Là j'accepte plus volontiers l'argument que celui du nolife :)
Cependant dans la vrai vie la feuille n'a pas de logique et ne va pas interpréter la case à cocher, elle n'est qu'un support. Le capteur optique (ou le stagiaire) qui va analyser la paperasse il va considérer l'état de la case comme un objet à deux états.
En effet il y a différence sémantique dans le sens que la case à cocher peut être vue comme une option sur un contenu (l'exemple du formulaire) et le bouton comme une option sur une action. Mais au final dans un logiciel, poser une option sur le contenu c'est poser une option sur une action.
Dans le formulaire d'enregistrement d'OOo, cocher la case "Je suis déjà enregistré" équivaut à appuyer sur un bouton "ne m'embête pas plus longtemps ou je passe à LibreOffice".
Comme l'a relevé téthis [http://library.gnome.org/devel/gtk/stable/GtkToggleButton.ht(...)], il y a déjà un bouton bascule en plus de la case à cocher. L'avantage du bouton bascule (qui s'enfonce) est surtout de pouvoir comporter le libellé, en texte ou en image.
On voit que dans les fait, s'il y a un bouton bascule et une case à cocher, c'est déjà pour une affaire d'interface : par exemple dans un logiciel de montage audio avancé, en général le bouton "record" ne lance pas l'enregistrement, mais bascule entre le mode lecture et enregistrement. C'est super pratique parce que si on utilise un logiciel qui génère du son et un autre qui enregistre, et qu'on a un logiciel pour les contrôler en même temps, il suffit de mettre l'un en mode "enregistrement", l'un en mode "lecture" et d'appuyer sur une unique commande "play" pour que les deux démarrent en même temps, l'un en lecture, l'autre en enregistrement.
Ce genre de bascule peut être faite avec une case à cocher, en général c'est fait avec le bouton bascule parce que ça permet d'afficher un joli bouton rouge et rond qui s'allume quand on appuie dessus. On pourrait aussi afficher un bouton en forme de tige qu'on bascule, ou comme une glissière à deux états (comme dans l'iPhone), mais là on fait du thème...
Avoir des logiciels qui présentent leurs choix binaires selon trois manières différentes, case à cocher, bascule qui s'enfonce et bascule qui se déplace, c'est pas tellement dans l'esprit Gnome d'unifier les interfaces et d'offrir une ergonomie simple.
Enfin, ce n'est pas la seule chose dans gtk ou gnome qui n'est pas unifiée et qui diverge d'une appli à l'autre (par exemple les onglets, mais la raison est peut-être que ce n'est pas à l'appli de gérer le fenêtrage ;) ).
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Si tu coche la case "mute" de ta carte son, et que le son ne se coupe pas, tu ne gueules pas ?
Je vais garder ton exemple IRL de lumière. Je viens tout juste d'emménager, l'appart est neuf. J'actionne l'interrupteur de la lampe et il n'y a pas de lumière.
Je vais au compteur, je met le courant, j'ai pas eu à revenir à l'interrupteur de la lumière.
l'interrupteur dans la vraie vie ou la case à cocher dans un logiciel sont la même chose : l'état est conservé au moment de l'action. L'effet, lui peut être tout de suite ou subordonné à un évènement (bouton "valider", alimenter le circuit électrique, ouvrir le robinet, démarrer le moteur, qu'il fasse jour, dépasser une certaine température...).
Dans la vraie vie, tu remodèles pas tes boutons avec une imprimante 3D, dans un logiciel, le bouton on/off tu peux l'afficher soit comme une case à cocher, un bouton qui s'enfonce, une bascule... et appliquer les thèmes non pas en fonction de la quincaillerie qui t'a vendu le bouton, mais ton humeur ou la taille de ton écran. C'est très pratique d'unifier tout cela pour pouvoir adapter tout d'un coup.
Mon emménagement, je t'assure c'était pas un truc de nolife.
J'ai parlé d'écrans à led pour donner un exemple où on voudrait répéter l'évènement "allumer la lumière", avant de le faire vraiment (je coche, je coche, je coche, je valide). tu peux faire ça avec les guirlandes électrique de ton sapin de noël, c'est pas nolife non-plus ça de brancher sur un même sucre plusieurs guirlandes.
Pour transposer ton exemple de lampe qui s'allume pas, je garde l'exemple de l'appart : J'ai allumé le frigo, j'ai mit le courant au compteur, le frigo s'est pas allumé et j'ai gueulé. J'ai branché le frigo dans la chambre et il a fonctionné, et j'ai encore gueulé :la prise de la cuisine pour le frigo ne semble relié à aucun circuit électrique. Et là, je m'en moque que la prise soit blanche ou jaune. Si la prise était une prise carrée au lieu d'une prise ronde, ça ne résoudrait pas mon problème. Ce n'est pas en changeant la couleur de la prise que ça va résoudre mon problème, et c'est pas parce qu'elle est blanche que je m'attend à ce que le courant y parvienne.
C'est pas nolife de faire fonctionner son frigo. Que je prenne l'exemple de l'écran à led ou du frigo, qu'est ce que ça te fais.
J'ai illustré ma pensée avec l'exemple de l'écran à LED, je peux l'illustrer avec des lampes d'habitations si ça te plait, ma pensée ne change pas. Si c'est l'illustration qui ne te plait pas, change là : c'est comme un thème ;).
L'interrupteur qui contrôle l'alimentation d'une LED ou d'une lampe de chevet, c'est la même logique, je suis désolé, je peux rien y faire.
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Pourquoi pas, dans le sens où par exemple dans beaucoup de logiciels audio on a des représentations visuelles en forme de potard à tourner ou de faders à glisser. On pourrait représenter tout ça par de simples glissières. En effet, dans la réalité ça ferait une interface énorme, et c'est bien pour cela que dans la vraie vie on ne le fait pas non plus, et que les boutons ont des formes différentes.
Si je veux représenter une table de mixage virtuelle, par exemple, je peux vouloir représenter mes différents potards alignés sur une même tranche, et je n'aurai jamais la place de mettre des glissières sur chacun. Comme dans la réalité je mettrais des boutons qui se tournent, plus compacts. Par contre, sur cette même interface en forme de table de mixage, représenter un bouton on/off par une case à cocher ou un dessin de bouton qui s'appuie, ou un dessin de bouton haut/bas, mais alors là, peu-importe ! Même la question de la forme du widget ne tient pas ! Le problème est le même pour le retour d'information : qu'une diode soit allumée, la face "on" du bouton affichée, ou la case cochée, ça signifie la même chose.
Ce qui serait vraiment intéressant, c'est que sur un ordi je puisse cocher des cases avec ma souris, et que le même logiciel, sur une tablette tactile, je puisse actionner le bouton avec un geste. C'est une question de thème.
Là il est bien question de coder en dur le thème dans la librairie de base, même pas dans un logiciel qui prendrait ses libertés (comme un logiciel de musique, pour garder le même exemple), mais bien dans la librairie de base : dupliquer les objets, les fonctions et tout, pour une histoire de thème.
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Quittons le monde du logiciel, et faisons une promenade IRL :
Si par exemple dans un circuit électrique non alimenté je met sur "on" l'interrupteur en face de ma lampe, elle ne s'allume pas.
Lorsque je vais mettre le courant, la lampe va s'allumer.
Si j'ai un écran à diode, avec autant d'interrupteurs que de diodes, je peux préparer un joli dessin lumineux qui ne s'affichera que lorsque je mettrais le courant. C'est exactement la même chose que de cocher des cases et d'appuyer sur "valider".
De même, je pourrais faire ma manipulation alors que le courant est là, et alors au fur et à mesure de mes actions sur les interrupteurs, mes lampes vont s'allumer.
L'interrupteur n'implique une réaction immédiate que parce que la logique de mon système est conçu ainsi. Je ne peux avoir un interrupteur qui implique une réaction immédiate que parce que j'ai conçu mon système ainsi.
Un pilote d'avion avant d'allumer son moteur il doit appuyer sur plein de boutons et actionner un certain nombre d'interrupteurs. Par contre, il a des boutons et divers actionneurs qu'il actionnera ou devra actionner en cours de route.
Ce qui fait que l'interrupteur implique une action immédiate ou non, c'est une question de conception du système, pas d'interrupteur.
Dans la vraie vie il n'y a pas de case à cocher, il n'y a que des interrupteurs.
Dans la vraie vie, un actionneur à deux états c'est un interrupteur.
Une case à cocher dans une IHM c'est un interrupteur. Pourquoi avoir fait visuellement des cases à cocher plutôt que des interrupteurs ? c'est une autre question, mais une case à cocher ou un interrupteur c'est la même chose : c'est une machine logique à deux états vrai/faux, oui/non, tout de suite/plus tard, toujours/jamais...
Le fait que l'action sur l'interrupteur soit prise en compte à l'exécution ou seulement après un autre évènement, c'est la conception du système qui détermine cela, pas le bouton.
Que je coche la case "couper le son" et que cela se fasse tout de suite parce qu'il faut que je réponde au téléphone, ou bien que je coche la case "éteindre l'ordinateur à la fin de la gravure" et que cela soit pris en compte effectivement à la fin de la gravure, parce que je vais me coucher, c'est l'application qui veut ça, pas le widget.
En électricité, je peux mettre mes interrupteurs en parallèle (action immédiate pour chacun) ou en série (action dans un futur lointain pour le second), par exemple. Je n'ai pas deux types d'interrupteurs pour ces deux montages.
Je dénonçais le fait que le widget "interrupteur" n'était en fait qu'un doublon pour coder en dur une apparence différente, et bien je dénonce (grave :) le fait que le widget "interrupteur" ne soit en fait qu'un doublon pour coder en dur une gestion des évènements différentes et un schéma logique différent.
De plus, dans Gnome, la philosophie c'est d'avoir des actions actives et propagées dès l'action, de ne pas avoir un bouton "valider les préférences" mais "fermer les préférences", le doublon case/interrupteur est d'autant plus idiot pour Gnome qui veut simplifier l'IHM. Au final, même si l'effet est dans un avenir lointain, la configuration est prise en compte tout de suite.
Dans Gnome il y a des cases à cocher "ne pas demander de mot de passe à la sortie de veille", ou bien "mettre en veille à l'inactivité" ou bien "couper le son", etc. Les effets sont immédiats ou dans un avenir lointain, ou soumis à d'autres évènements ou non, ce sont dans tout les cas des cases à cocher, on peut toutes les remplacer par des interrupteurs, c'est la même chose.
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BohwaZ
Nouveau widget "interrupteur" [...] alors qu'une case à cocher ben tout le monde connaît, c'est clair à première vue dans quel état elle est, bref... mais pourquoi ce truc ?
Ernest H
Sur une interface tactile, faire glisser un bouton est sans doute plus robuste que de juste cliquer. Si ce n'est utilisé que dans les interfaces mobiles, pourquoi pas.
En fait c'est là l'erreur, ce devrait être un thème, pas un widget de plus.
L'objet logique à deux états "vrai/faux", "on/off", "actif/inactif", "oui/non" existe déjà sous forme de case à cocher, ce widget est un doublon !
Faire apparaitre le widget "deux états" sous forme d'une case à cocher ou d'un interrupteur, c'est un problème de thème. Le fait qu'il réagisse à un clic ou à un geste, c'est aussi une question de thème.
Enfin, le mot thème ne convient plus, ce n'est plus l'apparence visuelle, mais l'idée est la même. Tout comme sous KDE on choisissait avant entre "look windows/mac/unix" avec des raccourcis claviers qui changeaient il me semble en plus de l'apparence, on pourrait choisir entre "environnement PC classique" ou "Gadget avec écran ridicule et pas de clavier ni de souris"
On peut imaginer un objet unique "choix binaire", avec un thème "ordinateur classique" qui affiche une "case à cocher" et qui réagit à l'évènement "clic", ou un thème "gadget" qui affiche un "interrupteur" et qui réagit à l'évènement "glisser".
C'est vrai que le doigt est plus gros qu'un pointeur de souris, et qu'à cliquer sur une case, tu ne sais pas quel est l'état en dessous de ton gros doigt.
De plus, avec des gestes, tu peux faire des évènements plus précis, l'un pour activer quoi qu'il arrive (monter par exemple), et l'autre pour désactiver, ce qui serait horripilant à la souris, on a déjà trois boutons et le double clic, faut pas en rajouter ! Mais ce n'est qu'une question de thème...
D'ailleurs ce serait une très bonne piste, de " thémer " les interactions : qu'avec une souris je puisse faire un double-clic pour ouvrir un fichier, mais quand je replie le pc en mode tablette, je puisse faire un simple toucher, et pas en changeant les options du pointeur, mais en changeant de thème (avec l'orientation de l'écran qui pourrait changer, des barre d'outils avec de plus grosses icônes, etc.) ...
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En fait c'est juste une nouvelle forme de culpabilisation.
Au début on a eu droit à « le téléchargement c'est mal »
Prenons l'exemple du film. Une fois que les gens ont oublié que ce qui était mal c'était de visionner le film sans payer sa place de ciné, mais que c'était le moyen (le téléchargement) qui était mal, alors ils se sont mit à regarder leur film en streaming en qualité pourrie. Puisque c'est le téléchargement qui est illégal, comme ce n'est pas du téléchargement (et encore, mais shut) ce n'est donc pas illégal.
S'est donc développé une mentalité « J'ai pas téléchargé ! J'ai pas fauté » qui ne se pose plus la question « est ce que j'avais le droit de voir le film ? ».
De même on avait eu droit au « le P2P c'est mal », ce qui fait qu'ajourd'hui les gens téléchargent en HTTP 1.1 et pensent être en bonne conscience « J'ai un MSOffice tipiaké, mais j'ai pas fauté, c'est pas sur zMule que je l'ai téléchargé »
Tout cela ce sont des formes de culpabilisation sur les moyens, mais là Eric Besson est vraiment malin. Plutôt que de culpabiliser sans fin, un à un, les moyens qui sont inventés (téléchargement direct, p2p, streaming) et donc d'avoir toujours un train de retard (il faut que le moyen prenne de l'ampleur pour pouvoir le stigmatier) Eric Besson veut culpabiliser l'outil qui permet tout ces moyens : Internet.
Et oui, utiliser Internet c'est mal. En fait, si vous échangez une archive de 2go de photos de vos dernières vacances sur dl.free.fr ou téléchargez les 52 CDs de la dernière Debian via bittorrent, même si le contenu est légal vous êtes coupable : vous faites du débit, et ça c'est mal. Si vous êtes un artiste indépendant, que vous n'êtes pas sociétaire SACEM, et que vous groupies vous téléchargent sur dogmazic, vous êtes coupable !
Par contre si vous regardez la vidéo de TF1 par internet, en HD, et que vous écoutez la musique d'Orange sur deezer, là vous pouvez avoir la conscience tranquile.
C'est juste une tentative comme une autre de culpabilisation de ne pas regarder TF1, de ne pas passer par la SACEM, etc. Bref, être coupable de ne pas être une vache à lait et de se savoir se débrouiller tout seul.
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après recherche, je crois que ce sont les [[Clé_USB_U3]]
C'est intéressant, on lit sur la page wikipedia qu'il existe un « utilitaire […], u3-tool . Ce logiciel libre permet de manipuler le CD virtuel (en le supprimant ou en le réecrivant). »,
ce qui signifie qu'il est tout à fait possible pour un virus de modifier une clé U3-capable pour la rendre visible comme un CD, et donc de réactiver l'autorun. (ok ce n'est qu'un sous ensemble des clé USB, mais c'est faisable).
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Sur la page d'un correctif plus ancien à installer soi-même cité par zdnet [http://support.microsoft.com/kb/971029], il est indiqué que « Certains lecteurs flash USB possèdent des microprogrammes qui présentent ces lecteurs flash USB comme des lecteurs CD lorsque vous les insérez dans un ordinateur. Ces lecteurs flash USB ne sont pas affectés par cette mise à jour. » comprendre : l'autorun fonctionne toujours.
De fait j'ai déjà vu des cochonceté de clé USB qui apparaissent en plusieurs volumes, au moins un vu comme un disque pour les données, et un autre vu comme un CD et bardé d'un autorun et de crapwares infects, et l'insertion de ce genre de clé dans une bécane sous windows provoque l'exécution de code arbitraire et la modification du windows installé. Ce comportement est prévu par le constructeur de la clé USB ! beurk, à fuir.
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c'est au contraire d'un très grand intérêt pour les créateurs de virus de mettre un autorun.inf sur le maximum de périph usb possible… c'est bien de cela qu'on parle non ?
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Euh, cela fonctionne avec tout disque amovible hein (mais après essai, pas les lecteurs réseau on dirait, heureusement !). Sous windows la fenêtre avec des actions c'est un fallback, c'est ce qui apparaît s'il n'y a pas eu d'autorun, justement !
sur un media amovible quelconque (CD, clé usb, carte mémoire, appareil photo...), mettre à la racine un fichier autorun.inf
écrire dedans
[autorun]
icon=mon-icone.ico
et mettre aussi à la racine un fichier mon-icone.ico
(j'ai réussi à en faire une reconnue par Windows avec GIMP en enregistrant au format 'Windows Icon' 24bpp, 1-bit alpha, no palette (non compressée)
Lorsque votre média amovible sera automonté, vous aurez une jolie icone.
D'ailleurs vous verrez (ou pas) que nautilus interprète le variable icon= de l'autorun et l'affiche, mais ne semble pas aller plus loin.
TIP : j'ai pas encore trouvé de virus assez évolué qui sache écrire par dessus un fichier autorun.inf existant (même marqué en écriture), donc le fait de mettre soi-même un autorun est déjà un protection (àlacon).
De plus, si un jour les virus seront un peu plus évolués pour ne pas seulement écrire un nouveau fichier, mais remplacer un existant, il faudra encore qu'ils savent interpréter le contenu du fichier autorun.inf déjà existant pour ajouter le shell code SANS retirer l'icône. Ainsi quand je monte mes clé USB sous windows et que mon icône est toujours là, j'ai déjà en partie vérifié que mon autorun.inf n'a pas été réécrit.
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Justement, quand tu commences à vouloir changer l'apparence de DLFP, c'est que t'y passes un certain temps ! Il suffit de voir la proportion d'usage de la css par défaut, combien sont ceux qui comme moi affiche la tribune sur / ? Je doit être l'un des rares qui affichent la tribune sur / , et même si je suis dans ce sous ensemble très restreins je ne me considère pas encore comme un moule.
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Le principe actuel est très bien, On ne va pas sur la tribune par hasard, quand on la découvre c'est qu'on a trainé trop longtemps sur DLFP et qu'on est déjà une moule en quête de bouchot. Quand t'as trouvé la tribune c'est que t'as le profil, tu es enfin prêt à (essayer de) griller domi< au preums du 1er janvier (tu reconnaîtra son multi en savourant amèrement ton échec).
et puis ça évite les CDKEY.
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Rajoutes y le carnet d'adresse, le calendrier partage, les notes etc
Je crois que le vrai problème c'est que justement il fasse mail, carnet d'adresse, calendrier, notes…
Ce qui fait un bureau dans le bureau, et c'est pour cela que les entrées "Notes, Mail, Calendrier" n'est pas dans Gnome, mais dans Evolution.
Un bureau avec une barre des tâches et une appli Navigateur, une appli lecteur de musique, et une appli Evolution, et dans la fenêtre Evolution une barre des tâches avec une appli mail, une appli calendrier…
En fait en terme d'ergonomie, utiliser Evolution c'est aussi pratique qu'utiliser un client mail, caledrier etc. dans la fenêtre d'une machine virtuelle.
S'il y avait bien une ignominie d'UI à ne pas copier, c'était outlook, et ils ne sont pas les seuls à avoir fait la bêtises :/ . Le pire c'est qu'il y a eu récemment un gros travail de fait sur l'interface, ils ont appelés cela Evolution Express… VDM !
Une fois j'ai eu un gars qui voulait seulement la partie carnet d'adresse, mais pas du tout la partie mail, puisque dans son cas, derrière un proxy il avait seulement droit qu'aux webmails.
« Dis comment je peux noter mes adresses et numéros de téléphones ? »
« Tu vas dans Applications -> Bureautique -> Messagerie Evolution, tu vois un logiciel de mail mais c'est pas ça, tu clique sur Carnet d'Adresse »
(je lui ai fait un .desktop avec les paramètres kivonbien)
On oublie trop souvent que le concept de carnet d'adresse ça existe depuis aussi longtemps que les adresses postales existent, et que le mail est quelque chose d'encore anecdotique à l'échelle de l'histoire. Le fait qu'une adresse mail du carnet d'adresse puisse être transmit au client mail, ce n'est pas le premier usage du carnet d'adresse.
Et le calendrier ou les notes dans un logiciel de mail, ça se défend encore moins…
Les logiciels ala Evolution c'est vraiment une hérésie d'ergonomie, un sous-bureau dans le bureau, avec des sous-application.
Au lieu d'avoir un graphe
bureau-- web
-------- mail
-------- dessin
-------- traitement de texte
-------- notes
-------- carnet d'adresse
-------- agenda
-------- horloge
-------- …
on a bureau-- web
-------- evolution-- mail
-------------------- carnet d'adresse
-------------------- notes
-------------------- agenda
-------------------- …
-------- dessin
-------- horloge
-------- traitement de texte
-------- …
Pourquoi ne pas avoir mit l'horloge dans Evolution, puisqu'il y a déjà l'agenda ?
Pourquoi ne pas avoir mit le traitement de texte dans Evolution, puisqu'il y a déjà les notes et le mail ?
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/!\ attention avec les CD
j'ai essayé les cd netinst et businesscard en rc1, au chargement du CD ils me disent tout deux qu'il manque des fichiers sur l'iso
Hors le fichier téléchargé a la même somme de contrôle que sur le serveur, et après gravure un diff -r du cd monté et de l'iso monté me dit que c'est ok.
J'ai essayé avec un daily-build d'hier, le même problème !
Bref pour le moment j'installe avec des Cd plus vieux, c'est le CD qui est en RC, la distrib semble terminée, ou presque.
_________________
Sinon hier ou avant-hier mon /etc/debian_version est passé de 'squeeze/sid' à '6.0'
En gros si vous arrivez à achever une install (avec un CD d'avant rc1, ou a la mano avec debootstrap) après un 'apt-get dist-upgrade' vous avez une debian qui est certainement stable.
C'est l'installeur qu'est en RC1, la distrib elle même semble stable. :)
Moi j'ai commencé à déployer !
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Et un truc qui efface des choses chez moi, c'est pas révolutionnaire, c'est une regression.
Et pour moi c'est un logiciel malveillant.
Un contenu qui se contrôle, c'est un programme. Un programme capable de se supprimer sans ma volonté mais celle d'un autre, c'est un programme capable de supprimer un programme sans ma volonté mais celle d'un autre, c'est un joli cheval de troie avec son déclencheur et sa charge utile.
-> Poubelle !
Avec ce qu'on a vu des DRM dans l'audiovisuel et le jeu vidéo, Il est probable que le mécanisme nécessite une connexion et donc agisse commei une porte dérobée. Dissimulée sous la forme d'un document apparemment honnête, ce ne serait juste qu'un rootkit de plus. C'est pas pour moi !
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Oui il y a des passages intéressants comme
Le plus grand obstacle est-il financier, technique ?
Juridique ! Car la législation du copyright pose d'énormes problèmes. Nous pouvons numériser tous les documents publiés avant 1923, date à laquelle intervient le droit d'auteur. Pour les ouvrages publiés entre 1923 et 1964, les nombreuses fluctuations de la loi ont abouti à un grand flou du droit d'auteur et à une prolifération d'œuvres dites "orphelines", sans ayants droit connus. Il faudrait donc que le Congrès vote une loi qui nous préserve des litiges sur ces livres épuisés auxquels on donnerait une nouvelle vie.
Quant aux autres, parus entre 1964 et 2010, à l'exclusion de ceux encore en vente dans les circuits commerciaux, il me semble que leurs auteurs auraient tout intérêt à les mettre gratuitement à la disposition du public plutôt que de les laisser croupir sur des rayonnages. On pourra imaginer un fonds d'indemnisation, mais je pense que la plupart verront leur intérêt à être lus sur le Net.
C'est toujours bon que dans un journal comme Le Monde on lise que la législation du copyright est LE problème. :)
A vrai dire j'ai un peu de mal à lire l'article qui est truffé d'idéologie pure L'idéal des Lumières était la démocratisation du savoir [...] Internet change la donne et peut permettre de créer une véritable République des Lettres à la portée de tous. A la portée d'un clic. La République numérique du savoir !
Avec cette fausse idée que l'ignorance seule est cause de tous les maux, et que le savoir suffirait au salut et à l'ordre, au bonheur, à la liberté in fine. Le bien le mal deviennent l'ignorance/le savoir, ce qui est très restrictif. Il reconnait tout de même que c'était une utopie en 1789, mais n'arrive pas à concevoir que le vers est peut-être dans le fruit : il reporte l'échec des lumières sur l'analphabétisme, c'est à dire qu'il explique l'échec de son idéologie par le fait que son idéologie n'aie pas pu réussir. Puisque l'idée repose sur elle-même, nous ne sommes plus dans l'ordre de la raison mais dans l'ordre de la foi (et cette foi est difficile à embrasser car sa révélation est incertaine).
Comme je ne partage pas sa foi et qu'une bonne partie de son discours est basé sur cette foi que je ne partage pas, quand il tire des conclusions justes je ne suis pas d'accord avec le raisonnement. Si quelqu'un ne partageant pas son idéologie des lumières est d'accord avec certaines de ses conclusions, c'est qu'il les avait déjà tirées. Alors oui c'est sûr c'est toujours ça de pris d'être d'accord !
Quand il dit
il me semble que leurs auteurs auraient tout intérêt à les mettre gratuitement à la disposition du public [...] je pense que la plupart verront leur intérêt à être lus sur le Net.
En lisant le reste on se rend compte qu'en effet cette mise à disposition gratuite de la part de l'auteur vise d'abord le bien de l'intermédiaire, ensuite de l'auteur et seulement quand l'auteur ne peux plus rien gagner. Quant au lecteur, il n'aura que le bien de payer l'intermédiaire pour un bouquin qui n'a rien couté et qui s'autodétruit.
Le lecteur de DLFP peut facilement se retrouver dans son discours :
* Ils pensent tout deux que la loi sur le droit d'auteur est un problème.
* Ils rêvent tout deux du numérique et de la diffusion du savoir.
C'est ici que s'arrêtent les points commun, l'idée du bien commun n'est pas forcément la même.
En l'occurrence, j'ai beaucoup de mal avec cette idéologie des lumières qui réduit le progrès à la seule progression de la connaissance et du savoir. L'ignorance est cause de servilité, oui, et le savoir est une nécessité de la liberté, mais le savoir n'est pas suffisant. Le savoir est nécessaire mais non suffisant à la liberté.
Ce qui libère l'homme ce n'est pas le savoir seul, c'est le savoir vrai.
Celui qui contrôle le savoir contrôle la vérité. Il faut être très prudent dans l'établissement d'intermédiaires entre le savoir et l'homme, car ces intermédiaires sont aussi ceux de la vérité.
Les lumières se sont levées contre l'Eglise qui disait détenir la Vérité, mais pour ne pas être accusé de remplacer la vérité de l'une par la leur, et se retrouver dans la position de l'Eglise, ils ont juste noyé la vérité dans le savoir. Ce n'est plus l'Eglise qui enseigne la vérité, ce sont les lumières qui enseignent le savoir (et donc la vérité). On a juste changé de ministres, d'intermédiaire entre la vérité et l'homme. Le monsieur soutient justement cette position d'intermédiaire entre l'homme et le savoir (donc de la vérité), et s'en vante ouvertement en se réclamant des lumières. Je ne suis pas sûr que la révolution qu'il annonce soit si bénéfique que cela.
La révolution des lumières fut le transfert du pouvoir des nobles vers la bourgeoisie. Si l'imprimerie a déplacé le contrôle du savoir de la noblesse à la bourgeoisie, la numérisation peut être cette nouvelle imprimerie qui déplace le contrôle du savoir de la vieille bourgeoisie devenue nouvelle noblesse, vers cette nouvelle bourgeoisie dont le monsieur se réclame, ces nouvelles lumières.
Ce, toujours au détriment du peuple, mais toujours avec son appui car ébloui.
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Pourra-t-on y emprunter des livres numériques comme on le fait pour les livres imprimés ?
On le pourra à l'avenir. Un Californien a inventé une technique permettant de télécharger le texte – non imprimable – que vous souhaitez emprunter. Lequel s'effacera automatiquement au bout de trois jours ! C'est inouï le nombre d'inventions qui voient le jour dans ce paysage décidément complexe. La démocratisation du savoir est en route, grâce au numérique.
-> poubelle
J'ai toujours du mal avec le raisonnement (il)logique "on pourra empêcher les gens de conserver le document, et ça c'est grâce au numérique".
Alors qu'on devrait s'attendre à "grâce au numérique je peux fournir le document aux gens sans perdre le mien".
tout comme sa phrase étrange
"télécharger le texte – non imprimable [...] Lequel s'effacera automatiquement [...] c'est inouï le nombre d'inventions qui voient le jour"
Il considère comme invention inouïe les inventions qui retirent la valeur ajoutée du numérique !
Il oublie que si on emprunte dans une bibliothèque, c'est une contrainte, car si on ne rend pas le bouquin la bibliothèque ne peut plus le fournir.
Dans une bibliothèque numérique, on est libéré de la contrainte de l'emprunt, pourquoi vouloir recréer les contraintes dont on vient de se libérer ?
On n'a pas inventé les bibliothèques pour qu'on puisse emprunter des livres, mais pour qu'on puisse lire les livres. L'emprunt était un pis-aller pour que la même copie puisse être lue par plusieurs personnes. L'emprunt est une contrainte que le numérique rend caduque !
Ainsi quand il dit
Ne laissons pas Google détenir le monopole de l'accès à l'information.
Il ne dit pas "Ne laissons pas quelqu'un (par exemple Google) détenir le monopole" mais bien "Ne laissons pas le monopole à d'autres (par exemple Google).
4 300 ans de l'écriture au codex ; 1 150 ans du codex à l'imprimerie ; 540 ans de l'imprimerie à Internet. Une dizaine d'années d'Internet aux livres numériques… Le rythme des mutations s'accélère de façon vertigineuse !
En effet, si aujourd'hui on va aussi vite, c'est pour empêcher de prendre du recul pour prendre des décisions sur le long terme. Dans le numérique, en se proposant pour fournir le service avant de réfléchir à la manière de le faire, il devient très aisé de se placer comme tiers-sangsue ! On peut faire un parallèle avec la numérisation des salles de ciné [http://owni.fr/2011/01/12/plaidoyer-pour-une-diversite-cultu(...)] précédemment évoquée sur DLFP [http://linuxfr.org/2011/01/16/27780.html]
Décidément j'ai envie de lancer un joli troll : à la suite des lumières dont il se dit le disciple, il exhale (transpire ?) un faux humanisme malsain qui brille et séduit le peuple pour devenir son nouveau maitre. Libérer pour mieux asservir.
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Dommage que je sois un piètre programmeur car si je pouvais aider je le ferais, c'est toujours dommage de voir beaucoup efforts rendus stériles par un bug, LE bug qui fait que tout ne reste qu'à l'était de « ça devrait marcher » :/ … Et parfois on peut sécher des heures sur un bug, et il ne suffirait que du survol d'un regard extérieur pour l'identifier, car le regard de celui qui découvre le code et essaie de le comprendre n'est pas le regard de celui qui se relit et qui n'arrive pas à faire la part des choses entre ce qu'il a voulu écrire, et ce qu'il a vraiment écrit ^^.
Mais maintenant que tu as laissé reposé le code, tu vas devoir le redécouvrir et peut-être le bug va-t'il te paraitre indécemment évident ? :D
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[^] # Re: Interrupteur
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Sortie officielle de GTK+ 3.0 !. Évalué à 3.
Cependant dans la vrai vie la feuille n'a pas de logique et ne va pas interpréter la case à cocher, elle n'est qu'un support. Le capteur optique (ou le stagiaire) qui va analyser la paperasse il va considérer l'état de la case comme un objet à deux états.
En effet il y a différence sémantique dans le sens que la case à cocher peut être vue comme une option sur un contenu (l'exemple du formulaire) et le bouton comme une option sur une action. Mais au final dans un logiciel, poser une option sur le contenu c'est poser une option sur une action.
Dans le formulaire d'enregistrement d'OOo, cocher la case "Je suis déjà enregistré" équivaut à appuyer sur un bouton "ne m'embête pas plus longtemps ou je passe à LibreOffice".
Comme l'a relevé téthis [http://library.gnome.org/devel/gtk/stable/GtkToggleButton.ht(...)], il y a déjà un bouton bascule en plus de la case à cocher. L'avantage du bouton bascule (qui s'enfonce) est surtout de pouvoir comporter le libellé, en texte ou en image.
On voit que dans les fait, s'il y a un bouton bascule et une case à cocher, c'est déjà pour une affaire d'interface : par exemple dans un logiciel de montage audio avancé, en général le bouton "record" ne lance pas l'enregistrement, mais bascule entre le mode lecture et enregistrement. C'est super pratique parce que si on utilise un logiciel qui génère du son et un autre qui enregistre, et qu'on a un logiciel pour les contrôler en même temps, il suffit de mettre l'un en mode "enregistrement", l'un en mode "lecture" et d'appuyer sur une unique commande "play" pour que les deux démarrent en même temps, l'un en lecture, l'autre en enregistrement.
Ce genre de bascule peut être faite avec une case à cocher, en général c'est fait avec le bouton bascule parce que ça permet d'afficher un joli bouton rouge et rond qui s'allume quand on appuie dessus. On pourrait aussi afficher un bouton en forme de tige qu'on bascule, ou comme une glissière à deux états (comme dans l'iPhone), mais là on fait du thème...
Avoir des logiciels qui présentent leurs choix binaires selon trois manières différentes, case à cocher, bascule qui s'enfonce et bascule qui se déplace, c'est pas tellement dans l'esprit Gnome d'unifier les interfaces et d'offrir une ergonomie simple.
Enfin, ce n'est pas la seule chose dans gtk ou gnome qui n'est pas unifiée et qui diverge d'une appli à l'autre (par exemple les onglets, mais la raison est peut-être que ce n'est pas à l'appli de gérer le fenêtrage ;) ).
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[^] # Re: Interrupteur
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Sortie officielle de GTK+ 3.0 !. Évalué à 2.
Je vais garder ton exemple IRL de lumière. Je viens tout juste d'emménager, l'appart est neuf. J'actionne l'interrupteur de la lampe et il n'y a pas de lumière.
Je vais au compteur, je met le courant, j'ai pas eu à revenir à l'interrupteur de la lumière.
l'interrupteur dans la vraie vie ou la case à cocher dans un logiciel sont la même chose : l'état est conservé au moment de l'action. L'effet, lui peut être tout de suite ou subordonné à un évènement (bouton "valider", alimenter le circuit électrique, ouvrir le robinet, démarrer le moteur, qu'il fasse jour, dépasser une certaine température...).
Dans la vraie vie, tu remodèles pas tes boutons avec une imprimante 3D, dans un logiciel, le bouton on/off tu peux l'afficher soit comme une case à cocher, un bouton qui s'enfonce, une bascule... et appliquer les thèmes non pas en fonction de la quincaillerie qui t'a vendu le bouton, mais ton humeur ou la taille de ton écran. C'est très pratique d'unifier tout cela pour pouvoir adapter tout d'un coup.
Mon emménagement, je t'assure c'était pas un truc de nolife.
J'ai parlé d'écrans à led pour donner un exemple où on voudrait répéter l'évènement "allumer la lumière", avant de le faire vraiment (je coche, je coche, je coche, je valide). tu peux faire ça avec les guirlandes électrique de ton sapin de noël, c'est pas nolife non-plus ça de brancher sur un même sucre plusieurs guirlandes.
Pour transposer ton exemple de lampe qui s'allume pas, je garde l'exemple de l'appart : J'ai allumé le frigo, j'ai mit le courant au compteur, le frigo s'est pas allumé et j'ai gueulé. J'ai branché le frigo dans la chambre et il a fonctionné, et j'ai encore gueulé :la prise de la cuisine pour le frigo ne semble relié à aucun circuit électrique. Et là, je m'en moque que la prise soit blanche ou jaune. Si la prise était une prise carrée au lieu d'une prise ronde, ça ne résoudrait pas mon problème. Ce n'est pas en changeant la couleur de la prise que ça va résoudre mon problème, et c'est pas parce qu'elle est blanche que je m'attend à ce que le courant y parvienne.
C'est pas nolife de faire fonctionner son frigo. Que je prenne l'exemple de l'écran à led ou du frigo, qu'est ce que ça te fais.
J'ai illustré ma pensée avec l'exemple de l'écran à LED, je peux l'illustrer avec des lampes d'habitations si ça te plait, ma pensée ne change pas. Si c'est l'illustration qui ne te plait pas, change là : c'est comme un thème ;).
L'interrupteur qui contrôle l'alimentation d'une LED ou d'une lampe de chevet, c'est la même logique, je suis désolé, je peux rien y faire.
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[^] # Re: Interrupteur
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Sortie officielle de GTK+ 3.0 !. Évalué à 3.
Si je veux représenter une table de mixage virtuelle, par exemple, je peux vouloir représenter mes différents potards alignés sur une même tranche, et je n'aurai jamais la place de mettre des glissières sur chacun. Comme dans la réalité je mettrais des boutons qui se tournent, plus compacts. Par contre, sur cette même interface en forme de table de mixage, représenter un bouton on/off par une case à cocher ou un dessin de bouton qui s'appuie, ou un dessin de bouton haut/bas, mais alors là, peu-importe ! Même la question de la forme du widget ne tient pas ! Le problème est le même pour le retour d'information : qu'une diode soit allumée, la face "on" du bouton affichée, ou la case cochée, ça signifie la même chose.
Ce qui serait vraiment intéressant, c'est que sur un ordi je puisse cocher des cases avec ma souris, et que le même logiciel, sur une tablette tactile, je puisse actionner le bouton avec un geste. C'est une question de thème.
Là il est bien question de coder en dur le thème dans la librairie de base, même pas dans un logiciel qui prendrait ses libertés (comme un logiciel de musique, pour garder le même exemple), mais bien dans la librairie de base : dupliquer les objets, les fonctions et tout, pour une histoire de thème.
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[^] # Re: Interrupteur
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Sortie officielle de GTK+ 3.0 !. Évalué à 3.
Si par exemple dans un circuit électrique non alimenté je met sur "on" l'interrupteur en face de ma lampe, elle ne s'allume pas.
Lorsque je vais mettre le courant, la lampe va s'allumer.
Si j'ai un écran à diode, avec autant d'interrupteurs que de diodes, je peux préparer un joli dessin lumineux qui ne s'affichera que lorsque je mettrais le courant. C'est exactement la même chose que de cocher des cases et d'appuyer sur "valider".
De même, je pourrais faire ma manipulation alors que le courant est là, et alors au fur et à mesure de mes actions sur les interrupteurs, mes lampes vont s'allumer.
L'interrupteur n'implique une réaction immédiate que parce que la logique de mon système est conçu ainsi. Je ne peux avoir un interrupteur qui implique une réaction immédiate que parce que j'ai conçu mon système ainsi.
Un pilote d'avion avant d'allumer son moteur il doit appuyer sur plein de boutons et actionner un certain nombre d'interrupteurs. Par contre, il a des boutons et divers actionneurs qu'il actionnera ou devra actionner en cours de route.
Ce qui fait que l'interrupteur implique une action immédiate ou non, c'est une question de conception du système, pas d'interrupteur.
Dans la vraie vie il n'y a pas de case à cocher, il n'y a que des interrupteurs.
Dans la vraie vie, un actionneur à deux états c'est un interrupteur.
Une case à cocher dans une IHM c'est un interrupteur. Pourquoi avoir fait visuellement des cases à cocher plutôt que des interrupteurs ? c'est une autre question, mais une case à cocher ou un interrupteur c'est la même chose : c'est une machine logique à deux états vrai/faux, oui/non, tout de suite/plus tard, toujours/jamais...
Le fait que l'action sur l'interrupteur soit prise en compte à l'exécution ou seulement après un autre évènement, c'est la conception du système qui détermine cela, pas le bouton.
Que je coche la case "couper le son" et que cela se fasse tout de suite parce qu'il faut que je réponde au téléphone, ou bien que je coche la case "éteindre l'ordinateur à la fin de la gravure" et que cela soit pris en compte effectivement à la fin de la gravure, parce que je vais me coucher, c'est l'application qui veut ça, pas le widget.
En électricité, je peux mettre mes interrupteurs en parallèle (action immédiate pour chacun) ou en série (action dans un futur lointain pour le second), par exemple. Je n'ai pas deux types d'interrupteurs pour ces deux montages.
Je dénonçais le fait que le widget "interrupteur" n'était en fait qu'un doublon pour coder en dur une apparence différente, et bien je dénonce (grave :) le fait que le widget "interrupteur" ne soit en fait qu'un doublon pour coder en dur une gestion des évènements différentes et un schéma logique différent.
De plus, dans Gnome, la philosophie c'est d'avoir des actions actives et propagées dès l'action, de ne pas avoir un bouton "valider les préférences" mais "fermer les préférences", le doublon case/interrupteur est d'autant plus idiot pour Gnome qui veut simplifier l'IHM. Au final, même si l'effet est dans un avenir lointain, la configuration est prise en compte tout de suite.
Dans Gnome il y a des cases à cocher "ne pas demander de mot de passe à la sortie de veille", ou bien "mettre en veille à l'inactivité" ou bien "couper le son", etc. Les effets sont immédiats ou dans un avenir lointain, ou soumis à d'autres évènements ou non, ce sont dans tout les cas des cases à cocher, on peut toutes les remplacer par des interrupteurs, c'est la même chose.
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[^] # Re: Interrupteur
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Sortie officielle de GTK+ 3.0 !. Évalué à 10.
Nouveau widget "interrupteur" [...] alors qu'une case à cocher ben tout le monde connaît, c'est clair à première vue dans quel état elle est, bref... mais pourquoi ce truc ?
Ernest H
Sur une interface tactile, faire glisser un bouton est sans doute plus robuste que de juste cliquer. Si ce n'est utilisé que dans les interfaces mobiles, pourquoi pas.
En fait c'est là l'erreur, ce devrait être un thème, pas un widget de plus.
L'objet logique à deux états "vrai/faux", "on/off", "actif/inactif", "oui/non" existe déjà sous forme de case à cocher, ce widget est un doublon !
Faire apparaitre le widget "deux états" sous forme d'une case à cocher ou d'un interrupteur, c'est un problème de thème. Le fait qu'il réagisse à un clic ou à un geste, c'est aussi une question de thème.
Enfin, le mot thème ne convient plus, ce n'est plus l'apparence visuelle, mais l'idée est la même. Tout comme sous KDE on choisissait avant entre "look windows/mac/unix" avec des raccourcis claviers qui changeaient il me semble en plus de l'apparence, on pourrait choisir entre "environnement PC classique" ou "Gadget avec écran ridicule et pas de clavier ni de souris"
On peut imaginer un objet unique "choix binaire", avec un thème "ordinateur classique" qui affiche une "case à cocher" et qui réagit à l'évènement "clic", ou un thème "gadget" qui affiche un "interrupteur" et qui réagit à l'évènement "glisser".
C'est vrai que le doigt est plus gros qu'un pointeur de souris, et qu'à cliquer sur une case, tu ne sais pas quel est l'état en dessous de ton gros doigt.
De plus, avec des gestes, tu peux faire des évènements plus précis, l'un pour activer quoi qu'il arrive (monter par exemple), et l'autre pour désactiver, ce qui serait horripilant à la souris, on a déjà trois boutons et le double clic, faut pas en rajouter ! Mais ce n'est qu'une question de thème...
D'ailleurs ce serait une très bonne piste, de " thémer " les interactions : qu'avec une souris je puisse faire un double-clic pour ouvrir un fichier, mais quand je replie le pc en mode tablette, je puisse faire un simple toucher, et pas en changeant les options du pointeur, mais en changeant de thème (avec l'orientation de l'écran qui pourrait changer, des barre d'outils avec de plus grosses icônes, etc.) ...
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# culpabilisation
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Neutralité d'internet, téléscopage. Évalué à 3.
Au début on a eu droit à « le téléchargement c'est mal »
Prenons l'exemple du film. Une fois que les gens ont oublié que ce qui était mal c'était de visionner le film sans payer sa place de ciné, mais que c'était le moyen (le téléchargement) qui était mal, alors ils se sont mit à regarder leur film en streaming en qualité pourrie. Puisque c'est le téléchargement qui est illégal, comme ce n'est pas du téléchargement (et encore, mais shut) ce n'est donc pas illégal.
S'est donc développé une mentalité « J'ai pas téléchargé ! J'ai pas fauté » qui ne se pose plus la question « est ce que j'avais le droit de voir le film ? ».
De même on avait eu droit au « le P2P c'est mal », ce qui fait qu'ajourd'hui les gens téléchargent en HTTP 1.1 et pensent être en bonne conscience « J'ai un MSOffice tipiaké, mais j'ai pas fauté, c'est pas sur zMule que je l'ai téléchargé »
Tout cela ce sont des formes de culpabilisation sur les moyens, mais là Eric Besson est vraiment malin. Plutôt que de culpabiliser sans fin, un à un, les moyens qui sont inventés (téléchargement direct, p2p, streaming) et donc d'avoir toujours un train de retard (il faut que le moyen prenne de l'ampleur pour pouvoir le stigmatier) Eric Besson veut culpabiliser l'outil qui permet tout ces moyens : Internet.
Et oui, utiliser Internet c'est mal. En fait, si vous échangez une archive de 2go de photos de vos dernières vacances sur dl.free.fr ou téléchargez les 52 CDs de la dernière Debian via bittorrent, même si le contenu est légal vous êtes coupable : vous faites du débit, et ça c'est mal. Si vous êtes un artiste indépendant, que vous n'êtes pas sociétaire SACEM, et que vous groupies vous téléchargent sur dogmazic, vous êtes coupable !
Par contre si vous regardez la vidéo de TF1 par internet, en HD, et que vous écoutez la musique d'Orange sur deezer, là vous pouvez avoir la conscience tranquile.
C'est juste une tentative comme une autre de culpabilisation de ne pas regarder TF1, de ne pas passer par la SACEM, etc. Bref, être coupable de ne pas être une vache à lait et de se savoir se débrouiller tout seul.
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[^] # Re: Clé USB vu comme lecteur CD
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Virus autorun sous Linux par l'exemple. Évalué à 3.
(enfin j'espère…)
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[^] # Re: Clé USB vu comme lecteur CD
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Virus autorun sous Linux par l'exemple. Évalué à 2.
C'est intéressant, on lit sur la page wikipedia qu'il existe un « utilitaire […], u3-tool . Ce logiciel libre permet de manipuler le CD virtuel (en le supprimant ou en le réecrivant). »,
ce qui signifie qu'il est tout à fait possible pour un virus de modifier une clé U3-capable pour la rendre visible comme un CD, et donc de réactiver l'autorun. (ok ce n'est qu'un sous ensemble des clé USB, mais c'est faisable).
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# Clé USB vu comme lecteur CD
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Virus autorun sous Linux par l'exemple. Évalué à 2.
De fait j'ai déjà vu des cochonceté de clé USB qui apparaissent en plusieurs volumes, au moins un vu comme un disque pour les données, et un autre vu comme un CD et bardé d'un autorun et de crapwares infects, et l'insertion de ce genre de clé dans une bécane sous windows provoque l'exécution de code arbitraire et la modification du windows installé. Ce comportement est prévu par le constructeur de la clé USB ! beurk, à fuir.
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[^] # Re: Question
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche WebODF et Sylpheed. Évalué à 2.
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[^] # Re: ouin
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Virus autorun sous Linux par l'exemple. Évalué à 2.
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[^] # Re: ouin
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Virus autorun sous Linux par l'exemple. Évalué à 3.
sur un media amovible quelconque (CD, clé usb, carte mémoire, appareil photo...), mettre à la racine un fichier autorun.inf
écrire dedans
[autorun]
icon=mon-icone.ico
et mettre aussi à la racine un fichier mon-icone.ico
(j'ai réussi à en faire une reconnue par Windows avec GIMP en enregistrant au format 'Windows Icon' 24bpp, 1-bit alpha, no palette (non compressée)
Lorsque votre média amovible sera automonté, vous aurez une jolie icone.
D'ailleurs vous verrez (ou pas) que nautilus interprète le variable icon= de l'autorun et l'affiche, mais ne semble pas aller plus loin.
TIP : j'ai pas encore trouvé de virus assez évolué qui sache écrire par dessus un fichier autorun.inf existant (même marqué en écriture), donc le fait de mettre soi-même un autorun est déjà un protection (àlacon).
De plus, si un jour les virus seront un peu plus évolués pour ne pas seulement écrire un nouveau fichier, mais remplacer un existant, il faudra encore qu'ils savent interpréter le contenu du fichier autorun.inf déjà existant pour ajouter le shell code SANS retirer l'icône. Ainsi quand je monte mes clé USB sous windows et que mon icône est toujours là, j'ai déjà en partie vérifié que mon autorun.inf n'a pas été réécrit.
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[^] # Re: Mouai... Troll ^^
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Rah la la... Ubuntu=Linux... si si...puisqu'on vous le dit !. Évalué à 2.
et compatible POSIX ! :p
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# 1500 et 42
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal 15000. Évalué à 3.
perl -e 'print int(time() / (3600* 23 + 56*60 + 4)), "\n"'
15042
---^^
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[^] # Re: Excellent !
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Coup de tonnerre !. Évalué à 3.
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[^] # Re: Excellent !
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Coup de tonnerre !. Évalué à 7.
et puis ça évite les CDKEY.
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[^] # Re: Critique sans avoir essayé
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal gnome3.org. Évalué à 3.
s/n'est pas dans Gnome/ne sont pas dans Gnome/
s/transmit/transmise/
http://poster_le_soir.saimal.fr
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[^] # Re: Critique sans avoir essayé
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal gnome3.org. Évalué à 9.
Je crois que le vrai problème c'est que justement il fasse mail, carnet d'adresse, calendrier, notes…
Ce qui fait un bureau dans le bureau, et c'est pour cela que les entrées "Notes, Mail, Calendrier" n'est pas dans Gnome, mais dans Evolution.
Un bureau avec une barre des tâches et une appli Navigateur, une appli lecteur de musique, et une appli Evolution, et dans la fenêtre Evolution une barre des tâches avec une appli mail, une appli calendrier…
En fait en terme d'ergonomie, utiliser Evolution c'est aussi pratique qu'utiliser un client mail, caledrier etc. dans la fenêtre d'une machine virtuelle.
S'il y avait bien une ignominie d'UI à ne pas copier, c'était outlook, et ils ne sont pas les seuls à avoir fait la bêtises :/ . Le pire c'est qu'il y a eu récemment un gros travail de fait sur l'interface, ils ont appelés cela Evolution Express… VDM !
Une fois j'ai eu un gars qui voulait seulement la partie carnet d'adresse, mais pas du tout la partie mail, puisque dans son cas, derrière un proxy il avait seulement droit qu'aux webmails.
« Dis comment je peux noter mes adresses et numéros de téléphones ? »
« Tu vas dans Applications -> Bureautique -> Messagerie Evolution, tu vois un logiciel de mail mais c'est pas ça, tu clique sur Carnet d'Adresse »
(je lui ai fait un .desktop avec les paramètres kivonbien)
On oublie trop souvent que le concept de carnet d'adresse ça existe depuis aussi longtemps que les adresses postales existent, et que le mail est quelque chose d'encore anecdotique à l'échelle de l'histoire. Le fait qu'une adresse mail du carnet d'adresse puisse être transmit au client mail, ce n'est pas le premier usage du carnet d'adresse.
Et le calendrier ou les notes dans un logiciel de mail, ça se défend encore moins…
Les logiciels ala Evolution c'est vraiment une hérésie d'ergonomie, un sous-bureau dans le bureau, avec des sous-application.
Au lieu d'avoir un graphe
bureau-- web
-------- mail
-------- dessin
-------- traitement de texte
-------- notes
-------- carnet d'adresse
-------- agenda
-------- horloge
-------- …
on a
bureau-- web
-------- evolution-- mail
-------------------- carnet d'adresse
-------------------- notes
-------------------- agenda
-------------------- …
-------- dessin
-------- horloge
-------- traitement de texte
-------- …
Pourquoi ne pas avoir mit l'horloge dans Evolution, puisqu'il y a déjà l'agenda ?
Pourquoi ne pas avoir mit le traitement de texte dans Evolution, puisqu'il y a déjà les notes et le mail ?
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[^] # Re: netinst = nettement instable (pour le CD), la distrib elle est OK !
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Debian Squeeze en février ?. Évalué à 3.
Je n'ai pas encore fait de bug report, je n'ai pas eu le temps (et j'ai un autre bugreport qui attend depuis plus longtemps :p).
Je n'ai pas essayé avec les dvd.
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# netinst = nettement instable (pour le CD), la distrib elle est OK !
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Debian Squeeze en février ?. Évalué à 3.
j'ai essayé les cd netinst et businesscard en rc1, au chargement du CD ils me disent tout deux qu'il manque des fichiers sur l'iso
Hors le fichier téléchargé a la même somme de contrôle que sur le serveur, et après gravure un diff -r du cd monté et de l'iso monté me dit que c'est ok.
J'ai essayé avec un daily-build d'hier, le même problème !
Bref pour le moment j'installe avec des Cd plus vieux, c'est le CD qui est en RC, la distrib semble terminée, ou presque.
_________________
Sinon hier ou avant-hier mon /etc/debian_version est passé de 'squeeze/sid' à '6.0'
En gros si vous arrivez à achever une install (avec un CD d'avant rc1, ou a la mano avec debootstrap) après un 'apt-get dist-upgrade' vous avez une debian qui est certainement stable.
C'est l'installeur qu'est en RC1, la distrib elle même semble stable. :)
Moi j'ai commencé à déployer !
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[^] # Re: Là...
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Une bibliothèque numérique nationale aux Etats-Unis. Évalué à 5.
Et pour moi c'est un logiciel malveillant.
Un contenu qui se contrôle, c'est un programme. Un programme capable de se supprimer sans ma volonté mais celle d'un autre, c'est un programme capable de supprimer un programme sans ma volonté mais celle d'un autre, c'est un joli cheval de troie avec son déclencheur et sa charge utile.
-> Poubelle !
Avec ce qu'on a vu des DRM dans l'audiovisuel et le jeu vidéo, Il est probable que le mécanisme nécessite une connexion et donc agisse commei une porte dérobée. Dissimulée sous la forme d'un document apparemment honnête, ce ne serait juste qu'un rootkit de plus. C'est pas pour moi !
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[^] # Re: Là...
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Une bibliothèque numérique nationale aux Etats-Unis. Évalué à 6.
Le plus grand obstacle est-il financier, technique ?
Juridique ! Car la législation du copyright pose d'énormes problèmes. Nous pouvons numériser tous les documents publiés avant 1923, date à laquelle intervient le droit d'auteur. Pour les ouvrages publiés entre 1923 et 1964, les nombreuses fluctuations de la loi ont abouti à un grand flou du droit d'auteur et à une prolifération d'œuvres dites "orphelines", sans ayants droit connus. Il faudrait donc que le Congrès vote une loi qui nous préserve des litiges sur ces livres épuisés auxquels on donnerait une nouvelle vie.
Quant aux autres, parus entre 1964 et 2010, à l'exclusion de ceux encore en vente dans les circuits commerciaux, il me semble que leurs auteurs auraient tout intérêt à les mettre gratuitement à la disposition du public plutôt que de les laisser croupir sur des rayonnages. On pourra imaginer un fonds d'indemnisation, mais je pense que la plupart verront leur intérêt à être lus sur le Net.
C'est toujours bon que dans un journal comme Le Monde on lise que la législation du copyright est LE problème. :)
A vrai dire j'ai un peu de mal à lire l'article qui est truffé d'idéologie pure L'idéal des Lumières était la démocratisation du savoir [...] Internet change la donne et peut permettre de créer une véritable République des Lettres à la portée de tous. A la portée d'un clic. La République numérique du savoir !
Avec cette fausse idée que l'ignorance seule est cause de tous les maux, et que le savoir suffirait au salut et à l'ordre, au bonheur, à la liberté in fine. Le bien le mal deviennent l'ignorance/le savoir, ce qui est très restrictif. Il reconnait tout de même que c'était une utopie en 1789, mais n'arrive pas à concevoir que le vers est peut-être dans le fruit : il reporte l'échec des lumières sur l'analphabétisme, c'est à dire qu'il explique l'échec de son idéologie par le fait que son idéologie n'aie pas pu réussir. Puisque l'idée repose sur elle-même, nous ne sommes plus dans l'ordre de la raison mais dans l'ordre de la foi (et cette foi est difficile à embrasser car sa révélation est incertaine).
Comme je ne partage pas sa foi et qu'une bonne partie de son discours est basé sur cette foi que je ne partage pas, quand il tire des conclusions justes je ne suis pas d'accord avec le raisonnement. Si quelqu'un ne partageant pas son idéologie des lumières est d'accord avec certaines de ses conclusions, c'est qu'il les avait déjà tirées. Alors oui c'est sûr c'est toujours ça de pris d'être d'accord !
Quand il dit
il me semble que leurs auteurs auraient tout intérêt à les mettre gratuitement à la disposition du public [...] je pense que la plupart verront leur intérêt à être lus sur le Net.
En lisant le reste on se rend compte qu'en effet cette mise à disposition gratuite de la part de l'auteur vise d'abord le bien de l'intermédiaire, ensuite de l'auteur et seulement quand l'auteur ne peux plus rien gagner. Quant au lecteur, il n'aura que le bien de payer l'intermédiaire pour un bouquin qui n'a rien couté et qui s'autodétruit.
Le lecteur de DLFP peut facilement se retrouver dans son discours :
* Ils pensent tout deux que la loi sur le droit d'auteur est un problème.
* Ils rêvent tout deux du numérique et de la diffusion du savoir.
C'est ici que s'arrêtent les points commun, l'idée du bien commun n'est pas forcément la même.
En l'occurrence, j'ai beaucoup de mal avec cette idéologie des lumières qui réduit le progrès à la seule progression de la connaissance et du savoir. L'ignorance est cause de servilité, oui, et le savoir est une nécessité de la liberté, mais le savoir n'est pas suffisant. Le savoir est nécessaire mais non suffisant à la liberté.
Ce qui libère l'homme ce n'est pas le savoir seul, c'est le savoir vrai.
Celui qui contrôle le savoir contrôle la vérité. Il faut être très prudent dans l'établissement d'intermédiaires entre le savoir et l'homme, car ces intermédiaires sont aussi ceux de la vérité.
Les lumières se sont levées contre l'Eglise qui disait détenir la Vérité, mais pour ne pas être accusé de remplacer la vérité de l'une par la leur, et se retrouver dans la position de l'Eglise, ils ont juste noyé la vérité dans le savoir. Ce n'est plus l'Eglise qui enseigne la vérité, ce sont les lumières qui enseignent le savoir (et donc la vérité). On a juste changé de ministres, d'intermédiaire entre la vérité et l'homme. Le monsieur soutient justement cette position d'intermédiaire entre l'homme et le savoir (donc de la vérité), et s'en vante ouvertement en se réclamant des lumières. Je ne suis pas sûr que la révolution qu'il annonce soit si bénéfique que cela.
La révolution des lumières fut le transfert du pouvoir des nobles vers la bourgeoisie. Si l'imprimerie a déplacé le contrôle du savoir de la noblesse à la bourgeoisie, la numérisation peut être cette nouvelle imprimerie qui déplace le contrôle du savoir de la vieille bourgeoisie devenue nouvelle noblesse, vers cette nouvelle bourgeoisie dont le monsieur se réclame, ces nouvelles lumières.
Ce, toujours au détriment du peuple, mais toujours avec son appui car ébloui.
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[^] # Re: Là...
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Une bibliothèque numérique nationale aux Etats-Unis. Évalué à 10.
On le pourra à l'avenir. Un Californien a inventé une technique permettant de télécharger le texte – non imprimable – que vous souhaitez emprunter. Lequel s'effacera automatiquement au bout de trois jours ! C'est inouï le nombre d'inventions qui voient le jour dans ce paysage décidément complexe. La démocratisation du savoir est en route, grâce au numérique.
-> poubelle
J'ai toujours du mal avec le raisonnement (il)logique "on pourra empêcher les gens de conserver le document, et ça c'est grâce au numérique".
Alors qu'on devrait s'attendre à "grâce au numérique je peux fournir le document aux gens sans perdre le mien".
tout comme sa phrase étrange
"télécharger le texte – non imprimable [...] Lequel s'effacera automatiquement [...] c'est inouï le nombre d'inventions qui voient le jour"
Il considère comme invention inouïe les inventions qui retirent la valeur ajoutée du numérique !
Il oublie que si on emprunte dans une bibliothèque, c'est une contrainte, car si on ne rend pas le bouquin la bibliothèque ne peut plus le fournir.
Dans une bibliothèque numérique, on est libéré de la contrainte de l'emprunt, pourquoi vouloir recréer les contraintes dont on vient de se libérer ?
On n'a pas inventé les bibliothèques pour qu'on puisse emprunter des livres, mais pour qu'on puisse lire les livres. L'emprunt était un pis-aller pour que la même copie puisse être lue par plusieurs personnes. L'emprunt est une contrainte que le numérique rend caduque !
Ainsi quand il dit
Ne laissons pas Google détenir le monopole de l'accès à l'information.
Il ne dit pas "Ne laissons pas quelqu'un (par exemple Google) détenir le monopole" mais bien "Ne laissons pas le monopole à d'autres (par exemple Google).
4 300 ans de l'écriture au codex ; 1 150 ans du codex à l'imprimerie ; 540 ans de l'imprimerie à Internet. Une dizaine d'années d'Internet aux livres numériques… Le rythme des mutations s'accélère de façon vertigineuse !
En effet, si aujourd'hui on va aussi vite, c'est pour empêcher de prendre du recul pour prendre des décisions sur le long terme. Dans le numérique, en se proposant pour fournir le service avant de réfléchir à la manière de le faire, il devient très aisé de se placer comme tiers-sangsue ! On peut faire un parallèle avec la numérisation des salles de ciné [http://owni.fr/2011/01/12/plaidoyer-pour-une-diversite-cultu(...)] précédemment évoquée sur DLFP [http://linuxfr.org/2011/01/16/27780.html]
Décidément j'ai envie de lancer un joli troll : à la suite des lumières dont il se dit le disciple, il exhale (transpire ?) un faux humanisme malsain qui brille et séduit le peuple pour devenir son nouveau maitre. Libérer pour mieux asservir.
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[^] # Re: Là...
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Une bibliothèque numérique nationale aux Etats-Unis. Évalué à 3.
page 1. [http://mobile.lemonde.fr/technologies/article/2011/01/14/le-(...)]
page 2. [http://mobile.lemonde.fr/technologies/article/2011/01/14/le-(...)]
page 3. [http://mobile.lemonde.fr/technologies/article/2011/01/14/le-(...)]
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[^] # Re: Je suis décidément nul en langues
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal It's Big, It's Bad, It's Five, and it's Back: it's the Humble Indie Bundle!. Évalué à 2.
Dommage que je sois un piètre programmeur car si je pouvais aider je le ferais, c'est toujours dommage de voir beaucoup efforts rendus stériles par un bug, LE bug qui fait que tout ne reste qu'à l'était de « ça devrait marcher » :/ … Et parfois on peut sécher des heures sur un bug, et il ne suffirait que du survol d'un regard extérieur pour l'identifier, car le regard de celui qui découvre le code et essaie de le comprendre n'est pas le regard de celui qui se relit et qui n'arrive pas à faire la part des choses entre ce qu'il a voulu écrire, et ce qu'il a vraiment écrit ^^.
Mais maintenant que tu as laissé reposé le code, tu vas devoir le redécouvrir et peut-être le bug va-t'il te paraitre indécemment évident ? :D
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