romain a écrit 737 commentaires

  • # Mou ?

    Posté par  . En réponse au journal Passage de mdk à ubuntu. Évalué à 6.

    je constate que de plus en plus Mandrake dans une logique commerciale a tendance à se fermer et à se couper du grand public au profit du monde professionnel.
    Le grand public, ce n'est pas commercial, peut être ? ;-) Je n'ai pas particulièrement l'impression que Mandriva se ferme. Je ne vois par ailleurs pas très bien le lien logique significatif entre "commercial" et "fermeture", mais ce doit être parce que... il n'y en a pas, en soi. ;-)

    Récemment suite au changement de nom, leur site a encore évolué et pour accéder à la moindre chose (mise à jour, miroir, ...) il faut s'enregistrer moyennant espèces sonnantes et trébuchantes.
    1. Le site n'a pas particulièrement évolué, sinon le changement de nom ; l'évolution réelle du site est sur les rails, ça ne se fait simplement pas en une journée, surtout quand il y a autant de sites disparates à prendre en compte, tant dans leur fonctionnement que dans leur design.

    2. Les mises à jour sont toujours disponibles librement, gratuitement. Il ne faut pas confondre les mises à jour avec le service qui peut aller autour, qui peut être payant (cf. Mandriva Online). Même chose pour les miroirs. En résumé : un service minimum est disponible gratuitement, pour avoir plus de disponibilité de service, ou des aides supplémentaires, une adhésion est demandée. Rien d'extraordinaire, ni de particulièrement fermé.
  • [^] # Re: Pas de quoi avoir peur ?

    Posté par  . En réponse au journal Ne demandez pas ce que l'Europe peut faire pour vous mais demandez-vous ce que vous pouvez faire pour l'Europe. Évalué à 7.

    Les jeunes ont beau être jeunes ils se sont aperçus que la vie est de plus en plus dure
    Il ne faudrait pas non plus faire abstraction de deux choses :
    * les jeunes n'ont pas connu la vie avant,
    * la vie a aussi été, en France notamment, de moins en moins dure (et elle l'est nettement par rapport à d'autres endroit) ; sinon, on n'en serait pas là.

    chômage de masse depuis 30 ans, pouvoir d'achat qui baisse (même si l'endettement masque cette réalité), statut social de plus en plus précaire, logement social insuffisant, couverture maladie en voie de rétrécissement, études de plus en plus longues pour des perspectives de plus en plus incertaines...
    A comparer avec d'autres époques, ou d'autres lieux, où la perspective d'un travail socialement organisé n'est même pas concevable, où il n'y a pas de sécurité sociale, pas de logement social, et pas d'études.

    Si avec ça il n'y a pas de quoi avoir peur...
    Avoir peur n'est pas un prétexte suffisant pour s'enfermer et ne rien faire. Rien n'a jamais été facile. Si cette jeunesse est paralysée, c'est sans doute parce qu'on lui a fait miroiter des choses extraordinaires (sécu sociale, paix sociale, travail, retraite, etc. sans lui faire comprendre comment on en est arrivé là, ce que ça a coûté en vies humaines et en temps, et ce que ça implique, pour la société comme pour chaque individu ; et c'est loin d'être une sinécure). Si on veut que la jeunesse se bouge le cul, c'est avant tout à elle de le faire pour elle même : c'est comme ça qu'on grandit et qu'on devient responsable : en s'assumant. Si le modèle et le comportement général des aînés est si lamentable, charge à la jeunesse de changer, intelligemment (sans faire non plus une révolution à la con qui sera renversée dans le siècle suivant).

    Pour résumer, tout n'est pas rose. Mais plaindre la jeunesse française relativement dorée par rapport à une grande majorité de gens sur cette planète, c'est la prendre pour une conne et une incapable. C'est mon avis. J'en suis.
  • [^] # Re: Je prends les paris

    Posté par  . En réponse au journal La terre est plate et Java est plus rapide que C++. Évalué à 1.

    Peut-être que la JVM provisionne (pour rien, mais elle ne peut pas tout deviner) de la RAM au fur et à mesure ?
  • [^] # Re: Ils ne sont que le reflet du niveau de la politique intérieure...

    Posté par  . En réponse au journal Ne demandez pas ce que l'Europe peut faire pour vous mais demandez-vous ce que vous pouvez faire pour l'Europe. Évalué à 2.

    avant il y avait des "fond secrets". Maintenant il n'y en a plus. C'est très bien.
    Cherchez l'erreur. :-D
  • [^] # Re: que les jeunes ?

    Posté par  . En réponse au journal Ne demandez pas ce que l'Europe peut faire pour vous mais demandez-vous ce que vous pouvez faire pour l'Europe. Évalué à 3.

    Que Chirac devrait être en taulle a l'heure qu'il est, je ne le nie pas. Et je souhaite même vivement que la justice s'occupe de son cas après son mandat.
    Ne pas le nier ne signifie pas non plus l'affirmer. Fort heureusement. Parce qu'on n'en sait rien (ce n'est pas jugé).

    Chirac est bien celui que je hais le plus pour les raison que tu as si bien dites.
    [...]
    A savoir que Jospin, qui haissait Chirac au plus au point, [...]
    Une chose : soit tu ne sais pas du tout ce que signifie haïr (qui n'a pas grand chose à voir avec détester, mépriser ou encore mésestimer), soit tu es (et dans ce cas, de ton point de vue, Jospin aussi), et c'est bien malheureux, complètement et gravement à côté de tes pompes. :-|

    l'homme politique le plus execrable qui soit.
    Hé. Il est loin d'être blanc comme neige, mais de là à dire qu'il est le plus exécrable, faut quand même pas déconner... :-D
  • [^] # Re: Je prends les paris

    Posté par  . En réponse au journal La terre est plate et Java est plus rapide que C++. Évalué à 3.

    Est-ce que ça ne viendrait pas aussi du choix du modèle de threading de la JVM ?

    Il me semble, si je me souviens bien mes cours de temps réel (en Java, vivi), qu'il y a au moins deux modèles (green box, native ou standard, je ne sais plus) et que cela peut avoir une incidence sur le scheduling des threads et leurs synchro (pas de pointeur en tête, désolé).
  • [^] # Re: Mou, mouif...

    Posté par  . En réponse au journal Micro-processeur mou le futur ?. Évalué à 2.

    a l'avenir on pourrait mettre de l'intelligence dans tout ce qui est souple et qui nous entoure tout les jours.Les applications sont encore a trouver.
    A mon avis, il y a des petits malins qui vont avoir vite fait de trouver _certaines_ applications... bien lucratives.

    En theorie en recouvrant de plastique souple et etanche ca devrait passer en machine sans pb un proc comme ca.
    Bon, ça va, on avait compris... rhaaa... c't'esprit graveleux, alors.
  • [^] # Re: Apports de Conectiva

    Posté par  . En réponse à la dépêche Sortie de Mandriva Limited Edition 2005. Évalué à 2.

    La préconisation de la prononciation "mandreevah" pour les anglophone est dommage ; mendraïva was much better. Da men driva linux ;o)(the men driven linux )
    Au contraire. La prononciation latine est bien plus jolie. Et puis, en anglo, "driva" et "driven" ne sonnent pas du tout pareil (et je ne parle pas des jeux de mots pourris que les anglophones font dessus...).
  • [^] # Re: Et bin

    Posté par  . En réponse au journal Hilarant !. Évalué à 5.

    Et en effaçant vite fait, de crainte de retomber dessus par erreur. C'est pathétique.
  • [^] # Re: Avocat du diable mais bon...

    Posté par  . En réponse à la dépêche BitKeeper : plus de version gratuite. Évalué à 7.

    Non. Le droit à l’ingénierie inverse (droit d’observer, étudier ou tester le fonctionnement du logiciel) est aménageable contractuellement (article L122-6-1.III du CPI),
    Négatif. Cet article ne concerne en rien l'ingénierie inverse (l'étude du fonctionnement du logiciel, et son utilisation pour la réalisation d'un logiciel équivalent), mais seulement les modifications apportées à un logiciel précis, en tant que tel.

    L'ingénierie inverse est et reste légale en Europe, de façon générale (pour le moment) ; seule façon de lutter contre : la boîte noire scellée.
  • [^] # Re: ...

    Posté par  . En réponse au journal Les passerelles MSN pour Jabber, c'est fini ?. Évalué à 3.

    C'est qu'il est interdit de proposer un accès au réseau MSN depuis un client/service non autorisé par Microsoft.
    Interdit par qui, par quoi ? Par Microsoft, par le biais d'une licence.

    Un seul mot : interopérabilité.
    Il faudrait que Microsoft soit foutu de prouver qu'il a le droit d'interdire l'usage de son service par des clients autres que les siens. En France, en Europe, en tout cas, pour le moment, ça ne tient pas (ça tombe même méchamment).

    Ce n'est pas parce qu'une brute te menace qu'il faut nécessairement obtempérer.
  • [^] # Re: Euronews en parle

    Posté par  . En réponse à la dépêche La brevetabilité des inventions mises en oeuvre par ordinateur adoptée par le Conseil. Évalué à 3.

    Dommage qu'Euronews ne mette pas le doigt sur le deuxième point qui fait très mal dans cette affaire pour la crédibilité de l'institution Europe dans le monde (on passe pour une fédération bananière de bureaucrates, et certainement pas pour une démocratie), et vis-à-vis de ses propres pays (on peut constater amèrement que l'instution européenne n'a manifestement rien de démocratique*) : l'irrégularité patente de l'adoption de cette directe par la commission (la majorité était requise, hors il y avait des opposants ; le parlement avait voté à la majorité le renvoi en 1ère lecture, la commission en a fait fi).

    * sauf si... si le parlement prend acte et casse la commission.
  • [^] # Re: S'attaquer au droit d'auteur ...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Les Logiciels Libres au Forum Social Mondial. Évalué à 1.

    Tu sembles complètement oublier mon paragraphe sur le développement de logiciels mutualisés!
    Tu sembles oublier qu'il n'y a pas que les logiciels mutualisés, et qu'il n'y a pas que le logiciel de concerné par le droit d'auteur.

    L'Art qui vie est celui qui crée, ce qui est rarement compatible avec celui qui se vend. Je suis surement radical quand je dis que les vrais artistes ne vendent pas et ceux qui vendent ne sont pas des artistes,
    Ce n'est pas radical, c'est absurde : où est le lien de causalité ? Ce qui se vend, génère de l'argent est nécessaire nul, mauvais ? au nom de quelle logique ? celle de ceux qui ont confondu l'attitude de saine distance, et celle de rejet absolu, par rapport à l'argent ?

    En gros on retombe sur le même schéma que celui du logiciel
    Le problème, c'est que tout dans la vie ne fonctionne pas suivant un seul schéma. Et ce n'est pas parce qu'un schéma fonctionne bien dans une industrie particulière que cela doit fonctionner aussi bien dans les autres.

    Je précise que je connais nombre de petits artistes qui sont parfaitement d'accord avec ça
    Et alors ? Nombre ne sont pas d'accord également. La balle est au centre.

    Juger le droit d'auteur à ses seules nuisances ridicule et dangereux ; il a aussi de nombreux avantages et bénéfices, et beaucoup de gens ont un boulot et vivent avec ça. C'est concret, pas théorique.
  • [^] # Re: S'attaquer au droit d'auteur ...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Les Logiciels Libres au Forum Social Mondial. Évalué à 2.

    (et voilà comme le P2P devient le sauveur du contenu "intellectuel" ;) )
    Le "contenu" existant, peut être. Mais les nouveaux contenus ? ceux de demain ?

    Le P2P est surtout, aussi, l'excellence même du schéma de la consommation de biens informationnels comme on consomme un mauvais camembert avec du mauvais pain mal cuit : je prends, je me satisfait, je jette, et je continue ; et surtout, je me fous de savoir d'où ça vient, qui l'a fait, et comment je peux +/- participer à l'évolution de ces biens informationnels.

    Parce que créer, je le répète, représente du travail, pas juste du talent ou de l'argent. Et c'est d'abord le travail d'individus. Et sans perspectives financières possibles, c'est un travail qui est vite abandonné (ça filtre, c'est sûr, mais le bon comme le mauvais).

    L'abolition de la propriété intellectuelle pourrait très certainement mettre à mort une grande partie des logiciels propriétaires, en particulier les logiciels "métier",
    C'est précisément une des bonnes raisons de ne pas abolir la propriété intellectuelle. Parce que, in fine, dans la vraie vie, on se fiche royalement de savoir quel est le régime légal qui permet d'encadrer ou de développer une activité, pourvu que cette activité soit saine, utile, qu'elle marche et qu'elle ne mette pas en danger d'autres règles.

    Foutre à terre le droit d'auteur pour le plaisir de le mettre à terre, de couper des subsides à des personnes qui "roulent" sur l'or, ou de simplement "changer le monde" est d'un attrait puéril, insconscient, stupide et autodestructeur : parce qu'on suppose que c'est plus facile de repartir de zéro ; seulement, dans la vraie vie, on ne repart jamais de zéro, il faut faire avec l'existant ; et quand l'existant, ce sont des personnes, qui ont une culture, un mode de fonctionnement, une société particuliers, on fait gaffe avant de vouloir tout chambouler.

    Foutre à terre le droit d'auteur est aussi ridicule que de vouloir arrêter la circulation automobile en Île-de-France du jour au lendemain, sous prétexte que la voiture pollue ; il y a d'autres données à prendre en compte que les seules nuisances.
  • [^] # Re: S'attaquer au droit d'auteur ...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Les Logiciels Libres au Forum Social Mondial. Évalué à 3.

    Par ailleurs, ayant touché un tel pognon, est-ce que ca encourage à poursuivre un travail de création?
    Ca dépend. Est-ce que l'on créée pour faire du pognon, ou bien parce qu'on aime ça ? M'est avis que ce n'est pas aussi simple que ça.

    Auteur en tant que personne physique, parce que les Majors se font un fric fou en rémunérant les artistes de maigre façon.
    Le problème n'est pas dans le fait que le percepteur des sommes soit une personne privée ou morale. Le "problème" est dans la répartition que fait une personne morale des sommes qu'elle perçoit légitimement.

    En l'occurence, je ne trouve pas que gagner un max d'argent, parce qu'on a produit un truc qui se vend bien, soit louche, et nécessite de fait une restriction ; que l'on soit personne physique ou morale. A la réflexion, ce serait même aberrant.

    Autre point: je ne m'y connais pas bien en propriété intellectuelle mais je crois savoir que la propriété intellectuelle musicale dure 70 ans. Ca me parait très long que ce soit pour la musique comme pour le logiciel.
    Précisément, c'est 70 ans après le décès de la dernière personne physique auteur de l'oeuvre pour le droit d'auteur, 50 ans après la première diffusion pour le droit du producteur.

    C'est long, mais il faut aussi voir que, pour un auteur, l'essentiel de sa rémunération vient de ses droits d'auteurs, qui tombent sur une longue période, certes, mais qui ne représentent pas, à chaque fois, forcément, des sommes faramineuses - car elles dépendent grossièrement des ventes de son travail. Imagine-toi percevoir, au lieu de ton salaire mensuel de 2000 ¤ (brut - pour un début de carrière), quelques milliers d'euros, 4 fois par an, proportionnellement non pas à ton travail * mais proportionnellement aux ventes de ton travail.

    * faire de la musique, écrire, dessiner, tout ça, c'est beaucoup de boulot, qui ne trouve pas forcément preneur. Ce n'est d'une part pas une source de revenu aussi stable qu'un salaire.
  • [^] # Re: S'attaquer au droit d'auteur ...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Les Logiciels Libres au Forum Social Mondial. Évalué à 1.

    (cynic grin mode) Merci de reconnaître une certaine poésie à mon verbiage... ;)

    Qu'est-ce qui irait au plus fort si tout le monde peut utiliser tous les logiciels sans limite ? Qui serait le plus fort ? Celui qui détient les données? Celui qui dispose de la plus grosse bande passante?
    Celui qui détient les données et les distribue au compte-goutte, savamment, à sa façon, avec les restrictions techniques qu'il veut.

    Qu'est-ce qui empecherait les serveurs ftp hébergeant actuellement du libre de grossir leur contenu si c'est légal et gratuit ?
    Et qui paye la bande passante et le matériel, si c'est gratuit ? Et à force de gratuit, qui est-ce qui va renouveller le stock de biens informationnels ? Parce que "créer", ça prends du temps, du travail, de la sueur, de la peine, et c'est aussi un métier comme un autre. Et le travail va aussi où va l'argent.

    Je ne vois pas non plus le rapport, l'abolition du droit d'auteur empêcherait justement quiconque de faire valoir une quelconque autorité sur une propriété intellectuelle!


    Bonne objection. Mais j'ai tendance à penser qu'un tel changement de législation s'accompagnerait nécessairement d'agissements crapuleux (ça représente des sommes d'argent monumentales). Après tout, dans un monde où "tout va très bien, madame la marquise", on voit bien des campagnes de FUD et de désinformation hallucinantes, comme des agissements politiques douteux, hein.

    J'ai l'impression que tu sous entends que des "puissants" pourraient faire ce qu'ils veulent, mais n'est-ce pas déjà le cas?
    C'est encore assez peu le cas, précisément parce qu'il existe encore des législations sur le droit d'auteur qui restent équilibrées (dans l'intérêt des deux parties). Mais si la balance penche d'un côté, ce n'est pas une raison pour la faire sauter : on perd moins de temps et d'énergie, au final, à la rééquilibrer (sauf si on est adepte de la méthode de la table rase, mais je crois qu'historiquement, on a vu que ce n'est pas une méthode particulièrement durable).

    Qui dicte les règles et les outrepasse selon ses besoins ?
    S'il n'y a plus de règle, il n'y a pas besoin des les outrepasser... il suffit d'en inventer de nouvelles, dans la sphère privée (ce qui se passe entre un abonné du câble et son fournisseur ne regarde qu'eux deux, tant que l'accord est licite).

    c'est la simple interdiction de s'approprier un logiciel, une idée, une oeuvre d'art, etc. Ce qui peut être tout à fait défini légalement.
    Si c'est défini légalement, c'est qu'il y a une législation sur la propriété intellectuelle, précisément (abolir la propriété intellectuelle, c'est abolir toute loi qui y est relative).

    Mais ça ne règle pas pour autant la problématique morale "logiciel libre" vs "logiciel propriétaire" car ça n'oblige personne à publier son source.
  • [^] # Re: S'attaquer au droit d'auteur ...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Les Logiciels Libres au Forum Social Mondial. Évalué à 3.

    Bref, la suppression de la propriété intellectuelle ne changerait pas grand chose au logiciel libre,
    M'est avis que si, au contraire.

    Parce que sans loi (et sans respect de celle-ci), le droit (la possibilité) ne va qu'au plus fort (force brute ou force maline), sans aucune équité.

    Pas de loi régissant le droit d'auteur signifie que ce ne sont plus les auteurs d'une oeuvre qui ont une quelconque autorité sur celle-ci et son usage, mais ceux qui ont les moyens de faire valoir leur autorité, en toute impunité, puisqu'il n'y a plus de loi à ce sujet.

    Cela signifie aussi que les utilisateurs ne peuvent pas davantage faire valoir leurs droits, puisqu'ils n'en ont plus vraiment (droit de l'auteur et droit du public sont intrinsèquement liés : la législation sur le droit d'auteur n'est pas juste une loi "pour les auteurs", c'est l'institution du rapport social auteur/public).

    L'abolition du droit d'auteur me semble donc assez éloigné de l'intérêt du logiciel libre (dont la raison est l'émancipation de l'individu de contraintes qui entravent sa liberté). Et pour d'autres raisons, assez absurde.

    Pour "mémoire", la notion moderne de la propriété foncière privée s'est constituée (avec le capitalisme) en même temps que l'apparition de la bourgeoisie (le bourgeois est le serf émancipé - libre - qui s'en va au bourg vivre sa vie, par ses propres moyens - il n'est plus le vassal d'un suzerain qui détient, lui, les terres).

    Aparté : il ne faut pas croire que, parce que nous sommes au "XXIème" siècle, nous sommes (devenus) civilisés, et que le droit, la civilité, l'humanisme, le respect, la liberté, tout ça... vont d'eux-mêmes. C'est le jour où on croit fermement à ça qu'on se prend une belle (et parfois mortelle) claque dans la gueule.
  • [^] # Re: applet mandrakeonline ?

    Posté par  . En réponse au message Connection automatique à smtp.mandrakeonline.net. Évalué à 2.

    C'est bien ça. Elle est désactivée, mais elle interroge néanmoins le serveur. :-/

    Pour désactiver, deux solutions :
    - (bourrine) désinstaller le package mdkonline,
    - (simple) clic-droit sur l'icône, décocher "Toujours lancer au démarrage".

    Sinon, il y a l'option de souscrire (ou de s'en servir si on est silver). :-p
  • [^] # Re: archy: plus de fichiers ni de répertoires, que des documents composi

    Posté par  . En réponse au journal Archy, un autre type d'interface utilisateur. Évalué à 5.

    il n' y a plus alors qur ton disque qu'un document root contenant d'autres documents qui contiennent d'autres documents...
    C'est la même chose, dite avec des mots différents.

    A vouloir couper les cheveux en quatre...

    Avant de vouloir supprimer ou créer des notions (de fichiers, de répertoire, de liens, de références, etc.), il faudrait arriver déjà à faire tenir/correspondre des concepts tangibles existants dans le monde concret : une feuille de papier, un document, une photo, etc. dont les propriétés sont pas mal plus avantageuses que celles que l'on peut trouver dans un ordinateur. Et ca commence par celle-ci : c'est préhensible (je ne suis pas qu'un cerveau avec des yeux, des oreilles et dix doigts).

    En l'occurence, la notion de dossier/document (et de l'indexation par méta donnée, ou à l'intérieur même du document) est autrement plus tangible et facile pour une personne que celle d'un bordel ambiant dans lequel il suffit de zoomer et lancer son regard perçant.

    M'enfin, ce n'est que mon avis, hein. Pas convaincu du tout par la démo en flash.
  • [^] # Re: Art

    Posté par  . En réponse au journal J'en ai rêvé ... qui l'a fait ?. Évalué à 5.

    Mouais, m'enfin ça peut aussi servir de lâche excuse pour ne pas se fouler, hein. ;-) J'en sais quelquechose...
  • # Un peu de poésie, quoi

    Posté par  . En réponse au journal Une idée fausse et des idées persos sur les mots de passe. Évalué à 2.

    Moi, je prends un vers, une citation, et je prends la première lettre de chaque mot. Ca permet d'avoir un mot de passe très long, imbitable, et facile à retenir.

    Exemple (que je n'utilise pas, prendre des trucs quand même pas trop évidents) :
    "Les sanglots longs des violons de l'automne, blessent mon coeur d'une langueur monotone." => lsldvdlabmcdulm. Un peu extrême, celui-là. :-)

    Evidemment, c'est aussi facile de monter un dictionnaire d'attaque du coup. Mais savoir quelle attaque est la bonne...
  • [^] # Re: Recherche

    Posté par  . En réponse à la dépêche Italie : subventions publiques = domaine public. Évalué à 1.

    C'est une blague ? ou de l'ignorance ? 8)

    Ce que finance l'Etat doit d'abord revenir à l'Etat. Si l'Etat juge qu'il ne doit pas le libérer dans le domaine public, parce qu'il peut/veut obtenir des subsides en licenciant ses découvertes (sous forme de brevets, par exemple), ça n'a rien d'illégitime : c'est toujours au bénéfice de l'Etat, et 20 ans plus tard, c'est _vraiment_ dans le domaine public.

    Les chercheurs travaillant dans le privé sont déjà grassement payés par le privé.
    Ceux qui travaillent dans la recherche publique ont parfois des accords de coopération avec des boîtes privées, mais restent payés par l'Etat (car en tant que fonctionnaires, ils ne peuvent prétendre à une seconde rémunération professionnelle).

    On s'en fout les boîtes n'ont qu'à les payer,
    Gnagna, les boîtes, c'est des méchants, les patrons des exploiteurs, gnagna. On va aller loin, dans la vie, avec une mentalité pareille.
  • # Attention à la marche...!

    Posté par  . En réponse à la dépêche Italie : subventions publiques = domaine public. Évalué à 10.

    La thèse est simple
    Ou simpliste, c'est selon le point de vue. Mais intéressante. Et il faut bien lever le lièvre là où il est.

    La nécessité (l'oeuvre n'étant pas déjà produite ou reproduite) d'un financement par la collectivité, devrait être, suivant la proposition de cc.it, "cause d'extinction des droits patrimoniaux et des droits voisins".
    C'est une hypothèse de travail intéressante, mais incomplète : à moins que l'État ne soit prêt à mettre sérieusement la main au portefeuille (ie, à avoir une véritable manne financière pour la création, comparativement à ce qu'offre le privé), cela poussera en avant le mécénat privé et fera reculer la subvention publique.

    L'idée serait de créer une gigantesque base de données, rendant ainsi disponible le bien commun
    Mais il est déjà disponible le bien commun : il n'y a qu'à (presque) se baisser. Allez dans n'importe quelle bibliothèque. Allez chez n'importe quel magasin de partition, et des oeuvres du domaine public, il y en a à la pelle, plus que vous ne pourrez jamais en savourer en une seule vie.
    Ah mais oui :
    - il faut savoir jouer d'un instrument de musique, lire une partition, et tout ça...
    - ça n'est pas contemporain, ce n'est pas socialement reconnu ni valorisé, donc, c'est nul. Car, ce n'est un secret pour personne, l'essentiel de la musique, aujourd'hui, n'est pas appréciée pour elle-même ou ce qu'elle signifie, mais pour ce qu'elle nous offre un contexte de rencontre sociale. Il faut juste que quelqu'un arrive à recontextualiser aujourd'hui une musique du passé pour qu'elles (la personne en question, et la musique en question) paraissent soudain "géniales" et "évidentes, pourquoi on n'y a pas pensé plus tôt !?".

    Que voulez-vous, nous sommes pauvres de nous.

    L'existence de cette base de données permettrait à n'importe qui "de télécharger de la musique, des écrits, des images,
    Génial ! Trop fort. Trop bien. Je télécharge, tu télécharges, il télécharge, nous téléchargeons, vous téléchargez, ils téléchargent. Gé-ni-al : je passe mon temps à télécharger, à jouir de ce que je télécharge, mais... je fais quoi au fait ? Ah oui. Je bosse (quand je peux) pour pouvoir me payer mon ordinateur et ma connexion à haut débit pour télécharger et jouir (je caricature un peu, mais à peine, hein).

    Il n'y a pas un truc qui cloche, là ?

    Tout ceci va à l'encontre des intérêts de ceux qui tirent encore du profit de ce qui est désormais patrimoine de l'humanité.
    Parce qu'en profiter, librement, "gratuitement", ce n'est pas en tirer du profit, peut être ?

    Remarquez bien. Ce n'est pas l'initiative italienne que je critique. Elle est bonne, intéressante. Elle tape là où ça fait mal, c'est très bien. C'est le discours autour qui me gêne. Parce qu'il est... fondamentalement insipide, hédoniste et nihiliste.
  • [^] # Re: Déjà vu ;)

    Posté par  . En réponse au journal HotBabe. Évalué à 5.

    A quand une version greluchon sponsorisée par Copine de Geek ?
  • # A faire.

    Posté par  . En réponse au journal Le net est un endroit mal fréquenté.. Évalué à 4.

    Soit le gars est très très bête, soit... c'est un abruti.

    En tout état de cause, le source donne quelques (fausses ?) pistes :
    - colosolutions.com héberge le canal irc ; facile à virer avec un mail de plainte là-bas ($ whois colosolutions.com + mail à abuse),
    - cjb.net, les sites sont déjà fermés (la redirection au moins),
    - zipmail.com, peu de chance, mais ça vaut le coup d'essayer.