Ah mais je comprends tout à fait, mais c'est juste qu'un forfait bloqué n'est pas nécéssairement demandé par le client.
un forfait bloqué garantit qu'on ne puisse pas dépasser le prix de la facture, par tous les moyens
un forfait non bloqué garantit qu'on soit toujours joignable, et qu'on puisse toujours appeler, par tous les moyens
Le cahier des charges n'est pas le même, on pourrait dire que ce n'est pas le même produit.
Oui Free ne propose pas de forfait bloqué, donc on peut dire que leur catalogue est incomplet, mais que le catalogue soit incomplet ne signifie pas que ce qui est dans le catalogue est mauvais.
C'est comme si Bouygues faisait des F1 et des 4x4, Free ne faisait que des F1, et que Bouygues disait "les voitures (sous entendu F1) de Free sont moins bien parcequ'elles ne traversent pas le désert comme nos voitures (sous entendu 4x4)".
Bouygues, au lieu de dire "sainul, votre forfait n'est pas bloqué" aurait pu dire aussi "sainul, votre forfait téléphone ne fait pas de data", c'est du même accabit : ça utilise la même techno, mais c'est pas le même produit.
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ce forfait "comporte des surcoûts importants car ni les appels, ni les SMS, ni Internet ne sont bloqués...
En quoi le blocage est une plus-value ?
Ceux qui pensent n'utiliser le téléphone que pour perdre leur temps et qui peuvent prendre le risque de ne pas pouvoir passer un appel urgent peuvent apprécier le blocage, mais moi je veux toujours pouvoir appeler si c'est nécessaire. J'étais chez Bouygues, et je n'avais aucun blocage, volontairement. J'ai fait plein de hors-forfait (vers et de l'international, surtout) en tout connaissance de cause. Jamais je me suis retrouvé bloqué à ne pouvoir appeler, si cela m'était arrivé, j'aurai râlé. Mon téléphone est un outil, pas une oisiveté.
Sans blocage, les surcoûts sont là pour ceux qui ont besoin de pouvoir faire ces surcoûts, les tarifs de ces surcoûts se trouvent détaillés dans la brochure tarifaire de Free Mobile.
Pour l'ironie de la situation, en décembre j'ai fait 35€ de hors-forfait international (1h cumulée) chez Bouygues, avec un forfait à 30€. Ces appels étaient vers les États-unis (gratuit chez Free mobile dans le forfait 20€) et vers la Belgique (fixe gratuit et mobile 0.22c la minute).
Le seul appel sur mobile que j'ai fait vers la Belgique (seul payant chez Free Mobile) m'aurait coûté 5.72€ chez Free, donc le total de mes communications internationales m'auraient coûtées 5.72€ chez Free (avec un forfait 10€ moins cher).
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verbe dare, donner (do, das, dare, dedi, datum)
datum au pluriel, c'est data (pour ça qu'il n'y a pas de s à data, comme errata le pluriel d'erratum)
C'est très ancien, par exemple au 19ème siècle, le Littré présente ce mot comme déjà peu usité, en voie de disparition complète, l'Émile ne connait qu'un cas d'usage. Aujourd'hui l'informatique a réhabilité ce terme, ce sont les mystères des langues vivantes (le latin est-il vivant ? :p).
(Au passage, celui qui remarquerai que le mot data du registre informatique aujourd'hui n'a pas tout à fait le sens de celui du Littré, je lui ferai remarqué que le mot « donnée » du registre informatique aujourd'hui n'a pas tout à fait le sens de celui du Littré, ayant subi le même glissement depuis l'avènement de l'informatique. Donc « data » est le synonyme latin de « données », alors on peut trouver ça pédant, mais ce n'est pas un anglicisme.
C'est un mot emprunté à la langue qui a dérivé vers le français (tandis que le français ne dérive pas de l'anglais), et qui fait partie du registre scientifique. L'informatique est une science qui traite des données, le transport des données est l'un de ces traitement, et ce traitement est la spécialité du fournisseur d'accès, le mot « data » est juste le bon.
Bref, je comprends ton soucis, mais là tu t'es trompé de cible !
Par contre oui, le « faire use » me gêne, surtout que comme il a été relevé dans un commentaire, ce n'est pas le sens anglais.
Le « by » opérateur me gêne, le « data » ne me gêne pas.
Dans le même genre, le « at » me gène, le « arobase » aussi, mais le « ad » ou « @ » ne me gênent pas :).
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J'avais lu récemment un retour très positif sur le Pre, d'un gars qui l'avait acheté en sachant très bien qu'il n'y aurait pas de suite, juste pour bidouiller.
Pourquoi des produit comme le Pre ou le N9, avec tout le développement et l'intégration qu'il y a derrière, sont abandonnés le jour de leur sortie, comme s'il y avait une certaine peur de faire un truc bien.
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Ça se dit en français "faire ses humanités" (je l'ai entendu d'un gars qui a justement fait des études de lettre et que je ne pourrait accuser d'anglicisme, s'étant retrouvé incapable de comprendre "how are you ?" lors de son premier pas sur le sol américain.)
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Par expérience, PHP n'est pas "fait" pour faire des logiciels systèmes
C'est mon impression première, et je ne penserai naturellement pas à PHP pour faire du système, cependant on voit exceptionnellement certains sortir tout de même PHP du web et du simple script.
Par exemple il me semble que pfSense fait son init en PHP, non ?
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Malheureusement oui, je ne sais pas trop pourquoi d'ailleurs. C'est étrange de mettre une license selon l'archi.
Surtout, comme on voit que M32 n'évolue plus, et que tout le développement se focalise sur M64, cela fait surtout, "oup's, on avait fait du libre, maintenant on regrette !", certainement en rapport avec le 2) Contact menuetos.net for commercial use.
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Ils peuvent aussi correspondre à "parce que c'est gratuit", "c'est libre", "c'est plus approprié pour un usage dont vous avez besoin", "pour essayer", "parce que votre école/fac/boulot vous demande de l'utiliser" ou juste parce que c'est intriguant.
Aussi, Linux n'est pas que sur le poste de travail, ni que sur les serveur, et il y a plein de domaines ou Windows n'est pas forcément le concurrent.
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☑ pour le libre (et il n'y a pas que Linux de libre que j'aime)
mais aussi pour ☑ le hack et ☑ essayer ☑ la différence,
et puis c'est plus facile de bidouiller quand c'est ☑ gratuit
et que ☑ c'est plus approprié pour un usage dont j'ai besoin.
L'exemple familial
L'informatique a toujours été présente dans le foyer familial, quand j'étais petit je voyais mon père travailler devant son écran ambre dans la petite pièce qui servait de salon, de bureau, de salle à manger, et de chambre. Ce spectacle était normal pour moi, mais cependant mon vrai contact avec la machine se fit bien plus tard.
Mon père avait commencé avec les cartes perforées et n'a pas arrêté depuis. Pour raison professionnelle ma famille a toujours été équipée et les technos arrivaient dans le foyer dès qu'elles étaient suffisamment portables. Nous avons aussi été connecté à Internet très tôt, mais j'étais soit trop petit, soit je n'étais tout simplement pas là. Avec de longues années en pension, je ne voyais la machine que de loin. Quand on n'a pas 10 ans et qu'on rentre au foyer familial deux jours par mois, on a autre chose à faire que de toucher un clavier.
Le premier contact
Bref, mon premier contact fut une calculatrice TI-83+, pendant les vacances d'été, et j'ai écrit mon premier programme avec mon père : un programme pour calculer pi. Le but ? faire un bench. Ce devait être en 1999. Mon premier programme fut donc un programme écrit à quatre main.
Puis j'ai sorti un vieux compatible-PC du grenier, un Amstrad PC2086s (un peu comme celui là ou celui-là ), équipé d'un 8086 à 8MHz, d'une filecard en ISA (je ne sais pas la capacité) et d'un lecteur de disquette 1.5" de 740Kb, qui bootait sur MS dos 3 (avec un Windows 2.07). Sur ce Dos j'ai appris le C, avec la syntaxe K&R. Nous avions passé le bug de l'an 2000, linux existait déjà, mais moi je découvrais le 8086, ce fut ma deuxième machine. Pour l'annecdote, quand au lycée je disais que dans mes loisirs je faisais du C, on me demandait « Ah, avec Visual Studio ? » et moi je répondais « ben nan, je fais du C », et quand j'avais compris que c'était un environnement de compilation, je répondais naïvement « non, le mien s'appelle _cc_ ». Mon premier programme en C fut aussi un programme de calcul de Pi, écrit avec mon père, pour comparer avec la calculette (toujours le bench :).
L'éditeur modal
Mon premier éditeur de texte sur PC s'appelait TED, il s'affichait en vert sur noir sur mon écran VGA, tout l'écran était disponible pour les caractères, pas de menu, sauf la dernière ligne qui servait à y écrire les commandes de contrôle. C'est avec cela que j'ai écrit mes premières lignes de C, je crois même que pour changer de page il fallait écrire une commande, car au lieu de la séquence d'échappement, on pouvait tout simplement déplacer son curseur sur la dernière ligne pour y tapper les commandes, donc il ne devait pas y avoir de scroll. Dans mon souvenir, mon premier microsoft word était modal aussi, avec un menu en bas accessible par une touche d'échappement. Ainsi, plus tard, quand on m'a montré vi, j'étais comme un poisson dans l'eau (par contre, emacs, j'ai du éteindre ma machine pour quitter, il y a des choses qui sont instinctives et d'autres qui ne le sont pas).
Le partage
J'avais été touché par les README de quelques jeux sur mon compatible-PC où je lisais des développeurs qui encourageaient à copier et distribuer leurs travail. Ce n'était pas ce qu'on appelle du libre aujourd'hui, mais je l'ai compris comme cela, et pour moi, s'il je n'avais pas le source, c'est uniquement parce que la disquette était trop petite pour mettre le source en plus du jeu. Ainsi, j'accompagnais toujours mes petits programmes de petits fichiers LISEZMOI.TXT où j'encourageais à partager mes programmes, et je fournissais systématiquement les sources en prévenant seulement que ce n'étaient pas des exemples à suivre. :)
La bidouille
Puis j'ai possédé un 386 (avec une carte radio FM en ISA !), et une calculatrice Voyage 200. Pour la Voyage 200, j'ai squatté le PC de mon père (Windows XP) pour établir mon premier contact avec Internet et découvrir les joies du C avec TI-GCC (un fork de gcc pour ce type de calculatrices) ainsi qu'à l'assembleur du 68K (avec a68k) puis le z80 de ma TI-83+ qui m'accompagnait toujours. Sur Internet j'ai trouvé une ambiance de camaraderie, de partage de programmes et de sources, et puis cette ambiance de bidouille, de hack et demo si particulière. Je zonais beaucoup sur le forum Yaronet qui était à l'époque une référence dans le monde de la TI 68k J'y ai trouvé des gens qui codaient comme des dieux en assembleur mais qui n'avaient jamais touché au C, et des gens qui développaient pour de vieilles consoles et qui parlaient de systèmes d'exploitation comme AmigaOS ou BeOS. J'y ai aussi entendu parler de libre et de linux (c'est par un lien de ce site que je suis arrivé sur DLFP la première fois). L'amd64 venait de sortir et moi je faisais un TPE d'intelligence artificielle avec des démos en C sur ma Voyage 200.
Le libre
Puis j'ai eu mon premier compatible-PC neuf, avec un P4 et WinXP. J'avais déjà entendu parler du Linux au lycée et sur le net. Aussi dans un livre que j'avais acheté en brocante pour me mettre à jour il y avait un exemple de programme de chat en gtk sous Linux. J'avais entendu de la bouche de mon père qu'il y avait un truc qui s'appelait Unix, un truc qui avait remplacé Multics, et j'avais une intuition qui me disait que Linux devait pas être si éloigné de cet Unix mystérieux. Donc je connaissais le nom, et dans ma tête c'était le système d'exploitation à essayer parce que c'était autre chose. Mais quand j'allais sur kernel.org je ne savais pas quoi faire avec le tar.gz à part le décompresser.
Vinrent les années étudiantes, où je fut sensibilisé au libre par certains professeurs, j'étais en école d'ingé info (ESIEA), et c'est finalement pour le libre que j'ai sauté le pas. Je savais que MySQL, PHP, Gimp, GCC, Firebird devenu Firefox et d'autres programmes que j'utilisais étaient libre, et j'en voulais plus.
Et puis c'était légal, ce n'était pas tant qu'ils étaient gratuits, mais qu'ils étaient gratuits légalement.
L'avantage du gratuit, c'est qu'on peut essayer la version complète, et qu'on peut bidouiller la solution même si on ne la conservera pas. Et puisqu'il y a tant de logiciels libres, autant ne pas s'en priver, et ne pas faire d'union contre nature à essayer de bidouiller des logiciels libres sur un système incontrolable.
Le grand saut
Je m'étais beaucoup documenté et je voulais commencer par une Gentoo parce que je ne voulais aussi bidouiller. Finalement un ami (qui zone aussi sur DLFP, coucou) m'a filé un lot de CD de Mandrake et un livre en me disant que c'était bien pour commencer. Ça marchait pas trop mal, sauf le bouton eject de mon lecteur CD. Mais je ne savais pas comment parler à la machine, ça marchait, mais elle était opaque parceque je ne connaissais pas son langage. J'ai vite tiqué aussi : quand je voulais compiler mes programmes et que j'avais des problèmes je lui posais des questions qui lui semblaient bien étrange, et j'avais compris que mes questions n'avaient pas de sens parce que je n'avais pas certaines bases et que je ne connaissais pas comment fonctionnait le système. Alors très vite j'ai gravé un liveCD Gentoo et avec la doc en ligne, je l'ai installée très facilement, depuis le stage 1 car à l'époque le manuel de Gentoo permettait de commencer par là.
La Slackware
Puis je me suis rendu compte que certaines question semblaient étranges à mes nouveaux camarades, et j'ai deviné que je posais des questions comme si toutes les distributions faisaient comme Gentoo, ce qui était faux. Alors j'ai lu que « lorsqu'on utilise Red Hat, on connait Red Hat, mais quand on utilise Slackware, on connait GNU/Linux ». j'ai donc installé Slackware, puis quand Patrick Volkerding a abandonné Gnome (il n'a pas attendu Gnome3, lui, quel visionnaire !) je me suis mit à compiler E17 depuis le cvs parce que je n'ai jamais vraiment pu supporter KDE et que Gnome était trop compliqué à compiler, et que Dropline Gnome était trop opaque et je perdais trop le contrôle de mon système.
L'alternative, la récup, et le détournement
Dans cette école j'ai retrouvé une ambiance de démo et de hack. Un professeur qui poussait beaucoup Linux et la bidouille, et un petit noyau d'entousiastes. Dans le genre d'experience passionnante, quand Quake3 fut libéré par idSoftware, l'un d'eux le porta sur Irix et amena son Octane2 comme serveur de jeu en lan party, cette même Octane2 servait un tremulous avec un générateur de map aléatoire. Certains partageaient aussi un certain goût pour la crypto. C'est là aussi que j'ai découvert LaTeX et que j'ai reçu comme cadeau d'anniversaire un aide-mémoire sur vi de chez O'Reilly France (✝RIP).
J'ai aussi découvert avec eux les joies d'OpenBSD sur un vieux PC récupéré dans la rue (proco Cyrix et ram en EDO), et qui fut mon premier serveur Internet, il m'a permit aussi de remplacer avantageusement certains services défectueux de mon FAI, comme le DNS.
Alors que je conseillais à mes amis d'acheter des amd64 parce que c'était l'avenir sous Linux, moi je me suis acheté d'occasion un Thinkpad 740 avec un pentium 2 et 256mo de ram et j'y ai collé un FreeBSD. Pour situer dans le temps, Doom3 venait de sortir.
Puis j'ai acheté un autre Thinkpad d'occasion qui me dépanne encore de temps en temps (ou qui dépanne des amis), un X22 avec un P3 800mHz et 640Mo de ram, Tremulous tournait tout juste dessus (mais le DRI ne fonctionnait qu'avec une profondeurs de couleur de 16bit en 1024x768, question de mémoire graphique). Une date ? Apple venait d'abandonner le PowerPC, et moi je récupérais mon Commodore 64 dans la rue. :) Puis j'ai tout de même monté une bécane avec un amd64 avec du matos acheté dans le bric-à-brac de surcouf et à Montgallet, j'y ai collé une slamd64.
Pas parce que mon école me demandait de l'utiliser
J'ai quitté l'école d'ingé (ESIEA) et commencé une formation en alternance au CNAM). non, vraiment, ni à l'ESIEA ni au CNAM, ce ne fut pas grâce aux machines installées que j'ai aimé Linux et le logiciel libre, ce fut toujours des administrateurs catastrophiques et les installations étaient des contre-exemple. J'ai eu au CNAM un formateur qui nous faisaient faire du telnet et ne connaissait pas le -X de ssh. Je me souviens aussi d'une fois au CNAM où j'ai permis à la classe de valider un module de BDD sur Oracle malgré que l'administrateur n'ai pas fait convenablement son boulot et qu'il nous manquait un droit. J'avais donné à la classe un gros hack sale au tableau pour débloquer la sitation et permettre de travailler. Pour l'annecdote, j'ai raté cet examen, je n'avais tout simplement pas écouté en cours et ne savais pas répondre aux questions de l'exam. Pour éviter le 0, il m'aurait suffit de ne pas débloquer la situation et de laisser l'exam être reporté, ça c'est pour le coté honneur et chevaleresque.
Aujourd'hui
Aujourd'hui je suis sur une Ubuntu parce que je n'ai pas Internet à la maison et que je ne veux pas trop bidouiller chez-moi. J'ai essayé Arch parce qu'un ami m'a dit que c'était comme Gentoo mais sans la compilation, mais c'était encore trop de soins. Je hack plus le coté social de la vie (non, pas le socialz, le social avec toute la panoplie de gens passionnants qui vivent sur cette terre, de la vierge consacrée au criminel qui meurt anonymement en fuyant son pays et sa honte, ou le fils qui cherche son père.
C'est plus approprié pour mon métier
Pour le métier j'utilise Debian comme distribution et je fais des trucs très rigolo (et parfois des choses très sales aussi :D). J'ai rejoint un gars qui fait du ksh (pdksh ) en mode vi sans les flèches du clavier, j'ai réussi à le faire passer à bash mais moi j'ai du apprendre à faire du shell en mode vi sans le flèches du clavier (choses que même avec TED sur un PC de 1989, j'avais, mais c'est vrai que je n'avais non-plus pas de ligne de secours en RTC). La première chose que l'on ma demandé fut de migrer le parc de Mandriva vers Debian (un peu providentiellement, avant les histoires russes et Mageïa). Je fais principalement de l'admin système très classique (Xen, Samba, GLPI, OCS, Cups, OpenVPN, Sendmail) pour l'Église catholique (Spip est très utilisé sur le web, et par chez nous on utilise Koha pour la bibliothèque) et de la radio FM (là c'est moins rose parce que le libre est peu développé et je commet des abominations à base de Wine pour faire survivre des technos obsolètes mais qu'on ne peut pas couper sans couper l'antenne). Mais dans mon profond moi intérieur, je rêve plutôt de finir mes jours en montagne avec des chèvres et des abeilles…
Confession
Comme je ne suis toujours pas ermite, je bidouille encore. La dernière grossiereté que j'ai commise fut d'écrire pour des séminaristes un tuto d'installation d'un soft win32 de documentation catholique sur MacOSX avec wine, et j'ai honte. Ce fut mon premier contact avec MacOSX et j'espère le dernier, malheureusement, le win32 je sais que je n'ai pas fini d'en bouffer.
Alors pour ma pénitence, et comme je suis toujours décalé dans le temps, le dernier système d'exploitation que j'ai installé sur mon PC (Thinkpad X61T avec Core2duo 1.6Ghz et 3go de ram) c'est FreeDOS avec OpenGEM.
PARCE QUE C'EST LIBRE !
Et puisque c'est le libre que j'aime, je n'aime pas que Linux, j'aime donc beaucoup Vim, MyPaint, Gimp, Stardict, Verbiste, Xournal, Gstreamer, Hugin, Gnome shell (il correspond à mes mochups d'il y a 6 ans !), Aeolus, Mediainfo… Je trie mes photos avec Geeqie agrémenté de scripts persos accrochés à des raccourcis claviers, je me satisfais de d'OpenSSH, Screen, Netcat, Scribus, Shotwell, Simple Scan, Audacity, SMplayer, Jackd, Rosegarden et Kdenlive (KDE j'aime bien le concept mais je n'accroche pas, c'est affectif et irrationnel; mais pour la vidéo c'est Kdenlive le plus avancé si on retire Cinelerra qu'est trop moche). Pour la musique (MPD m'a beaucoup emballé un temps) et la navigation web je n'ai pas trouvé chaussure à mon pied.
Et puis surtout j'aime beaucoup le shell, j'ai des scripts dans tout les sens qui tirent des scripts dans tout les sens. Ce que j'aime, c'est pouvoir parler à ma machine, et qu'elle me réponde. J'aime pouvoir la contrôller, et qu'elle fase ce que je lui demande, et que je sache comment lui demander ce que je désire.
Ce avec quoi j'ai du mal dans le libre ? Ce qui se rapporte à Lennart Poettering, mais ce n'est pas personnel, c'est juste qu'à chaque fois que c'est incontrôlable et que je ne sais pas causer à un outil, quelqu'un a mit son nom dessus.
Écrit hors-ligne avec vim 7.3 sous Ubuntu 11.10 GNU/Linux 3.0
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Peut-être que les élites comprendraient que les gens en ont marre et proposeraient réellement quelque chose, pour changer ?
Non, tout ce qui les intéresse, c'est d'être élus, que ce soit moi qui les élisent, ou toi, ils s'en moquent, qu'ils soient élus par 5 ou par 4000, ils s'en moquent, ce qu'ils veulent c'est être élu.
Ça ne leur fait ni chaud ni froid que Guillaume ne vote pas. Peu importe si peu de monde a voté, tant qu'ils sont élus. Leur but n'est pas que les gens votent (en général), mais qu'une majorité vote pour eux, même s'ils sont dix. Je n'ai vu aucun candidat écrire dans son programme "réduire le taux d'abstention aux élections".
Que veux-tu qu'ils comprennnen ? Tu réponds à une question qu'ils ne se posent pas, et tu oublies de répondre aux questions qu'ils posent.
La seule chose qui leur fait craindre l'absention, c'est quand le concurrent a moins d'abstentionistes dans ses votants potentiels (l'exemple du FN qui surgit quand les abstentionnistes se sont partagés Lionel Jospin et Jaques chirac).
Après chaque élection on nous bassine sur tout les médias "tant de taux d'abstention par des gens qui veulent montrer leur désaccord", ils ont inventé le vote "sanction", ce qui fait que les gens croient agir en ne votant pas, ils croient que les élections servent à ne pas voter pour sancionner, alors que ça sert à voter pour élire.
Toi aussi tu as été convaincu que voter, ce n'est pas fait pour toi, que les élections sont faites pour te donner une occasion de ne pas voter. Bref, le totalitarisme est en marche.
L'ignorance, c'est la force.
Les élections, c'est fait pour ne pas voter.
Se taire, c'est s'exprimer.
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Le programme du candidat est celui qu'il espère être "le meilleur" pour se faire élire
aurait certainement du être
Le programme du candidat est celui qu'il espère être "le meilleur pour se faire élire"
En effet j'ai plutôt l'impression que les candidats cherchent le programme qui leur permettra d'être élu, plutôt que de chercher à se faire élire pour qu'il leur soit permit d'appliquer leur programme.
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Ne pas utiliser le logo d'état, ils le font déjà, mais ils ont tout-de-même le droit de mettre du rouge, l'état français n'a pas déposé la couleur rouge comme marque.
Ce n'est peut-être pas un site gouvernemental, mais c'est un site français pour les français.
S'il ne veulent pas mettre de bleu-blanc-rouge, ils n'ont qu'à rien mettre, mais bleu-blanc-rose n'est pas français.
Je ne suis pas l'état français et j'ai le droit de mettre un drapeau bleu-blanc-rouge à ma fenêtre.
Et puis comment font les supporters du RCT, noir-et-rose ? :)
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Comme je suis un peu flou au niveau domiciliation, j'ai appelé la marie où je pensais être inscrit pour vérifier que je l'étais bien (et je le suis).
J'ai trouvé son numéro sur ce site : http://www.vos-demarches.com/ , très pratique, cependant je suis étonné du drapeau bleu-blanc-rose. Qu'est devenu le rouge révolutionnaire ? C'est pour bien faire comprendre que la politique française c'est ump vs ps ?
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le verbe "changer" est un verbe au sens moral assez neutre, à part pour les réfractaires au changement par principe, et les rentiers d'une situation abusive reposant sur un équilibre instable. Changer, sans autres détails, n'est ni bien ni mal.
Culturellement, par contre, l'expression "changer la vie" est comprise comme une amélioration de la qualité de vie. Pourtant, nos vies ne changent pas qu'en bien. Tout changement, toute invention, ne concoure pas nécessairement au bien. Toute efficacité technique n'implique pas nécessairement une qualité de vie meilleure. Progrès technique ne signifie pas nécessairement progrès moral.
Il y a plein de verbes qui expriment le changement selon différents aspects : déformer, modeler, purifier, abîmer, améliorer, user, développer, réduire, parfaire, détruire…
Jeu : lequel de ces verbes est le plus pertinent pour remplacer le verbe changer dans la proposition "les innovations qui changeront nos vies".
Autre jeu : on plutôt que de remplacer le verbe changer par des verbes relatifs au changement, remplacer le verbe changer par un verbe relatifs à la "vie" : donner la vie, prendre la vie, perdre la vie…
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N’empêche quand je vois ça : [url] je me dis que l'INIT à coté c'était propre et pas si urgent.
Oui, et on se demande donc pourquoi Lennart s'est lancé dans PulseAudio : l'audio était déjà cassé.
il aurait mieux fait de s'attaquer tout de suite à l'init ou aux logs. C'était une fausse piste, l'audio est un domaine qu'on sait casser tout seul ! S'il n'avait pas perdu de temps sur PA je suis sûr qu'aujourd'hui il ne serait déjà plus à s'attaquer aux logs mais au 'tout est fichier' ou bien au 'sauf le réseau'.
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Si je reprends mon exemple, j'aurai aussi pu me passer de gstreamer, avec un truc qui parait bien plus simple avec arecord/aplay, netcat et celtenc/celtdec
sachant que -f dat correspond à --format S16_LE --rate 48000 --channels 2
Effectivement, quand on compare la première méthode que j'ai présenté et celle ci pour faire du duplex audio en CELT, et la méthode de guillaume et la tienne pour encoder en mp3, y a pas photo, celles qui n'utilisent pas gstreamer sont plus simple.
Sauf que... dans mon exemple avec netcat
- je ne sais pas gérer la gigue
- si un des deux bouts plantes, les deux s'arrêtent
- si l'un des deux envoie avec de l'avance, c'est autant de retard (accumulé dans le pipe) qui ne sera jamais récupéré
- etc.
Dans ton exemple de fichier mp3, clairement, les paramêtres d'ffmpeg sont conçus pour les usages communs quand on garde tout par défaut, donc évidemment ça déchire tout, il va deviner ton format avec l'extension, etc. Si tu veux modifier ces optiond par défaut (cbr ou vbr ? échantillonage ? nombre de canaux ? bitrate ? ta commande ffmpeg ne sera pas beaucoup plus courte que la commande gstreamer. Et avec la commande gstreamer, tu pourras faire plus que ce que tu fais avec ffmpeg. Ton -i il prend un fichier, avec gstreamer tu n'as pas que les fichiers, tu va pouvoir prendre en source un flux réseau (udp, ou avec netcat ;), une archive... Tu pourras toujours piper ton entrée standard avec d'autres outils, mais c'est justement là qu'on approche l'avantage cité par Guillaume : ton pipe gstreamer, il contient des métadonnées sur la nature du flux que tu pipe.
Là où avec les pipe unix, il faut que tu surcharges toutes tes commabdes du format d'échange
une fois que tu as précisé le format que tu voulais audio/x-raw-int,rate=48000,width=16,channels=2, tu n'as plus besoin de le repréciser entre chaque pipe, si on voulait ajouter des effets par exemple :
et j'imagine même pas si je veux traiter la vidéo en même temps que le son, sur le même pipe ;) déjà que piper de la vidéo c'est bien plus coton que du son PCM...
Donc en fait, ffmpeg (et mplayer) c'est bien tant que tu n'as rien à piper, et que tu travailles de fichier standard vers fichier standard, avec des options communes, ton exemple d'extraire un mp3 d'un flv.
Dès que les options ne sont pas celles par défaut, la verbosité devient kifkif, alors dès que les usages commencent à ne plus être "communs", n'en parlons pas :)
VLC s'approche plus de ce que fait Ggstreamer, mais là je suis d'accord avec toi, c'est inhumain. :D
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Faire une connexion audio (duplex stéréo 48k) par internet, avec un petit buffer de 60ms pour gérer la gigue et laisser aux paquets en retard le temps d'arriver.
Transport : RTP sur UDP
Codec : CELT
C'est une réduction d'un script plus complexe dans lequel je précise quelle interface audio capturer/lire, quelle interface réseau écouter, quel port envoyer et écouter, etc. etc. mais on pourrait le simplifier encore beaucoup.
La variable caps est en fait fournie dans la sortie standard de la première commande, donc il n'y a même pas l'argument "comment je devine cette variable ?". et tout le reste des options je les ai trouvées avec gst-inspect (je pose la question, il me répond, c'est ce que j'attends d'une IHM).
Mplayer ne sait pas faire cela.
Avec VLC on pourra peut-être un jour, ça fait un peu de RTP mais pour très peu de codecs (du RTP an mpga, plus 3secondes de latences, arg). Et la syntaxe est vraiment imbitable : quand je travaille avec VLC, je lance la gui, je cliquouille, et je copie les lignes de commandes qu'il construit (et qu'il a le bon goût de fournir).
Je suis incapable d'écrire une ligne similaire dans la syntaxe VLC, je n'en ai simplement pas le courage car gstreamer est tellement limpide à coté, et tellement plus efficace ! C'est dommage parceque L de VLC signifie Lan, c'est pourquoi naïvement je m'étais d'abord tourné vers VLC avant de découvrir, avec joie, Gstreamer !
Avec un script comme cela, j'ai une qualité similaire, une latence aussi courte (se chiffre en ms) et un débit aussi raisonnable que les codecs IP qu'on trouve dans le commerce à 2000€. Encapsulé dans un OpenVPN, je transporte avec ça, IRL, de vraies émissions pour une radio FM en direct de n'importe où il y a Internet (la dernière a duré deux heures sur un salon). Je suis aussi en train de mettre en place un duplex entre deux studios (100km de distance). D'autres travaillent du son à distance avec ça (et l'écran en VNC).
Je donne cet exemple, mais on peut en trouver plein d'autres, Gstreamer c'est plus que de la lecture de fichiers multimédia et le divertissement de le cadre privé de la famille. Il y a des gens qui travaillent grâce à cette trentaine de lignes de code (que je saurais réduire à deux, mais peut-être que des plus malins que moi sauront réduire cela à une seule) et Gstreamer.
Chez moi, gst-inspect-0.10 -a me dit à la fin de 115746 lignes de documentations : Total count: 226 plugins (1 blacklist entry not shown), 1397 features
On peut en faire des choses !
(et puis pour le moment, c'est mon seul moyen de coder en vp8 avec les distribs que j'utilise).
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[^] # Re: le blocage n'est pas un argument, ni le prix des surcoûts
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Bouygues Télécom se fait tout grognon à cause de Xavier Niel. Évalué à 4.
Ah mais je comprends tout à fait, mais c'est juste qu'un forfait bloqué n'est pas nécéssairement demandé par le client.
Le cahier des charges n'est pas le même, on pourrait dire que ce n'est pas le même produit.
Oui Free ne propose pas de forfait bloqué, donc on peut dire que leur catalogue est incomplet, mais que le catalogue soit incomplet ne signifie pas que ce qui est dans le catalogue est mauvais.
C'est comme si Bouygues faisait des F1 et des 4x4, Free ne faisait que des F1, et que Bouygues disait "les voitures (sous entendu F1) de Free sont moins bien parcequ'elles ne traversent pas le désert comme nos voitures (sous entendu 4x4)".
Bouygues, au lieu de dire "sainul, votre forfait n'est pas bloqué" aurait pu dire aussi "sainul, votre forfait téléphone ne fait pas de data", c'est du même accabit : ça utilise la même techno, mais c'est pas le même produit.
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# le blocage n'est pas un argument, ni le prix des surcoûts
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Bouygues Télécom se fait tout grognon à cause de Xavier Niel. Évalué à 10.
En quoi le blocage est une plus-value ?
Ceux qui pensent n'utiliser le téléphone que pour perdre leur temps et qui peuvent prendre le risque de ne pas pouvoir passer un appel urgent peuvent apprécier le blocage, mais moi je veux toujours pouvoir appeler si c'est nécessaire. J'étais chez Bouygues, et je n'avais aucun blocage, volontairement. J'ai fait plein de hors-forfait (vers et de l'international, surtout) en tout connaissance de cause. Jamais je me suis retrouvé bloqué à ne pouvoir appeler, si cela m'était arrivé, j'aurai râlé. Mon téléphone est un outil, pas une oisiveté.
Sans blocage, les surcoûts sont là pour ceux qui ont besoin de pouvoir faire ces surcoûts, les tarifs de ces surcoûts se trouvent détaillés dans la brochure tarifaire de Free Mobile.
Pour l'ironie de la situation, en décembre j'ai fait 35€ de hors-forfait international (1h cumulée) chez Bouygues, avec un forfait à 30€. Ces appels étaient vers les États-unis (gratuit chez Free mobile dans le forfait 20€) et vers la Belgique (fixe gratuit et mobile 0.22c la minute).
Le seul appel sur mobile que j'ai fait vers la Belgique (seul payant chez Free Mobile) m'aurait coûté 5.72€ chez Free, donc le total de mes communications internationales m'auraient coûtées 5.72€ chez Free (avec un forfait 10€ moins cher).
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[^] # Re: on parle bien de Bouygues?
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Bouygues Télécom se fait tout grognon à cause de Xavier Niel. Évalué à 5.
Bah c'est que maintenant qu'il y a Free Mobile, est-ce qu'on peut vraiment choisir les autres opérateurs ? :D
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[^] # Re: Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal UEFI Secure Boot et les tablettes/téléphones Windows 8 - conclusion ?. Évalué à 5.
Il doit y avoir des mots en trop dans ta phrase
C'est pas plus français, mais c'est plus à propos.
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[^] # Re: Fair Use
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Free lance son offre mobile : ce que ça change. Évalué à 4.
« data » c'est du latin !
verbe dare, donner (do, das, dare, dedi, datum)
datum au pluriel, c'est data (pour ça qu'il n'y a pas de s à data, comme errata le pluriel d'erratum)
C'est très ancien, par exemple au 19ème siècle, le Littré présente ce mot comme déjà peu usité, en voie de disparition complète, l'Émile ne connait qu'un cas d'usage. Aujourd'hui l'informatique a réhabilité ce terme, ce sont les mystères des langues vivantes (le latin est-il vivant ? :p).
(Au passage, celui qui remarquerai que le mot data du registre informatique aujourd'hui n'a pas tout à fait le sens de celui du Littré, je lui ferai remarqué que le mot « donnée » du registre informatique aujourd'hui n'a pas tout à fait le sens de celui du Littré, ayant subi le même glissement depuis l'avènement de l'informatique. Donc « data » est le synonyme latin de « données », alors on peut trouver ça pédant, mais ce n'est pas un anglicisme.
C'est un mot emprunté à la langue qui a dérivé vers le français (tandis que le français ne dérive pas de l'anglais), et qui fait partie du registre scientifique. L'informatique est une science qui traite des données, le transport des données est l'un de ces traitement, et ce traitement est la spécialité du fournisseur d'accès, le mot « data » est juste le bon.
Bref, je comprends ton soucis, mais là tu t'es trompé de cible !
Par contre oui, le « faire use » me gêne, surtout que comme il a été relevé dans un commentaire, ce n'est pas le sens anglais.
Le « by » opérateur me gêne, le « data » ne me gêne pas.
Dans le même genre, le « at » me gène, le « arobase » aussi, mais le « ad » ou « @ » ne me gênent pas :).
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[^] # Re: Le Nokia N9 sans hésiter
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal L'avenir de Linux sur les smartphones ?. Évalué à 6.
J'avais lu récemment un retour très positif sur le Pre, d'un gars qui l'avait acheté en sachant très bien qu'il n'y aurait pas de suite, juste pour bidouiller.
Pourquoi des produit comme le Pre ou le N9, avec tout le développement et l'intégration qu'il y a derrière, sont abandonnés le jour de leur sortie, comme s'il y avait une certaine peur de faire un truc bien.
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[^] # Re: LaTeX
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Pour une disponibilité des articles de revues scientifiques au format Epub. Évalué à 3.
Ça se dit en français "faire ses humanités" (je l'ai entendu d'un gars qui a justement fait des études de lettre et que je ne pourrait accuser d'anglicisme, s'étant retrouvé incapable de comprendre "how are you ?" lors de son premier pas sur le sol américain.)
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[^] # Re: Android
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal L'avenir de Linux sur les smartphones ?. Évalué à 2.
si vim est ton EDITOR, tu peux faire :setlocal textwidth=0
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# Nimage
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Modifications de Nightgrey. Évalué à 2.
Je pensais que c'était une scrinshoute pour ceux qui n'utilisent pas nightgrey (et dont je suis) mais qui pourraient être intéressés tout de même.
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[^] # Re: PHP n'est pas fait pour ça
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Régulation sous linux d'un vieux chauffage. Évalué à 3.
C'est mon impression première, et je ne penserai naturellement pas à PHP pour faire du système, cependant on voit exceptionnellement certains sortir tout de même PHP du web et du simple script.
Par exemple il me semble que pfSense fait son init en PHP, non ?
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[^] # Re: et après ?
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au sondage Pourquoi avez-vous installé Linux, la première fois ?. Évalué à 3.
Malheureusement oui, je ne sais pas trop pourquoi d'ailleurs. C'est étrange de mettre une license selon l'archi.
Surtout, comme on voit que M32 n'évolue plus, et que tout le développement se focalise sur M64, cela fait surtout, "oup's, on avait fait du libre, maintenant on regrette !", certainement en rapport avec le 2) Contact menuetos.net for commercial use.
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[^] # Re: et après ?
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au sondage Pourquoi avez-vous installé Linux, la première fois ?. Évalué à 3.
ou aussi Syllable ou Aros ou Menuet ou Hurd ou Minix ou PedroM ou Contiki ou Isaac ?
Ils peuvent aussi correspondre à "parce que c'est gratuit", "c'est libre", "c'est plus approprié pour un usage dont vous avez besoin", "pour essayer", "parce que votre école/fac/boulot vous demande de l'utiliser" ou juste parce que c'est intriguant.
Aussi, Linux n'est pas que sur le poste de travail, ni que sur les serveur, et il y a plein de domaines ou Windows n'est pas forcément le concurrent.
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# ☑ pour le libre (et il n'y a pas que Linux de libre que j'aime)
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au sondage Pourquoi avez-vous installé Linux, la première fois ?. Évalué à 7.
Sommaire
☑ pour le libre (et il n'y a pas que Linux de libre que j'aime)
mais aussi pour ☑ le hack et ☑ essayer ☑ la différence,
et puis c'est plus facile de bidouiller quand c'est ☑ gratuit
et que ☑ c'est plus approprié pour un usage dont j'ai besoin.
L'exemple familial
L'informatique a toujours été présente dans le foyer familial, quand j'étais petit je voyais mon père travailler devant son écran ambre dans la petite pièce qui servait de salon, de bureau, de salle à manger, et de chambre. Ce spectacle était normal pour moi, mais cependant mon vrai contact avec la machine se fit bien plus tard.
Mon père avait commencé avec les cartes perforées et n'a pas arrêté depuis. Pour raison professionnelle ma famille a toujours été équipée et les technos arrivaient dans le foyer dès qu'elles étaient suffisamment portables. Nous avons aussi été connecté à Internet très tôt, mais j'étais soit trop petit, soit je n'étais tout simplement pas là. Avec de longues années en pension, je ne voyais la machine que de loin. Quand on n'a pas 10 ans et qu'on rentre au foyer familial deux jours par mois, on a autre chose à faire que de toucher un clavier.
Le premier contact
Bref, mon premier contact fut une calculatrice TI-83+, pendant les vacances d'été, et j'ai écrit mon premier programme avec mon père : un programme pour calculer pi. Le but ? faire un bench. Ce devait être en 1999. Mon premier programme fut donc un programme écrit à quatre main.
Puis j'ai sorti un vieux compatible-PC du grenier, un Amstrad PC2086s (un peu comme celui là ou celui-là ), équipé d'un 8086 à 8MHz, d'une filecard en ISA (je ne sais pas la capacité) et d'un lecteur de disquette 1.5" de 740Kb, qui bootait sur MS dos 3 (avec un Windows 2.07). Sur ce Dos j'ai appris le C, avec la syntaxe K&R. Nous avions passé le bug de l'an 2000, linux existait déjà, mais moi je découvrais le 8086, ce fut ma deuxième machine. Pour l'annecdote, quand au lycée je disais que dans mes loisirs je faisais du C, on me demandait « Ah, avec Visual Studio ? » et moi je répondais « ben nan, je fais du C », et quand j'avais compris que c'était un environnement de compilation, je répondais naïvement « non, le mien s'appelle _cc_ ». Mon premier programme en C fut aussi un programme de calcul de Pi, écrit avec mon père, pour comparer avec la calculette (toujours le bench :).
L'éditeur modal
Mon premier éditeur de texte sur PC s'appelait TED, il s'affichait en vert sur noir sur mon écran VGA, tout l'écran était disponible pour les caractères, pas de menu, sauf la dernière ligne qui servait à y écrire les commandes de contrôle. C'est avec cela que j'ai écrit mes premières lignes de C, je crois même que pour changer de page il fallait écrire une commande, car au lieu de la séquence d'échappement, on pouvait tout simplement déplacer son curseur sur la dernière ligne pour y tapper les commandes, donc il ne devait pas y avoir de scroll. Dans mon souvenir, mon premier microsoft word était modal aussi, avec un menu en bas accessible par une touche d'échappement. Ainsi, plus tard, quand on m'a montré vi, j'étais comme un poisson dans l'eau (par contre, emacs, j'ai du éteindre ma machine pour quitter, il y a des choses qui sont instinctives et d'autres qui ne le sont pas).
Le partage
J'avais été touché par les README de quelques jeux sur mon compatible-PC où je lisais des développeurs qui encourageaient à copier et distribuer leurs travail. Ce n'était pas ce qu'on appelle du libre aujourd'hui, mais je l'ai compris comme cela, et pour moi, s'il je n'avais pas le source, c'est uniquement parce que la disquette était trop petite pour mettre le source en plus du jeu. Ainsi, j'accompagnais toujours mes petits programmes de petits fichiers LISEZMOI.TXT où j'encourageais à partager mes programmes, et je fournissais systématiquement les sources en prévenant seulement que ce n'étaient pas des exemples à suivre. :)
La bidouille
Puis j'ai possédé un 386 (avec une carte radio FM en ISA !), et une calculatrice Voyage 200. Pour la Voyage 200, j'ai squatté le PC de mon père (Windows XP) pour établir mon premier contact avec Internet et découvrir les joies du C avec TI-GCC (un fork de gcc pour ce type de calculatrices) ainsi qu'à l'assembleur du 68K (avec a68k) puis le z80 de ma TI-83+ qui m'accompagnait toujours. Sur Internet j'ai trouvé une ambiance de camaraderie, de partage de programmes et de sources, et puis cette ambiance de bidouille, de hack et demo si particulière. Je zonais beaucoup sur le forum Yaronet qui était à l'époque une référence dans le monde de la TI 68k J'y ai trouvé des gens qui codaient comme des dieux en assembleur mais qui n'avaient jamais touché au C, et des gens qui développaient pour de vieilles consoles et qui parlaient de systèmes d'exploitation comme AmigaOS ou BeOS. J'y ai aussi entendu parler de libre et de linux (c'est par un lien de ce site que je suis arrivé sur DLFP la première fois). L'amd64 venait de sortir et moi je faisais un TPE d'intelligence artificielle avec des démos en C sur ma Voyage 200.
Le libre
Puis j'ai eu mon premier compatible-PC neuf, avec un P4 et WinXP. J'avais déjà entendu parler du Linux au lycée et sur le net. Aussi dans un livre que j'avais acheté en brocante pour me mettre à jour il y avait un exemple de programme de chat en gtk sous Linux. J'avais entendu de la bouche de mon père qu'il y avait un truc qui s'appelait Unix, un truc qui avait remplacé Multics, et j'avais une intuition qui me disait que Linux devait pas être si éloigné de cet Unix mystérieux. Donc je connaissais le nom, et dans ma tête c'était le système d'exploitation à essayer parce que c'était autre chose. Mais quand j'allais sur kernel.org je ne savais pas quoi faire avec le tar.gz à part le décompresser.
Vinrent les années étudiantes, où je fut sensibilisé au libre par certains professeurs, j'étais en école d'ingé info (ESIEA), et c'est finalement pour le libre que j'ai sauté le pas. Je savais que MySQL, PHP, Gimp, GCC, Firebird devenu Firefox et d'autres programmes que j'utilisais étaient libre, et j'en voulais plus.
Et puis c'était légal, ce n'était pas tant qu'ils étaient gratuits, mais qu'ils étaient gratuits légalement.
L'avantage du gratuit, c'est qu'on peut essayer la version complète, et qu'on peut bidouiller la solution même si on ne la conservera pas. Et puisqu'il y a tant de logiciels libres, autant ne pas s'en priver, et ne pas faire d'union contre nature à essayer de bidouiller des logiciels libres sur un système incontrolable.
Le grand saut
Je m'étais beaucoup documenté et je voulais commencer par une Gentoo parce que je ne voulais aussi bidouiller. Finalement un ami (qui zone aussi sur DLFP, coucou) m'a filé un lot de CD de Mandrake et un livre en me disant que c'était bien pour commencer. Ça marchait pas trop mal, sauf le bouton eject de mon lecteur CD. Mais je ne savais pas comment parler à la machine, ça marchait, mais elle était opaque parceque je ne connaissais pas son langage. J'ai vite tiqué aussi : quand je voulais compiler mes programmes et que j'avais des problèmes je lui posais des questions qui lui semblaient bien étrange, et j'avais compris que mes questions n'avaient pas de sens parce que je n'avais pas certaines bases et que je ne connaissais pas comment fonctionnait le système. Alors très vite j'ai gravé un liveCD Gentoo et avec la doc en ligne, je l'ai installée très facilement, depuis le stage 1 car à l'époque le manuel de Gentoo permettait de commencer par là.
La Slackware
Puis je me suis rendu compte que certaines question semblaient étranges à mes nouveaux camarades, et j'ai deviné que je posais des questions comme si toutes les distributions faisaient comme Gentoo, ce qui était faux. Alors j'ai lu que « lorsqu'on utilise Red Hat, on connait Red Hat, mais quand on utilise Slackware, on connait GNU/Linux ». j'ai donc installé Slackware, puis quand Patrick Volkerding a abandonné Gnome (il n'a pas attendu Gnome3, lui, quel visionnaire !) je me suis mit à compiler E17 depuis le cvs parce que je n'ai jamais vraiment pu supporter KDE et que Gnome était trop compliqué à compiler, et que Dropline Gnome était trop opaque et je perdais trop le contrôle de mon système.
L'alternative, la récup, et le détournement
Dans cette école j'ai retrouvé une ambiance de démo et de hack. Un professeur qui poussait beaucoup Linux et la bidouille, et un petit noyau d'entousiastes. Dans le genre d'experience passionnante, quand Quake3 fut libéré par idSoftware, l'un d'eux le porta sur Irix et amena son Octane2 comme serveur de jeu en lan party, cette même Octane2 servait un tremulous avec un générateur de map aléatoire. Certains partageaient aussi un certain goût pour la crypto. C'est là aussi que j'ai découvert LaTeX et que j'ai reçu comme cadeau d'anniversaire un aide-mémoire sur vi de chez O'Reilly France (✝RIP).
J'ai aussi découvert avec eux les joies d'OpenBSD sur un vieux PC récupéré dans la rue (proco Cyrix et ram en EDO), et qui fut mon premier serveur Internet, il m'a permit aussi de remplacer avantageusement certains services défectueux de mon FAI, comme le DNS.
Alors que je conseillais à mes amis d'acheter des amd64 parce que c'était l'avenir sous Linux, moi je me suis acheté d'occasion un Thinkpad 740 avec un pentium 2 et 256mo de ram et j'y ai collé un FreeBSD. Pour situer dans le temps, Doom3 venait de sortir.
Puis j'ai acheté un autre Thinkpad d'occasion qui me dépanne encore de temps en temps (ou qui dépanne des amis), un X22 avec un P3 800mHz et 640Mo de ram, Tremulous tournait tout juste dessus (mais le DRI ne fonctionnait qu'avec une profondeurs de couleur de 16bit en 1024x768, question de mémoire graphique). Une date ? Apple venait d'abandonner le PowerPC, et moi je récupérais mon Commodore 64 dans la rue. :) Puis j'ai tout de même monté une bécane avec un amd64 avec du matos acheté dans le bric-à-brac de surcouf et à Montgallet, j'y ai collé une slamd64.
Pas parce que mon école me demandait de l'utiliser
J'ai quitté l'école d'ingé (ESIEA) et commencé une formation en alternance au CNAM). non, vraiment, ni à l'ESIEA ni au CNAM, ce ne fut pas grâce aux machines installées que j'ai aimé Linux et le logiciel libre, ce fut toujours des administrateurs catastrophiques et les installations étaient des contre-exemple. J'ai eu au CNAM un formateur qui nous faisaient faire du telnet et ne connaissait pas le -X de ssh. Je me souviens aussi d'une fois au CNAM où j'ai permis à la classe de valider un module de BDD sur Oracle malgré que l'administrateur n'ai pas fait convenablement son boulot et qu'il nous manquait un droit. J'avais donné à la classe un gros hack sale au tableau pour débloquer la sitation et permettre de travailler. Pour l'annecdote, j'ai raté cet examen, je n'avais tout simplement pas écouté en cours et ne savais pas répondre aux questions de l'exam. Pour éviter le 0, il m'aurait suffit de ne pas débloquer la situation et de laisser l'exam être reporté, ça c'est pour le coté honneur et chevaleresque.
Aujourd'hui
Aujourd'hui je suis sur une Ubuntu parce que je n'ai pas Internet à la maison et que je ne veux pas trop bidouiller chez-moi. J'ai essayé Arch parce qu'un ami m'a dit que c'était comme Gentoo mais sans la compilation, mais c'était encore trop de soins. Je hack plus le coté social de la vie (non, pas le socialz, le social avec toute la panoplie de gens passionnants qui vivent sur cette terre, de la vierge consacrée au criminel qui meurt anonymement en fuyant son pays et sa honte, ou le fils qui cherche son père.
C'est plus approprié pour mon métier
Pour le métier j'utilise Debian comme distribution et je fais des trucs très rigolo (et parfois des choses très sales aussi :D). J'ai rejoint un gars qui fait du ksh (pdksh ) en mode vi sans les flèches du clavier, j'ai réussi à le faire passer à bash mais moi j'ai du apprendre à faire du shell en mode vi sans le flèches du clavier (choses que même avec TED sur un PC de 1989, j'avais, mais c'est vrai que je n'avais non-plus pas de ligne de secours en RTC). La première chose que l'on ma demandé fut de migrer le parc de Mandriva vers Debian (un peu providentiellement, avant les histoires russes et Mageïa). Je fais principalement de l'admin système très classique (Xen, Samba, GLPI, OCS, Cups, OpenVPN, Sendmail) pour l'Église catholique (Spip est très utilisé sur le web, et par chez nous on utilise Koha pour la bibliothèque) et de la radio FM (là c'est moins rose parce que le libre est peu développé et je commet des abominations à base de Wine pour faire survivre des technos obsolètes mais qu'on ne peut pas couper sans couper l'antenne). Mais dans mon profond moi intérieur, je rêve plutôt de finir mes jours en montagne avec des chèvres et des abeilles…
Confession
Comme je ne suis toujours pas ermite, je bidouille encore. La dernière grossiereté que j'ai commise fut d'écrire pour des séminaristes un tuto d'installation d'un soft win32 de documentation catholique sur MacOSX avec wine, et j'ai honte. Ce fut mon premier contact avec MacOSX et j'espère le dernier, malheureusement, le win32 je sais que je n'ai pas fini d'en bouffer.
Alors pour ma pénitence, et comme je suis toujours décalé dans le temps, le dernier système d'exploitation que j'ai installé sur mon PC (Thinkpad X61T avec Core2duo 1.6Ghz et 3go de ram) c'est FreeDOS avec OpenGEM.
PARCE QUE C'EST LIBRE !
Et puisque c'est le libre que j'aime, je n'aime pas que Linux, j'aime donc beaucoup Vim, MyPaint, Gimp, Stardict, Verbiste, Xournal, Gstreamer, Hugin, Gnome shell (il correspond à mes mochups d'il y a 6 ans !), Aeolus, Mediainfo… Je trie mes photos avec Geeqie agrémenté de scripts persos accrochés à des raccourcis claviers, je me satisfais de d'OpenSSH, Screen, Netcat, Scribus, Shotwell, Simple Scan, Audacity, SMplayer, Jackd, Rosegarden et Kdenlive (KDE j'aime bien le concept mais je n'accroche pas, c'est affectif et irrationnel; mais pour la vidéo c'est Kdenlive le plus avancé si on retire Cinelerra qu'est trop moche). Pour la musique (MPD m'a beaucoup emballé un temps) et la navigation web je n'ai pas trouvé chaussure à mon pied.
Et puis surtout j'aime beaucoup le shell, j'ai des scripts dans tout les sens qui tirent des scripts dans tout les sens. Ce que j'aime, c'est pouvoir parler à ma machine, et qu'elle me réponde. J'aime pouvoir la contrôller, et qu'elle fase ce que je lui demande, et que je sache comment lui demander ce que je désire.
Ce avec quoi j'ai du mal dans le libre ? Ce qui se rapporte à Lennart Poettering, mais ce n'est pas personnel, c'est juste qu'à chaque fois que c'est incontrôlable et que je ne sais pas causer à un outil, quelqu'un a mit son nom dessus.
Écrit hors-ligne avec vim 7.3 sous Ubuntu 11.10 GNU/Linux 3.0
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[^] # Re: Abstentionniste convaincu
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Attention : jusqu'au 31 décembre 2011 pour les listes électorales. Évalué à 5.
Non, tout ce qui les intéresse, c'est d'être élus, que ce soit moi qui les élisent, ou toi, ils s'en moquent, qu'ils soient élus par 5 ou par 4000, ils s'en moquent, ce qu'ils veulent c'est être élu.
Ça ne leur fait ni chaud ni froid que Guillaume ne vote pas. Peu importe si peu de monde a voté, tant qu'ils sont élus. Leur but n'est pas que les gens votent (en général), mais qu'une majorité vote pour eux, même s'ils sont dix. Je n'ai vu aucun candidat écrire dans son programme "réduire le taux d'abstention aux élections".
Que veux-tu qu'ils comprennnen ? Tu réponds à une question qu'ils ne se posent pas, et tu oublies de répondre aux questions qu'ils posent.
La seule chose qui leur fait craindre l'absention, c'est quand le concurrent a moins d'abstentionistes dans ses votants potentiels (l'exemple du FN qui surgit quand les abstentionnistes se sont partagés Lionel Jospin et Jaques chirac).
Après chaque élection on nous bassine sur tout les médias "tant de taux d'abstention par des gens qui veulent montrer leur désaccord", ils ont inventé le vote "sanction", ce qui fait que les gens croient agir en ne votant pas, ils croient que les élections servent à ne pas voter pour sancionner, alors que ça sert à voter pour élire.
Toi aussi tu as été convaincu que voter, ce n'est pas fait pour toi, que les élections sont faites pour te donner une occasion de ne pas voter. Bref, le totalitarisme est en marche.
L'ignorance, c'est la force.
Les élections, c'est fait pour ne pas voter.
Se taire, c'est s'exprimer.
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[^] # Re: Abstentionniste convaincu
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Attention : jusqu'au 31 décembre 2011 pour les listes électorales. Évalué à 4.
Tu t'es trompé dans les guillemets :p
aurait certainement du être
En effet j'ai plutôt l'impression que les candidats cherchent le programme qui leur permettra d'être élu, plutôt que de chercher à se faire élire pour qu'il leur soit permit d'appliquer leur programme.
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[^] # Re: Bleu-Blanc-Rose
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Attention : jusqu'au 31 décembre 2011 pour les listes électorales. Évalué à 2.
Ne pas utiliser le logo d'état, ils le font déjà, mais ils ont tout-de-même le droit de mettre du rouge, l'état français n'a pas déposé la couleur rouge comme marque.
Ce n'est peut-être pas un site gouvernemental, mais c'est un site français pour les français.
S'il ne veulent pas mettre de bleu-blanc-rouge, ils n'ont qu'à rien mettre, mais bleu-blanc-rose n'est pas français.
Je ne suis pas l'état français et j'ai le droit de mettre un drapeau bleu-blanc-rouge à ma fenêtre.
Et puis comment font les supporters du RCT, noir-et-rose ? :)
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# Bleu-Blanc-Rose
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Attention : jusqu'au 31 décembre 2011 pour les listes électorales. Évalué à 2.
Comme je suis un peu flou au niveau domiciliation, j'ai appelé la marie où je pensais être inscrit pour vérifier que je l'étais bien (et je le suis).
J'ai trouvé son numéro sur ce site : http://www.vos-demarches.com/ , très pratique, cependant je suis étonné du drapeau bleu-blanc-rose. Qu'est devenu le rouge révolutionnaire ? C'est pour bien faire comprendre que la politique française c'est ump vs ps ?
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# et Norman Krim le 14 décembre
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Jack Goldman, le fondateur du Xerox PARC, est mort. Évalué à 2.
http://www.nytimes.com/2011/12/21/business/norman-krim-who-championed-the-transistor-dies-at-98.html?_r=1
(2012 fait si peur que ça ?)
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# s/changeront/perdront/
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Les innovations qui changeront nos vies. Évalué à 5.
le verbe "changer" est un verbe au sens moral assez neutre, à part pour les réfractaires au changement par principe, et les rentiers d'une situation abusive reposant sur un équilibre instable. Changer, sans autres détails, n'est ni bien ni mal.
Culturellement, par contre, l'expression "changer la vie" est comprise comme une amélioration de la qualité de vie. Pourtant, nos vies ne changent pas qu'en bien. Tout changement, toute invention, ne concoure pas nécessairement au bien. Toute efficacité technique n'implique pas nécessairement une qualité de vie meilleure. Progrès technique ne signifie pas nécessairement progrès moral.
Il y a plein de verbes qui expriment le changement selon différents aspects : déformer, modeler, purifier, abîmer, améliorer, user, développer, réduire, parfaire, détruire…
Jeu : lequel de ces verbes est le plus pertinent pour remplacer le verbe changer dans la proposition "les innovations qui changeront nos vies".
Autre jeu : on plutôt que de remplacer le verbe changer par des verbes relatifs au changement, remplacer le verbe changer par un verbe relatifs à la "vie" : donner la vie, prendre la vie, perdre la vie…
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[^] # Re: pas de PPC
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Pear OS Linux « Panther » 3.0 est sortie. Évalué à 6.
tu veux dire que pour un mac(queux), l'âme c'est l'apparence ?
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[^] # Re: fair play
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Un site d'extensions pour GNOME-shell. Évalué à 5.
Je t'ai plussé, puis après seulement j'ai vu le lol, et j'ai regretté ! Est ce qu'un gentil admin peut inverser mon vote ? :p
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[^] # Re: ...
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Que faut-il penser de Lennart qui casse tout ?. Évalué à 7.
Oui, et on se demande donc pourquoi Lennart s'est lancé dans PulseAudio : l'audio était déjà cassé.
il aurait mieux fait de s'attaquer tout de suite à l'init ou aux logs. C'était une fausse piste, l'audio est un domaine qu'on sait casser tout seul ! S'il n'avait pas perdu de temps sur PA je suis sûr qu'aujourd'hui il ne serait déjà plus à s'attaquer aux logs mais au 'tout est fichier' ou bien au 'sauf le réseau'.
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[^] # Re: Pas encore au niveau de VLC
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche GStreamer : bientôt la version 1.0. Évalué à 4.
Si je reprends mon exemple, j'aurai aussi pu me passer de gstreamer, avec un truc qui parait bien plus simple avec arecord/aplay, netcat et celtenc/celtdec
sachant que
-f dat
correspond à--format S16_LE --rate 48000 --channels 2
Effectivement, quand on compare la première méthode que j'ai présenté et celle ci pour faire du duplex audio en CELT, et la méthode de guillaume et la tienne pour encoder en mp3, y a pas photo, celles qui n'utilisent pas gstreamer sont plus simple.
Sauf que... dans mon exemple avec netcat
- je ne sais pas gérer la gigue
- si un des deux bouts plantes, les deux s'arrêtent
- si l'un des deux envoie avec de l'avance, c'est autant de retard (accumulé dans le pipe) qui ne sera jamais récupéré
- etc.
Dans ton exemple de fichier mp3, clairement, les paramêtres d'ffmpeg sont conçus pour les usages communs quand on garde tout par défaut, donc évidemment ça déchire tout, il va deviner ton format avec l'extension, etc. Si tu veux modifier ces optiond par défaut (cbr ou vbr ? échantillonage ? nombre de canaux ? bitrate ? ta commande ffmpeg ne sera pas beaucoup plus courte que la commande gstreamer. Et avec la commande gstreamer, tu pourras faire plus que ce que tu fais avec ffmpeg. Ton -i il prend un fichier, avec gstreamer tu n'as pas que les fichiers, tu va pouvoir prendre en source un flux réseau (udp, ou avec netcat ;), une archive... Tu pourras toujours piper ton entrée standard avec d'autres outils, mais c'est justement là qu'on approche l'avantage cité par Guillaume : ton pipe gstreamer, il contient des métadonnées sur la nature du flux que tu pipe.
Là où avec les pipe unix, il faut que tu surcharges toutes tes commabdes du format d'échange
une fois que tu as précisé le format que tu voulais
audio/x-raw-int,rate=48000,width=16,channels=2
, tu n'as plus besoin de le repréciser entre chaque pipe, si on voulait ajouter des effets par exemple :alors qu'avec des pipe unix tu fais un truc du genre
et j'imagine même pas si je veux traiter la vidéo en même temps que le son, sur le même pipe ;) déjà que piper de la vidéo c'est bien plus coton que du son PCM...
Donc en fait, ffmpeg (et mplayer) c'est bien tant que tu n'as rien à piper, et que tu travailles de fichier standard vers fichier standard, avec des options communes, ton exemple d'extraire un mp3 d'un flv.
Dès que les options ne sont pas celles par défaut, la verbosité devient kifkif, alors dès que les usages commencent à ne plus être "communs", n'en parlons pas :)
VLC s'approche plus de ce que fait Ggstreamer, mais là je suis d'accord avec toi, c'est inhumain. :D
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[^] # Re: Pas encore au niveau de VLC
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche GStreamer : bientôt la version 1.0. Évalué à 10. Dernière modification le 29 novembre 2011 à 19:33.
Exemple de cas d'utilisation Gstreamer...
Faire une connexion audio (duplex stéréo 48k) par internet, avec un petit buffer de 60ms pour gérer la gigue et laisser aux paquets en retard le temps d'arriver.
Transport : RTP sur UDP
Codec : CELT
sur chacun des PCs :
C'est une réduction d'un script plus complexe dans lequel je précise quelle interface audio capturer/lire, quelle interface réseau écouter, quel port envoyer et écouter, etc. etc. mais on pourrait le simplifier encore beaucoup.
La variable caps est en fait fournie dans la sortie standard de la première commande, donc il n'y a même pas l'argument "comment je devine cette variable ?". et tout le reste des options je les ai trouvées avec gst-inspect (je pose la question, il me répond, c'est ce que j'attends d'une IHM).
Mplayer ne sait pas faire cela.
Avec VLC on pourra peut-être un jour, ça fait un peu de RTP mais pour très peu de codecs (du RTP an mpga, plus 3secondes de latences, arg). Et la syntaxe est vraiment imbitable : quand je travaille avec VLC, je lance la gui, je cliquouille, et je copie les lignes de commandes qu'il construit (et qu'il a le bon goût de fournir).
Je suis incapable d'écrire une ligne similaire dans la syntaxe VLC, je n'en ai simplement pas le courage car gstreamer est tellement limpide à coté, et tellement plus efficace ! C'est dommage parceque L de VLC signifie Lan, c'est pourquoi naïvement je m'étais d'abord tourné vers VLC avant de découvrir, avec joie, Gstreamer !
Avec un script comme cela, j'ai une qualité similaire, une latence aussi courte (se chiffre en ms) et un débit aussi raisonnable que les codecs IP qu'on trouve dans le commerce à 2000€. Encapsulé dans un OpenVPN, je transporte avec ça, IRL, de vraies émissions pour une radio FM en direct de n'importe où il y a Internet (la dernière a duré deux heures sur un salon). Je suis aussi en train de mettre en place un duplex entre deux studios (100km de distance). D'autres travaillent du son à distance avec ça (et l'écran en VNC).
Je donne cet exemple, mais on peut en trouver plein d'autres, Gstreamer c'est plus que de la lecture de fichiers multimédia et le divertissement de le cadre privé de la famille. Il y a des gens qui travaillent grâce à cette trentaine de lignes de code (que je saurais réduire à deux, mais peut-être que des plus malins que moi sauront réduire cela à une seule) et Gstreamer.
Chez moi,
gst-inspect-0.10 -a
me dit à la fin de 115746 lignes de documentations :Total count: 226 plugins (1 blacklist entry not shown), 1397 features
On peut en faire des choses !
(et puis pour le moment, c'est mon seul moyen de coder en vp8 avec les distribs que j'utilise).
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[^] # Re: TetriNET
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au sondage Quelle est votre pièce de tetris préférée?. Évalué à 2.
moi ce dimanche j'ai joué à GemTetris sur OpenGem
D'ailleurs, quelqu'un a-t'il des nouvelles de gem.shaneland.co.uk ? ça fait longtemps que le site est dans cet état...
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