romain a écrit 737 commentaires

  • [^] # Re: Euh ...

    Posté par  . En réponse au journal Le CPE, menace pour l'avenir professionnel des jeunes !. Évalué à 2.

    L'employeur a besoin de salarié pour produire et faire plaisir aux actionnaires
    L'employeur a d'abord besoin de salariés pour remplir une tâche précise, et faire tourner l'activité de la boîte (donc produire).

    Le "faire plaisir aux actionnaires", c'est essentiellement leur verser une rente proportionnelle à l'argent qu'ils ont mis en jeu dans le capital de cette société. Petits rappels :
    * pas d'actionnaire = pas de société constituée = pas d'emploi
    * un actionnaire = une personne qui détient des parts d'une société
    * une société n'est pas nécessairement côtée en bourse.

    qui en général n'ont pas vraiment de problème pour manger.
    En général ? Les actionnaires de sociétés non côtées (la majorité) n'ont en général pour seul revenu que celui qu'ils peuvent prendre dans le bénéfice de leur société ; n'étant dans la quasi-totalité des cas pas employés eux-mêmes, ils ne bénéficient d'aucun salaire fixe, d'aucune assurance retraite ou maladie garanties (ils n'auront que ce qu'ils mettent de côté).

    Pour un actionnaire bedonnant qui fume son cigare tous les soirs, combien qui se serrent la ceinture ?

    Il y'a quelque chose qui me choque dans l'idée que c'est au salarié de faire des efforts et de restreindre ses besoins pour que certains en aient moins à faire pour accroître leur profit et satisfaire leurs futiles envies.
    Si tu ne regardes que la moitié du problème, c'est certain que ce soit choquant.

    Ce n'est pas le demandeur d'emploi qui créé l'offre d'emploi, mais l'inverse (s'il n'y a pas de taf, il ne va pas apparaître par décret).

    Une société, avant de vouloir/pouvoir accroître ses profits (ce qui est bon et normal pour une société si elle veut développer son activité), elle cherche à survivre, c'est à dire, à conserver un CA potable, un bénéfice lui permettant de payer ses employés et ses actionnaires.

    Si une société n'a pas les moyens (pas assez de marge), ne peut pas prendre les risques d'embaucher quelqu'un de plus (parce qu'incertaine de conserver, voir d'augmenter son bénéfice), elle n'embauchera pas.

    Et personne ne pourra la pousser à embaucher, sans lui fournir d'aides. Le CPE est une forme d'aide à l'embauche pour les entreprises.

    Sera-t-elle abusée, c'est tout le problème. Si c'est le cas, ça peut se corriger.
  • [^] # Re: Euh ...

    Posté par  . En réponse au journal Le CPE, menace pour l'avenir professionnel des jeunes !. Évalué à 2.

    Est-ce qu'il aurait signé autre chose, s'il n'y avait pas eu le CNE ?

    (ça n'a rien d'une question cynique)
  • [^] # Re: Un lien, plutôt que des "on dit"

    Posté par  . En réponse au journal Le CPE, menace pour l'avenir professionnel des jeunes !. Évalué à 0.

    Les gaullistes sont tous morts
    Ca sera déjà ça de gagné pour lui ; qu'on lui foute la paix.

    et la droite française se radicalise dans une posture tatcherienne ("There is no alternative").
    Au contraire, elle est en train d'exploser entre la droite Sarkozy/UMP et le centrisme droit de l'UDF. Ce dossier en est un exemple de plus. Et le gouvernement ne fait que suivre, pour le moment, la ligne de son parti...

    Quand à dire "il n'y a pas d'alternative", si c'est faux à droite, ce n'est pas complètement faux à gauche ; l'extrême gauche n'a pas changé de discours depuis la dernière présidentielle, même si elle se fait discrète dans la préparation de la prochaine, et la gauche socialiste n'est toujours pas très stable, dépassée par le phénomène Sarko, secouée son rabibochage de surface.

    Bref. À droite comme à gauche, c'est en train d'éclater ; reste à voir comment les morceaux vont se recoller d'ici l'année prochaine.
  • [^] # Re: Suppression

    Posté par  . En réponse à la dépêche l'UE lance une consultation sur les brevets. Évalué à 3.

    Maintenant, cette utilisation est minoritaire.
    Vraiment ? Sources ?

    leur utilité est de permettre aux grosses entreprises de fortifier leurs fiefs, pour en interdire ou en faire payer le passage suivant leur intérêt.
    Pas seulement, ni forcément. Le brevet peut permettre tout simplement à une entreprise de capitaliser sur son travail. Lorsque la mise en oeuvre du procédé est coûteuse, c'est une attitude saine et normale si on veut voir son industrie (en général, et la sienne en particulier) se développer.

    Maintenant, si personne n'a encore remarqué que la consultation porte sur le brevet européen (donc les brevets en général) et pas le brevet logiciel en particulier (qui peut être exclu du système des brevets, indépendamment de cette consultation).

    À ce stade, la meilleure solution est donc de supprimer les brevets. Tous les brevets.
    Oué. Cool. Faisons table rase, sans discernement, mon bon monsieur. Si on fait une grosse connerie, c'est pas grave, on la réparera après.

    Les méthodes agiles, c'est bien, mais faudrait commencer par comprendre que ça ne s'applique pas partout, pour tout, n'importe comment.
  • [^] # Re: hehe

    Posté par  . En réponse au journal Ne dites plus linux.... Évalué à 10.

    Et ça bosserait plus...

    Allez, au boulot !
  • [^] # Re: Précision

    Posté par  . En réponse au journal Je cherche un(e) stagiaire .... Évalué à 4.

    alors que vous ne faites pas de bénéfices ?
    Ca dépend de la banque, des actionnaires, et des perspectives de marché, aussi. Pas des seuls bénéfices enregistrés sur l'exercice précédent.
  • [^] # Re: pour le Brésil, Microsoft propose...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Nouveau partenariat entre Mandriva et HP. Évalué à 10.

    Terrible. Après le chien machonneur fou, l'ordinateur prépayé.

    "M'sieur, j'ai pas pu finir mon projet, ma soeur m'a bouffé tout mon forfait pour le mois en jouant au sim's."
  • [^] # Re: Personne ne le dit, mais moi si :)

    Posté par  . En réponse à la dépêche Sortie de Bible Desktop 1.0. Évalué à 3.

  • [^] # Re: Répandre le texte sain par la force de l'épée !

    Posté par  . En réponse à la dépêche Sortie de Bible Desktop 1.0. Évalué à 3.

    Se choquer parce que des chrétiens parlent de la parole de Dieu me semble vraiment exagéré.
    Je ne me choque pas. Je dis juste qu'il ne faut pas confondre le Verbe avec son inspiration dans les écrits humains (quels que soient les auteurs).

    Par exemple, je ne prends pas les lettres de St Paul comme la parole de Dieu, à la lettre près. Parce que c'est Paul qui parle ; même s'il est inspiré, c'est lui, dans son contexte qui s'exprime.
  • [^] # Re: Ouverture et tolérance ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Sortie de Bible Desktop 1.0. Évalué à 3.

    Quel avantage est-ce que cela apporte à une population?
    Lire René Girard (http://fr.wikipedia.org/wiki/Ren%C3%A9_Girard ).
  • [^] # Re: es-tu si sûr ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Sortie de Bible Desktop 1.0. Évalué à 2.

    mais est-ce une raison pour être contre l'avortement tout cour?
    De mon point de vue, c'est une raison suffisante dans ce contexte, mâtiné que je suis de la culture judéo-chrétienne bien occidentale qui est la mienne.

    L'avortement comme outil de libération de la femme, c'est une chose. Comme outil de régulation des naissances, c'en est déjà une autre. Comme outil de contrôle de la population, encore une autre. L'acte est le même, les raisons qui y poussent sont différentes.

    Plus généralement, être "contre" ou "pour" quelque chose n'a rien d'un simple pile ou face, et repose sur un nombre assez large de raisons (d'ordre contextuel, moral, éthique ou pratique). C'est l'ensemble de ces raisons qui importe, car c'est lui qui justifie le choix.

    Être contre ou pour _tout court_ ne signifie strictement rien : tu tomberas toujours sur une situation qui te fera changer d'avis.
  • [^] # Re: Répandre le texte sain par la force de l'épée !

    Posté par  . En réponse à la dépêche Sortie de Bible Desktop 1.0. Évalué à 2.

    La Bible, bien qu'écrite par des hommes, est inspirée (si on y croit) et par là même est considérée comme la parole de Dieu.
    Pour exemple, les Évangiles, les Actes des Apôtres et les Épîtres n'ont rien de parole de Dieu ; ce sont des récits humains (dans lesquels peuvent être citées des paroles ou des faits inspirées). À l'instar de plusieurs livres de l'Ancien Testament.

    L'Apocalypse se présente, lui, par opposition, comme un livre directement inspiré.

    Quand on regarde même la construction du canon biblique au fil des siècles, qu'on lit quelques évangiles (du coup apocryphes), ça paraît quand même assez clairement. Ce qui n'empêche pas, néanmoins, qu'il y ait une inspiration d'ensemble.

    Encore une fois, il y a une grosse différence entre parole transcrite, et parole inspirée : la première ne souffre pas l'altération de l'écrivain, la seconde la suppose.

    Rappel (pour ceux qui connaissent) : lors de la messe catholique, après la lecture de la Bible, le lecteur termine généralement par "Parole du Seigneur".
    Pas "généralement". Ça se fait. Ou pas. Et cela concerne davantage l'attitude d'accueil de la parole au travers du texte (l'esprit de la lettre), que le texte lui-même.
  • [^] # Re: Répandre le texte sain par la force de l'épée !

    Posté par  . En réponse à la dépêche Sortie de Bible Desktop 1.0. Évalué à 4.

    La Bible "étant" [présentée comme] la parole de Dieu, répandre la parole de Dieu me semble un objectif tout à fait clair.
    La parole révélée, c'est le Coran.

    La Bible, elle, est une compilation livres bien différents les uns des autres (histoire, chants, proverbes, récit, lettres, transcriptions, etc.). Les considérer comme la parole de Dieu dans leur ensemble est au mieux une étourderie.

    Ce n'est pas tout à fait la même chose, même quand on n'est pas puriste.
  • [^] # Re: evangéliser...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Sortie de Bible Desktop 1.0. Évalué à 2.

    C'est "aussi" un business...
  • [^] # Re: evangéliser...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Sortie de Bible Desktop 1.0. Évalué à 6.

    était aussi contre la contraception ou l'avortement.
    Hors contexte, ça ne veut pas dire grand chose, puisque c'est le contexte qui importe : pourquoi être "contre" ou "pour".

    Par exemple, en Inde (cf. http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3244,36-728756,0.h(...) ), l'avortement _peut_ être considéré démographiquement comme extrêmement nuisible _dans la mesure_ où il est utilisé pour éviter d'avoir des filles. Sans inversement de la tendance, l'Inde va être confronté d'ici quelques générations à son incapacité de renouvellement démographique. Ce qui est valable également pour la Chine.

    Ce n'est qu'un exemple parmi d'autres, allant ou non dans le même sens : c'est un peu plus compliqué que d'être juste "pour" ou "contre" "dans l'absolu".

    En outre, ce n'est pas parce que Mère Téresa est pour ou contre l'un ou l'autre que cela va grandement influencer le comportement de ses ouailles : les indiens ne sont pas plus cons que la moyenne, et on peut légitimement émettre l'idée que l'humain moyen doit penser à autre chose qu'à ce genre de recommandation juste avant de conter fleurette à son/sa semblable.

    La meilleure preuve en est le monumental battage médiatique nécessaire pour faire comprendre aux jeunes que s'ils ne sont pas capables de se tenir ou de ne pas papillonner, la capote est incontournable, au minimum.
  • [^] # Re: Ouverture et tolérance ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Sortie de Bible Desktop 1.0. Évalué à 5.

    Ca n'a rien de propre aux religions : en l'occurrence, c'est valable pour les idées, la culture et la politique en général ; pour l'homme, quoi ; le 20ème siècle en a assez bien été l'exemple sanglant (mais pas suffisant, manifestement), jusque dans l'extrême rigueur de la raison.
  • [^] # Re: evangéliser...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Sortie de Bible Desktop 1.0. Évalué à 6.

    L'évangélisation a déjà servit de prétexte pour des massacres
    Elle a servi, et sert encore, aussi pour des prétextes autrement plus louables (en Afrique et en Asie).
  • [^] # Re: Hein ?

    Posté par  . En réponse au message Utilisation du logo de copyright. Évalué à 3.

    M'est avis qu'il vaut mieux ajouter une notice précisant quelles portions des données sont dans le DP et lesquelles ne le sont pas (et les droits/devoirs qui vont avec les unes et les autres).

    Grisez, encadrez les unes ou les autres pour montrer ça.

    Voir, demandez le conseil d'un avocat spécialisé en PI, histoire de savoir ce à quoi vous pouvez vraiment prétendre. Car il y a deux droits qui se rencontrent ici :
    - celui du producteur ; c'est vous qui avez compilé certaines données ; vous avez un droit certain sur celles-ci, mais à partir du moment où vous les publiez, vous permettez leur utilisation ; s'il s'agit de travaux scientifiques, il me semble qu'il y a déjà des usages très précis en la matière ;
    - celui liés à la constitution d'une base de données (compilation de diverses sources de données) ; c'est un droit justement en cours de réévaluation au niveau européen.
  • [^] # Re: Blacklist.

    Posté par  . En réponse au journal E-Mail jetable sur spambox.info. Évalué à 3.

    blacklisté par qui ?
    Pour paraphraser M'sieur Terjan, par des sites et fournisseurs de services qui ont _besoin_ d'un mail valide et utilisable, pour diverses raisons justifiées (contact client, support, responsabilité juridique, et autres).

    Avoir besoin d'une vraie adresse email n'est pas nécessairement le signe d'une volonté de spammage ou d'exploitatation scandaleuse et inacceptable de celle-ci ; d'autant moins lorsqu'il y a une politique de confidentialité affichée ; c'est une question de confiance.

    Ce qu'il y a d'assez fun, c'est qu'on a l'impression que le numéro de carte bleue est moins important qu'une adresse email : même sur des boutique en ligne, s'il y a effectivement une transaction de CB, on peut se retrouver avec des emails bidons. Allez comprendre la logique.

    C'est une question que je considère sérieusement discuter (pas encore d'avis tranché dessus) : si un client n'est pas fichu de vouloir fournir une adresse email (ie, un moyen de contact - à l'instar d'un téléphone ou une adresse postale) valable, à quoi sert-il de conserver son compte ?
  • [^] # Re: Beaucoup moins efficace

    Posté par  . En réponse au journal Lessive libre. Évalué à 4.

    Je confirme. On a également essayé les noix chez nous, et le résultat n'est pas forcément aussi satisfaisant pour toutes les tâches (enfants de 1 à 2 ans - tâches conséquentes variées, couches - lavables - comprises), et toutes les qualités d'eau.

    Donc c'est pas mal, mais c'est loin d'être une panacée dans tous les cas ; pour le moment.
  • # Hein ?

    Posté par  . En réponse au message Utilisation du logo de copyright. Évalué à 5.

    D'une part, le "logo" copyright est dans le domaine public. Tu peux en faire ce que tu veux. C'est valable pour le R de Registered, le TM de TradeMark, le SARL de Société À Responsabilité Limite, le Inc de Incorporated, et autres.

    D'autre part, l'apposer ne garantit rien du tout, c'est à peine l'équivalent d'une information redondante (qui signifie : la loi sur le copyright s'applique à ce document - ce qui est de toutes façons vrai par défaut - et, à défaut de mention en ce sens, aucune utilisation autre que celles prévues par la loi n'est possible sans l'accord des auteurs).

    D'autre part encore, en France, la notion de Copyright n'a aucun fondement juridique, c'est un concept nul : c'est le droit d'auteur qui s'applique (pour info, juste). Même si c'est proche conceptuellement, le mot juste n'est pas le même, et les détails non plus.
  • [^] # Re: le problème est d'ordre économique.

    Posté par  . En réponse au journal Rétablir la rareté par la force.. Évalué à 7.

    Pour écouter un morceau, il faudra
    Tout ça, c'est du pain béni pour les fabricants d'instrument : la meilleure solution sera encore de jouer soi-même la musique qu'on apprécie.

    Quoique...

    A quand la guitare déclamant un avertissement à chaque fois qu'on la prend en main "attention, jouer de la musique copyrightée tue les artistes" ? ou encore le piano refusant de jouer une mélodie reconnue dans le répertoire des oeuvres protégées ? ou la flute carillonnant l'obligatoire jingle du portail "iplay-ipay.com" dès que l'on souffle dedans ?

    C'est absurde, c'est débile, c'est bien pour ça que c'est probable.
  • # Question HS aux lecteurs

    Posté par  . En réponse au journal Petite société de prod cherche société/prestataire pour l'accompagner dans sa migration vers des solutions libres. Évalué à 2.

    Quel intérêt de moinsser les commentaires donnant des noms de boites, alors que c'est précisément la question posée par le journal ?
  • [^] # Re: bof

    Posté par  . En réponse au journal [DADVSI] L'appel à Eddy (par R. Di Cosmo). Évalué à 4.

    Ce n'est pas tout à fait ça.

    L'autorisation de pressage par la SACEM/SDRM n'est pas obligatoire. Ce qui se passe, c'est tous les presseurs français, pour ne pas se faire taper sur les doigts en cas de pb, demanderont un aval de la SDRM avant tout pressage, comme garantie.

    Si le rapport de la SDRM rapporte qu'aucune oeuvre de leur répertoire n'est dans le disque à presser, il n'y a pas d'obligation de poser un logo SACEM/SDRM dessus.

    Mais rien n'empêche au presseur de passer outre, pourvu que ce ne soit effectivement pas du répertoire SACEM.

    C'est _très_ différent. La réponse de la SACEM insinue qu'elle a un droit de regard sur tout ce qui se presse en France.
  • [^] # Re: Le mieux.

    Posté par  . En réponse au journal Appel au boycott des DRM. Évalué à 8.

    Hé, le jeune, attends un peu d'avoir la trentaine, tu vas voir ce que c'est, la sensation d'être un vieux con has been.