merdiques et plein de DRM, qui ne permettent pas d'écouter son machin sur son iPod et son auto-radio à la fois sans se faire chier comme un fou. Ca ne donne pas envie d'acheter.
    Personne ne vient nous emmerder avec les fringues : on achète ce qu'on veut où on veut, on profite des soldes, on achète des marques plagiat ou originales, et on en fait ce qu'on veut, même les porter sous la douche, alors qu'on veut nous faire chier quand on siffle un refrain sous cette même douche !


    Et c'est tout le principe du logiciel libre : copiez tant que vous voulez, faites comme vous voulez, faites-en ce que vous voulez, distribuez comme vous le souhaitez, gagnez des sous avec ça si vous en êtes capable. L'origine d'un logiciel est unique : il est presque toujours plus intéressant de contribuer à améliorer l'outil initial plutôt que de repartir de son côté : les cas de fork sont vraiment très rares.
    Les retombées positives arrivent donc réellement sur les créateurs, et ça peut leur permettre d'en vivre, même si l'équilibre n'est pas forcément évident à trouver, mais ça c'est à cause de la jeunesse du secteur.

    L'article nous explique en gros (à nous lecteurs de LinuxFR) que le domaine de la mode fonctionne sur le principe du logiciel libre, et que ça marche du tonnerre pour eux depuis bien longtemps.
    Plutôt encourageant pour notre avenir de libristes non ?


    Yth.
  • # IP !

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au journal Modèle économique de la mode... transposable en informatique?. Évalué à 10.

    Quelle maladresse de laisser ainsi le flou sur le sens de ces deux lettres...

    IP pour Intellectual Property, j'ai mis un moment avant de comprendre, alors je le dis à tout le monde :
    IP = Propriété Intellectuelle.

    Donc en gros le tableau page 56 mis en avant par Tiwaz montre une courbe des revenus générés par chaque industrie en fonction de la quantité de propriété intellectuelle qui la concerne.

    En premier et en très gros, la nourriture, très peu de propriété intellectuelle, quasiment aucune jusqu'aux semences OGM, n'importe qui peut copier une recette et proposer la même chose que son voisin sans restriction. La propriété intellectuelle entre par le biais des marques et du marketing, mais ça reste peu limitatif pour la concurrence.
    Très très gros revenus : pas loin de 1000 milliard de dollars au USA en 2007.

    En second, l'automobile, nettement plus de brevets, mais encore très peu, globalement tout les constructeurs proposent les mêmes options, tout se fait sur l'image de marque, mais la concurrence ne se fait pas dans les tribunaux.
    900 milliards de dollars aux USA en 2007, presque aussi gros que la bouffe !

    Ca chute ensuite drastiquement, mais la mode où tout l'idée de la présentation est de dire que la copie est possible, et donc la propriété intellectuelle faible, génère dans les 250 milliards de dollars aux USA en 2007.

    A la fin on a les films, les livres et en dernier la musique. Trois domaines où chaque « création » est sur-protégée, on serre la vis de partout, on réglemente, etc... Surtout depuis Internet c'est du délire. Ben les revenus totaux n'ont pas l'air d'excéder environ 100 milliards de dollars aux USA en 2007.


    En résumé, l'idée derrière tout ça, c'est que de laisser libre cours à la copie, au plagiat, ne tue pas une industrie, au contraire. Au niveau de la mode, les créateurs proposent des produits outrageusement hors de prix, mais on retrouve les idées chez des « sous-marques » qui copient éhontément, à des tarifs abordables pour le commun des mortels. Et donc la mode se répand, est accessible à tous, ce qui fait que les créateurs en haut de la chaîne se voient conforté dans leur position de maîtres de la mode, et engrangent aussi les bénéfices sur le produit de luxe. On paye la marque, on paye le créateur, et au final ils sont très content d'être copiés : ça augmente leur notoriété et ils peuvent se contenter de faire du luxe sans se soucier de faire de l'abordable.


    Il n'y a pas de secret, si l'architecture PC est aujourd'hui l'essentiel de toute la micro-informatique c'est parce que c'était libre et librement copiable, plagiable à l'infini sans contraintes. IBM a créé, le reste du monde a produit. IBM reste la grosse marque, on achète chez IBM (entre autre) pour la qualité, on paie la marque, même si je trouve que c'est moins vrai en informatique. Le serveur SUN est extrêmement réputé par exemple, et des clients peuvent demander explicitement d'avoir du SUN, alors qu'un cluster de PC peut faire mieux, moins cher, en consommant moins.


    Les standards *ouverts* se répandent ce n'est pas une grande nouvelle.
    Mais ici on le voit de façon appliquée dans un domaine qui n'a rien à voir avec l'informatique, qui vit selon ses règles, et qui vit bien : la mode.


    Depuis pas mal d'années j'ai l'impression que les centres commerciaux se transforment en magasins de fringues. Quand j'étais môme, il y avait des magasins très divers, de jeu, de bricolage, des papeteries, plein de trucs, dans les gros centres commerciaux.
    Aujourd'hui pour trouver un bout de ficelle ou un tube de colle il faut aller dans le supermarché rayon bricolage Les magasins sont des magasins de bouffe et de fringues, le reste est négligeable, un opticien par-ci par-là, une boutique de bibelots débiles, la librairie est aussi entrée dans le supermarché...

    Comme quoi la mode ça marche du tonnerre !
    Et plus de librairies, plus de magasins de musique, plus de magasins de vidéos, plus de magasins d'art. tout est entré dans les grandes surface, rayon bouquins, DVD, CD, hop, c'est là qu'on trouve. Il n'y a plus de boutiques spécialisées. Alors que pour les fringues, il y en a partout partout, ça pullule tellement que je n'y comprend jamais rien et que je suis incapable de m'acheter un caleçon à la Défense !
    Mais je suis aussi presque incapable de trouver un tube de néoprène : il faut aller à Auchan, et se payer les kilomètres de queue...
    Et pourtant il y a un rayon fringue dans les grandes-surfaces, mais il ne bouffe pas les petits magasins.


    Yth.
  • [^] # Re: Attends Jean-Jean...

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au journal Avec Free t'es (parfois) pris pour un con ?. Évalué à 1.

    Ca n'a aucun coût quand c'est géré informatiquement, avec envoi de mails.
    Tu fais une première relance comme ça.
    La seconde par courrier aura un coût elle, mais ils se trouve qu'ils te font payer ce coût assez cher, donc t'en fais pas, ils savent bien ce qu'ils font.
    Et ce n'est pas plus rentable de couper la connexion : c'est bien plus complexe informatiquement de couper la connexion que d'envoyer une série de mails de relance automatiques suite à une grosse requête SQL !

    Yth.
  • [^] # Re: Mouais

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au journal Avec Free t'es (parfois) pris pour un con ?. Évalué à 5.

    « pendant ce temps, la maison fait crédit gratos. »

    Non !
    Sauf si tu ne payes vraiment pas, auquel cas oui, tu as eu quelques jours d'internet gratuit avant de te faire gicler de chez Free, et de te retrouver sans FAI.
    Mais si tu payes en retard, tu payes toute ta connexion, aucun moment n'aura été gratuit. En plus, le crédit qu'ils te font en te laissant ton accès le temps que tu payes, et bien tu le payes, puisque tu as des frais chez Free sur le refus de paiement ! Le crédit en question n'est pas gratuit du tout !

    Et tu es FAI, tu préfères perdre un client, ou perdre une semaine d'intérêts bancaires sur 30€ ?
    Le coût pour garder une connexion active quelques jours est négligeable, et de toute façon si tu payes, même en retard, tu payes ces quelques jours où tu as eu ton accès sans avoir payé. Donc tu payes au final, ils ne perdent rien !

    Donc : il n'y a pas crédit. Et ce n'est pas gratuit !
    Le calcul est rapidement fait, ils n'ont pas vraiment le choix, parce qu'ils sont intelligents, ils l'ont déjà prouvés chez Free, ils veulent te garder, donc ils te laissent le temps de payer. Ils n'ont rien à perdre.
    Le seul cas de perte c'est un client qui se barre, ça doit arriver nettement moins souvent que des retards de paiements, Free n'est pas sur une pente descendante où ils perdent leurs clients...

    Yth.
  • # Problème différent.

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au journal Avec Free t'es (parfois) pris pour un con ?. Évalué à 2.

    Je n'ai ni télé ni radio avec ma freebox.
    Et pourtant les bons jours mon débit tourne autour de 20Mb/s !
    A la campagne aussi au passage, 950 habitants, pas en "banlieue" de plus grosse ville.
    Comme quoi, ville, campagne, gros débit, petit débit, ça n'est pas toujours lié, je n'ai jamais eu un tel débit à Paris ou en banlieue parisienne.

    Mais... Je ne suis pas dégroupé. Pas dégroupable en fait. Et pas de dégroupage, pas de multimédiage (ouhlà, celle-là était mauvaise !).


    Yth.
  • [^] # Re: Mouais

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au journal Avec Free t'es (parfois) pris pour un con ?. Évalué à 4.

    Charmant...

    Le cas m'est arrivé il y a quelques mois. Un emprunt qui a croisé le paiement de gros travaux, mais pas dans le bon sens, et pile au moment ou free a essayé de prélever.
    J'ai passé genre deux jours sévèrement dans le rouge à cause de la banque qui s'est trainée, et de l'artisan qui a fait une boulette alors que je lui avais dis d'attendre quelques jours avant de déposer le chèque.

    J'avais, par chance, toujours ma connexion, et j'ai pu payer directement sur mon compte free, avec un petit bonus de frais de dossiers...
    En gueulant à la banque ils m'ont enlevé les leurs de frais de prélèvement raté...
    Je ne me sens pas voleur. Un brin volé pour le coup même, la mésaventure m'ayant coûté 10€ chez free, et ayant pu m'en coûter une bonne trentaine à la banque.

    La faute à qui ?
    En tout cas, heureusement que free à ce moment là ne coupait pas sauvagement la connexion et m'a permis de régler immédiatement mon abonnement. Sinon, j'aurais envisagé de changer de FAI... Je suis sûr qu'ils sont plus sympa chez Nerim.


    Yth.
  • [^] # Re: Mais ça marchera jamais !

    Posté par  (Mastodon) . En réponse à la dépêche La belle soirée de l'Humble Indie Bundle. Évalué à 4.

    Et Loki s'est pété la gueule commercialement certes, mais ils sont à l'origine de la bibliothèque SDL (ainsi que smpeg et openAL au passage), et franchement, ce n'est pas rien.
    L'expérience à énormément apporté au libre, énormément !

    En plus, l'installeur Loki est encore pas mal utilisé pour installer des jeux proprio sous Linux.

    Yth, au passage.
  • [^] # Re: 1 fait, 3 questions, une réponse

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au journal "le plus gros problème du web, c'est l'ensemble des "webdesigners" aux choix techniques injustifiables.". Évalué à 2.

    Et quel rapport avec le multi-enfilade proposé plus haut, ton double-filetage ?
    Le mot, "thread", est le même, mais le sens l'est-il ?
    Parler de threads pour un processus, c'est du pur jargon informatique, un béotien ne peut pas savoir de quoi il s'agit...
    Et le sens « filetage » n'apparaît pas clairement comme une bonne représentation de ce qu'est un "thread" pour un processus informatique... Donc la traduction littérale n'a pas réellement lieu d'être, me trompé-je ?

    Par ailleurs, le terme français existe-t-il, et est-il couramment utilisé, pour décrire les fameux "threads" ? Je ne crois pas, il n'y a que des périphrases... Donc à défaut d'autre chose, utiliser le terme venant de l'anglais n'est pas dérangeant. Mais c'est à défaut d'autre chose !


    Pour Spam, il ne s'agit pas de pollution publicitaire, la marque existe toujours, et il ne sont pas très content d'être associé au courrier-poubelle. L'anecdote c'est que Spam faisait des boîtes de conserve de malbouffe, des trucs vraiment bas de gamme, pas bons, et les Monty Pythons ont fait une chanson là-dessus où les seules paroles sont "Spam". C'est agaçant, voire insupportable, et potentiellement drôle quand on connaît la qualité de la nourriture de chez Spam (je n'ai jamais goûté moi), et de fil en aiguille ça a été associé a des trucs qui gênent, qui te pourrissent un peu la vie, puis au courrier indésirable.
    Alors, anglicisme ? Pas anglicisme ? Réclame ? Mieux vaut ne pas utiliser ce mot comme exemple, c'est un cas très particulier...


    On veut nous faire utiliser ramdam pour buzz, mais ce n'est pas adapté, alors pourquoi ne pas continuer à utiliser buzz faute de mieux. Mais pourquoi dire "day-buzz" ? Et pas « le buzz du jour » ? Ce n'est pas moche, ça fait passer plus de sens, peu ou prou les mêmes que "day-buzz" en anglais pour la partie day/du jour.


    Parking : quel rapport entre un parking et un stationnement ? n parking est un lieu en français, un espace de stationnement oui, pas un stationnement. Une place de parking peut se dire une place de stationnement, ou une place de voiture. Mais il n'est plus ici question de rejeter le mot parking, dans le dictionnaire, adopté, répandu. Les mots anglais qui influencent le français, oui. Mais le frangliche, l'utilisation de mots anglais en lieu et place de mots français, pourquoi faire ?


    Et quel est le problème avec réseau social ? Là j'ai besoin de sous-titres, j'avoue je suis largué...
    En fait, quel est ton propos, qu'est-ce que tu cherches à dire ? Qu'il y a des cas où on n'a pas trop le choix, ou des cas où la traduction en français est ignoble, ou inadapté ?
    Ca ne fait aucun doute !
    Et utiliser des termes de jargon anglais, ou des mots anglais, à la place, pourquoi pas !
    On a besoin de nouveaux mots parce que de nouvelles choses apparaissent dans nos vies, des techniques, des façons de faire, des idées, des objets. On utilise les mots qu'on a.


    Le problème c'est d'utiliser les mots des autres quand on en a déjà à soi...


    Yth, un brin perplexe...
  • [^] # Re: On ne rigole pas avec le français

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au journal "le plus gros problème du web, c'est l'ensemble des "webdesigners" aux choix techniques injustifiables.". Évalué à 2.

    non, on dit « c'est quoi ce sarcelles ? », mais certaines personnes préfèrent dirent « c'est quoi ce bezon ? », mais il semblerait que ça soit un abus de langage.

    Yth, n'importe quoi ^^
  • [^] # Re: 1 fait, 3 questions, une réponse

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au journal "le plus gros problème du web, c'est l'ensemble des "webdesigners" aux choix techniques injustifiables.". Évalué à 3.

    Il faut voir aussi pour ce qui est du latin et du grec que ces deux langues sont à l'origine du français.
    La grande majorité des mots français puisent leurs racines dans le latin ou le grec.
    Donc faire des néologisme à partir de racines grecques ou latines n'a de fait pas la même valeur qu'en faire à partir de mots anglais ou russes, ou arabes, ou autre.

    Yth.
  • [^] # Re: Tout a fait d'accord

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au journal "le plus gros problème du web, c'est l'ensemble des "webdesigners" aux choix techniques injustifiables.". Évalué à 3.

    Est-ce que commit, push, pull, checkout, etc... sont des anglicismes, ou des utilisations de nom de commandes informatiques ?

    Tu fais "svn commit", donc dire « je fais un commit sur le subversion », est-ce un anglicisme, ou simplement décrire ce qu'on fait dans le langage dans lequel on le fait, en l'occurrence la syntaxe de subversion ?
    Subversion est un mot anglais, mais ici, c'est le nom d'un logiciel, fait-on un anglicisme en l'utilisant ?
    Je ne crois pas, c'est son nom au logiciel, il n'en a pas deux, il en a un ! Et ses commandes ont aussi un nom unique.

    Il ne faut pas confondre les anglicismes avec le fait de parler directement dans le langage informatique considéré... Parce que pour le coup, pourquoi inventer des mots français pour décrire des commandes subversion ? Là ça parait totalement absurde !


    Yth.
  • [^] # Re: 1 fait, 3 questions, une réponse

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au journal "le plus gros problème du web, c'est l'ensemble des "webdesigners" aux choix techniques injustifiables.". Évalué à 2.

    D'un côté il y a peut-être une guerre contre tout mot anglais voulant s'installer en français.

    Mais moi je dis qu'il est logique de ne pas apprécier que dans une phrase française on utilise des mots anglais alors que les termes français sont là et parfaitement compréhensibles et utilisés couramment !

    Tu le dis bien, multi-threads en anglais ça signifie littéralement multi-fils en français, ça n'a pas plus de sens d'un côté que de l'autre, ça a le sens qu'on lui a donné dans le jargon informatique.
    C'est comme fork, on fait un fork, on fait une fourche ? Pourtant c'est exactement ça qu'ils disent en anglais, ils font une fourche !
    Sauf que là on a une fonction C qui s'appelle fork.
    Alors quand je dis "je fais un fork", je fais quoi ? Un anglicisme, ou un "C-isme" (non, pas un séisme, c'est juste un barbarisme là...) ?
    Ce que je dis moi, c'est que l'anglicisme est malvenu. Mais le "C-isme" ne l'est pas si on parle d'un programme en C. C'est comme de dire que parapluie se dit umbrella en anglais, j'ai utilisé un mot anglais, mais c'est logique : c'est le but de la phrase...


    Bref, pour en revenir à ta GUI. L'acronyme est jargonné dans les milieux informatiques français, mais pas son sens, personne en France ne dit « Graphical User Interface », on dit tous « Interface Graphique », il n'y a pas vraiment anglicisme, il y a « acronycisme » (décidément, j'aime mes barbarismes, sismiques ou non) si tu veux. D'ailleurs, j'ai croisé extrêmement peu de gens parlant de GUI quand ils parlent français, interface graphique est très répandu et largement utilisé. Pourquoi dire GUI alors ? Qu'est-ce que ça apporte ? A quoi ça sert ? Y'a-t-il un gain quelque part à parler de GUI en français plutôt que d'interface graphique ? Je soutiens qu'il n'y en a aucun.


    Le problème n'est pas de créer de nouveau mots à partir de racines anglaises, ou d'ailleurs. Le problème est de créer de nouveaux mots pour remplacer des mots qui existent déjà et sont utilisés en français !
    Et ça, c'est mal.

    Ensuite, que des mots français soient créés pour remplacer des anglicismes, pourquoi pas. Parfois ça passe, parfois pas. Ils nous ont bien pondu cédé (ou cédérom d'ailleurs, je ne sais plus) et dévédé, alors que CD et DVD sont des acronymes. Ils n'ont d'ailleurs pas tellement plus de sens pour un anglophone que pour un francophone. Qui sait ce que signifie réellement VHS ? Et pourtant qui ne sait pas de quoi il s'agit ? (enfin de moins en moins de gens, mais bon).


    Yth.