Mon avis sur la question est que l'accompagnement des utilisateurs compte pour beaucoup dans la réussite de ce genre de projet ; ou de tout projet de migration. C'est une question à inscrire à l'ordre du jour des migrations, qui est peut être trop souvent oubliée ou réduite au minimum faute de budget, vu que le premier but des migrations est bien souvent la réduction des couts.
> Oui, 100% des logiciels qui ne sont pas libres ont pour seule ambition d'assujettir les utilisateurs.
Ambition ou pas, c'est un fait, puisque ta liberté d'exécution ou de modification passe alors nécessairement par le consentement d'un unique acteur.
> Et puis, je ne vois pas le rapport entre les libertés du LL et le handicap.
Si un logiciel de suppléance permet de libérer un utilisateur de sa situation de handicap, il conviendrait aussi de ne pas substituer cette dépendance par une autre : celle liée à l'unique acteur suscité.
> Une page web tout en SVG, aura beau être libre, elle sera sans doute moins navigable qu'une page HTML [...] pour un utilisateur pourvu de certains handicaps
C'est bien pour ça que la licence ne suffit pas : il faut également une prise de conscience supplémentaire en faveur du respect des standards de l'accessibilité. D'où l'appel de la FSF, non ?
Ton raisonnement est à peu près valide ; à ceci près que les collectivités payent déjà ... pour de l'équipement et de la formation, généralement sur des couples matériel/logiciel privateurs.
Une des actions que l'on compte mener au sein du groupe de travail de l'April est la sensibilisation des MDPH à ce sujet.
Le Copyright Act des États unis de 1790 excluait explicitement les ouvrages étrangers du champ de sa protection. Cette situation a duré pendant tout le 19e siècle. Ainsi, le livre d'un auteur protégé par la loi anglaise pouvait être librement copié et édité aux États-Unis. Ironique, non ? :-)
C'est le cas ici, comme sur la page de l'April, non ? L'URL ou le contrat de licence CC doit accompagner la distribution. Peut être devrait-on le mentionner plus clairement sur la page de téléchargement.
> imaginons que je découvre un algo révolutionnaire
Et constatons que ce n'est pas le cas :-)
Je veux dire par là que l'idée qu'on trouve un truc du ciel est un peu un mythe. Et les gens qui construisent les algo révolutionnaires, on les trouve plutôt dans des labo à collaborer et à s'inspirer ou partir avec l'expérience de dizaines de travaux qui les ont précédé. Donc penser l'algorithmie comme un truc qui tombe du ciel est amha un leurre qu'on ferait mieux de ne pas trop imaginer.
Maintenant, tu peux reformuler ta question ainsi (si j'ai compris là ou tu veux en venir) : « Après avoir investi xxxx heures de travail à échafauder cet outil logiciel qui est la réponse à ce problème, pourquoi devrais-je le partager avec mes concurrents directs ? »
Une réponse possible consiste a arrêter de ne percevoir le logiciel fonctionnant que comme une rente ; c'est-à-dire conçu en amont sans se préoccuper de l'utilisateur et remboursé après avoir convaincu suffisamment d'utilisateur qu'il palliait leurs besoins. Tu peux aussi considérer le développement logiciel comme un service tiré par un marché. Ça ne se limite absolument pas à de l' « après vente ». Ensuite il y a plein de raisons pratiques qui font que sur un marché, le développeur principal d'une solution a une longueur d'avance sur ses concurrents pour être perçu par ses potentiels clients comme le plus pertinent à travailler là-dessus.
> Confronter ces droits à des situations réelles tirées de mon expérience m'aurait apporté.
À vrai dire, je suis curieux que tu nous explique comment aurions nous du exploiter des situations réelles tirées de ton expérience sans que tu participes au projet.
> Je ne mesure par la portée de ces droits de manière tangible et j'ai du mal à comprendre concrètement ce qu'ils apporteraient de plus qu'un simple freeware
Sans plus de détails, je ne vois pas quoi comprendre de cette critique.
> alors que je n'ai toujours pas mesuré ce que ca m'apporte (pourquoi)
Ce n'est absolument pas le but de ce document, qui n'a pas l'ambition d'être exhaustif. On ne peut pas aborder en profondeur dans un unique document tous les aspects qui touchent au libre sans écrire un livre... Et encore, ça ne suffit généralement pas. D'autres documents sur d'autres sujets afférents existent en parallèle, et d'autres sont encore à venir.
> Si l'objectif est comme le titre l'indique de présenter "comment le LL marche", c'est réussi
C'est l'objectif. Sinon, nous aurions peut être titré différemment.
> Bref, pour moi ce document s'adresse à quelqu'un qui est déjà intéressé par le LLs et qui souhaite s'y impliquer.
Pas nécessairement. Ou alors, éventuellement dans le sens où utiliser, partager, diffuser ou prescrire un logiciel libre est déjà un certain niveau d'implication (et c'est ce que je pense).
> j'attends impatiemment le volet "Le LL, pourquoi faire ?"
Les textes à ce sujet abondent (par exemple http://www.gnu.org/philosophy/why-free.fr.html ). Nous travaillons aussi sur des projets pour les présenter de façon plus ludique, mais ça demande des compétences et de l'énergie (voir les liens de la dépêche).
> la liberté 1 et 3 sont déjà en partie couvertes par les freewares
C'est précisément faux. Tu n'a généralement pas possibilité d'étude et de modification, ni même la liberté d'exécution pour tous usages.
> Non, je ne crois pas. Il est proposé dès le départ aux utilisateurs. Quand aux multiples tests, c'est souvent, je crois, autant les utilisateurs qui les font que les gens de la liste de développement.
>Il n'est que rarement « de nouveau publié » selon une telle grille.
Il me semble qu'il soit inévitable de simplifier un maximum de chose pour présenter les idées de façon claire et succincte. Comme dit dans la dépêche, « Il s'agit d'un document présentant de façon imagée une idée de la « fabrication » d'un logiciel libre. »
>Il faut traduire le code source en instructions que l'ordinateur sait gérer. Ça, c'est aussi simple, et moins faux (ptêt même vrai !)
Ce n'est pas faux, peut être vrai, mais incompréhensible sans un chapitre de livre pour expliquer la notion d'« instructions que l'ordinateur sait gérer ». Le message à faire passer ici n'est pas un cours sur le fonctionnement d'un microprocesseur ; mais plutôt l'idée fondamentale qu'il existe deux facettes d'un même logiciel : le source, et le code.
>Un desassembleur donnera donc le code source.
Tu joue sur les mots. Et la décompilation est un exemple parfait de chose théoriquement possible mais pratiquement impensable.
De la même façon que précedemment, nous ne sommes pas là pour détailler une procédure de décompilation, mais pour expliquer que la transformation source -> code n'est pas inversible en pratique (avec source/code pris au sens commun d'un source destiné aux humains et un code destiné aux machines ; pas en jouant sur les mots).
>Enfin, l'utilisateur dessiné en page 2 n'a pas l'air ravi du tout.
Donc pour positiver tu te réjouis d'avance de ta future vie de rat d'égout ?
On peut aussi tâcher de se battre** contre ACTA : en parler autour de soi, donner un coup de main (désolé c'est dans un garage, pas une cave, que ça se passe), ou donner aux gens les moyens de se battre avec un petit soutient financier (et oui : qui paye les aller/retour Paris Bruxelles en TGV ?).
J'ai migré mon hébergement mail de google vers gandi, par soucis d'être plus distant des services du premier, et je m'en mort les doigts. Le webmail (une merde proprio) est buggé à mourir, et les bugs que j'ai rapporté n'ont jamais été corrigés. Alors si le service consiste à dire « oui oui on s'en occupe » mais sans rien faire derrière...
Sincèrement, je condamnerai les responsables de ce service à utiliser leur webmail, si j'en avait l'occasion. C'est vraiment une merde.
> Personnellement, je me demande si c'est vraiment viable : les voix ne vont-elles pas se diriger plutôt sur les spécialistes en com que sur ceux en technique, ceux-ci sont-ils si bien placés que ça pour prendre des décisions, le système ne risque-t-il pas d'être trop instable…
Ce « pire cas » que tu décris là ressemble étrangement à ce que je vis tous les jours dans notre pays. Donc au niveau viabilité, ça me semble tenable.
> Parce que c'est quasiment jamais une democratie (1 personne = 1 vote).
Ça c'est ta définition de la démocratie. Par ailleurs, j'ai parlé en premier lieu de « vertus démocratiques » ; ce qui est largement différent. Tu me pardonneras l'abus de langage.
Pour le reste, où ais-je ne serait-ce que sous-entendu qu'il n'y ait pas différents statuts dans les projets ? Bien sûr qu'il y a différents statuts, comme dans toute organisation sociale.
Mais ces statuts ne sont pas à la base de relations de pouvoir, entendue comme la capacité à soumettre quelqu'un : si « le mainteneur du systeme sur lequel tu bosses trouve que ton patch est pourri », et que tu penses le contraire, libre à toi de te détourner, de forker. C'est alors dans la qualité des actions que tu acquières un certain crédit, qui te donne un certain statut de personne de confiance. Ce statut fera clairement la différence qu'il y a à percevoir un «guignol» vexé, ou un référant. Appelons ça le charisme, si on veut (ouais je sais, pour certains dictateurs ça fait bizarre, mais il ont leur façon à eux d'être charismatique), mais ça n'est en rien du «mérite». Une formule, déjà entendue, et qui est certainement moins fausse est celle de do-ocratie (le pouvoir de ceux qui font) ; personnellement, j'aime parler de «dictature de l'action», ça a un petit coté héroïque, sympathique.
Quoi qu'il en soit, la «formule» n'existe pas ; le libre est largement polymorphe. Mais ce n'est certainement pas le mot «méritocratie» qui convient le mieux. Et il conviendrait d'abord de le prouver.
Je ne vois pas en quoi le libre est une méritocratie. La méritocratie est une architecture de pouvoir, c'est à dire des gens qui peuvent imposer à des tiers de faire quelque chose contre leur volonté, en vertu du sacre qui leur est conféré (et en l'occurrence la méritocratie ça ressemble étrangement à l'aristocratie).
Il y a beaucoup de gens qui soutiennent que le libre est méritocratique ; je ne comprends vraiment pas pourquoi. Au contraire, les exemples sont nombreux de cas où des personnes «éminentes» (dont on pourrait estimer qu'elles dispose d'un capital de mérite ;-) ) viennent jouer des sabots en donnant des leçons, et souvent elles se font renvoyer proprement dans leurs cordes...
Ce qui fait avancer le libre c'est au contraire des processus de décision basés : 1) soit sur l'adhésion majoritaire (pratiquée par le consentement fort, ou l'absence d'opposition, selon les mentalités des personnes impliquées) ; 2) soit sur la disponibilité des solutions : code d'abord, discute ensuite. Amha on est, dans ces termes, souvent très loin d'une méritocratie...
Si vous utilisez «méritocratie» pour qualifier un projet qui a des vertus démocratiques, consensuelles, et pragmatique (disponibilité de la solution), je pense que c'est une erreur, et que ça colporte des idées fausses. Pourquoi ne pas parler tout simplement de démocratie ; c'est si has been ?
[^] # Re: philosphie unix
Posté par Pol' uX (site web personnel) . En réponse au journal Psychology of programming. Évalué à 6.
Adhérer à l'April, ça vous tente ?
# L'accompagnement des migrations
Posté par Pol' uX (site web personnel) . En réponse au journal Echec d'une migration Linux : qu'en est il de votre côté. Évalué à 5.
En bref : le libre ça ne se réduit pas à du code.
Adhérer à l'April, ça vous tente ?
[^] # Re: réaction
Posté par Pol' uX (site web personnel) . En réponse au journal Le pentagone piraté. Évalué à 3.
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2009/02/10/01016-200(...)
Adhérer à l'April, ça vous tente ?
[^] # Re: To FUD or not to FUD
Posté par Pol' uX (site web personnel) . En réponse au journal Apple prépare-t'il un coup 'à la Oracle'?. Évalué à 2.
ha ha !
Adhérer à l'April, ça vous tente ?
[^] # Re: Citation de marques
Posté par Pol' uX (site web personnel) . En réponse au journal Mais de qui se moque-t-on?. Évalué à -4.
{{reference needed}}
Pour moi il n'y aucune autre raison que celle de froisser les annonceurs qui financent le tout venant.
Adhérer à l'April, ça vous tente ?
[^] # Re: Toujours et encore
Posté par Pol' uX (site web personnel) . En réponse au journal Appel à l'accessibilité GNU. Évalué à 4.
Ambition ou pas, c'est un fait, puisque ta liberté d'exécution ou de modification passe alors nécessairement par le consentement d'un unique acteur.
> Et puis, je ne vois pas le rapport entre les libertés du LL et le handicap.
Si un logiciel de suppléance permet de libérer un utilisateur de sa situation de handicap, il conviendrait aussi de ne pas substituer cette dépendance par une autre : celle liée à l'unique acteur suscité.
> Une page web tout en SVG, aura beau être libre, elle sera sans doute moins navigable qu'une page HTML [...] pour un utilisateur pourvu de certains handicaps
C'est bien pour ça que la licence ne suffit pas : il faut également une prise de conscience supplémentaire en faveur du respect des standards de l'accessibilité. D'où l'appel de la FSF, non ?
Adhérer à l'April, ça vous tente ?
[^] # Re: Marché.
Posté par Pol' uX (site web personnel) . En réponse au journal Appel à l'accessibilité GNU. Évalué à 9.
Une des actions que l'on compte mener au sein du groupe de travail de l'April est la sensibilisation des MDPH à ce sujet.
Adhérer à l'April, ça vous tente ?
[^] # Re: Logique ?
Posté par Pol' uX (site web personnel) . En réponse à la dépêche Les oubliés du traité anti-contrefaçon ACTA. Évalué à 5.
Adhérer à l'April, ça vous tente ?
[^] # Re: Et les brevets...
Posté par Pol' uX (site web personnel) . En réponse à la dépêche Les oubliés du traité anti-contrefaçon ACTA. Évalué à 3.
Ou ça, stp ?
Adhérer à l'April, ça vous tente ?
[^] # Re: Licence CC
Posté par Pol' uX (site web personnel) . En réponse à la dépêche Le logiciel libre : comment ça marche ?. Évalué à 1.
Adhérer à l'April, ça vous tente ?
[^] # Re: Licence CC
Posté par Pol' uX (site web personnel) . En réponse à la dépêche Le logiciel libre : comment ça marche ?. Évalué à 1.
Adhérer à l'April, ça vous tente ?
[^] # Re: logiciel libre pour les nouvelles entreprises
Posté par Pol' uX (site web personnel) . En réponse à la dépêche Le logiciel libre : comment ça marche ?. Évalué à 4.
Et constatons que ce n'est pas le cas :-)
Je veux dire par là que l'idée qu'on trouve un truc du ciel est un peu un mythe. Et les gens qui construisent les algo révolutionnaires, on les trouve plutôt dans des labo à collaborer et à s'inspirer ou partir avec l'expérience de dizaines de travaux qui les ont précédé. Donc penser l'algorithmie comme un truc qui tombe du ciel est amha un leurre qu'on ferait mieux de ne pas trop imaginer.
Maintenant, tu peux reformuler ta question ainsi (si j'ai compris là ou tu veux en venir) : « Après avoir investi xxxx heures de travail à échafauder cet outil logiciel qui est la réponse à ce problème, pourquoi devrais-je le partager avec mes concurrents directs ? »
Une réponse possible consiste a arrêter de ne percevoir le logiciel fonctionnant que comme une rente ; c'est-à-dire conçu en amont sans se préoccuper de l'utilisateur et remboursé après avoir convaincu suffisamment d'utilisateur qu'il palliait leurs besoins. Tu peux aussi considérer le développement logiciel comme un service tiré par un marché. Ça ne se limite absolument pas à de l' « après vente ». Ensuite il y a plein de raisons pratiques qui font que sur un marché, le développeur principal d'une solution a une longueur d'avance sur ses concurrents pour être perçu par ses potentiels clients comme le plus pertinent à travailler là-dessus.
Donc il n'y a pas antinomie entre du dev libre et des entreprises ; c'est surtout une façon différente de penser la relation au client.
http://www.april.org/articles/livres-blancs/modeles-economiq(...)
Adhérer à l'April, ça vous tente ?
[^] # Re: Le pourquoi du comment
Posté par Pol' uX (site web personnel) . En réponse à la dépêche Le logiciel libre : comment ça marche ?. Évalué à 2.
À vrai dire, je suis curieux que tu nous explique comment aurions nous du exploiter des situations réelles tirées de ton expérience sans que tu participes au projet.
> Je ne mesure par la portée de ces droits de manière tangible et j'ai du mal à comprendre concrètement ce qu'ils apporteraient de plus qu'un simple freeware
Sans plus de détails, je ne vois pas quoi comprendre de cette critique.
> alors que je n'ai toujours pas mesuré ce que ca m'apporte (pourquoi)
Ce n'est absolument pas le but de ce document, qui n'a pas l'ambition d'être exhaustif. On ne peut pas aborder en profondeur dans un unique document tous les aspects qui touchent au libre sans écrire un livre... Et encore, ça ne suffit généralement pas. D'autres documents sur d'autres sujets afférents existent en parallèle, et d'autres sont encore à venir.
> Si l'objectif est comme le titre l'indique de présenter "comment le LL marche", c'est réussi
C'est l'objectif. Sinon, nous aurions peut être titré différemment.
> Bref, pour moi ce document s'adresse à quelqu'un qui est déjà intéressé par le LLs et qui souhaite s'y impliquer.
Pas nécessairement. Ou alors, éventuellement dans le sens où utiliser, partager, diffuser ou prescrire un logiciel libre est déjà un certain niveau d'implication (et c'est ce que je pense).
> j'attends impatiemment le volet "Le LL, pourquoi faire ?"
Les textes à ce sujet abondent (par exemple http://www.gnu.org/philosophy/why-free.fr.html ). Nous travaillons aussi sur des projets pour les présenter de façon plus ludique, mais ça demande des compétences et de l'énergie (voir les liens de la dépêche).
> la liberté 1 et 3 sont déjà en partie couvertes par les freewares
C'est précisément faux. Tu n'a généralement pas possibilité d'étude et de modification, ni même la liberté d'exécution pour tous usages.
Adhérer à l'April, ça vous tente ?
[^] # Re: un lien indispensable oublié
Posté par Pol' uX (site web personnel) . En réponse à la dépêche Le logiciel libre : comment ça marche ?. Évalué à 2.
Mais si ça vous convainc encore plus d'adhérer, vous pouvez aussi vous régaler avec les centaines de page des délicieux rapports d'activité : http://www.april.org/fr/association/rapports-moraux
Adhérer à l'April, ça vous tente ?
[^] # Re: Commentaires
Posté par Pol' uX (site web personnel) . En réponse à la dépêche Le logiciel libre : comment ça marche ?. Évalué à 0.
>Il n'est que rarement « de nouveau publié » selon une telle grille.
Il me semble qu'il soit inévitable de simplifier un maximum de chose pour présenter les idées de façon claire et succincte. Comme dit dans la dépêche, « Il s'agit d'un document présentant de façon imagée une idée de la « fabrication » d'un logiciel libre. »
>Il faut traduire le code source en instructions que l'ordinateur sait gérer. Ça, c'est aussi simple, et moins faux (ptêt même vrai !)
Ce n'est pas faux, peut être vrai, mais incompréhensible sans un chapitre de livre pour expliquer la notion d'« instructions que l'ordinateur sait gérer ». Le message à faire passer ici n'est pas un cours sur le fonctionnement d'un microprocesseur ; mais plutôt l'idée fondamentale qu'il existe deux facettes d'un même logiciel : le source, et le code.
>Un desassembleur donnera donc le code source.
Tu joue sur les mots. Et la décompilation est un exemple parfait de chose théoriquement possible mais pratiquement impensable.
De la même façon que précedemment, nous ne sommes pas là pour détailler une procédure de décompilation, mais pour expliquer que la transformation source -> code n'est pas inversible en pratique (avec source/code pris au sens commun d'un source destiné aux humains et un code destiné aux machines ; pas en jouant sur les mots).
>Enfin, l'utilisateur dessiné en page 2 n'a pas l'air ravi du tout.
Heureusement la ressource est sous licence libre, et nous acceptons les papatchs sur la liste du groupe de travail (ouverte à tous) : http://www.april.org/wws/info/sensibilisation
Il semble que tu est entre les points 3 et 4 du poster. ;-)
Adhérer à l'April, ça vous tente ?
# Vous devez entrer un titre
Posté par Pol' uX (site web personnel) . En réponse au journal "le plus gros problème du web, c'est l'ensemble des "webdesigners" aux choix techniques injustifiables.". Évalué à 10.
Adhérer à l'April, ça vous tente ?
[^] # Re: action de groupe pour le rachat d' Archos
Posté par Pol' uX (site web personnel) . En réponse à la dépêche Archos 5IT : Du linux dans ma tablette. Évalué à 4.
Et si ma tante en avait on l'appellerait mon oncle.
Adhérer à l'April, ça vous tente ?
[^] # Re: OH NON ....
Posté par Pol' uX (site web personnel) . En réponse à la dépêche Rachat de QNX par RIM, annonce de Bugzilla 3.6, et tout sur l'avenir de Palm. Évalué à 5.
Adhérer à l'April, ça vous tente ?
[^] # Re: ACTA
Posté par Pol' uX (site web personnel) . En réponse au journal Une lueur boréale d'espoir. Évalué à 6.
On peut aussi tâcher de se battre** contre ACTA : en parler autour de soi, donner un coup de main (désolé c'est dans un garage, pas une cave, que ça se passe), ou donner aux gens les moyens de se battre avec un petit soutient financier (et oui : qui paye les aller/retour Paris Bruxelles en TGV ?).
** http://www.laquadrature.net
Adhérer à l'April, ça vous tente ?
# .
Posté par Pol' uX (site web personnel) . En réponse à la dépêche Sortie de Seeks stable 0.2. Évalué à 6.
Adhérer à l'April, ça vous tente ?
[^] # Re: ça vaut le coups?
Posté par Pol' uX (site web personnel) . En réponse au journal 10 ans de Gandi. Évalué à 5.
J'ai migré mon hébergement mail de google vers gandi, par soucis d'être plus distant des services du premier, et je m'en mort les doigts. Le webmail (une merde proprio) est buggé à mourir, et les bugs que j'ai rapporté n'ont jamais été corrigés. Alors si le service consiste à dire « oui oui on s'en occupe » mais sans rien faire derrière...
Sincèrement, je condamnerai les responsables de ce service à utiliser leur webmail, si j'en avait l'occasion. C'est vraiment une merde.
Adhérer à l'April, ça vous tente ?
[^] # Re: Il est temps (cher payé) !
Posté par Pol' uX (site web personnel) . En réponse au journal L'Arcep expose des obligations comptables aux opérateurs mobiles. Évalué à 7.
Adhérer à l'April, ça vous tente ?
[^] # Re: Démocratie liquide
Posté par Pol' uX (site web personnel) . En réponse à la dépêche Breizh Entropy Congress : appel à publication. Évalué à 0.
Ce « pire cas » que tu décris là ressemble étrangement à ce que je vis tous les jours dans notre pays. Donc au niveau viabilité, ça me semble tenable.
Adhérer à l'April, ça vous tente ?
[^] # Re: Bof
Posté par Pol' uX (site web personnel) . En réponse au journal Le logiciel libre sur canal +. Évalué à 2.
Ça c'est ta définition de la démocratie. Par ailleurs, j'ai parlé en premier lieu de « vertus démocratiques » ; ce qui est largement différent. Tu me pardonneras l'abus de langage.
Pour le reste, où ais-je ne serait-ce que sous-entendu qu'il n'y ait pas différents statuts dans les projets ? Bien sûr qu'il y a différents statuts, comme dans toute organisation sociale.
Mais ces statuts ne sont pas à la base de relations de pouvoir, entendue comme la capacité à soumettre quelqu'un : si « le mainteneur du systeme sur lequel tu bosses trouve que ton patch est pourri », et que tu penses le contraire, libre à toi de te détourner, de forker. C'est alors dans la qualité des actions que tu acquières un certain crédit, qui te donne un certain statut de personne de confiance. Ce statut fera clairement la différence qu'il y a à percevoir un «guignol» vexé, ou un référant. Appelons ça le charisme, si on veut (ouais je sais, pour certains dictateurs ça fait bizarre, mais il ont leur façon à eux d'être charismatique), mais ça n'est en rien du «mérite». Une formule, déjà entendue, et qui est certainement moins fausse est celle de do-ocratie (le pouvoir de ceux qui font) ; personnellement, j'aime parler de «dictature de l'action», ça a un petit coté héroïque, sympathique.
Quoi qu'il en soit, la «formule» n'existe pas ; le libre est largement polymorphe. Mais ce n'est certainement pas le mot «méritocratie» qui convient le mieux. Et il conviendrait d'abord de le prouver.
Adhérer à l'April, ça vous tente ?
[^] # Re: Bof
Posté par Pol' uX (site web personnel) . En réponse au journal Le logiciel libre sur canal +. Évalué à 1.
Je ne vois pas en quoi le libre est une méritocratie. La méritocratie est une architecture de pouvoir, c'est à dire des gens qui peuvent imposer à des tiers de faire quelque chose contre leur volonté, en vertu du sacre qui leur est conféré (et en l'occurrence la méritocratie ça ressemble étrangement à l'aristocratie).
Il y a beaucoup de gens qui soutiennent que le libre est méritocratique ; je ne comprends vraiment pas pourquoi. Au contraire, les exemples sont nombreux de cas où des personnes «éminentes» (dont on pourrait estimer qu'elles dispose d'un capital de mérite ;-) ) viennent jouer des sabots en donnant des leçons, et souvent elles se font renvoyer proprement dans leurs cordes...
Ce qui fait avancer le libre c'est au contraire des processus de décision basés : 1) soit sur l'adhésion majoritaire (pratiquée par le consentement fort, ou l'absence d'opposition, selon les mentalités des personnes impliquées) ; 2) soit sur la disponibilité des solutions : code d'abord, discute ensuite. Amha on est, dans ces termes, souvent très loin d'une méritocratie...
Si vous utilisez «méritocratie» pour qualifier un projet qui a des vertus démocratiques, consensuelles, et pragmatique (disponibilité de la solution), je pense que c'est une erreur, et que ça colporte des idées fausses. Pourquoi ne pas parler tout simplement de démocratie ; c'est si has been ?
Adhérer à l'April, ça vous tente ?