Je ne peux pas répondre à ta question, précisément pour la raison exacte que j'évoque : je ne peux pas reprocher quelque chose à "ma génération", ni l'encenser, ni la critiquer, ni la glorifier, etc. "Ma génération" désigne des personnes trop différentes pour les englober dans un seul jugement.
J'ai par contre des reproches à faire à des personnes de cette génération (probablement la majeure partie, et je ne m'en exclus pas), comme par exemple celle de ne pas suffisamment sortir de son confort pour faire face à la crise climatique, aux inégalités économiques qui vont croissant, de ne pas avoir pris le temps de s'approprier les modes de communication actuels et, partant, d'alimenter cette tendance au "débat" sans nuances, si on peut encore appeler ça un débat, etc.
Quant à savoir ce que je comprends du ressentiment possible des plus jeunes à mon égard, ben là aussi, c'est au cas par cas, ce ressentiment peut porter sur des sujets variés, et il y a des fois où je comprends et j'admets…
pour voler dans les plumes de la génération des plus âgés
"La génération des plus âgés", quelle belle formule ! Comme s'il s'agissait d'une foule uniforme, homogène, sans distinction entre les individus…
J'y vois clairement le type de généralisation que l'on trouve malheureusement trop souvent sur les réseaux sociaux: "les jeunes", "les femmes", "les [insérer ici le nom de votre groupe cible]", etc… La diversité, c'est un truc qui te parle ?
Et sinon, au fait : que lui reproches-tu, à cette "génération des plus âgés" (dont oui, j'avoue, je fais partie), pour qu'il faille lui "voler dans les plumes" ?
Il fut (*) un temps où l'humour, sur LinuxFr, n'avait pas besoin d'être encadré de balises ad hoc.
Si j'ai bel et bien rajouté une connerie, comme tu le dis, c'est en totale connaissance de cause. Il est vrai que cette forme d'humour qui consiste à faire l'idiot, cette autodérision (qui, paraît-il, nous est un trait typique à nous, les Belges) n'est parfois pas comprise pour ce qu'elle est quand elle est prise au premier degré.
Bien sûr, que j'ai lu l'article (et pas seulement le lien), et si je suis bête, ce n'est évidemment pas au point de croire qu'on parlait d'une grandeur dont l'équation aux dimensions serait [L]⁹…
Et sinon, une pièce dont les dimensions citées sont de 4 x 3 m fait bien 12 m², non?
La vraie révolution, c'est que c'est stocké dans un hypervolume : dans l'article, il est indiqué "le tout dans 15 × 15 x 5 mm cubes". Des mm9, donc… J'avoue que ça me dépasse!
Comme toujours avec Schneier, c'est simple et pertinent. J'ai apprécié l'emphase sur la différence entre surveillance et espionnage, je n'y avais pas pensé.
J'écris ce que je ressens sur le moment, les mots sont ceux qui me viennent mais je peux comprendre qu'ils ne traduisent pas fidèlement ma pensée ou qu'ils soient reçus différemment de mon intention (communiquer est toujours un art délicat). Si les mots absolus te sautent trop aux yeux, alors je n'ai aucun problème à récrire : "très difficile pour moi de s'en passer complètement".
C'est en effet plus juste, ça décrit mieux ma situation et ça reflète aussi le fait que oui, in fine, j'ai le choix. Le mot "impossible" –dans mon intention– exprimait mon ressenti, pas un réalité objective, et n'était donc pas approprié. Merci d'avoir attiré mon attention sur l'importance du choix des mots.
Je n'ai pas les moyens d'avoir une voiture, "ma" voiture ne me coûte rien, c'est celle de l'entreprise qui m'emploie. Que sais-tu précisément de ma vie ? Des personnes que j'ai à charge (je n'ai pas d'enfant, mais 3 personnes vivent de mon seul salaire, et plutôt chichement) ? Des contraintes géographiques ? De la difficulté de changer de boulot quand on n'est pas loin de l'âge de la retraite (retraite qui, au passage, me privera d'un véhicule) ?
Tu vas peut-être considérer que je ne veux pas diminuer mon confort de vie (sans même en connaître le niveau), mais tiens-tu compte du fait que mes choix ont un impact sur des personnes que j'aime ? Bien sûr, il me serait plus facile de prendre des décisions sans tenir compte d'elles, mais je ne le veux pas.
Et puis j'ai dit que je ne voulais pas être donneur de leçons, mais simplement citer ce que je fais, sans prétendre être parfait, loin de là. J'apprécierais donc la même attitude en retour : que tu ne me donnes pas de leçons, mais que tu me dises ce que tu fais. Et là, tu aurais toute légitimité pour parler, car il s'agit de ta vie. Mais ne me parle pas de la mienne, s'il te plaît.
Ce n'est pas parce que ça ne suffira pas qu'il ne faut rien faire ! Par exemple, tu sais que tu es mortel, est-ce que tu te laisses mourir pour autant en te disant que ça ne sert à rien de se nourrir, se soigner… ?
Donc oui, il y a des choses qui sont en mon pouvoir. Et –le croirais-tu?– certaines sont aussi en ton pouvoir.
Ce que j'ai mis en œuvre ? De façon non exhaustive : s'arranger pour n'avoir plus qu'une seule voiture (impossible de s'en passer complètement à l'endroit où j'habite, et déménager n'est pas dans mes moyens), isoler mon habitation, manger moins de viande, privilégier les circuits courts, récupérer l'eau de pluie, utiliser le train ou d'autres transports en commun (en acceptant les inconvénients : un récent trajet de 220Km m'a pris 7 heures à cause d'une correspondance loupée), s'habiller parfois en seconde main, acheter en vrac…
Et surtout en parler autour de moi. Pas en donneur de leçons, mais simplement en disant ce que je fais, sans stigmatiser les autres, avec l'espoir –certes parfois naïf– que je pourrais être inspirant.
Plus je m'informe (avec des sources variées, et en gardant un œil critique), plus je me dis que c'est un combat perdu : dérèglement climatique, pollution plastique (souvent éclipsée par le précédent), perte de biodiversité… Et des conséquences qui dépassent de loin la seule sphère écologique : réfugiés climatiques, perte de beauté, futurs conflits autour des ressources…
J'ai peur, les ami·e·s, et c'est pas faute d'avoir fait ce qui était en mon pouvoir. Ma seule (maigre) consolation, c'est qu'à mon âge, je suis plus proche de la sortie de scène que du début du spectacle ; je n'ai pas d'enfant, mais je suis triste pour les plus jeunes.
Disclaimer : je n'ai aucune légitimité pour en parler, je ne suis inscrit sur aucun rézosocio.
Les réseaux sociaux ont quand bien réussi à retourner le cerveau de leurs victimes utilisateurs: ce qui me semblerait normal, c'est plutôt le contraire:
tu acceptes les pubs quelconques sans te laisser profiler -> c'est gratuit
tu acceptes les pubs ciblées qui nous rapportent plus -> on te paie
On peut effectivement voir Chien 51 (que j'ai lu) comme cyberpunk, et ça me conforte dans l'idée que Laurent Gaudé est un grand auteur : ce n'est pas du tout son genre, c'est la première fois qu'il s'y essaie, et il le fait très bien. Tous les codes n'y sont pas, mais d'autre part le style relève ce qu'on rencontre parfois en SF.
Laurent Gaudé a déjà écrit dans plein de genres différents et dans des formes variées : poésies, romans, essais, pièces de théâtre, nouvelles, livres jeunesse… Je n'achète pas systématiquement, mais quand il publie, j'y regarde toujours avec beaucoup d'intérêt !
Passionnante et bien documentée, la dépêche porte à coup sûr le label de qualité propre à Ysabeau ! Merci !
Je ne trouve plus la source, mais j'avais lu quelque part que la Nasa perdait chaque année des données rien que parce que la copie de certaines archives dépassait la durée de vie de certains supports.
En même temps, si la population s'est effectivement effondrée à l'époque, il n'est pas étonnant que notre présence actuelle soit due au fait que le peu d'individus dont nous sommes alors issus étaient ceux le plus à même de s'imposer face aux autres espèces.
Ça ne nous fait pas un tableau de famille bien reluisant, mais c'est aussi pour ça que nous sommes là.
Dans le résumé de l'article original (qui lui est derrière un paywall), on lit :
The model detected a reduction in the population size of our ancestors from about 100,000 to about 1000 individuals, which persisted for about 100,000 years.
Mais aussi :
The decline appears to have coincided with both major climate change and subsequent speciation events.
Ça fait 35 ans que je n'ai plus fait de C. Je ne sais pas si cette ligne était valide à cette époque-là, mais dans l'affirmative, elle était déjà aussi illisible.
Jeune ado, alors qu'on avait tous des machines 8 bits avec un BASIC intégré, j'avais un pote qui avait un Jupiter Ace, un micro qui se programmait en Forth. C'était vraiment exotique !
Et Forth a aussi servi d'inspiration aux ingénieurs de chez HP, quand ils ont conçu le langage RPL système qui équipait les HP28C et la série des 48, 49, 50…
En résumé : oui, l'IA présente des risques de cet ordre, mais attirer l'attention sur sur ces risques futurs (et donc encore inexistants), c'est surtout une manière de se détourner des problèmes actuels.
C'était le sens de mon "plus ou moins": j'étais ironique dans la suite de ma phrase, mais visiblement pas assez clairement.
Je n'ai pas lu Schumpeter mais quelques ouvrages qui y font référence et avertissent des dangers d'un tel concept, auquel adhère votre président (jene suis pas citoyen du royaume de France ;)
Je voulais surtout évoquer les conséquences sociétales, mas ça n'a pas loupé: les réactions à un commentaire se font le plus souvent sur sa première phrase.
[^] # Re: La vérité
Posté par Serge Julien . En réponse au lien Ce qu'Emmanuel Macron a annoncé pour réguler l'exposition des enfants aux écrans . Évalué à 4.
Je ne peux pas répondre à ta question, précisément pour la raison exacte que j'évoque : je ne peux pas reprocher quelque chose à "ma génération", ni l'encenser, ni la critiquer, ni la glorifier, etc. "Ma génération" désigne des personnes trop différentes pour les englober dans un seul jugement.
J'ai par contre des reproches à faire à des personnes de cette génération (probablement la majeure partie, et je ne m'en exclus pas), comme par exemple celle de ne pas suffisamment sortir de son confort pour faire face à la crise climatique, aux inégalités économiques qui vont croissant, de ne pas avoir pris le temps de s'approprier les modes de communication actuels et, partant, d'alimenter cette tendance au "débat" sans nuances, si on peut encore appeler ça un débat, etc.
Quant à savoir ce que je comprends du ressentiment possible des plus jeunes à mon égard, ben là aussi, c'est au cas par cas, ce ressentiment peut porter sur des sujets variés, et il y a des fois où je comprends et j'admets…
[^] # Re: La vérité
Posté par Serge Julien . En réponse au lien Ce qu'Emmanuel Macron a annoncé pour réguler l'exposition des enfants aux écrans . Évalué à 4.
"La génération des plus âgés", quelle belle formule ! Comme s'il s'agissait d'une foule uniforme, homogène, sans distinction entre les individus…
J'y vois clairement le type de généralisation que l'on trouve malheureusement trop souvent sur les réseaux sociaux: "les jeunes", "les femmes", "les [insérer ici le nom de votre groupe cible]", etc… La diversité, c'est un truc qui te parle ?
Et sinon, au fait : que lui reproches-tu, à cette "génération des plus âgés" (dont oui, j'avoue, je fais partie), pour qu'il faille lui "voler dans les plumes" ?
[^] # Re: Générateur bêtavoltaïque
Posté par Serge Julien . En réponse au lien Une batterie miniature à énergie nucléaire. Évalué à 4. Dernière modification le 15 janvier 2024 à 20:28.
Il fut (*) un temps où l'humour, sur LinuxFr, n'avait pas besoin d'être encadré de balises ad hoc.
Si j'ai bel et bien rajouté une connerie, comme tu le dis, c'est en totale connaissance de cause. Il est vrai que cette forme d'humour qui consiste à faire l'idiot, cette autodérision (qui, paraît-il, nous est un trait typique à nous, les Belges) n'est parfois pas comprise pour ce qu'elle est quand elle est prise au premier degré.
Bien sûr, que j'ai lu l'article (et pas seulement le lien), et si je suis bête, ce n'est évidemment pas au point de croire qu'on parlait d'une grandeur dont l'équation aux dimensions serait [L]⁹…
Et sinon, une pièce dont les dimensions citées sont de 4 x 3 m fait bien 12 m², non?
(*) par pitié, sans accent circonflexe !
[^] # Re: Générateur bêtavoltaïque
Posté par Serge Julien . En réponse au lien Une batterie miniature à énergie nucléaire. Évalué à 4.
La vraie révolution, c'est que c'est stocké dans un hypervolume : dans l'article, il est indiqué "le tout dans 15 × 15 x 5 mm cubes". Des mm9, donc… J'avoue que ça me dépasse!
# Enfin un peu de bon sens !
Posté par Serge Julien . En réponse au lien We have used too many levels of abstractions and now the future looks bleak. Évalué à 9.
Entre les DevOps, DevSecOps et autres abréviations du même genre, je me demandais s'il y existait encore des personnes qui programment… ;-)
[^] # Re: Rendez-nous DLFP en Templeet !
Posté par Serge Julien . En réponse au sondage Depuis quand suivez vous LinuxFr.org ?. Évalué à 4.
Ou en J2EE ?
LinuxFR en J2EE, (Ploum)
# Merveilleux !
Posté par Serge Julien . En réponse au lien l'espionnage de masse enfin possible grâce à l'intelligence artificielle. Évalué à 3.
Comme toujours avec Schneier, c'est simple et pertinent. J'ai apprécié l'emphase sur la différence entre surveillance et espionnage, je n'y avais pas pensé.
[^] # Re: Peut-être…
Posté par Serge Julien . En réponse au lien Faut-il faire peur pour sauver la planète ?. Évalué à 3.
On est bien d'accord.
J'écris ce que je ressens sur le moment, les mots sont ceux qui me viennent mais je peux comprendre qu'ils ne traduisent pas fidèlement ma pensée ou qu'ils soient reçus différemment de mon intention (communiquer est toujours un art délicat). Si les mots absolus te sautent trop aux yeux, alors je n'ai aucun problème à récrire : "très difficile pour moi de s'en passer complètement".
C'est en effet plus juste, ça décrit mieux ma situation et ça reflète aussi le fait que oui, in fine, j'ai le choix. Le mot "impossible" –dans mon intention– exprimait mon ressenti, pas un réalité objective, et n'était donc pas approprié. Merci d'avoir attiré mon attention sur l'importance du choix des mots.
[^] # Re: Peut-être…
Posté par Serge Julien . En réponse au lien Faut-il faire peur pour sauver la planète ?. Évalué à 10.
Je n'ai pas les moyens d'avoir une voiture, "ma" voiture ne me coûte rien, c'est celle de l'entreprise qui m'emploie. Que sais-tu précisément de ma vie ? Des personnes que j'ai à charge (je n'ai pas d'enfant, mais 3 personnes vivent de mon seul salaire, et plutôt chichement) ? Des contraintes géographiques ? De la difficulté de changer de boulot quand on n'est pas loin de l'âge de la retraite (retraite qui, au passage, me privera d'un véhicule) ?
Tu vas peut-être considérer que je ne veux pas diminuer mon confort de vie (sans même en connaître le niveau), mais tiens-tu compte du fait que mes choix ont un impact sur des personnes que j'aime ? Bien sûr, il me serait plus facile de prendre des décisions sans tenir compte d'elles, mais je ne le veux pas.
Et puis j'ai dit que je ne voulais pas être donneur de leçons, mais simplement citer ce que je fais, sans prétendre être parfait, loin de là. J'apprécierais donc la même attitude en retour : que tu ne me donnes pas de leçons, mais que tu me dises ce que tu fais. Et là, tu aurais toute légitimité pour parler, car il s'agit de ta vie. Mais ne me parle pas de la mienne, s'il te plaît.
[^] # Re: Peut-être…
Posté par Serge Julien . En réponse au lien Faut-il faire peur pour sauver la planète ?. Évalué à 10.
Ce n'est pas parce que ça ne suffira pas qu'il ne faut rien faire ! Par exemple, tu sais que tu es mortel, est-ce que tu te laisses mourir pour autant en te disant que ça ne sert à rien de se nourrir, se soigner… ?
Donc oui, il y a des choses qui sont en mon pouvoir. Et –le croirais-tu?– certaines sont aussi en ton pouvoir.
Ce que j'ai mis en œuvre ? De façon non exhaustive : s'arranger pour n'avoir plus qu'une seule voiture (impossible de s'en passer complètement à l'endroit où j'habite, et déménager n'est pas dans mes moyens), isoler mon habitation, manger moins de viande, privilégier les circuits courts, récupérer l'eau de pluie, utiliser le train ou d'autres transports en commun (en acceptant les inconvénients : un récent trajet de 220Km m'a pris 7 heures à cause d'une correspondance loupée), s'habiller parfois en seconde main, acheter en vrac…
Et surtout en parler autour de moi. Pas en donneur de leçons, mais simplement en disant ce que je fais, sans stigmatiser les autres, avec l'espoir –certes parfois naïf– que je pourrais être inspirant.
# Merci !
Posté par Serge Julien . En réponse à la dépêche Comment écrit-on les systèmes d’écriture aujourd’hui ?. Évalué à 6.
Passionnant, comme d'habitude! J'ai de quoi lire et plein de choses à explorer ce week-end…
# Peut-être…
Posté par Serge Julien . En réponse au lien Faut-il faire peur pour sauver la planète ?. Évalué à 6. Dernière modification le 15 novembre 2023 à 11:31.
…mais ça ne suffira pas.
Plus je m'informe (avec des sources variées, et en gardant un œil critique), plus je me dis que c'est un combat perdu : dérèglement climatique, pollution plastique (souvent éclipsée par le précédent), perte de biodiversité… Et des conséquences qui dépassent de loin la seule sphère écologique : réfugiés climatiques, perte de beauté, futurs conflits autour des ressources…
J'ai peur, les ami·e·s, et c'est pas faute d'avoir fait ce qui était en mon pouvoir. Ma seule (maigre) consolation, c'est qu'à mon âge, je suis plus proche de la sortie de scène que du début du spectacle ; je n'ai pas d'enfant, mais je suis triste pour les plus jeunes.
# C'est le monde à l'envers !
Posté par Serge Julien . En réponse au lien Abonnement payant sans publicité Facebook et Instagram : 10€ / mois (13€ / mois sur mobile). Évalué à 5.
Disclaimer : je n'ai aucune légitimité pour en parler, je ne suis inscrit sur aucun rézosocio.
Les réseaux sociaux ont quand bien réussi à retourner le cerveau de leurs
victimesutilisateurs: ce qui me semblerait normal, c'est plutôt le contraire:# La douzième…
Posté par Serge Julien . En réponse au lien RFC 1925: The Twelve Networking Truths. Évalué à 6.
…avait déjà été formulée par Saint-Exupéry :
Et elle est tellement vraie !
[^] # Re: Cyberpunk.
Posté par Serge Julien . En réponse au journal Un peu de science fiction. Évalué à 6.
On peut effectivement voir Chien 51 (que j'ai lu) comme cyberpunk, et ça me conforte dans l'idée que Laurent Gaudé est un grand auteur : ce n'est pas du tout son genre, c'est la première fois qu'il s'y essaie, et il le fait très bien. Tous les codes n'y sont pas, mais d'autre part le style relève ce qu'on rencontre parfois en SF.
Laurent Gaudé a déjà écrit dans plein de genres différents et dans des formes variées : poésies, romans, essais, pièces de théâtre, nouvelles, livres jeunesse… Je n'achète pas systématiquement, mais quand il publie, j'y regarde toujours avec beaucoup d'intérêt !
# Merci Ysabeau !
Posté par Serge Julien . En réponse à la dépêche Où il est question de conservation. Évalué à 4.
Passionnante et bien documentée, la dépêche porte à coup sûr le label de qualité propre à Ysabeau ! Merci !
Je ne trouve plus la source, mais j'avais lu quelque part que la Nasa perdait chaque année des données rien que parce que la copie de certaines archives dépassait la durée de vie de certains supports.
Quand ils n'égarent pas carrément des archives historiques : La NASA a égaré les bandes son et vidéo du premier pas de l'homme sur la Lune…
[^] # Re: Et on peut dire qu'on l'a échappé belle !
Posté par Serge Julien . En réponse au lien 1 280 individus seulement: l'humanité aurait failli disparaître il y a près de 900 000 ans. Évalué à 3.
Tout à fait d'accord, malheureusement.
En même temps, si la population s'est effectivement effondrée à l'époque, il n'est pas étonnant que notre présence actuelle soit due au fait que le peu d'individus dont nous sommes alors issus étaient ceux le plus à même de s'imposer face aux autres espèces.
Ça ne nous fait pas un tableau de famille bien reluisant, mais c'est aussi pour ça que nous sommes là.
# Et on peut dire qu'on l'a échappé belle !
Posté par Serge Julien . En réponse au lien 1 280 individus seulement: l'humanité aurait failli disparaître il y a près de 900 000 ans. Évalué à 2.
Dans le résumé de l'article original (qui lui est derrière un paywall), on lit :
Mais aussi :
# Non
Posté par Serge Julien . En réponse au journal Perles de C. Évalué à 6.
…du moins pas avant mon quatorzième café!
Ça fait 35 ans que je n'ai plus fait de C. Je ne sais pas si cette ligne était valide à cette époque-là, mais dans l'affirmative, elle était déjà aussi illisible.
# Forth
Posté par Serge Julien . En réponse au lien Forth: The programming language that writes itself. Évalué à 4.
Forth est assez fascinant…
Jeune ado, alors qu'on avait tous des machines 8 bits avec un BASIC intégré, j'avais un pote qui avait un Jupiter Ace, un micro qui se programmait en Forth. C'était vraiment exotique !
Et Forth a aussi servi d'inspiration aux ingénieurs de chez HP, quand ils ont conçu le langage RPL système qui équipait les HP28C et la série des 48, 49, 50…
# Merci !
Posté par Serge Julien . En réponse à la dépêche Vingt-cinq ans de LinuxFr.org. Évalué à 7.
Vingt-et-un ans que je vous suis, vous êtes pour moi une ressource indispensable !
Merci à toute l'équipe, aux contirbutrices·teurs, et longue vie à LinuxFr !
[^] # Re: Moinssage attendu => Y'a qu'à demander
Posté par Serge Julien . En réponse au lien Appel de scientifiques contre un nouveau programme nucléaire (moinssage attendu). Évalué à 4.
Ce qui me rassure, c'est que toutes les personnes qui vont pertinenter ou inutiler le journal sont des experts en nucléaire…
Je m'abstiens donc pour ma part ;-)
[^] # Re: Dans le pays plat ...
Posté par Serge Julien . En réponse au journal Ils sont devenu fous. Évalué à 5.
Pareil en Belgique depuis de nombreuses années pour la plupart des banques
# La priorité n'est pas là
Posté par Serge Julien . En réponse au lien Experts ChatGPT: Il faut autant lutter contre les risques de l’IA que contre les guerres nucléaires. Évalué à 1.
On en parle sur Arstechnica.
En résumé : oui, l'IA présente des risques de cet ordre, mais attirer l'attention sur sur ces risques futurs (et donc encore inexistants), c'est surtout une manière de se détourner des problèmes actuels.
[^] # Re: Mais quel monde merveilleux !
Posté par Serge Julien . En réponse au lien Cette présentatrice météo n’existe pas - numerama. Évalué à 3.
C'était le sens de mon "plus ou moins": j'étais ironique dans la suite de ma phrase, mais visiblement pas assez clairement.
Je n'ai pas lu Schumpeter mais quelques ouvrages qui y font référence et avertissent des dangers d'un tel concept, auquel adhère votre président (jene suis pas citoyen du royaume de France ;)
Je voulais surtout évoquer les conséquences sociétales, mas ça n'a pas loupé: les réactions à un commentaire se font le plus souvent sur sa première phrase.