Aldoo a écrit 2794 commentaires

  • [^] # Re: Tu donnes combien ?

    Posté par  . En réponse au journal ARTE+7. Évalué à 2.

    Pour la liberté d'expression : je maintiens. La PI n'empêche pas d'exprimer une opinion quelle qu'elle soit. C'est tout ce en quoi consiste la liberté d'expression. Le fait de ne pas pouvoir le dire de la même manière que Untel ou Untel n'a rien à voir avec la liberté d'expression.

    L'évolution de la technique nécessite d'ajuster la mise en ½uvre du droit d'auteur. Néanmoins, l'utilité du droit d'auteur est de favoriser la création. À l'origine, il s'agissait de la favoriser en protégeant l'auteur des éditeurs (ou plutôt l'éditeur officiel de l'auteur des autres éditeurs... ), certes mais c'est parce qu'à l'époque, c'était de là que venait la menace. (bon en vrai, il y a des chances que dans l'esprit des décideurs ç'ait été plutôt une question de gros sous... comme aujourd'hui au fond... mais le compromis était acceptable moralement parce qu'il protègeait la création).

    Si aujourd'hui le problème ne se pose plus de la même manière, concéder à l'auteur un droit sur son ½uvre est, malgré tout, encore intéressant pour lui, donc l'encourage encore à créer. Or nous souhaitons encore encourager à créer. Cela n'a pas changé. Le droit d'auteur reste moralement justifié. Le débat porte sur la portée qu'il faut lui donner.
  • [^] # Re: Tu donnes combien ?

    Posté par  . En réponse au journal ARTE+7. Évalué à 2.

    Tu es désespérant.
    1 - la liberté d'expression n'est pas sacrifiée (la PI se limitant à l'ensemble de la création passée non triviale, qui est de mesure nulle dans le champ des possibilités pour exprimer une opinion quelle qu'elle soit.)
    2 - la star ac' est une goutte d'eau dans la création actuelle
    3 - même à la star ac', il y a une probabilité non négligeable qu'une création intéressante émerge
    4 - la législation a évolué, évolue et évoluera. Est-ce que cela remet en cause l'utilité du principe-même du droit d'auteur ?
  • [^] # Re: Tu donnes combien ?

    Posté par  . En réponse au journal ARTE+7. Évalué à 3.

    C'est dingue comme tu as l'art de généraliser mes propos pour les réfuter.
    Je dis qu'on peut inciter à créer en favorisant l'existence d'un marché.
    Je ne dis pas qu'il n'existe pas d'autres raisons de créer.

    Pour moi, ce qui reste sujet à question, c'est à quel point on est prêt à soutenir ce marché. Cela dépend principalement de deux paramètres à comparer : à quel point cette création supplémentaire est souhaitable pour l'humanité, et à quels sacrifices sommes nous prêts à consentir pour cela ?
    Il y a un curseur à déplacer en fonction de la pondération donnée à ces deux paramètres.

    Le monde ne se résume pas au noir et au blanc.
  • [^] # Re: Tu donnes combien ?

    Posté par  . En réponse au journal ARTE+7. Évalué à 2.

    Non certes, qui a dit cela ?
  • [^] # Re: A propos de propriété intellectuelle

    Posté par  . En réponse au journal ARTE+7. Évalué à 3.

    La propriété intellectuelle ne tombe pas sous le sens, ça c'est clair !
    Ni même la propriété tout court, en fait. Les grands principes du droit n'ont pas été dictée par Dieu sur le Sinai, mais ont été longuement et durement assimilés par essais et erreurs au cours de l'Histoire.

    Mais bon, si on cherche à comparer les situations avec et sans ces différents principes, on peut se faire une opinion.
  • [^] # Re: Tu donnes combien ?

    Posté par  . En réponse au journal ARTE+7. Évalué à 2.

    Non, le fric est un moyen de faire la culture.

    C'est sûr qu'avec des conceptions du français aussi différentes on ne peut pas tomber d'accord.
  • [^] # Re: Tu donnes combien ?

    Posté par  . En réponse au journal ARTE+7. Évalué à 2.

    Si ta machine existait, Ikéa serait en droit de te réclamer des thunes pour avoir copié et commercialisé ses meubles, mais tant qu'à faire, autant fabriquer des meubles originaux, et là tant pis pour Ikéa... jusqu'au jour où ils auront la même machine ainsi que tous ses concurrents, puis tous les particuliers.

    Ce jour-là, le commerce du meuble se résumera à l'aspect créatif (Pour ceux que ça intéresse d'avoir des meubles de créateur ou des meubles personnalisés kikoolol. Le reste du secteur deviendra non marchand, après tout, une chaise est une chaise.), et si la création n'est pas protégée, on ne créera quasiment plus de nouveaux meubles. Est-ce grave ? À toi de juger. M'enfin, ce serait dommage, le meuble fait pourtant partie de notre patrimoine culturel.
  • [^] # Re: Tu donnes combien ?

    Posté par  . En réponse au journal ARTE+7. Évalué à 2.

    Sans droit d'auteur, on ne peut pas forcer la mise à disposition des sources des travaux dérivés. Ça ne dérange pas les BSDistes, mais les GPLeux oui.
    Or cette viralité permet dans de nombreux cas de bien faire grossir le bien commun. Pas toujours. Mais c'est aussi pour ça qu'on a le choix. Et c'est le droit d'auteur qui permet ce choix.

    De même pour tous tes exemples ensuite. La diffusion payante n'est pas toujours le meilleur moyen de s'en sortir. Mais le choix du canal repose in fine sur l'auteur. À lui de choisir le mode qui valorise le plus sa création.
    À lui de choisir s'il veut faire du CC ou adhérer à la SACEM, ou ni l'un ni l'autre.

    Évidemment les solutions disponibles et leur attractivité dépendent de plein de paramètres, notamment socio-économiques. D'où l'intérêt d'actualiser la loi pour l'adapter aux réalités. (légalité ou non des téléchargements, licence globale, statut de la SACEM, protection juridique des DRM ou non, ...).

    Enfin, globalement, l'esprit de la loi est que le choix revient au créateur, modulo des gardes fous pour préserver les libertés essentielles de tout un chacun.
  • [^] # Re: Tu donnes combien ?

    Posté par  . En réponse au journal ARTE+7. Évalué à 2.

    Par contrefaçon, j'entendais contrefaçon du droit d'auteur, puisque tu parlais de téléchargement, et non de contrefaçon du droit des marques. Ne nous égarons pas !

    (Cela dit, je n'aime pas le terme contrefaçon pour le droit d'auteur : ça donne l'impression que la "copie" est moins "vraie" que l'original, ce qui n'est évidemment pas le cas dans le monde numérique. Mais "contrefaçon" est le nom donné par le législateur au délit consistant à contrevenir au droit d'auteur, je n'y peux rien !)
  • [^] # Re: Tu donnes combien ?

    Posté par  . En réponse au journal ARTE+7. Évalué à 2.

    J'oubliais.
    Des limitations bénéfiques du droit d'auteur ?
    Quelques exemples :
    - fournir un cadre légal aux licences copyleft (qui augmentent immédiatement le bien commun, qui plus est de façon héréditaire), et autres licences permettant d'obtenir un effet ou un autre selon le souhait de l'auteur.
    - forcer un maximum la diffusion par des canaux rémunérant les créateurs (ce qui les encourage dans leur activité, et augmente le bien commun à terme). Empêcher le téléchargement de masse peut concourir à cela, mais les ayant-droit peuvent décider que la diffusion gratuite permet de promouvoir le spectacle vivant. C'est aussi le droit de l'auteur.

    Maintenant, à trop vouloir interdire, on réduit le bénéfice commun. Par exemple, si pour interdire le téléchargement, il faut mettre des espions partout, cela n'est pas souhaitable (question coût, et question libertés individuelles). Il y a un juste milieu à trouver.
    Par exemple, je serais pour que s'envoyer des mp3 par correspondance privée ne soit pas interdit (de toute manière, c'est incontrôlable sans violer de libertés bien plus fondamentales).
    Mettre à disposition sur tous les moteurs de recherche P2P sa collection de mp3, est en revanche irrespectueux selon moi. Or cela tombe bien, vu qu'il s'agit d'une mise à disposition publique, il est facile de constater l'infraction sans trop fliquer. Mais cela ne serait pas choquant de l'autoriser contre compensation financière (licence globale), car il y aurait encore moins de contrôles à faire et le créateur serait malgré tout encore encouragé.
  • [^] # Re: Tu donnes combien ?

    Posté par  . En réponse au journal ARTE+7. Évalué à 5.

    - pour la corrélation droit d'auteur/création : ok il faudrait une étude sérieuse, mais c'est le bon sens qui dit que tu préfères travailler quand tu es payé... Pour l'instant, je ne vois pas d'argument historique suggérant le contraire.

    - le droit d'auteur ne t'interdit pas de communiquer. Il t'interdit de contrefaire. Le code de la route ne t'interdit pas de circuler, mais il t'interdit de griller les feux rouges. Je ne vois pas ce qui n'est pas clair.

    - quand tu fais de la contrefaçon, ce n'est pas l'information que tu violes, ne joue pas celui qui ne veut pas comprendre !

    - Le droit d'auteur n'est pas DADVSI. Toutes tes remarques qui y font allusion sont à côté de la plaque. On ne va pas condamner le principe même du droit d'auteur à cause de cet épisode peu glorieux. Il faut bien sûr militer pour un texte plus juste, respectant réellement l'intérêt général. N'empêche que je ne militerai pas pour la suppression du droit d'auteur.
  • [^] # Re: Ma petite expérience sur ArchLinux

    Posté par  . En réponse à la dépêche Aaron Griffin devient le nouveau leader d'Archlinux. Évalué à 4.

    Et comment fait arch pour gérer les dépendances au travers des versions d'un paquet au fait ?

    Sous gentoo, c'est simple : on recompile tout ce qui dépend du paquet qu'on met à jour (si mes souvenirs sont bons !). Ou bien, on peut aussi avoir plusieurs version d'un paquet installées simultanément pour ne pas tout recompiler.

    Maintenant, sous Arch, supposons qu'un paquet a dépende des paquets b,c et d, chacun pouvant être mis à jour maintenant (avec une version dont l'ABI sera incompatible). Est-ce que je peux décider de mettre à jour seulement b, c, d, bc, cd ou bd, ou bien je vais être obligé de mettre à jour bcd afin d'avoir un paquet a compatible ? (ce qui nécessiterait 2 versions du paquet a au lieu de 8 !).
    J'imagine qu'il doit aussi y avoir moyen de garder de vieilles versions. N'empêche que mettre à jour une bibliothèque de bas niveau ne sert pas à grand chose si les applications de haut niveau n'utilisent que les anciennes versions dès qu'une seule bibli de bas niveau n'a pas été mise à jour pour une raison X ou Y !
  • [^] # Re: Tu donnes combien ?

    Posté par  . En réponse au journal ARTE+7. Évalué à 1.

    Ah, et un argument qui manquait quant à mon comportement supposé : je n'ai de toute façon jamais prétendu que mon intérêt se confondait avec l'intérêt général.
    Chacun a ses intérêts propres, souvent contrariés par la loi. Mais nous acceptons globalement que la loi existe, car en favorisant l'intérêt général, elle nous permet au final de vivre mieux que si chacun pouvait faire tout ce qu'il voulait (lire : Dilemme_du_prisonnier).
    C'est pour cela qu'au fond je pourrais agir en accord avec le droit d'auteur ou non, et malgré tout souhaiter qu'il existe, même si parfois ça va m'empêcher de faire ce que j'aurais eu envie de faire.
  • [^] # Re: Tu donnes combien ?

    Posté par  . En réponse au journal ARTE+7. Évalué à 5.

    Bon, le troll est coriace, on dirait...

    - Pour ce qui est de la création, elle a été particulièrement vivace ces derniers siècles, donc oui, le système de droits d'auteur, s'il n'est peut-être pas optimal, est efficace.

    - Parce que tu n'as pas le droit de copier un morceau de musique pour ta s½ur, c'est de l'oppression ? Eh beh... On ne place visiblement pas la barre au même niveau. Qui plus est, tu as le droit de lui faire écouter (droit de représentation dans le cercle familial), et même si tu lui copies, tu ne seras de toute façon pas inquiété... Pour l'oppression on en est loin, tout de même.

    - Si, il s'agissait bien d'un homme de paille, car la question que tu formulais était sur la moralité de l'oppression, alors que ce qui nous intéressait était la moralité du droit d'auteur.

    - Le droit d'auteur ne se limite pas à interdire le téléchargement. C'en est juste une conséquence, mais elle pourrait être supprimée (par exemple avec un système de licence globale). Donc je maintiens, le droit d'auteur est dans l'intérêt général, même si ses abus ont des conséquences contraires.

    - Effectivement, on ne t'interdit pas de communiquer. On ne t'interdit pas de faire l'amour non plus, mais si tu violes ta voisine, je te promets que ça risque de mal se passer...
    Autoriser un acte ne veut pas dire autoriser tout ce qui concourt à réaliser cet acte.
    Si toi tu vois une incohérence dans ce raisonnement, je vois mal comment je pourrais te convaincre de quoi que ce soit. (tiens, j'exerce mon droit de parodie, ici :-p)

    - Pour ce qui est de respecter les principes que je défends, comme tu dis, il y a des millions de tierces personnes qui s'en foutent et qui font ce qu'elles veulent. Bref, ma conduite individuelle ou la tienne sont négligeables dans le phénomène observé.
    Il n'y a pas d'hypocrisie ici. On parle de généralités, de lois, de principes, on n'a donc pas à parler de ce qu'on fait nous-mêmes, c'est hors-sujet (d'ailleurs je ne te demande pas non plus de ne pas pirater !).
  • [^] # Re: En parlant de ces quotas

    Posté par  . En réponse au journal Douce France. Évalué à 4.

    Quand on pense à tous ces connards de Russes et Ukrainiens qui sont en train de nous envahir sans même subir de contrôle d'identité, de garde à vue, ou même une petite fouille au corps... brrrrrr....

    Vivement que le petit père du peuple impose le contrôle d'ADN universel et le port de l'implant RFID ! Comme ça, plus d'injustice : le flic qui débarque dans le métro saura tout de suite de qui s'occuper, sans oublier ne serait-ce qu'un Juif déguisé en Français, un noir albino, un Belge flamand clandestin, ou un libriste camouflé. Ensemble, tout est enfin possible !
  • [^] # Re: Ma petite expérience sur ArchLinux

    Posté par  . En réponse à la dépêche Aaron Griffin devient le nouveau leader d'Archlinux. Évalué à 2.

    Au vu de ta description, c'est exactement le genre de distro qui me conviendrait !
    Moi aussi j'ai eu ma période gentoo, au bout de laquelle je me suis dit "Assez joué ! Plus le temps pour tout ça !". Résultat j'ai mis Ubuntu sur le laptop que j'ai acheté il y a un an.
    Même si je suis globalement satisfait, forcément, je suis toujours un peu frustré d'avoir à attendre 6 mois à chaque fois qu'une nouvelle version d'un logiciel apporte quelque chose d'important (bon, il y a aussi les dépôts officieux, mais ils ne sont pas toujours bien maintenus, et à terme, cela pose un problème de sécurité de faire confiance à n entités au lieu d'une seule).
  • [^] # Re: Tu donnes combien ?

    Posté par  . En réponse au journal ARTE+7. Évalué à 3.

    Dis-donc, tu ne serais pas un peu buté sur ta position jusqu-au-boutiste ?

    Passons sur le fait que tu es hors-sujet (je faisais une mise au point sur la liberté d'expression, pas sur le droit d'auteur !), et reprenons tes "arguments" :

    Mais dans tout tes exemples on nuit à autrui, ce qui n'est pas le cas quand je copie une ½uvre.

    Si.
    Quand on diffuse une ½uvre sans le consentement des ayant-droit, on diminue l'intéressement (mercantile ou autre) à la création, et donc à terme on diminue la création (puisque peu de gens créent de façon complètement désintéressée). Si la création est diminuée, le patrimoine culturel sera moins enrichi, et donc tout le monde y perd. Bref, ne pas respecter le droit d'auteur c'est, à terme, dégrader le bien commun.
    (Je ne dis pas non plus que n'importe quelle transgression du droit d'auteur va causer des dommages. De même, de nombreux excès de vitesse ne causent pas d'accident.)


    Je ne vois pas en quoi protéger l'oppression qui rapporte de l'argent est quelque chose de moral. Ce n'est pas parce qu'il y a une loi qu'il faut la respecter, il y a un truc qui s'appel la désobéissance civil.

    L'oppression, c'est l'excès de contraintes causés par des lois. Pour l'instant, tu ne m'as pas dit pourquoi on est en présence ici d'une oppression caractérisée.
    Je suis d'accord qu'en pratique des excès existent, et on peut parler d'oppression. Néanmoins, c'est une question de degré, et le droit d'auteur n'implique pas l'oppression.
    Maintenant que l'homme de paille est esquivé, revenons au sujet : protéger le droit d'auteur est-il moral ? Certainement, au vu de ce que j'ai dit au début de ma réponse.

    Pour ce qui est de la désobéissance civile, c'est ton problème, mais je ne suis pas en train de dire que le droit d'auteur c'est bien parce que c'est dans la loi. Je te dis juste que c'est dans l'intérêt général de le protéger (et c'est en partie pour cela que la loi existe).


    Je suis d'accord d'attibuer le mérite d'une découverte au premier à la faire. Je suis d'accord de payer des chercheurs à chercher. Mais qu'on m'interdise de communiquer pour que des personnes gagnent sans fin de l'argent parce qu'en cherchant ils ont découvert quelque chose, je m'y oppose fermement.

    Personne ne t'interdit de communiquer. On t'interdit simplement de reprendre publiquement une ½uvre telle quelle (droit d'auteur) où la mise en ½uvre d'une idée non triviale (brevet). Ce ne sont pas des choses sur lesquelles tu pourrais tomber par hasard par toi-même (sauf dévoiements du système des brevets, qui malheureusement existent).
    Bref, on te demande de ne pas faire des choses qui nuiraient aux principaux moyens de valorisation économique de la création par son auteur, car c'est cette valorisation qui encourage l'auteur à créer. Or cette création finira par enrichir le domaine public.

    S'il y a un problème avec ce système, pour moi, il n'est que dans sa mise en ½uvre (ex : dévoiement du système de brevets), ainsi que dans les réglages (ex : durée du droit d'auteur).


    Mais bon, tu peux continuer à faire ton hypocrite, dire que le droit d'auteur c'est quelque chose de moral et retourner matter tes divx téléchargé sur la mule.
    [déblatérations sans intérêt]
    Et à moins que tu puisses me dire ça, alors tu es un hypocrite.

    Faites ce que je dis pas ce que je fais hein...

    Après l'homme de paille, l'attaque ad hominem. Et les raisonnements corrects, ce serait possible ?
    Qu'est-ce que cela change à un problème universel, que moi, dans mon cas, je pirate ou pas ?
    Un alcoolique peut très bien tenir un discours complètement sensé sur la nécessité d'une politique contre l'alcoolisme.

    Qui plus est, je n'ai jamais dit que j'étais satisfait par le système actuel. Mais ce qui est clair, c'est que je rejette en bloc ta position simpliste (qui d'ailleurs ne convainc personne ici, visiblement... ).
  • [^] # Re: Tu donnes combien ?

    Posté par  . En réponse au journal ARTE+7. Évalué à 6.

    Pour la liberté d'expression, il y a une confusion trop commune consistant à la prendre pour un droit positif. C.-à-d. qu'on fait le raisonnement erroné suivant : "Ce que je fais X pour exprimer une opinion, or on a la liberté d'expression, donc j'ai le droit de faire X.".

    Or tout ce que dit le principe de liberté d'expression c'est qu'on ne peut interdire un acte d'expression public pour la seule raison qu'il exprime une certaine opinion ou idée. En revanche, si on s'exprime en taggant les murs, en criant dans les oreilles des gens, en utilisant un mégaphone dans un hôpital, en détournant une station de radio, ou en volant le stylo de son voisin, évidemment que tout cela sera illégal !

    Ainsi s'exprimer en plagiant l'½uvre d'autrui sera de même illégal sans que cela ne contredise le principe de liberté d'expression, à partir du moment où il a été décidé que le droit d'auteur était digne d'être protégé par des lois.
  • [^] # Re: En parlant de ces quotas

    Posté par  . En réponse au journal Douce France. Évalué à 4.

    Euh, vous dites grosso modo la même chose, tous les deux !
    (même si au début le poste de Matthieu Lagouge ressemblait à du bashing de fonction publique... )

    Donc oui, la fonction publique créée des richesses, mais c'est difficilement chiffrable.
  • [^] # Re: Un problème autre que le prix.

    Posté par  . En réponse au journal radiohead, un pas dans la bonne direction ?. Évalué à 1.

    Toi tu as le droit de douter et l'auteur à le droit de te traîner en justice. Ça ne veut pas dire qu'il gagnera le procès, mais en tout cas il a la possibilité juridique de le t'emmerder.

    Ce que je suis en train de dire, c'est que si la plainte est surréaliste, elle n'ira même pas au procès, elle sera tout bonnement jugée irrecevable.


    Michu : Tiens écoute moi ça, c'est le dernier morceau sur lequel j'accroche.
    Michu vous envoie le morceau de musique "Opinion par Nirvana de l'album Outcesticide I - In Memory Of Kurt Cobain", voulez vous l'écouter ? [O/n]
    o
    Lecture du morceau.
    Aldoo : Ah ouais ça déchire, j'adore! Ça me fait penser à Sarkozy.
    Michu : Je te met l'album sur mon ftp.
    Aldoo : Cool! Merci :)
    Michu : Si tu veux j'ai acheté des billets pour le prochain concert du groupe, tu veux venir avec?
    Aldoo: Euh...

    Wow, ça c'est du surréalisme !
    1 - Je n'ai jamais de discussion avec Michu !
    2 - Michu connaîtrait Nirvana, et qui plus est, l'album Outcesticide I, dont à peine 1% des fans ont dû entendre parler (et sans le "piratage", ce serait 1/10000 !).
    3 - double incohérence : rapport entre Nirvana et Sarko, et moi qui aimerait un truc qui me fasse penser à Sarko (en plus je ne vois pas trop le lien... )
    4 - évidemment que je flaire l'arnaque, si on me propose un concert avec Kurt Cobain !

    Bon, trêve de plaisanterie, ce genre de discussion est tout à fait possible. On n'est pas encore sous surveillance permanente.

    Maintenant, il y a vraiment un problème : on a des lois très répressives inappliquées et quasi-inapplicables. Le problème est en effet double : d'une part on a des lois inappliquées, ce qui tout de suite fait perdre beaucoup de crédibilité au corpus législatif, d'autre part on a des lois dont l'application serait désastreuse du point de vue des libertés individuelles, et qui permettent de relativiser quand on veut nous faire accepter des lois encore plus répressives. Tout cela sans compter le flou juridique, qui fait que les lois sont plus ou moins appliquées selon la tête du client.
  • [^] # Re: Un problème autre que le prix.

    Posté par  . En réponse au journal radiohead, un pas dans la bonne direction ?. Évalué à 1.

    Dans le contexte actuel, dans le modèle classique, le piratage étant inévitable, il n'y a que les fans et ceux qui veulent payer qui achètent le CD.
    Dans le modèle proposé par RH, les fans achèteront le coffret, ceux qui veulent payer les fichiers en téléchargement le feront, et les autres téléchargeront sans payer.
    Il n'est pas évident que cela fasse une grosse différence, niveau thunes, j'entends. Niveau image en revanche...

    Maintenant, je ne vois pas en quoi le fait de vendre de la musique ou d'en détenir les droits fait d'une personne un bourreau.
    Si tu es boulanger et que tu fabriques du pain, tu n'aimerais pas qu'on se serve dans ta boulangerie sans demander ta permission ! Non, ça, c'était juste pour te faire tiquer :-p.

    Enfin bref sérieusement, ce qui est gênant, c'est que la loi donne des droits exorbitants aux ayant-droit, non ? Il n'est effectivement pas raisonnable qu'on puisse condamner quelqu'un pour le fait d'avoir chantonné un texte sous droit d'auteur, mais je doute qu'une telle plainte puisse être ne serait-ce qu'examinée par un juge...
    Enfin je parle à l'auteur de [http://linuxfr.org/~psychoslave__/25337.html] (qui prône la fin du droit d'auteur, rien que ça !)...

    Pour revenir à RH, s'ils avaient sorti leur album sous licence libre, cela n'aurait rien changé non plus à ton problème. Certes on aurait eu le droit de faire plein de choses avec, mais la loi serait restée ce qu'elle est pour tout le reste.

    Enfin je ne sais pas moi, mais ce genre de nouvelle met plutôt de bonne humeur tout de même, pourquoi vouloir tout dénigrer ?
  • [^] # Re: Un problème autre que le prix.

    Posté par  . En réponse au journal radiohead, un pas dans la bonne direction ?. Évalué à 4.

    On est d'accord, cette nouvelle ne fait pas avancer la cause du libre.
    En revanche, c'est une bonne nouvelle par rapport à l'évolution des mentalités sur la commercialisation de la musique.

    Bon, la portée est limitée, puisqu'il s'agit juste d'un album d'un groupe dont la réputation n'est plus à faire, et qui va de toute façon gagner des millions en tournée, en partie grâce à cette pub (reste à montrer s'ils n'auraient pas gagné plus par le circuit classique... en fait il y a des chances que ça ne change pas grand chose car ils auraient été piratés de toute façon).

    En tout cas, joli pied de nez aux majors.
  • [^] # Re: zéro ?

    Posté par  . En réponse au journal Une équivalence entre l'énergie et l'information ?. Évalué à 5.

    Je parlais du second principe, pas du premier.
    De plus, ce qui est vrai aux échelles macroscopiques ne peut pas être transposé par bête passage à la limite à l'échelle microsocopique, et en particulier quantique, où in fine c'est là que ça se passe.

    (Par exemple, à l'échelle quantique, on sait que tout se passe bizarrement : par exemple gagner en précision sur la mesure de la position d'une particule en fait perdre sur sa quantité de mouvement, et vice-versa. C'est le fameux principe d'indécision d'Heisenberg -> limite dans la quantité d'information pour une particule.)

    Enfin, quoiqu'il en soit, si on assimile information et négentropie, les transferts d'information (en particulier les traitements informatiques) sont des transferts d'entropie, phénomène s'accompagnant d'une création globale d'entropie. Si on veut que l'ordinateur reste grosso modo semblable à lui même (régime stationnaire), il est nécessaire que celui-ci augmente l'entropie de son environnement, ce qui se traduit en pratique par un dégagement de chaleur (il doit y avoir d'autres possibilités pour évacuer l'entropie, mais ma thermo remonte à loin). En d'autres termes, l'ordinateur aura "consommé" de l'énergie.
  • [^] # Re: chkrootkit

    Posté par  . En réponse au journal Détection de rootkit. Évalué à 10.

    Même en statique, il serait étonnant que le binaire ne fasse pas appel aux fonctions du noyau, tout de même...
    Or, sauf erreur, ça devrait déjà être suffisant pour le tromper.
  • [^] # Re: Tu es mal...

    Posté par  . En réponse au journal Détection de rootkit. Évalué à 6.

    SonyMusic sapusépalibre. En plus, y a pas de version pour gnoulinusque !
    Installons plutôt un vrai GNU-Rootkit libre et multiplateforme... pourquoi pas emacs ?
    (ça te prend de la mémoire, ça te fait croire que tu es dans un OS, alors qu'il y a tout un système qui tourne autour... non vraiment, y a pas photo !)