Toufou a écrit 1369 commentaires

  • [^] # Re: Les brevets logiciels favorisent l'innovation.

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Petite reflexion sur les brevets logiciels. Évalué à 3.

    Ils permettent à de nombreux modèles économiques d'exister (...) Donc les brevets favorisent l'innovation.
    Non, ce ne sont pas les brevets mais les methodes de protection qui permettent aux boites de ne pas se faire piquer leur inventions et de les rentabiliser. Or, si je ne me trompe pas, les brevets sur le matériel protègent la recette inventée ou les plans et non l'idée qui a mené à la création de cette recette.
    Dans le cas du logiciel, la recette (le code source et les données) est déjà protégé par le droit d'auteur. Si cette protection etait réellement celle recherchée par les pro-brevets (protection de la recette), les pro-brevets n'auraient jamais été pro brevets et se seraient contentés du droit d'auteur.

    Le problème, c'est le système actuel des brevets logiciels.
    Le problème est qu'il n'y a pas en europe de systeme de brevets logiciels (convention de munich) et que l'organisme qui gere les brevets en europe à fait n'importe quoi.
    Au lieu de rejeter une proposition de loi qui de toute façon serait revenue sur le tapis, les pro brevets utilisant les fait suivants pour obtenir gain de cause :
    - l'ambigüité de la situation actuelle où l'OEB a validé des brevets logiciels alors que ce n'est théoriquement pas possible
    - il faut s'aligner sur le système des deux plus grandes puissances économiques mondiales : le Japon et les USA pour simplifier les échanges internationnaux (le seul argument que je trouve digne d'interet).
    Alors, les parlementaires ont donc décidé de clore une fois pour toute le débat en interdisant de bréveter ce qui ne met pas en jeu les forces de la nature pour réaliser son effet technique (en gros : le logiciel).

    Si une boite dépense des années de salaires de chercheurs, elle peut bien payer qqes milliers d'euros en plus pour déposer son brevet.
    Une boite peut-être, un particulier non. Je ne vois pas pourquoi un particulier ne pourrait pas, comme actuellement, protéger son oeuvre. Ce serait une regression par rapport au systême acuel basé sur le droit d'auteur.

    Et puis, il faut arreter de délirer, une boite ne passe pas forcément des années de salaires de chercheurs pour trouver une technologie, sinon aucune boite ne pourrait se créer sur une nouvelle technologie sans avoir à sa tête un millionnaire, ce qui serait particulierement contraire au sacro saint principe du "tout le monde a ses chances".
    D'ailleurs, c'est la puissance du monde du logiciel : n'importe qui peut sans trop de moyens arriver à monter une boite viable, sur une nouvelle techno, justement parce que les succès de la recherche ne sont pas liées directement à l'investissement.

    Enfin, une petite boite a rarement les reins assez solides pour continuer à vivre si son budget est plombé par un procès durant des années pour viol de brevet.
  • [^] # Re: ca avance.

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal le libre est pret pour le desktop de .... Évalué à 2.

    mais doit on rappeler que si le libre veut etre sur le desktop de monsieur tout le monde, il faut que monsieur tout le monde puisse :
    - utiliser un logiciel sans se poser de question
    - en cas de probleme remonter le probleme en ses termes personnels


    Monsieur tout le monde il peut se rhabiller : un ordinateur à l'heure actuelle, équipé de logiciels libres ou non, n'est pas utilisable sans se poser de questions. Il faut une certaine culture informatique pour se servir d'un ordinateur (ne serait-ce que pour brancher les cables), comme il faut une certaine culture electrique et alimentaire pour se servir d'un frigo sans s'mpoisonner ou s'électrocuter.
    Pour ce qui est du bug report, ce que monsieur tout le monde pourra remonter en ses termes propres ne suffira pas toujours à diagnostiquer le problème, surtout si monsieur tout le monde n'y comprend rien.
    Bref, ça n'a aucun rapport avec le libre. Ce que je connais du propriétaire concernant l'utilisation sans prise de tete et le support, est de qualité équivalente voir moindre que ce que je connais du libre. Pire encore, parfois je paye pour un service qui n'existe pas en pratique (support technique ?) dans le monde du proprio.

    cela sous entend que le libre n'offre un service à qualité garantie qu'a une minorité ...
    mais m'aurait on menti ? ;)

    Ca veut surtout dire que tu ne lis pas les licences des logiciels que tu utilises. Quasiment tous les logiciels libres (et une bonne partie des proriétaires) comportent une clause de déni de garantie dans leur licence. Même si légalement en France cette clause n'est pas forcément valable, elle a au moins le mérite de t'informer que tu utilises le logiciel à tes risques et périls.
    Aucune différence entre libre et propriétaire la dessus non plus.

    Bref, je trouve que c'est un peu facile d'aller raler sur le libre pour se défouler parce que tu es tombé sur quelqu'un qui t'as refoulé (à tort ou à raison) sur un problème sans aucun rapport avec la notion de libre.
  • [^] # Re: escalade dans la répression jusqu'aux échanges privés entre amis ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Appel du Nouvel Observateur contre la répression du peer-to-peer. Évalué à 2.

    J'estime qu'il ne suffit pas de savoir bien dessiner pour être un artiste
    Héhé je pense que c'est pour ça que nous ne sommes pas d'accord.

    L'art est apprécié différemment selon les gens et là où certains verront une grosse merde sans intéret, d'autres verront un chef d'oeuvre véhiculant un message (Picasso dans ses délires cubistes / les sculptures de César / ...).

    Mais dans tout les cas, je ne vois pas en quoi la Joconde ou http://www.toufou.org/pics/knacky.jpg(...) (la knacky / donut devant la fac de sciences à Montpellier) sont des oeuvres subversives, ouvrent l'esprit ou bien encore mettent le doigt sur un problème de société.
  • [^] # Re: escalade dans la répression jusqu'aux échanges privés entre amis ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Appel du Nouvel Observateur contre la répression du peer-to-peer. Évalué à 2.

    absolument toutes [1] les oeuvres d'artistes montrent qu'il existe une autre voie, une façon de penser différente.
    Tu me dis qu'il existe un art formaté (ahh les jolies statues d'athletes aryens pour les JO de 36, la belle littérature Célinienne), au service d'une propagande qui pousse à montrer qu'il n'y a qu'une façon de penser : celle du régime.

    A vrai dire, je trouve ton argumentaire assez contradictoire.
  • [^] # Re: escalade dans la répression jusqu'aux échanges privés entre amis ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Appel du Nouvel Observateur contre la répression du peer-to-peer. Évalué à 2.

    Tu as raison, c'est pour ça que les pays totalitaires choisissent leurs artistes et ce qu'ils ont droit de créer comme oeuvre.
    Ouais mais il me semble qu'avant même de s'attaquer à l'art, les dictateurs s'attaquent au droit, à l'education, aux contre pouvoirs politiques majeurs de ce type.
    Il me semble que l'art, le sport et autres trucs ce n'est que la cerise sur le gateau et ce n'est que lorsque que la dictature est déjà bien en place qu'elle s'attaque aux sources de contre pouvoir residuelles et mineures (comme l'art).

    L'art n'est pas subversif, n'ouvre pas l'esprit, et ne permet pas de s'apercevoir des problèmes liés à notre société, pas du tout ...
    Je n'ai pas dit ça, ce que je dis c'est que ce n'est pas son but premier. Dans le cas de la propagande (qui deifie, critique ou dénigre le régime en place) , l'art n'est qu'un outil parmis d'autres.
    Tous les artistes ne mettent pas une dimension politique dans leur oeuvre et quelque part, heureusement...
  • [^] # Re: escalade dans la répression jusqu'aux échanges privés entre amis ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Appel du Nouvel Observateur contre la répression du peer-to-peer. Évalué à 1.

    Bref pour tout artiste cherchant à être reconnu va préférer être dans ce système (en ramassant les miettes) que de jouer au rebelle tout seul dans son coin (sans miette).
    Mouais mais bon, si ton travail n'est pas viable commercalement, ce n'est pas le problème du systeme en place. C'est valable pour toute activité commerciale. L'art n'est pas un commerce, ok, mais pour en vivre il faut en faire le commerce. Je ne vois pas la différence avec une activité non artistique quelconque et je ne vois pas en quoi l'art devrait être favorisé.
    Note toutefois qu'il y a des gens qui arrivent à vivre sans passer par les majors, et même si ce n'est pas rose tous les jours (ça demande pas mal de boulot, mais ils ne vivent pas plus mal qu'un autre petit entrepreneur), ils ont au moins le contrôle de leur oeuvre.

    Le problème est que les radios/télés ont encore le droit de choix dans leur diffusion.
    Oui et non. Il existe des radios/télé qui sont relativement indépendantes mais évidemment, ce ne sont pas celles qui abrutissent les masses^W^W^W touchent le grand public. Pour se faire connaitre, actuellement, il y a le net, les radios locales et les télés à petite diffusion. Alors ok, tu ne vas pas toucher les cerveaux préparés par les stratèges de la télé grande audience, mais tu toucheras un public qui t'appréciera vraiment, autrement que pour répondre à un stimulus provoqué par un gingle télé.
    Pour les salles de concert, c'est un peu plus problématique, il y a un certain noyautage par les majors et les tourneurs d'après ce que j'ai pu comprendre. Il reste néanmoins des salles et festivals plus ou moins indépendants qui ne ferment leur portes généralement que lorsqu'il y a des problèmes côté public (baston, drogue, egorgeages de raton laveurs....).

    Maintenant, si tu veux palper un max de fric, ce n'est clairement pas la bonne solution, je te l'accorde. Mais bon, encore une fois, il faut savoir ce que l'ont veut : être Johnny a la place de Johnny ou vivre décemment de son travail.
  • [^] # Re: escalade dans la répression jusqu'aux échanges privés entre amis ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Appel du Nouvel Observateur contre la répression du peer-to-peer. Évalué à 1.

    pirates et virus installant un P2p à l'insu du propriétaire d'un machine, IP spoofing, etc.
    Ca m'ettonnerai fortement que l'on condamne quelqu'un qui s'est fait véroler sa machine et qui est de bonne foi. Il en sera quitte pour la trouille et les désagréments d'un passage en jugement, mais a mon avis il ne sera coupable de rien.
    Limite ce sera une bonne chose : prise de conscience sur le fait que mettre un ordi sur un espace communautaire sans aucune précaution ça peut attirer de gros ennuis doublée de la prise de conscience que "l'ordinateur pour tous et n'importe quoi", c'est encore de la science fiction.
  • [^] # Re: escalade dans la répression jusqu'aux échanges privés entre amis ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Appel du Nouvel Observateur contre la répression du peer-to-peer. Évalué à 2.

    l'interet de tous est au dessus de l'interet de quelques uns
    Mouais m'enfin bon, je ne vois pas "l'interet de tous" dans le fait de pouvoir écouter à l'oeil le boléro de Ravel, l'opéra du pauvre ou le dernier single de la Starac. Il faudra qu'on m'explique ce qu'il y a d'absolument vital dans l'acces à l'art. Ca ne sert ni a manger, ni a se loger, ni a se défendre d'une oppression...
    Je trouve qu'il y a une grosse confusion entre art et culture dans ce débat du côté des pro-partage.

    les droits d'auteurs ne favorisent que la concentration et les majors : supprimons les.
    Ce n'est clairement pas le droit d'auteur qui favorise la concentration des majors mais plutot le fait que les artistes se sentent obligés de signer les contrats délirant les liant aux majors pour pouvoir se faire financer leur oeuvre. Personne ne les oblige à pactiser avec le diable non plus hein ...

    Plutot que d'eliminer le droit d'auteur bêtement, ne serait-il pas plus judicieux d'interdire les contrats d'exclusivité ? De faire en sorte qu'un indépendant puisse se produire dans n'importe quelle salle de concert et puisse passer à n'importe quelle radio ?
  • # Distrib pour PME / bureau

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Quelle distrib pour une PME ?. Évalué à 6.

    Chez moi, on utilise la Mandrake coté client pour les developpeurs (JAVA / Python / C / C++ ) et quelques autres, et c'est très largement utilisable pour une installation 'standard' sans besoin spécifique.
    Il y a bien quelques petits soucis (pas plus que sur d'autres systèmes et bien moins que sur certains) par ci par là, mais rien d'insurmontable avec une bonne installation. Si tu fais la liste des paquets indispensables pour tes utilisateurs et que tu leur installe 'par défaut', tu ne devrait pas rencontrer trop de problème.

    Bref, malgré le fait que je n'installerais jamais une mandrake chez moi (je suis un slackeux indécrottable), je trouve que c'est un bon choix. dans l'optique de remplacer du Windows/Mac OS pour du code / bureautique.
  • [^] # Re: C'est vrai c't'histoire ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Utiliser Lynx peut vous mener en prison. Évalué à 3.

    Non, pareil je ne vois rien qui fasse allusion a lynx.. Je dirais que c'est un superbe hoax. monté / relayé par le site de BoingBoing
  • # je peux pas : j'ai piscine

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal 30 avril 2005 : la Révolution. Évalué à 1.

    on pourrait pas décaler au 1 mai ? parce que le 30 avril je peux pas j'ai piscine.
  • [^] # Re: Pour les ignorants ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Mort de Seb (ex du magazine Joystick). Évalué à 0.

    L'amiga était encore "DA beast" pour jouer
    Sans vouloir troller le STE c'était quand même mieux ....
  • [^] # Re: Les logiciels libres au coeur du débat

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Soixante et un députés du Parlement européen poussent à un retour en 1re lecture. Évalué à 2.

    Sinon, on peut noter l'impartialite de Steve Ballmer en tant que conseiller en propriete industrielle.
    Il s'est ravisé ensuite, mais c'était beaucoup moins relayé que sa déclaration lors de la conférence et les gens n'auront retenu (la preuve ici) que la première déclaration.
    Et si c'est le sous fifre du mec le plus riche du monde qui l'a dit, c'est surement parce que c'est vrai !
  • [^] # Re: Ayez confiance !

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Ordissimo, "l'ordinateur pour les nuls". Évalué à 10.

    maintenant, pour changer une ampoule grillé, il faudrait que les gens aient les compétences d'électricien
    Il en ont un minimum : ils savent qu'il ne vaut mieux pas faire ça avec le courant qui passe et debout dans la baignore (merci Claude François). Pareil pour une voiture : ils savent qu'il ne faut pas aller en zone rouge pendant une heure, qu'il faut remplir le réservoir d'un diesel avec du gasoil, qu'il faut des pneux gonflés....
    Tu baignes dans l'electricité depuis ta petite enfance (tu sais qu'il ne faut pas metre les doigts dans la prise et pourtant, ce n'est pas inné), pareil pour l'automobile ou le frigo.
    Ce n'est pas forcément le cas avec les ordis car ils sont grand public depuis moins longtemps (même pas 30 ans, à peine une génération) et ils offrent nettement plus de possibilités et dans des domaines infiniment plus variés.

    L'ordinateur n'est qu'un outil, un appareil électro-ménager, une console de jeux... Rien de plus !
    Qui nécessite donc une formation pour l'utilisation et une maintenance pour continuer à fonctionner. D'ailleurs, tous les outils sont comme ça : maison, frigo, voiture, réseau électrique....
    Le problème est qu'on compare des outils non comparables : un frigo propose nettement moins d'utilisations possibles qu'un ordinateur, et pourtant il faudrait qu'un ordinateur soit aussi simple à faire marcher et à entretenir ?

    La grande majorité des gens veulent un ordinateur qui fonctionne comme leur frigo ou leur voiture, ou leur camescope, ou leur téléviseur, ou leur téléphone, etc.
    Beh moi j'aimerais une fusée qui m'amenerais sur Mars et qui fonctionne comme mon frigo. Je peux le vouloir tant que je veux, actuellement on y est pas encore... C'est pareil pour les ordinateurs : pas encore assez évolués pour faire ce qu'on leur demande aussi simplement qu'on le demande à un frigo. Pour ça, il faudra attendre le robot positronique, et encore, je parie que ça ferait encore des histoires parce qu'ils ne nous comprendraient pas toujours (qui a dit : "donnez moi la main" ?).

    Ça s'appelle l'ergonomie, et ce n'est pas à l'utilisateur à s'adapter au produit, mais l'inverse.
    Dans le cas d'Ordissimo, ca n'a rien a voir avec de l'ergonomie. C'est juste qu'ils vendent un produit adapté à un profil d'utilisateur bien délimité. Leur utilisateur type a besoin de : mail / web / photo / tableur / word-like ? Ils vendent un truc qui fait ça et que ça. D'ailleurs c'est une bonne idée : la plupart des ordinateurs domestiques doivent servir principalement à ça (encore que je pense qu'il manque la vidéo et la musique).
    Mais bon, il serait sympathique de leur part de ne pas appeller ça un ordinateur et de ne pas le comparer à ce qu'on désigne actuellement par ordinateur : le mien sait faire beaucoup plus de chose que ça, ne serait-ce que parce qu'il est programmable.

    Il n'y a à ma connaissance que l'informatique pour pourrir autant la vie des gens avec des problèmes qui ne devraient pas en être.
    Ca n'aurait jamais été le cas si des abrutis n'avaient dupé tout le monde pour vendre des ordinateurs en les faisant passer comme aussi simples à utiliser qu'un frigo et en passant sous silence l'aspect maintenance, sous prétexte que la Fée Ergonomie va régler tous les problèmes.
  • [^] # Re: Ayez confiance !

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Ordissimo, "l'ordinateur pour les nuls". Évalué à 0.

    Ton but c'est d'utiliser un matériel pour faire une action, ici une voiture pour te déplacer d'un point A à un point B. Comment le moteur transforme un liquide en énergie cinétique n'a aucun intérêt dans cette tâche.
    Mouais... M'enfin, il te faut un minimum de compréhension de l'ensemble sinon, au mieux, tu te sers mal de l'outil. Cela suffira peut-être pour répondre à tes besoins mais tu le fera mal. Sans formation, tu passeras plus de temps à faire la tache, tu la feras moins bien, tu abimeras l'outil, tu seras dangereux pour les autres.
    D'ailleurs, c'est surement pour ça qu'on te demande de montrer ton aptitude à conduire un véhicule avant de te donner le droit de le faire sur la voie publique : les risques et conséquences d'un accident sont trop graves pour être ignorées.

    Il ne devrait y avoir que les ergonomes et les commerciaux un peu trop optimistes pour imaginer qu'on puisse utiliser un appareil sans un minimum de formation dessus. Toute personne ayant un minimum de contact avec le monde réel devrait s'apercevoir rapidement que l'interface et l'outil ne sont pas là pour se substituer à un savoir, mais pour décharcher les gens qui ont ce savoir des taches fastidieuses de leur métier (la calculatrice ne sert qu'au gens qui savent calculer).
  • [^] # Re: Il faudra de toutes façons faire qque chose

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Brevets logiciels : nouvelle offensive surprise. Évalué à 4.

    Précisement: parfois "seulement rassembler" (avec le bon choix de feature à retenir) est une étape difficile
    Non, cette étape peut être laborieuse quand tu la recherche car une idée ne se commande pas, mais nombre d'idées peuvent très bien arriver spontanément (la radiographie ou le tableur, par exemple).

    Et puis, si chacune des briques est protégée au niveau de l'idée (certaines de ces idées n'étant pas 'en vente'), payer des gens pour rassembler des idées perd son attrait. Quel est l'intéret de constituer un groupe de travail comme le PARC si tu n'exploites pas ses trouvailles ?

    Je pense donc qu'on ne doit permettre que la protections des plans car ils concrétisent une idée et que la non trivialité est dans ce processus de concrétisation de l'idée, non dans l'idée elle même. D'ailleurs tu le sous entends dans surtout quand il s'agit d'industrialiser et se confronter aux utilisateurs réels n'ayant jamais abordé ce genre de produits : la difficulté réside dans l'industrialisation (concrétisation, production et commercialisation). Cela demande en effets des investissements que pour ma part, je trouve normal de rétrbuer (en créant un monopole si besoin est, comme le font les brevets ou le droit d'auteur).

    Deux exemples :
    - matériel :
    Protéger "l'utilisation d'une voile sur un surf comme moyen moteur" est une connerie sans nom, permettant un monopole sur le concept de planche a voile. De plus, cette notion n'est qu'une idée.
    Protéger un modèle de planche à voile est nettement plus pertinent : le constructeur vend un modèle de manière exclusive sans que cela empèche les autres de faire des planches à voiles du moment qu'elles sont différentes. Là, ok, la recherche de nouvelles formes (innovation) est bien une conséquence de la protection.

    - logiciel :
    Le tableur a été créé par un étudiant en gestion qui avait un contact avec l'informatique ça lui est venu comme ça parce que les calculs laborieux le gonflaient.
    Là où il a investi du temps c'est dans la concrétisation de cette idée (Visicalc), avec un collegue informaticien, pas dans l'idée elle même. Ce qu'il faut protéger c'est Visicalc, pas l'idée même de tableur, qui n'est qu'un concept existant sous une autre forme (les tableaux de calcul).

    Qu'on paye des gens avoir des idées n'a pas a rentrer en ligne de compte : car ce n'est que la méthode pour trouver des idées qui diffère et je ne vois pas en quoi ça devrait influer sur la manière de traiter l'idée en elle même.

    on ne va plus parler d'idée mais "d'exploitation d'une idée dans le cadre d'un dispositif de traitement automatique de l'information".
    Si tu avait lu les liens, tu verrais que justement, les pro brevets jouent sur la confusion entrainée par cette simplification (ce qui énerve un peu) car :
    - l'algorythme c'est l'idée : c'est la description d'une technique et c'est ce que veulent protéger les pro-brevets.
    - l'exploitation d'une idée c'est le programme en lui même, le code source et l'artwork, et autres données qui le compose.

    Il jouent sur l'ambiguité de cette nuance pour le profane mais différence énorme dans les faits, pour pousser à utiliser une protection qui marche à un niveau (la réalisation) dans un niveau où elle serait catastrophique (l'idée) pour la libre concurrence et l'innovation.
    J'espère que tu peux comprendre qu'on puisse demander à être clair la dessus..

    Désolé mais j'ai connu plus "ouvert" comme espace de discussion, et le fait que je quitte ne vient pas d'un problème de ma part mais de ces agacements.
    D'entrée tu dis que les brevets pipo ne tiendront pas devant une attaque en justice et que tu ne comprends pas pourquoi une petite boite serait désavantagée face a une grosse. Ca a été 200 fois discouru ici... Si tu suis le site comme tu le dis depuis plus d'un mois, tu devrais le savoir...
  • [^] # Re: Il faudra de toutes façons faire qque chose

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Brevets logiciels : nouvelle offensive surprise. Évalué à 3.

    Explique moi en quoi un tableau de Manet est proche d'un programme.
    Les deux sont matérialisations d'une idée que n'importe qui pourrait avoir mais dont l'unicité provient de ce qu'en a fait l'auteur.
    Les deux sont reproductibles à l'infini.
  • [^] # Re: Il faudra de toutes façons faire qque chose

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Brevets logiciels : nouvelle offensive surprise. Évalué à 2.

    Considères par exemple le cas des innovations introduites dans l'encodeur LAME, malgré les brevets concernant le MP3
    ces innovations sont inutiles sur Thomson et Frenhaufer décide d'interdire a lame d'exploiter le brevet sur le mp3.
  • [^] # Re: Ordre du jour ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Brevets logiciels : nouvelle offensive surprise. Évalué à 1.

    Encore une fois tu t'arretes uniquement sur la 'spécification' de l'espéranto. Il est évident que sur papier c'est génial, puisque comme tu nous l'expliques c'est une langue faite pour éliminer les ambigüités.
    Mais, une fois qu'il y aura des gens qui le parleront pour d'autres raisons que pour le fun, alors il y aura des distorsions, comme il y en a dans toutes les langues vivantes.. Alors d'accord, ce ne sera pas de l'espéranto académique qui lui restera génial, mais il n'empèche que des gens parleront espéranto "petit negre" tout comme on parle anglais "petit nègre" à l'heure actuelle, peut-etre moins distordu que l'anglais, va savoir, mais distordu quand même et avec toutes les incompréhensions que ça peut générer.

    Exemple concret :
    L'esperanto quoique tu en penses est une langue vivante parlée par de vrai gens qui converse de tout et n'importe quoi
    En effet, tu as raison, ça m'apprendra à prendre wikipédia comme référence :)
    D'après le dictionnaire de l'académie française (http://www.academie-francaise.fr/dictionnaire/(...) et http://atilf.atilf.fr/academie9.htm(...) ) :
    Langue morte, qui n'existe plus que dans les écrits, par opposition à Langue vivante, qu'un groupe humain parle actuellement.

    Quelque part c'est une excellente illustration des distorsions (ici elle est sémantique) dont je parle. D'après l'académie française (ceux qui spécifient la langue française) : est vivante une langue quand des gens la parlent. Soit...
    Mais bon, je constate que ce n'est pas l'usage courant, le mien, celui de mon entourage et chez les gens de wikipédia. D'ailleurs, je parie que ce n'est pas le tien non plus, et que comme moi et contrairement au spécifications de l'académie française, tu n'appelleras pas le latin ou le klingon "langues vivantes". Pourtant => http://www.kli.org/(...) .
    Il y a donc une source d'ambiguité, puisque ce mot n'a pas le meme sens pour les gens comme moi que pour les gens qui parlent le français académique. Marrant, ça ne vient carrément pas de la structure de la langue, ni de sa spécification qui elle me semble on ne peut plus claire...
    Serait-ce parce que le français est une langue vivante ?
  • [^] # Re: Ordre du jour ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Brevets logiciels : nouvelle offensive surprise. Évalué à 0.

    Je ne vois pas le probleme et je serais même assez d'accord avec ton "paralelle", si tu l'avais fait correctement :
    ----
    Je ne vois pas en quoi ça remet en cause ce que je dis. Que Linux soit un OS facile à apprendre etc, sans doute... Pour ma part je le connais pas et je ne m'y interesse pas.

    Ce que je dis c'est qu'actuellement, windows est déjà enseigné partout, qu'il est utilisé presque partout sufisemment pour qu'on se comprenne. Les windowsiens sont avantagés ? Tant mieux pour eux ! Je préfère voir un OS avantagée parmis d'autres que toute désavantagées. D'ailleurs, tu le dis toi même : Les personnes capables d'utiliser aussi bien un autre OS que l'OS sur le quels ils ont appris sont très rares. Quelle différence avec Linux/Windows/ce_que_tu_veux ?


    Jusque là tout va bien
    Mais bon, pour ma part, je n'utilise plus beaucoup windows, mais ce n'est pas pour ça que je tiens a imposer linux au monde sous pretexte que je le trouve plus adéquat et mieux foutu.
    Si les unix-like ou le libre finissent par tourner partout, j'espere que ce sera parce qu'ils s'imposeront d'eux même, pas juste parce qu'on en a imposé l'usage. Idem s'ils doivent en venir a disparaitre : j'espere que ce sera parce qu'on en veut plus et non parce qu'on a tout fait pour les tuer.


    Linux est un OS vivant, utilisé par plus de deux millions de personnes à travers le monde.

    Là, c'est n'importe quoi. Je te parle d'une définition : une langue vivante est une langue qui est la langue NATALE de personnes encore en vie, cf http://fr.wikipedia.org/wiki/Langue_vivante(...) . Le concept d'OS vivant reste encore à définir. Ce qui rend cette partie du parallele totalement dénuée de sens.

    Mais si ton paralelle me semble imparfait, c'est surtout parce que l'on parle d'une langue et non d'un OS, c'est sensiblement différent.

    Un OS est un environnement informatique qui fournit des moyens à ses utilisateurs. On pourrait distordre le concet au point d'imaginer qu'un OS est un moyen de communication, mais même dans ce cas, il ne permet de communiquer que des concepts discrets, et il est prévu pour un contexte particulier : donner des information et recevoir des ordres, rien de plus.
    Une langue est 'protocole' d'échange particulièrement évolué qui lui permet de faire passer une infinité de nuances et de concepts que n'atteindront pas de si tot nos dispositifs informatiques parce que c'est fait pour la communication entre êtres humains et sous toutes ses formes, pas uniquement pour une simple interaction ordre / information.

    Maintenant, on peu considérer qu'un OS fournit un environnement et une culture qui ont peut-être une certaine ressemblance avec une langue parlée par des gens, mais ça n'a certainement pas la même importance à mes yeux dans la vie de tous les jours, et ça touche directement énormément moins de monde.

    Ce que je peux tolérer avec un OS, je peux tres bien ne pas le tolérer avec quelque chose d'aussi omniprésent que le langage courant.
  • [^] # Re: Ordre du jour ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Brevets logiciels : nouvelle offensive surprise. Évalué à 1.

    Justement le fait que l'esperanto soit très facile à apprendre permet d'atteindre rapidement une très bonne maitrise de la langue.
    Une bonne maîtrise, mais pas une manipulation comme si c'était ta langue natale.

    La prononciation de l'esperanto a été fixé une fois pour toute.
    Ce n'est pas pour ça que les gens vont la suivre. Pour exemple, la prononciation et le vocabulaire, en francais, ont aussi été aussi fixés, même si c'est plus complexe qu'en espéranto, semble-t-il. Ca n'oblige pas les gens à la suivre et avec le temps, pour ne pas être completement à côté de la réalité, l'académie française réajuste le tir en incluant les nouveaux mots et nouvelles prononciations.

    Pour les exceptions je ne vois pas du tout en quoi cela serait un avantage
    Ce n'est pas un avantage, c'est une caractéristique d'une langue vivante. Les gens rajoutent des mots, des tournures dans langue, et ces tournures introduisent parfoit des exceptions.
    Donc, soit l'organisme ignore ces exceptions et crée des dialectes (la langue officielle est distinguée de la langue réellement parlée, celà fait au moins un dialecte), soit il inclue les exceptions pour rester proche de la réalité de la langue.

    Justement si le contexte n'est pas clair, ou que l'on ne maitrise pas le sujet il est parfois difficile de comprendre.
    Je suis sur que tu peux trouver ce type d'ambigüité quelle que soit la langue, y compris l'espéranto. Ne serait-ce que parce que l'auteur fait une figure de style.

    Ah bon, par des personnes qui l'utilisent dans des discussions/courrier? Là tu m'étonnes!
    Il y a 50 ans, oui, car c'était encore un signe d'érudition, il n'y a qu'a voir le nombre de gens qui ont appris le latin dans les 50 dernières années en France.
    Ne serait-ce que les ecclésiastiques, qui le parlaient régulièrement dans les messes en latin.
    Il est clair que maintenant, les gens capables de parler courrement le latin, ça doit pas courir les rues, pas plus que l'espéranto d'ailleurs.

    Je trouve même que dire que l'Esperanto n'est pas une langue vivante est plutôt injurieux
    Ce n'est pas mon but. Mais, que tu le veuilles ou non, il n'empeche que ce n'est pas une langue vivante, par définition. Remarque ce n'est pas une langue morte non plus car ça n'a jamais été une langue vivante.

    De plus il existe des personnes (certes peu nombreuses) pour qui c'est la langue natale.
    Je parie que je peux les compter sur une seule main :) De plus, je doute, vu la faible concentration des espérantophones (?), que ces personnes utilisent l'espéranto pour leur échanges humains quotidiens.
  • [^] # Re: Ordre du jour ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Brevets logiciels : nouvelle offensive surprise. Évalué à 6.

    Je ne vois pas en quoi ça remet en cause ce que je dis. Que l'Espéranto soit une langue facile à apprendre etc, sans doute... Pour ma part je ne la connais pas et je ne m'y interesse pas.

    Ce que je dis c'est qu'actuellement, l'anglais est déjà enseigné partout, qu'il est parlé presque partout sufisemment pour qu'on se comprenne. Les anglais sont avantagés ? Tant mieux pour eux ! Je préfère voir une langue avantagée parmis d'autres que toutes désavantagées. D'ailleurs, tu le dis toi même : Les personnes capables de parler aussi bien l'anglais que leur langue maternelle sont très rares. Quelle différence avec l'espéranto ?

    la prononciation varie selon le pays
    Justement parce que c'est une langue parlée partout. L'anglais comporte des règles précises (il suffit de prendre un dictionnaire d'anglais et tu as la prononciation en Queen's English, l'anglais académique) mais elles sont distordues selon les pays parce que les gens parlent la langue à leur sauce. L'espéranto aura très probablement le même problème si son succès augmente.
    Je ne vois pas ce qui ferait que l'espéranto échapperait à cette tendance naturelle.

    La déclinaison en dialectes d'une langue n'est clairement pas liée à sa structure mais à son usage (exemple : l'argot).
    Même chose pour :
    La grammaire est très simple, aucune exception.
    Quelqu'un dans le thread à proposé d'enlever l'accent circonflexe de forêt, parce que c'était une source inutile d'erreur. N'est-ce pas une excellente illustration de modification des règles d'écriture dûe au caractère vivant de la langue ? Avant on disait "forrest" (cours ! cours !) , on écrivait un s, on s'est mis à dire "foré", on a remplacé le s par un accent, et maintenant, on considère qu'il n'est pas besoin de rattacher le mot à sa racine (on fait quoi pour forestier ?), on propose de virer l'accent.

    Si l'espéranto était une langue vivante elle verrait fleurir néologismes et autres distortions du même type qui introduiraient assurément et rapidement les exceptions qui manquent à l'espéranto, tant au niveau grammaire qu'au niveau vocabulaire.

    l'anglais est une langue parfois très vague
    Soit c'est voulu, soit c'est mal exprimé. Si tu veux bien te faire comprendre, tu peux, même si tu n'as pas le vocabulaire nécessaire : le contexte est là pour ça. Je ne parle pas l'anglais couremment mais je n'ai que très rarement eu de problèmes d'ambiguité, comme quoi ce n'est pas si difficile à maîtriser en tant que langue internationale. Quelque soit la langue, tu auras toujours des ambiguités si la personne en face le désire ou s'exprime mal.

    L'espéranto est une langue vivante, parlé par plus de deux millions de personnes à travers le monde.
    Alors là je dis non ! Le latin est parlé par plein de monde, ce n'est pas ça qui en fait une langue vivante. Une langue vivante c'est une langue natale, utilisée courremment au quotidien par des gens qui l'ont apprise dès leur plus jeune age, ce qui fait qu'elle évolue au fil du temps ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Langue_vivante(...) ). Ce n'est pas le cas de l'éspéranto.
    D'ailleurs, si c'était le cas, l'espéranto se déclinerait rapidement en dialectes et deviendrait une langue comme les autres, difficile à maîriser, surtout quand ce n'est pas la langue natale.
  • [^] # Re: Ordre du jour ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Brevets logiciels : nouvelle offensive surprise. Évalué à 2.

    Cette domination est sournoise car elle conduit à une uniformité de la culture,
    Pas dans l'utilisation d'une langue commune : les gens parlent la langue commune pour des rapports internationaux (enfin, plutot interlinguistiques :)), et continuent à parler dans leur langue natale le reste du temps. Je ne checke pas les news et pourtant je parle plus ou moins anglais.

    on pourrait facilement désambiguer "free"
    Ce serait pour créer d'autre ambiguités...
    Je ne comprend que le français, l'anglais et un peu d'allemand et de japonais mais je sais qu'une suite de deux mots peut façilement être ambigüe au même titre que free software, quelque soit la langue.
    Exemple en français : bière fraiche => je parle du cerceuil ou de la boisson ? La seule chose qui te permet de la savoir c'est le contexte : tu sais que socialement, en France, parler de bière fraiche au sujet d'un décès c'est quelque chose d'incongru et de culturellement répréhensible. Pour ces raisons, je pense qu'une langue sans culture ne peut permettre de s'exprimer aussi finement qu'une langue basée sur une culture.
    Un mot amène un poid, une direction à la discussion, que tu modères ou accentues en fonction de ta culture, de ce que tu comprend de la culture associée à la langue, et du contexte discuté. Une langue nouvelle ne changera pas ça et pire encore, elle ne le permettra pas.

    Et puis, en admettant qu'il existe une langue où chaque concept aurait une racine propre et distincte, afin d'éviter les ambiguités, où le contexte ne tiendrait pas un rôle majeur, cette langue aurait un vocabulaire tellement riche qu'elle ne serait pas humainement utilisable car il faudrait des années pour maitriser son vocabulaire. Ou alors, il lui manquerait tellement de concepts qu'elle serait très limitée dans son usage.

    Pour le coté inaudible, j'avais lu un article (je ne sais plus où) sur une étude où l'on tentait d'expliquer pourquoi les francais sont des cancres en langues.
    Et l'aspect culturel, il est pris en compte ? Ne serait-ce pas lié aussi au fait que les Français ont jusqu'a peu été une puissance dominante et qu'ils sont un peu réticents a admettre qu'ils ne sont plus qu'une puissance moyenne ? Le français a été la langue diplomatique pendant des années, et maintenant ne serait-ce pas réaliste de considérer qu'on a un peu de mal a s'adapter à la nouvelle donne ?
    Les Japonais ont le même problème de langue que nous (il n'y a qu'a entendre un japonais parler anglais ou allemand...), et comme par hasard, ils ont été aussi nombrilistes que les français jusqu'a la fin du 19eme sciecle...
    Sans parler des méthodes d'apprentissage... Ce qui m'a fait comprendre l'anglais, c'est de lire de l'anglais, ce n'est clairement pas les cours au lycée où en fac.
    A mon avis, le coup du spectre ça doit jouer, mais ce n'est certainement pas la seule raison.
  • [^] # Re: Ordre du jour ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Brevets logiciels : nouvelle offensive surprise. Évalué à 4.

    Ceux qui se plaisent à parler petit nègre en anglais peuvent peut-être se satisfaire de la situation actuelle, mais pour ceux qui aspirent à un autre niveau de communication, ceux-là ont le droit de s'intéresser à l'espéranto.
    L'anglais ou l'espagnol sont les deux langues européennes les plus répandues dans le monde. En Europe, je parie qu'il y a plus de gens qui parlent ou bargouinent l'anglais que l'espagnol, et je comprend tout à fait que nos députés européens aient préfèré et imposé l'anglais.
    Un des nombreux avantages de l'anglais sur l'espéranto, c'est que tu peux t'immerger dans un milieu anglophone pour arrêter de parler un anglais bizarre : c'est une langue vivante.
    Bref, utiliser l'espéranto reviendrait à limiter encore plus l'accès aux documents de ce type puisqu'une minuscule minorité de gens seulement le parle. Et je ne vois pas l'intéret d'investir de l'énergie pour faire apprendre une langue qui n'a jamais servi et qui ne sert pas actuellement, surtout pour remplacer une langue réelle qui a fait, et fait encore très bien l'affaire.

    Maintenant, si on devait choisir une langue détachée de toute nationalité, je voterais pour le Noir Parler de Morgul, vu l'europe qu'on se prépare et vu les méthodes utilisées pour la mettre en place...
  • [^] # Re: FarCry et OpenGL

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Half-Life² sous Linux. Évalué à 2.

    Je pense que la modélisation physique n'a pas grand rapport avec le moteur de rendu 3D.
    Entierement d'accord mais tant qu'a y être, autant prendre le moteur de rendu livré avec le moteur physique, surtout quand il a bonne réputation et qu'il n'y a pas besoin de le déployer (en théorie) puisque intégré à l'OS.

    Si directX est plus connu c'est qu'il date de 1995 alors que SDL date de 1998. Il a aussi profité d'une réclame efficace.
    Mouais, enfin, c'est surtout qu'il est fait par et pour MS, que c'est de bonne qualité, qu'il est installé de base (avec support de mise à jour par win-update) avec la plate forme dominante pour le jeu sous PC.

    Par ailleurs à l'époque les cartes qui implémentaient efficacement openGL étaient très cheres alors que directX permettait de faire de la 3D logiciellement de manière efficace.
    Quand DirectX a vraiment percé (version 3.0), les cartes grand public supportaient les accellérations matérielles : 3dfx, g200... Ce n'était pas donné pour le pékin moyen, mais c'etait complètement dans les prix du hard core gamer (et même moins cher que les cartes haut de gamme actuelles : 1200FF une 3dfx à sa sortie contre 300 euros la GeForce 6800, par exemple)