À la fin de son discours Vance cite (the great prophet) Nixon, preuve que c'est pas neuf "The professors are the enemy". Tout est dit, tout était déjà là.
Ça ne s'est pas fait en un jour, ils ont commencé par remettre en cause certaines discipline (dans leur intérêt, évidemment, et en finançant en particulier ce qui les intéressant) puis attaquer les libertés académiques en traîtant les opposants de militants non scientifique. Ce n'est que la suite logique.
L'accès aux universités pour tous en critiquant les politiques d'accès à certaines populations qui y ont plus difficilement accès structurellement c'était aussi la même chose. Ils ont toujours voulu que l'éducation supérieure soit leur entre-soi et que la main d'œuvre reste corvéable et surtout ne se syndique pas, à leur service sans se plaindre.
Moui c'est très vaguement énoncé, et une "démonstration" de cette nature aurait peu de chance d'être très très étayée.
Ça voudrait déjà définir ce qu'est un "niveau" d'éducation, et là il n'y a pas une manière réellement unique d'éduquer ou d'avoir des "niveaux". Par exemple si on imagine en recherche scientifique, avoir une bonne variété de personnes bien formées et avec les moyens de bosser ça veut plutôt dire avoir une garanties qu'on va chercher dans toutes les directions et que tu auras toujours suffisamment de gens pour avoir des marottes un peu marginales ou d'explorer des voies que d'autres jugent peu prometteuses.
J'imagine que ça implique la vision de l'éducation comme un formatage avec tout le monde qui suit plus ou moins la même voix. On peut plutôt imaginer ça comme un socle commun de valeurs partagées et de culture du dialogue entre les différents domaines du savoir pour diversifier les opinions, et de connaissances des autres et de ce qu'ils font pour diversifier et favoriser la confiance (il n'y a pas de partage sans confiance)
Non il ne s'agit pas de faire du dressage idéologique, il s'agit de donner les moyens de penser par soi même.
Il est évident que si tu n'as jamais eu accès à un livre de ta vie, ou si on ne t'as jamais expliqué le mode d'emploi, ou si tu n'as aucune notion de ce qu'est la science, la recherche scientifique ou comment des organismes comme le GIEC fonctionnent, tu seras vachement plus perméable aux discours qui disent que le réchauffement climatique c'est juste un discours pour faire peur au bas peuple et restreindre ses libertés.
Et c'est typiquement le genre de discours que les gens qui ont un intérêt là dedans vont manier. Or si on croit un peu dans la recherche scientifique et dans l'honnêteté et le travail des climatologues, sans forcément évidemment devoir devenir soi même expert de la question, à mon avis il faut quand même avoir deux / trois idées sur les sciences du climat pour prendre correctement des décisions sur le climat. Et que ça se traduise en vote.
On voit que des apprentis dictateurs comme Trump n'en ont cure, et que c'est vraiment une question de pouvoir, ça les emmerde les conclusions des scientifiques il veulent juste profiter du pouvoir et l'argent que leur offrent les énergies fossiles. Et que la technocratie n'est pas une solution non plus, on voit l'avènement d'une technocratie aux USA mais c'est pas les climatologues qui sont choisis pour la diriger, c'est des empêcheurs de tourner en rond.
En pratique, sur ce dossier, on voit des puissants qui ont intérêt à contrer les discours scientifiques patiemment construits, qui vont lancer toute leurs forces dans la désinformation là dessus, pour servir leurs intérêts, au détriment ultimes des personnes plus vulnérables qu'ils ont manipulées tout en méprisant les vraies connaissances.
La seule manière de lutter contre ça c'est … d'être correctement informé, c'est à dire d'avoir un système qui donne aux scientifiques les moyens de bosser raisonnablement, avec une certaine liberté sans être contraints de bosser sur les sujets qui rapportent gros potentiellement, que le grand public soit informé de leur boulot et soit capable de juger si c'est ou pas du bon boulot et soit résilient à la manipulation de masse. Je ne vois pas de manière d'y parvenir que de la bonne vulgarisation, honnête, et un niveau minimal d'éducation.
Si tu discutes avec les gens et qu'ils ont un peu confiance en toi ils t'écoutent. Même s'ils ont ricané auparavant en rebalancant des arguments climato-sceptique avant. Le "lol c'est pas une quantité aussi ridicule de CO2 en ppm dans l'atmosphère qui va changer grand choses" on l'a entendu …
Le truc est que … quand le vent tourne potentiellement, sur le dossier du réchauffement par exemple on entend des trucs qui sont très proche de "votez pour moi et vous n'aurez plus jamais à entendre ces conneries". Qui servent évidemment ceux qui ça doit servir.
La démocratie ne peut en tout cas pas cautionner l'abrutissement des électeurs. La démocratie c'est une promesse d'émancipation en permettant à tous de pouvoir participer à la décision, et pour ça on doit avoir un système éducatif qui tient la route.
Ce qu'on peut voir à l'inverse c'est qu'à droite, typiquement, on part vraiment du postulat que certaines personnes sont trop bêtes pour participer à la décision, sont faites pour obéir et que c'est une perte de temps de leur fournir une éducation potable, que c'est du nivellement par le bas parce que ça utiliserait des ressources à perte qui seraient mieux utiliser uniquement pour former des élites.
C'est deux visions, évidemment que si on est démocrate on doit combattre la deuxième parce qu'elle conduit inévitablement à la mort de la démocratie, avec la constitution d'une artistocratie qui s'autojustifie et se permet d'accéder à l'éducation en niant ce droit pour les autres. Le tout en naturalisant la chose : c'est bien parce que « l'intelligence des électeurs » poserait question qu'elle se justifie …
Le post de blog est bien plus détaillé sur les mécanismes à l'oeuvre et insiste sur les justifications qu'ils se donnent à eux même, que ce soit se débarrasser de l'état oppresseur (en se justifiant probablement par le fait que c'est un système totalitaire par nature), le libertarianisme qui souhaite au max limiter les pouvoirs de l'état même si il en reste un peu.
Et puis comment ça glisse, idéologiquement, quand ils hypothetisent que la technique va largement dépasser l'homme et que "rationnellement" (avec une définition de la rationalité comme efficacité financière et économique) des trucs comme l'IA sont beaucoup plus efficaces et vont rendre l'humain non nécessaire voire carrément contre productif. Le mouvement vers des magnats de la techs qui écrasent tout question richesse serait inéluctable, donc ça sert à rien de laisser trainer les choses et autant accélérer le mouvement, pour laisser advenir un monde meilleur (pour le futur lointain potentiellement pour les long-termistes). Et comment ça s'articule avec les mouvements commes les cryptomonnaies, le contrôle de l'info sur les réseaux sociaux …
Effectivement l'idée de vouloir dominer n'est pas neuve, la manière de le justifier et le rôle des techniques notamment numérique dans cette conquête et le narratif est plus original, et comment tout s'articulerait d'après l'auteur (même si ça mélange pas mal de truc et qu'en faire un récit cohérent n'est pas simple tant il y a de courants à l'oeuvre).
D'habitude quand on parle d'IA en SF c'est "comment elle se retourne contre l'humain", la c'est "comment l'humain justifie sa domination sur l'autre en instrumentalisent l'IA", (et plein d'autres techniques supposées être émancipatrice comme les cryptos, qui n'emancipe en réalité que ceux qui ont le pouvoir de les contrôler à la base, elles ne font que renforcer des rapports sociaux déjà existants)
Exemple extrême si tu préfères, il n'est pas choisi au hasard, il est là pour illustrer que du raisonnement probabiliste peut généraliser du raisonnement mathématique (j'ose pas dire Booléen parce que c'est plus général) classique, comme cas limite, et tendre à le faire de manière parfaite, dans l'idée. C'en est possiblement une généralisation, l'un étant le cas particulier de l'autre … (Et inversement, si on prouve une équivalence on est pas rendus)
Dans l'optique ou ça impliquerait une bascule sur un modèle de ''do-ocraty'' à autre chose plus basé sur les besoins des institutions genre l'UE avec du budget, une évolution plus raisonnable et stable de GTK est envisageable. D'autant que c'est une demande d'autres projets comme Gimp par exemple, pas le moindre, qui se voient un peu envoyer dans les cordes avec leurs besoin à eux avec des réponse style ''on a pas forcément les moyens de maintenir les trucs dont vous avez besoin quand on fait évoluer les APIs'', c'est clairement un besoin qui dépasse le cadre de Gnome.
Alors pour tester les IAs il vaut mieux bidouiller les énoncés du problèmes ou les garder secrets, on peut toujours soupçonner que si elles donnent la bonne réponse c'est pas tellement parce qu'elles l'ont inventées que plutôt parce que c'est une question classique et qu'elles ont "triché" en ayant déjà la question et la réponse dans leur corpus et qu'elles l'ont stockée.
Ce n'est pas forcément tant une question de possibilité de raisonnement que de connaissance empirique du monde. Les corpus de données comprennent probablement relativement peu d'information sur la pratique du roulage de cigarette et de la fumette, c'est pas tellement un truc qui s'apprend dans les livres. A partir de là, si la connaissance nécessaire n'est pas là, forcément le raisonnement n'est pas possible.
Une énigme mathématique demandant le même genre d'astuce pourrait montrer que la possibilité de "raisonnement" est là, et qu'elle n'est pas débloquée dans ce cas précis faute de connaissance. Un autre niveau serait de montrer que la connaissance est là, question roulage de clope (ce qui n'est pas impossible) mais que le lien avec le raisonnement formel n'est pas là parce que le logiciel est incapable de formaliser par lui même de manière à débloquer la capacité de raisonnement.
C'est la question de la compositionnalité des capacités "générique" qui vient après la démonstration de certaines capacités dans l'abstrait de manière indépendante. Mais sortir du cadre, oui les IAs ont quand même en soit démontré certaines possibilités de ce côté là.
C'est des choses qui sont étudiées actuellement, en cherchant les mots clés rapidement je trouve https://arxiv.org/pdf/2402.08674 ce papier qui a l'air de faire de la "pédagogie" d'IA pour chercher dans quel ordre leur faire apprendre des trucs pour débloquer de la compositions de connaissances.
Le fait que ce soit à base probabiliste ne nous donne pas vraiment d'informations sur la capacité à s'adapter facilement.
En particulier, pour calculer efficacement les probabilités dans un espace limité, avec un nombre de neurone contraint, il faut une forme de structuration de ces réseaux de neurones pour traîter l'information et en tirer des probabilités raisonnables. Cette structuration, pour fonctionner efficacement, ne doit-elle pas généraliser suffisamment pour s'adapter à d'autre problème ? La question n'est pas "proba ou pas" mais "comment ça généralise".
Exemple limite : un raisonnement mathématique. Prend un ensemble de démonstration mathématiques, à classer comme "correctes" ou "incorrecte", entraine le donc à discriminer le mathématiquement correct du mathématiquement incorrect. Les lois de la logiques ont des règles du jeu. Un réseau de neurone "séquentiel" peut en principe apprendre les différentes règles pertinentes, et classer leur application correcte ou pas, voire pointer directement les applications incorrectes.
Au cours de l'apprentissage, probabiliste, à force d'enquiller les démonstrations, il fait de moins en moins d'erreurs. C'est probabiliste. Une fois l'apprentissage terminé, on lui montre des démonstrations mathématiques, à classer en correctes et incorrectes. Dans le principe, il a "juste" à faire comme un correcteur humain, à vérifier pas à pas que les règles de la logiques sont respectées.
Sur ce principe, on part d'un apprentissage en mode probabiliste et on arrive à un résultat ou il n'y aura pas forcément d'erreurs … La question est, est-ce que ce résultat est crédible, et est-ce que la capacité à s'adapter très largement à une large classe de démonstration mathématique qu'il n'a pas vu n'est pas une preuve d'adaptation très importante ?
Tout ça pour dire que la dichotomie que tu fais n'en est pas forcément une, le mode "probabiliste" n'est pas incompatible avec l'adaptation (au contraire même, dans certains cas ça rend beaucoup plus robuste, c'est ce qui permet de généraliser et de discriminer petit à petit ce qui n'est pas important en en baissant petit à petit le poids). Alors qu'un raisonnement binaire sera impossible à généraliser si on sort un tantinet du cadre et sera inapplicable si on est pas pile poil dans le cadre déterminé à l'avance.
On peut dire Apprentissage automatique pour du plus générique, ça donne ''l'apprentissage automatique libre'', ça a l'avantage de rendre le terme ''apprentissage'' (crucial dans la problématique) explicite, mais on perd le grand public assez largement.
Et ça insiste plus sur le processus d'apprentissage que sur le résultat, alors que ''IA'' ce serait l'inverse, ça désigne le résultat qui tourne.
Y a-t-il un développeur qui soit capable de trouver tous les bugs ? Est-il compris dans l'ensemble des développeurs capables de se corriger eux même ? Quid des bugs créés par des non développeurs ? Est-il un non développeur lui même ?
Si ça se trouve ça se marierait bien avec une Wikibase, avec une édition des enquêtes en wiki façon Wikidata et SPARQL au lieux de SQL pour réviser son SPARQL.
C'est pas tout à fait le même niveau de généralité non ? Ici tu fixes un type pour A et B, Integer, on a au moins besoin de paramétrer la procédure, A et B sont dans les autres exemples des variables de types qu'on doit préciser lors de l'appel à la procédure.
Sinon question distinction, c'est très courant maintenant d'utiliser le mot clé "const" pour les variables immuables, il y a ça en C++ ou en javascript. Donc oui tu peux tenter de te distinguer mais ça va pas tellement être compris, o tempora, o maures.
Ah oui rien que ça, tu trolles naturellement ou tu te fais aider par une IA pour être aussi pertinent ? Tarte à la fraise (oui tu peux me la jeter au visage après) ?
Mon cerveau fait une syncope dès qu'il lit "en Rust une variable est une constante".
Une variable ne peut être affectée qu'une fois et ne plus changer de valeur. Par exemple un paramètre d'une fonction est affecté uniquement lors de l'appel de la fonction, et ne peut pas changer de valeur au cours de l'appel (il peut par contre devenir inaccessible).
Ce n'est pas vraiment contradictoire avec le fait d'être une variable, c'est comme en maths les paramètres de fonctions. Différents appels = différentes valeurs (variable), au cours d'un appel, ne change pas de valeur. Même principe que les variables déclarées "const" dans d'autres langages.
Et oui si tu fais une syncope rien qu'avec ça, formulation trollesque ou maladroite écartée, passe ton chemin ou évolue :p
Sans détails plus que ça c'est difficile d'évaluer l'ampleur de ce drâme !
On va laisser les gens travailler, déterminer les bouts de code essentiels, voir si c'est une si grosse partie de code que ça. Linux à sa propre lib de base, j'imagine qu'il la font évoluer aussi parfois tout le monde s'en fout.
Les communautés Rust et Linux vont aussi probablement être à l'écoute l'une de l'autre, on verra comment ils gèrent ce genre de contraintes, version ement, norme …
Comme le reste : le jeu en vaut-il la chandelle ? Quels sont les bénéfices, les problèmes (avérés) qui sont vraiment durs à résoudre en pratique, est-ce un vrai fardeau ou alors bof la vie normale de l'évolution d'un code de cette ampleur et pas tellement plus, les solutions trouvées …
On peut causer dans le vague et un certain purisme de propriétés attribuées au C longtemps, il a toujours sa sémantique qui permet de faire relativement n'importe quoi facilement sans contrôle ni garantie dans la balance. Il y a probablement un prix à payer pour mettre ce genre de garanties dans Linux. Mais vu que les devs qu'on ne peut pas soupçonner d'incompetences reconnaissent que ça cause des bugs qui sont un fardeau à traiter, un peu tout le temps, la question n'est pas vraiment de savoir si le C a une API qui a t'elle propriété …
C'est si le cout d'avoir ces garanties est si important que ça contrebalance les bénéfices, et si l'intégration est si compliquée que ça et si pénible à maintenir.
Oui il y aura des problèmes d'intégration logicielle, et des problèmes humains, surtout au début. Mais en vitesse de croisières, concrètement… Tu trouves du temps de debuggage contre quelques bonnes pratiques d'intégration et du versionnement des compilos Rust et un peu de dialogue entre les projets ? Linux n'est pas un programme si insignifiant que sa voie ne pèse pas dans la balance et que Rust leur dise "merde".
[^] # Re: Liberté & démocratie
Posté par thoasm . En réponse au lien C'est la peau de la démocratie qu'ils veulent. Évalué à 5.
À la fin de son discours Vance cite (the great prophet) Nixon, preuve que c'est pas neuf "The professors are the enemy". Tout est dit, tout était déjà là.
[^] # Re: Liberté & démocratie
Posté par thoasm . En réponse au lien C'est la peau de la démocratie qu'ils veulent. Évalué à 5.
Leur dirigeants actuels tiennent le discours que les universités sont les ennemis, https://bsky.app/profile/valmasdel.bsky.social/post/3ljhq6rslv22w et ce n'est que la suite logique de leur discours.
Ça ne s'est pas fait en un jour, ils ont commencé par remettre en cause certaines discipline (dans leur intérêt, évidemment, et en finançant en particulier ce qui les intéressant) puis attaquer les libertés académiques en traîtant les opposants de militants non scientifique. Ce n'est que la suite logique.
L'accès aux universités pour tous en critiquant les politiques d'accès à certaines populations qui y ont plus difficilement accès structurellement c'était aussi la même chose. Ils ont toujours voulu que l'éducation supérieure soit leur entre-soi et que la main d'œuvre reste corvéable et surtout ne se syndique pas, à leur service sans se plaindre.
[^] # Re: Liberté & démocratie
Posté par thoasm . En réponse au lien C'est la peau de la démocratie qu'ils veulent. Évalué à 3.
Ça ne m'aide pas beaucoup, désolé :p Je ne sais toujours pas trop de quoi on parle, trop vague.
[^] # Re: Liberté & démocratie
Posté par thoasm . En réponse au lien C'est la peau de la démocratie qu'ils veulent. Évalué à 2.
Moui c'est très vaguement énoncé, et une "démonstration" de cette nature aurait peu de chance d'être très très étayée.
Ça voudrait déjà définir ce qu'est un "niveau" d'éducation, et là il n'y a pas une manière réellement unique d'éduquer ou d'avoir des "niveaux". Par exemple si on imagine en recherche scientifique, avoir une bonne variété de personnes bien formées et avec les moyens de bosser ça veut plutôt dire avoir une garanties qu'on va chercher dans toutes les directions et que tu auras toujours suffisamment de gens pour avoir des marottes un peu marginales ou d'explorer des voies que d'autres jugent peu prometteuses.
J'imagine que ça implique la vision de l'éducation comme un formatage avec tout le monde qui suit plus ou moins la même voix. On peut plutôt imaginer ça comme un socle commun de valeurs partagées et de culture du dialogue entre les différents domaines du savoir pour diversifier les opinions, et de connaissances des autres et de ce qu'ils font pour diversifier et favoriser la confiance (il n'y a pas de partage sans confiance)
[^] # Re: Liberté & démocratie
Posté par thoasm . En réponse au lien C'est la peau de la démocratie qu'ils veulent. Évalué à 2.
Non il ne s'agit pas de faire du dressage idéologique, il s'agit de donner les moyens de penser par soi même.
Il est évident que si tu n'as jamais eu accès à un livre de ta vie, ou si on ne t'as jamais expliqué le mode d'emploi, ou si tu n'as aucune notion de ce qu'est la science, la recherche scientifique ou comment des organismes comme le GIEC fonctionnent, tu seras vachement plus perméable aux discours qui disent que le réchauffement climatique c'est juste un discours pour faire peur au bas peuple et restreindre ses libertés.
Et c'est typiquement le genre de discours que les gens qui ont un intérêt là dedans vont manier. Or si on croit un peu dans la recherche scientifique et dans l'honnêteté et le travail des climatologues, sans forcément évidemment devoir devenir soi même expert de la question, à mon avis il faut quand même avoir deux / trois idées sur les sciences du climat pour prendre correctement des décisions sur le climat. Et que ça se traduise en vote.
On voit que des apprentis dictateurs comme Trump n'en ont cure, et que c'est vraiment une question de pouvoir, ça les emmerde les conclusions des scientifiques il veulent juste profiter du pouvoir et l'argent que leur offrent les énergies fossiles. Et que la technocratie n'est pas une solution non plus, on voit l'avènement d'une technocratie aux USA mais c'est pas les climatologues qui sont choisis pour la diriger, c'est des empêcheurs de tourner en rond.
En pratique, sur ce dossier, on voit des puissants qui ont intérêt à contrer les discours scientifiques patiemment construits, qui vont lancer toute leurs forces dans la désinformation là dessus, pour servir leurs intérêts, au détriment ultimes des personnes plus vulnérables qu'ils ont manipulées tout en méprisant les vraies connaissances.
La seule manière de lutter contre ça c'est … d'être correctement informé, c'est à dire d'avoir un système qui donne aux scientifiques les moyens de bosser raisonnablement, avec une certaine liberté sans être contraints de bosser sur les sujets qui rapportent gros potentiellement, que le grand public soit informé de leur boulot et soit capable de juger si c'est ou pas du bon boulot et soit résilient à la manipulation de masse. Je ne vois pas de manière d'y parvenir que de la bonne vulgarisation, honnête, et un niveau minimal d'éducation.
Si tu discutes avec les gens et qu'ils ont un peu confiance en toi ils t'écoutent. Même s'ils ont ricané auparavant en rebalancant des arguments climato-sceptique avant. Le "lol c'est pas une quantité aussi ridicule de CO2 en ppm dans l'atmosphère qui va changer grand choses" on l'a entendu …
Le truc est que … quand le vent tourne potentiellement, sur le dossier du réchauffement par exemple on entend des trucs qui sont très proche de "votez pour moi et vous n'aurez plus jamais à entendre ces conneries". Qui servent évidemment ceux qui ça doit servir.
[^] # Re: Liberté & démocratie
Posté par thoasm . En réponse au lien C'est la peau de la démocratie qu'ils veulent. Évalué à 8.
La démocratie ne peut en tout cas pas cautionner l'abrutissement des électeurs. La démocratie c'est une promesse d'émancipation en permettant à tous de pouvoir participer à la décision, et pour ça on doit avoir un système éducatif qui tient la route.
Ce qu'on peut voir à l'inverse c'est qu'à droite, typiquement, on part vraiment du postulat que certaines personnes sont trop bêtes pour participer à la décision, sont faites pour obéir et que c'est une perte de temps de leur fournir une éducation potable, que c'est du nivellement par le bas parce que ça utiliserait des ressources à perte qui seraient mieux utiliser uniquement pour former des élites.
C'est deux visions, évidemment que si on est démocrate on doit combattre la deuxième parce qu'elle conduit inévitablement à la mort de la démocratie, avec la constitution d'une artistocratie qui s'autojustifie et se permet d'accéder à l'éducation en niant ce droit pour les autres. Le tout en naturalisant la chose : c'est bien parce que « l'intelligence des électeurs » poserait question qu'elle se justifie …
[^] # Re: Liberté & démocratie
Posté par thoasm . En réponse au lien C'est la peau de la démocratie qu'ils veulent. Évalué à 8.
Le post de blog est bien plus détaillé sur les mécanismes à l'oeuvre et insiste sur les justifications qu'ils se donnent à eux même, que ce soit se débarrasser de l'état oppresseur (en se justifiant probablement par le fait que c'est un système totalitaire par nature), le libertarianisme qui souhaite au max limiter les pouvoirs de l'état même si il en reste un peu.
Et puis comment ça glisse, idéologiquement, quand ils hypothetisent que la technique va largement dépasser l'homme et que "rationnellement" (avec une définition de la rationalité comme efficacité financière et économique) des trucs comme l'IA sont beaucoup plus efficaces et vont rendre l'humain non nécessaire voire carrément contre productif. Le mouvement vers des magnats de la techs qui écrasent tout question richesse serait inéluctable, donc ça sert à rien de laisser trainer les choses et autant accélérer le mouvement, pour laisser advenir un monde meilleur (pour le futur lointain potentiellement pour les long-termistes). Et comment ça s'articule avec les mouvements commes les cryptomonnaies, le contrôle de l'info sur les réseaux sociaux …
Effectivement l'idée de vouloir dominer n'est pas neuve, la manière de le justifier et le rôle des techniques notamment numérique dans cette conquête et le narratif est plus original, et comment tout s'articulerait d'après l'auteur (même si ça mélange pas mal de truc et qu'en faire un récit cohérent n'est pas simple tant il y a de courants à l'oeuvre).
D'habitude quand on parle d'IA en SF c'est "comment elle se retourne contre l'humain", la c'est "comment l'humain justifie sa domination sur l'autre en instrumentalisent l'IA", (et plein d'autres techniques supposées être émancipatrice comme les cryptos, qui n'emancipe en réalité que ceux qui ont le pouvoir de les contrôler à la base, elles ne font que renforcer des rapports sociaux déjà existants)
[^] # Re: Pourquoi dire IA si on ne parle que des réseaux de neurones ?
Posté par thoasm . En réponse à la dépêche Une intelligence artificielle libre est-elle possible ?. Évalué à 2.
Exemple extrême si tu préfères, il n'est pas choisi au hasard, il est là pour illustrer que du raisonnement probabiliste peut généraliser du raisonnement mathématique (j'ose pas dire Booléen parce que c'est plus général) classique, comme cas limite, et tendre à le faire de manière parfaite, dans l'idée. C'en est possiblement une généralisation, l'un étant le cas particulier de l'autre … (Et inversement, si on prouve une équivalence on est pas rendus)
[^] # Re: Pourquoi dire IA si on ne parle que des réseaux de neurones ?
Posté par thoasm . En réponse à la dépêche Une intelligence artificielle libre est-elle possible ?. Évalué à 2.
Ah mais j'en parle parce que ça ressort particulièrement des définitions que tu as sorties, de l'adaptation.
[^] # Re: Petit résumé sans IA
Posté par thoasm . En réponse au lien "Des prothèses qui ne trahissent pas", une proposition de réforme de la gouvernance de GNOME. Évalué à 4.
Dans l'optique ou ça impliquerait une bascule sur un modèle de ''do-ocraty'' à autre chose plus basé sur les besoins des institutions genre l'UE avec du budget, une évolution plus raisonnable et stable de GTK est envisageable. D'autant que c'est une demande d'autres projets comme Gimp par exemple, pas le moindre, qui se voient un peu envoyer dans les cordes avec leurs besoin à eux avec des réponse style ''on a pas forcément les moyens de maintenir les trucs dont vous avez besoin quand on fait évoluer les APIs'', c'est clairement un besoin qui dépasse le cadre de Gnome.
[^] # Re: Pourquoi dire IA si on ne parle que des réseaux de neurones ?
Posté par thoasm . En réponse à la dépêche Une intelligence artificielle libre est-elle possible ?. Évalué à 3.
Alors pour tester les IAs il vaut mieux bidouiller les énoncés du problèmes ou les garder secrets, on peut toujours soupçonner que si elles donnent la bonne réponse c'est pas tellement parce qu'elles l'ont inventées que plutôt parce que c'est une question classique et qu'elles ont "triché" en ayant déjà la question et la réponse dans leur corpus et qu'elles l'ont stockée.
[^] # Re: Pourquoi dire IA si on ne parle que des réseaux de neurones ?
Posté par thoasm . En réponse à la dépêche Une intelligence artificielle libre est-elle possible ?. Évalué à 3.
Ce n'est pas forcément tant une question de possibilité de raisonnement que de connaissance empirique du monde. Les corpus de données comprennent probablement relativement peu d'information sur la pratique du roulage de cigarette et de la fumette, c'est pas tellement un truc qui s'apprend dans les livres. A partir de là, si la connaissance nécessaire n'est pas là, forcément le raisonnement n'est pas possible.
Une énigme mathématique demandant le même genre d'astuce pourrait montrer que la possibilité de "raisonnement" est là, et qu'elle n'est pas débloquée dans ce cas précis faute de connaissance. Un autre niveau serait de montrer que la connaissance est là, question roulage de clope (ce qui n'est pas impossible) mais que le lien avec le raisonnement formel n'est pas là parce que le logiciel est incapable de formaliser par lui même de manière à débloquer la capacité de raisonnement.
C'est la question de la compositionnalité des capacités "générique" qui vient après la démonstration de certaines capacités dans l'abstrait de manière indépendante. Mais sortir du cadre, oui les IAs ont quand même en soit démontré certaines possibilités de ce côté là.
C'est des choses qui sont étudiées actuellement, en cherchant les mots clés rapidement je trouve https://arxiv.org/pdf/2402.08674 ce papier qui a l'air de faire de la "pédagogie" d'IA pour chercher dans quel ordre leur faire apprendre des trucs pour débloquer de la compositions de connaissances.
[^] # Re: Pourquoi dire IA si on ne parle que des réseaux de neurones ?
Posté par thoasm . En réponse à la dépêche Une intelligence artificielle libre est-elle possible ?. Évalué à 3.
Le fait que ce soit à base probabiliste ne nous donne pas vraiment d'informations sur la capacité à s'adapter facilement.
En particulier, pour calculer efficacement les probabilités dans un espace limité, avec un nombre de neurone contraint, il faut une forme de structuration de ces réseaux de neurones pour traîter l'information et en tirer des probabilités raisonnables. Cette structuration, pour fonctionner efficacement, ne doit-elle pas généraliser suffisamment pour s'adapter à d'autre problème ? La question n'est pas "proba ou pas" mais "comment ça généralise".
Exemple limite : un raisonnement mathématique. Prend un ensemble de démonstration mathématiques, à classer comme "correctes" ou "incorrecte", entraine le donc à discriminer le mathématiquement correct du mathématiquement incorrect. Les lois de la logiques ont des règles du jeu. Un réseau de neurone "séquentiel" peut en principe apprendre les différentes règles pertinentes, et classer leur application correcte ou pas, voire pointer directement les applications incorrectes.
Au cours de l'apprentissage, probabiliste, à force d'enquiller les démonstrations, il fait de moins en moins d'erreurs. C'est probabiliste. Une fois l'apprentissage terminé, on lui montre des démonstrations mathématiques, à classer en correctes et incorrectes. Dans le principe, il a "juste" à faire comme un correcteur humain, à vérifier pas à pas que les règles de la logiques sont respectées.
Sur ce principe, on part d'un apprentissage en mode probabiliste et on arrive à un résultat ou il n'y aura pas forcément d'erreurs … La question est, est-ce que ce résultat est crédible, et est-ce que la capacité à s'adapter très largement à une large classe de démonstration mathématique qu'il n'a pas vu n'est pas une preuve d'adaptation très importante ?
Tout ça pour dire que la dichotomie que tu fais n'en est pas forcément une, le mode "probabiliste" n'est pas incompatible avec l'adaptation (au contraire même, dans certains cas ça rend beaucoup plus robuste, c'est ce qui permet de généraliser et de discriminer petit à petit ce qui n'est pas important en en baissant petit à petit le poids). Alors qu'un raisonnement binaire sera impossible à généraliser si on sort un tantinet du cadre et sera inapplicable si on est pas pile poil dans le cadre déterminé à l'avance.
[^] # Re: Pourquoi dire IA si on ne parle que des réseaux de neurones ?
Posté par thoasm . En réponse à la dépêche Une intelligence artificielle libre est-elle possible ?. Évalué à 4.
On peut dire Apprentissage automatique pour du plus générique, ça donne ''l'apprentissage automatique libre'', ça a l'avantage de rendre le terme ''apprentissage'' (crucial dans la problématique) explicite, mais on perd le grand public assez largement.
Et ça insiste plus sur le processus d'apprentissage que sur le résultat, alors que ''IA'' ce serait l'inverse, ça désigne le résultat qui tourne.
[^] # Re: Clichés
Posté par thoasm . En réponse à la dépêche Programmer des démonstrations : une modeste invitation aux assistants de preuve. Évalué à 3.
Y a-t-il un développeur qui soit capable de trouver tous les bugs ? Est-il compris dans l'ensemble des développeurs capables de se corriger eux même ? Quid des bugs créés par des non développeurs ? Est-il un non développeur lui même ?
pars chercher un comprimé de paracétamol
[^] # Re: Après le point médian...
Posté par thoasm . En réponse au lien Le Point applique les méthodes de l'extrême droite pour faire taire un contributeur de Wikipédia . Évalué à 4. Dernière modification le 26 février 2025 à 19:08.
Et c'est raté, c'est un zéro Pointé.
[^] # Re: Copain de godot ?
Posté par thoasm . En réponse au lien The Museum of All Things. Évalué à 4.
Raté, ça a tourné un peu ailleurs aussi :)
L'autrice l'a annoncé sur bluesky par exemple https://bsky.app/profile/may.as/post/3lixmhyzfw22d et ça a un bon accueil.
[^] # Re: Après le point médian...
Posté par thoasm . En réponse au lien Le Point applique les méthodes de l'extrême droite pour faire taire un contributeur de Wikipédia . Évalué à 3.
Mais pas du tout Point d'exclamation
# Concept déclinable
Posté par thoasm . En réponse à la dépêche Réviser SQL en jouant au détective : SQLNoir. Évalué à 9.
Si ça se trouve ça se marierait bien avec une Wikibase, avec une édition des enquêtes en wiki façon Wikidata et SPARQL au lieux de SQL pour réviser son SPARQL.
https://www.wikibase.cloud/
Bonus : meta-enquête, qui a voulu brouiller les pistes en vandalisant les données de l'enquête ?
# Vidéo de démo / présentation
Posté par thoasm . En réponse au lien The Museum of All Things. Évalué à 3.
Posté sur un réseau social par l'autrice : https://bsky.app/profile/may.as/post/3lixmhyzfw22d
[^] # Re: Pour la complétude, j'ajoute le couple SPARK/Ada
Posté par thoasm . En réponse à la dépêche Programmer des démonstrations : une modeste invitation aux assistants de preuve. Évalué à 4.
C'est pas tout à fait le même niveau de généralité non ? Ici tu fixes un type pour A et B, Integer, on a au moins besoin de paramétrer la procédure, A et B sont dans les autres exemples des variables de types qu'on doit préciser lors de l'appel à la procédure.
[^] # Re: mode Brice on
Posté par thoasm . En réponse au journal Linus répond à la controverse sur R4L (Rust pour Linux). Évalué à -1.
Sinon question distinction, c'est très courant maintenant d'utiliser le mot clé "const" pour les variables immuables, il y a ça en C++ ou en javascript. Donc oui tu peux tenter de te distinguer mais ça va pas tellement être compris, o tempora, o maures.
[^] # Re: mode Brice on
Posté par thoasm . En réponse au journal Linus répond à la controverse sur R4L (Rust pour Linux). Évalué à 0. Dernière modification le 25 février 2025 à 13:58.
Ah oui rien que ça, tu trolles naturellement ou tu te fais aider par une IA pour être aussi pertinent ? Tarte à la fraise (oui tu peux me la jeter au visage après) ?
[^] # Re: mode Brice on
Posté par thoasm . En réponse au journal Linus répond à la controverse sur R4L (Rust pour Linux). Évalué à 3.
Une variable ne peut être affectée qu'une fois et ne plus changer de valeur. Par exemple un paramètre d'une fonction est affecté uniquement lors de l'appel de la fonction, et ne peut pas changer de valeur au cours de l'appel (il peut par contre devenir inaccessible).
Ce n'est pas vraiment contradictoire avec le fait d'être une variable, c'est comme en maths les paramètres de fonctions. Différents appels = différentes valeurs (variable), au cours d'un appel, ne change pas de valeur. Même principe que les variables déclarées "const" dans d'autres langages.
Et oui si tu fais une syncope rien qu'avec ça, formulation trollesque ou maladroite écartée, passe ton chemin ou évolue :p
[^] # Re: .
Posté par thoasm . En réponse au journal Linus répond à la controverse sur R4L (Rust pour Linux). Évalué à 6.
Sans détails plus que ça c'est difficile d'évaluer l'ampleur de ce drâme !
On va laisser les gens travailler, déterminer les bouts de code essentiels, voir si c'est une si grosse partie de code que ça. Linux à sa propre lib de base, j'imagine qu'il la font évoluer aussi parfois tout le monde s'en fout.
Les communautés Rust et Linux vont aussi probablement être à l'écoute l'une de l'autre, on verra comment ils gèrent ce genre de contraintes, version ement, norme …
Comme le reste : le jeu en vaut-il la chandelle ? Quels sont les bénéfices, les problèmes (avérés) qui sont vraiment durs à résoudre en pratique, est-ce un vrai fardeau ou alors bof la vie normale de l'évolution d'un code de cette ampleur et pas tellement plus, les solutions trouvées …
On peut causer dans le vague et un certain purisme de propriétés attribuées au C longtemps, il a toujours sa sémantique qui permet de faire relativement n'importe quoi facilement sans contrôle ni garantie dans la balance. Il y a probablement un prix à payer pour mettre ce genre de garanties dans Linux. Mais vu que les devs qu'on ne peut pas soupçonner d'incompetences reconnaissent que ça cause des bugs qui sont un fardeau à traiter, un peu tout le temps, la question n'est pas vraiment de savoir si le C a une API qui a t'elle propriété …
C'est si le cout d'avoir ces garanties est si important que ça contrebalance les bénéfices, et si l'intégration est si compliquée que ça et si pénible à maintenir.
Oui il y aura des problèmes d'intégration logicielle, et des problèmes humains, surtout au début. Mais en vitesse de croisières, concrètement… Tu trouves du temps de debuggage contre quelques bonnes pratiques d'intégration et du versionnement des compilos Rust et un peu de dialogue entre les projets ? Linux n'est pas un programme si insignifiant que sa voie ne pèse pas dans la balance et que Rust leur dise "merde".