il m'est venu à l'esprit qu'une bonne manière de juger sommairement de la qualité démocratique d'un régime pourrait être de s'intéresser à la liberté de communication.
Depuis l'élection de Bolsonaro au Brésil il y a quatre ans, le pays est envahi par une marée de fake news. Les débunker est extrêmement facile (une recherche internet basique suffit la plupart du temps) mais la marée est telle qu'on y passerait tout son temps et de toutes façons, le debunkage n'atteindra que 0,01% de la cible.
Suite à l'élection de Lula, de nombreux messages sur les réseaux sociaux inventent littéralement des faits afin de pousser au soulèvement les gens qui ont voté Bolsonaro et à qui on aurait volé l'élection. Les gens tombent dans le panneau parce que très peu ont l'éducation pour vérifier quoique ce soit, même si c'est souvent trivial.
Pour parer au plus pressé, la Cour Suprême brésilienne (le STF) a fait suspendre un certain nombre de comptes (twitter et Youtube, notamment). Les opposants ont tout de suite crié à la censure, affirmant que "sans liberté d'expression il n'y avait plus de démocratie". Ce qui semble évident, même s'il y a d'autres conditions nécessaires.
Et justement, une des conditions nécessaires me paraît être que les gens puissent baser leurs opinions sur une vision de la réalité la moins biaisée possible (ou, a minima, pas complètement inventée). Du coup, les fake news avérées vont à l'encontre de cette condition et les laisser se propager sans contrôle est problématique, avec toutes les dérives qu'on peut imaginer. J'ai l'occasion de le constater quotidiennement dans le contexte brésilien actuel.
Je n'ai aucune idée de la bonne solution ou de la moins mauvaise (s'il en existe une) sur ce sujet mais ça me paraît loin d'être aussi simple que l'indicateur de mesure démocratique que tu suggères.
Ceci dit, ce n'est pas le sujet de l'article de Bortzmeyer.
Un cas classique : le disque dur qui tombe en panne d'un coup. Plus moyen d'y accéder, donc impossible de l'effacer mais encore la crainte que quelqu'un d'autre, outillé comme il faut, puisse y accéder. A-t'on d'autre choix que de le défoncer ce qui, j'imagine, compromet un recyclage efficace ?
On sauvegarde souvent des données seules et si ça fait suite à une panne non réparable du PC, on en change pour un différent, l'ancien modèle n'existant probablement plus. Ta phrase ne précisait pas le contexte particulier dans lequel tu la formulais.
Alors c'est sans doute un problème théorique sans impact en pratique si les machines sont maintenant toutes (ou presque) little endian mais ton affirmation telle que formulée était de nature à interpeller.
On parie quoi que maintenant ce sera toujours « susceptible d'être en rapport avec un crime ou un délit » ?
Ça n'a rien à voir avec le sujet, cet arrêt ne va rien changer "maintenant". Cette clause existe depuis le début dans la loi (et donc depuis pas mal d'années). Quant à savoir si elle a permis des abus, c'est une autre question.
NB. Avec le "susceptible", c'est une porte ouverte aux abus s'il n'y a pas un contrôle a postériori ; sans le "susceptible", c'est l'impossibilité d'accéder au chiffrement puisqu'on ne peut pas être sûr à l'avance que le contenu chiffré a un rapport avec le crime ou délit soupçonné (ce qui du coup rendrait la loi inutile).
Dans le cas présent tu ne connais même pas le passphrase :( (comme dit dans un autre commentaire, c'est généré aléatoirement et mis dans un/une fichier/conf inconnu/e.)
Ce qui est généré aléatoirement est la clé de chiffrement du téléphone. Elle est mise dans un fichier chiffré dont la clé de chiffrement est communément appelée passphrase. Cette passphrase n'est pas directement le code de déverrouillage car celui-ci peut prendre différentes formes (numérique, texte, graphique, etc…). La passphrase est donc une fonction f du code de déverrouillage. Si on change le code de déverrouillage, l'OS rechiffre le fichier contenant la clé de chiffrement du téléphone avec une nouvelle passphrase = f(code de déverrouillage).
Les deux sont donc forcément liés. Et tu peux connaître la passphrase si tu connais f (i.e. le code correspondant).
NB. La forme affirmative de mes propos ci-dessus ne résulte pas d'une quelconque expertise que je suis loin d'avoir sur ce sujet mais d'un raisonnement qui me semble logique. Autrement dit, je peux avoir tout faux mais dans ce cas merci de me corriger.
Voilà. Ça prend du temps, mais on fait comme si c'est impossible…
Si le "on" fait référence à la Cour de Cassation, tu as tort. Elle ne pouvait se prononcer que par rapport à la loi.
Or la loi ne dit pas qu'on peut demander la clé de déchiffrement seulement si c'est impossible d'y accéder autrement. Elle dit que si c'est chiffré (peu importe la complexité du chiffrement) et que c'est susceptible d'être en rapport avec un crime ou un délit, alors tu dois donner la clé.
On peut être contre cette loi sur le chiffrement (surtout avec le "susceptible de") mais il me paraîtrait absurde d'en faire une qui ne s'appliquerait que si le chiffrement est très difficile à casser.
Je serais surprit que tu soit légalement obligé de donner le passcode a l’adjudant Gereux qui t’arrête au pif dans la rue parce que ta tronche ne lui plaît pas
La loi dit que cela ne peut être demandé que par une autorité judiciaire ; dans le cas de la police, par un OPJ (officier de police judiciaire), pas par un agent lambda. Je doute que les OPJ fasse beaucoup de patrouilles dans la rue.
Il faudra donc que l’adjudant Gereux t'amène d'abord au commissariat et explique à un OPJ que ta tronche ne lui revenait pas. A mon avis, ça va pas suffire, il va lui falloir inventer un motif, mais là on rentre dans un autre débat.
ils savaient accéder au téléphone sans que tu leur file ton code d'écran.
Comment, s'il est chiffré ?
rien ne dit que ton code de déverrouillage intervienne dans le cryptage de tes données
C'est obligé. Le téléphone est chiffré avec une clé au setup initial. Celle-ci est générée aléatoirement et stockée dans un fichier lui-même chiffré dont la clé est forcément une fonction univoque du code de déverrouillage, non ?
Ainsi, pour savoir s’ils ont le droit d’exiger d’un suspect son code de déverrouillage de son téléphone, les policiers n’auront qu’à vérifier si celui-ci chiffre ses données.
Oui mais avec une réserve : selon la loi relative au chiffrement, seules les autorités judiciaires peuvent faire cette demande (et seulement si elle est susceptible d'être en lien avec un crime ou un délit ; mais là le "susceptible" laisse une porte ouverte à des abus).
C'est-a-dire, en ce qui concerne la police, un officier de police judiciaire, pas le policier lambda dans la rue. Et pour t'obliger à le suivre au commissariat, il lui faudra un motif un peu plus sérieux que juste son envie personnelle parce que ta tête (ou ta couleur de peau) ne lui revient pas.
Aux dernières nouvelles, il me semble que tu devais l'activer au moment du setup initial ; à moins que des constructeurs ne l'activent maintenant par défaut ?
Je n'ai pas le souvenir que le setup initial m'ait demandé ça ces dernières années. Donc, ça doit être par défaut et sur le mien je ne peux pas enlever le chiffrement.
Question depuis la Béotie : changer le code de déverrouillage change alors la clé de chiffrement ? ou il n'y a pas de lien ?
Je n'imagine pas une seconde que changer le code de déverrouillage change la clé de déchiffrement : ça impliquerait de ré-écrire tout le disque la carte mémoire !
Non, je pense que le code de déverrouillage déchiffre le fichier qui contient la clé de chiffrement de la carte mémoire.
Je pense que l'arrêt s'appuie sur la législation concernant le chiffrement. La seule question était de savoir si le code de verrouillage pouvait être assimilé à un code de chiffrement. J'imagine que la même réponse sera apporté pour une appli donnant accès à des données chiffrées, keepass par exemple. En revanche, cette législation ne s'applique pas, à mon avis, aux codes d'accès à des sites (un login-password n'est pas un code de chiffrement).
Certes, mais le fait est que tu apposes quand même ta signature en bas de moult documents inévitables (contrat de bail, formulaire, etc…) et que y détourer ta signature ne pose pas plus de problème qu'à partir de la feuille blanche "Boursorama" vu qu'en général le fond est sans motif.
Si tu es en possession d'une pièce d'identité, l'intérêt d'avoir en plus une signature authentique me paraît très limité, il me semble ; d'où ma question (à laquelle tu n'as pas répondu).
On peut boycotter, bien sûr. Ce qu'on ne peut pas, c'est appeler publiquement au boycott, sauf à respecter des conditions que je ne connais pas mais qui sont évoqués dans un commentaire ci-dessus.
En prime, on peut acheter sur le site des liseuses Diva de Bookeen.
Exact (plus précisément des Diva HD). Cependant, le fait qu'on n'en trouve plus nulle part ailleurs (y compris sur le site du fabricant) m'inquiète un peu.
Je t'invite à me citer des sources qui ont parlé de l'affaire avec éthique (c'était une vraie demande) et tu me sors tout un pavé "donneur de leçon" sur la signification d'un "apparemment" dont j'aurais pu effectivement me dispenser… mais au final tu ne réponds pas à ma demande.
Pour le reste, tu fais me fait dire des trucs que je n'ai pas dit - ou que tu as compris de travers (mais dont tu t'es persuadé que je les pense certainement) et il en résulte un texte tellement à coté de la plaque que je ne saurais même pas par quoi commencer s'il me prenait l'envie de vouloir répondre.
# filtrage vs censure
Posté par mahikeulbody . En réponse au lien Peut-on censurer tout en respectant la vie privée ?. Évalué à 6.
Le rappel du distingo entre filtrage et censure est bienvenu.
[^] # Re: On nous ment ?
Posté par mahikeulbody . En réponse au lien Peut-on censurer tout en respectant la vie privée ?. Évalué à 8. Dernière modification le 10 novembre 2022 à 20:55.
Depuis l'élection de Bolsonaro au Brésil il y a quatre ans, le pays est envahi par une marée de fake news. Les débunker est extrêmement facile (une recherche internet basique suffit la plupart du temps) mais la marée est telle qu'on y passerait tout son temps et de toutes façons, le debunkage n'atteindra que 0,01% de la cible.
Suite à l'élection de Lula, de nombreux messages sur les réseaux sociaux inventent littéralement des faits afin de pousser au soulèvement les gens qui ont voté Bolsonaro et à qui on aurait volé l'élection. Les gens tombent dans le panneau parce que très peu ont l'éducation pour vérifier quoique ce soit, même si c'est souvent trivial.
Pour parer au plus pressé, la Cour Suprême brésilienne (le STF) a fait suspendre un certain nombre de comptes (twitter et Youtube, notamment). Les opposants ont tout de suite crié à la censure, affirmant que "sans liberté d'expression il n'y avait plus de démocratie". Ce qui semble évident, même s'il y a d'autres conditions nécessaires.
Et justement, une des conditions nécessaires me paraît être que les gens puissent baser leurs opinions sur une vision de la réalité la moins biaisée possible (ou, a minima, pas complètement inventée). Du coup, les fake news avérées vont à l'encontre de cette condition et les laisser se propager sans contrôle est problématique, avec toutes les dérives qu'on peut imaginer. J'ai l'occasion de le constater quotidiennement dans le contexte brésilien actuel.
Je n'ai aucune idée de la bonne solution ou de la moins mauvaise (s'il en existe une) sur ce sujet mais ça me paraît loin d'être aussi simple que l'indicateur de mesure démocratique que tu suggères.
Ceci dit, ce n'est pas le sujet de l'article de Bortzmeyer.
# effacer n'est pas toujours possible
Posté par mahikeulbody . En réponse au lien Ça sent le fichier par ici.... Évalué à 4. Dernière modification le 09 novembre 2022 à 18:00.
Un cas classique : le disque dur qui tombe en panne d'un coup. Plus moyen d'y accéder, donc impossible de l'effacer mais encore la crainte que quelqu'un d'autre, outillé comme il faut, puisse y accéder. A-t'on d'autre choix que de le défoncer ce qui, j'imagine, compromet un recyclage efficace ?
[^] # Re: Ressemble beaucoup à Frost
Posté par mahikeulbody . En réponse à la dépêche Jubako et Arx, un conteneur universel et son format d’archive. Évalué à 3.
On sauvegarde souvent des données seules et si ça fait suite à une panne non réparable du PC, on en change pour un différent, l'ancien modèle n'existant probablement plus. Ta phrase ne précisait pas le contexte particulier dans lequel tu la formulais.
Alors c'est sans doute un problème théorique sans impact en pratique si les machines sont maintenant toutes (ou presque) little endian mais ton affirmation telle que formulée était de nature à interpeller.
[^] # Re: on n'est pas sorti de l'auberge…
Posté par mahikeulbody . En réponse au lien Le refus de communiquer le code de déverrouillage d’un téléphone portable peut constituer un délit. Évalué à 2.
Ça n'a rien à voir avec le sujet, cet arrêt ne va rien changer "maintenant". Cette clause existe depuis le début dans la loi (et donc depuis pas mal d'années). Quant à savoir si elle a permis des abus, c'est une autre question.
NB. Avec le "susceptible", c'est une porte ouverte aux abus s'il n'y a pas un contrôle a postériori ; sans le "susceptible", c'est l'impossibilité d'accéder au chiffrement puisqu'on ne peut pas être sûr à l'avance que le contenu chiffré a un rapport avec le crime ou délit soupçonné (ce qui du coup rendrait la loi inutile).
[^] # Re: Ressemble beaucoup à Frost
Posté par mahikeulbody . En réponse à la dépêche Jubako et Arx, un conteneur universel et son format d’archive. Évalué à 7.
Il n'y a que moi que cette phrase choque ???
[^] # Re: on n'est pas sorti de l'auberge…
Posté par mahikeulbody . En réponse au lien Le refus de communiquer le code de déverrouillage d’un téléphone portable peut constituer un délit. Évalué à 3.
Ce qui est généré aléatoirement est la clé de chiffrement du téléphone. Elle est mise dans un fichier chiffré dont la clé de chiffrement est communément appelée passphrase. Cette passphrase n'est pas directement le code de déverrouillage car celui-ci peut prendre différentes formes (numérique, texte, graphique, etc…). La passphrase est donc une fonction f du code de déverrouillage. Si on change le code de déverrouillage, l'OS rechiffre le fichier contenant la clé de chiffrement du téléphone avec une nouvelle passphrase = f(code de déverrouillage).
Les deux sont donc forcément liés. Et tu peux connaître la passphrase si tu connais f (i.e. le code correspondant).
NB. La forme affirmative de mes propos ci-dessus ne résulte pas d'une quelconque expertise que je suis loin d'avoir sur ce sujet mais d'un raisonnement qui me semble logique. Autrement dit, je peux avoir tout faux mais dans ce cas merci de me corriger.
[^] # Re: on n'est pas sorti de l'auberge…
Posté par mahikeulbody . En réponse au lien Le refus de communiquer le code de déverrouillage d’un téléphone portable peut constituer un délit. Évalué à 3.
Si le "on" fait référence à la Cour de Cassation, tu as tort. Elle ne pouvait se prononcer que par rapport à la loi.
Or la loi ne dit pas qu'on peut demander la clé de déchiffrement seulement si c'est impossible d'y accéder autrement. Elle dit que si c'est chiffré (peu importe la complexité du chiffrement) et que c'est susceptible d'être en rapport avec un crime ou un délit, alors tu dois donner la clé.
On peut être contre cette loi sur le chiffrement (surtout avec le "susceptible de") mais il me paraîtrait absurde d'en faire une qui ne s'appliquerait que si le chiffrement est très difficile à casser.
[^] # Re: point a
Posté par mahikeulbody . En réponse au journal code de déverrouillage d'un smartphone : la justice persiste, et signe. Évalué à 3. Dernière modification le 08 novembre 2022 à 09:52.
La loi dit que cela ne peut être demandé que par une autorité judiciaire ; dans le cas de la police, par un OPJ (officier de police judiciaire), pas par un agent lambda. Je doute que les OPJ fasse beaucoup de patrouilles dans la rue.
Il faudra donc que l’adjudant Gereux t'amène d'abord au commissariat et explique à un OPJ que ta tronche ne lui revenait pas. A mon avis, ça va pas suffire, il va lui falloir inventer un motif, mais là on rentre dans un autre débat.
[^] # Re: on n'est pas sorti de l'auberge…
Posté par mahikeulbody . En réponse au lien Le refus de communiquer le code de déverrouillage d’un téléphone portable peut constituer un délit. Évalué à 2.
Comment, s'il est chiffré ?
C'est obligé. Le téléphone est chiffré avec une clé au setup initial. Celle-ci est générée aléatoirement et stockée dans un fichier lui-même chiffré dont la clé est forcément une fonction univoque du code de déverrouillage, non ?
Tu vois une échappatoire ?
[^] # Re: on n'est pas sorti de l'auberge…
Posté par mahikeulbody . En réponse au lien Le refus de communiquer le code de déverrouillage d’un téléphone portable peut constituer un délit. Évalué à 2. Dernière modification le 07 novembre 2022 à 21:10.
Oui mais avec une réserve : selon la loi relative au chiffrement, seules les autorités judiciaires peuvent faire cette demande (et seulement si elle est susceptible d'être en lien avec un crime ou un délit ; mais là le "susceptible" laisse une porte ouverte à des abus).
C'est-a-dire, en ce qui concerne la police, un officier de police judiciaire, pas le policier lambda dans la rue. Et pour t'obliger à le suivre au commissariat, il lui faudra un motif un peu plus sérieux que juste son envie personnelle parce que ta tête (ou ta couleur de peau) ne lui revient pas.
[^] # Re: on n'est pas sorti de l'auberge…
Posté par mahikeulbody . En réponse au lien Le refus de communiquer le code de déverrouillage d’un téléphone portable peut constituer un délit. Évalué à 2. Dernière modification le 07 novembre 2022 à 21:02.
Je n'ai pas le souvenir que le setup initial m'ait demandé ça ces dernières années. Donc, ça doit être par défaut et sur le mien je ne peux pas enlever le chiffrement.
[^] # Re: on n'est pas sorti de l'auberge…
Posté par mahikeulbody . En réponse au lien Le refus de communiquer le code de déverrouillage d’un téléphone portable peut constituer un délit. Évalué à 4.
Je n'imagine pas une seconde que changer le code de déverrouillage change la clé de déchiffrement : ça impliquerait de ré-écrire tout
le disquela carte mémoire !Non, je pense que le code de déverrouillage déchiffre le fichier qui contient la clé de chiffrement de la carte mémoire.
[^] # Re: on n'est pas sorti de l'auberge…
Posté par mahikeulbody . En réponse au lien Le refus de communiquer le code de déverrouillage d’un téléphone portable peut constituer un délit. Évalué à 2.
J'en doute. Je pense que les données restent toujours chiffrées sur la carte mémoire mais sont chiffrées/déchiffrées à la volée.
Le chiffrement n'est pas également fait par défaut sur les téléphones Android ?
# point a
Posté par mahikeulbody . En réponse au journal code de déverrouillage d'un smartphone : la justice persiste, et signe. Évalué à 2.
Je pense que l'arrêt s'appuie sur la législation concernant le chiffrement. La seule question était de savoir si le code de verrouillage pouvait être assimilé à un code de chiffrement. J'imagine que la même réponse sera apporté pour une appli donnant accès à des données chiffrées, keepass par exemple. En revanche, cette législation ne s'applique pas, à mon avis, aux codes d'accès à des sites (un login-password n'est pas un code de chiffrement).
[^] # Re: vu dans..
Posté par mahikeulbody . En réponse au journal Usurpation d'identité. Évalué à 2.
Certes, mais le fait est que tu apposes quand même ta signature en bas de moult documents inévitables (contrat de bail, formulaire, etc…) et que y détourer ta signature ne pose pas plus de problème qu'à partir de la feuille blanche "Boursorama" vu qu'en général le fond est sans motif.
[^] # Re: vu dans..
Posté par mahikeulbody . En réponse au journal Usurpation d'identité. Évalué à 2. Dernière modification le 20 octobre 2022 à 20:15.
Si tu es en possession d'une pièce d'identité, l'intérêt d'avoir en plus une signature authentique me paraît très limité, il me semble ; d'où ma question (à laquelle tu n'as pas répondu).
[^] # Re: vu dans..
Posté par mahikeulbody . En réponse au journal Usurpation d'identité. Évalué à 2.
J'imagine que c'est pour vérifier les chèques.
Pourquoi ce serait pire que pour une pièce d'identité ?
[^] # Re: Android 10 ?
Posté par mahikeulbody . En réponse au journal BPCE : une seule application pour tout le groupe. Évalué à 3. Dernière modification le 20 octobre 2022 à 15:41.
Quand ce n'est pas de longueur fixe 8 et juste des chiffres ! (Boursorama, par exemple).
A l'opposé, certaines acceptent des mots de passe "classiques" et longs (Fortuneo, par exemple).
[^] # Re: vu dans..
Posté par mahikeulbody . En réponse au journal Usurpation d'identité. Évalué à 4.
Pas les banques en ligne.
[^] # Re: Combien de temps avant son abandon ?
Posté par mahikeulbody . En réponse au journal KataOS, un OS sécurisé basé sur SeL4 écrit en Rust ... par Google. Évalué à 3.
Là, on parlait des projets "aussitôt abandonnés une fois sortis". Dans ta liste, il y a plein de projets qui ont duré des années.
[^] # Re: Résister
Posté par mahikeulbody . En réponse au journal La première procédure bâillon au nom du secret des affaires, c'est pour Reflets.info. Évalué à 6.
On peut boycotter, bien sûr. Ce qu'on ne peut pas, c'est appeler publiquement au boycott, sauf à respecter des conditions que je ne connais pas mais qui sont évoqués dans un commentaire ci-dessus.
[^] # Re: Sur les DRM, pour compléter
Posté par mahikeulbody . En réponse au journal Les DRM, ma liseuse et moi. Évalué à 3. Dernière modification le 11 octobre 2022 à 13:19.
Exact (plus précisément des Diva HD). Cependant, le fait qu'on n'en trouve plus nulle part ailleurs (y compris sur le site du fabricant) m'inquiète un peu.
[^] # Re: Le contexte...
Posté par mahikeulbody . En réponse au lien La justice interdit à Reflets de publier des informations sur Altice. Évalué à 4.
moi> Je t'invite à me citer des sources qui ont parlé DE L'AFFAIRE avec éthique.
et là tu me sors une liste de liens sur d'AUTRES affaires relatives à Altice. Et c'est pareil pour le reste.
Je vais donc te laisser avec des types intellectuellement moins pauvres que moi. Tu pourras donc te dire que je fuis faute d'arguments :-)
[^] # Re: Le contexte...
Posté par mahikeulbody . En réponse au lien La justice interdit à Reflets de publier des informations sur Altice. Évalué à 4.
Je t'invite à me citer des sources qui ont parlé de l'affaire avec éthique (c'était une vraie demande) et tu me sors tout un pavé "donneur de leçon" sur la signification d'un "apparemment" dont j'aurais pu effectivement me dispenser… mais au final tu ne réponds pas à ma demande.
Pour le reste, tu fais me fait dire des trucs que je n'ai pas dit - ou que tu as compris de travers (mais dont tu t'es persuadé que je les pense certainement) et il en résulte un texte tellement à coté de la plaque que je ne saurais même pas par quoi commencer s'il me prenait l'envie de vouloir répondre.