Jean-Baptiste Faure a écrit 1834 commentaires

  • [^] # Re: Sans Android

    Posté par  . En réponse à la dépêche Les 10 paliers de libération d’un téléphone Android. Évalué à 8.

    Tout à fait d'accord, n'ayant pas besoin de smartphone,

    Mauvais argument : à part manger, boire, dormir et papoter avec ses congénères, on n'a besoin de rien pour vivre. Tout le reste n'est qu'opportunité pour vivre mieux.
    N'en déplaise aux contempteurs de l'ordiphone, celui-ci apporte plein de possibilités nouvelles dont il possible de profiter sans se soumettre ni être colonisé à son insu par Google et consorts. Comme cet instrument d'asservissement est aussi un moyen d'accès à l'information, il peut aussi être utilisé pour se défendre contre cet asservissement.

  • [^] # Re: Je voudrais bien, mais

    Posté par  . En réponse au journal Payez vos journaux. Évalué à 3.

    J'imagine qu'ils mettent des DRM de la même façon que dans les «livres» électroniques et donc qu'ils utilisent là aussi des traqueurs. Voir par exemple ce journal : https://linuxfr.org/users/ysabeau/liens/adobe-ebook-drm-secretly-builds-and-transmits-a-dossier-of-your-reading-habits-ca-devait-arriver

    Je suis néanmoins preneur de retours d'expérience à ce sujet.

  • [^] # Re: Usage de Tor

    Posté par  . En réponse au journal Préservation de l'identité des sources. Évalué à 3.

    Et, si je ne me trompe pas, Tor fait bien son travail, car je suis allé voir le site de signalement avec Tor et j'ai aussi vu le bandeau me disant que je n'utilise pas Tor. Cela dit peut-être que le code du bandeau n'est pas très malin est s'affiche dés qu'on accède à cette page sans y arriver par le service caché Tor.

  • [^] # Re: au contraire, totalement désirable

    Posté par  . En réponse au journal Le glissement du C++ (et dans une moindre mesure du C) vers une position indésirable. Évalué à 10.

    En français "versatile" n'est pas un compliment. Ça ne me donne pas envie d'apprendre le C++.

  • # Je voudrais bien, mais

    Posté par  . En réponse au journal Payez vos journaux. Évalué à 4.

    La lecture est une activité privée dont je ne veux rendre compte à personne. Je ne veux pas acheter du papier, surtout pour un quotidien, et donc comment faire pour m'abonner à un journal en ligne sans que ma lecture soit tracée, analysée, archivée ? Avec un journal papier, toutes sortes de personnes plus ou moins recommandables savent que j'y suis abonné, mais personne ne sait quels articles je lis sauf si je le dis moi-même. Si je ne peux pas faire pareil avec un journal en ligne, je ne m'abonnerai pas.

  • [^] # Re: Schyzophrénie.

    Posté par  . En réponse au journal Payez vos journaux. Évalué à 10.

    Les auteurs ont le droit de vivre de leurs créations !

    Absolument. Par contre leurs enfants, petits enfants, conjoints survivants, gendres et avocats, ça me parait beaucoup plus contestable.

  • [^] # Re: SPAM

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le bulletin d’automne d’ONLYOFFICE : mises à jour, nouveau partenariat et #OSSParis19. Évalué à 1.

    Donc tu penses qu'on peut mettre une licence GPL à un code qui n'est pas libre ? Ce n'est pas la licence qui fait d'un logiciel un logiciel libre, c'est le respect des libertés du logiciel libre.
    Si un éditeur publie un exécutable en proclamant que c'est un logiciel libre mais sans publier le code source, tu penses vraiment que la licence ne contraint pas l'éditeur ?

    Faire de la retape en annonçant que son logiciel est libre alors que ce n'est pas vrai, tu qualifies ça comment ?

  • [^] # Re: Morceau choisi

    Posté par  . En réponse au lien L'altruisme de Bill Gates ?. Évalué à 5.

    Et pour comprendre le lien avec la fondation Bill et Melinda Gates, il faut suivre le lien vers le livre de l'invitée Vandana Shiva : 1 % Reprendre le pouvoir face à la toute-puissance des riches

  • [^] # Re: Ca troll ici

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le bulletin d’automne d’ONLYOFFICE : mises à jour, nouveau partenariat et #OSSParis19. Évalué à 3.

    Je viens de tester (Ubuntu 18.04 / Gnome) :
    1/ si le dossier est monté, pas de problème
    2/ si je démonte le dossier et relance la même commande, le dossier se monte, puis LibreOffice ouvre le fichier.

  • [^] # Re: Une version corrigée bientôt ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Mémoires vives ("Permanent record") par Edward Snowden. Évalué à 2.

    Peut-être faudrait-il que quelqu'un ayant un compte twitter signale cette discussion à l'éditeur.

  • [^] # Re: Ca troll ici

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le bulletin d’automne d’ONLYOFFICE : mises à jour, nouveau partenariat et #OSSParis19. Évalué à 3.

    Pour ma part quand je veux ouvrir avec LibreOffice un fichier sur une ressource réseau, je monte le dossier en question avec Nautilus (Autre emplacements > Connexion à un serveur > saisie de l'URI smb://…) et une fois la connexion établie, je double-clique sur le nom du fichier.

    Je n'ai jamais essayé en ligne de commande avec une commande du genre :
    libreoffice smb://serveur/dossier/fichier.odt

  • [^] # Re: Ca troll ici

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le bulletin d’automne d’ONLYOFFICE : mises à jour, nouveau partenariat et #OSSParis19. Évalué à 3. Dernière modification le 22 octobre 2019 à 11:22.

    Nautilus non plus il n'accède pas à un dossier depuis un smb:// non monté. Comment fais-tu avec mupdf ?

    donc je suis obligé de travailler uniquement sur des copies locales des documents.

    Quel est le lien de cause à effet ? Tu montes bien le dossier pour faire la copie locale, non ? Une fois le dossier monté, tu peux ouvrir les fichiers qu'il contient avec LibreOffice.

  • [^] # Re: SPAM

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le bulletin d’automne d’ONLYOFFICE : mises à jour, nouveau partenariat et #OSSParis19. Évalué à 2. Dernière modification le 20 octobre 2019 à 17:02.

    Attention, une licence agit au niveau juridique, pas technique. La licence donne le droit de, pas le moyen de.

    Sans doute, mais je serais curieux de voir ce que dirait le juge si un éditeur de logiciel qui proposerait un logiciel au téléchargement en annonçant que c'est un logiciel libre au sens de la FSF tout en cachant les instructions nécessaires pour le compiler, était attaqué pour publicité mensongère.

  • [^] # Re: SPAM

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le bulletin d’automne d’ONLYOFFICE : mises à jour, nouveau partenariat et #OSSParis19. Évalué à 5.

    Les crashs sont au moins présents sur les versions des dépôts archlinux, peut-être qu'on essuie les plâtres avant les autres?

    Non au contraire, c'est plutôt que le portage de LibreOffice sur archlinux est encore très récent et qu'il y a moins de testeurs pour détecter les problèmes d'intégration avec la distribution. Si tu utilisais LibreOffice sur Debian/Ubuntu ou RedHat/Fedora tu aurais certainement beaucoup moins de soucis.

  • [^] # Re: SPAM

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le bulletin d’automne d’ONLYOFFICE : mises à jour, nouveau partenariat et #OSSParis19. Évalué à 5.

    Par la licence, il donne des droits à ceux qui récupèrent le logiciel. Comme il s'agit d'une licence libre, les 4 droits fondamentaux sont présents, inutile de revenir dessus je pense.

    Pas d'accord. Si on ne peut pas compiler le code, les libertés 1 et 3 ne peuvent pas être exercées par l'utilisateur et donc l'auteur ne respecte pas son engagement de permettre cet exercice.

    D'après la définition de ces libertés données par l'article de Wikipédia sur le logiciel libre :
    Liberté 1 : si on ne peut pas compiler, on ne peut pas étudier le fonctionnement du programme et de l'adapter à ses besoins puisqu'on ne peut pas vérifier l'effet de ses modifications.
    Liberté 3 : Si on ne peut pas compiler, on ne peut pas améliorer le programme et distribuer ces améliorations au public, pour en faire profiter toute la communauté, puisqu'on ne peut pas tester ses améliorations.

    De plus si on ne peut pas compiler, on ne peut pas s'assurer que le code source fourni est bien celui du binaire utilisé.

    Pour ce qui est de la possibilité effective de compiler, si quelqu'un a trouvé des instructions claires et complètes pour compiler la version desktop sur Ubuntu, je suis preneur. Pour ma part je n'ai rien vu de tel sur le dépôt github. Il y a bien des makefile mais comment faut-il les utiliser ? Enfin je n'ai trouvé aucun information sur les dépendances et prérequis pour pouvoir compiler.

  • [^] # Re: alternative

    Posté par  . En réponse au lien L'extension pédagogique Lightbeam n'est plus proposée sur addons.mozilla.org :/. Évalué à 3.

  • # Faire ça hors connexion

    Posté par  . En réponse au message Supprimer un compte de Thunderbird. Évalué à 4. Dernière modification le 12 octobre 2019 à 21:09.

    Chaque fois que j'ai fait ça, j'ai procédé de la façon suivante pour empêcher une synchronisation involontaire :
    1/ passer hors connexion : bouton en bas à gauche dans la barre de statut de Thunderbird ou, plus radical, déconnecter l'ordinateur d'internet.
    2/ supprimer le compte dans Thunderbird
    3/ redémarrer Thunderbird : le compte n'existant plus, il ne va pas chercher à synchroniser sa copie locale avec le compte sur le serveur.

    Si tu veux garder certains messages sur Thunderbird, le plus simple est de créer un dossier pour ça dans les "Dossiers locaux" et d'y copier les messages à conserver avant de supprimer le compte.

    Bien sûr ça marche quelle que soit la version de Thunderbird et l'OS sur lequel il est utilisé.

  • [^] # Re: Licence ?

    Posté par  . En réponse au journal Extension installée de force dans Thunderbird ?. Évalué à 3.

    Les fichiers xpi des extensions installées sont disponibles dans ton profil thunderbird, sous-dossier extensions. Tu peux vérifier si tu y retrouves ce tracker.

  • [^] # Re: Lier une pièce jointe trop grosse

    Posté par  . En réponse au journal Extension installée de force dans Thunderbird ?. Évalué à 3.

    J'ai aussi cette version sur un autre PC sous Ubuntu 18.04. Il suffit de cliquer sur le bouton Ajouter et la proposition WeTransfer apparaît dans la liste déroulante "Sélectionner un service de stockage en ligne". Mais si WeTransfer n'apparaît pas dans la liste de services actifs, c'est qu'il n'a pas était ajouté par ce moyen.

    C'était évident pour moi, mais au cas où : je n'ai cette extension sur aucune de mes versions de Thunderbird (60.9.0 et 68.1.2).

  • # Lier une pièce jointe trop grosse

    Posté par  . En réponse au journal Extension installée de force dans Thunderbird ?. Évalué à 5.

    Dans la configuration de Thunderbird 68.1.2, gestion des pièces jointes, onglet Sortant, il y a un bouton "Ajouter WeTransfer" qui ajoute WeTransfer à la liste des services de stockage en ligne. Est-ce que tu n'aurais pas cliqué sur ce bouton, ou un du même genre un jour récent où tu aurais ajouté une pièce jointe de plus de 5 Mo ?

  • [^] # Re: Dictature

    Posté par  . En réponse à la dépêche Mémoires vives ("Permanent record") par Edward Snowden. Évalué à 10.

    Il ne s'agit pas de tout traiter démocratiquement, il s'agit d'assurer le contrôle démocratique de toutes les institutions de l'État. Ce n'est pas parce qu'un institution peut agir en secret, qu'elle peut s'affranchir du contrôle démocratique. Et par exemple être sanctionnée et réformée si elle abuse de ce secret.

  • [^] # Re: VO souhaitée

    Posté par  . En réponse à la dépêche Mémoires vives ("Permanent record") par Edward Snowden. Évalué à 1.

    D'après le contenu du livre, je pense que le sens est plutôt "enregistrement de tout pour l'éternité". Mais ça ne fait pas un bon titre de livre.

  • [^] # Re: VO souhaitée

    Posté par  . En réponse à la dépêche Mémoires vives ("Permanent record") par Edward Snowden. Évalué à 7.

    Depuis que j'ai acheté le livre je me pose la question, pour moi ce titre est une vraie trahison. Mon hypothèse préférée est que l'éditeur n'a pas trouvé de traduction correcte qui tienne en 2 mots. Sur la 4e de couverture il y a un titre qui me paraît meilleur mais bien trop long : "Rien ne sera jamais effacé". Lui, il rend bien le sujet du livre.

  • # La fin, suspens

    Posté par  . En réponse à la dépêche Mémoires vives ("Permanent record") par Edward Snowden. Évalué à 5.

    Le dernier tiers du livre, sur l'exfiltration des données et le lancement d'alerte proprement dit, se lit très bien, comme un roman d'espionnage à suspense, ce qui est d'autant plus impressionnant que le lecteur connaît déjà la fin du livre. On se prend à espérer qu'il ne se fasse pas prendre, alors qu'on sait très bien qu'il ne s'est pas fait prendre !

    Oui le livre se lit vraiment comme un roman et la fin est pleine de suspens, même si on sait déjà qu'il ne s'est pas [encore] fait prendre. En fait il restait un aspect que, moi au moins je ne connaissait pas, c'est la réaction de ses proches. Là le livre apporte un éclairage, à la fois par ce qu'il dit et par ce qu'il ne dit pas.

  • # hésitations et gros boulot

    Posté par  . En réponse à la dépêche Mémoires vives ("Permanent record") par Edward Snowden. Évalué à 10.

    Edward Snowden se dépeint, sans doute involontairement, sous un jour christique : toute sa vie a convergé vers ce point, où il détient une information susceptible de changer la vie de l'humanité, où il n'a pas le choix et il doit la révéler, et ce faisant, donner sa vie pour sauver l'humanité.

    Je n'ai pas eu cette impression en lisant le livre, ni en le relisant. Edward Snowden ne détient pas une information susceptible de changer la vie de l'humanité, comme s'il était tombé dessus pas hasard. Vers la fin de son séjour au Japon, il a eu un pressentiment sur la mise en place d'une surveillance globale par la NSA, ce pressentiment s'est renforcé peu à peu [1] puis il a cherché à s'assurer qu'il ne se trompait pas. Pour se faire il a entrepris des recherches dans les documents de la NSA à partir de sa position stratégique du "Bureau de partage de l'information". Il a alors mis au point l'outil (heartbeat, un agrégateur intelligent de blogs internes de la NSA) qui lui a permis de siphonner la documentation de la NSA et d'y chercher les documents qui décrivent les mécanismes de la surveillance globale. Il ne voulait pas se contenter des discours marketing "internes" dont on ne sait jamais s'ils ne sont pas seulement des propositions commerciales jamais réalisées [2]. Pour être certain de la réalité de la surveillance globale, il lui fallait donc trouver les outils et comprendre leur fonctionnement. D'où la longue enquête qu'il a menée, camouflée par la mise à disposition de heartbeat.

    Sur le plan des hésitations, on sent bien le débat intérieur entre la loyauté à l'institution et la loyauté à la constitution. Il ne faut pas oublier que la surveillance globale est anti-constitutionnelle. Quelles que soient les entourloupes sémantiques pratiquées par le gouvernement pour la justifier a posteriori, cela reste un crime fédéral. Il y a aussi l'impossibilité de parler à qui que ce soit. Surtout pas à sa compagne, ne serait-ce que pour la protéger. Et comme, au sens strict, il risque sa peau, c'est difficile à vivre, c'est le moins qu'on puisse dire. La seule solution pour en sortir c'est de fuir à l'étranger et révéler l'information en espérant que ses proches comprendront.

    [1] au point de le rendre malade, d'où sa mutation à Hawaï pour un poste moins fatigant…
    [2] à ce propos, un point fondamental dans la dérive de la NSA et de la CIA vers la surveillance globale après les attentats du 11/09, c'est le recours forcené aux contractuels (cf. le budget noir de 2013) pour les fonctions informatiques mis à disposition par des sociétés comme Dell, BAE Systems, Booz Allen Hamilton, etc. Cela a abouti à, selon l'expression de ES, donner les clés du royaume à des gamins (lui avait 22 ans) qui détenaient la compétence informatique et ne se posaient pas de question sur les conséquences de ce qu'ils mettaient en place.