22 ans. 22 ans que je bosse dans l'informatique. 22 ans à bosser autour des technologies Unix/Linux. Mine de rien ça fait beaucoup. Le boulot en lui-même me plait toujours, mais ça fait un bon moment que je me demande si je ne devrais pas passer à autre chose.
En effet, même si j'aime mon job, je trouve que la façon de faire aujourd'hui est assez pénible. On veut toujours faire vite fait/mal fait, pour des raisons de cout immédiat, et je passe beaucoup de temps à gérer les conséquences de décisions qui n'ont pas été prises correctement en amont, et parfois c'est pénible, d'autant plus que certains problèmes perso commencent à me peser et je me rends compte que ça a une grande influence sur mon travail. Le manque de sommeil ainsi que d'autres tracas nuisent de plus en plus à ma concentration et à mon "rendement" De ce fait, aujourd'hui l'idée de changer de travail pour un truc moins prise de tête est de plus en plus présente à mon esprit. Cependant, pour tout vous avouer, quelque part ça me fait peur … Et cette peurt est plus ou moins accentuée par ce qui se passe dans ma vie perso … et je me trouve pris dans une espèce de tourbillon duquel je n'arrive pas à m'extraire. C'est pour ça que je me permets de vous demander un peu d'aide.
Pour commencer, les deux questions principales que je me pose sont :
- pourquoi faire ?
- par ou commencer ?
Je ne sais absolument pas ce que je pourrais faire d'autre. L'idée de ne pas rester assis à à un bureau me plairait bien, pouvoir être proche de la nature ou des animaux me plairait aussi. Peut-être qu'aider les autres d'une façon ou d'une autre serait intéressante … je sais pas. Après un travail trop physique ne me conviendrait peut-être pas en raison de certains problèmes de santé (entre autres, problèmes de dos : rien de grave, mais des limites de ce genre à prendre en compte). Enfin bref, je ne sais absolument pas quoi faire d'autre.
Je ne cherche pas un travail forcément bien payé, je sais me contenter de peu (même si aujourd'hui je suis bien payé). Je cherche surtout un taf sur lequel mes ennuis perso ne pourraient pas trop influer, un truc qui me prendrait pas la tête quand je rentre chez moi. Un truc qui me mettrait pas la boule au ventre le matin à cause des doutes que j'ai sur moi-même, sur ma capacité à répondre à ce que mon entourage professionnel attend de moi, doutes à cause d'une situation perso compliqué et qui perdure depuis un bon moment …
Auriez vous des expériences à partager, des exemples de faits vécus, des conseils pratiques, pour me permetre de commencer ?
Merci d'avance.
# Choix temporel
Posté par _kaos_ . Évalué à 4. Dernière modification le 19 octobre 2019 à 13:05.
Salut,
Je crois me lire dans certaines de tes phrases. Ou du moins, ça m'évoque des choses que j'ai pu/dois ressentir.
Pour ce qui est de la "boule au ventre" pour aller au boulot, petite astuce, voilà comment j'ai procédé avec mon supérieur : pendant deux mois, tous les matins, je lui ai envoyé un planning de ma journée de taf. En gros : voilà ce que je veux faire, là où je suis bloqué, comment je vais résoudre les problèmes pour ce jour donné. C'est chiant, mais c'est libérant au sens ou dès que tu ressens la boule pour aller travailler, tu es déjà libéré : ton devoir d'analyse est prêt pour ton chef, à lui de te répondre si oui ou non on passe à ton plan prévu à ton arrivée au travail.
Note : Maintenant, je ne fais plus ça autrement que dans ma tête. Mon chef m'a demandé de stopper l'expérience, il a confiance en mes analyses pour que je bosse correctement.
Ensuite, si cette méthode ne te plaît pas, regarde si avec tes années tu n'as pas droit au DIF. Ça peut te permettre une reconversion. Payée, qui plus est :)
Matricule 23415
[^] # Re: Choix temporel
Posté par totof2000 . Évalué à 2.
Hello.
Merci pour l'astuce, mais cette boule au ventre n'est pas due a la charge de travail en elle-même qui est plutôt normale (j'ai déjà connu bien pire). Elle est due au fait que j'ai du mal à réfléchir correctement, en raison entre autres du manque de sommeil du a d'autres soucis person, et à ces problèmes qui viennent parfois m'envahir la journée.
Mes responsables ont une pleine confiance en mon travail (en tout cas jusque maintenant).
Ayant changé de boite un peui précipitemment sans forcément bien faire les choses administrativement, je ne suis pas sûr d'y avoir droit Mais je vais regarder quand même.
Ca peut être intéressant mais ce n'est pas forcément le fond du problème. Je devrais pouvoir résister à unbe forte baisse de revenus pendant quelques temps (Merci l'imposition à la source, une prise de tête en moins ).
[^] # Re: Choix temporel
Posté par _kaos_ . Évalué à 2.
Salut,
Oui, j'ai bien compris ça. Moi non plus elle n'était pas liée à ça non plus. Ni charge, ni pression.
C'est là que l'astuce rentre en jeu. Mais il faut se lever tôt - comme d'autres travailleurs plus manuels, mais quelle différence ?
Matricule 23415
[^] # Re: Choix temporel
Posté par Sufflope (site web personnel) . Évalué à 4. Dernière modification le 22 octobre 2019 à 17:36.
Est-ce que simplement passer à temps partiel pourrait suffire ?
Si en plus il y a un aspect santé en jeu il peut être imposé par la médecine du travail si tu es en France, si c'est le patron qui veut pas.
[^] # Re: Choix temporel
Posté par Axone . Évalué à 5.
Le DIF n'existe plus depuis quasiment 5 ans. Il est remplacé par le CPF (voir le lien).
# Travail sur soi
Posté par Exosta . Évalué à 10.
Salut,
Je pense que ton envie de changement de boulot ressemble à une fuite.
Est-ce que ton environnement professionnel est la cause de ton état d'esprit ou ne fait-il que l'accentuer ?
Un changement de carrière est plein de conséquences : changement des habitudes, apprentissage de nouvelles compétences, nouvelles relations, etc. Tout un tas de modifications de ton environnement qui vont te faire sortir de ta zone de confort et dans ton état d'esprit actuel, je ne suis pas sûr que tu puisses les gérer correctement et prendre les bonnes décisions.
Il y a plutôt un travail à faire en amont sur ses doutes que tu pointes, sur ta relation vis-à-vis des autres et ce travail peut passer par une introspection individuelle ou par une aide extérieure comme un psychologue. Ce travail sur toi-même t'apportera à mon avis des réponses sur comment résoudre tes problèmes dans ta vie personnelle et professionnelle.
Je me suis retrouvé dans ce cas il n'y a pas si longtemps et j'avais opté pour un psychologue spécialisé dans les Thérapies Cognitivo-Comportementales. Ca m'avait fait beaucoup de bien (même si le travail n'est pas fini). C'est une expérience personnelle donc peut-être que ça ne te conviendrait pas, je ne sais pas. Tu peux peut-être aller voir ton généraliste si tu as confiance en lui qui saura te rediriger vers le spécialiste le plus adapté.
Peut-être que le résultat découlera sur un changement de carrière mais tu partiras mieux préparé.
Enfin, bon courage, c'est un travail de longue haleine d'effacer ces doutes.
[^] # Re: Travail sur soi
Posté par totof2000 . Évalué à 3.
Quelque part c'en est une.
Ca a été la cause à un moment. Mais j'ai changé de boite il y a quelques temps, et aujourd'hui mon milieu pro n'est pas en soi plus stressant/oppressant qu'un autre. Mais mes problèmes perso ont un ipact non négligeable sur mon taf. Autrement dit je ne suis plus en mesure aujourd'hui de faire ce que je faisais avant parce que je n'ai pas l'esprit tranquille (et ça s'est accentué cette semaine). Ah petite précision, ça fait plus de trois ans que je n'ai pas pris de vrais congés : plein de trucs sont venus se greffer sur ma vie perso et ont du me pousser a griller les jours que j'accumulais au fur et à mesure …
Justement, c'est pour ça qu'avant de me lancer, je voudrais savoir par ou commencer et voir ce que ça implique. Peut-être que je n'irai pas jusqu'au bout mais au moins ce sera un début, j'aurais plus d'infos pour me décider.
C'est en cours, travail de presque 2 ans ou on a identifié pas mal de choses. La je suis à un palier, j'ai des changements à faire et ces changements risqueront d'impacter encore plus mon esprit … du coup encore pluis d'impact sur ma vie pro.
Note que comme je l'ai dit en soi ma situation professionnele n'est pas si pénible que ça (l'envie de changement est là depuis longtemps). Et je sias qu'un jour ou l'autre j'aurai envie de changer. Mais ça risque d'être plus compliqué si je ne change pas ça avant.
Le but de mes questions est bien de me préparer. Ce n'est pas certain que la démarche aboutisse.
[^] # Re: Travail sur soi
Posté par Zenitram (site web personnel) . Évalué à 10.
L'impression que tu donnes est que le taf n'est pas la source du problème. Changer de taf ne résoudra alors rien en pratique. De ce qui ressort de tes écrit, c'est un manque de pause professionnelle, un manque de temps pour toi.
Tu bosses depuis plus de 20 ans en étant assez bien payé, si tu as géré correctement ton budget tu dois avoir largement de quoi tenir plusieurs années sans revenu, donc prendre 1 an de pause le temps de te retrouver et gérer tes problèmes perso ne devrait pas te poser de problèmes financiers. En France tu peux demander un congé sabbatique de 11 mois (ton employeur doit alors argumenter que tu es indispensable si il veut refuser) et retrouver ton taf, ou demander un congé pour création d'entreprise de 2ans (ton employeur n'a pas dans ce cas obligation de garder ton poste mais "seulement" ton contrat), ailleurs tu peux dire à ton chef que tu as besoin d'une pause de 1 an ou tu risques le burn out (maladie pro même si une source est perso et qui fera bien chier ton employeur car il devra quand même te garder un place).
Changer de taf alors qu'il ne te déplaît pas trop mais que tu as quand du mal à gérer, et encore plus passer Freelance, ça implique que ça prend du temps, des forces, des inquiétudes. Rajouter ça à tes problèmes perso est à mon avis le meilleur moyen de te crasher encore plus (pro en plus de perso, tu auras du temps pour aucun des deux à trop vouloir gérer les deux de front), et avoir des regrets d'avoir quitté un taf qui finalement ne te déplaisait pas tant que ça, d'avoir flingué un truc hors sujet par rapport à la source réelle de ton problème.
[^] # Re: Travail sur soi
Posté par Paf . Évalué à 2.
N'etant qu'un etranger d'Internet, il est difficile de donner des conseils avec precisions.
Ceci dit, si le probleme n'est pas avec le boulot, changer non seulement de boulot mais aussi de domaine rajoute un gros risque.
Avec ta position actuelle, tu es deja familier avec les differents acteurs, les responsabilites, tu sais quoi faire en cas d'urgence. Avec un nouveau domaine, tout sera a re-apprendre et risque de generer encore plus de stress.
Donc avant de completement changer de boulot, mon conseille serait d'evaluer quels sont les risques que tu mentionnes et comment simplifier ta vie afin de te donner plus d'espace pour que tu puisses addresser tes problemes:
[^] # Re: Travail sur soi
Posté par mrlem (site web personnel) . Évalué à 10. Dernière modification le 20 octobre 2019 à 23:24.
Chaque expérience et chaque histoire est différente, mais j'ai eu des doutes proches il y a quelques années.
J'ai résolu certains problèmes de fond en :
Par ailleurs, ayant dû accompagner pendant une longue période, au quotidien, en parallèle d'un travail très exigeant la fin de vie de ma compagne, j'ai une petite idée du genre d'impasse dans lequel on se sent quand la vie perso déborde sur la vie pro est que c'est juste trop. J'avais fait le choix de compter sur l'humanité des gens avec lesquels je travaillais, et c'est ce qui m'a permis de tenir le coup pendant cette période. Je n'étais pas à mon niveau, je le savais, ils le savaient. Je sais que ce n'est pas possible partout, mais bon, à un moment donné, quand la seule issue qui se profile est une dépression qui ne rend service à personne, il est légitime d'utiliser toutes les soupapes qu'on peut.
En tous cas bon courage, et je te souhaite de pouvoir un jour prochain regarder ce que tu vis maintenant de manière apaisée.
[^] # Re: Travail sur soi
Posté par Philippe F (site web personnel) . Évalué à 2.
J'ai eu aussi des phases difficiles sur le plan personnel qui ont rejailli sur ma capacité à effectuer mon travail. C'est généralement pas le bon moment pour changer de carrière ou même de travail car ce type de changement implique une très grande implication personnelle en temps et en énergie, bien plus que ce que tu donnes à l'heure actuelle à ton travail. Et c'est justement là que tu pèches aujourd'hui.
Mon expérience personnelle pour traverser cette période a été de passer à un temps partiel. Il y a trois voies possibles:
Voie Médecin du travail: tu demandes en rendez-vous avec un médecin du travail et tu expliques ta situation et une demande en temps partiel thérapeutique. Ça peut être 50%, 80% ou tout autre chose qui t'arrange.
Je suis bien tombé lorsque j'ai fait cela, le médecin m'a "prescrit" un 50% pendant 6 mois, et je l'ai revue à l'issue de cette période pour passer à 80% pendant les 6 mois suivants. Durant cette période, j'ai bénéficié d'une indemnisation de la sécurité sociale sur la perte de salaire, plus une compensation de mon entreprise (non obligatoire) qui m'a permis de rester financièrement à l'équilibre. Ce temps en plus m'a aidé à gérer mes soucis personnels (un burn-out suivi d'une dépression) et de revenir en meilleur état. J'ai aussi demandé à avoir moins de responsabilité, et le médecin du travail a également contacté ma hiérarchie pour leur demander de ne pas me mettre sous pression.
Le 50% était sous la forme de 1 semaine à 2 jours et 1 semaine à 3 jours, ce qui me permettait d'avoir des longues périodes de 4 ou 5 jours entre deux moments de travail, qui furent précieuses pour me reconstruire et m'occuper de moi.
Si le médecin du travail te prescrit cela, l'employeur ne peut pas refuser. Suivant la taille et l'ambiance de l’entreprise, ils peuvent le prendre plus ou moins bien. J'ai perso eu des retours plutôt positifs des entreprises et des RH.
Je connais d'autres personnes qui ont suivi cette démarche, avec des résultats plutôt positifs et des médecins du travail compréhensifs. Il y a bien quelques exemples de médecin qui te prescrivent une aspirine et basta mais dans mon expérience, ce n'est pas la majorité.
Voie congé parental: ça ne s'applique évidemment que si tu as un enfant en bas age. C'était mon cas, et après cette année de en congé partiel thérapeutique, je suis passé en congé parental d'éducation à 90%, avec une semaine sur deux à 4 jours et 5 jours. Là, j'ai laissé 10% de mon salaire mais j'ai vraiment apprécié d'avoir deux fois tous les mois des week-ends de 3 jours. Ca convenait pile à mon état, j'étais capable de travailler mais le rythme devait être moins intensif qu'auparavant.
Jusqu'au trois ans de ton enfant, tu as droit à un congé parental d'éducation qui ne peut être refusé par ton employeur, seules les modalités exactes peuvent être discutées.
Voie temps partiel classique: mon fils va bientôt avoir trois ans et j'ai prévu de demander un temps partiel à 90% pour conserver le même mode de vie. Cela me donne plus de temps pour moi et pour mes enfants, contre 10% de mon salaire, ce qui compte tenu des rémunérations de nos métiers, est en général gérable. L'entreprise peut accepter ou refuser mais sachant que plusieurs de mes collègues femmes ou hommes sont déjà en 80% avec le mercredi non travaillé, je m'attends à un accord.
Ca fait bizarre de demander un temps partiel alors que tout notre travail est orienté vers la productivité, mais ça nous rappelle à notre condition d'être humain. Et ça le rappelle aussi à notre entreprise.
Ce temps en plus m'a personnellement été précieux, que ce soit pour gérer mes enfants, pour faire des stages de développement personnel, ou pour soutenir mon épouse dans ses changements à elle. Vraiment, je recommande!
# Moi aussi je me suis posé plusieurs fois la question ...
Posté par Kwiknclean . Évalué à 9.
Pour faire une formation du genre menuisier, charpentier enfin un travail manuel …
Le soucis étant que le monde du travail de l'IT est dynamique il y a beaucoup de travail, plus d'offre d'emploi que de demande ce qui nous met dans une situation assez confortable tout de même …
[^] # Re: Moi aussi je me suis posé plusieurs fois la question ...
Posté par totof2000 . Évalué à 2.
Le problème c'est que je ne suis pas très habile de mes mains, et je suis pas visuel … Je sais pas faire des choses belles à voir.
[^] # Re: Moi aussi je me suis posé plusieurs fois la question ...
Posté par Anonyme . Évalué à 4.
Beaucoup de travaux manuels ne requièrent pas de faire des choses belles ou élaborées mais de faire des choses rapidement ou proprement. Il y a souvent une nette différence entre le gros œuvre et le décoratif, ce dernier requiert d'avoir un peu d'expérience avec le premier mais demande des compétences différentes, parfois même opposées.
[^] # Re: Moi aussi je me suis posé plusieurs fois la question ...
Posté par Philippe F (site web personnel) . Évalué à 3.
J'ai posé des plaques de placo dans ma maison, sans l'avoir jamais fait avant donc avec plus ou moins succès sur le résultat final.
Un artisan est venu à la maison pour un devis sur un autre sujet, et il m'a proposé de travailler un interim pour lui: il a beaucoup de mal à trouver des gens fiables pour ses chantiers.
Moralité: on sait faire plus de choses que ce qu'on imagine !
[^] # Re: Moi aussi je me suis posé plusieurs fois la question ...
Posté par wilk . Évalué à 10. Dernière modification le 20 octobre 2019 à 09:28.
Quand j'étais tout jeune, déjà informaticien, je m'étais inscrit dans une petite boite d'interim. Un jour ils m'appellent pour de la peinture ! Je leur demande pourquoi puisque je ne suis pas du tout peintre et qu'ils doivent avoir des candidats bien plus compétents dans ce domaine. Ils me répondent alors que c'est de la peinture chez une cliente qui habite sur place et qu'ils ont besoin de quelqu'un qui ne picole pas trop ! Un informaticien ça ne picole pas non ?
[^] # Re: Moi aussi je me suis posé plusieurs fois la question ...
Posté par PegaseYa . Évalué à 8.
Un informaticien obligé d'utiliser windows, si!
ok, je -> []
[^] # Re: Moi aussi je me suis posé plusieurs fois la question ...
Posté par Anonyme . Évalué à 5.
l'interim c'est vraiment sympa comme experience, ca permet d'avoir plein de temps libre, de multiplier les experience et de se barrer si cela ne convient pas.
J'ai monté des meubles en tole dans les vestiaires feminin d'un enorme magasin. C'etait instructif, les équipes precedente en on monté 12/jour et avec mon equipier et un peu d'organisation les 75 restant on été fait en 9 heures. Les employées etait ravi, la direction aussi et l'agence d'interim à eu un retour très positif.
grace à ce retour j'avais plus de mission dans mon domaine et mieux payé. mais comme niveau physique c'est pas top, je te vois mal poser des parpaing pour avoir une experience positif :)
# Devenir indépendant
Posté par Nonolapéro . Évalué à 3.
Comme ça tu peux choisir, dans une certaine limite, ton rythme de travail et par conséquent la rémunération qui te convient. Il existe des communautés d'indépendant dans différentes villes. Sur Lyon, il y a HackYourJob par exemple.
[^] # Re: Devenir indépendant
Posté par totof2000 . Évalué à 3.
C'est une des possibilités que j'ai en tête : bosser plus ou moins à mi-temps et faire du bénévolat à côté par exemple. C'est une piste que je vais également étudier. Merci pour la suggestion ( cette piste fera peut-êtrer l'objet d'un autre journal avec ses questions).
# C'est toi qui décide
Posté par oau . Évalué à 10.
J'ai été très exactement dans la même situation il y a pas loin de 10ans. Problème personnel pesant, addiction diverses et problématiques et surtout aucune reconnaissance dans mon travail alors que j'étais contraint de bosser nuits et jours ainsi que la plupart des we.
Ce qui m'a permis de sortir de ce cycle infernal qui durait depuis de nombreuses années, c'est d'intégrer la chose suivante.
Pour faire cours : laisse tomber, lâche l'affaire. De toute manière c'est sûrement pas ta boîte et si comme moi tu fais du linux depuis plus de 20ans et que ca te tiens autant à cœur tu es largement plus compétent que la majorité des gens sur le marché. Alors on se détend. Et si tu n'as vraiment pas trop besoin d'argent, bosse moins. Inscris toi sur un site de freelance, vend toi cher et prend le temps de t'occuper de toi.
Pour faire plus long :
intègre que c'est toi qui décide comment tu réagi à ce qu'il se passe autour de toi et en toi. Avoir la boule au ventre le matin en partant au taf c'est dans un sens la réaction que tu génères inconsciemment vis à vis d'une situation que tu vies mal. Si tu arrives à prendre conscience de cette réaction inconsciente pour la rendre consciente et la changer en quelques choses de neutre, voir de positif, c'est gagné.
Alors oui c'est pas simple. C'est long. C'est un apprentissage. Pour ma part ca m'a pris 4 ans.
Aujourd'hui j'ai construit une vie professionnelle et personnelle avec des gens dont la fréquentation me convient. J'ai monté une boîte dont le business model me convient et je suis libre de faire les choses comme je pense devoir les faire. On me fait confiance et c'est réciproque.
Pour faire court et pas sympa, mais des fois ca marche aussi alors le prend pas mal. Tu es responsable de ce qui t'arrive et c'est génial. Vu que c'est toi le responsable tu es aussi responsable de pouvoir le changer.
Finalement sois sur d'une chose. Tout change tout le temps. Alors si aujourd'hui tu nages dans un océan de merde. Il est possible que demain tu sois très exactement la où tu veux être.
Pour ma part j'ai utilisé les outils suivants. Mais ce qui compte surtout ce sont les gens qui vont t'aider, parce que je ne crois pas qu'on puisse faire ce chemin seul.
Emdr, meditation, sofrologie, Thérapie cognitivo-comportementale et distance avec ce qui t'es toxique. Ce qui inclut aussi les gens.
Annecdote. Je passe la certification redhat. La rhct se passe super. Par contre la rhce de rhel7 pas trop. A tel point que je suis pas sur du tout de l'avoir. Ce qui me blesse profondément dans mon ego. Moi qui suis si fort…. Mais je me dis "qu'est ce que tu t'en branles c'est juste un bout de papier." Et j'oublie. Je passe à autre chose. Vraiment. Finalement quelques semaines plus tard quand j'ai reçu le mail avec les résultats je n'avais aucun stress. Je m'en foutais vraiment. Et je l'ai eu. Mais ca ne m'a rien fait. Je m'en foutais vraiment.
[^] # Re: C'est toi qui décide
Posté par totof2000 . Évalué à 2.
Et si tu n'as vraiment pas trop besoin d'argent, bosse moins. Inscris toi sur un site de freelance, vend toi cher et prend le temps de t'occuper de toi.
Disons que j'ai prévu avant de me décider, de prendre au moins 1 mois de congés sans solde histoire de me reposer l'esprit, mais en attendant je me renseigne. L'idée de me mettre en freelance, de bosser moins et de faire du bénévolat est une option que j'ai en tête. Ca pourrait être une bonne alternative.
J'en suis absolument convaincu. Le problème c'est que parfois on ne voit pas les choses qui nous arrivent, parce qu'on est occupé à autre chose ou qu'on ne veut pas vraiment y croire tellement c'est gros, et on prend sur soi.
La je dois me sortir d'une situation compliquée, et le changement de carrière pourrait m'y aider (c'est pas certain, d'ou mes questions).
C'est le but. La question aujourd'hui est de déterminer le meilleur chemin pour y arriver.
Pas toujours simple de se débarasser de ce qui nous est toxique …
Marrant, c'est le genre d'attitude que j'ai toujours eu par rapport aux exams durant mes études. Aujourd'hui c'est un peu différent. Je ne stresserai pas pour un diplôme, tout comme je ne stresse pas quand j'arrive en retard au travail (je ne suis pas du genre à courir après les transports par exemple, si je suis en retard, j'hésite pas à m'arrêter quand même pour prendre un café si ça me fait du bien à ce moment là). Mais pour d'autres choses c'est un peu différent.
[^] # Re: C'est toi qui décide
Posté par anaseto . Évalué à 7.
Ça m'a l'air d'être une bonne idée, oui. Un mois tranquille, sans réfléchir, à faire un peu d'exercice, des activités pas trop intellectuelles et à dormir à volonté, ça fait beaucoup de bien et on y voit toujours plus clair après.
# L'herbe est peut-être plus verte ailleurs, je sais pas non plus.
Posté par Anthony F. . Évalué à 3.
J'aurai pu écrire la même chose il y a quelques mois.
Tout plaquer, changer de domaine mais pour aller où, et pourquoi pas aller jusqu'à faire de l'alimentaire ? On fait quelques entretiens pour des postes similaires au sien, mais c'est loin d'être aussi simple car on est pas si mal payé (compétence/ancienneté), on connait le job, et cette passion pour l'informatique qui reste présente "malgré tout".
Parce que pour mon cas c'est 21ans dans la même boite et que partir ailleurs est encore plus "effrayant", bon an mal an certaines complications professionnelles se tassent, on apprends a accepter certaines choses, on ouvre un peu plus sa gueule pour d'autres, et on reste…
Je ne sais pas si je saurai quitter mon job ces prochains mois/années, je passe toujours régulièrement sur "LkIn" pour regarder les annonces, regarder d'autres domaines que le mien, mais si passer d'un métier à sa passion doit être une motivation extrême, passer de sa passion (qu'était ce premier poste) à "un autre métier" me semble complexe et même contre-productif.
Je n'ai donc pas non plus de réponse, mais "nous ne sommes pas seul" :D
Bon courage ou bonne chance.
# prob perso
Posté par Nico C. . Évalué à 10.
D'après ce que je lis, ce sont tes probs persos qui semblent te manger la tête plus que ton boulot alors pourquoi changer de boulot et ajouter du risque là où ça semble relativement stable ?
Peut-être vaudrait-il mieux relâcher un peu coté boulot pour régler les probs perso plutot que changer et risquer de tomber plus mal professionnellement (ce qui ne fera qu'ajouter des emmerdes)…
En tout cas, même si c'est mon cas actuellement, je te déconseille de tenter freelance pour l'instant. On peut avoir beaucoup de souplesse pour gérer sa vie perso en plus de sa vie pro mais ça créé un sacré paquet d'incertitudes pendant les 1eres années… donc si le perso est pas stable, c'est carrément pas la bonne idée de se lancer.
Dans ce genre de situation, si t'as pas un hobby spécifique qui pourrait potentiellement se transformer en activité professionnelle, il faut passer par un bilan de compétences.
C'est chiant, c'est pas très fun mais c'est hyper utile quand c'est bien fait.
[^] # Re: prob perso
Posté par totof2000 . Évalué à 2. Dernière modification le 19 octobre 2019 à 15:05.
Merci pour la suggestion, la question suivante, c'est ou aller/avec qui pour faire ce genre de bilan de compétences pour que ce soit bien fait ? Des retours d'expérience ? J'ai cherché un peu sur le net, j'ai vu plus ou moins quelques pistes mais j'ai pas forcément pu me décider avec ce que j'ai vu.
[^] # Re: prob perso
Posté par Nico C. . Évalué à 2.
Tu peux peut-être demander à la RH dans ta boite, ils pourront certainement t'aiguiller.
Sinon, tu as l'Apec ou un Pole Emploi Cadre (si tu l'es) qui peuvent te renseigner si tu préfères garder cette demarche privée dans un 1er temps.
[^] # la Région ?
Posté par papap . Évalué à 3.
Voir si la Région n'a pas des formations ou des idées pour te recycler.
[^] # Re: prob perso
Posté par Zatalyz (site web personnel) . Évalué à 2.
Les CIBC gèrent souvent les bilans de compétences pour Pole Emploi, ça doit être possible de passer directement par eux ? J'avais trouvé leurs tests un peu bateau il y a plusieurs années, mais finalement cela m'avait largement suffit pour faire le point et voir où je voulais aller. Le gros avantage d'un bilan de compétence, c'est qu'on cause avec un professionnel de nos envies de changements, ça ouvre pleins de pistes.
Certains GRETA proposent aussi des actions de ce genre.
[^] # Re: prob perso
Posté par antistress (site web personnel) . Évalué à 3.
Moi je lai fait par pole emploi
méthode ADVP
c'était génial et je suis ravi de ma nouvelle carrière ;)
# Crise de la quarantaine ?
Posté par xulops (site web personnel) . Évalué à 8.
Je ne sais pas quel âge tu as, ni si tu es un homme ou une femme, mais ça ressemble furieusement à une crise de la quarantaine (qui, comme son nom l'indique, arrive souvent pour les hommes entre 40 et 50 ans).
Ca m'y fait furieusement penser parce que j'en suis passé par là. Enfin, je ne devrais pas en parler au passé, pas dit que ce soit fini pour moi ;)
Dans mon cas, ça a commencé vers 44 ans : marre du boulot, plus d'énergie du tout, et envie de changement dans tous les domaines (pro et perso), et aussi début de quelques problèmes de santé (hernie inguinale, mal de dos).
J'étais responsable info dans une bonne boite en France, bon salaire, pas de stress particulier, travail reconnu, … bref un bon poste, et rien de fâcheux niveau vie perso. Pourtant c'était illogiquement insupportable, la crise de la quarantaine dans toute sa splendeur. C'est sûrement hormonal.
Moi j'ai choisi de vivre cette crise à fond. Deux ans après, je suis divorcé et je vis en Chine, j'ouvre un resto ici entre mes cours de chinois. Je ne dis pas que tout le monde doit faire comme ça, aussi radicalement, c'est juste mon choix, chacun vit cette crise à sa manière (c'est même transparent pour une partie des hommes).
Bon courage !
[^] # Re: Crise de la quarantaine ?
Posté par Zenitram (site web personnel) . Évalué à 0.
Je ne sais pas ce qui te faire une différence entre hommes et femmes ici, mais pour information la crise de la quarantaine concerne autant les femmes que les hommes.
Hum, peut-être un peu facile… Peut-être juste que ce n'était finalement que l'idéal de tes parents et pas le tiens, et qu'il a juste fallu du temps pour t'en rendre compte. Ouais, je suppute plus facilement les parents que les hormones.
Euh, ouais, c'est radical en effet!
[^] # Re: Crise de la quarantaine ?
Posté par xulops (site web personnel) . Évalué à 4. Dernière modification le 20 octobre 2019 à 06:12.
Tu as raison, ça touche aussi les femmes. Il existe toutefois quelques différences non-négligeables :
- chez les femmes, la ménopause est souvent l'élément déclencheur, or la ménopause a des effets visibles (fin des règles, bouffées de chaleur…) et donc il est plus facile d'identifier et d'associer la crise chez la femme. Chez l'homme, c'est beaucoup plus diffus.
- la crise dure en moyenne deux fois plus longtemps chez l'homme que chez la femme, ça laisse deux fois plus le temps de faire des conneries ;)
Pour le lien avec les parents, là je ne vois pas, faut que tu m'expliques… sauf à perdre un parent à cette période, ce qui ne doit pas aider, évidemment.
Peut-être que tu as une relation fusionnelle avec tes parents, et du coup pour toi ça influe. Après tout, chaque cas est différent.
[^] # Re: Crise de la quarantaine ?
Posté par palm123 (site web personnel) . Évalué à 4. Dernière modification le 20 octobre 2019 à 08:19.
ouvrir un restaurant en Chine, c'est peut-être une bonne idée.
Par contre, j'ai déjà mangé dans pleins de restaurants excellents à prix très raisonnable, qui étaient régulièrement au trois quart vides.
Donc pour moi cette option est exclue car trop risquée, je n'ai pas, et de très loin, le niveau de ces cuisiniers, et ils vivotent.
En plus, faire un plat pour 4 ou 6 personnes, oui, pour 40 personnes, je ne sais pas si ça m'amuserait.
Un ami ingénieur système en a eu marre, et a suivi une formation pour construire des maisons en bois, en plus, il ne partait pas de zéro, il fabriquait des meubles en bois et bricolait depuis toujours.
Retrouver du sens dans ce que l'on fait est important.
ウィズコロナ
[^] # Re: Crise de la quarantaine ?
Posté par InfoLibre . Évalué à 2.
J'ai connu quelqu'un qui a fait cela. Au bout de 2 ans, il avait la colonne vertébrale en bas du dos complètement fichue, il est revenu à son premier métier.
[^] # Re: Crise de la quarantaine ?
Posté par j_m . Évalué à 1.
Si je prend le cas typique des gens ici, tu as sans doute des parents petit bourgeois qui avaient un rêve d'ascension sociale. Ils t'ont inculqué les valeurs ascétiques petit-bourgeoises: le goût de l'effort, du plaisir perpétuellement différé (quand on a fini les études, quand les enfants sont grands, etc.), la timidité, les études en autodidacte pour compenser un diplôme de moindre valeur qu'espérée.
Quand tu deviens vieux et riche, tu t'embourgeoise. Tu te rend compte que ce qui est important c'est d'avoir la classe, d'avoir la tchatche, de se rendre compte que les relations sociales sont un jeux, qu'il ne faut pas se prendre la tête et qu'il faut se faire plaisir dans la vie.
D'où une crise de la quarantaine. De ce point de vue ça serait une prise de distance avec les valeurs parentales facilitées par l'éloignement dans le temps, dans les contacts personnels et les conditions de vie.
Mais je ne souhaite pas trancher la question et révéler la cause des causes de cette crise. Il y sans doute des gens qui y ont déjà réfléchis et vont te dire l'état de l'art sur la question et sur quelles preuves il s'appuie.
[^] # Re: Crise de la quarantaine ?
Posté par j_m . Évalué à 6.
Ça c'est la version optimiste. En général, les petits bourgeois deviennent des connard de droite aigris. Leur ascension sociale n'est pas à la mesure de leurs efforts ascétiques et ça les rend amers. C'est le fameux conservatisme petit bourgeois.
C'est la classe sociale qui change le plus ses opinions de société au cours de la vie. Quand on dit que on est de gauche à 20 et de droite à 40, c'est cette trajectoire décevante du petit bourgeois :-D
[^] # Re: Crise de la quarantaine ?
Posté par xulops (site web personnel) . Évalué à 7.
Ben… je ne dois pas être "typique des gens d'ici" alors. Fils d'ouvrier, mère au foyer avec 6 gosses, loin des parents petit-bourgeois que tu décris. Mais si ça tombe, cette crise, c'est parce que je viens d'un milieu pauvre … avec ce genre de sujet, il y en a toujours qui vont trouver des raisons X ou Y plus ou moins loufoques. Ou alors ça n'a juste rien à voir avec les parents, hein ;)
[^] # Re: Crise de la quarantaine ?
Posté par Lutin . Évalué à 2.
On peut avoir une crise de la quarantaine six ans en avance ?
[^] # Re: Crise de la quarantaine ?
Posté par Paul POULAIN (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 3.
Oui, d'autant plus qu'on appelle plutôt ça "crise du milieu de vie" que "de la quarantaine" ;)
Bon, c'est un peu tôt quand même 34 ans, pas sûr que ce soit une crise du milieu de vie (ou alors, n'économise rien pour ta retraite, …)
[^] # Re: Crise de la quarantaine ?
Posté par Anonyme . Évalué à 0.
Et 12 ans en avance ?
# Temps partiel
Posté par Exosta . Évalué à 10.
Tu as pensé à te mettre à temps partiel à ton taf actuel ? Ca te permet de garder une situation confortable tout en gagnant du temps libre.
J'ai opté pour un temps partiel à 80% ce qui me fait un week-end de 3 jours et c'est loin d'être négligeable pour ma santé mentale.
Tu peux discuter avec ta hiérarchie ce qui va le mieux (50%/60%/80%, quel(s) jour(s) de la semaine) pour toi et ton entreprise.
[^] # Re: Temps partiel
Posté par vv222 . Évalué à 8. Dernière modification le 20 octobre 2019 à 00:22.
Quelques retours sur la semaine de quatre jours (temps partiel à 80 %) en commentaires de ce lien :
Travailler moins?
Ça doit faire presque 2 ans que j’ai fait ce choix, et je suis maintenant convaincu que pour mes prochains emplois ce sera une condition non négociable.
[^] # Re: Temps partiel
Posté par Psychofox (Mastodon) . Évalué à 8.
Pour avoir travaillé à 80% pendant 7ans je me rappelle que j'étais aussi productif qu'à 100% mais en ayant 1 jour de temps libre en plus.
On se rend compte que quand on est à 100% on ne peut pas être à fond tout le temps et est plus souvent en pause, à procrastiner ou à s'improviser des pseudos brainstorming bidons pour faire un break.
Au final les entreprises devraient encourager le 80% et payer 90% du salaire, Ça serait bien plus juste et tout le monde y gagnerait.
# la vie est un historique git
Posté par stopspam . Évalué à 6. Dernière modification le 20 octobre 2019 à 00:46.
master : 13 ans pour moi depuis mon premier boulot dans l'informatique…
Il y a 3 ans maintenant, j'ai commencé à éprouver le même sentiment que toi, un côté perso compliqué qui déborde sur la vie perso. Ou peut-être était-ce l'inverse ? Quoi qu'il en soit, j'ai une autre grosse passion en dehors de l'informatique vers laquelle je suis allé, de plus en plus, et qui m'a fait un bien fou. J'ai commencé à passer des certifications, obtenir des diplômes sur mon temps et mes deniers personnels. Je suis arrivé à l'idée que je ne finirai pas ma vie en tant que développeur !
J'adore mon métier mais je continue en parallèle à maintenir cette 2ème branche et mon responsable est au courant et parfois m'accompagne dans cette démarche. Je m'ouvre des possibilités car on ne sait pas de quoi la vie est faite. Et quand je sentirai le moment venu, je serai prêt et je pourrai chercher du travail dans cette autre branche et faire le grand
mergesaut.Donc, prépare-toi.
# Tout ira bien.
Posté par Stinouff . Évalué à 4.
Je te lis souvent, tu es une personne réfléchie, attentionnée, douée et agréable…et tu as déjà pris l'initiative de te lancer rien qu'en venant discuter ici. Tu sembles savoir doser, jauger les faits et équilibrer les éléments.
Fais-toi confiance, tout ira bien.
# Un peu de philo
Posté par wilk . Évalué à 3.
Quand on a ce genre de questionnement qui grouille sous le chapeau, un peu de lecture fait du bien. Ou pas.
"Eloge de la fuite" Henri Laborit, "Eloge de l'insécurité" Alan Watts.
Ensuite, pour s'extraire du tourbillon, je conseille vivement un plongeon dans un lac de montagne ou une douche froide quotidienne suivant ce qu'on a sous la main. L'effet ne dure pas très longtemps mais ça permet une petite pause.
# et l'enseignement ?
Posté par PegaseYa . Évalué à 1.
Tu as une belle expérience à partager, ça peut faire un beau challenge.
Entre le collège et les lycées qui ont de plus en plus besoins d'enseignants en informatique, et les formations post-bac spécialisées, ou encore la formation continue, il y a moyen d'organiser son travail différemment et de se rebooster dans de nouveaux objectifs…
[^] # Re: et l'enseignement ?
Posté par Micromy (site web personnel) . Évalué à 10.
Je me permets de relativiser cette proposition : une personne proche avec quelques problèmes personnels a tenté l'enseignement après un job de type ingé dans l'informatique - bon, la reconversion dans l'éducation était plutôt généraliste, dans le primaire, pas lié à une matière précise comme au collège ou au Lycée.
Entre la masse travail à domicile à gérer qui arrive, la formation de qualité très aléatoire avec du très bon et du très mauvais et globalement sans trop donner de méthode (sauf une, allemande : "Demerden Sie sich"), la gestion de certains parents (=~ clients…), collègues (pas tous solidaires) et enfants (et encore, pas plus de 10-11 piges les petits pignoufs), ça a été la cata pendant 3 ans, boule au ventre le matin et compagnie. Et l'institution ne t'aide - plus ou moins - que si tu quémandes. Sinon, tu restes dans ton trou et rien ne se passe.
Ayant vu la situation avec mon recul, je garantis qu'après ça même les 16 semaines de vacances annuelles n'arriverons jamais à me convaincre de suivre la même voie.
[^] # Re: et l'enseignement ?
Posté par Anonyme . Évalué à 2.
Le commentaire d’au dessus c’est du « Startup Nation », ça m’étonnerait pas qu’il pense que prof est un métier facile (après tout, ils sont fonctionnaires et ont 3 mois de vacances non ?).
[^] # Re: et l'enseignement ?
Posté par ted (site web personnel) . Évalué à 3.
J'ai vécu ça, je confirme que ce n'est pas la joie. Mais je pense aussi que ça dépend des personnes, et d'où tu tombes. Il y a une part de hasard: tu tombes dans tel département, dans telle école, et on s'en fout de ta situation familiale tu te démerdes. Et ce boulot ne permet pas de se déconnecter, quand tu n'est pas devant les élèves tu dois préparer ce que tu vas leur présenter. C'est tout ça qui m'a fait arrêter, je ne pouvais plus travailler convenablement en dehors de l'école et en même temps gérer mes soucis personnels, à distance…
Dans le second degré je pense que c'est un peu différent, mais bien sûr c'est pas forcément le paradis non plus surtout dans le service public. Mais par exemple dans l'IUT que je fréquente ils proposent des postes pour des vacataires: si tu as des compétences dans un domaine tu peux leur proposer tes services. Les élèves sont un peu plus mûrs qu'au lycée ou au collège, les parents ne devraient pas t'importuner, et niveau hiérarchie je pense que t'es un peu tranquille.
Un LUG en Lorraine : https://enunclic-cappel.fr
[^] # Re: et l'enseignement ?
Posté par dawar (site web personnel) . Évalué à 4.
Il y a un trois ans, la boite qui m'employait a déposé le bilan. J'y étais principalement graphiste, mais petite PME oblige, j'y faisais pas mal d'autres choses.
Avec mes dernières fiches de paye, je me suis décidé à déménager à la campagne, puis j'ai cherché du taf. Et, un peu par hasard, j'ai postulé pour un poste de formateur dans une école privée, pour des bac +2 / +3.
J'ai décroché le boulot, et j'enseigne la suite Adobe (mais aussi un peu Gimp/Scribus/Inkscape), la bureautique et le "web" au sens large (plutôt orienté marketing).
J'avais quelques appréhensions, effectivement préparer ses cours c'est long (surtout quand tu pars de rien la première année), il y a un peu de travail à la maison aussi, mais au final je suis plutôt content de faire ça :)
C'est très gratifiant de transmettre un savoir, et mes post bac m'ont donné un autre regard sur la jeunesse. Ils sont plutôt investis et intéressés, les problèmes de discipline sont rares. Comme la plupart sont majeurs, je ne vois jamais les parents :D L'équipe est très sympa, beaucoup de collègues proviennent de la sphère de l'entreprise, il n'y a pas ce coté "éduc nat'" qui m'aurait probablement gavé (désolé pour les profs du public)…
J'entame ma deuxième année, j'ai donc moins de cours à préparer, je sais ce qui fonctionne et ce qui bide. Certes, la première semaine on y va un peu la boule au ventre, mais peu à peu on prend confiance et maintenant j'y vais avec plaisir !
# Retour d'expérience
Posté par Grunt . Évalué à 10.
J'ai eu un parcours en certains points similaire au tien : j'ai commencé à chercher du travail et à travailler dans l'informatique, et maintenant je fais autre chose.
Et mon premier travail en CDI (pour une SSII) m'a beaucoup usé. La charge de travail n'était pas du tout excessive, mais le boulot n'avait pas grand chose à voir avec ce qui m'avait poussé à m'intéresser à l'informatique. Je n'ai pas eu le courage de vouloir claquer la porte (dans ma génération, quand on a un CDI, on s'y accroche comme une moule à
la tribun rocher), et on m'a cordialement accompagné vers la sortie (puisque la SSII, le client et moi-même étions arrivé à la conclusion que je n'avais pas vraiment ma place).J'ai continué à chercher du travail dans l'informatique, sans trouver. Ça n'a pas été les plus beaux moments de ma vie : au chômage, dans une ville (agglo lyonnaise) radicalement différente de mon milieu d'origine (j'ai passé mon enfance et mon adolescence dans des anciennes fermes, au milieu de hameaux à la campagne), avec un sentiment d'échec professionnel et de décalage entre les valeurs de ma famille et de mon milieu d'origine, et le milieu que j'étais censé fréquenter en temps que geek urbain qui cherche un boulot dans l'informatique.
Jusqu'à ce que je sois coopté dans une PME d'assainissement, au départ pour y faire de l'informatique et donner des coups de main au bureau (saisir des milliers de documents papier dans une BDD, répondre aux clients, éditer des documents, relancer des clients qui ne paient pas..). L'entreprise manquant de main-d'oeuvre sur le terrain, je me suis retrouvé 95% du temps sur les chantiers, à exercer un travail manuel, dans un milieu beaucoup plus proche de mes racines. Je fais toujours un peu d'informatique,dans un cadre très différent de l'informatique "grands comptes/SSII". J'ai une totale autonomie, avec tout ce qui va avec : le risque de devoir faire 2H au bureau après 8H de chantier si je dois réparer en urgence, la difficulté de devoir guider un·e collègue par téléphone pour un petit dépannage, le plaisir d'être celui qui rédige la doc' et les procédures (et non celui qui essaie de les comprendre), la joie de continuer à choisir une bécane pièce par pièce et à l'assembler…
Si je peux me permettre de te donner quelques conseils :
Je ne sais pas quel est ton état de santé, mais un travail physique modéré, pouvant nécessiter de l'endurance (cardio), ou le développement de certaines capacités (souplesse, savoir s'accroupir et se relever en gardant le dos droit) peuvent être meilleurs pour le dos que… rester assis toute la journée devant un écran. Par contre, ce n'est pas facile d'entrer dans le monde du travail par la petite porte de l'intérim, et de pouvoir dès le début être "menagé" physiquement. Si tu as un peu de capital d'avance, tu as la chance de pouvoir refuser une mission et/ou la quitter rapidement si tu sens que la pente est trop raide.
C'est en forgeant qu'on devient forgeron. Tu es peut-être plus visuel et habile que tu ne le penses, si tu as l'habitude de travailler avec un écran et un clavier. Si tu sais écrire rapidement, tu es capable de placer rapidement tes doigts au bon endroit. Tu apprendras plus facilement un métier où il faut (par ex.) mettre en place de petits objets à une cadence soutenue. Et il ne faut pas croire que le rythme c'est forcément "passer plusieurs heures d'affilée à faire un geste toutes les 3 secondes" : beaucoup de métiers ont des phases d'activité rapide/complexe/physique, suivies par des moments plus calmes, voire d'attente.
Enfin : si ton métier actuel a un lien avec des métiers physiques/manuels, je t'encourage à chercher d'abord du travail dans ces métiers-là (peut-être dans la même entreprise ?)
Tu auras toujours un peu plus de repères. Parfois même des coups d'avance surprenant pour des collègues bien plus anciens à ce poste. La possibilité, si ton poste actuel t'en donne un aperçu, de savoir lesquelles de ces foutues paperasses doivent être traitées avec autant de sérieux qu'un vrai outil, et lesquelles peuvent être signées d'une croix et fourrées au fond du sac qui contient les restes de casse-croûte.
Si tu retournes à ton métier d'informaticien, cette expérience ne peut qu'améliorer l'adéquation entre ton travail et les besoins du terrain.
Dans une société de plus en plus compartimentée et refermée en communautés et classes qui ont du mal à se parler et se comprendre, c'est une richesse incroyable de changer radicalement de métier et de milieu. Et la culture des milieux populaires est immensément riche : un chantier, c'est un endroit où peuvent travailler ensemble des dizaines de personnes qui n'habitent pas au même endroit, ne mangent pas la même chose, parfois ne parlent pas la même langue. Et pourtant, le chantier doit forcément se passer à peu près bien, et on perd vite les "bonnes manières" des milieux aisé, pour adopter des manières pratiques, des méthodes de communication efficaces : c'est plus facile de comprendre un maçon étranger pour savoir quelle partie du réseau nettoyer, que comprendre un donneur d'ordre qui parle français mais n'a jamais mis les pieds sur le chantier. Et je trouve que c'est plus facile d'être "différent" : de ne pas manger la même chose, de ne pas avoir les mêmes loisirs… il y a moins d'hypocrisie dans la façon de se parler. On gueule plus souvent (travailler dans le bruit n'aide pas), personne ne se formalise des expressions politiquement incorrectes, les décalages culturels sont traités avant tout avec du sens pratique, et pourtant les gens apprennent vite à se connaître, se faire confiance mutuellement, poser des limites et respecter celles des autres. Parce que le chantier doit se passer au moins à peu près bien : sinon, notre civilisation se serait écroulée depuis longtemps.
THIS IS JUST A PLACEHOLDER. YOU SHOULD NEVER SEE THIS STRING.
# dans le même état
Posté par Anonyme . Évalué à 5.
Sauf que moi ça fait à peine 5 ans.
J'ai fait une école gratuite assez célèbre à Paris, j'ai eu la chance de rencontrer des gens qui m'ont donné du taff avant même d'avoir terminé, j'ai eu des conditions exceptionnelles et un alignement d'étoile vraiment favorable alors que je ne suis pas spécialement bon dans ce que je fais, et un peu comme toi, je me rends compte que mes soucis perso m'ont rendu un peu bon a rien et cela me pousse à envisager autre chose.
La boîte où je travaille a été restructurée l'année dernière, sur les 60 employés il n'en reste plus que 5, on a abandonné toute la partie tech (même s'ils ont encore espoir de relancer le truc c'est impossible sans remonter une equipe), je ne fais du coups plus trop de tech depuis quelques mois et je me rends compte que les rares fois où faut encore y toucher, ça me plonge dans un profond désespoir.
Donc j'ai pris la décision que ce travail sera le dernier dans la tech, j'avais passé quelques entretiens l'année dernière quand ça sentait vraiment pas bon et j'ai vraiment pris conscience que je n'avais strictement rien à apporter à une équipe, un certain nombre d'entre eux ont été assez humiliants, et quand cela se passait mieux, je me rendais bien compte que je n'avais strictement aucune envie de faire ça.
J'achète une maison en province, proche de ma famille, je pense y partir quand je perdrai ce travail et utiliserai mon compte de formation pour me former a autre chose (un métier plus proche des gens, où j'aurais l'opportunité de me sentir utile concrètement), j'ai quelques pistes sans rien arrêter pour l'instant.
Un truc que tu peux envisager, c'est de la mobilité interne si c'est possible, moi faire de l'administratif m'épanouit plus que chier du code aujourd'hui, et si jamais les choses restent comme elles sont, je n'aurais pas de raisons de partir (mais ça pu quand même alors je prends les devants).
# Idem
Posté par David Demelier (site web personnel) . Évalué à 6.
Salut,
Je partage un peu le même avis. Je suis passionné de développement et c'est ce qui m'a fait m'orienter dans cette filière. Je savais plus ou moins déjà un peu coder avant même de commencer mon DUT Informatique. Sans vouloir me vanter, contrairement à d'autres de ma promo je savais faire plus de choses qu'eux et je sais faire + que certains ingénieurs maintenant de mon entourage (je n'ai qu'un bac +3). En réalité c'est juste un effet de bord de la passion : ne jamais arrêter d'apprendre, se remettre toujours en question et s'intéresser. Je me souviens encore d'un ami de ma promotion qui m'a vu coder chez moi et m'a dit « non mais je rêve, tu codes !? ».
Cependant, en entrant dans le monde du travail en informatique, en 2011 j'ai très vite compris que tout ne serait pas aussi beau, propre et utopique que sur les projets personnels et opensource auxquels je m'intéressais et contribuais. Déjà, il faut travailler la plupart du temps avec d'autres personnes. Ce qui signifie : d'autres manière de penser / développer (pas un mal en soi), esprit d'entreprise qui est de faire le moins possible parce que ça coûte. Mais surtout, travailler avec du legacy.
Je fais quasiment que du C++ et dans chaque poste que j'ai occupé j'ai toujours été confronté aux mêmes problèmes :
Mais ce qui est encore propre à moi :
Je commence à me déplaire d'être dans un bureau toute la journée. Je suis très sportif et je cours énormément en compétition mais ça ne me suffit toujours pas. Je ne supporte plus cette sédentarité. Aussi, j'aime beaucoup le travail manuel et je dois avouer que ça me manque.
Contrairement à ce que tu dis, moi je ne suis malheureusement pas en mesure de pouvoir quitter mon travail pour faire quelque chose de moins bien payé. En effet, malheureusement avec cette disparité excessive des salaires, ma femme gagne bien moins que moi et ce serait vraiment compliqué si je passais au smic maintenant. En fait, c'est un cercle vicieux.
Mon rêve serait d'enseigner et de vivre de mes créations opensource, mais je pense que c'est très difficile à moins d'avoir des projets intéressant (par exemple, Ryan C Gordon de SDL2 gagne à peine ~$1200 sur patreon pourtant SDL est loin d'être une bibliothèque gadget). Ensuite de pouvoir faire un travail un peu plus « alimentaire » histoire de compléter.
git is great because linus did it, mercurial is better because he didn't
# on se reconnaît dans ton témoignage
Posté par Cyprien (site web personnel) . Évalué à 8.
Je trouve cela incroyable le nombre de personnes qui se retrouvent dans ton cas…
Je suis à mon compte mais j'ai eu l'occasion de travailler dans un bureau 7 heures par jour… Et je trouve cela invivable, je ne sais pas comment vous faîtes.
De plus, je ne sais pas si je t'ai bien compris, mais notre vie devient absurde lorsque l'on prend conscience de l'évolution des choses (je parle climat, environnement, …) et que l'on a un compte en banque bien garni (ce qui devient forcément le cas si on freine sa consommation).
Pour moi la solution est de réduire mon activité, prendre du temps de m'occuper de mes enfants, d'aller faire mes courses au marché, de me faire à manger, faire mon pain, etc. Je ne suis pas ecolo car j'ai encore du mal à me passer de certaines choses (voyage à l'autre bout du monde, cadeaux pour les enfants) mais je m'y retrouve mieux comme cela, tout simplement…
# Congés sabbatique ?
Posté par nico4nicolas . Évalué à 2.
J'ai connu 2 collègues qui ont récemment fait ce choix de changer de carrière. La différence est que les deux avaient l'envie de faire autre chose et cette envie était bien définie. Leurs départs étaient motivés par une attirance plutôt qu'un raz-le-bol comme cela semble être ton cas.
L'un d'eux a pris un congés sabbatique pour tenter l'aventure indépendante avec l'idée que si ça fonctionnait, il ne reviendrait pas. Pourquoi ne pas demander à en faire de même ? Cela permettrait d'avoir un filet et retomber dans un univers connu si ton congés n'était pas satisfaisant.
# travail / vie perso
Posté par Psychofox (Mastodon) . Évalué à 5.
J'ai l'impression que tu cherches à résoudre des problèmes personnels par un changement d'activité professionnelle. Je pense que c'est une erreur. Je ne dis pas qu'un changement de carrière est une mauvaise idée en soit mais tout changement de carrière nécessite souvent un investissement conséquent en terme de temps (et aussi financier). Si tu n'arrives pas à prendre des vacances et te reposer actuellement, ça sera encore pire si tu appprends un nouveau métier. Dans beaucoup de cas et dans ta tranche d'âge, problèmes perso = problèmes de couple voire divorce, ce qui peut potentiellement avoir un gros impact tant sur les finances qu'organisationnel (partages de garde d'enfants, etc).
Je pense qu'il ne faut pas forcément oublier le changement de carrière mais peut-être laisser l'idée mûrir quelques temps le temps de résoudre les problèmes personnels.
Je pense que la voie la plus logique pour l'instant si tes finances le permettent seraient de descendre ton taux d'activité pour avoir plus de temps pour toi, à la fois pour te permettre de souffler, te découvrir ou profiter de certaines passions, et éventuellement faire ce qui faut pour résoudre lesdits problèmes persos.
Reste l'option "je plaque tout, je me casse dans un autre pays et je remets tout à zéro (boulot, amis, éloignement de la famille…)" Ça peut se faire facilement quand on n'a pas d'enfant ou que c'est un choix familial et qu'il n'y a pas de problème de couple, c'est vecteur d'explosion s'il y a déjà des tensions ou que l'idée n'est pas partagé.
[^] # Re: travail / vie perso
Posté par Sufflope (site web personnel) . Évalué à 3.
Facilement aussi si tu les plaques aussi car c'est eux qui te pompent l'air et t'empêchent de dormir :o)
T'es pas obligé de refaire la dalle de ton parking par contre, ça c'est un peu extrême.
# L'équilibre est plus important qu'on ne le croit
Posté par Christophe B. (site web personnel) . Évalué à 10.
Bonjour à tous,
Je m'aperçois qu'il y a beaucoup de moules dans le même bain, moi y compris
après 20 ans dans la même boîte et + de 30 ans d'infos, mon ressenti est similaire à ce que vous décrivez tous.
Cependant quelque chose, dans mon cas, a amélioré cette vision des choses :
prenons l'hypothèse que l'on est au sommet de quelque chose ou presque.
Et par conséquent, une fois en haut on ne peut que redescendre … c'est logique
Et cela peut induire un certain malaise.
Par le plus grand des hasards à 50 ans je me suis mis au karaté, une activité assez eloigné de l'informatique ou l'on ne doit pas réfléchir mais réagir.
Ensuite se retrouver ceinture blanche donc grand débutant, cela remet l'esprit en place, on apprend quelque chose qui ne doit pas s'écrire mais se faire, pas de copier coller pas d'accès internet … il faut le faire du mieux possible et croyez moi c'est pas toujours facile de mémoriser de grandes séquences de mouvements.
Actuellement j'ai migré du karaté vers le Viet Vo Dao un art martial Vietnamien, la aussi par hasard, c'est différend, moins martial et moins physique (une question de club) mais pas franchement plus facile
On change d'univers, on rencontre d'autres personnes, certaines ont un tel niveau que l'on a du mal a comprendre comment c'est possible et il y a beaucoup de choses à apprendre de leur part et pas que sur le sport ou le combat.
Il faut par contre bien choisir son club, certain sont plus axés combat et compétition, cela convient a certain mais pas à moi.
L'art martial m'a aidé, pas a devenir une arme blanche ce n'était pas le but, mais plutôt a revenir au statut de simple vermisseau, et surtout à voir les choses d'une autre manière mais aussi à bouger physiquement.
Une simple recherche vous montrera qu'il y a forcement un club d'art martial a coté de chez vous …
[^] # Re: L'équilibre est plus important qu'on ne le croit
Posté par Mikis . Évalué à 8.
Et maintenant quand il y a du rab à la cantine, c'est pour toi.
# Bon conseils de l'Apec
Posté par p2s . Évalué à 0.
Bonjour,
Je peux te conseiller de faire un tour à l'Apec, les conseillers sont intéressants et en plus c'est gratuit ;)
https://www.apec.fr/candidat/faire-le-point--changer-de-voie/se-reconvertir.html
Il y a aussi la communauté des paumées qui ont un groupe facebook et font des événements ainsi qu'un podcast intéressant : https://makesense.org/paume-e-s/
Bonne chance !
# Acupuncture
Posté par jez (site web personnel) . Évalué à 2.
Si je peux rajouter un point concernant le mal de ventre, l'acupuncture donne des résultats vraiment étonnant. Bien que très sceptique et rationnel, c'est une option que j'ai pris la chance d'essayer; 3 séance sur 3 semaines, et quelques chose s'est dénoué, 3 mois plus tard, c'était oublié. Bon c'est pour une approche médecine douce, c'est pas dit que ça règle la root cause, mais ça pourrais bien aider.
Sinon, thread super intéressant, et les commentaires sont vraiment cool aussi. Merci pour le de ton expérience partage :)
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