sebas a écrit 738 commentaires

  • [^] # Re: Expiration des mots de passe

    Posté par  . En réponse au lien Recommandations [de l'ANSSI] relatives à l’authentification multifacteur et aux mots de passe. Évalué à 1. Dernière modification le 13 octobre 2021 à 17:39.

    … de plus, certaines banques interdisent les 2 mdp précédents, il faut donc changer 2 fois de mdp (moi aussi, j'utilise cette "astuce", pas vraiment astucieuse, d'ailleurs :-p). Après nos messages, vont-ils interdire les 10 mdp précédents ? :-D

    La banque est justement une des catégories qui profite le moins de cette folie de forcer à changer tous les ans son mdp, un pirate ayant accès à ton compte va y faire le plus possible le plus vite possible avant que le mdp ait changé. Le fait d'interdire de garder le même mdp ajoute une vulnérabilité (la tendance à vouloir le noter pour ne pas l'oublier) et n'ajoute pas grand chose en sécurisation. Àmha, du moins.

  • [^] # Re: Expiration des mots de passe

    Posté par  . En réponse au lien Recommandations [de l'ANSSI] relatives à l’authentification multifacteur et aux mots de passe. Évalué à 2.

    Bien vu !

    J'ai envie de croire très fort que c'est une comparaison qui est faite en mémoire vive

    Et même dans ce cas, il faut pour ce faire avoir stocké le mdp lui même, chiffré ou non — et non son hash, ce qui rendrait cette comparaison impossible. Mauvaise pratique !

    Les banques font un contrôle également avec comparaison sur les anciens mdp, mais c'est juste d'interdire d'utiliser l'ancien ou l'autre encore antérieur. Dans ce cas, ça peut être fait avec les hashes.

  • [^] # Re: Expiration des mots de passe

    Posté par  . En réponse au lien Recommandations [de l'ANSSI] relatives à l’authentification multifacteur et aux mots de passe. Évalué à 3. Dernière modification le 13 octobre 2021 à 14:02.

    ce n'est pas une bonne pratique

    Bof, pas moins qu'un mot de passe valable un an ou plus, tout dépend de la racine de son mot de passe. Si elle est solide, peu importe que le voisin fasse la même chose avec une racine différente, ça n'est pas de savoir que la partie finale du mdp est incrémentée qui le fait plus facile à craquer.

    Ça me fait marrer cette manie de périmer un mdp comme si c'était un yaourt, on dirait que plus on l'utilise plus il s'use, jusqu'à ce qu'on parvienne à la trame textile, et qu'il faille le changer avant qu'on en arrive à ce point.

    Un mdp craqué, si c'est dans un environnement sensible, sera utilisé par le pirate le plus vite possible avant justement qu'il puisse être changé, le risque est donc plus lié à la faiblesse du mdp ou à la sécurité de l'environnement qu'à l'âge du mdp. Le fait de le changer régulièrement pousse au contraire les gens à avoir tendance à le noter sur un papier dans son portefeuille, dans un tiroir du bureau ou sous l'ordi. La pratique saine qui serait de le garder dans un gestionnaire de mdp implique qu'il faille rentrer le mdp du gestionnaire assez souvent (soit une fois par séance et on le laisse ouvert durant la session, ce qui est un risque, soit toutes les x minutes), et beaucoup d'employés peuvent être du coup réticents à l'utiliser (le gestionnaire). De plus, si c'est pour ouvrir une session, le gestionnaire de mdp est hors de question.

    C'est sûr que si un pirate a gagné un accès et qu'il l'utilise silencieusement, alors le changement de mdp limite cet accès dans le temps, mais est-ce que cet avantage qui concerne un évènement peu probable compense les risques cités ci-dessus ? D'ailleurs, un outil d'analyse automatique des logs, si c'est un environnement sensible, pourrait localiser des anomalies et faire durer la faille moins longtemps.

  • [^] # Re: Et Tor?

    Posté par  . En réponse au lien It’s Time to Stop Paying for a VPN. Évalué à 1.

    Quant au New York Times, il s'agit d'un journal réputé sérieux, mais qui a pourtant publié les articles de Walter Duranty, et d'autres encore. Pour la probité et la rigueur, on repassera.

    Tu voudrais dire que les journaux MENTENT ? Non, je ne peux croire à une horreur pareille.

    Le Monde par exemple, tout auréolé de son prestige de journal indépendant, ne saurait être suspecté de mettre en avant certaines informations officielles et de minimiser certaines autres. Le fait que tous les journaux soient aux mains d'industriels ou de financiers (graphe du monde diplo) n'a rien à voir avec l'objectivité de leurs informations, ces financiers n'investissent dans la presse que pour un éventuel bénéfice financier, non pour influencer l'opinion.

    <mode_ironie=off> Bien sûr que les journaux ne sont pas fiables, pas plus qu'une information glanée sur le net et non vérifiée. Les journalistes sont menteurs presque par définition, et ce depuis bien longtemps, voir Les Illusions perdues, de Balzac, qui traite, déjà à cette époque, du rôle néfaste de la presse et de la manière dont mentent les journalistes.
    C'est donc de notre devoir de vérifier une info parue sur le net ou/et dans la presse, mais quoi de nouveau là-dedans ? Le problème est de croiser l'info avec… avec quoi exactement ?

  • [^] # Re: Bravo !

    Posté par  . En réponse au lien [TIOBE] Python programming language number 1!. Évalué à 5. Dernière modification le 10 octobre 2021 à 11:47.

    Oui, je sais, on n'est pas vendredi…

    Ha ha, mais difficile de se retenir, pourtant. Surtout quand on voit que le langage qui a le plus avancé est cette bouse de VBasic (+1.27%) talonné par Classic Vbasic (+ 1,06%, 3e position derrière C#), et que le rating cumulé des deux se situe juste derrière celui du C++, on peut se poser des questions sur la relation entre tendance du marché et qualité.

    Au fait, comment est calculé ce classement ?

    Popular search engines such as Google, Bing, Yahoo!, Wikipedia, Amazon, YouTube and Baidu are used to calculate the ratings

    Well…, comme disait mon grand-père.

  • # Réminiscence

    Posté par  . En réponse au lien Il est hors de question d’avoir un score social à la Black Mirror, tranche le Parlement européen. Évalué à 0.

    […] Mais ce dispositif a aussi une traduction réelle en Chine, avec le système de crédit social.

    Ce dispositif piloté par le gouvernement chinois est pointé du doigt pour ses conséquences sur l’uniformisation des comportements et sur une exclusion rampante d’une partie de la population. Il a ainsi été documenté que des millions de personnes n’ont pas pu prendre de transports à cause de ce système leur accordant une note trop basse ni à certains établissements ou procéder à certains actes courants.

    Pourquoi ceci me fait inéluctablement penser à un dispositif récent mis en place en France ? Et pourquoi « procéder à certains actes courants » me fait penser, entre autres, à « se faire soigner à l'hôpital » ? Damnation… vade retro, Complotas !!

  • # Le génie et la machine

    Posté par  . En réponse au lien Grâce à une équipe de musicologues et d’ingénieurs la symphonie inachevée de Beethoven ne l'est plus. Évalué à 7.

    Beethoven est mort en prononçant ces paroles (je cite de mémoire) : "Je ne peux pas mourir maintenant, j'ai encore tellement de choses à dire !"
    Heureusement, l'ordinateur est venu pour combler cette faille, plus besoin de génie créateur, la machine s'en charge. Bientôt nous aurons du Stendhal en best-seller (le bleu et le vert), du Balzac (Scènes de la vie dans la zone), du Delacroix (Les GJ sur les barricades) ou du van Gogh (Champ de soja en Amazonie).

    James Dean ressuscite pour faire de nouveaux navets (à l'aide des moteurs graphiques), franchissons le pas suivant avec allégresse.

    Maintenant, il faut se demander si la machine se développe tellement qu'elle atteint le génie, ou que le génie est tellement mal apprécié de nos jours que même une machine peut le simuler. Ou que faute de génies, faisons appel à la machine ?

    Et quand l'ordinateur quantique sera au point, si un jour il l'est, il sera facile de créer des nouvelles œuvres de Shakespeare : "To binaire or not to binaire."

  • [^] # Re: bof

    Posté par  . En réponse au lien Facebook de plus en plus fragilisé par les révélations d'une lanceuse d'alerte - france inter. Évalué à 4. Dernière modification le 03 octobre 2021 à 11:06.

    Pas forcément, les usages changent. À noter que le sens premier est différent de celui de "Remédier à quelque chose" pour lequel il est utilisé aujourd'hui.

    Le Grand Robert :
    pallier
    pallier [palje] v. tr. [CONJUG. prier.]

    1 Littér. Dissimuler (une faute, une affaire fâcheuse, etc.), chercher à atténuer (une impression défavorable) en présentant sous une apparence spécieuse. ⇒ Cacher, couvrir (supra cit.
    […]

    2 Méd. (vx). Ne guérir (une maladie) qu'en apparence, atténuer (un mal) sans le guérir.
    […]

    3 (xxe). Atténuer, à défaut de mieux, faute de remède véritable. | Pallier un inconvénient, un défaut. | Je ne sais que faire pour le pallier.
    4 Les deux grandes lois que je viens de citer, notamment, s'efforcent à pallier certaines infortunes.
    G. Duhamel, Paroles de médecin, p. 18, cité par Grevisse.
    REM. Dans ce sens, on rencontre couramment la construction pallier à, par anal. avec obvier à, parer à, remédier à; le tour, critiqué par les puristes, est utilisé par des écrivains consacrés :| « tout ce que l'homme a inventé pour essayer de pallier aux conséquences de ses fautes » (A. Gide, Isabelle, p.
    ; | « on pallie généralement au manque de matériel par des hommes » (A. Camus, la Peste, p.
    [in Grevisse, le Bon Usage, §599, Rem. 15].

    — Également, dans le TLFi :

    Rem. Dans ce dernier sens (et p.anal. avec obvier à, parer à, remédier à) l'emploi trans. indir. pallier à qqc., critiqué par les grammairiens puristes, est fréq.: Je serais parfaitement heureux, si je n'avais le coeur plein de la tristesse de Ghéon. J'ai écrit à Jean Schlumberger d'y pallier s'il se peut dans une note (GIDE, Journal, 1914, p.418). On pourrait, pour pallier immédiatement aux symptômes asphyxiques, (…) pratiquer l'intubation (BORY ds Nouv. Traité Méd. fasc. 8 1925, p.288). Le tannage au fer constitue seulement un procédé de crise destiné à pallier au manque éventuel d'approvisionnement en sels chromiques (BÉRARD, GOBILLIARD, Cuirs et peaux, 1947, p.94).

    (les passages en gras sont soulignés par moi)

  • [^] # Re: Tu m'épargnes un journal

    Posté par  . En réponse au journal Dégoogliser son smartphone pour les nuls (ou les gens pressés). Évalué à 3. Dernière modification le 02 octobre 2021 à 20:12.

    Je voudrais signaler aux auteurs de ces qualificatifs qu'il n'est nul besoin de verser dans une surenchère ridicule pour que les usagers de ce forum vous prêtent une oreille attentive, il suffit d'avoir des arguments.

    Tu me fais un procès d'intention sans aucune justification. Qui te dis que je fais de la surenchère ? Qui te dis que je cherche à ce que les usagers de ce forum (ou de n'importe quel autre forum, rézosauce ou autre palliatif d'une communication évanescente) me prête une oreille, attentive ou non ? Qu'est-ce qui te donne le droit ou la capacité de me juger ainsi, sur l'emploi d'un seul mot ?

    Quand je discute, je cherche des partenaires. Je n'ai jamais cherché ni à convaincre, ni à me rendre intéressant, tu m'insultes sans nécessité ni fondement. Il aurait suffit de dire « Pourquoi appelles-tu ce dispositif un stupidphone, tu as des raisons pour ça ? » pour dire la même chose sans m'insulter.

    J'appelle ainsi ce truc dans la vie de tous les jours, et si ce mot te choque, sache que je l'appelle également spyphone, et même, quand je suis en famille, merdophone. Ça exprime juste ce que je pense de cet appareil, c'est mon langage courant, et pourquoi devrais-je me plier au mot officiel dont le sens se trouve à mon humble avis à l'exact opposé de sa fonction réelle, et porteur d'un mensonge implicite ? On ne parle pas ici de l'habitude idiote d'écrire MS "M$", ou windows "windaube", mais de la description de l'usage d'un appareil, le détournement du nom a une toute autre portée.

    Alors tu veux des raisons ? Est-ce que ça t'intéresse vraiment, ou tu ne disais ça que parce que le mot te choquais ? Ou pour te rendre intéressant ? (je te renvoie simplement la balle). Au cas où ta question soit réelle, voici quelques unes de mes raisons : Il n'y a aucun motif pour que j'appelle ce truc un smartphone, je ne vois rien d'intelligent à cet engin, au contraire, je le trouve particulièrement générateur d'imbécillité, la plupart des gens qui en sont porteurs ne font plus appel à leur mémoire ni à leur capacité d'associer des connaissances entre elles, ils se précipitent sur leur appendice électronique dès qu'ils ont un doute pour faire une recherche sur google, ddg ou wikipe (ordre croissant de qualité). Quant au fait qu'il stimule à la fois à prendre une montagne de photos sans intérêt, la plupart en posant avec une grimace se voulant un sourire crétin, et aussi à étaler en public une vie pauvre et totalement sans intérêt pour autrui (franchement, une photo de soi devant un fond interchangeable — tour Eiffel, tour de Londres, pain de sucre, etc. —, quel intérêt cela peut-il bien représenter pour autrui ? Et je ne parle même pas du contenu de son assiette…), je trouve que c'est un appauvrissement sans précédent de la communication, qui n'était pourtant déjà pas si brillante que ça au XXe siècle.

    Ordiphone ne me convient pas non plus, quoique plus neutre. En quoi cet engin peut-il concourir avec un ordinateur ? Comment pourrais-je faire avec ça le quart de la moitié de ce que je fais avec un ordi ??? Au contraire, on a eu un recul de 20 ans en arrière, avec la fermeture de l'inter-opérabilité, de la possibilité de monter son ordi en kit et sur mesure, dans la possibilité de bidouiller son matos, son OS et ses logiciels, de la dépendance à une marque ou une firme (le "store", ignoble détournement commercial du magnifique concept de dépôt logiciel). C'est un anti-ordi, qui asservit son utilisateur à son matos, et non le contraire. Si encore ça s'appelait un tchatchophone, je pourrais encore comprendre, mais « ordiphone », non !

    Quant à mon utilisation du mot "spyphone", ai-je besoin de faire un dessin ? Un appareil où tout est conçu pour espionner son utilisateur, même éteint, où la la batterie n'est pas amovible car cela donnerait une possibilité de shunter cette surveillance pendant un temps, qui incorpore un thermomètre corporel ne servant à rien pour les logiciels, seulement à dire si le truc est en contact avec le corps ou non (et, avec l'aide du gyroscope et du dynamomètre, à inférer très exactement ce que je suis en train de faire), où le concepteur de ce truc (en ce qui concerne les Androidphones) est le plus grand espion de la planète (si on veut bien exclure les services étatiques états-uniens et associés), cet appareil mérite-t-il un autre nom ?

    Gloire à Gaël Duval (je ne cite que lui car il est question dans ce journal de sa boîte) qui tente de renverser ce concept !

    J'ai encore d'autres raisons, que je pourrais énoncer si tu désires plus de détails, mais précisément sur ce site, je pensais qu'il n'était pas nécessaire de détailler des motifs qui pourraient sembler évidents pour des gens qui ont fait le choix d'installer — et pour certaines de ces raisons — un système d'exploitation (et son environnement logiciel) non commercial, libre, et sur lequel on peut exercer un contrôle.

  • [^] # Re: Tu m'épargnes un journal

    Posté par  . En réponse au journal Dégoogliser son smartphone pour les nuls (ou les gens pressés). Évalué à 2.

    La téléphone classique et les SMS marchent-ils normalement, avec /e/ ?
    Je demande ça car j'avais vu relaté quelque part (mais je ne retrouve plus le lien) qu'il manquait une brique logicielle dépendante de google et que ça posait des problèmes pour la téléphonie.

    Une autre question :
    J'aimerais pouvoir conseiller cette solution à ceux de mes amis (utilisateurs lambda) qui aimeraient dégoogliser leur spyphone, mais je ne peux pas tester moi-même, n'en ayant pas (je suis allergique au fait de se trimballer internet partout où on va). Puis-je leur conseiller /e/ (éventuellement en achetant leur stupidphone directement chez /e/, chez eux — ok, c'est un j/e/ de mots stupide), ou il vaut être à l'aise avec l'informatique pour les problèmes de config post-install ?

  • [^] # Re: Bytecode VS natif

    Posté par  . En réponse à la dépêche OCaml en 2021. Évalué à 2. Dernière modification le 26 septembre 2021 à 19:20.

    Tout à fait d'accord, j'ai d'ailleurs dû aller sur wikipe pour vérifier qu'il s'agissait bien de ce que son acronyme suggérait, mais pas son nom.
    Ramasse-miette est très bien et suggestif [1] , quel est son problème ? Ça n'est pas assez inclusif ? ;-)

    S'il faut coller aux initiales (et pourquoi le faudrait-il absolument, même si c'est un plus ?) [2] , pourquoi pas Gros Collecteur ? Grand Crématoire ? Gigoter et Compacter ? Gary Cooper ?

    Ceci dit, c'est un détail, merci pour cette dépêche extrêmement intéressante. J'ai toujours beaucoup aimé l'élégance et la cohérence théorique de ce langage.


    [1] Ça me fait penser au truc à roulette qu'ils passaient sur la nappe dans les grands restos, ça suggère vraiment l'analogie avec le rôle du G.C.
    [2] AIDS -> SIDA, NATO -> OTAN, CCCP -> URSS, etc.

  • [^] # Re: Mon seul regret : freeipa-client

    Posté par  . En réponse à la dépêche Sortie de Debian 11 « Bullseye ». Évalué à 1.

    C'est assez laborieux, car il faut aussi installer toutes les dépendances ( les 5 ou 6 paquets qui ont ipa dans leurs noms) et qui ont aussi été retiré bullseye

    Quand c'est comme ça et que j'ai besoin d'un paquet venant de sid ou testing, et qu'il y a plus de 2 ou 3 dépendances, j'intègre sid ou testing dans mon debian.list (normalement, main suffit, pour ne pas avoir à charger la liste complète des paquets), puis un apt-update et une simulation pour voir si ça colle (ne pas oublier de rétablir debian.list en fin de procédure :-))

    Dans ce cas, il semble que je chargerais beaucoup plus de paquets de sid que tu as eu besoin de le faire (peut-être parce que freeIPA n'était pas installé dans ma buster ?), mais, comme mon système reste cohérent, ça ne m'a jamais posé de problème.

    Dans ce cas, la simulation me donne :

    apt-get install -s freeipa-client
    NOTE: This is only a simulation!
    The following NEW packages will be installed:
      augeas-lenses bind9-utils certmonger freeipa-client freeipa-common ieee-data krb5-config krb5-user libaugeas0 libbasicobjects0 libcollection4 libcrack2 libcurl3-nss libdhash1 libgssrpc4 libini-config5 libipa-hbac0 libkadm5clnt-mit12 libkadm5srv-mit12 libkdb5-10 libnss-sss libnss3-tools libpam-pwquality libpam-sss libpath-utils1 libpwquality-common libpwquality1 libref-array1 librpm8 librpmio8 libsasl2-modules libsasl2-modules-gssapi-mit libsss-certmap0 libsss-idmap0 libsss-nss-idmap0 libsss-sudo libxmlrpc-core-c3 nss-plugin-pem oddjob oddjob-mkhomedir python3-augeas python3-cffi python3-cffi-backend python3-cryptography python3-decorator python3-gssapi python3-ipaclient python3-ipalib python3-ldap python3-libipa-hbac python3-netaddr python3-netifaces python3-nss python3-ply python3-pyasn1 python3-pyasn1-modules python3-pycparser python3-qrcode python3-sss python3-usb python3-yubico sssd sssd-ad sssd-ad-common sssd-common sssd-ipa sssd-krb5 sssd-krb5-common sssd-ldap sssd-proxy
    The following packages will be upgraded:
      libgssapi-krb5-2 libkrb5-3 libkrb5support0

  • [^] # Re: Mais pour la voisine de palier ?

    Posté par  . En réponse au lien Solution : le cheval. Évalué à 2.

    Pour envoyer une photo de chaton à la voisine de palier, le cheval ça le fait moins quand même.

    Dans ce cas, faites confiance au facteur Cheval…

  • [^] # Re: odieux

    Posté par  . En réponse au journal The Nokdu Flower : ci-git les jaunes. Évalué à 10. Dernière modification le 18 septembre 2021 à 23:21.

    Ben ça alors, j'ai bien rigolé en lisant ce nourjal, je ne me doutais pas que j'étais un odieux raciste. Ça doit sûrement être parce que j'ai lu Tintin au Congo quand j'était morveux, Les dix petits nègres quand j'étais ado, et vu Autant en emporte le vent quand j'étais pré-adulte. De plus, le fait que mes parents m'aient sournoisement nourri au Banania et à l'Oncle Bens n'a pas dû arranger les choses, c'est ça qui a dû enfoncer le clou.

    Du coup, je suis tellement raciste que je ne m'en aperçois même plus, c'est vrai que nommer tous les Coréens "Yi" est une offense grave, et Devnewton devrait être cloué au pilori aux côté de Gotlieb, qui a osé caricaturer les Français avec son Super-Dupont (comme si tous les Français s'appelaient Dupont… Non ! Il y a aussi des Belges qui s'appellent Dupond !)

    (PS : J'ai cherché un second degré dans ton post, est-ce que je suis passé à côté ?)

  • [^] # Re: Recyclage

    Posté par  . En réponse au lien Professionnels, ne dites plus « smurfing » mais « schtroumpfage ». Évalué à 1.

    C'est pourquoi « Passer son weekend sur un rocking-chair en mangeant des nuggets » doit maintenant se dire « Passer ses vacancelles sur une balancelle en mangeant des vermicelles ».

  • [^] # Re: Riche d'enseignement

    Posté par  . En réponse au lien Professionnels, ne dites plus « smurfing » mais « schtroumpfage ». Évalué à 4.

    On a également :
    Votre brosseur n'est pas à jour, veuillez faire le donne l'eau d'une version récente de Firefox, Falkon, …

  • [^] # Re: Riche d'enseignement

    Posté par  . En réponse au lien Professionnels, ne dites plus « smurfing » mais « schtroumpfage ». Évalué à 2.

    Et j'adore le superbe divulgacher québecois.

    Qu'est-ce t'as contre le terme franglais ?
    « Prière de n'pas s'poiler », ça classe quand même ;-)

  • [^] # Re: Une bonne distribution ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Interview de Nicolas Lécureuil, président du bureau de Mageia. Évalué à 3.

    Je te remercie pour la réponse, qui est précise.

    Toutefois, quand tu dis « d'où l'embarras de Nicolas à dire qu'ils sont meilleurs, ce serait presque dénigrer les personnes qui ont pris autre chose, ce n'est pas l'esprit de Mageia », je ferais quand même remarquer qu'il ne répond pas à une question posée par Ysabeau, mais à une qu'il se pose à lui-même (« Quelle question aurais-tu adoré qu’on te pose ? »), il aurait donc pu la formuler de manière à pouvoir mettre en avant quelques spécificités de sa distribution sans médire des autres (ce qui est effectivement un état d'esprit appréciable). Ou s'en poser une autre s'il pensait ne pas pouvoir répondre autrement que de manière floue à celle-ci. Mais bon, ça n'est qu'un détail, son interview est bien sympathique.

    J'étais comme beaucoup révolté quand Gaël s'est fait virer de sa propre société (et "voler" son propre bébé[1] ), surtout que vu ses capacités, c'était peu justifiable techniquement parlant, et la création de Mageia par Anne Nicolas et ses amis m'avait vraiment fait plaisir. Malheureusement, les premières versions de Mageia n'ont pas répondu à mes attentes (je ne me rappelle plus pourquoi) et je suis resté collé à debian (j'ai fait également un tour de piste avec Arch et avec Manjaro, mais quand on a dix ans d'habitudes avec un système qui donne satisfaction, j'imagine qu'on a du mal à s'en séparer). Par contre, je l'ai installé sur la machine d'une amie, tout s'est bien passé.

    De nos jours, quand on parle des distributions généralistes, je pense que les différences entre les DE importent plus (et sont bien plus visibles) que celles entre les distros, celles-ci ont toutes eu le temps de se peaufiner. Il faut aller sur des distros bien spécifiques (arch, gentoo, alpine, Nyx, *BSD, …) pour voir une différence notable dans l'administration du système.


    [1] Oui, je sais que légalement il n'y a rien à dire, et que quand on crée une société de laquelle on devient un employé, on s'expose à ce genre de mauvaise plaisanterie, mais quand même…

  • [^] # Re: Une bonne distribution ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Interview de Nicolas Lécureuil, président du bureau de Mageia. Évalué à 6.

    La remarque de Tisaac a un sens. La question peut même se décomposer en deux parties :
    1) Qu’est ce qui pourrais m'inciter, moi, usager de linux, à passer de [debian|Fedora|SuSe|…] à Mageia ?
    et donc quelles particularités offre Mageia que les autres n'ont pas ou ont moins (du type "intégration parfaite avec KDE", "facilité/stabilité des changements de version", etc.) (ce sont juste des exemples possibles auxquels je pense, je ne suis pas utilisateur de mg, donc je ne connais pas ses forces et faiblesses)

    2) qu'est-ce qui fait que moi, usager de linux, pourrais conseiller Mageia à un nouvel utilisateur de linux (ou installer Mageia pour lui) ?
    (on sait par exemple que la force de Mandrake était sa facilité d'installation en rapport aux autres distros, et son centre de contrôle (oui, j'ai biberonné linux avec la mandrake 7.2, quel plaisir !))

    Or Nicolas ne donne rien de concret, qui pourrait décider un linuxien ou un néophyte à tenter sa chance avec Mageia.

  • [^] # Re: Pauvre support technique

    Posté par  . En réponse à la dépêche Les Néerlandais peuvent choisir leurs modems et routeurs. Évalué à 6.

    Il y a eu un journal linuxfr à ce sujet, et son auteur (Rafael) a publié le tuto sur le forum lafibre.info dont Xoddark t'a donné ci-dessus l'url.

  • [^] # Re: La vrai question…

    Posté par  . En réponse au journal Les limites de la diffusion d'une lecture de livre (pour enfant). Évalué à 2.

    Alors là, je t'arrête, tu plagies FDF et son journal et en reproduis la teneur sans son autorisation : attention aux copyrights (ah, non, c'est du CC By SA 4.0., ouf !) ;-)

  • [^] # Re: La vrai question…

    Posté par  . En réponse au journal Les limites de la diffusion d'une lecture de livre (pour enfant). Évalué à 3.

    Ça dépend de l'âge. Le but est celui que tu dis, mais encore faut-il y parvenir, et dans ce monde du tout visuel, ça n'est pas si simple.

    Notre recette (tout à fait personnelle et discutable, bien sûr) : on a commencé par lui lire des bouquins, en bas âge, ça lui a donné l'habitude de fréquenter les livres. Au coucher, une histoire, et plus âgé, un chapitre d'un livre. L'habitude étant prise, il a fallu maintenir cette coutume longtemps, bien après la période "nécessaire" (c'est en même temps un moment de communion bien sympa), mais en compensation, dans la journée, on lisait un livre une page chacun (l'alternance étant le deal) ou on interprétait des pièces de théâtre (plusieurs personnages chacun). Du coup la transition vers la "vraie" lecture s'est faite insensiblement et sans accroc.

  • [^] # Re: Esthétisme et odeur de beurre rance

    Posté par  . En réponse au lien Guillaume Pitron : « Internet a l'odeur du beurre rance et le goût du sel ... » . Évalué à 6.

    Tu aurais dit "subjectivement", je n'aurais rien trouvé à redire, le critère de beauté dépendant principalement d'une appréciation personnelle. Mais "objectivement", là je m'insurge, c'est aussi beau que la toile "Tache blanche sur fond blanc", c'est une boîte plate avec un côté blanc (ou fantaisie, si on y met une coque) et l'autre noir brillant, je ne vois rien de beau là-dedans. J'ai devant moi un carnet de note qui a le même aspect qu'un spyphone avec une coque, le format mis à part (même hauteur mais un peu plus large), il ne viendrait à personne l'idée de me dire "Ah, mais quel réussite, ce cahier, quelles formes épurées".

    Quant aux autres objets apple, j'en ai la même appréciation, le génie de Jobs n'était pas d'inventer des beaux objets mais de savoir convaincre qu'ils étaient beaux. L'écran tout en un, s'il est pratique, est aussi beau qu'un moniteur normal, sauf le pied qui est un peu différent. L'espèce d'aquarium qu'ils vendaient précédemment, franchement…

    Je ne vois pas ce qu'il y a de mal à le dire ou le penser.

    Je ne vois pas non plus ce qui y a de mal à dire ou penser le contraire. Mais pour revenir au sujet traité par l'article, je m'attends à lire une critique sur les effets négatifs du "tout informatique" et de son côté dématérialisé, et l'article commence avec un dithyrambe du dispositif qui a le plus fait pour que l'informatique nuageuse envahisse le moindre aspect de la vie des particuliers (et même au niveau professionnel, d'ailleurs).

    J'ai par exemple un ami, ingénieur de son état, qui fait tous ses calculs et tout son travail sur son spyphone, il le met sur une station d'accueil ("on dirait même qu'on est sous windows", dit-il) et travaille sur des applications "as a service", au lieu d'avoir un ordi et de travailler en local puis uploader ensuite le résultat.

    Certes, l'auteur de cet article met un bémol derrière la louange de cet appareil, mais un admirateur des nouvelles technologies me paraissait dans une position ambiguë pour critiquer l'impact néfaste de ces mêmes technologies. Cependant, suivant le conseil de Lutin, je vais poursuivre ma lecture, puisqu'il me dit qu'il est intéressant.

  • [^] # Re: encore des compléments et des compliments

    Posté par  . En réponse à la dépêche YOGA Image Optimizer v1.1 : résultats des travaux de l'été. Évalué à 3.

    Bravo pour ce gros travail, un outil bien pratique.

    J'avancerais une suggestion : nettoyage des métadonnées. On peut des fois peut gagner plusieurs kb en retirant des tas de trucs inintéressants dans les commentaires emboutis, dans les IPTC ou autres XMP.

    Je verrais bien une option cochable "Effacer métadonnées", avec peut-être une sous-option "Effacer EXIF", les données exif ne prennent pas de place mais ça peut être sympa pour anonymiser une photo avant de la balancer sur le net (il faudrait peut-être garder quand même dans ce cas les données exif sur l'orientation de l'image, puisque tu t'en sers pour afficher l'image correctement)

  • # Esthétisme et odeur de beurre rance

    Posté par  . En réponse au lien Guillaume Pitron : « Internet a l'odeur du beurre rance et le goût du sel ... » . Évalué à 8.

    Euh… :

    Enfin, les designers ont conçu des interfaces et des produits magnifiques. Observons l’iPhone, quelle merveille de pureté : l’écran est vierge, les touches ont disparu. L’objet est beau, simple et épuré. On touche ici à une perfection esthétique qui rappelle le bouddhisme zen tant prisé par Steve Jobs. Mais comment comprendre la pollution d’Internet si notre porte d’entrée vers cet espace est si parfaite esthétiquement ?

    Je ne sais pas ce qu'il y a de si beau dans un pavé plat, un parallélépipède banal, qui ressemble à une faïence de ma cuisine après que je l'ai coupée pour l'adapter dans le coin de la pièce (ah, oui, les angles sont arrondis). Au passage, merci pour la philosophie Zen, j'imagine qu'elle doit concevoir le monde un peu différemment que vu à travers un iTruc.

    Vu sa vision de l'esthétisme, j'ai de forts doutes quant à sa capacité d'analyse d'une technologie dont la plupart des manifestations vont à l'encontre des critères du beau admis pendant des siècles. Peut-être a-t-il trouvé beaux les datacenters, "ce concentré de puissance dont les lumières clignotantes ont fait reculer les démons de l'obscurantisme" (les guillemets sont de moi, bien sûr, je me contente d'imaginer son dithyrambe).

    Bon, je me force à lire la suite de l'article ?…