romain a écrit 737 commentaires

  • # Mouf.

    Posté par  . En réponse au journal L'art est il compatible avec les licences libres ?. Évalué à 3.

    cette somme mise dans l'acquisition peut être conçue comme un garde fou du spectateur - il lui évite la boulimie artistique, la désensibilisation à la création - ainsi qu'une protection de l'oeuvre elle même
    Ce n'est pas à l'artiste ni au producteur de se soucier de la "saturation du marché" (sauf s'il veut faire de l'argent), ni de l'état mental de la personne qui va éventuellement savourer son oeuvre (boulimique, ascétique, en état de surcharge intellectuelle) ;en outre, je ne vois pas bien en quoi l'oeuvre a besoin d'être protégée, en matière de diffusion : la diffuser davantage ne nuit pas à l'oeuvre elle-même, mais éventuellement à la perception de celle-ci, et par voie de conséquence, à la renommée ou aux revenus de l'auteur.

    La licence libre détruit toute la phase "acquisition" du processus d'appréciation de la création.
    Une telle licence ne détruit rien. On peut s'affranchir de cette phase d'"acquisition", en utilisant n'importe quel logiciel p2p (que ce soit légal ou pas n'est pas la question). Il est par ailleurs curieux de considérer qu'une telle acquisition passe nécessairement par un transit monétaire. L'acquisition peut également passer par un travail personnel (savoir/apprendre à jouer un morceau de musique, par exemple).

    Elle rend rapide, massive et insensé la mise à disposition du regard, souvent noyé dans dans un grand nombres objets artistiques qui ont opté pour la même licence.
    Et alors ? On s'en fout. Ce n'est pas la licence qui fait l'oeuvre. La licence n'est d'aucune importance, par rapport à la qualité de l'oeuvre.

    La première question que je me pose devant une oeuvre d'art, c'est celle de mon appréciation toute personnelle (y a pas de critères). Puis éventuellement de savoir pourquoi, comment, qui, quoi, quand. Et enfin, éventuellement, de savoir ce que je peux faire avec (juste la regarder, toucher, écouter ou aussi la modifier, etc.) ; et dans cette dernière interrogation, le problème se pose essentiellement plus au niveau de ma capacité personnelle qu'au niveau de ma capacité légale/contractuelle.

    Les licences libres ne permettent pas, à mon sens, de protéger et rendre accessible une oeuvre d'art, parce que cet effacement de la partie acquisition détruit le fait même de son unicité originale, et inhibe le processus de conception dans une forme de curiosité éphémère.
    Coup dans l'eau. De telles licences n'empêchent rien. Elles révèlent, a contrario, le sens profond du terme "originalité" : non pas quelque chose qui est nouveau, mais quelque chose qui a une origine particulière, qui prend place dans un contexte précis.

    Pour illustration : certains spectacles de rue, gratuits, par essence libres, mais fruits d'un travail, d'une énergie, d'une inventivité fous valent infiniment davantage qu'un film de 2h40 en salle de cinéma. Quelle différence ? Le second bénéficie d'une campagne marketing monstre et de grands dollars.

    Les licences libres ne sont, à la limite, que des révélateurs de pratiques communes qui ne se revendiquaient pas comme étant estimables. Elles permettent de remettre les ego à leurs places respectives.
  • [^] # Re: provocateur

    Posté par  . En réponse au journal La nouvelle Police d'aujourd'hui. Évalué à 4.

    Tu n'as jamais utilisé un synonyme de policier plus court ?
    J'aime être précis. Et correct. Et gendarme, ça n'est pas un synonyme (et ce n'est pas plus court).

    Keuf, c'est du verlan, c'est moche, et c'est péjoratif (tout comme flic). Poulet, c'est péjoratif et équivoque. Pour ne prendre que 2 exemples.

    Utiliser systématiquement un mot péjoratif pour désigner quelqu'un ou une fonction, c'est associer un signifiant péjoratif systématique (le langage participe de la capacité de réflexion). Un keuf n'est donc plus un agent de la force publique en charge de l'ordre public, mais un intrus, inopportun. Ce n'est pas ma définition d'un policier (eu égard qu'il y a des salauds partout, donc l'argument selon lequel un policier est nécessairement un salaud ne tient pas bien : on n'entre pas dans la police parce qu'on a envie d'emmerder les gens).

    Quand tu nommes tes fichiers sur ton ordinateur, tu utilises jamais des abréviations ?
    Il y a encore quelques années, si. Mais du coup, c'est pas très commode pour savoir ce qu'il y a dans quel fichier, donc je m'astreints à mettre des noms significatifs clairs (à savoir, un vrai titre). Comme maintenant, c'est bien géré (Linux et MacOS en ce qui me concerne), je préfère prendre du temps pour bien nommer un fichier plutôt qu'en perdre à ouvrir plusieurs fichiers pour savoir ce qu'il y a dedans.
  • [^] # Re: provocateur

    Posté par  . En réponse au journal La nouvelle Police d'aujourd'hui. Évalué à 7.

    Il me semble que la majorité des gens donnent des petits noms aux policiers, probalement car policier est un mot de 3 syllabes qui est trop long à prononcer.
    Si on n'est pas capable de prononcer un mot de 3 syllabes comme celui-là, on ne doit probablement pas être non plus capable d'en saisir le sens...
  • [^] # Re: *Comment Mandriva peut-il bien être viable ?*

    Posté par  . En réponse à la dépêche Gaël Duval répond à Mark Shuttleworth. Évalué à 3.

    Pense ce que tu veux de la publicité, mais prends au moins la peine de lui ajouter un qualificatif. Car la publicité recouvre de nombreuses méthodes et comportement, et celui/ceux que tu dénonces n'en sont qu'un morceau.

    Préférer le glissement sémantique à l'extension du champ sémantique, c'est abandonner ton vocabulaire à tes adversaires : à la fin, tu n'auras plus un mot pour parler de façon compréhensible.

    C'est valable pour "publicité", "commerce", "marché", "mondialisation", et autres.

    Associer ces termes strictement aux acceptions particulières, restrictives et négatives auxquelles on nous les sert aujourd'hui ne fait qu'affaiblir notre vocabulaire, et par là même, notre raisonnement et notre capacité de jugement.
  • [^] # Re: Et moi ! et moi ! et moi ! et moi ! et moi !

    Posté par  . En réponse à la dépêche Gaël Duval répond à Mark Shuttleworth. Évalué à 3.

    M'en fous, je suis passé à MacOS X.
  • [^] # Re: *Comment Mandriva peut-il bien être viable ?*

    Posté par  . En réponse à la dépêche Gaël Duval répond à Mark Shuttleworth. Évalué à 3.

    La pub n'est pas de la création, c'est de la pollution.
    Meuh oui, bien sûr mossieur. Joli maxime...

    Faire de la publicité, c'est rendre quelque chose public.

    La façon dont cela est fait peut être intelligente ou pas, respectueuse ou pas, s'adresser au bulbe reptilien ou à la raison de la personne informée.

    Maintenant, si faire de la pub, c'est mal, bien s'habiller, se parfumer, se maquiller, se blanchir les dents, aller chez le coiffeur, tout ça et tout les caractères sexuels secondaires, c'est mal, parce que c'est essentiellement de la pub visant à la reproduction de l'espèce. Bon courage.

    C'est un raisonnement aussi stupide et primaire que celui des anti 4x4 qui badigeonnent ou crèvent les pneus de tous les 4x4 qu'ils croisent sans se demander à qui il appartient, et à quoi il sert/va server (genre, un médecin de campagne en passage à Paris), ou encore les premiers anti-pubs qui taggaient aussi bien les publicités que les affiches culturelles et d'information (qui sont, il est vrai, également de la publicité).

    Ca dénote une intelligence très très très avancée...
  • [^] # Re: *Comment Mandriva peut-il bien être viable ?*

    Posté par  . En réponse à la dépêche Gaël Duval répond à Mark Shuttleworth. Évalué à -1.

    Faire de la pub, c'est pas éthique ?

    C'est nouveau.
  • [^] # Re: *Comment Mandriva peut-il bien être viable ?*

    Posté par  . En réponse à la dépêche Gaël Duval répond à Mark Shuttleworth. Évalué à 1.

    En mettant de la pub dans l'installeur... au fait, maintenant qu'ils sont en bonne santé elle a été enlevé, cette pub?
    Tant que ça leur rapporte, auraient-ils une bonne raison de s'en priver ?
  • [^] # Re: Nimportnawak

    Posté par  . En réponse au journal Wikipedia vu par Schneidermann. Évalué à 1.

    adhominem est d'ailleurs un pokémon dont l'attaque consiste en un cri fort et strident "ad homineeeeeeeeeeeeemmm!". Imparable.
  • [^] # Re: mauvaise compréhension du principe ?

    Posté par  . En réponse au journal Wikipedia vu par Schneidermann. Évalué à 4.

    C'est clair qu'il n'a _rien_ compris :
    Qui donc travaille dans l'ombre à la rédaction des versions définitives ?
  • [^] # Question de forme

    Posté par  . En réponse au journal Après la danse pour développeurs..... Évalué à 2.

    L'interview elle est la pour que tu causes au candidat et te fasse une idee de ses capacites et de son profile, se baser sur son habillement c'est vraiment deplace de mon point de vue.
    Oh mais je n'ai jamais foutu dehors personne pour ses fringues, et je n'ai que rarement basé ma décision finale sur sa tenue vestimentaire, dans un sens comme dans l'autre (et je m'en fous pas mal si ça te rassures).

    J'évalue le candidat dans son entièreté. Je sais que je ne lui demanderais pas de venir fringué en pingouin pour son boulot dès lors qu'il ne verra pas un client. Et alors ?

    Quand je vais chez les gens, je m'habille potablement. Quand je rencontre un client, c'est pareil. Quand je rencontre un employeur, c'est pareil. Quand je rencontre quelqu'un, je lui dis "bonjour" et je le regarde dans les yeux. C'est culturel, c'est une question de politesse et de savoir-vivre. Les fringues en font partie.

    Tu t'en fous ? Très bien. Libre à toi. Libre à moi de ne pas m'en foutre, parce que la tenue vestimentaire est _aussi_, entre autres, un aspect de ta personnalité, de ton rapport aux autres, de ton attitude.

    Maintenant, je m'en fous qu'il soit en costard, ce que j'apprécie, c'est qu'il soit fringué correctement, pour un entretien. Et les baskets, dans ce contexte, c'est naze ; très naze. C'est mon avis.

    Maintenant, s'il a des qualités qui contrebalancent les baskets...

    Té, j'ai 27 ans, et je me retrouve à être un pur vieux con avec des principes "du siècle dernier" : vous savez quoi ? je m'en fous _totalement_.
  • [^] # Re: casquette

    Posté par  . En réponse au journal Après la danse pour développeurs..... Évalué à 2.

    C'est pour Ballmer : il n'entend rien en dessous d'un certain niveau sonore.

    D'ailleurs, en zoomant bien, tu remarqueras qu'ils portent tous des boules quiès ; on ne voit pas Ballmer, forcément, il a l'oreille collée aux enceintes (gaffe les ravers ! z'êtes des Ballmer en puissance !).
  • [^] # Re: casquette

    Posté par  . En réponse au journal Après la danse pour développeurs..... Évalué à 2.

    Je pense qu'il est naturel que l'on enlève son couvre-chef (quel qu'il soit) dans une salle.
    Quand on est un homme ; pour une femme c'est pas pareil.

    Ne me traitez pas de sexiste, c'est dans le guide du savoir-vivre (plus très en phase avec son temps). D'ailleurs, sachez qu'une femme qui sort dans le rue, au début du 20ème siècle, sans gants et sans un voile/fichu sur la tête était une femme dite "de mauvaise vie". O mores, o tempores.

    Sinon tout d'accord. D'ailleurs, au boulot, quand un mec se pointe en entretien en basket, j'ai un apriori assez négatif. J'ai beau bosser dans l'informatique et aller au boulot en tee shirt, pour (faire) passer un entretien, il y a un formalisme qui me semble assez important (comme le vouvoiement, là et dans d'autres circonstances).

    Je n'ai pas 30 ans, mais j'ai effectivement l'impression d'être un vieux con, déjà. Misère.
  • [^] # Re: La fin, apres ya pu rien...

    Posté par  . En réponse au journal Nouveautés Apple. Évalué à 5.

    Hé, il y en a qui font ça avec des partis politiques... c'est peut être un moindre mal.
  • [^] # Re: mouhahhaha

    Posté par  . En réponse au journal Nouveautés Apple. Évalué à 10.

    obtenir une base d'utilisateurs béni-oui-oui prêts à vendre fils et filles
    Ah non. Pas moi. Mon chien ou le 4x4 de mon beau-père, je dis pas, mais mes enfants je me les garde (hem... faudrait pas qu'ils aient envie de vendre leur père pour autre chose...).

    pour se procurer la tout dernière nouveauté avec une pomme qui brille la nuit.
    Le problème avec Apple, c'est que la toute dernière nouveauté, elle est périmée trois mois plus tard (ben oui, une bonne partie de la clientèle Apple y met un petit doigt parce que c'est hype).

    Alors c'est même pas drôle, quoi ; sauf si on trouve rigolo de retirer au minimum 300 euros de son compte en banque tous les 3 mois pour un truc électronique emballé dans du plastique blanc : il y en a.

    Alors qu'avec Windows, c'est obsolète 3 ans plus tard (ou tout de suite, c'est selon). Et avec Linux, ben... c'est pire, mais en gratuit : c'est obsolète avant même de sortir, à moins de toujours rester sur une version instable

    Une chaîne de télé prétendait, il y a qqs années, que quand on la regardait, au moins, on n'était pas devant la télé.
    Et ben avec Apple, c'est pareil : j'ai déjà beaucoup moins l'impression de faire de l'informatique, je me concentre sur ce que je fais (du bruit en l'occurence *). Il y a des désavantages, certes, comme partout, mais il y a aussi de gros avantages.

    * ça peut se faire sans Mac, certes. Un instru, un ampli, et voilà. Mais pour l'enregistrer et le bidouiller, ça revient moins cher sur un mac que sur un multipiste analogique ; c'est certes moins rigolo aussi. Quand à le faire sur un Linux, je n'ai rien contre, mais j'ai perdu l'énergie du bidouilleur solitaire, et j'attends patiemment quelques années. S'il y a quelqu'un dans la salle qui serait intéressée par un collectif, ou par être assistant d'un vélléitaire du son... on peut en causer. :-p

    C'était quoi le sujet déjà ? M.... je devrais ouvrir un blog.
  • [^] # Re: Ruby on rails

    Posté par  . En réponse au journal Frameworks web, enfin une pub qui fait saliver. Évalué à 2.

    (snif, snif... troll ?)
    Un _vrai_ langage, c'est à dire ? :-)
  • [^] # Re: why ?

    Posté par  . En réponse au journal La Mandriva 2006 dans une dizaine de jours. Évalué à 1.

    Attention tout de même,

    Voilà la réponse à la question.
  • # Deux pistes.

    Posté par  . En réponse au message serveur maison. Évalué à 1.

    Storever : http://www.storever.com/(...) J'avais acheté une openbrick il y a... 4 ans. Pas mal, mais un peu chaud avec un disque dur. Avec une carte flash, c'est sensiblement moins gourmand, mais le stockage est du même coup moins important ; en ajoutant un disque en réseau avec un wake-up on lan, peut être ?).

    Soekris : http://www.soekris.com/(...) (peut être un peu plus tech, et moins axé performances, mais c'est clair que c'est discret).

    Quelqu'un à d'autres retours ? Faible consommation, pas de ventilo ?
  • [^] # Re: 1500 Euros pour un Bac+5

    Posté par  . En réponse au journal Salaire d'un bioinformaticien. Évalué à 1.

    Elle prendra sûrement l'ingénieur,
    Vu le nombre de rateaux "vous êtes surdiplômé pour ce poste" que je me suis pris, et que des copains se sont pris, j'ai des doutes que ce soit systématique.


    tout simplement parce qu'ils ont réussi à prendre "l'ascenseur social"
    Qui, faut-il le rappeler ici, n'est pas nécessairement proportionnel à la grille des salaires, ou naturel comme la chute des corps, mais dépend aussi pas mal du relationnel et de la gniake que l'on peut mettre à bousculer son supérieur pour choper des augmentations ou promotions.
  • [^] # Re: Et les mal et non voyants ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Logiciels libres et contenus web interactifs. Évalué à 5.

    Tout dépend de la nature du site, et de la cible visée : un peintre ne va pas nécessairement se prendre la tête pour rendre ses peintures accessibles aux non-voyants (même si c'est un travail envisageable).

    Pour le web, c'est pareil : un site web accessible, dans la mesure où il est utile, c'est mieux. Mais l'auteur fait ce qu'il veut, c'est bien pour cela qu'on parle d'auteur, d'ailleurs.
  • # [HS] Mouais...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Les navigateurs Web, Firefox et les parts de marchés en Europe. Évalué à -4.

    ben quand je vois une photo comme celle d'en haut à gauche, avec les gueules que tirent ces gens-là, et les fringues dans lesquelles ils s'habillent, et la qualité de l'image, je me dis que leur boulot, ça doit donner des hémorroïdes...

    ou alors que leur comm' n'est vraiment pas bonne.
  • [^] # Re: Resultat

    Posté par  . En réponse au journal La musique en libre accès, c'est MAL, même si c'est légal. Évalué à 2.

    Putain, aucune boite d'informatique propriétaire n'ose attaquer en justice les différentes organisations de logiciels libres sous prétexte de concurrence déloyale.
    Ca a été, et c'est parfois encore (rarement) un "argument" de discussion.
  • [^] # Re: portenawak..

    Posté par  . En réponse au journal La musique en libre accès, c'est MAL, même si c'est légal. Évalué à 5.

    En musique classique il y a une notion qui est totalement absente de la musique pop/rock c'est la notion d'interprétation.
    Heu... pas si absente que ça. Il n'y a qu'à compter le nombre de reprises (donc d'interprétations, très souvent) de tubes des années 20, 30, 40, etc. et même 90 (un exemple parmi d'autres, et pas des plus significatifs, la reprise pourrie d'il y a 2 ans de "Désenchantée" de M. Farmer par une boite à rythme et une crécelle déguisée en balai).

    Seulement, plus la zique est agée, plus elle est susceptible d'être réinterprétée, puisque :
    - son interprète original n'est plus là pour le faire lui-même, et donc "monopoliser" le marché avec son interprétation ;
    - avec le temps, les droits d'auteurs patrimoniaux disparaissent ;
    - avec le temps, les oeuvres du passé _doivent_ être réinterprétées pour être à nouveau comprises (quand il y a quelque chose à comprendre).
  • [^] # Re: Resultat

    Posté par  . En réponse au journal La musique en libre accès, c'est MAL, même si c'est légal. Évalué à 8.

    Pouvoir écouter Beethoven gratuitement, ce devrait être une évidence
    Il est mort depuis longtemps, donc l'écouter... ça risque d'être difficile.

    Par contre, écouter sa musique interprétée par des gens encore vivants, ça... c'est autre chose. Parce que les interprètes, s'ils font de la musique parce qu'ils aiment ça, ils en font aussi souvent leur métier (parce que une bonne interprétation exige un travail soutenu). Il est donc assez normal que leur interprétation donne lieu à une compensation financière.

    Dans le cas présent de la BBC, il semblerait que le problème ne se situe pas exactement là, néanmoins : la BBC pait normalement, avec ses fonds (publics), les interprètes, et dispose donc de droits de diffusion (ce qui l'autorise de diffuser gratuitement ces enregistrements).

    Seulement, elle est attaqué pour concurrence déloyale par des éditeurs privés (qui eux ne peuvent pas facilement se permettre de diffuser de la musique gratuitement, surtout de la musique classique qui n'est pas un secteur très rentable).

    Ces éditeurs prétendent, en gros, que la largesse d'un acteur d'une société (au sens large) a des conséquences négatives sur leur activité, plus restrictive. C'est bien possible. Quoique.

    Là où ça devient absurde, c'est de prétendre que ce n'est pas normal, parce que cet acteur est financé par des fonds publics (je pense que même s'il reposait sur des fonds privés, la même plainte aurait été émise de toutes façons), et qu'il y a donc concurrence déloyale.

    C'est un peu comparable à cette histoire assez séantissante : http://www.liberation.fr/page.php?Article=310126(...)
  • [^] # Re: Ils ont prévu de le mettre ou le Ctrl+Alt+Del ? :)

    Posté par  . En réponse au journal Un jour des ordinateurs seront implantés dans le corps humain, prédit Bill Gates. Évalué à 9.

    Pourquoi ne veut il pas essayer? aurait il des doutes dans ses propres produits?
    Sans doute parce qu'il a une (légitime) répulsion à voir une soit-disant synergie homme-machine émerger.

    Dans la mesure (et il le dit lui-même) où l'électronique implantée aide l'humain (vision, audition, motricité déficiente), pas de pb.

    Par contre, si ça commence à devenir de l'augmentation cognitive, sensorielle recherchée pour elle-même (et non pas par rapport à un besoin physiologique/médical/vital), c'est un autre problème, et la dissociation homme/machine reste très pertinente :
    - aujourd'hui, lorsqu'on en a marre d'être connecté (mobile, ordinateur, tout ça), ce n'est pas encore trop compliqué : on coupe le courant, on balance le matériel, ou on se tire ailleurs ;
    - demain, si tout ça est implanté... il y aura des extrémités où certains se couperont le bras.