Pour les sources, il s'agit d'articles que j'essaye de retrouver lors du passage des dirigeants de banques à l'Elysée en décembre 2008. J'ai trouvé celle-ci qui est incomplète : http://www.challenges.fr/actualites/entreprises/20090124.REU(...) Invité à répondre à ceux qui reprochent aux banques de refuser des prêts, Frédéric Oudéa s'est défendu. "Il n'y a pas de baisse des encours de crédit en France", affirme-t-il. "A la Société générale, si l'on compare les volumes de nos prêts fin novembre 2008 à ceux de fin novembre 2007, on constate qu'ils ont augmenté de 11 % en moyenne. Nos engagements auprès des entreprises augmentent plus encore."
Elle est incomplète car il ne s'agit que d'une source (SG) et que les 14% dont je me rappelle venait des encours globaux de toutes les banques. Bien sûr, je peux me planter sur le montant, mais il faut savoir qu'il ne s'agissait pas de pouillèmes. Il faut se rappeler que novembre 2007 représente un des sommets (comparable au reste de l'année 2007) en terme de crédit aux entreprises. Il se trouve que j'ai assisté il y a peu (2 semaines) à une conférence où parlait un certain dirigeant d'un grand groupe bancaire où il a mis justement en avant le fait d'avoir péché en prêtant trop dans les années 2006-2007 et de ne pas savoir comment faire pour prêter moins pour ne pas être excessif sans endommager la société actuelle qui vit beaucoup à crédit.
Je peux comprendre, mais quand tu parles des 50 000 règles, il ne faut pas oublier que ce sont les états qui les ont créés, et que si tu lis la règlementation bancaire (je le fais régulièrement, ça fait parti de mon boulot), certains passages sont d'un flou artistique, ce qui crée des différences d'interprétations conséquentes. En fait, il faudrait une FAQ directement branchée sur la commission bancaire :)
Oui, tu as raison, je me suis mal exprimé. Je reformule :
- en cas de mauvaise connaissance de la bourse et des risques encourus, ne jamais acheter des actions (et surtout pas des "arnaques" genre warrants ou certificats).
- j'aimerai bien que les employés soient aussi actionnaires de l'entreprise dans laquelle il travaille. A la SG 10% des actions appartiennent à ses employés, et j'espère que le gouvernement aura le courage d'encourager cette forme d'actionnariat. Il est à mon avis normal qu'une partie de l'entreprise appartienne à ses salariés.
Clarifier les systèmes financiers : quel est l'utilité de l'opacité du système banquier ? -à part gruger-
En quoi est-il opaque ? Précise bien : opaque dans certains paradis fiscaux. En France, l'état a accès à toute l'information nécessaire. Le problème, c'est qu'il aura du mal à tout analyser.
J'ai du mal à lire entre tes lignes, mais je m'y tente tout de même.
Je n'ai pas entendu parler de renonciation sur les dividendes mais je peux me tromper.
En même temps, 3 milliards d'euros de bénéfice net pour BNP cette année, 2 milliard pour SG, renoncer totalement aux dividendes serait tout de même malvenu.
J'ai entendu dire qu'ils n'en n'avaient pas besoin qu'on leur prête mais ne les ai pas vu refuser.
Crédit Agricole a refusé le deuxième plan, SG hésite. BNP y souscrit massivement. Tout est question de compromis : le marché (les actionnaires) ont demandé une couverture de risque plus importante de la part des banques. En terme technique, les marchés ont demandé des banques une augmentation du ratio de solvabilité ce qui en théorie rassure sur la solidité future de la banque. Quand tu es à la place des dirigeants, tu es obligé de faire la part des choses entre les envies des actionnaires, des gouvernements et de ton opinion. Y-avait-il réellement un besoin d'y souscrire ? Pas forcément, mais on ne connaitra jamais réellement la réponse.
J'ai entendu dire que l'accès au crédit avait augmenté de 0 et des pouillèmes après avoir injecté tant d'argent pour que tout redémarre
Il faudrait que je retrouve le lien. C'est 14% les pouillèmes dont tu parles. Ensuite, on oublie au passage que certaines banques n'existent plus (Lehman Brothers), que la crise vient de crédits trop facilement accordés et que la réglementation en vigueur (correspondant à l'application locale de Bale II) leur donne un cadre très strict de leur volume de crédit, surtout en période de fragilité financière de certains clients.
Sans compter ce député UMP qui allait jusqu'à proposer qu'on indemnise ces pauvres boursicoteurs qui avaient parié sur le mauvais cheval dans cette course de canassons
En précisant : de nombreuses personnes, peu au fait de la bourse, ont été conseillés par des personnes peu compétentes, par exemple sur Natixis. Elles ont perdu beaucoup à ce jeu-là. Ce qui a été proposé, c'est de pouvoir déclarer des moins-values, de manière plafonnée à 15 000 euros, de sa déclaration de revenus personelles.
Le but est donc de ne pas pénaliser ceux qui ont voulu soutenir des entreprises, tout en créant une mesure qui ne s'adresse pas qu'aux riches, mais aux petits-porteurs.
Franchement, j'adhère à 100%. Vivement que ceux qui se plaignent des actionnaires le deviennent à leur tour et comprennent ce qu'ils critiquent.
Tu arrives maintenant tout seul à la conclusion que même les libéraux ne cachent plus aujourd'hui : les crises systémiques font partie du fonctionnement normal du capitalisme
Aujourd'hui, ça inclue le XIX siècle ? Parce que c'est ce que disent les libéraux depuis cette époque d'après mes souvenirs (certes anciens) de cours d'économie. Le problème, c'est que certains "oublient" un peu trop souvent cette notion lorsqu'ils plaident pour un système libéral.
Sinon faut m'expliquer comment il peut exister des rentiers...
Tu parles de gens qui prêtent temporairement leur bien/argent à ceux qui en ont besoin pour en tirer un profit ? En quoi c'est choquant ?
Accessoirement, comparativement à l'époque dis merci à l'extrême gauche d'avoir viré le système monarchique.
Ha, tiens, mes cours d'histoire me disait que ça venait des bourgeois qui n'aimaient pas trop les taxations imposées par la monarchie, mais tu ne dois pas avoir la même version que moi...
- dirigeants :
Les bonus des dirigeants français sont très moyennement secrets, on les retrouve dans la presse. Les parachutes dorés n'ont rien à voir avec les banques en particuliers, on retrouve ce système dans de nombreuses sociétés à siège éjectables.
- hold-up :
Encore une fois, tu ne parles pas des banques françaises. Ca fait juste mieux de le préciser.
- actionnaires :
Heu, alors là rien à voir, l'argent n'a pas été utilisé pour créer des bénéfices, mais à constituer du capital. Prend plutôt l'exemple où le banquier te reproche d'avoir un montant (positif) trop faible sur ton compte en banque. S'il me fait ça, il est évident que je l'enverrai balader.
Peux-tu préciser ta pensée s'il te plait :
- tu parles de quels dirigeants ? Français ?
- quel est le hold-up dont tu parles ?
- quel argent ce supposé hold-up a-t-il créé pour les actionnaires ?
Exactement, c'est arrivé à un client que je ne nommerai pas ici : après avoir déclaré une baisse substantielle des facturations, la plupart des indépendants sont partis, laissant les projets dans un état déplorable. Résultat : 6 mois après, la facturation est repartie à la hausse, mais les consultants ne voulaient plus revenir. Les commerciaux de boites de conseil ne présentaient plus que les consultants qu'ils n'arrivaient pas à caser ailleurs. Je suis parti en même temps que tout le monde, et pour en parler de temps en temps avec ceux qui sont restés (internes généralement), cette "expérience" du client a couté beaucoup plus cher que de ne rien faire.
Tant mieux, c'est notre vrai pouvoir de négociation : les ingénieurs et les techniciens (comme d'autres professions pointues) ont des compétences et une responsabilité collective pour ne pas qu'elles soient bradées.
Ruby on Rails au point mort ? J'ai l'impression au contraire d'une croissance exponentielle, en tout cas en terme d'intérêt général des développeurs autour de moi.
D'après ce que je lisais sur je ne sais plus quel site, la performance brute venait au détriment de l'utilisation de la mémoire. il faudrait que je retrouve le site qui en parlait. En attendant, un article plus à jour "The great ruby vm shootout" donnera une idée moins biaisée de ma part : http://antoniocangiano.com/2008/12/09/the-great-ruby-shootou(...)
Ok, on va la refaire puisque tu insistes autant : pourquoi avoir choisi yum, erzats de gestionnaire de paquet digne de ce nom, utilisé par personne et développé de manière indépendante, surtout alors qu'urpm existait déjà et fonctionnait correctement ?
Joli commentaire, tellement il contient de contradictions évidentes avec la réalité.
Rappelle moi pourquoi créer yum alors qu'il existe urpm ?
Rappelle moi pourquoi créer PackageKit alors qu'il y a drakrpm ?
La liste des outils que n'a pas voulu reprendre Fedora alors qu'ils étaient déjà disponibles ailleurs est tellement importante que tu as atteint le niveau de ridicule maximum. Qui donc a diaboliser les outils de Mandriva ? Ils étaient si mauvais ? Comme je les utilise régulièrement, je connais déjà la réponse : la reprise d'outils externes dans Fedora n'est pas basé sur des critères techniques, mais politico-économiques.
Je suis choqué comme beaucoup de monde par le départ d'Adam (et d'Oden bien sûr). Ce sentiment est tempéré par l'inéluctabilité des coupes budgétaires.
Finalement, ce n'est pas le départ d'Adam qui m'inquiète, c'est l'absence de communication envers la communauté suite à ce départ. Une page se tourne visiblement, on ne compte plus sur nous, simples utilisateurs.
Pas vraiment, je suis d'accord avec le fond de ton message, mais j'en déteste la forme. Que je sache, personne ne t'a insulté ici, non ? Ce n'est pas parce que certaines personnes pensent différemment que toi et s'expriment bruyamment pensant qu'ils ont forcément raison que tu dois les insulter. Mieux vaut ignorer tout simplement.
Puis-je tout de même me permettre de te dire cher Tristan, que traiter les lecteurs de ce site de "batterie de connards amers" n'est pas forcément du meilleur gout ? Ne souhaitant pas empêcher le dialogue, je te souhaite une bonne soirée.
En finance, Il est normal de réfléchir en R99 (sélection du 99 ème pire scénario sur 100), mais il faut aussi être un peu réaliste : les banques françaises s'en sortent pas mal du tout pour le moment et la raison pricinpale de cet état de fait est qu'elles sont hyper-frileuses depuis longtemps :
- Crédit Agricole/CALYON : à commencer sa migration loin de la finance de marché risquée en avril 2008, annoncé officiellement en juillet
- BNP : fait surtout des produits sans risques (arbitrage, warrants) depuis sa création
- SG/SGCIB : aurait pu être la plus impactée, mais d'après les échos que l'on reçoit se serait pas trop mal tiré de la crise
- Caisse d'épargne/Natexis Banque pop/Natixis : aucune idée mais multiplie les boulettes depuis tellement longtemps qu'ils doivent savoir le gérer maintenant --> bon, ok, je suis méchant
??? Ton chiffre sort d'où ?
Faisons le résumé :
- garantie bancaire plafonné à 300 milliards d'euros. Coût pour le contribuable : 0 euros sauf en cas de défaillance des banques (ce qui parait relativement improbable actuellement)
- participation éventuelle au capital des banques : pour l'instant, 0 euros
- prêt de 6,5 milliards d'euros au taux de 8%, soit des intérêts pour l'état de 520 000 000 d'euros par an
Pas mal effectivement, le plan français de soutien des banques fait donc rapporter à l'état français de l'argent... Tu me refais ta démonstration ?
Pour rappel, toutes les banques françaises ont été ré-audités, et la commission bancaire n'a rien trouvé d'inquiétant.
Mais bon, le plan n'est pas si injuste, pendant que les banques vont recevoir de quoi combler leurs petits soucis de trésorerie, le peuple aura sa part de feuilles d'impôts doublée, ou ses services publiques divisés par deux (ou les deux à la fois, qui sait ?).
Quel est le rapport avec le schmilblick ? Combler leur souci de trésorerie, quel souci de trésorerie, déjà ? Rappelle-moi tout de même quel est le coût du plan pour le contribuable d'après toi ?
En fait, pour compléter ton avis, pas mal de grosses banques dont SG et Calyon ont décidé pour la plupart des cas à faire leurs nouvelles applications en Java pour tout ce qui est serveur d'application et .Net pour tout ce qui est interface graphique.
Le Canard a toujours fait dans le sensationnalisme, même s'il est vrai qu'il a souvent de bonnes sources. Il parait aujourd'hui peu crédible que son information ait un semblant de vérité.
De loin (je ne bosse pas chez CE), il semble plus qu'il s'agit d'une mauvaise interprétation d'échanges, attisé par une méconnaissance relative du sujet.
Aujourd'hui, les banques sont soumises à une régulation stricte en la matière, qui se matérialise principalement par [[Bâle_II]]. Le ratio qui découle du calcul des risques de marché, de contrepartie et des risques opérationnels impose un niveau de [[Fonds_propres_réglementaires]] à chaque banque. Il existe différentes manières de calculer les fonds propres nécessaires et les banques françaises ont eu pour l'instant une approche plutôt prudente. En bref, elles ne se permettaient pas d'inclure certains actifs (parce qu'elles n'en avaient pas besoin auparavant). Les tensions actuelles ont causé des dégradations des notations (Standard & Poors, Moody's, etc...), ce qui a entrainé une augmentation du risque de contrepartie, et donc une augmentation du besoin en fonds propres.
Les banques ont pris des mesures pour augmenter leurs fonds propres, principalement des augmentations de capital. Maintenant que les cours sont très bas, cette option leur coute beaucoup trop cher et elles réfléchissent à des nouveaux modes de calcul des fonds propres. Cela consiste par exemple à intégrer des résultats d'exercices non clos.
Il est probable que le Canard ait eu vent d'éléments concernant des hypothèses d'augmentation de fonds propres, ce qui est relativement décorrélé des résultats ou encore de la prise de risque de la Banque. Il est en plus relativement improbable que le journaliste comprenne correctement la situation, ce qui fait que je privilégie largement la thèse de l'incompétence à celle du scoop.
PS: le premier qui crie "foutaise" se prend un blâme :)
[^] # Re: Etonnement
Posté par lezardbreton . En réponse au journal "En France, les inventeurs peu reconnus et mal payés". Évalué à 2.
Invité à répondre à ceux qui reprochent aux banques de refuser des prêts, Frédéric Oudéa s'est défendu. "Il n'y a pas de baisse des encours de crédit en France", affirme-t-il. "A la Société générale, si l'on compare les volumes de nos prêts fin novembre 2008 à ceux de fin novembre 2007, on constate qu'ils ont augmenté de 11 % en moyenne. Nos engagements auprès des entreprises augmentent plus encore."
Elle est incomplète car il ne s'agit que d'une source (SG) et que les 14% dont je me rappelle venait des encours globaux de toutes les banques. Bien sûr, je peux me planter sur le montant, mais il faut savoir qu'il ne s'agissait pas de pouillèmes. Il faut se rappeler que novembre 2007 représente un des sommets (comparable au reste de l'année 2007) en terme de crédit aux entreprises. Il se trouve que j'ai assisté il y a peu (2 semaines) à une conférence où parlait un certain dirigeant d'un grand groupe bancaire où il a mis justement en avant le fait d'avoir péché en prêtant trop dans les années 2006-2007 et de ne pas savoir comment faire pour prêter moins pour ne pas être excessif sans endommager la société actuelle qui vit beaucoup à crédit.
[^] # Re: Etonnement
Posté par lezardbreton . En réponse au journal "En France, les inventeurs peu reconnus et mal payés". Évalué à 3.
[^] # Re: Etonnement
Posté par lezardbreton . En réponse au journal "En France, les inventeurs peu reconnus et mal payés". Évalué à 2.
- en cas de mauvaise connaissance de la bourse et des risques encourus, ne jamais acheter des actions (et surtout pas des "arnaques" genre warrants ou certificats).
- j'aimerai bien que les employés soient aussi actionnaires de l'entreprise dans laquelle il travaille. A la SG 10% des actions appartiennent à ses employés, et j'espère que le gouvernement aura le courage d'encourager cette forme d'actionnariat. Il est à mon avis normal qu'une partie de l'entreprise appartienne à ses salariés.
[^] # Re: Etonnement
Posté par lezardbreton . En réponse au journal "En France, les inventeurs peu reconnus et mal payés". Évalué à 2.
En quoi est-il opaque ? Précise bien : opaque dans certains paradis fiscaux. En France, l'état a accès à toute l'information nécessaire. Le problème, c'est qu'il aura du mal à tout analyser.
[^] # Re: Etonnement
Posté par lezardbreton . En réponse au journal "En France, les inventeurs peu reconnus et mal payés". Évalué à 1.
Personellement, je préfère qu'on reste sur le sujet : je ne vois pas de rapport entre parachute doré, et banque.
[^] # Re: Etonnement
Posté par lezardbreton . En réponse au journal "En France, les inventeurs peu reconnus et mal payés". Évalué à 2.
Je n'ai pas entendu parler de renonciation sur les dividendes mais je peux me tromper.
En même temps, 3 milliards d'euros de bénéfice net pour BNP cette année, 2 milliard pour SG, renoncer totalement aux dividendes serait tout de même malvenu.
J'ai entendu dire qu'ils n'en n'avaient pas besoin qu'on leur prête mais ne les ai pas vu refuser.
Crédit Agricole a refusé le deuxième plan, SG hésite. BNP y souscrit massivement. Tout est question de compromis : le marché (les actionnaires) ont demandé une couverture de risque plus importante de la part des banques. En terme technique, les marchés ont demandé des banques une augmentation du ratio de solvabilité ce qui en théorie rassure sur la solidité future de la banque. Quand tu es à la place des dirigeants, tu es obligé de faire la part des choses entre les envies des actionnaires, des gouvernements et de ton opinion. Y-avait-il réellement un besoin d'y souscrire ? Pas forcément, mais on ne connaitra jamais réellement la réponse.
J'ai entendu dire que l'accès au crédit avait augmenté de 0 et des pouillèmes après avoir injecté tant d'argent pour que tout redémarre
Il faudrait que je retrouve le lien. C'est 14% les pouillèmes dont tu parles. Ensuite, on oublie au passage que certaines banques n'existent plus (Lehman Brothers), que la crise vient de crédits trop facilement accordés et que la réglementation en vigueur (correspondant à l'application locale de Bale II) leur donne un cadre très strict de leur volume de crédit, surtout en période de fragilité financière de certains clients.
Sans compter ce député UMP qui allait jusqu'à proposer qu'on indemnise ces pauvres boursicoteurs qui avaient parié sur le mauvais cheval dans cette course de canassons
En précisant : de nombreuses personnes, peu au fait de la bourse, ont été conseillés par des personnes peu compétentes, par exemple sur Natixis. Elles ont perdu beaucoup à ce jeu-là. Ce qui a été proposé, c'est de pouvoir déclarer des moins-values, de manière plafonnée à 15 000 euros, de sa déclaration de revenus personelles.
Le but est donc de ne pas pénaliser ceux qui ont voulu soutenir des entreprises, tout en créant une mesure qui ne s'adresse pas qu'aux riches, mais aux petits-porteurs.
Franchement, j'adhère à 100%. Vivement que ceux qui se plaignent des actionnaires le deviennent à leur tour et comprennent ce qu'ils critiquent.
[^] # Re: Etonnement
Posté par lezardbreton . En réponse au journal "En France, les inventeurs peu reconnus et mal payés". Évalué à 4.
Aujourd'hui, ça inclue le XIX siècle ? Parce que c'est ce que disent les libéraux depuis cette époque d'après mes souvenirs (certes anciens) de cours d'économie. Le problème, c'est que certains "oublient" un peu trop souvent cette notion lorsqu'ils plaident pour un système libéral.
Sinon faut m'expliquer comment il peut exister des rentiers...
Tu parles de gens qui prêtent temporairement leur bien/argent à ceux qui en ont besoin pour en tirer un profit ? En quoi c'est choquant ?
Accessoirement, comparativement à l'époque dis merci à l'extrême gauche d'avoir viré le système monarchique.
Ha, tiens, mes cours d'histoire me disait que ça venait des bourgeois qui n'aimaient pas trop les taxations imposées par la monarchie, mais tu ne dois pas avoir la même version que moi...
[^] # Re: Etonnement
Posté par lezardbreton . En réponse au journal "En France, les inventeurs peu reconnus et mal payés". Évalué à 1.
Les bonus des dirigeants français sont très moyennement secrets, on les retrouve dans la presse. Les parachutes dorés n'ont rien à voir avec les banques en particuliers, on retrouve ce système dans de nombreuses sociétés à siège éjectables.
- hold-up :
Encore une fois, tu ne parles pas des banques françaises. Ca fait juste mieux de le préciser.
- actionnaires :
Heu, alors là rien à voir, l'argent n'a pas été utilisé pour créer des bénéfices, mais à constituer du capital. Prend plutôt l'exemple où le banquier te reproche d'avoir un montant (positif) trop faible sur ton compte en banque. S'il me fait ça, il est évident que je l'enverrai balader.
[^] # Re: Etonnement
Posté par lezardbreton . En réponse au journal "En France, les inventeurs peu reconnus et mal payés". Évalué à 0.
- tu parles de quels dirigeants ? Français ?
- quel est le hold-up dont tu parles ?
- quel argent ce supposé hold-up a-t-il créé pour les actionnaires ?
[^] # Re: Appliquons cela aux autres, alors...
Posté par lezardbreton . En réponse au journal "En France, les inventeurs peu reconnus et mal payés". Évalué à 9.
Tant mieux, c'est notre vrai pouvoir de négociation : les ingénieurs et les techniciens (comme d'autres professions pointues) ont des compétences et une responsabilité collective pour ne pas qu'elles soient bradées.
[^] # Re: Grandiose
Posté par lezardbreton . En réponse au journal Linuxfr en J2EE. Évalué à 2.
[^] # Re: Grillé
Posté par lezardbreton . En réponse au journal LinuxFR en rails ?. Évalué à 1.
[^] # Re: Grillé
Posté par lezardbreton . En réponse au journal LinuxFR en rails ?. Évalué à 2.
[^] # Re: RIP Mandrake
Posté par lezardbreton . En réponse à la dépêche Il faut sauver le soldat Williamson !. Évalué à 4.
[^] # Re: RIP Mandrake
Posté par lezardbreton . En réponse à la dépêche Il faut sauver le soldat Williamson !. Évalué à 7.
Rappelle moi pourquoi créer yum alors qu'il existe urpm ?
Rappelle moi pourquoi créer PackageKit alors qu'il y a drakrpm ?
La liste des outils que n'a pas voulu reprendre Fedora alors qu'ils étaient déjà disponibles ailleurs est tellement importante que tu as atteint le niveau de ridicule maximum. Qui donc a diaboliser les outils de Mandriva ? Ils étaient si mauvais ? Comme je les utilise régulièrement, je connais déjà la réponse : la reprise d'outils externes dans Fedora n'est pas basé sur des critères techniques, mais politico-économiques.
# La fin de la communauté ?
Posté par lezardbreton . En réponse à la dépêche Il faut sauver le soldat Williamson !. Évalué à 7.
Finalement, ce n'est pas le départ d'Adam qui m'inquiète, c'est l'absence de communication envers la communauté suite à ce départ. Une page se tourne visiblement, on ne compte plus sur nous, simples utilisateurs.
[^] # Re: People
Posté par lezardbreton . En réponse à la dépêche Campagne d'adhésion April : Tristan Nitot appelle à adhérer. Évalué à 10.
[^] # Re: People
Posté par lezardbreton . En réponse à la dépêche Campagne d'adhésion April : Tristan Nitot appelle à adhérer. Évalué à 4.
cf : http://standblog.org/blog/post/2008/11/12/La-campagne-d-adhe(...)
[^] # Re: Promesses promesses...
Posté par lezardbreton . En réponse au journal Flan numérique. Évalué à 2.
- Crédit Agricole/CALYON : à commencer sa migration loin de la finance de marché risquée en avril 2008, annoncé officiellement en juillet
- BNP : fait surtout des produits sans risques (arbitrage, warrants) depuis sa création
- SG/SGCIB : aurait pu être la plus impactée, mais d'après les échos que l'on reçoit se serait pas trop mal tiré de la crise
- Caisse d'épargne/Natexis Banque pop/Natixis : aucune idée mais multiplie les boulettes depuis tellement longtemps qu'ils doivent savoir le gérer maintenant --> bon, ok, je suis méchant
[^] # Re: Promesses promesses...
Posté par lezardbreton . En réponse au journal Flan numérique. Évalué à 1.
Faisons le résumé :
- garantie bancaire plafonné à 300 milliards d'euros. Coût pour le contribuable : 0 euros sauf en cas de défaillance des banques (ce qui parait relativement improbable actuellement)
- participation éventuelle au capital des banques : pour l'instant, 0 euros
- prêt de 6,5 milliards d'euros au taux de 8%, soit des intérêts pour l'état de 520 000 000 d'euros par an
Pas mal effectivement, le plan français de soutien des banques fait donc rapporter à l'état français de l'argent... Tu me refais ta démonstration ?
Pour rappel, toutes les banques françaises ont été ré-audités, et la commission bancaire n'a rien trouvé d'inquiétant.
[^] # Re: Promesses promesses...
Posté par lezardbreton . En réponse au journal Flan numérique. Évalué à 1.
Quel est le rapport avec le schmilblick ? Combler leur souci de trésorerie, quel souci de trésorerie, déjà ? Rappelle-moi tout de même quel est le coût du plan pour le contribuable d'après toi ?
[^] # Re: polymique...
Posté par lezardbreton . En réponse à la dépêche Mono 2.0 : le singe continue ses grimaces. Évalué à 2.
[^] # Re: L'écureil à faim
Posté par lezardbreton . En réponse au journal La caisse d'épargne ne répond plus. Évalué à 2.
[^] # Re: L'écureil à faim
Posté par lezardbreton . En réponse au journal La caisse d'épargne ne répond plus. Évalué à 2.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fonds_propres_r%C3%A9glementair(...)
[^] # Re: L'écureil à faim
Posté par lezardbreton . En réponse au journal La caisse d'épargne ne répond plus. Évalué à 3.
De loin (je ne bosse pas chez CE), il semble plus qu'il s'agit d'une mauvaise interprétation d'échanges, attisé par une méconnaissance relative du sujet.
Aujourd'hui, les banques sont soumises à une régulation stricte en la matière, qui se matérialise principalement par [[Bâle_II]]. Le ratio qui découle du calcul des risques de marché, de contrepartie et des risques opérationnels impose un niveau de [[Fonds_propres_réglementaires]] à chaque banque. Il existe différentes manières de calculer les fonds propres nécessaires et les banques françaises ont eu pour l'instant une approche plutôt prudente. En bref, elles ne se permettaient pas d'inclure certains actifs (parce qu'elles n'en avaient pas besoin auparavant). Les tensions actuelles ont causé des dégradations des notations (Standard & Poors, Moody's, etc...), ce qui a entrainé une augmentation du risque de contrepartie, et donc une augmentation du besoin en fonds propres.
Les banques ont pris des mesures pour augmenter leurs fonds propres, principalement des augmentations de capital. Maintenant que les cours sont très bas, cette option leur coute beaucoup trop cher et elles réfléchissent à des nouveaux modes de calcul des fonds propres. Cela consiste par exemple à intégrer des résultats d'exercices non clos.
Il est probable que le Canard ait eu vent d'éléments concernant des hypothèses d'augmentation de fonds propres, ce qui est relativement décorrélé des résultats ou encore de la prise de risque de la Banque. Il est en plus relativement improbable que le journaliste comprenne correctement la situation, ce qui fait que je privilégie largement la thèse de l'incompétence à celle du scoop.
PS: le premier qui crie "foutaise" se prend un blâme :)