Justement, je n'ai rien dit à ce sujet, ni qu'il y a eu, ni qu'il n'y a pas eu.
J'ai bien un avis, mais je n'ai pas souhaité l'exposer.
Faut éviter d'attribuer des discours sous entendus aux gens, que le sous-entendu soit juste ou faux, c'est une pratique malhonnête de faire cela.
C'est une méthode troll-compliant pour faire partir les conversations dans tous les sens, surtout ceux qui sont accessoires, "noyer le poisson" en trois mots.
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Je ne suis pas non-plus obligé de remplacer systématiquement le mot "enfants" par "embryon", "foetus", ou "zygote"...
Je suis peut-être complètement atteint, mais pour moi "enfant" se rapporte à la nature l'enfant est une progéniture. Nous sommes tous les enfants d'un homme et d'une femme. A 80 ans on est l'enfant d'un père et d'une mère. Qu'on soit sénile, chauve, ounet, ou foetus, c'est de l'ordre de l'accident, ça varie entre les individus et varie pour l'individu.
Bébé est un terme qui se rapporte à l'accident, certes, mais il est englobant, donc je peux dire invariablement "bébé" pour "nouveau-né", ou "bébé" pour "embryon".
On peut imaginer la conversation (complètement valide) suivante : - Alors il en est où le bébé ? - Ca y est il est en route, le test de grossesse est positif, mais ce n'est qu'un foetus, c'est encore trop tôt pour une échographie !
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Le prénom ne fait pas l'existence, enfin légalement peut-être mais la législation n'est qu'une abstraction de la réalité.
Par exemple, légalement, un enfant est le fils d'un homme et d'une femme. Si l'enfant nait il est "le premier enfant de M. et Mme", mais si cet enfant meure n'est pas déclaré, lorsque le deuxième enfant naitra, ce deuxième enfant sera "le premier enfant de M. et Mme", et il n'y aura aucune distinction légale. Ce genre de pirouette juridique simplifie énormément les choses, mais ce n'est toujours qu'une vue de l'esprit.
Après si la vie de l'enfant à commencé (j'écarte la question de l'humanité, trop glissante), simplement, une unité vivante nouvelle est initiée, la moralité de son interruption ne dépend pas du nom (commun ou propre) donné à cette unité vivante pour en parler : embryon, enfant ou Bernard. Le langage n'a ici que le rôle d'expression, il n'est pas responsable de la légalité, moralité ou autre...
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Il y avait une feature gênante dans la version précédente de DLFP, les parenthèses fermantes collées à une URL étaient intégrées à l'url, la raison était que la parenthèse fermante est un caractère valide dans une URL, et donc le sens de l'URL, parenthèse dans le commentaire, ou parenthèse dans le lien, était indiscernable. Il était donc recommandé d'utiliser les crochets. je n'ai pas vérifié, mais mettant foi dans le fait qu'une proposition de ce type était sensée, j'en suppose que le crochet fermant n'était donc pas un caractère autorisé.
Alors voilà, Markdown utilise des parenthèse pour les liens, y a t'il là une faiblesse intrinsèque au langage ? Que fait Markdown si une parenthèse fermante sans parenthèse ouvrante fait partie d'un lien ? Est-il estimé que, puisque la parenthèse ouvrante est obligatoire, et que la parenthèse fermante balise de fin d'url ne doit pas contenir d'espace, il est déduit que la dernière parenthèse avant le premier espace est la balise ?
Quelqu'un sait-il si Markdown est cohérent avec la RFC machinchose (si elle existe) qui définit ce qui est utilisable dans une URL, ou est-il déficient par conception ?
Question piège, l'espace étant je crois un caractère valide aussi, peut-elle être interprétée dans une URL par Markdown ?
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"Privé" et "Reprochable" ne sont pas synonymes
"Personnel" et "Coupable" ne sont pas synonymes
"Sécurisé" et "Immoral" ne sont pas synonymes
"Public" et "Honnête" ne sont pas synonymes
"Mutuel" et "Innocent" ne sont pas synonymes
"Insécure" et "Bon" ne sont pas synonymes
Alors les bêtises du genre "si tu n'as rien à te reprocher tu n'as rien à cacher" ou encore "si tu es honnête tu n'as pas besoin de veiller à ta sécurité", on s'en passera, trois petits tour et puis s'en vont !
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moi j'ai un site alacon qui tout les ans m'envoie un mail « pour votre bien, comme chaque fois l'an, je vous rappelle que votre login et mot de passes sont … »
En fait ils ont peut-être pensé que c'était une bonne raison de se rappeler à ma mémoire… m'enfin vive la sécu de la pratique commerciale ! Il faudra que je me désinscrive un jour, mais comme ils ne me spamment qu'une fois par an, j'avoue ne pas avoir fait le pas. Ce mot de passe est unique, et le service est un service alacon, je peux l'écrire ici si je veux… Mais dans l'idée, c'est tout de même impressionnant de bêtise !
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Tu voulais écrir déclaration d'utilisation de logiciels libres ? ;)
C'est [ texte ] ( url ) et non [ url ] ( texte ) mais c'est vrai que ça prête à confusion puisqu'il était recommandé précédemment sur DLFP de mettre ses urls entre crochets !
T'as de la chance, ton premier lien est bon quand même. %)
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L'argument est d'autant plus fort que la distance est réduite, donc si la valeur 50 ans n'est pas valable, et que de simples kilomètres suffisent, l'argument devient plus fort encore. (attention, hein, je ne dis pas que la situation aux ÉÉUU est enviable).
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un lien, une citation, un témoignage ou une référence, une piste pour en savoir plus, soit directement le texte kivabien, soit quelques axes de recherche ;) si tu as je suis preneur. Je n'avais même pas pensé que ça puisse se faire !
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L'adoption en tant que fait de société est un fait historique.
Le fait qu'on soit passé de l'adoption à l'avortement n'est pas une grande révélation, le simple fait que l'avortement soit aujourd'hui plus efficace et plus accessible fait qu'il est inévitable que certains des abandons du passé auraient été des avortement avec les moyens d'aujourd'hui.
Si je cite une série, c'est juste pour montrer qu'il y a 50 ans l'adoption semblait encore assez présente dans la culture populaire pour apparaitre, justement, dans une série. Toute la valeur de l'argument tiens dans le fait que justement c'est une série américaine, ce n'est pas un thèse de doctorat, c'est de la culture populaire.
Après je ne saisis pas le rapport entre la bêtise que certains peuvent avoir à tuer des médecins, la puissance de certains groupements anti-avortement ou que dans certaines société les droits des femmes soient très secondaires, et le fait qu'aujourd'hui il soit plus commun d'avorter que de faire adopter. Je ne saisis pas le raisonnement, désolé. On dirait un powerpoint, une suite d'informations qui font effet en bullet list et en slide et surtout sans lien logique (cf.).
Il y a bien une question, suis-je passé récemment aux états-unis, mais je ne vois pas ce que la réponse apporterait. Que j'y sois né, que j'y sois en ce moment même, ou même que je n'y suis jamais allé, que changerait ma réponse quand à la question de l'avortement et de l'adoption, ou que changerait-elle à une série américaine ?
Ni raison, ni vraie question, ni conclusion, c'était un peu trop rapide en effet… :/
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J'espère que tu fais la différence entre des gamètes et ne serait-ce qu'un zygote ?
Tu connais le rôle de la femme dans la reproduction, tout au moins son apport de gamète ?
Je sais que l'argument est ironique, tu me pardonneras mon ironie à mon tour, mais j'entends souvent cet argument et je ne peux m'empêcher d'être étonné à chaque fois d'une vision aussi réductrice de la femme.
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Euh, j'ai comme un doute là, tu as vraiment lu ce à quoi tu réponds ?
Je vais résumer :
Moi :
L'avortement c'est pas toujours ce qu'on pense, il faudrait pouvoir adopter plus facilement : exemple
JGO :
oui mais l'adoption c'est pas forcément mieux : exemple
Moi :
oui c'est pour ça que je comprends qu'il y ai des avortements
Je ne vois pas comment on peut tirer de lien logique entre ça et « l'avortement c'est mal », sSi je voulais émettre un jugement moral je le ferai avec des arguments moraux.
Sauf qu'un avortement n'est PAS la mort d'un ENFANT mais d'un embryon sans conscience.
En l'occurrence, et je l'ai déjà précisé et reprécisé, dans le cas présent il ne s'agit pas d'un embryon.
C'était justement une des optiques développée dans mon journal, tout comme l'avortement ce n'est PAS TOUJOURS un refus de l'enfant, de même l'avortement, ce n'est PAS TOUJOURS un embryon.
De plus, s'il est possible de parler d'embryon sans conscience, ou de fœtus sans conscience, il est donc tout à fait possible de parler d'enfant sans conscience, ou d'utiliser le terme générique bébé, et de dire bébé sans conscience.
Bref, il n'est même pas question de la conscience. quand Maman est enceinte de bébé, et qu'elle avorte, elle avorte bébé, conscience de bébé ou pas.
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Parce que ton journal est biaisé, présenté de manière à entraîner les confusion, absolument pas clair et totalement partial.
Voui, et long comme une encyclique et sans « grand 1, grand 2 », sans respiration qui impose une lecture en apnée suffocante. C'est fou comment, malgré après l'avoir laissé reposé près de 24 heures il me semblait plus clair et plus structuré que maintenant. Je suis désolé et je demande pardon ^ ^.
Quant au biais, il devient difficile de l'éviter, surtout quand-il s'agit d'élaborer et partager une réflexion sur une expérience personnelle.
Si tout ton journal se présentait sous ce type d'angle et non emprunt de "meutre", "crime"
Pourtant, j'ai volontairement évité ces termes, en ce qui concerne le thème de la mort et du donner la mort, j'ai essayé de rester dans l'objectivité de ces termes. J'ai pu faire des erreurs, mais j'ai évité autant que faire ce peut d'employer des termes qui contiennent en eux-même la notion de jugement moral, comme le mot « crime » particulièrement, qui n'a pas du tout sa place ici.
Après, peut-être qu'il me reste aussi des relents d'un fameux journal contre l'avortement qui a pu fausser mon jugement...
De fait, j'ai moi même craint le surgissement de quelques-uns qui se sont récemment illustrés (sur la « vraie droite », les « franc-mac », la « vraie gauche », et l'avortement en effet. Le genre de personne qui dit parfois des choses justes mais avec de très mauvais raisons et au milieu d'autre complètement fausses (j'espère ne pas me décrire), ce qui fait que même ceux qui auraient des informations pertinentes ne peuvent s'exprimer de peur d'avoir le soutien d'un gros troll nauséabond, et de présenter des avis qui seront défendu par un tiers complètement anti-constructif. De fait, lors des derniers trolls similaires et précédents je me suis surtout tu ;). Même si je lurkais depuis un bon moment, mon premier commentaire semble dater de 2005, alors oui des trolls sur l'avortement j'y ai participé aussi !
J'ai même été étonné que dans le journal que j'ai forké (sur la journée de la femme), où le sujet de l'avortement a été initialement abordé, ça n'ai pas plus débordé que ça, et qu'il ai même fallu attendre le lendemain. J'espère que ce n'est pas une chute de la fréquentation de linuxfr suite au passage à la version ruby ?
(commentaire HS, mais le passage à markdown sur DLFP c'est vraiment du plaisir !)
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La question n'est pas de savoir si Salomon a existé, mais qu'il y a plusieurs millénaires on racontait l'histoire de Salomon. La septante (par exemple) étant datée de -270, on peut affirmer que oui, l'histoire de salomon était racontée il y a 2000 ans, au moins.
En cela, pour l'historicité de la culture juive, la bible est une source fiable.
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Tu pourrais peut-être arrêter d'utiliser le vocabulaire de la mort et du crime
Comme déjà répondu plus loin, je peux difficilement faire des paraphrases, mort d'un enfant = mort d'un enfant, que cette mort soit voulue ou subie.
J'ai utilisé à un moment, il est vrai, un mot très fort, « infanticide », qui signifie « Action de tuer un enfant ». Je ne m'en suis limité que dans deux cadres très précis, le premier, dans le cadre de deux anecdotes culturelles ou historiques et le cas de la mort (effective ou envisagée) d'enfants nés . Ensuite je l'ai utilisé en tant qu'adjectif pour les femmes qui refusent objectivement leur enfant, c'est aussi objectif, même si c'est très dur je l'accorde. De cet adjectif, j'ai écarté la mère dont il est question ici.
Je ne m'étonne pas des mères qui refusent leur enfant […] Le phénomène nouveau c'est que des mères aimantes […]
Quant au mot « crime » qui porte en lui même la notion de jugement moral, je ne le lit que dans les commentaires.
Si tout ton journal se présentait sous ce type d'angle et non emprunt de "meutre", "crime", etc alors oui on pourrait s'attendre à des réponses constructives, mais avec tout ceci, non.
là, encore que pour celui-là l'exagération soit volontaire ;) :
ces journaux parlent toujours de l'avortement comme le pire crime que l'humanité ait commis
Ce que je n'ai pas fait.
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Ah oui, tiens, drôle de formulation, mea culpa.
Je voulais exprimer que d'un point de vue historique c'est ainsi qu'opère une mère libre, et qu'historiquement quand une mère a la contrainte de la mort pour son enfant c'est qu'il y a habituellement une servitude. Servitude de la part de l'homme, de la société, son statut social, ou des conditions de vie très précaires, comme dans l'exemple avec les Guaranis… C'est une observation, donc oui le verbe pouvoir est complètement hors-sujet, merci ! J'aurai du utiliser le verbe observer.
je soumet un patch :
On observe qu'une mère libre n'accepte pas de voir mourir son enfant, elle préfère son propre sacrifice et laisser son enfant à l'imposture plutôt que de participer à sa mort. Ainsi, je parle de la liberté de la femme.
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La séparation avec un nouveau-né est un drame psychologique au moins aussi violent qu'une interruption de grossesse, je dirais même plus violent encore vu le ressenti de la grossesse et les douleurs de l'enfantement. La mère devra ensuite vivre avec l'idée d'avoir selon le vrai sens du terme abandonné son bébé, de s'en être débarrassé auprès d'un autre […]
Je pense que c'est exactement ce qu'a pensé la mère (qui est respectable et dont le choix est respectable, et qui doit être respecté). Après je peux poser la question (mais tu y réponds un peu avec l'euthanasie), pourquoi l'avortement ne serait pas un abandon dans le vrai sens du terme. Attention, je ne dit pas ça avec jugement ou culpabilisation (ces mots sont fort émotionnellement, mais on ne peut user sans cesse de périphrases). Dans le passé, la mère qui abandonnait son enfant à un orphelinat, vivait une vraie souffrance, mais pouvait aussi avoir une vraie confiance. Et qu'on se le dis, qu'on soit croyant ou athée, la mort est habituellement vu comme une incertitude, surtout quand il s'agit de ses enfants.
La souffrance psychologique de la mère est d'autant plus grande que le parent adoptif est proche et qu'elle pourra voir l'enfant grandir pour se souvenir à chaque visite, que ça aurait dû être son rôle de s'en occuper. Viendra ensuite le jour d'expliquer à l'enfant pourquoi sa mère n'a pas voulu d'elle. À mon sens, et en considérant ici le seul ressenti de la mère, l'adoption conduit à une souffrance plus grande.
La souffrance est certainement plus grande au moment de poser le choix, je l'ai évoqué. De même, je suis certain que la souffrance de l' après est également impressionnante. Après on peut penser que la souffrance ne se mesure pas seulement dans l'intensité mais aussi dans sa nature. La souffrance de l'abandon n'est pas de la même nature que la souffrance de l'avortement ou celui de l'euthanasie. Il est possible qu'une souffrance plus grande soit plus supportable car de nature différente.
Ça peut être un choix éthique, qui rejoint celui de l'euthanasie, de « laisser partir » plutôt que de « laisser souffrir ».
Je pense que c'est la réponse la plus pertinente que l'on puisse recevoir, merci ! Je pensais bien que l'on pouvait obtenir un vrai débat…
Je pense que réellement, nous sommes plus dans le mécanisme de l'euthanasie que de l'avortement, et c'est ainsi qu'il est vécu. Ma proposition était certainement plus reçue comme une alternative à l'euthanasie qu'une alternative à l'avortement.
Ton petit ange sera toujours à tes côtés !!!
je te soutiens de tout coeur courage ce sera un périple long et difficile sans doute mais il faut être fort toi et ton mari pour que votre petit ange soit fière de vous de là ou il vous regarde !
Merci pour ta réponse.
On peut désormais poser la question, comment le drame de l'euthanasie arrive à se joindre au drame de l'avortement ?
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Juste pour info comme ça, que connais-tu réellement des handicap, des choix d'avortement, des maladies, des malformations ?
En l'occurrence, dans ce cas précis, je connais ce handicap et ai déjà vécu avec ce genre d'handicapés.
Je n'aurai pas eu la force de faire une telle demande pour n'importe quel handicap, c'est aussi pourquoi je comprend les mères qui avortent, mais aussi que je peux poser la question, « nous-en donne-t-on la force ? ».
Et qu'est ce qui te permet de juger les femmes de cette manière dégradante ? Car en écrivant que les femmes n'ont le choix que d'avorter c'est, désolé, les prendre pour des connes incapables de réfléchir et de faire des choix par elles-même.
À la question du jugement j'ai déjà répondu deux fois.
Quand on n'a pas le choix, ce n'est pas forcément par faiblesse de soi, mais peut-être par faiblesse de la structure qui accueille (la société, la famille, que sais-je).
Je n'ai pas posé la question de la capacité de la femme, mais de sa liberté.
J'ai présenté le libre arbitre comme une capacité de liberté, c'est dans ce cas là que je parle de capacité.
La femme est capable mais la société est-elle compatible avec cette capacité, la rend-elle exprimable ?
Voilà une autre manière de poser la question.
J'ai parlé de femme aimable et aimée .
J'espère volontiers que la mère ne verra pas ces lignes, car elle sait que je ne considère pas avec les mots que tu as employé. Merci de ne pas faire à ma place ce que je refuse de faire.
Je ne m'attend pas du tout à ce que tu répondes, encore moins une réponse réellement constructive mais d'un côté, vas-y, surprend moi
En fait je suis le premier surpris, qu'est ce qui as pu te faire penser que je n'aurai pas daigné ou ai été capable de répondre ? En fait ma réponse était déjà formulée quand j'ai lu ta dernière assertion. Pourquoi n'attendais-tu pas de réponse ?
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En fait toute la question est filigranée, mais je ne l'ai pas forcément bien explicité.
je sais que mon choix […] pour cette petite […] était un choix libre
Aujourd'hui une femme a-t-elle vraiment ce choix, est-elle en présence de ce choix, est-elle en mesure de le choisir, a-t-elle ce libre arbitre, et cette liberté ?
Dans le cas présent, il ne s'agit pas seulement de liberté pour soi, mais aussi de donner la vie, et donc de donner la liberté. Une femme a-t-elle la liberté de donner la liberté, dans tous les cas ?
Si la femme a aujourd'hui le pouvoir de choisir parmi ses enfants qui a le droit de mourir, peut-elle choisir qui a le droit de choisir qui a le droit de vivre, dans tous les cas ?
C'est moins une question sur l'avortement que sur la liberté, vous remarquez que dans ce journal je considère l'avortement comme un fait, et j'ai prévenu que je ne traiterai pas de la question du droit à l'avortement ou de sa moralité.
Il faut être libre pour pouvoir accorder la liberté, c'est pourquoi je pose la question de la liberté de la femme.
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[^] # Re: Liberté
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal [Journée internationale de la femme] droit, peine et liberté. Évalué à 0.
Justement, je n'ai rien dit à ce sujet, ni qu'il y a eu, ni qu'il n'y a pas eu.
J'ai bien un avis, mais je n'ai pas souhaité l'exposer.
Faut éviter d'attribuer des discours sous entendus aux gens, que le sous-entendu soit juste ou faux, c'est une pratique malhonnête de faire cela.
C'est une méthode troll-compliant pour faire partir les conversations dans tous les sens, surtout ceux qui sont accessoires, "noyer le poisson" en trois mots.
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[^] # Re: Choix des mots
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal [Journée internationale de la femme] droit, peine et liberté. Évalué à 2.
Je ne suis pas non-plus obligé de remplacer systématiquement le mot "enfants" par "embryon", "foetus", ou "zygote"...
Je suis peut-être complètement atteint, mais pour moi "enfant" se rapporte à la nature l'enfant est une progéniture. Nous sommes tous les enfants d'un homme et d'une femme. A 80 ans on est l'enfant d'un père et d'une mère. Qu'on soit sénile, chauve, ounet, ou foetus, c'est de l'ordre de l'accident, ça varie entre les individus et varie pour l'individu.
Bébé est un terme qui se rapporte à l'accident, certes, mais il est englobant, donc je peux dire invariablement "bébé" pour "nouveau-né", ou "bébé" pour "embryon".
On peut imaginer la conversation (complètement valide) suivante :
- Alors il en est où le bébé ?
- Ca y est il est en route, le test de grossesse est positif, mais ce n'est qu'un foetus, c'est encore trop tôt pour une échographie !
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[^] # Re: Choix des mots
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal [Journée internationale de la femme] droit, peine et liberté. Évalué à 0.
Le prénom ne fait pas l'existence, enfin légalement peut-être mais la législation n'est qu'une abstraction de la réalité.
Par exemple, légalement, un enfant est le fils d'un homme et d'une femme. Si l'enfant nait il est "le premier enfant de M. et Mme", mais si cet enfant meure n'est pas déclaré, lorsque le deuxième enfant naitra, ce deuxième enfant sera "le premier enfant de M. et Mme", et il n'y aura aucune distinction légale. Ce genre de pirouette juridique simplifie énormément les choses, mais ce n'est toujours qu'une vue de l'esprit.
Après si la vie de l'enfant à commencé (j'écarte la question de l'humanité, trop glissante), simplement, une unité vivante nouvelle est initiée, la moralité de son interruption ne dépend pas du nom (commun ou propre) donné à cette unité vivante pour en parler : embryon, enfant ou Bernard. Le langage n'a ici que le rôle d'expression, il n'est pas responsable de la légalité, moralité ou autre...
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[^] # Re: lien correct
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Déclaration d'utilisation de logiciels libres. Évalué à 1.
Il y avait une feature gênante dans la version précédente de DLFP, les parenthèses fermantes collées à une URL étaient intégrées à l'url, la raison était que la parenthèse fermante est un caractère valide dans une URL, et donc le sens de l'URL, parenthèse dans le commentaire, ou parenthèse dans le lien, était indiscernable. Il était donc recommandé d'utiliser les crochets. je n'ai pas vérifié, mais mettant foi dans le fait qu'une proposition de ce type était sensée, j'en suppose que le crochet fermant n'était donc pas un caractère autorisé.
Alors voilà, Markdown utilise des parenthèse pour les liens, y a t'il là une faiblesse intrinsèque au langage ? Que fait Markdown si une parenthèse fermante sans parenthèse ouvrante fait partie d'un lien ? Est-il estimé que, puisque la parenthèse ouvrante est obligatoire, et que la parenthèse fermante balise de fin d'url ne doit pas contenir d'espace, il est déduit que la dernière parenthèse avant le premier espace est la balise ?
Quelqu'un sait-il si Markdown est cohérent avec la RFC machinchose (si elle existe) qui définit ce qui est utilisable dans une URL, ou est-il déficient par conception ?
Question piège, l'espace étant je crois un caractère valide aussi, peut-elle être interprétée dans une URL par Markdown ?
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[^] # Re: Parano
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Sécurisation de l'authentification. Évalué à 10.
"Privé" et "Reprochable" ne sont pas synonymes
"Personnel" et "Coupable" ne sont pas synonymes
"Sécurisé" et "Immoral" ne sont pas synonymes
"Public" et "Honnête" ne sont pas synonymes
"Mutuel" et "Innocent" ne sont pas synonymes
"Insécure" et "Bon" ne sont pas synonymes
Alors les bêtises du genre "si tu n'as rien à te reprocher tu n'as rien à cacher" ou encore "si tu es honnête tu n'as pas besoin de veiller à ta sécurité", on s'en passera, trois petits tour et puis s'en vont !
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[^] # Re: Pareil
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Sécurisation de l'authentification. Évalué à 9.
moi j'ai un site alacon qui tout les ans m'envoie un mail « pour votre bien, comme chaque fois l'an, je vous rappelle que votre login et mot de passes sont … »
En fait ils ont peut-être pensé que c'était une bonne raison de se rappeler à ma mémoire… m'enfin vive la sécu de la pratique commerciale ! Il faudra que je me désinscrive un jour, mais comme ils ne me spamment qu'une fois par an, j'avoue ne pas avoir fait le pas. Ce mot de passe est unique, et le service est un service alacon, je peux l'écrire ici si je veux… Mais dans l'idée, c'est tout de même impressionnant de bêtise !
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# lien correct
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Déclaration d'utilisation de logiciels libres. Évalué à 2.
Tu voulais écrir déclaration d'utilisation de logiciels libres ? ;)
C'est [ texte ] ( url ) et non [ url ] ( texte ) mais c'est vrai que ça prête à confusion puisqu'il était recommandé précédemment sur DLFP de mettre ses urls entre crochets !
T'as de la chance, ton premier lien est bon quand même. %)
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[^] # Re: Peux pas voter .....
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au sondage Quelle est la distribution que vous utilisez au quotidien ?. Évalué à 5.
Moi j'ai pu voter deux fois (mais je ne sais pas si j'ai été comptabilisé deux fois).
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[^] # Re: T'es bizarre quand même...
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Pédagogie de couloir à l'usage des démarchés. Évalué à 2.
enfin, dans la suite et les goths il me semble, avec la gaule, (non pas comme dans le flim)
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[^] # Re: En vitesse
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal [Journée internationale de la femme] droit, peine et liberté. Évalué à -1.
L'argument est d'autant plus fort que la distance est réduite, donc si la valeur 50 ans n'est pas valable, et que de simples kilomètres suffisent, l'argument devient plus fort encore. (attention, hein, je ne dis pas que la situation aux ÉÉUU est enviable).
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[^] # Re: Choix des mots
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal [Journée internationale de la femme] droit, peine et liberté. Évalué à 0.
un lien, une citation, un témoignage ou une référence, une piste pour en savoir plus, soit directement le texte kivabien, soit quelques axes de recherche ;) si tu as je suis preneur. Je n'avais même pas pensé que ça puisse se faire !
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[^] # Re: Choix des mots
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal [Journée internationale de la femme] droit, peine et liberté. Évalué à -1.
sans rancune ;)
Tiens ça c'est intéressant, je ne savais pas, tu aurais une piste ?
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[^] # Re: En vitesse
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal [Journée internationale de la femme] droit, peine et liberté. Évalué à 1.
L'adoption en tant que fait de société est un fait historique.
Le fait qu'on soit passé de l'adoption à l'avortement n'est pas une grande révélation, le simple fait que l'avortement soit aujourd'hui plus efficace et plus accessible fait qu'il est inévitable que certains des abandons du passé auraient été des avortement avec les moyens d'aujourd'hui.
Si je cite une série, c'est juste pour montrer qu'il y a 50 ans l'adoption semblait encore assez présente dans la culture populaire pour apparaitre, justement, dans une série. Toute la valeur de l'argument tiens dans le fait que justement c'est une série américaine, ce n'est pas un thèse de doctorat, c'est de la culture populaire.
Après je ne saisis pas le rapport entre la bêtise que certains peuvent avoir à tuer des médecins, la puissance de certains groupements anti-avortement ou que dans certaines société les droits des femmes soient très secondaires, et le fait qu'aujourd'hui il soit plus commun d'avorter que de faire adopter. Je ne saisis pas le raisonnement, désolé. On dirait un powerpoint, une suite d'informations qui font effet en bullet list et en slide et surtout sans lien logique (cf.).
Il y a bien une question, suis-je passé récemment aux états-unis, mais je ne vois pas ce que la réponse apporterait. Que j'y sois né, que j'y sois en ce moment même, ou même que je n'y suis jamais allé, que changerait ma réponse quand à la question de l'avortement et de l'adoption, ou que changerait-elle à une série américaine ?
Ni raison, ni vraie question, ni conclusion, c'était un peu trop rapide en effet… :/
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[^] # Re: Liberté
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal [Journée internationale de la femme] droit, peine et liberté. Évalué à 0.
Toi aussi tu confonds historicité des évènements relatée dans la bible et historicité de la bible elle-même.
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[^] # Re: Choix des mots
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal [Journée internationale de la femme] droit, peine et liberté. Évalué à 0.
J'espère que tu fais la différence entre des gamètes et ne serait-ce qu'un zygote ?
Tu connais le rôle de la femme dans la reproduction, tout au moins son apport de gamète ?
Je sais que l'argument est ironique, tu me pardonneras mon ironie à mon tour, mais j'entends souvent cet argument et je ne peux m'empêcher d'être étonné à chaque fois d'une vision aussi réductrice de la femme.
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[^] # Re: Choix des mots
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal [Journée internationale de la femme] droit, peine et liberté. Évalué à 0.
Euh, j'ai comme un doute là, tu as vraiment lu ce à quoi tu réponds ?
Je vais résumer :
Moi :
JGO :
Moi :
Je ne vois pas comment on peut tirer de lien logique entre ça et « l'avortement c'est mal », sSi je voulais émettre un jugement moral je le ferai avec des arguments moraux.
Le raisonnement
me laisse perplexe.
J'espère que tu ne m'attribuais pas un tel illogisme ?
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[^] # Re: Choix des mots
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal [Journée internationale de la femme] droit, peine et liberté. Évalué à -5.
En l'occurrence, et je l'ai déjà précisé et reprécisé, dans le cas présent il ne s'agit pas d'un embryon. C'était justement une des optiques développée dans mon journal, tout comme l'avortement ce n'est PAS TOUJOURS un refus de l'enfant, de même l'avortement, ce n'est PAS TOUJOURS un embryon.
De plus, s'il est possible de parler d'embryon sans conscience, ou de fœtus sans conscience, il est donc tout à fait possible de parler d'enfant sans conscience, ou d'utiliser le terme générique bébé, et de dire bébé sans conscience.
Bref, il n'est même pas question de la conscience. quand Maman est enceinte de bébé, et qu'elle avorte, elle avorte bébé, conscience de bébé ou pas.
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[^] # Re: 3615 ma life
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal [Journée internationale de la femme] droit, peine et liberté. Évalué à 1.
Voui, et long comme une encyclique et sans « grand 1, grand 2 », sans respiration qui impose une lecture en apnée suffocante. C'est fou comment, malgré après l'avoir laissé reposé près de 24 heures il me semblait plus clair et plus structuré que maintenant. Je suis désolé et je demande pardon ^ ^.
Quant au biais, il devient difficile de l'éviter, surtout quand-il s'agit d'élaborer et partager une réflexion sur une expérience personnelle.
Pourtant, j'ai volontairement évité ces termes, en ce qui concerne le thème de la mort et du donner la mort, j'ai essayé de rester dans l'objectivité de ces termes. J'ai pu faire des erreurs, mais j'ai évité autant que faire ce peut d'employer des termes qui contiennent en eux-même la notion de jugement moral, comme le mot « crime » particulièrement, qui n'a pas du tout sa place ici.
De fait, j'ai moi même craint le surgissement de quelques-uns qui se sont récemment illustrés (sur la « vraie droite », les « franc-mac », la « vraie gauche », et l'avortement en effet. Le genre de personne qui dit parfois des choses justes mais avec de très mauvais raisons et au milieu d'autre complètement fausses (j'espère ne pas me décrire), ce qui fait que même ceux qui auraient des informations pertinentes ne peuvent s'exprimer de peur d'avoir le soutien d'un gros troll nauséabond, et de présenter des avis qui seront défendu par un tiers complètement anti-constructif. De fait, lors des derniers trolls similaires et précédents je me suis surtout tu ;). Même si je lurkais depuis un bon moment, mon premier commentaire semble dater de 2005, alors oui des trolls sur l'avortement j'y ai participé aussi !
J'ai même été étonné que dans le journal que j'ai forké (sur la journée de la femme), où le sujet de l'avortement a été initialement abordé, ça n'ai pas plus débordé que ça, et qu'il ai même fallu attendre le lendemain. J'espère que ce n'est pas une chute de la fréquentation de linuxfr suite au passage à la version ruby ?
(commentaire HS, mais le passage à markdown sur DLFP c'est vraiment du plaisir !)
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[^] # Re: Liberté
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal [Journée internationale de la femme] droit, peine et liberté. Évalué à 2.
La question n'est pas de savoir si Salomon a existé, mais qu'il y a plusieurs millénaires on racontait l'histoire de Salomon. La septante (par exemple) étant datée de -270, on peut affirmer que oui, l'histoire de salomon était racontée il y a 2000 ans, au moins.
En cela, pour l'historicité de la culture juive, la bible est une source fiable.
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[^] # Re: Choix des mots
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal [Journée internationale de la femme] droit, peine et liberté. Évalué à -1.
De fait, c'est aussi pour ça que l'avortement a quelque chose de rassurant : on sait ou on croit savoir à quoi s'attendre.
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[^] # Re: Choix des mots
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal [Journée internationale de la femme] droit, peine et liberté. Évalué à -3.
Comme déjà répondu plus loin, je peux difficilement faire des paraphrases, mort d'un enfant = mort d'un enfant, que cette mort soit voulue ou subie.
J'ai utilisé à un moment, il est vrai, un mot très fort, « infanticide », qui signifie « Action de tuer un enfant ». Je ne m'en suis limité que dans deux cadres très précis, le premier, dans le cadre de deux anecdotes culturelles ou historiques et le cas de la mort (effective ou envisagée) d'enfants nés . Ensuite je l'ai utilisé en tant qu'adjectif pour les femmes qui refusent objectivement leur enfant, c'est aussi objectif, même si c'est très dur je l'accorde. De cet adjectif, j'ai écarté la mère dont il est question ici.
Quant au mot « crime » qui porte en lui même la notion de jugement moral, je ne le lit que dans les commentaires.
là :
là, encore que pour celui-là l'exagération soit volontaire ;) :
Ce que je n'ai pas fait.
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[^] # Re: Liberté
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal [Journée internationale de la femme] droit, peine et liberté. Évalué à 0.
Ah oui, tiens, drôle de formulation, mea culpa.
Je voulais exprimer que d'un point de vue historique c'est ainsi qu'opère une mère libre, et qu'historiquement quand une mère a la contrainte de la mort pour son enfant c'est qu'il y a habituellement une servitude. Servitude de la part de l'homme, de la société, son statut social, ou des conditions de vie très précaires, comme dans l'exemple avec les Guaranis… C'est une observation, donc oui le verbe pouvoir est complètement hors-sujet, merci ! J'aurai du utiliser le verbe observer.
je soumet un patch :
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[^] # Re: Choix des mots
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal [Journée internationale de la femme] droit, peine et liberté. Évalué à -2.
Merci pour ta réponse pertinente !
Je pense que c'est exactement ce qu'a pensé la mère (qui est respectable et dont le choix est respectable, et qui doit être respecté). Après je peux poser la question (mais tu y réponds un peu avec l'euthanasie), pourquoi l'avortement ne serait pas un abandon dans le vrai sens du terme. Attention, je ne dit pas ça avec jugement ou culpabilisation (ces mots sont fort émotionnellement, mais on ne peut user sans cesse de périphrases). Dans le passé, la mère qui abandonnait son enfant à un orphelinat, vivait une vraie souffrance, mais pouvait aussi avoir une vraie confiance. Et qu'on se le dis, qu'on soit croyant ou athée, la mort est habituellement vu comme une incertitude, surtout quand il s'agit de ses enfants.
La souffrance est certainement plus grande au moment de poser le choix, je l'ai évoqué. De même, je suis certain que la souffrance de l' après est également impressionnante. Après on peut penser que la souffrance ne se mesure pas seulement dans l'intensité mais aussi dans sa nature. La souffrance de l'abandon n'est pas de la même nature que la souffrance de l'avortement ou celui de l'euthanasie. Il est possible qu'une souffrance plus grande soit plus supportable car de nature différente.
Je pense que c'est la réponse la plus pertinente que l'on puisse recevoir, merci ! Je pensais bien que l'on pouvait obtenir un vrai débat… Je pense que réellement, nous sommes plus dans le mécanisme de l'euthanasie que de l'avortement, et c'est ainsi qu'il est vécu. Ma proposition était certainement plus reçue comme une alternative à l'euthanasie qu'une alternative à l'avortement.
Voici ce qu'on peut lire dans un témoignage d'un cas similaire :
Merci pour ta réponse.
On peut désormais poser la question, comment le drame de l'euthanasie arrive à se joindre au drame de l'avortement ?
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[^] # Re: 3615 ma life
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal [Journée internationale de la femme] droit, peine et liberté. Évalué à 2.
En l'occurrence, dans ce cas précis, je connais ce handicap et ai déjà vécu avec ce genre d'handicapés. Je n'aurai pas eu la force de faire une telle demande pour n'importe quel handicap, c'est aussi pourquoi je comprend les mères qui avortent, mais aussi que je peux poser la question, « nous-en donne-t-on la force ? ».
À la question du jugement j'ai déjà répondu deux fois. Quand on n'a pas le choix, ce n'est pas forcément par faiblesse de soi, mais peut-être par faiblesse de la structure qui accueille (la société, la famille, que sais-je). Je n'ai pas posé la question de la capacité de la femme, mais de sa liberté. J'ai présenté le libre arbitre comme une capacité de liberté, c'est dans ce cas là que je parle de capacité. La femme est capable mais la société est-elle compatible avec cette capacité, la rend-elle exprimable ? Voilà une autre manière de poser la question.
J'ai parlé de femme aimable et aimée . J'espère volontiers que la mère ne verra pas ces lignes, car elle sait que je ne considère pas avec les mots que tu as employé. Merci de ne pas faire à ma place ce que je refuse de faire.
En fait je suis le premier surpris, qu'est ce qui as pu te faire penser que je n'aurai pas daigné ou ai été capable de répondre ? En fait ma réponse était déjà formulée quand j'ai lu ta dernière assertion. Pourquoi n'attendais-tu pas de réponse ?
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# ce n'est pas la question de l'avortement, mais de la liberté
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal [Journée internationale de la femme] droit, peine et liberté. Évalué à 0.
En fait toute la question est filigranée, mais je ne l'ai pas forcément bien explicité.
Aujourd'hui une femme a-t-elle vraiment ce choix, est-elle en présence de ce choix, est-elle en mesure de le choisir, a-t-elle ce libre arbitre, et cette liberté ?
Dans le cas présent, il ne s'agit pas seulement de liberté pour soi, mais aussi de donner la vie, et donc de donner la liberté. Une femme a-t-elle la liberté de donner la liberté, dans tous les cas ?
Si la femme a aujourd'hui le pouvoir de choisir parmi ses enfants qui a le droit de mourir, peut-elle choisir qui a le droit de choisir qui a le droit de vivre, dans tous les cas ?
C'est moins une question sur l'avortement que sur la liberté, vous remarquez que dans ce journal je considère l'avortement comme un fait, et j'ai prévenu que je ne traiterai pas de la question du droit à l'avortement ou de sa moralité.
Il faut être libre pour pouvoir accorder la liberté, c'est pourquoi je pose la question de la liberté de la femme.
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