jyes a écrit 906 commentaires

  • [^] # Re: Conformité (très) partielle

    Posté par  . En réponse au journal Bronsonisation de la loi «visant à lutter contre les contenus haineux sur internet» dite loi «Avia». Évalué à 3.

  • [^] # Re: Exclusivité

    Posté par  . En réponse au journal Témoignage de 98 lycéennes et lycéens : comment ont-ils vécu le confinement ?. Évalué à 3. Dernière modification le 17 juin 2020 à 09:45.

    Ça n’empêche pas qu’on peut avoir des collègues proches, il y a même des collègues qui se marient entre eux et je pense qu’ils se considèrent comme proches. Dans un lycée, on peut aussi avoir des amis proches, dont on devient aussi proche de la famille.

    Tu ne sais pas du tout ce que les répondants ont entendu par « proche », par contre tu as la question qui leur a été posée et leur réponse. Tu interprètes ça comme tu veux, mais alors c’est toi qui fais les stats foireuses en les interprétant à l’aune de ta compréhension des réponses, pas l’auteur du journal qui présente les données brutes et qui a clairement précisé le contexte.

  • [^] # Re: L'Histoire a aussi un contexte

    Posté par  . En réponse au journal Une question complexe : pourquoi on déboulonne des statues. Évalué à 2.

    Oui la famille Hayot a un passif lié au colonialisme, mais son lointain descendant n'est pas je pense impliqué dans le même genre de dossier

    Remplace « descendant » par « héritier » pour comprendre comment les disparités de niveaux de vie découlent du système colonialiste et en sont de fait le prolongement actuel. L’esclavage n’existe plus mais les propriétés agricoles et donc l’exploitation du travail (pouvoir d’embaucher ou non, dans une situation de crise économique en plus) n’ont pas changé de mains. C’est un problème en soi ! Ensuite, même si tu décides de nier que le békés abusent de ce pouvoir et conservent une attitude colonialiste encore aujourd’hui.

  • [^] # Re: Oui mais non

    Posté par  . En réponse au journal De l'usage de la section Liens sur LinuxFr. Évalué à 8.

    Tu fais une dichotomie qui n’existe pas. Un logiciel n’a aucun agenda politique, il est libre ou open-source selon les mêmes critères. Par contre, une communauté, ou un mouvement peut avoir une visée politique, et en cela les développeurs et utilisateurs qui se revendiquent de l’open-source ou du logiciel libre peuvent avoir des vision différentes.

    De plus les 4 libertés (ou 10 points) font consensus comme définitions générales mais n’ont pas la précision d’une licence. Le cas de la tivoïsation divise clairement sur une interprétation différente des libertés de modifier et d’exécuter : si la licence l’autorise mais qu’un autre dispositif technique l’empêche, la liberté est-elle bien accordée ? Il n’y a pas de réponse unique, et des visions politiques différentes aboutissent à des réponses différentes. Le cas des brevets logiciels ajoutés à la GPLv3 en est encore une autre illustration. Du coup la FSF reconnaît comme libre le logiciel d’une TiVo lorsqu’il est utilisé hors d’une TiVo, mais la distribution du logiciel avec la TiVo ne respecte pas les quatre libertés selon leur interprétation, clarifiée sur ce point dans la GPLv3.

    Quant à « la FSF insiste sur le côté communautaire du libre », c’est faux, d’ailleurs beaucoup de logiciels étiquetés GNU ont un développement assez peu communautaire. Par contre la FSF est très pointilleuse sur leur distribution voire leur utilisation (par exemple ils ne doivent pas dépendre de logiciels propriétaires pour des fonctionnalités, même optionnelles).

  • [^] # Re: .

    Posté par  . En réponse à la dépêche BRouter, un calcul d’itinéraire libre pour vélo (mais pas que). Évalué à 3.

    L’expérience est courte mais les sensations demeurent jusqu’à la fin de tes jours, c’est une excellente activité.

  • [^] # Re: .

    Posté par  . En réponse à la dépêche BRouter, un calcul d’itinéraire libre pour vélo (mais pas que). Évalué à 1.

    Oui, mais pour moto, il faut un profil calibré sur une vitesse moyenne de plus de 100 km/h sur une route sinueuse, sinon où est le défi ?

  • [^] # Re: Pas si anonyme

    Posté par  . En réponse au sondage Allez‑vous installer l’application de traçage gouvernementale StopCovid ?. Évalué à 4.

    Un pseudonyme sur une appli de traçage, ce n’est guère moins privé que ton numéro de carte vitale. Un exemple :

    https://www.nytimes.com/interactive/2019/12/19/opinion/location-tracking-cell-phone.html

    StopCovid inclut quelques autres solutions techniques pour protéger la vie privée, mais la pseudonymisation n’est pas suffisante du tout (et je suis moyennement convaincu par les autres techniques, mais je ne réponds ici que sur le fait qu’un identifiant unique est une donnée personnelle).

  • [^] # Re: Buzzword et bullshitisme corpoflanique

    Posté par  . En réponse à la dépêche Séminaire en ligne : Logiciel libre en Afrique, levier de croissance et souveraineté digitale. Évalué à 6.

    C’est le choix du terme « digital », plutôt que « numérique » qui est critiqué, cette acception du mot « digital » est une mauvaise traduction phonétique de l’anglais qu’on retrouve surtout utilisée par les markèteux et bonimenteurs du web 4.0. La critique émise par Doug Le Tough est sur la forme et ne remet pas du tout en question l’enjeu sur le fond de la souveraineté numérique.

  • [^] # Re: vive la hiérarchie

    Posté par  . En réponse au journal Classer efficacement et durablement ses fichiers. Évalué à 4.

    Oui et non les sélecteurs de fichiers ne sont pas pensé pour par exemple. Tu ne peux pas t'abstraire totalement de la hiérarchie.

    Sur Android non plus. Si l'on veut passer ouvrir un fichier particulier avec une application particulière, on doit aussi le chercher. En pratique, sans gestionnaire de fichier un peu complet ni sélecteur de fichiers dans les applications qui montrent l’organisation hiérarchique du FS, c’est une action qu’on ne fait juste pas et qu’on garde pour quand on aura un ordinateur sous la main. Mais certaines applications pour lesquels cet usage a du sens disposent de sélecteurs de fichiers très complets, même sur Android.

    De plus en plus. Si c'est pas sur téléphone c'est sur tablette et les tablettes Apple se vendent bien il me semble.

    Oui. Cela dit, j’ai quand-même l’impression qu’elles rejoignent davantage l’usage du téléphone (web, mails, jeux) que de l’ordinateur (rédaction de documents, traitement de données quelconques).

    Sur ces machines, on est orienté application. […] Là où sur PC, on est orienté données

    Je ne voyais pas cela comme ça mais je pense que tu mets vraiment le doigt sur quelque-chose. Sur une tablette/un téléphone, on a un usage = une appli (web, photos, notes). Un ordinateur devient vraiment indispensable quand on mélange les usages et qu’on regroupe ensemble des documents de natures différentes (les plans — images —, le budget — tableur — et le descriptif — texte — d’un même projet par exemple) que des fichiers ne sont pas indépendants (codes sources) voire qu’on travaille sur un document avec plusieurs logiciels (fréquent en traitement d’image par exemple).

    Cela explique largement la différence de besoin au niveau du système de fichiers pour ces différents usages. Ça n’empêche pas qu’on puisse vouloir organiser ses fichiers selon d’autres critères que le FS hiérarchique et on en revient à la question du journal, qui m’intéresse mais à laquelle je n’ai pas de réponse définitive.

  • [^] # Re: vive la hiérarchie

    Posté par  . En réponse au journal Classer efficacement et durablement ses fichiers. Évalué à 2.

    Enfin la gestion des fichiers à la Android a toujours existé aussi sur les ordinateurs personnels. Il y a toujours eu des gens pour mettre tous leurs fichiers en vrac sur le bureau (voire utiliser la Corbeille pour archiver). Mais aucune personne qui doit réellement gérer des données en nombre n’utilise ce type de classement, donc je ne crois pas que la distinction soit du côté des utilisateurs (habitués ou non du système de fichier hiérarchique) mais de l’usage. On stocke moins de documents qui nécessitent une organisation sur téléphone (sauf les photos et les musiques, mais de fait les applis qui s’en chargent les organisent aussi sur le FS généralement). Pour regarder youtube et consulter ses e-mails, on n’a même pas besoin de FS, ou à la limite juste de l’équivalent « /tmp » que l’utilisateur ne regarde pas non plus souvent sur un ordinateur.

  • [^] # Re: Traduction approximative

    Posté par  . En réponse à la dépêche GIMP 2.10.14 et 2.10.18 : sans limites. Évalué à 9. Dernière modification le 25 mai 2020 à 14:41.

    Pour les sliders, tu t'es posé la question des valeurs? Pour une opacité (slider original de 0 à 2), tu as besoin de 400 pas?

    Ok, pour le filtre exact que tu prends en exemple, mais je trouve ça pas plus mal que les sliders soient les mêmes partout. Quant au « "haut"/"bas" », je ne suis pas sûr qu’on se soit compris, je ne parle pas de flèches haut/bas à droite du sliders, mais de la région haute et basse du sliders, qui permet par exemple de faire défiler sans molette (en bas), à la tablette graphique par exemple, et de choisir une valeur absolue (en haut) dans le même widget.

    à tout ranger dans un seul menu accessible avec une icône "…" plutôt qu'un minuscule [<] .

    Et là je reconnais mon erreur, dans cette fenêtre de filtre, le [<] et le + n’ont effectivement pas besoin d’être séparés (le [<] ne permet pas d’ancrer la fenêtre de réglages comme avec les outils).

    En fait, je suis sûr que tes propositions peuvent servir mais quand tu te défends en disant que

    Proposer n'est pas imposer.

    dans un fil dans lequel tu dis que l’UI de Gimp est toute pourrie, et que tu fais les louanges d’un logiciel (proprio) qui n’a pas grand chose à voir en comparant des fenêtres qui n’ont que 3 réglages, ta « proposition » est lourde de jugement, et ta comparaison montre bien mal la différence de qualité qui te saute aux yeux.

  • [^] # Re: Traduction approximative

    Posté par  . En réponse à la dépêche GIMP 2.10.14 et 2.10.18 : sans limites. Évalué à 3. Dernière modification le 25 mai 2020 à 09:22.

    Clairement tu n’utilises pas Gimp. Les sliders de ton mockup ne remplacent pas fonctionnellement ceux de Gimp, qui sont larges et ont en fait deux sliders selon que l’on glisse la partie haute ou basse. Si tu devais mettre deux sliders à chaque fois, ton UI serait déjà beaucoup moins légère. Et cette fonctionnalité de Gimp, déroutante à la première utilisation, est extrêmement pratique à l’usage ! En plus, les tiens sont plus courts, c’est dommage, c’est autant de précision en moins en un mouvement simple.

    Les + et [<] ont disparus sur ton mockup. C’est dommage, d’autant plus que le [<] est une fonctionnalité très utile qui permet de personnaliser très fortement l’UI de Gimp et de modifier certains points que tu critiques par ailleurs. Encore une fois, je pense que tu ne l’utilises pas. Du coup, c’est chouette que tu fasses un joli mockup avec moins de fonctions, mais Gimp s’adresse aussi à des gens qui s’en servent pour de vrai et qui ne tiennent pas à perdre ces fonctionnalités juste pour avoir une police plus grosse et plus de vide autour.

    Je trouve ça sympa que tu veuilles absolument corriger l’UI de Gimp et vienne plein de bons conseils, mais ces conseils donnent vraiment l’impression que tu n’utilises pas le logiciel du tout et que tu passes complètement à côté de son UX, avec une UI riche en fonctionnalités qui permet d’être efficace quand on apprend à la connaître un peu. Donc j’espère vraiment que les devs Gimp qui te lisent ne t’écouteront pas trop. Les retours de non-utilisateurs ne sont pas si utiles au logiciel.

  • [^] # Re: Windows n'a pas à s'inquièter

    Posté par  . En réponse au journal Mieux que Santa Barbara : Munich revient aux logiciels libres. Évalué à 6. Dernière modification le 18 mai 2020 à 09:19.

    La majorité de la planète d'entreprise le sait très bien

    Non. Même dans les grands groupes ou les grandes administrations. Et les administrateurs systèmes qui savent qu’il y a autre chose n’ont pas forcément les compétences pour administrer un parc qui utilise cet autre chose (et forcément, vu qu’ils sont recrutés pour faire tourner le parc actuel, ça ne bouge pas vite). Tu as bossé dans de très grosses boites dans le domaine de l’informatique, tu surestimes à mon avis beaucoup le fonctionnement de beaucoup d’autres sociétés, même grosses.

    Et puis il y a la suite Office…

  • [^] # Re: Windows n'a pas à s'inquièter

    Posté par  . En réponse au journal Mieux que Santa Barbara : Munich revient aux logiciels libres. Évalué à 9.

    Vente liée ? Ah le gag. Apple n'a pas de problème à vendre des Macs

    C’est une blague ? Apple aussi fournit l’OS avec le matériel justement ! Et Apple non plus ne compte pas sur les ventes d’OSX sans matériel pour diffuser son OS, donc ton contre-exemple ne fait que confirmer le propos auquel tu réponds.

  • [^] # Re: Performance des compilateurs libres

    Posté par  . En réponse au journal Des nouvelles de Fortran. Évalué à 3. Dernière modification le 11 mai 2020 à 18:23.

    Merci de l'information concernant l'usage de la mémoire qui ne se ferait que très peu sur le tas en calcul intensif alors que j'aurais parié (gros !) sur le contraire !

    Attention, peu en nombre d’allocations, mais potentiellement beaucoup de volume alloué ! C’est juste que le temps passé dans les allocations est négligeable par rapport au temps de calcul.

  • [^] # Re: Performance des compilateurs libres

    Posté par  . En réponse au journal Des nouvelles de Fortran. Évalué à 5.

    Je ne peux absolument pas répondre à la question de jusqu'à quel point la libc influence les performances car je ne fais pas de calcul intensif. C'est pourquoi j'aimerais que ceux qui en font livrent leur témoignage.

    Elle n’a strictement aucune influence. Un code de calcul intensif correctement écrit fait peu d’allocations mémoires sur le tas (en gros tout est alloué en début de calcul) et passe beaucoup plus de temps à calculer qu’à lire et écrire des données. Donc, autant avoir une version de BLAS et LAPACK fortement optimisée peut apporter un gain non négligeable pour certaines applications, autant la libc n’a aucune importance. Éventuellement, selon la manière dont le code est écrit, ce sont d’autres propriétés du système d’exploitation qui peuvent impacter les performances, comme le coût des filaments (threads), l’efficacité des communications entre processus ou la bonne gestion du matériel (réseau notamment).

  • [^] # Re: Pas que le calcul

    Posté par  . En réponse au journal Des nouvelles de Fortran. Évalué à 6.

    Est-il censé de gaver de serpent des générations d'étudiants alors Fortran est une nourriture plus saine et digeste ?

    Personnellement, je n’aime pas trop Python. Mais je trouve qu’avoir un langage de base avec lequel les élèves apprennent tous les concepts est une bonne idée. Introduction aux langages procéduraux, Python est un bon début. Découverte du paradigme orienté objet, Python permet d’apprendre. Enseignement des méthodes numériques et du calcul scientifique, Python et SciPy sont pleins de bonnes choses. Développement d’interfaces graphiques, Python s’en sort encore très bien. Petits scripts et utilitaires, Python est toujours bon dans ce domaine.

    Au final, malgré tout le mal que je pense de ce langage, même moi je l’utilise pour un certain nombre de traitements (notamment conversions de formats de fichiers et substitut à Octave 1), donc ça me paraît un bon couteau suisse à enseigner aux étudiants.

    Quant à

    Mais je pense que C++ restera encore longtemps dans la course

    J’espère bien ! Le fait que Fortran et C++ aient des atouts différents n’est pas toujours à l’avantage du Fortran. Pour un programme qui fait peu de traitement de données mais manipule des structures complexes, C++ est bien plus indiqué que Fortran. Si Qt s’était basé sur le Fortran, son succès aurait été sûrement beaucoup plus timide !


    1. lui même substitut à Matlab, puisque j’ai toujours évité ce dernier comme la peste. 

  • [^] # Re: Performance des compilateurs libres

    Posté par  . En réponse au journal Des nouvelles de Fortran. Évalué à 9.

    Est-il exagéré dire que gfortran n'est jamais qu'un frontend de la libc ?

    Oui, c’est très exagéré. Le Fortran standard propose plein de fonctions (dites « intrinsèques ») qui ne sont pas dans la lib C standard, notamment des fonctions mathématiques et de manipulation de tableaux ou de matrices. Ensuite, un langage, ce n’est pas qu’une liste de fonctions, Fortran propose de nombreuses manières d’accéder aux éléments des tableaux, et d’extraire des sous tableaux (tableaux d’indices, masques, etc) et optimiser tout ça est un travail assez différent pour le compilateur par rapport à compiler du C. Après, tous les exécutables, quel que soit le langage avec lequel ils sont écrits, dépendent des bibliothèques auxquelles ils sont liés, et presque tous les compilateurs lient à la lib C par défaut (car elle est installée sur tous les systèmes). Ça ne fait pas de tous les langages de simples surcouches au C.

    C’est un peu comme si en constatant que ton binaire ne s’exécute pas sur Windows et tu en concluais que Fortran n’est qu’un frontend à Linux. Le programme dépend de l’OS, mais il n’est pas seulement une suite d’appels système.

  • [^] # Re: Performance des compilateurs libres

    Posté par  . En réponse au journal Des nouvelles de Fortran. Évalué à 10.

    Mon expérience, c’est que le compilateur Intel produit de binaires parfois plus rapide, mais il est très bogué donc au final quand il donne un binaire significativement plus rapide que Gfortran, ça a plutôt tendance à m’inquiéter car j’ai peur qu’il fasse juste n’importe quoi. De plus il est très lent pour compiler, il plante facilement avec des messages d’erreurs cryptiques et si l’on ajoute à ça un support assez tardif des standards, je trouve finalement Gfortran bien plus confortable à utiliser. En pratique j’utilise Ifort pour chercher les bugs dans mon code que Gfortran ne me remonterait pas et améliorer la portabilité de mon code, mais je passe un certain temps aussi à réécrire du code pourtant valide pour qu’Ifort l’accepte.

    Je n’ai pas encore testé les autres compilateurs, donc je trouve ce journal très bienvenu avec toutes ces informations sur les compilateurs existants et en développement.

  • [^] # Re: Mes premières lignes de code professionnelles

    Posté par  . En réponse au journal Des nouvelles de Fortran. Évalué à 5.

    Si tu choisis bien ton université, tu peux encore trouver de l’enseignement en Fortran 77 aujourd’hui. :-)

  • [^] # Re: Pas que le calcul

    Posté par  . En réponse au journal Des nouvelles de Fortran. Évalué à 10.

    un article comparatif entre ces deux langages tant ils semblent partager les mêmes fonctionnalités.

    Les mêmes fonctionnalités, c’est mal connaître les deux langages (enfin, dans la mesure où ils sont tous deux Turing complets, il n’y a rien que fait l’un que ne peut pas faire l’autre, mais leurs usages sont très différents).

    En Fortran pas de template, et (presque) pas de généricité. À l’inverse en C++, il a fallu attendre la version 2017 pour avoir un type tableau de taille fixe qui serve à quelque-chose (std::array), là où Fortran offre plein de fonctions de manipulations de tableaux et possède des types qui permettent de détecter beaucoup d’erreurs à la compilation, et certaines à l’exécution (avec -fcheck=bounds par exemple).

    Fortran est plus simple que C++ et dont plus facile à apprendre, et plus facile à lire par des non-experts, il contient aussi beaucoup moins de pièges (malgré quelques héritages tordus, comme tous les vieux langages). Plus facile à compiler aussi, les modules, intégrés au langage depuis Fortran 90 sont toujours en discussion pour C++ qui n’intègre rien de similaire si ce n’est des palliatifs complexes comme les en-têtes précompilés et autres horreurs.

    Au final, j’aime bien le C++, mais je vois bien à l’usage que j’arrive beaucoup mieux à faire évoluer mon code de calcul scientifique en Fortran que mes autres projets en C++. En Fortran, j’ai un tout petit peu plus de duplication de code due à l’absence de généricité, mais finalement très peu et c’est un prix assez faible à payer pour avoir un code lisible et concis pour le traitement de données en tableaux. C’est aussi beaucoup plus facile de faire travailler des étudiants ou des chercheurs pour une durée déterminée sur un code Fortran. Même mes collègues informaticiens mettent du temps à comprendre le code C++ là où le Fortran se lit presque sans apprentissage (et s’apprend relativement vite pour l’écrire).

    Ce qui manquait cruellement au Fortran c’était une manière propre de s’interfacer avec les autres langages et les dernières versions ont largement comblé ce manque.

  • [^] # Re: Go est lent, Rust est rouillé !

    Posté par  . En réponse au journal Explorer des langages de programmation - édition 2020. Évalué à 8.

    En français, ça s’utilise aussi pour un argument définitif qui clos une discussion.

    Exemple d’utilisation : « Et mon point dans ta gueule ? ».

  • [^] # Re: Nextcloud

    Posté par  . En réponse au journal Zimbra se ferme en version 9. Évalué à 2.

    Je sais, c’est pour ça que j’ai comparé à Nextcloud + Yunohost, car Yunohost peut justement être la glue entre Nextcloud et Postfix et il vient avec un SSO et annuaire LDAP qui font tout ça automatiquement, comme dans Zimbra.

    Après, je sais bien que Yunohost n’est pas pensé pour équiper des grosses structures, mais il propose une configuration dans laquelle il est relativement facile de piocher pour faire fonctionner Nextcloud comme souhaité. Je ne dis absolument pas que Zimbra n’a aucun intérêt. Je le trouve très bien fichu, je trouve juste que la suggestion de postroutine peut être pertinente à qui cherche une alternative.

  • [^] # Re: Nextcloud

    Posté par  . En réponse au journal Zimbra se ferme en version 9. Évalué à 1.

    Nextcloud sur Yunohost alors. Je ne vois pas pourquoi il faudrait absolument éviter postfix ou exim et dovecot et les réimplementer dans l’outil qui fait aussi webmail. Que ce soit le fonctionnement de Zimbra pourquoi pas, mais ce n’est pas une fonctionnalité, on peut chercher une alternative fonctionnelle qui repose sur des choix techniques différents.

    J’utilise Zimbra et Nextcloud (sans webmail) au boulot et Nextcloud (avec webmail, calendrier et tâches) chez moi. C’est fonctionnellement très proche.

  • [^] # Re: Est-ce apprécié?

    Posté par  . En réponse au lien Scaleway met à disposition des instances BigBlueButton. Évalué à 3. Dernière modification le 29 avril 2020 à 13:46.

    En fait, en primaire, les enseignants m’ont surtout eu l’air de bricoler au cas par cas avec chaque élève avec les outils qu’ils avaient. Je pense que si j’ai vu beaucoup de Whatsapp, ce n’était pas un choix du prof mais plutôt ce qu’utilisaient déjà les élèves. Sinon, les courriers électroniques, les appels au téléphone avec les parents ont servi aussi. Quant au

    Et que faire des gens que WhatsApp ne veut pas ?

    vu comme le confinement a été géré, anticipé et organisé par notre gouvernement et vu la clarté des consignes qu’il a communiquées aux différents services publics, notamment l’enseignement, je ne pense pas que l’accès ou non à Whatsapp est ce qui a pesé le plus lourd dans les inégalités d’accès à l’éducation entre élèves.