Test Pilot 1.0 bêta
Test Pilot est une campagne des Mozilla Labs pour collecter des remontées d'informations de manière structurée. Elle fonctionne par le volontariat grâce à l'utilisation d'une extension Firefox. La version Test Pilot 1.0 beta a été récemment publiée.
Une fois l'extension installée, l'utilisateur peut prendre part aux différentes études proposées, inspecter les données collectées, et choisir de les envoyer. Si une nouvelle fonctionnalité est proposée, il est demandé la permission de l'installer. Les résultats de ces études sont - après anonymisation - publiées sous licences libres, et c'est relativement intéressant : l'utilisation des onglets, le stockage des mots de passes, les entrées de menu les plus utilisées...
Jetpack SDK 0.4
Jetpack, également issu des Mozilla Labs, a pour but de faciliter la création d'extensions, par l'utilisation des technologies web standards ouverts. Google Chrome et Apple Safari ont également proposé leur système d'extension plus récemment, également basé sur les standards ouverts du web.
Le SDK (Software Development Kit) de Jetpack est disponible en version 0.4, et nécessite Python 2.5 ou plus. Il devrait faciliter le développement d'extensions Jetpack.
Firefox for Maemo 1.1 RC 1
Bien que Maemo soit abandonné au profit de MeeGo, Mozilla continue le développement de Firefox pour Maemo : la version 1.1 RC 1 est disponible. Elle apporte l'auto-complétion dans l'assistant de formulaire, une refonte de la page d'accueil, la mise à jour automatique des extensions, un meilleur système de tapping (clic du doigt), le mode portrait sur N900, un menu contextuel, une mise à jour du thème de contenu web, un menu "site" amélioré, l'utilisation des boutons de volumes pour zoomer, la capacité de sauver la page au format PDF, et un rapporteur de crash.
WebSocket Protocol Updated
WebSocket, le protocole et API du futur, mieux que HTTP couplé à AJAX, évolue rapidement car en cours de standardisation. Google Chrome suit en effet de près les changements dans les spécifications. Ainsi, les développeurs peuvent apporter de vrais commentaires, basés sur des expérimentations. Il faut toutefois bien garder à l'esprit que les changements peuvent induire des cassures et autres incompatibilités.
Google Chrome Frame
Google Chrome Frame est disponible en version Bêta, depuis le 8 juin 2010. Google Chrome Frame est un greffon gratuit pour Internet Explorer (Internet Explorer 6, 7 and 8 sous Windows 7 / Vista / XP SP2). Des applications comme Google Wave, utilisent déjà Google Chrome Frame pour vous permettre d'utiliser certaines fonctionnalités dans de meilleures conditions.
Plutôt que d'ajouter de clinquantes nouvelles fonctionnalités, l'équipe de développement s'est "contentée" de corriger plus de 200 erreurs afin de rendre l'intégration à Internet Explorer transparente, tout en "améliorant la sécurité, la stabilité et la performance". Ainsi, Google Chrome Frame gère maintenant la fonctionnalité de "navigation privée", le "nettoyage du cache" et le blocage de cookie. De même, toutes les améliorations présentes dans Google Chrome 5.0 sont dans Google Chrome Frame. On pense évidemment HTML5 avec l'audio et la vidéo, canvas, la géolocalisation, les ("workers") et les bases de données.
Revue de presse de l'April pour la semaine 24
La revue de presse de l'April est régulièrement éditée par les membres de l'association. Elle couvre l'actualité de la presse en ligne, liée au logiciel libre. Il s'agit donc d'une sélection d'articles de presse et non de prises de position de l'association de promotion et de défense du logiciel libre.
Sommaire de la revue de presse de l'April pour la semaine 24
Sommaire de la revue de presse de l'April pour la semaine 24
- [sudouest.fr] L'économie du logiciel libre est rentable
- [Agoravox] Open Data : des licences libres pour concilier innovation sociale et économique
- [ecrans.fr] L'Allemagne n'aura pas son Hadopi
- [directioninformatique.com] Le CHUQ confie à Bell la diffusion d'un logiciel service
- [cio-online.com] Quatre mois pour tenter d'éclaircir le contrat Microsoft / Défense Nationale
- [numerama.com] Une nouvelle génération de DRM proposée par l'lEEE
- [actualitte.com] Copyleft et licence Creative Commons, gérer ses droits d'auteur sur le web
- [zdnet.fr] Pour Dell, Ubuntu est plus sécurisé que Windows
- [clubic.com] Découverte d'un cheval de Troie ciblant Linux
- [cyberpresse.ca] Accès public à Internet : des merveilles avec le logiciel libre
- [zdnet.fr] Propriété d’Unix : victoire définitive de Novell sur SCO ?
Super-Crapule contre Super-Hadopi
Le jour de la fête de la musique a été marqué par un nouveau buzz Internet. En effet, la vidéo mise en avant sur le site Curiosphere.tv (la plate-forme de vidéos éducatives de France 5) s'intitule « Super-Crapule contre Super-Hadopi ». À noter que la vidéo en question n'est plus en première page.
Ce film d’animation présente les principales mesures de « riposte graduée » déployées par la loi HADOPI pour lutter contre le téléchargement illégal, en mettant en scène Super-crapule et Super-Hadopi, deux personnages censés expliquer les rouages du système HADOPI et le bien fondé de cette loi au jeune public. Ce premier dessin animé de prévention, édité par la chaîne France 5 montre une vision manichéenne du téléchargement sur Internet. Jean-Marc Merriaux, directeur des actions éducatives de France 5, indique à la fois que cette vidéo est destinée aux « 15 ans et plus » mais aussi aux enseignants. Un fichier PDF est d'ailleurs attaché à la vidéo.
On remarquera surtout dans cette animation de nombreuses caricatures : un jeune qui se cache derrière son ordinateur et qui détruit les œuvres artistiques, « la copie, c'est du vol », etc. Pas mal d'articles dénoncent ces faits, si bien que la fiche qui accompagne aujourd’hui la vidéo évoque déjà toute une série de contre-arguments opposés au projet de loi.
Jean-Marc Merriaux avoue lui même cette maladresse: « Nous voulions une animation très factuelle pour que les médiateurs éducatifs puissent la montrer aux adolescents. C’est notre objectif et une telle vidéo est aujourd’hui nécessaire. Mais, évidemment, il faut quelque-chose d’irréprochable, en dehors de toute polémique ». Un nouveau film devrait donc faire son apparition.
On attendait plutôt l'annonce de la « carte musique jeune » (carte permettant de télécharger pour 50 euros de musique en ne déboursant que 25 euros, le reste étant financé par l'État) par le ministre de la Culture à cette occasion de la fête de la musique, mais ce projet semble reporté. En attendant, on conseille à tous la chanson de Nina Paley, « Copying is not theft » ainsi que sa vidéo.
Ce film d’animation présente les principales mesures de « riposte graduée » déployées par la loi HADOPI pour lutter contre le téléchargement illégal, en mettant en scène Super-crapule et Super-Hadopi, deux personnages censés expliquer les rouages du système HADOPI et le bien fondé de cette loi au jeune public. Ce premier dessin animé de prévention, édité par la chaîne France 5 montre une vision manichéenne du téléchargement sur Internet. Jean-Marc Merriaux, directeur des actions éducatives de France 5, indique à la fois que cette vidéo est destinée aux « 15 ans et plus » mais aussi aux enseignants. Un fichier PDF est d'ailleurs attaché à la vidéo.
On remarquera surtout dans cette animation de nombreuses caricatures : un jeune qui se cache derrière son ordinateur et qui détruit les œuvres artistiques, « la copie, c'est du vol », etc. Pas mal d'articles dénoncent ces faits, si bien que la fiche qui accompagne aujourd’hui la vidéo évoque déjà toute une série de contre-arguments opposés au projet de loi.
Jean-Marc Merriaux avoue lui même cette maladresse: « Nous voulions une animation très factuelle pour que les médiateurs éducatifs puissent la montrer aux adolescents. C’est notre objectif et une telle vidéo est aujourd’hui nécessaire. Mais, évidemment, il faut quelque-chose d’irréprochable, en dehors de toute polémique ». Un nouveau film devrait donc faire son apparition.
On attendait plutôt l'annonce de la « carte musique jeune » (carte permettant de télécharger pour 50 euros de musique en ne déboursant que 25 euros, le reste étant financé par l'État) par le ministre de la Culture à cette occasion de la fête de la musique, mais ce projet semble reporté. En attendant, on conseille à tous la chanson de Nina Paley, « Copying is not theft » ainsi que sa vidéo.
L'Europe se pose la question des logiciels propriétaires dans les États de l'Union
Après le jugement rendu le 3 juin 2010 par la justice québécoise qui déclarait illégal l'achat de logiciels Microsoft sans lancer une procédure d'appel d'offre alors qu'il existait des logiciels concurrents libres et gratuits, c'est au tour de l'Europe de se poser la question, par intermédiaire de Neelie Kroes.
Neelie Kroes, qui était précédemment commissaire européenne à la concurrence, avait lancé, à l'époque, plusieurs enquêtes contre Microsoft, qui avaient abouti à la condamnation du géant du logiciel à des amendes record pour son refus de partager certaines informations avec ses rivaux et pour l'installation par défaut d'Internet Explorer comme navigateur Web dans Windows.
Aujourd'hui, cette même commissaire européenne est en charge du numérique et elle met en garde les gouvernements européens contre le risque de se voir « enfermés accidentellement dans une technologie propriétaire », visant sans le nommer Microsoft. Elle annonce la mise en place d'un programme de conseils aux États pour qu'ils développent leur utilisation de logiciels libres.
Dans son discours à l'Open Forum Europe, une association de promotion du logiciel libre, la commissaire européenne a souligné que les technologies propriétaires pouvaient à terme devenir tellement prévalentes « que les alternatives sont systématiquement ignorées" », alors même qu'il peut exister des solutions équivalentes libres et gratuites. (cf le jugement québécois). Madame Kroes ajoute également que « C'est (aussi) un gaspillage d'argent public que la plupart des administrations ne peuvent plus se permettre ».
Et pendant ce temps, en France, alors que la Gendarmerie a prouvé qu'une migration et une utilisation des logiciels libres étaient possible dans l'administration, d'énormes contrats cadre sont passés avec Microsoft, sans mise en concurrence. Le dernier exemple en date est celui concernant le ministère de la Défense qui équipe tous ses postes de travail avec les logiciels bureautique de la firme de Redmond pour 100 € par poste.
Les réponses aux députés se font sans publicité et avec toujours les mêmes arguments fallacieux : il ne s'agit que d'une mise à jour du parc et ils veulent pouvoir faire des mises à jour rapides...
Neelie Kroes, qui était précédemment commissaire européenne à la concurrence, avait lancé, à l'époque, plusieurs enquêtes contre Microsoft, qui avaient abouti à la condamnation du géant du logiciel à des amendes record pour son refus de partager certaines informations avec ses rivaux et pour l'installation par défaut d'Internet Explorer comme navigateur Web dans Windows.
Aujourd'hui, cette même commissaire européenne est en charge du numérique et elle met en garde les gouvernements européens contre le risque de se voir « enfermés accidentellement dans une technologie propriétaire », visant sans le nommer Microsoft. Elle annonce la mise en place d'un programme de conseils aux États pour qu'ils développent leur utilisation de logiciels libres.
Dans son discours à l'Open Forum Europe, une association de promotion du logiciel libre, la commissaire européenne a souligné que les technologies propriétaires pouvaient à terme devenir tellement prévalentes « que les alternatives sont systématiquement ignorées" », alors même qu'il peut exister des solutions équivalentes libres et gratuites. (cf le jugement québécois). Madame Kroes ajoute également que « C'est (aussi) un gaspillage d'argent public que la plupart des administrations ne peuvent plus se permettre ».
Et pendant ce temps, en France, alors que la Gendarmerie a prouvé qu'une migration et une utilisation des logiciels libres étaient possible dans l'administration, d'énormes contrats cadre sont passés avec Microsoft, sans mise en concurrence. Le dernier exemple en date est celui concernant le ministère de la Défense qui équipe tous ses postes de travail avec les logiciels bureautique de la firme de Redmond pour 100 € par poste.
Les réponses aux députés se font sans publicité et avec toujours les mêmes arguments fallacieux : il ne s'agit que d'une mise à jour du parc et ils veulent pouvoir faire des mises à jour rapides...
Sortie du jeu libre Newton Adventure 1.0
Newton Adventure est un jeu de plate-forme où le personnage principal n'est pas très rapide et ne saute pas très haut. Pour compenser sa faible forme physique, il possède un pouvoir particulier : il peut modifier la gravité et ainsi atteindre des plates-formes éloignées, faire tomber ses ennemis ou déplacer des objets. Sortie en version de démonstration il y a quelques mois, Newton Adventure est désormais un jeu complet.
Le jeu
Cette version 1.0 comprend un certain nombre de nouveautés. Newton, le héros du jeu, devra être prudent pour parcourir les six niveaux. Il lui faudra éviter des pièges cruels tels que des haches ou des canons et repousser les attaques de chauve-souris ou de zombies. Il se pourrait bien aussi que son voyage se termine par un affrontement avec un pharaon en colère.
Le développement
Newton Adventure est toujours écrit en Java avec les bibliothèques lwjgl pour l'affichage et phys2d pour la physique. L'éditeur de niveau (tiled) est désormais fourni, car l'auteur de tiled a décidé de passer son logiciel de Java à C++ rendant ainsi mon plugin incompatible avec la nouvelle version. Les sources de Newton Adventure sont sous licence BSD tandis que les graphismes et les données du niveau relèvent de la Creative Commons BY-SA 3.0 ou de simple autorisation d'utilisation de leur auteur.
Le futur
Si le jeu fonctionne bien, je vais essayer de le diffuser un peu plus largement sur internet et essayer de recruter un graphiste afin de donner au jeu une véritable identité.
Le jeu
Cette version 1.0 comprend un certain nombre de nouveautés. Newton, le héros du jeu, devra être prudent pour parcourir les six niveaux. Il lui faudra éviter des pièges cruels tels que des haches ou des canons et repousser les attaques de chauve-souris ou de zombies. Il se pourrait bien aussi que son voyage se termine par un affrontement avec un pharaon en colère.
Le développement
Newton Adventure est toujours écrit en Java avec les bibliothèques lwjgl pour l'affichage et phys2d pour la physique. L'éditeur de niveau (tiled) est désormais fourni, car l'auteur de tiled a décidé de passer son logiciel de Java à C++ rendant ainsi mon plugin incompatible avec la nouvelle version. Les sources de Newton Adventure sont sous licence BSD tandis que les graphismes et les données du niveau relèvent de la Creative Commons BY-SA 3.0 ou de simple autorisation d'utilisation de leur auteur.
Le futur
Si le jeu fonctionne bien, je vais essayer de le diffuser un peu plus largement sur internet et essayer de recruter un graphiste afin de donner au jeu une véritable identité.
Présentez votre projet au concours de démos de logiciels libre lors de l'Open World Forum
Pour la deuxième année consécutive, l'Open World Forum (qui aura lieu les 30 sept. et 1er oct. à Paris) organise une compétition de projets de logiciels libres portés par des entreprises. Cette année, le concours, baptisée « Demo Cup », aura lieu selon le principe très simple de la démonstration éclair. En 8 minutes, vous devrez :
Le concours est ouvert gratuitement à toutes les sociétés ou organisations porteuses de projets sous licence libre et/ou open source pour peu qu'ils soient prêts pour un lancement ou déjà présents sur le marché. Pour soumettre votre candidature, consultez ces informations sur le mode de participation sur le site de l'Open World Forum.
- captiver le public,
- transmettre votre passion,
- et présenter le plus clairement possible votre projet, sa puissance et sa valeur.
Le concours est ouvert gratuitement à toutes les sociétés ou organisations porteuses de projets sous licence libre et/ou open source pour peu qu'ils soient prêts pour un lancement ou déjà présents sur le marché. Pour soumettre votre candidature, consultez ces informations sur le mode de participation sur le site de l'Open World Forum.
Nouvelle version majeure de VLC media player : 1.1.0 « The luggage »
Le projet VideoLAN vient de sortir une nouvelle version 1.1.0 de son logiciel phare : VLC media player, nom de code « The luggage » en référence à la célèbre série de Terry Pratchett, « Le Disque Monde ». C'est un lecteur multimédia jouissant d'une très grande popularité car il est multi-plates-formes, libre (licence GPL) et accepte nativement en entrée/sortie et en diffusion (unicast ou multicast en IPv4 ou IPv6) un très grand nombre de formats vidéos, audios et sous-titres.
Quoi de neuf ?
Cette version est considérée comme une évolution majeure par l'équipe. Elle est le fruit d'un gros travail de réécriture du cœur du logiciel (la sortie vidéo). Ceci devrait faciliter les évolutions futures et améliorer la qualité des sous-titres. On notera aussi une grande cure d'amaigrissement avec un grand nettoyage dans le code (suppression de dizaines de modules obsolètes, non maintenus ou encore liés à des interfaces obsolètes, etc.), une réduction du nombre de threads et de la consommation mémoire. Un autre point notable est l'utilisation du GPU (sous Linux via VAAPI, et sous Windows Vista et 7 via DxVA 2.0) pour le décodage des vidéos en H.264. Tout le monde ne sera pas logé à la même enseigne, mais globalement, cela devrait améliorer significativement les performances de VLC pour le décodage de ce format HD qui monopolisait auparavant beaucoup de ressources mémoire et CPU.
Et du côté des formats pris en charge ?
Chaque nouvelle version apporte aussi son lot de nouveaux formats, codecs, protocoles supportés, et celle-ci ne fait pas exception. En tête de gondole, on trouvera le récent VP8 / WebM et les sous-titres PGS du Blu-Ray et HD-DVB, mais aussi l'amélioration des sous-titres plus classiques (srt et ssa) et les Atrac1, l'AMR-NB, Windows Media Speech (Voice), MPEG-4 ALS, les playlists au format .wpl et .zpl, l'accès en SFTP, etc. Consultez le changelog complet pour tous les détails.
Extensions de VLC
VLC media player 1.1 est livré désormais avec sa propre plate-forme d'extensions (comme Firefox, OOo, etc.) basée sur le framework Lua. Il sera donc possible de scripter facilement VLC en Lua pour, par exemple, accéder à des informations contextuelles (IMDb, Wikipédia, paroles, sous-titres etc.) sur le média joué directement depuis le lecteur ou encore contrôler VLC, récupérer des contenus sur des plates-formes type Jamendo, etc. Un script IMDb est fourni par défaut et la plate-forme est encore en rodage, mais cela augure plein de bonnes choses pour la suite.
NdM : merci à ivoire pour avoir également proposé une dépêche sur le sujet.
Quoi de neuf ?
Cette version est considérée comme une évolution majeure par l'équipe. Elle est le fruit d'un gros travail de réécriture du cœur du logiciel (la sortie vidéo). Ceci devrait faciliter les évolutions futures et améliorer la qualité des sous-titres. On notera aussi une grande cure d'amaigrissement avec un grand nettoyage dans le code (suppression de dizaines de modules obsolètes, non maintenus ou encore liés à des interfaces obsolètes, etc.), une réduction du nombre de threads et de la consommation mémoire. Un autre point notable est l'utilisation du GPU (sous Linux via VAAPI, et sous Windows Vista et 7 via DxVA 2.0) pour le décodage des vidéos en H.264. Tout le monde ne sera pas logé à la même enseigne, mais globalement, cela devrait améliorer significativement les performances de VLC pour le décodage de ce format HD qui monopolisait auparavant beaucoup de ressources mémoire et CPU.
Et du côté des formats pris en charge ?
Chaque nouvelle version apporte aussi son lot de nouveaux formats, codecs, protocoles supportés, et celle-ci ne fait pas exception. En tête de gondole, on trouvera le récent VP8 / WebM et les sous-titres PGS du Blu-Ray et HD-DVB, mais aussi l'amélioration des sous-titres plus classiques (srt et ssa) et les Atrac1, l'AMR-NB, Windows Media Speech (Voice), MPEG-4 ALS, les playlists au format .wpl et .zpl, l'accès en SFTP, etc. Consultez le changelog complet pour tous les détails.
Extensions de VLC
VLC media player 1.1 est livré désormais avec sa propre plate-forme d'extensions (comme Firefox, OOo, etc.) basée sur le framework Lua. Il sera donc possible de scripter facilement VLC en Lua pour, par exemple, accéder à des informations contextuelles (IMDb, Wikipédia, paroles, sous-titres etc.) sur le média joué directement depuis le lecteur ou encore contrôler VLC, récupérer des contenus sur des plates-formes type Jamendo, etc. Un script IMDb est fourni par défaut et la plate-forme est encore en rodage, mais cela augure plein de bonnes choses pour la suite.
NdM : merci à ivoire pour avoir également proposé une dépêche sur le sujet.
Sortie de Perroquet 1.1.0
Perroquet est logiciel éducatif dont le but est d'aider à améliorer sa compréhension orale des langues. L'originalité de Perroquet réside dans son utilisation de n'importe quel film accompagné de sous-titres comme support d'exercice. Les exercices prennent alors la forme de texte à trous.
La première version de Perroquet, sortie début janvier, a été l'objet d'une dépêche qui a généré un afflux massif de commentaires, rapports d'erreurs, suggestions et contributeurs. Par conséquent, le développement a été poursuivi avec l'aide de quelques contributeurs (à la base, il s'agit d'un projet personnel mais en parlant un peu trop fort et on se fait piéger bêtement...).
La version 1.1.0 vient donc de sortir. Malgré ce que laisse penser le numéro de version, il s'agit d'une version majeure. Le nombre de lignes de code a doublé et grâce à Matthieu Bizen le code est maintenant beaucoup plus propre et commenté.
Archlinux n'a pas volé sa réputation puisque qu'un paquet pour cette distribution était disponible deux heures après la publication de cette version. Un paquet pour Ubuntu est aussi disponible. Pour ceux des autres distributions, il est possible de lancer Perroquet sans compilation ni installation depuis le tarball.
La première version de Perroquet, sortie début janvier, a été l'objet d'une dépêche qui a généré un afflux massif de commentaires, rapports d'erreurs, suggestions et contributeurs. Par conséquent, le développement a été poursuivi avec l'aide de quelques contributeurs (à la base, il s'agit d'un projet personnel mais en parlant un peu trop fort et on se fait piéger bêtement...).
La version 1.1.0 vient donc de sortir. Malgré ce que laisse penser le numéro de version, il s'agit d'une version majeure. Le nombre de lignes de code a doublé et grâce à Matthieu Bizen le code est maintenant beaucoup plus propre et commenté.
Archlinux n'a pas volé sa réputation puisque qu'un paquet pour cette distribution était disponible deux heures après la publication de cette version. Un paquet pour Ubuntu est aussi disponible. Pour ceux des autres distributions, il est possible de lancer Perroquet sans compilation ni installation depuis le tarball.
Émission radio « Random #017 »
Random est l’émission radiophonique du groupe DegenereScience Lille. Elle passe un dimanche sur deux, de 19:00 à 20:00, sur les ondes de Radio Campus Lille, la plus ancienne radio libre et associative de France (fondée en 1969 !). C’est une émission consacrée à la contre-culture hacker, au bidouillage, aux libertés numériques et à la société de l’information.
En attendant la prochaine émission (Random #018) : dimanche 4 juillet 2010, vous pouvez lire le résumé de Random #017.
En attendant la prochaine émission (Random #018) : dimanche 4 juillet 2010, vous pouvez lire le résumé de Random #017.
Postgres, NetBeans, mod_python/mod_wsgi et HTTPS Everywhere
- PostgreSQL 9.0 en approche
La bêta 2 de PostgreSQL 9.0 vient de sortir et la finale devrait sortir dans les prochaines semaines ou prochains mois. Robert Treat a publié une présentation des nouveautés.
Depuis la version 8.4, le célèbre logiciel libre de type SGBDR a vu 204 correctifs, 84 contributeurs, 1860 fichiers impactés sur divers aspects tels que les performances, l'administration, le développement, les procédures et la réplication.
- NetBeans IDE 6.9
NetBeans, l'IDE (Integrated Development Environment) poussé par Oracle, est disponible en version 6.9 pour Mac OS X, Linux, Solaris et l'autre OS. Rappelons que NetBeans n'est pas dédié exclusivement à la plate-forme Java, mais est utile aussi pour JavaFX, PHP, JavaScript et AJAX, Ruby et Ruby on Rails, Groovy et Grails, sans oublier les vénérables C/C++.
Un résumé des changements ou des notes de version complètes sont disponibles.
- mod_python est mort, vive mod_wsgi
L'Apache Software Foundation a prononcé la mort officielle de mod_python, ou plus précisément du projet Apache Quetzalcoatl, qui chapeautait le développement du défunt module. En effet, le module a vu sa dernière publication en février 2007.
C'est mod_wsgi son remplaçant officiel. Il est publié sous licence Apache 2.0 bien évidemment. WSGI signifie Web Server Gateway Interface : c'est une spécification pour les serveurs web et serveurs d'applications pour communiquer avec les applications web, bien que ce soit bien plus que cela. C'est un standard Python, décrit dans la PEP 333.
Parmi ceux qui le gèrent d'ors et déjà, citons Django, Zope 3, MoinMoin, Roundup, Trac, etc. liste bien évidemment non-exhaustive.
- HTTPS Everywhere
L'EFF (aka Electronic Frontier Foundation) en collaboration avec le projet Tor a publié HTTPS Everywhere, une extension Firefox qui va basculer votre navigateur sur la version HTTPS du site que vous souhaitez consulter, et ainsi utiliser une connexion chiffrée entre votre navigateur et les sites majeurs.
Cela repose sur un ensemble de règles que l'on peut affiner soit même. Le code est basé sur STS (Strict Transport Security) et NoScript.
Enregistrements des conférences des RMLL (Rencontres Mondiales du Logiciel Libre)
Une liste de diffusion a été ouverte pour préparer les enregistrements de l'édition 2010 des Rencontres Mondiales du Logiciel Libre alias RMLL. Elle regroupe actuellement environ 45 inscrits et on espère qu'ils se montreront tous actifs. :-). Le français et anglais sont acceptés. Sont les bienvenus :
- Les vidéastes et preneurs de son amateurs ou pros ;
- Les sysadmin et spécialistes du scripting, pour préparer la gestion des flux de données ;
- Les transcripteurs ou traducteurs ;
- Les gus qui savent comment cliquer ou appuyer sur un bouton comme l'auteur de cet article.
Invitation au village libre de la braderie de Lille 2010
Après le succès croissant des éditions 2006, 2007, 2008 et 2009 l'association Chtinux organise à nouveau, à l'occasion de la braderie de Lille 2010, un Village Libre en collaboration avec le Café Citoyen.
Ce village dédié aux logiciels libres, et plus généralement aux libertés numériques, se tiendra le week end des 4 et 5 septembre sur la place du Vieux Marché aux chevaux, en plein cœur de la braderie.
Ce village dédié aux logiciels libres, et plus généralement aux libertés numériques, se tiendra le week end des 4 et 5 septembre sur la place du Vieux Marché aux chevaux, en plein cœur de la braderie.
Aficionados de la console, Google pense à vous et sort Google CL tools
Nombreux sont ceux qui pensent que les services de Google tels Docs, Picasa ou Calendar sont ce qu'il se fait de mieux dans leur domaine. Leur principal inconvénient (NdM : côté Minitel 2.0 mis à part) étant d'être obligé de passer par l'interface Google adéquate pour en profiter. Certes, il existe bien différentes APIs Google, une ou deux par service, mais il faut bien avouer que cette solution n'avait rien de pratique…
Et comme Google vous aime et pense à vous, il a réalisé vos souhaits les plus fous. Grâce à une petite bibliothèque répondant au doux nom de gdata-python-client, GoogleCL a pu voir le jour. Il ne s'agit rien de moins qu'un utilitaire en ligne de commande pour manipuler les données dispersées à travers vos comptes Google, le tout sous licence Apache 2.0
Et comme Google vous aime et pense à vous, il a réalisé vos souhaits les plus fous. Grâce à une petite bibliothèque répondant au doux nom de gdata-python-client, GoogleCL a pu voir le jour. Il ne s'agit rien de moins qu'un utilitaire en ligne de commande pour manipuler les données dispersées à travers vos comptes Google, le tout sous licence Apache 2.0
RabbitMQ 1.8.0
RabbitMQ est une solution de messagerie d'entreprise complète et fiable, qui implémente le standard AMQP (Advanced Message Queuing Protocol). Elle est écrite en Erlang, publiée sous licence MPL et en concurrence avec Apache Qpid et ØMQ.
Le projet RabbitMQ comporte plusieurs composants :
La version 1.8.0, sortie récemment, est la première depuis le rachat de Rabbit Technologies Ltd. par SpringSource, une filiale de VMWare. Elle apporte de nouvelles API pour étendre le fonctionnement de RabbitMQ par des greffons, ainsi que diverses optimisations.
Le projet RabbitMQ comporte plusieurs composants :
- Le serveur, pièce maîtresse, en charge du routage des messages, des files d'attentes, de la gestion des droits, etc. ;
- Des passerelles pour les protocoles HTTP, XMPP et STOMP ;
- Des bibliothèques client AMQP pour Java et .Net (il existe de nombreuses bibliothèques pour les autres langages développées ailleurs) ;
- Des greffons comme Shovel (pour déplacer un message d'une instance de RabbitMQ vers une autre) ou rabbitmq-bql (un langage qui ressemble à du SQL pour interroger et configurer une instance de RabbitMQ).
La version 1.8.0, sortie récemment, est la première depuis le rachat de Rabbit Technologies Ltd. par SpringSource, une filiale de VMWare. Elle apporte de nouvelles API pour étendre le fonctionnement de RabbitMQ par des greffons, ainsi que diverses optimisations.
Les pouvoirs magiques d'Unicorn 1.0.0
Unicorn est un serveur applicatif HTTP en Ruby comparable à Mongrel ou à Thin, sous licence GPLv2. Il est utilisé notamment par Twitter et Github et vient d'atteindre la version 1.0.
Unicorn est compatible avec Rack, une interface entre les serveurs applicatifs et les frameworks. Il peut ainsi être utilisé pour servir des applications Ruby, dont celles écrites en Ruby on Rails. Il tourne avec Ruby 1.8, Ruby 1.9 et bientôt Rubinius. Rappelons que Rubinius est une implémentation alternative de Ruby dont la version 1.0 est sortie récemment.
Unicorn s'appuie au maximum sur les noyaux Unix pour éviter de réinventer la roue. Par exemple, la répartition des requêtes entre les différents processus se fait grâce à une socket partagée. Il est également possible de mettre à jour Unicorn, l'application ou l'interpréteur Ruby sans perdre la moindre connexion.
De même, Unicorn est optimisé pour servir des clients rapides. Il est donc très souvent utilisé derrière un reverse-proxy, qui pourra bufferiser les requêtes des clients lents.
A l'inverse, utiliser Unicorn pour des connexions longues comme du Comet (Comet désigne un ensemble de techniques où un serveur maintient des connexions HTTP ouvertes pour pouvoir pousser des contenus vers les clients) ou des websockets serait très inefficace, je vous conseille pour cela de regarder Rainbows : c'est un projet inspiré d'Unicorn qui vise justement à répondre à cette problématique particulère.
Unicorn est compatible avec Rack, une interface entre les serveurs applicatifs et les frameworks. Il peut ainsi être utilisé pour servir des applications Ruby, dont celles écrites en Ruby on Rails. Il tourne avec Ruby 1.8, Ruby 1.9 et bientôt Rubinius. Rappelons que Rubinius est une implémentation alternative de Ruby dont la version 1.0 est sortie récemment.
Unicorn s'appuie au maximum sur les noyaux Unix pour éviter de réinventer la roue. Par exemple, la répartition des requêtes entre les différents processus se fait grâce à une socket partagée. Il est également possible de mettre à jour Unicorn, l'application ou l'interpréteur Ruby sans perdre la moindre connexion.
De même, Unicorn est optimisé pour servir des clients rapides. Il est donc très souvent utilisé derrière un reverse-proxy, qui pourra bufferiser les requêtes des clients lents.
A l'inverse, utiliser Unicorn pour des connexions longues comme du Comet (Comet désigne un ensemble de techniques où un serveur maintient des connexions HTTP ouvertes pour pouvoir pousser des contenus vers les clients) ou des websockets serait très inefficace, je vous conseille pour cela de regarder Rainbows : c'est un projet inspiré d'Unicorn qui vise justement à répondre à cette problématique particulère.