Pourquoi utiliser le singulier ? J'ai toujours entendu le pluriel qui me semble mieux rendre compte de la multiplicité des systèmes logiques et axiomatiques.
Au contraire, le singulier rend mieux compte de l'unification apportée par la logique.
On nomme "méta-mathématique" les théorèmes qui comparent les théorèmes prouvables dans un système axiomatique des théorèmes prouvables dans un autre.
Deux systèmes axiomatiques différents ne sont pas deux mathématiques différentes. Ils existent en même temps, et on peut prouver des théorèmes qui les lient.
D'après Wikipédia:
L'usage du pluriel est un héritage de l'époque antique, où le quadrivium regroupait les quatre arts dits « mathématiques » : l'arithmétique, la géométrie, l'astronomie et la musique.
Aujourd'hui arithmétique et géométrie ne sont plus distincts; l'astronomie et la musique ne sont plus de la mathématique. Le singulier est donc plus logique.
Bref, le singulier insiste sur la non-différentiation entre la géométrie, l'arithmétique et l'analyse.
De ce point de vue, le singulier est peut-être du snobisme, mais j'assume.
Question classique. Personnellement, cette question ne m'intéresse pas du tout, et je ne compte pas y travailler.
La génération d'epub est très demandée. Je reçois de temps en temps des mails me disant «c'est facile, il suffit de …».
Mais pour l'instant les méthodes proposées plantent pour diverses raisons.
Si quelqu'un veut s’atteler à la tâche, voici l'état de l'art de la question.
Ceci compile Giulietta en pur latex:
git clone git@github.com:LaurentClaessens/mazhe.git
cd mazhe
pdflatex mazhe.tex
En ce qui concerne l'epub, le plus prometteur est la commande suivante:
Ceci produit le Frido auquel il manque quelque liens dans la biblio pour des raisons techniques.
À partir de là, on peut tenter ceci:
pandoc -f latex -t epub3 defi_epub.tex -o out.epub
Et ça, ça plante sur
Error at "source" (line 11208, column 17):
unexpected \writeOfyanntricks
\immediate\write\writeOfyanntricks{totalheightofdce34f4dfb2406144304ad0d6106c5382ddd1446:\the\lengthOfforyanntricks-}
Voici le défi pour les amateurs de grosses manipulations de chaînes de caractères.
La ligne problématique se trouve dans un environnement figure qui est schématiquement comme ceci :
\begin{figure}[ht]
\centering
[... plein de lignes ...]
\tikzsetnextfilename{tikzSuiteUnSurn}
[... autres lignes dont un tikzpicture]
\caption{\CaptionFigSuiteUnSurn}\label{LabelFigSuiteUnSurn}
\end{figure}
Repérer la ligne \tikzsetnextfilename, et garder son argument sous le coude.
Supprimer le contenu de tout l'environnement, sauf la ligne de caption
Remplacer tout le contenu de l'environnement par l'inclusion du fichier png que vous trouverez dans le répertoire mazhe/auto/pictures_tikz.
Le nom du png que vous cherchez est la string que vous avez gardé au premier point.
Une fois que vous avez ça dans votre langage de programmation préféré (donc en rust ou python), vous emballez ça dans une fonction qui prend en entrée le fichier defi_epub.tex et qui donne en sortie un fichier sur lequel pandoc va fonctionner.
Le mieux pour moi serait une fonction en python qui prend en entrée le fichier sous forme de string et qui ressort la réponse sous forme de string.
Si votre langage préféré est un autre, il faut qu'il puisse être installé sans affecter le système.
Par exemple, pour node je sais comment faire pour avoir une installation locale comme un venvde python.
Mais concrètement, ça sert à quoi, à part à encombrer un disque dur quelque part ?
Le Frido est un document qui évolue en permanence; ce n'est pas un livre figé.
Le livre figé n'existe que parce que le règlement de l'agrégation exige (pour éviter des abus ?) que les ressources bibliographique soient commercialisées.
L'isbn n'est pas gratuit. Plus précisément tu paies des frais de dossier pour l'avoir, tu n'as pas le choix et il est indispensable pour la vente en librairie.
Je ne sais pas quoi dire; la règle a peut-être changé depuis quelques années. En tout cas, moi j'en ai eu 40 sans payer.
En ce qui concerne la vente en librairie, c'est subtil.
Chez thebookedition, ils imposent un prix de vente de base, qui correspond au prix de fabrication et leurs bénéfices. Ensuite l'auteur fixe son bénéfice au choix. Le prix de vente vu par la cliente est la somme.
J'ai choisi "bénéfice auteur = 0". Donc le prix de vente est le prix de base.
MAIS. Pour vendre en librairie via thebookedition, l'imprimeur (i.e. thebookedition) fait une «remise au libraire» prise sur le bénéfice de l'auteur.
Vu que je n'ai pas de bénéfices, thebookedition ne peut pas proposer aux libraires.
Anecdote.
Une année, un libraire a acheté des Fridos à thebookedition et les a revendu à un de ses clients qui en voulait.
En ce qui concerne le dépot légal, je ne me suis pas renseigné.
En réalité la vente du Frido est juste une méthode pour contourner respecter le règlement de l'agrégation qui n'autorise que les ressources bibliographiques en vente (dans le règlement de l'agreg, cette phrase est écrite au présent : les livres qui ne sont plus édités sont interdits).
Quelle est la manière la plus pratique pour signaler ces différentes erreurs? Github, courriel, autre?
Par mail privé c'est très bien.
Pour situer la faute, parfois le plus pratique est de donner le label le plus proche (ex: DEFooVVWUooKIBQDv).
Sinon une petite capture d'écran fait le taf.
En tout cas c'est important de me donner assez de contexte pour pouvoir retrouver le passage avec un CTRL-F. Et effectivement, c'est pas toujours fiable de donner un numéro de page ou d'équation, parce qu'il y a assez souvent des choses qui bougent.
Pendant longtemps, l'argument "oohhh mais c'est juste pour une blague, c'est innocent" a été toléré, mais je trouve qu'en 2022, les sciences sociales ont tellement démontré que les préjugés avaient des conséquences réelles en termes de discrimination (la plupart des discriminations ne sont pas consientes) que c'est du même niveau scientifique que la terre plate.
Alors certes, oui, les préjugés sont néfastes. Mais est-ce que les exprimer dans un cadre assumé d'humour est néfaste ?
Je demande à voir une étude en double aveugle randomisé ;)
Comme il faut commencer quelque part, autant commencer par soi même et en discuter avec ses proches.
De là à dire que tout cela sera simple et qu'on réussira, c'est un autre sujet.
J'ai un exemple de réussite personnelle qui n'est pas tout à fait insignifiante.
Il y a 4 ans, une cheffe scoute m'a proposé d'inscrire ma fille chez les lutins. Renseignements pris ches des autres parents, il se fait qu'assez régulièrement, le lieu de rendez-vous soit dans des endroits inaccéssibles sans voiture.
Je précise que l'histoire se passe à Besançon, et que n'être pas capable d'aller jouer dans les bois au milieu de la Franche-Comté sans voiture c'est un peu … hum …
N'ayant pas de voiture, j'ai dit que nope, pas d'inscription.
Quatre ans plus tard, je revois ladite cheffe, et elle m'explique qu'ils ont fait une réunion d'unité spéciale développement durable dans laquelle ils ont (à mon avis correctement) identifié le transport des annimés comme leur principale source de polution et fixé comme règle que les rendez-vous devaient être accéssibles à vélo.
Voila donc une petite histoire de réussite de la technique "faire dans son coin et en parler à ses proches".
Certes, ça ne concerne qu'une seule unité scoute, mais c'est quand même une petite tache d'huile qui commence à s'étendre.
D'ailleurs si il y a des chefs scouts qui lisent ces lignes : arrangez-vous pour ne pas être un (des très nombreux) loquets à la nécéssité de posséder une voiture.
À moins que je n'aie rien compris à ta réponse et à toutes les autres, elles passent complètement à côté du point que je soulève.
En effet, ta réponse ne parle que du point de vue de la femme, en supposant, de façon implicite que le point de vue de l'enfant est sans importance.
Or, mourir est un enjeu de santé.
Si on considère l'avortement comme un meurtre, se focaliser sur les problèmes de la femme est complètement biaisé. Il y a un dialogue de sourd sur la position du curseur entre les droits du truc qui va mourir et les droits de la femme.
Les uns ne semblent même pas voir qu'il y a une question alors que je l'ai écrite en toute lettres, tandis que les autres ne voient que cette question.
Les uns prennent pour évident que le point de vue de l'enfant est sans importance, et les autres prennent la mort de l'enfant comme un enjeu … hum … littéralement de vie ou de mort.
On peut considérer que la vie de l'enfant ne pèse pas. On peut nier que ce soit vivant, et nier le droit d'appeller ça un «enfant». Tout cela est possible, mais il faut que ce soit explicite.
J'avoue, personnellement, avoir rarement entendu de raisonnement bien construit qui explique pourquoi
assassiner un type au hasard dans la rue c'est mal, et même ultra-mal
avorter, c'est non seulement okay, mais c'est même un droit fondamental.
Dans une théologie viking, en assassinant une personne, je lui cause un tort parce qu'il n'aura pas accès au banquet d'Odin (pas mort l'épée à la main, tout ça…)
Mais dans une philosophie purement athéiste, … j'ai plus de mal à voir le point exact où je cause un tort à quelqu'un en l'assassinant.
Mon point n'est pas de dire que je suis pro ou contre. Donc c'est complètement inutile de me répondre avec des enjeux de santé public ou de psychologie de la femme. Mon point est uniquement de montrer pourquoi tous ces discours n'ont pratiquement aucune importance parce qu'ils passent complètement à côté des objections soulevées par les anti.
Encore une fois, je parle spécifiquement du fait de se revendiquer "pro-life"
Ouais. ben du coup je sais pas. Si le point n'est pas le fait d'être anti-avortement, mais simplement de prendre la dénomination "pro-live"… j'ai pas trop d'opinions.
Ça revient à se demander si on peut être mariage "pour tous" tout en excluant les mariages à trois et cosangins.
Les discours anti-peine-de-mort non plus ;)
Peu de monde est contre la légitime défense.
Attention : pour moi la peine de mort est le fait qu'un tribunal décrète la mort comme sentence à l'issue d'un procès équitable et à la vue de preuves solides.
Tuer par légitime défense n'est donc pas de la peine de mort.
Bien vu. C'est un argument standard contre la peine de mort. Mais en soi, il est juste un argument, pas une raison finale.
D'ailleurs l'irréversibilité est aussi un bon argument anti-avortement.
Il n'y a pas de contradiction si profondes que ça a dire que l'irréversibilité dérange dans un cas mais pas dans l'autre.
Et d'ailleurs, les discours pro-life ne laissent pas beaucoup d’exceptions dans le cas de l'avortement.
Les discours anti-peine-de-mort non plus ;)
Après, je parle, je parle, mais en réalité, je ne sais pas très bien comment ces gens répondraient si on leur posait directement la question : «comment résolvez-vous l'apparent paradoxe entre être pro-peine de mort et anti-avortement ?»
Je serais curieux; est-ce que quelqu'un a déjà essayé ?
… et donc n'attend aucune réponse avec des arguments en béton.
En fait, la question de l'avortement est un pur dialogue de sourd parce que chacun a son idée sur un certain nombre de questions type
à partir de quel moment le truc devient un humain avec tous les droits associés ?
où place-t-on le curseur entre les droits de l'enfant et ceux de la mère ?
Ce ne sont pas des questions scientifiques. Donc elles n'attendent pas de réponses tellement solides qu'on ait le droit de traiter les autres d'imbéciles.
Chacun estime que sa réponse est évidemment beaucoup plus valide que celle des autres. Et tellement plus valide que chacun estime que sa réponse est un droit tellement fondamental que l'autre est un monstre arriéré, limite génocidaire.
Tentons de créer des bases philosophiques solides autour de l'avortement en commençant par un cas beaucoup plus simple.
J'assassine quelqu'un dans la rue, comme ça, gratuitement, d'un coup de fusil dans la tête.
quel tort est-ce que je cause à cette personne ?
quel tort est-ce que je cause à la société ?
laquelle des deux réponses précédentes justifie que l'assassinat soit interdit ?
la question précédente est-elle un faux choix ? Y-a-t-il une troisième raison ?
Par contre, se réclamer "pro-life" et pour la peine de mort me semble plus compliqué.
Pas de problèmes non plus. Je suis en général "pro-liberté-de-machin", comme un droit fondamental. Mais la loi peut prévoir que certains actes font perdre le droit de "machin". Pratiquement toutes les peines prononcées par un tribunal consistent à violer des droits fondamentaux. Typiquement : la prison.
Il faut se rendre à l'évidence : il y a moyen d'être contre l'avortement tout en étant pas un imbécile. En se fondant sur des bases philosophiques solides et avec un raisonnement bien tenu.
les opposants à l'avortement se revendiquent "pro-life"… tout en étant pour la plupart fervents partisans de la peine de mort.
Il n'y a pas de contradictions entre être contre l'avortement et pour la peine de mort.
Dans le cas de la peine de mort, la personne qui meurt est réellement coupable de quelque chose, et on estime que ce quelque chose mérite la mort.
Dans le cas d'un avortement, la personne qui meurt n'est coupable de rien.
La différence est abyssale.
ATTENTION :
je ne dis pas que le mot "personne" est évident à appliquer à ce qui meurt dans un avortement.
je ne dis pas qu'il existe un crime qui «mérite» la mort
je ne dis pas que la question de la peine de mort ou de l'avortement ne touche que la personne qui meurt.
je ne dis pas que je suis pour l'un
je ne dis pas que je suis contre l'autre
EDIT: je passe volontairement sous silence également les points suivants:
- est-ce que les procès qui aboutissent à une condamnation à mort sont équitables ?
- quel niveau de preuve ?
- est-ce que l'avortement est un traitement dégradant pour l'enfant ?
- est-ce que la mort est un traitement dégradant pour le condamné ?
- et bien d'autres questions intéressantes mais qui ne sont pas mon point ici.
Je dis seulement : il n'y a pas de contradiction évidente entre être contre l'avortement et être en faveur de la peine de mort.
Moi ce que je constate avec tristesse et agacement de plus en plus profond, en revanche, c'est la confusion entre beau et bon (avec la disparition de bon au profit de beau, mais ça n'a pas le même sens).
Je vais te rendre triste …
J'avoue ne pas comprendre ce que tu veux dire. Tu as l'impression que l'on utilise de plus en plus le mot "beau" quand on devrait dire "bon" ?
Un exemple ?
J'arrive pas à m'y faire à ce mot "Divulgâcher", c'est môche quand même.
Moche, c'est une question d'habitude. Quand j'étais jeune, on disait que "sortie" c'était moche pour désigner une balle qui sort du terrain : tout le monde disait "out". Même chose pour "navigateur" qui était moche par rapport à "browser" et j'en passe… (mon préféré étant "butineur" qui n'est hélas plus utilisé)
Un énorme avantage de "divulgâcher" par rapport à "spoiler" est que l'orthographe est régulière.
On se plaint de la difficulté de la langue française, mais il faut bien se rendre compte que chaque anglissime est une exception de plus.
L'essentiel de l'œuvre de Azimov consiste à dire que ces trois règles sont facilement contournables.
Et, quitte à divulgâcher l'ensemble des cycles des robots et de la fondation, la loi zéro aboutit à l'anéantissement de l'humanité.
Donc bon … essayer de mettre les lois de la robotique dans les AI …
Très bonne réflexion.
Moi je répondais à "oui mais comment", en supposant donc comme hypothèse qu'on veut le restreindre.
Mais tu as tout à fait raison qu'on peut, en amont, n'être déjà pas d'accord sur le fait que ce soit une bonne idée de restreindre l'accès du porn en ligne.
bob utilise nordvpn et se connecte d'un pays sans legislation sur le sujet et il n'a aucun probleme
Dans mon exemple, c'était Alice qui voulait se connecter à un site cochon. C'est quoi ce préjugé sexiste comme quoi entre Bob et Alice ce serait forcément Bob :p ?
Plus sérieusement, tu ajoutes "disposer d'un VPN et être capable de l'utiliser" à la liste donnée par par devnewton …
Encore une fois, je ne crois pas qu'il soit raisonnable de chercher un mécanisme impossible à truander. Un mécanisme qui divise par 10 le nombre de (très) jeunes qui ont accès au porn, ce serait déjà très satisfaisant.
Après, si le gosse doit en plus utiliser le VPN qui papa utilise pour regarder Netflix, il laisse plus de traces qui permettent au parents de lui tomber dessus et jouer leur rôle de parents.
Ce qui est dérangeant dans l'histoire c'est pas tellement que des jeunes voient du porn, mais qu'ils le voient sans "aide" pour avoir le recul pour comprendre que ce qu'ils voient, c'est de la fiction.
ne dit pas que l'accès au site doit être compliqué mais qu'il est interdit.
La question ne se pose jamais en ces termes.
Rendre impossible l'accès à quelque chose d'interdit est toujours impossible.
Il est interdit d'acheter une arme sans permi, et de nombreux protocoles sont en place pour pour empècher les personnes sans permi d'en avoir.
Il n'empèche que se procurer une arme sans permi est seulement difficile, pas impossible.
Quand on interdit quelque chose, la question du contrôle est TOUJOURS un compromis entre rendre difficile l'accès aux personnes qui ne doivent pas accéder et laisser l'accès facile aux personnes qui ont le droit.
Il n'a jamais été question de rendre quoi que ce soit impossible.
Dans le cas présent, trop de mineurs trop jeunes accèdent à du porno trop facilement. On a une loi qui interdit l'accès. Ça c'est fait.
Maintenant on veut un protocole qui rende cette interdiction effective.
«rendre une interdiction effective» veut toujours dire «rendre la triche compliquée». Jamais «rendre la triche impossible». Même pas quand on parle de vente d'armes.
Bref, tout ça pour dire qu'on a besoin d'un compromis entre
rendre difficile d'accès le porn aux personnes non autorisées
laisser facile d'accès le porn aux personnes autorisées
garder l'anonymat des personnes autorisées qui y accèdent.
À titre personnel, je pense que le protocole proposé ici donne un bon compromis entre les trois.
Ils ne permettent pas de garantir l'age de la personne qui accède au site car […] contrôle par nature impossible ans un système anonymisé.
Je ne crois pas que ce soit tellement grâve. Ce protocole n'empèche pas la triche à 100%.
Par contre, ça rend la triche suffisament compliquée pour que le problème puisse être considéré comme «résolu».
Au fait … c'est quoi le problème ?
que un mineur de 17 ans sur toute la France accède à du porno une fois par semaine ?
que 12 millions de mineurs de 11 ans ait accès à du porno trois fois par jour ?
Si j'avais confiance en le lecteur de carte pour ne pas envoyer au site plus d'infos que "oui/non" sur l'age, je serais d'accord.
Je ne suis pas très chaud pour les cartes d'identité à puce.
En Belgique, il y a de telles cartes depuis plus de 10 ans. (avec clef RSA inclue et tout et tout).
Le status marital est sur la carte (marié/divorcé/veuf/…). Quand on va à la décheterie, il faut donner la carte à l'entrée, pour vérifier qu'on habite dans la commune.
Quand la personne à l'entrée de la déchetterie entre la carte dans le lecteur, tout s'affiche, y compris le status marital.
Je ne suis pas certain que ce soit bien que l'on doive dire si on est divorcé pour entrer dans une décheterie.
Bref, sous l'hypothèse que je sois ok avec l'idée de carte d'identité à puce à la base, je pense que ton protocole est nettement meilleur que le mien.
[^] # Re: La ou les mathématiques ?
Posté par LaurentClaessens (site web personnel) . En réponse à la dépêche Des nouvelles du Frido. Évalué à 4.
Au contraire, le singulier rend mieux compte de l'unification apportée par la logique.
On nomme "méta-mathématique" les théorèmes qui comparent les théorèmes prouvables dans un système axiomatique des théorèmes prouvables dans un autre.
Deux systèmes axiomatiques différents ne sont pas deux mathématiques différentes. Ils existent en même temps, et on peut prouver des théorèmes qui les lient.
D'après Wikipédia:
Aujourd'hui arithmétique et géométrie ne sont plus distincts; l'astronomie et la musique ne sont plus de la mathématique. Le singulier est donc plus logique.
Bref, le singulier insiste sur la non-différentiation entre la géométrie, l'arithmétique et l'analyse.
De ce point de vue, le singulier est peut-être du snobisme, mais j'assume.
[^] # Re: Version ePub
Posté par LaurentClaessens (site web personnel) . En réponse à la dépêche Des nouvelles du Frido. Évalué à 7.
Question classique. Personnellement, cette question ne m'intéresse pas du tout, et je ne compte pas y travailler.
La génération d'epub est très demandée. Je reçois de temps en temps des mails me disant «c'est facile, il suffit de …».
Mais pour l'instant les méthodes proposées plantent pour diverses raisons.
Si quelqu'un veut s’atteler à la tâche, voici l'état de l'art de la question.
Ceci compile Giulietta en pur latex:
En ce qui concerne l'epub, le plus prometteur est la commande suivante:
Le problème est que pandoc ne suit pas les
\input
.Du coup j'ai généré un fichier contenant toutes les sources en un seul fichier.
Ceci produit le Frido auquel il manque quelque liens dans la biblio pour des raisons techniques.
À partir de là, on peut tenter ceci:
pandoc -f latex -t epub3 defi_epub.tex -o out.epub
Et ça, ça plante sur
Error at "source" (line 11208, column 17):
unexpected \writeOfyanntricks
\immediate\write\writeOfyanntricks{totalheightofdce34f4dfb2406144304ad0d6106c5382ddd1446:\the\lengthOfforyanntricks-}
Voici le défi pour les amateurs de grosses manipulations de chaînes de caractères.
La ligne problématique se trouve dans un environnement
figure
qui est schématiquement comme ceci :\tikzsetnextfilename
, et garder son argument sous le coude.mazhe/auto/pictures_tikz
.png
que vous cherchez est la string que vous avez gardé au premier point.Une fois que vous avez ça dans votre langage de programmation préféré
(donc en rust ou python), vous emballez ça dans une fonction qui prend en entrée le fichierdefi_epub.tex
et qui donne en sortie un fichier sur lequelpandoc
va fonctionner.Le mieux pour moi serait une fonction en python qui prend en entrée le fichier sous forme de string et qui ressort la réponse sous forme de string.
Si votre langage préféré est un autre, il faut qu'il puisse être installé sans affecter le système.
Par exemple, pour
node
je sais comment faire pour avoir une installation locale comme unvenv
de python.[^] # Re: dépot légal ?
Posté par LaurentClaessens (site web personnel) . En réponse à la dépêche Des nouvelles du Frido. Évalué à 5.
Mais concrètement, ça sert à quoi, à part à encombrer un disque dur quelque part ?
Le Frido est un document qui évolue en permanence; ce n'est pas un livre figé.
Le livre figé n'existe que parce que le règlement de l'agrégation exige (pour éviter des abus ?) que les ressources bibliographique soient commercialisées.
[^] # Re: dépot légal ?
Posté par LaurentClaessens (site web personnel) . En réponse à la dépêche Des nouvelles du Frido. Évalué à 3.
Je ne sais pas quoi dire; la règle a peut-être changé depuis quelques années. En tout cas, moi j'en ai eu 40 sans payer.
[^] # Re: dépot légal ?
Posté par LaurentClaessens (site web personnel) . En réponse à la dépêche Des nouvelles du Frido. Évalué à 5.
L'isbn est gratuit.
En ce qui concerne la vente en librairie, c'est subtil.
Chez thebookedition, ils imposent un prix de vente de base, qui correspond au prix de fabrication et leurs bénéfices. Ensuite l'auteur fixe son bénéfice au choix. Le prix de vente vu par la cliente est la somme.
J'ai choisi "bénéfice auteur = 0". Donc le prix de vente est le prix de base.
MAIS. Pour vendre en librairie via thebookedition, l'imprimeur (i.e. thebookedition) fait une «remise au libraire» prise sur le bénéfice de l'auteur.
Vu que je n'ai pas de bénéfices, thebookedition ne peut pas proposer aux libraires.
Anecdote.
Une année, un libraire a acheté des Fridos à thebookedition et les a revendu à un de ses clients qui en voulait.
En ce qui concerne le dépot légal, je ne me suis pas renseigné.
En réalité la vente du Frido est juste une méthode pour
contournerrespecter le règlement de l'agrégation qui n'autorise que les ressources bibliographiques en vente (dans le règlement de l'agreg, cette phrase est écrite au présent : les livres qui ne sont plus édités sont interdits).Bref, moins je m'engage, mieux je me porte ;)
[^] # Re: Rapports d'erreurs?
Posté par LaurentClaessens (site web personnel) . En réponse à la dépêche Des nouvelles du Frido. Évalué à 2.
Par mail privé c'est très bien.
Pour situer la faute, parfois le plus pratique est de donner le label le plus proche (ex: DEFooVVWUooKIBQDv).
Sinon une petite capture d'écran fait le taf.
En tout cas c'est important de me donner assez de contexte pour pouvoir retrouver le passage avec un CTRL-F. Et effectivement, c'est pas toujours fiable de donner un numéro de page ou d'équation, parce qu'il y a assez souvent des choses qui bougent.
[^] # Re: Mes p'tites blagues leur ont pas plu...
Posté par LaurentClaessens (site web personnel) . En réponse au journal Petites blagounettes de tout poil. Évalué à 4.
Alors certes, oui, les préjugés sont néfastes. Mais est-ce que les exprimer dans un cadre assumé d'humour est néfaste ?
Je demande à voir une étude en double aveugle randomisé ;)
En tout cas, ne pas les exprimer n'est pas spécialement positif non plus :
https://dieses.fr/lutter-contre-les-stereotypes-les-renforce-t-il
Je suis presque certain que science étonnante a fait une vidéo parlant de cet effet mais ce n'est pas celle-ci et je ne l'ai pas retrouvée.
[^] # Re: Bernard et son avion
Posté par LaurentClaessens (site web personnel) . En réponse au journal Hypocrisie d'énergie . Évalué à 7.
J'ai un exemple de réussite personnelle qui n'est pas tout à fait insignifiante.
Il y a 4 ans, une cheffe scoute m'a proposé d'inscrire ma fille chez les lutins. Renseignements pris ches des autres parents, il se fait qu'assez régulièrement, le lieu de rendez-vous soit dans des endroits inaccéssibles sans voiture.
Je précise que l'histoire se passe à Besançon, et que n'être pas capable d'aller jouer dans les bois au milieu de la Franche-Comté sans voiture c'est un peu … hum …
N'ayant pas de voiture, j'ai dit que nope, pas d'inscription.
Quatre ans plus tard, je revois ladite cheffe, et elle m'explique qu'ils ont fait une réunion d'unité spéciale développement durable dans laquelle ils ont (à mon avis correctement) identifié le transport des annimés comme leur principale source de polution et fixé comme règle que les rendez-vous devaient être accéssibles à vélo.
Voila donc une petite histoire de réussite de la technique "faire dans son coin et en parler à ses proches".
Certes, ça ne concerne qu'une seule unité scoute, mais c'est quand même une petite tache d'huile qui commence à s'étendre.
D'ailleurs si il y a des chefs scouts qui lisent ces lignes : arrangez-vous pour ne pas être un (des très nombreux) loquets à la nécéssité de posséder une voiture.
[^] # Re: Bernard et son avion
Posté par LaurentClaessens (site web personnel) . En réponse au journal Hypocrisie d'énergie . Évalué à 4.
Ça sert à indique au pouvoir politique que tu es prêt à accepter des efforts.
En démocratie, si on a le choix entre A et B et qu'on choisit A, il faut pas espérer qu'une loi arrive pour imposer B.
Renoncer à A volontairement est un signal pour le pouvoir politique pour dire que tu veux bien d'une loi qui
interdiserestreingnetaxedécourage A.[^] # Re: La question est philosophique ...
Posté par LaurentClaessens (site web personnel) . En réponse au lien Etats-Unis: la Cour suprême s'apprête à annuler le droit à l'avortement, selon Politico . Évalué à -1.
À moins que je n'aie rien compris à ta réponse et à toutes les autres, elles passent complètement à côté du point que je soulève.
En effet, ta réponse ne parle que du point de vue de la femme, en supposant, de façon implicite que le point de vue de l'enfant est sans importance.
Or, mourir est un enjeu de santé.
Si on considère l'avortement comme un meurtre, se focaliser sur les problèmes de la femme est complètement biaisé. Il y a un dialogue de sourd sur la position du curseur entre les droits du truc qui va mourir et les droits de la femme.
Les uns ne semblent même pas voir qu'il y a une question alors que je l'ai écrite en toute lettres, tandis que les autres ne voient que cette question.
Les uns prennent pour évident que le point de vue de l'enfant est sans importance, et les autres prennent la mort de l'enfant comme un enjeu … hum … littéralement de vie ou de mort.
On peut considérer que la vie de l'enfant ne pèse pas. On peut nier que ce soit vivant, et nier le droit d'appeller ça un «enfant». Tout cela est possible, mais il faut que ce soit explicite.
J'avoue, personnellement, avoir rarement entendu de raisonnement bien construit qui explique pourquoi
Dans une théologie viking, en assassinant une personne, je lui cause un tort parce qu'il n'aura pas accès au banquet d'Odin (pas mort l'épée à la main, tout ça…)
Mais dans une philosophie purement athéiste, … j'ai plus de mal à voir le point exact où je cause un tort à quelqu'un en l'assassinant.
Mon point n'est pas de dire que je suis pro ou contre. Donc c'est complètement inutile de me répondre avec des enjeux de santé public ou de psychologie de la femme. Mon point est uniquement de montrer pourquoi tous ces discours n'ont pratiquement aucune importance parce qu'ils passent complètement à côté des objections soulevées par les anti.
[^] # Re: Pro-life, quelle hypocrisie
Posté par LaurentClaessens (site web personnel) . En réponse au lien Etats-Unis: la Cour suprême s'apprête à annuler le droit à l'avortement, selon Politico . Évalué à 3.
Ouais. ben du coup je sais pas. Si le point n'est pas le fait d'être anti-avortement, mais simplement de prendre la dénomination "pro-live"… j'ai pas trop d'opinions.
Ça revient à se demander si on peut être mariage "pour tous" tout en excluant les mariages à trois et cosangins.
Attention : pour moi la peine de mort est le fait qu'un tribunal décrète la mort comme sentence à l'issue d'un procès équitable et à la vue de preuves solides.
Tuer par légitime défense n'est donc pas de la peine de mort.
[^] # Re: Pro-life, quelle hypocrisie
Posté par LaurentClaessens (site web personnel) . En réponse au lien Etats-Unis: la Cour suprême s'apprête à annuler le droit à l'avortement, selon Politico . Évalué à 1. Dernière modification le 04 mai 2022 à 08:07.
Bien vu. C'est un argument standard contre la peine de mort. Mais en soi, il est juste un argument, pas une raison finale.
D'ailleurs l'irréversibilité est aussi un bon argument anti-avortement.
Il n'y a pas de contradiction si profondes que ça a dire que l'irréversibilité dérange dans un cas mais pas dans l'autre.
Après, je parle, je parle, mais en réalité, je ne sais pas très bien comment ces gens répondraient si on leur posait directement la question : «comment résolvez-vous l'apparent paradoxe entre être pro-peine de mort et anti-avortement ?»
Je serais curieux; est-ce que quelqu'un a déjà essayé ?
# La question est philosophique ...
Posté par LaurentClaessens (site web personnel) . En réponse au lien Etats-Unis: la Cour suprême s'apprête à annuler le droit à l'avortement, selon Politico . Évalué à 2.
… et donc n'attend aucune réponse avec des arguments en béton.
En fait, la question de l'avortement est un pur dialogue de sourd parce que chacun a son idée sur un certain nombre de questions type
Ce ne sont pas des questions scientifiques. Donc elles n'attendent pas de réponses tellement solides qu'on ait le droit de traiter les autres d'imbéciles.
Chacun estime que sa réponse est évidemment beaucoup plus valide que celle des autres. Et tellement plus valide que chacun estime que sa réponse est un droit tellement fondamental que l'autre est un monstre arriéré, limite génocidaire.
Tentons de créer des bases philosophiques solides autour de l'avortement en commençant par un cas beaucoup plus simple.
J'assassine quelqu'un dans la rue, comme ça, gratuitement, d'un coup de fusil dans la tête.
[^] # Re: Pro-life, quelle hypocrisie
Posté par LaurentClaessens (site web personnel) . En réponse au lien Etats-Unis: la Cour suprême s'apprête à annuler le droit à l'avortement, selon Politico . Évalué à 1. Dernière modification le 04 mai 2022 à 07:03.
Pas de problèmes non plus. Je suis en général "pro-liberté-de-machin", comme un droit fondamental. Mais la loi peut prévoir que certains actes font perdre le droit de "machin". Pratiquement toutes les peines prononcées par un tribunal consistent à violer des droits fondamentaux. Typiquement : la prison.
Il faut se rendre à l'évidence : il y a moyen d'être contre l'avortement tout en étant pas un imbécile. En se fondant sur des bases philosophiques solides et avec un raisonnement bien tenu.
[^] # Re: Pro-life, quelle hypocrisie
Posté par LaurentClaessens (site web personnel) . En réponse au lien Etats-Unis: la Cour suprême s'apprête à annuler le droit à l'avortement, selon Politico . Évalué à 3. Dernière modification le 03 mai 2022 à 22:26.
Il n'y a pas de contradictions entre être contre l'avortement et pour la peine de mort.
Dans le cas de la peine de mort, la personne qui meurt est réellement coupable de quelque chose, et on estime que ce quelque chose mérite la mort.
Dans le cas d'un avortement, la personne qui meurt n'est coupable de rien.
La différence est abyssale.
ATTENTION :
EDIT: je passe volontairement sous silence également les points suivants:
- est-ce que les procès qui aboutissent à une condamnation à mort sont équitables ?
- quel niveau de preuve ?
- est-ce que l'avortement est un traitement dégradant pour l'enfant ?
- est-ce que la mort est un traitement dégradant pour le condamné ?
- et bien d'autres questions intéressantes mais qui ne sont pas mon point ici.
Je dis seulement : il n'y a pas de contradiction évidente entre être contre l'avortement et être en faveur de la peine de mort.
[^] # Re: Divulgacher
Posté par LaurentClaessens (site web personnel) . En réponse au journal J'ai regardé Don't Look Up. Évalué à 1.
Je vais te rendre triste …
J'avoue ne pas comprendre ce que tu veux dire. Tu as l'impression que l'on utilise de plus en plus le mot "beau" quand on devrait dire "bon" ?
Un exemple ?
[^] # Re: Divulgacher
Posté par LaurentClaessens (site web personnel) . En réponse au journal J'ai regardé Don't Look Up. Évalué à 10. Dernière modification le 31 décembre 2021 à 09:58.
Moche, c'est une question d'habitude. Quand j'étais jeune, on disait que "sortie" c'était moche pour désigner une balle qui sort du terrain : tout le monde disait "out". Même chose pour "navigateur" qui était moche par rapport à "browser" et j'en passe… (mon préféré étant "butineur" qui n'est hélas plus utilisé)
Un énorme avantage de "divulgâcher" par rapport à "spoiler" est que l'orthographe est régulière.
On se plaint de la difficulté de la langue française, mais il faut bien se rendre compte que chaque anglissime est une exception de plus.
# Défi narratif
Posté par LaurentClaessens (site web personnel) . En réponse au lien 2021 : Les 3 lois de la robotique ne sont pas respectées ;-(. Évalué à 4.
L'œuvre de Isaac Azimov est regorge d'exemples dans lesquels des robots tuent des humains en respectant les lois de la robotique.
Un exemple classique :
Le second robot n'a aucune raison de croire qu'il y a du poison, et le premier n'est pas là pour intervenir.
Défi narratif
Trouver comment faire pour qu'un robot demande à un humain de jouer avec une prise électrique sans violer les lois de la robotique.
# Faire des AI robustement bénéfiques
Posté par LaurentClaessens (site web personnel) . En réponse à la dépêche Développement des IAs respectueux de la vie privée : une charte récente. Évalué à 2.
Si le sujet vous intéresse, l'éthique des AI est un des sujets de prédilection de Lê de science4all.
Faire des algo de recommandation éthique collaboratif --rien que ça-- est l'idée de tournesol.
[^] # Re: On pourrait peut-être aussi utiliser les trois lois de la robotique d'Asimov
Posté par LaurentClaessens (site web personnel) . En réponse à la dépêche Développement des IAs respectueux de la vie privée : une charte récente. Évalué à 2.
L'essentiel de l'œuvre de Azimov consiste à dire que ces trois règles sont facilement contournables.
Et, quitte à divulgâcher l'ensemble des cycles des robots et de la fondation, la loi zéro aboutit à l'anéantissement de l'humanité.
Donc bon … essayer de mettre les lois de la robotique dans les AI …
[^] # Re: Oui mais comment ?
Posté par LaurentClaessens (site web personnel) . En réponse au lien Les sites pornos gratuits bloqués?. Évalué à 3.
Très bonne réflexion.
Moi je répondais à "oui mais comment", en supposant donc comme hypothèse qu'on veut le restreindre.
Mais tu as tout à fait raison qu'on peut, en amont, n'être déjà pas d'accord sur le fait que ce soit une bonne idée de restreindre l'accès du porn en ligne.
[^] # Re: Oui mais comment ?
Posté par LaurentClaessens (site web personnel) . En réponse au lien Les sites pornos gratuits bloqués?. Évalué à 2.
Dans mon exemple, c'était Alice qui voulait se connecter à un site cochon. C'est quoi ce préjugé sexiste comme quoi entre Bob et Alice ce serait forcément Bob :p ?
Plus sérieusement, tu ajoutes "disposer d'un VPN et être capable de l'utiliser" à la liste donnée par par devnewton …
Encore une fois, je ne crois pas qu'il soit raisonnable de chercher un mécanisme impossible à truander. Un mécanisme qui divise par 10 le nombre de (très) jeunes qui ont accès au porn, ce serait déjà très satisfaisant.
Après, si le gosse doit en plus utiliser le VPN qui papa utilise pour regarder Netflix, il laisse plus de traces qui permettent au parents de lui tomber dessus et jouer leur rôle de parents.
Ce qui est dérangeant dans l'histoire c'est pas tellement que des jeunes voient du porn, mais qu'ils le voient sans "aide" pour avoir le recul pour comprendre que ce qu'ils voient, c'est de la fiction.
[^] # Re: Oui mais comment ?
Posté par LaurentClaessens (site web personnel) . En réponse au lien Les sites pornos gratuits bloqués?. Évalué à 7.
La question ne se pose jamais en ces termes.
Rendre impossible l'accès à quelque chose d'interdit est toujours impossible.
Il est interdit d'acheter une arme sans permi, et de nombreux protocoles sont en place pour pour empècher les personnes sans permi d'en avoir.
Il n'empèche que se procurer une arme sans permi est seulement difficile, pas impossible.
Quand on interdit quelque chose, la question du contrôle est TOUJOURS un compromis entre rendre difficile l'accès aux personnes qui ne doivent pas accéder et laisser l'accès facile aux personnes qui ont le droit.
Il n'a jamais été question de rendre quoi que ce soit impossible.
Dans le cas présent, trop de mineurs trop jeunes accèdent à du porno trop facilement. On a une loi qui interdit l'accès. Ça c'est fait.
Maintenant on veut un protocole qui rende cette interdiction effective.
«rendre une interdiction effective» veut toujours dire «rendre la triche compliquée». Jamais «rendre la triche impossible». Même pas quand on parle de vente d'armes.
Bref, tout ça pour dire qu'on a besoin d'un compromis entre
À titre personnel, je pense que le protocole proposé ici donne un bon compromis entre les trois.
[^] # Re: Oui mais comment ?
Posté par LaurentClaessens (site web personnel) . En réponse au lien Les sites pornos gratuits bloqués?. Évalué à 6.
Je ne crois pas que ce soit tellement grâve. Ce protocole n'empèche pas la triche à 100%.
Par contre, ça rend la triche suffisament compliquée pour que le problème puisse être considéré comme «résolu».
Au fait … c'est quoi le problème ?
[^] # Re: Oui mais comment ?
Posté par LaurentClaessens (site web personnel) . En réponse au lien Les sites pornos gratuits bloqués?. Évalué à 4.
Si j'avais confiance en le lecteur de carte pour ne pas envoyer au site plus d'infos que "oui/non" sur l'age, je serais d'accord.
Je ne suis pas très chaud pour les cartes d'identité à puce.
En Belgique, il y a de telles cartes depuis plus de 10 ans. (avec clef RSA inclue et tout et tout).
Le status marital est sur la carte (marié/divorcé/veuf/…). Quand on va à la décheterie, il faut donner la carte à l'entrée, pour vérifier qu'on habite dans la commune.
Quand la personne à l'entrée de la déchetterie entre la carte dans le lecteur, tout s'affiche, y compris le status marital.
Je ne suis pas certain que ce soit bien que l'on doive dire si on est divorcé pour entrer dans une décheterie.
Bref, sous l'hypothèse que je sois ok avec l'idée de carte d'identité à puce à la base, je pense que ton protocole est nettement meilleur que le mien.