abgech a écrit 343 commentaires

  • [^] # Re: Relativisons

    Posté par  . En réponse à la dépêche Portrait de Ken Thompson. Évalué à 3.

    En relativisant ou en ne relativisant pas, je serais déjà très fier d'avoir produit 1 % de ce qu'il a réalisé.
    Ne pas oublier qu'il est aussi l'un des grands-pères du langage C, créant le langage B pour la première version de UNIX.

  • [^] # Re: Unicode / UTF-8 ?

    Posté par  . En réponse au message ASCII, ncurses, souris. Évalué à 1.

    C'est justement parce que veux éviter unicode, qui n'est pas vraiment utile dans ce cas.

  • [^] # Re: Perception et langue

    Posté par  . En réponse au journal 7 faits que j'ai appris cette semaine. Évalué à -2. Dernière modification le 23 mai 2019 à 17:34.

    Dans ce cas, il n'existe aucune notions spatiales absolues.

    Parce que nord-sud-est-ouest, c'est pour le référentiel Terre ; et encore, uniquement pour la surface de la terre.

    Qu'en est-il pour les hypothétiques habitants de Mars ou Proxima Centauri b ?

  • [^] # Re: Perception et langue

    Posté par  . En réponse au journal 7 faits que j'ai appris cette semaine. Évalué à -1.

    Tu nous dis : "…les notions spatiales absolues marchent très mal dans nos sociétés…"

    Permets à un navigateur (de plaisance) d'émettre un bémol. En navigation, on utilise toujours une représentation spatiale absolue : tribord et bâbord.
    Cela a un énorme avantage, aucune ambiguïté. Tribord c'est toujours le même coté du bâtiment (à droite en regardant l'avant du navire et l'avant c'est, en principe, le bout pointu :-D ), quelque soit l'orientation de la personne parlant ou de celle écoutant

  • # Un instinct

    Posté par  . En réponse au sondage Les programmeurs ont-ils le sens de l'orientation ?. Évalué à 4.

    J'ai un excellent sens de l'orientation, je ne me perds pratiquement jamais. Je n'en tire aucune gloriole, c'est comme ça. Bizarrement, j'ai une mauvaise représentation spatiale, j'aurais fait un mauvais mécanicien ou un mauvais architecte.

    En fait, je ne sais pas comment cela fonctionne, c'est automatique, je sais, sans aucune réflexion logique, purement instinctif, trouver le bon chemin. Ce qui fait que, sûr de mon instinct, lorsque je me perds, très rarement, c'est vraiment catastrophique, à 180° de la bonne direction.

    Au surplus, c'est peut-être héréditaire, en tout cas cela a passé à ma fille ; pour mon fils, hum. Quant à ma douce, si je voulais me débarrasser d'elle, c'est simple, je la laisse à 5 m. de la lisière d'une forêt, je suis sûr de ne plus la revoir.

    Incidemment, je pense que je sais aussi programmer, en tout cas, depuis 1963 cela a été mon unique gagne-pain.

  • [^] # Re: Ce que j'en pense

    Posté par  . En réponse au journal La spécialité N.S.I. de la réforme du lycée. Évalué à 1.

    Pour moi :

    function pair(a) : retour ( (1 ou_exclusif bit_droite_a) )

  • [^] # Re: searx

    Posté par  . En réponse au sondage Mon moteur de recherche préféré est. Évalué à 2.

    Idem que Mathias Bavay : swisscows.ch.

    On peut contribuer financièrement.

  • [^] # Re: Pas proche de l'utilisateur final ?

    Posté par  . En réponse au journal France Culture: que reste-t-il du logiciel libre ?. Évalué à 4. Dernière modification le 15 juin 2018 à 11:40.

    Vieil utilisateur de Firefox, j'étais à deux doigts de l'abandonner, lorsque, miracle …
    Je ne pense plus l'abandonner.

  • [^] # Re: Halte à l'obsolescence programmée...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Du rififi dans ta cartouche d’encre. Évalué à 9.

    @ylsul qui nous dit :
    "…
    Jusqu'à ce qu'on trouve des exemples un peu sérieux, ça n'existe pas l'obsolescence programmée.
    …"

    Navré de te contredire, l'obsolescence programmée, cela existe bel et bien et depuis longtemps.

    J'ai terminé mes études d'ingénieur en 1966, je me souviens très bien d'avoir appris à calculer des éléments à la fatigue, le but étant de dimensionner ces éléments pour qu'au bout d'un nombre déterminé de cycles, ils lâchent.

    Dans le cadre d'un labo de mécanique, nous avions étudié un bel exemple pratique : les voitures anglaises Austin mini, étaient calculées pour tenir 60.000 km, ensuite, l'un après l'autre, les composants se déglinguaient. Dans le cadre du labo, nous avions testé une grande partie des éléments essentiels, effectivement, les calculs à la fatigue et les tests montraient une casse après x sollicitations correspondant, à la louche, à 60.000 - 70.000 km.
    Évidemment le malheureux possesseur d'une mini pouvait largement prolonger la vie de sa bagnole en changeant, petit à petit, une bonne partie de son engin. Mais alors, il faisait le lard du fabricant en achetant des pièces détachées.

    Alors, l'obsolescence programmée, un vieux truc, encore actuel.

  • [^] # Re: Nostalgie

    Posté par  . En réponse à la dépêche Quel terminal pour 2018 ?. Évalué à 2.

    La nostalgie n'est plus ce qu'elle était !

    La vraie nostalgie, c'est l'ASR 33 !

  • # Vocabulaire swiss made.

    Posté par  . En réponse au journal LinuxFr.org : seconde quinzaine de novembre 2017. Évalué à 2.

    On ne dit pas octante cinquième, mais huitante-cinquième !

  • [^] # Re: La gouvernance par les nombres

    Posté par  . En réponse au journal ils l'ont voulu, ils l'ont obtenu, et ils l'ont dans le baba.... Évalué à 10.

    À moi, cela me rappelle une histoire.

    Il y avait, près de chez moi, une entreprise qui fabriquait des éléments en béton armés préfabriqués pour la construction de bâtiments. Cette entreprise fabriquait également des dallettes et bordures pour jardins.

    Cette entreprise se portait bien, jusqu'à ce que de doctes "économistes" de l'école voisine se penchent sur cette entreprise (le patron était un croyant). Cela leur faisait une merveilleux "case study" pour leurs étudiants.

    La comptabilité analytique a alors montré que la fabrication des articles de jardin dégageait une marge 3 fois plus importante que celle des éléments préfabriqués. Diagnostique : il faut restreindre fortement, voire abandonner, le préfabriqué pour se concentrer sur les articles de jardin (les débouchés pour les deux fabrications existaient).
    Après 3-4 ans de ce régime, l'entreprise est mise en liquidation.

    Les "économistes", obnubilés par leurs chiffres, n'avaient pas vu ce que n'importe quel petit entrepreneur aurait vu : les marges sur les articles de jardin étaient élevées simplement parce que la fabrication utilisait un béton produit en gros et à bas coût pour la production des éléments préfabriqués.

    L'ex-patron et les Diafoirus de l'économie se portent bien, merci pour eux.
    En revanche, il y a eu une cinquantaine de licenciements, avec parfois des circonstances désastreuses.

  • [^] # Re: ttttttttttttttttttttttttttttttttt

    Posté par  . En réponse au journal compte personnel d'activité. Évalué à 2.

    Effectivement, la réforme est tordue.

  • [^] # Re: marre des cons qui mettent en danger les autres

    Posté par  . En réponse au journal Marre des cons. Évalué à 7. Dernière modification le 19 avril 2017 à 16:25.

    Résident suisse depuis ma naissance, je peux te dire que les choses sont plus nuancées. Vu la densité du trafic, il est parfois, souvent, impossible de respecter la distance de sécurité (mais la vitesse diminue sensiblement également).

    En revanche, je ne te conseille pas les excès de vitesse, dans le moindre des cas, c'est une prune de 300 CHF minimum (env. 300 €), retrait temporaire de permis, etc.
    Si dépassement de plus de 30 km/h (par exemple 81 km/h en localité) c'est direction prison immédiatement et pour quelques jours, le temps qu'un juge se saisisse du dossier. Si tu veux en savoir plus, tape "via sicura suisse" dans un moteur de recherche.
    .
    .

    Pour en revenir au sujet initial de l'article, les statistiques sont impitoyables, c'est dans les carrefours que se produisent une majorité d'accidents. La probabilité d'un accident augmente évidemment avec la durée passée dans le carrefour. Conclusion : il faut toujours passer les carrefours à la vitesse maximum possible.

  • # Ce n'est pas de la procrastination mais ...

    Posté par  . En réponse au message Je me construis un nouveau PC : retour d'expérience. Évalué à 1.

    Bonjour,

    Tout d'abord merci pour les réponses.

    Mon projet est différé de quelques semaines : ce n'est pas de la procrastination, mais mon fils est débordé dans son entreprise et m'a demandé de venir lui donner un coup de main, alors, plus trop de temps.

    Je ne manquerai pas de venir vous tenir au courant des choix que je ferai et de ce qu'il en résultera.

  • [^] # Re: On continue ...

    Posté par  . En réponse au journal ce 4 août. Évalué à -1.

    Non, en fait j'ai fait une grossière erreur c'est 3316. Le 32em siècle va de 3300 à 3399 !

  • # On continue ...

    Posté par  . En réponse au journal ce 4 août. Évalué à 3.

    Le 4 août 3116 à 2h01, il sera
    32 16 08 04 02 01

  • [^] # Re: Pas loin

    Posté par  . En réponse au sondage Mon appartement est . Évalué à 2.

    C'est ce que j'ai voté. Je pense qu'il n'est pas interdit de voter pour un rêve ?

  • [^] # Re: Ça a l'air trop bon

    Posté par  . En réponse au journal Galette pomme/noisette. Évalué à 8.

    Il n'existe qu'une seule molécule de cholestérol et elle est indispensable à la vie cellulaire. Ce que l'on appelle « bon » et « mauvais » cholestérol (respectivement HDL et LDL), ne sont pas du cholestérol, mais les transporteurs du cholestérol dans le sang, pour simplifier, le HDL du foie vers les cellules et le LDL des cellules vers le foie où il est détruit.

    Un excès de LDL, je simplifie toujours, peut provoquer des dépôts lipideux-calciques, dépôts qui peuvent se désolidariser des parois artérielles et provoquer infarctus et/ou AVC.

    Mais l'excès de LDL n'est pas seul en cause, l'équilibre des triglycérides est tout aussi important.
    Les facteurs de risques essentiels sont, en ordre décroissant d'importance : tabagisme, hypertension artérielle, excès de LDL, diabète, obésité, régime alimentaire riche en matières grasses animale, âge (on n'y peut pas grand chose), sexe (holà, pas de fausses joies ou terreurs, les femmes, avant 50-60 ans, sont simplement moins touchées par l'infarctus), antécédents familiaux, sédentarité. Contrairement à une idée reçue, le stress n'est pas un facteur de risque primaire.

    Le beurre (et les graisses animales dans leur ensemble), s'il n'est pas la saloperie absolue que certains disent, doit malgré tout être consommé avec modération. Le problème, c'est que c'est bon, comme le chantait Ferré : " tout ce qui est mal c'est bon, tout ce qui est bon, c'est mal".

    Quelques idées à propos d'un régime alimentaire correct : beaucoup de légumes, féculent (pains, pâtes, riz…) ou/et légumineuses (haricots, lentilles, pois …) à chaque repas principal.
    Par jour, 3 rations de produit laitiers, sous forme de lait, yaourt, etc.
    Par semaine, 2 rations (120 g) de volaille, 2 rations de poisson gras (sardine, maquereau, hareng, saumon, truite), 1 ration de viande rouge par semaine et 2 fois par semaine sans viande ou poisson mais avec un apport substantiel de légumineuses.

    Pour l'huile, l'équivalent de 3 cuillères à soupe ingérés par repas, huile de colza pour la cuisson, huile d'olive à froid (l'huile d'olive supporte bien la cuisson, mais elle perd un peu de ses qualités et c'est dommage pour une huile chère).
    Boisson : un verre de bon rouge (éviter autant que ce faire le blanc, mais, parois, la vie en société ne permet pas vraiment le choix) et/et jus de fruit, le reste, de l'eau en abondance.
    Bref, en gros, ce que l'on appelle le régime méditerranéen traditionnel.

    C'était mon chapitre la diététique libre.

    Pour en revenir à la recette initiale, qui me paraît digne d'intérêt, serait-il possible de remplacer le beurre par de l'huile de colza ?
    La chose mérite d'être essayée, en tout cas, à la maison, nous avons pratiquement partout remplacé le beurre par de l'huile. Une béchamel à l'huile de colza, cela marche parfaitement.

  • # Autres ...

    Posté par  . En réponse au sondage C'est l'heure des bonnes résolutions. Pour moi, 2016 sera l'année où. Évalué à 2.

    Autres : je continue à procrastiner.

  • [^] # Re: vive les suisses !

    Posté par  . En réponse à la dépêche Polémique vie privée/Windows 10 et écoles du Valais (Suisse). Évalué à 9.

    Plutôt que de se faire ficher par Google, on peut aussi utiliser : https://swisscows.ch/ (ne pas oublier de spécifier sa région).

    Utilisation gratuite, un petit bandeau de pub, mais pas agressif et surtout, pas d'enregistrement de l'adresse IP, garantie qu'aucune information personnelle n'est conservée. Les serveurs sont situés en Suisse et échappent complètement à la législation US. Le site a été créé par des entreprises suisses qui ne voulaient pas voir certaines informations commerciales confidentielles aller se promener chez les concurrents US.

    C'est un poil plus long que Google (voire un milli-poil), mais, pas de problème pour l'utilisation, peut-être que le tri linguistique entre les sites résultat est moins pointu qu'avec Google (plus de sites en anglais ou en allemand), mais est-ce vraiment un défaut ?

    Comme quoi les vaches suisses ont du bon !

  • # Mes débuts

    Posté par  . En réponse au journal Interview de Louis Pouzin sur l'informatique des années 60. Évalué à 10. Dernière modification le 29 août 2015 à 15:52.

    Cela me rappelle un peu mes propres débuts.

    Tombé un peu par hasard dans la marmite informatique*, je n'en suis plus ressorti.

    Mon premier programme sérieux (hors apprentissage de la programmation) date de 1963, en Fortran, jeune ingénieur, j'avais entrepris de réaliser une série de programmes pour calculer des trajectoires d'électrons dans un microscope électronique.
    Puis se fut l'assembler, le PL/1, Occam (sur transputer), C, Ada, etc, toujours dans ce que l'on pourrait appeler l'informatique industrielle et plus spécifiquement dans l'instrumentation et le traitement du signal.
    Tout d'abord comme salarié, puis, avec deux amis (qui le sont restés), nous avons créé une petite entreprise consacrée au développement de logiciels industriels.
    Avec, parfois, une incursion dans le technico-commercial, un exemple amusant, je me souviens avoir consacré environ 6 semaines à réaliser un système de calcul du coût optimal de la fabrication des aliments pour bestiaux en fonction d'une valeur nutritive donnée et du prix du jour des céréales et matières premières. Amusant et très lucratif, 6 semaines de travail vendues à près de 100.000 € actuels et pratiquement aucun frais annexes, il s'agit d'un simple système linéaire sous contraintes, mais à l'époque (début des années 1970), cela paraissait de la haute science auprès d'une majorité de chefs d'entreprise. Je me souviens que nous avions mis un délai de livraison de 3-4 mois pour ne pas avoir l'air d'abuser. Deux ou trois ans après le patron de la boite d'aliments m'a dit que le système lui avait été remboursé en 15 mois d'utilisation.

    Pour le développement, j'étais utilisateur de SCO Unix, à la recherche d'autre solutions, je tombe dans une nouvelle marmite : Linux, sous la forme d'une distribution Slackware qui m'arrive des USA en, au moins, une soixantaine de disquette 5 1/4. Depuis, je ne suis plus ressorti de la marmite Linux.

    Voilà, en très court résumé, ma vie, mon œuvre !

    • Le terme n'était pas encore inventé, on parlait parfois de "EDP (Electronic Data Processing", éventuellement de "computer science", et encore, lorsque l'on nommait la chose.
  • # Déjà que payant ...

    Posté par  . En réponse au journal Windows 10 gratuit vs GNU/Linux libre. Évalué à -5.

    Déjà que payant, Windows c'est de la m*, alors gratuit …

  • [^] # Re: adéquation

    Posté par  . En réponse au journal François Hollande visite 42, non mais allô quoi.... Évalué à 2.

    Je ne cherche absolument pas à narguer, j'exprime simplement un fait. Je n'exerçais aucune tâche de direction, simplement ingénieur de développement.

    Tu peux aller voir sous http://www.lohnrechner.bfs.admin.ch/Pages/SalariumWizard.aspx?lang=fr , tu pourras constater que c'est un tarif normal en Suisse pour un ingénieur universitaire* de 55 ans avec 30 ans d'expérience.

    Aurais-je gagné plus en "gradant" (j'en aurais eu l'occasion), sans doute un peu plus, mais le management et la paperasse ne m'ont jamais intéressé, j'étais plus que satisfait de ma vie professionnelle et des défis techniques que, pratiquement, chaque journée me posait.

    .* Le terme universitaire a un autre sens en Suisse qu'en France. Il est utilisé pour qualifier une formation de 3em cycle, que cette formation se fasse dans une une université ou dans une haute école.

  • [^] # Re: adéquation

    Posté par  . En réponse au journal François Hollande visite 42, non mais allô quoi.... Évalué à 10.

    Combien ai-je vu au cours de ma longue carrière de gens qui après avoir été pressé comme des citrons durant quelques années, ont été jetés, se sont retrouvés dans des boulots de merde, mal payés, parce qu'ils étaient incapables, la plupart du temps faute de recul théorique, de s'adapter.
    Combien de gens qui sont au chômage et se disent informaticiens ?

    Le problème, ce n'est pas de connaître un langage, cela s'apprend en 1-2 semaines au maximum, c'est de savoir programmer, c'est-à-dire, de savoir définir un algorithme et l'exprimer en pseudo-code. Le codage, c'est une activité pratiquement mécanique. Alors, les gens qui apprennent un langage (parmi les quelques milliers existant) et qui n'apprennent pratiquement rien d'autre qu'un, deux ou trois langages, sont voués à un futur médiocre.

    J'ai, pour le moins, une longue expérience en programmation. Mon premier programme, c'était en Fortran, en 1964. Depuis, j'ai programmé dans, au moins, une trentaine de langages différents, aussi différents que l'assembler 1620 (tape IBM 1620 dans un moteur qui va bien), assembler 360, COBOL, RPG, PL/1, Occam (tape transputer pour comprendre), Ada, Pascal, Basic, et, évidemment C, etc, etc.

    Et je n'ai même pas fait d'études d'informatique (à l'époque, cela n'existait pas), c'est un peu par hasard que j'ai commencé. J'ai fais une école d'ingénieur en génie électrique, avec une petite spécialisation en télécommunication. Pas une école française, mais suisse (EPFL, à l'époque, elle s'appelait EPUL).
    Mais j'y ai appris une quantité de choses qui n'ont, en apparence, pas grand chose à voir avec l'informatique : math, physique, production et réseaux électriques, électronique, mécanique, hydraulique, résistance des matériaux, etc, etc.
    Cette formation m'a permis de m'adapter à un contexte évolutif, imagine, mon premier programme tournait sur un machine 20 K de mémoire, sans OS, entrée-sortie par ruban perforé, impression sur machine à écrire mécanique. Le dernier projet que j'ai mené à terme avant ma retraite a été un simple logiciel du micro-contrôleur (pour commandant, en logique floue, un four à micro-onde, tu sais, ce genre de machin où la ménagère (ou le ménager, je ne suis pas sexiste) de plus de 60 ans introduit le poids et la nature des aliments et le four se démerde tout seul.Il faut donc faire un bon interface homme-machine, avec un affichage limité. En plus, il y a un feed-back, pour un plat, une recette particulier, l'utilisateur peut ensuite dire : pas assez, trop ou parfaitement cuit. le four "apprend" (tout comme on peut facilement apprendre à coder à partir d'un pseudo-code).
    J'ai, évidemment fait bien d'autre projets : contrôle de machines-outils (CNC), automatisation d'un cimenterie, d'une brasserie, contrôle du givre sur la carlingue d'avion, traitement du signal pour un accélérateur de particules (et là, tu as besoin des math), etc. En fait, je n'ai jamais travaillé dans mon domaine initial, les télécommunications, c'est bête, mais c'est comme ça.
    Maintenant, à la retraite, je participe au développement d'un projet libre en C.

    Alors, en plus de la faculté d'adaptation que j'ai grâce à une bonne formation initiale, j'ai pu faire des projets, très différents, bien loin de ma spécialité initiale, j'ai toujours pu dialoguer avec les clients, qu'ils soient chimistes, physiciens, mécaniciens ou électroniciens. Je ne dis pas que je maîtrise ces sujets, mais je sais suffisamment de choses pour comprendre de quoi on me parle.

    Des ingénieurs de développement en informatique industrielle, on en recherche et on les paye bien (mon dernier salaire : > 11 k€ mensuels, sans compte la participation aux bénéfices). Malheureusement, plus des 9/10em de ceux qui postulent n'ont absolument pas les compétences nécessaires. La plupart du temps, non pas par insuffisance intellectuelle, mais par manque de formation assez large.