Comme les années précédentes, le concours de l'Agrégation de Mathématiques comportera une épreuve sur machine (épreuve de modélisation) avec des machines tournant sous Linux. Pour l'année 2010, ce sera une Debian Lenny avec fluxbox comme environnement graphique. Les logiciels proposés sont pour une grande partie des logiciels libres (cf. Matériels et logiciels disponibles), essentiellement Scilab, Octave (via qtoctave), R, Maxima (via wxmaxima), Giac/Xcas, PARI/GP, Axiom, GAP ainsi que les compilateurs Java, C, Ocaml et Camllight.
La nouveauté cette année est la modification du concours de l'agrégation interne de Mathématiques avec l'usage d'une machine à l'un des deux oraux de ce concours. Cette épreuve devrait s'appuyer sur une version dédiée de ClefAgreg avec un environnement fondé sur Xfce. Cette clef est disponible en chargement libre sur le site Clef Agreg USB.
Sortie de la version bêta de Fedora 12
Un mois avant la sortie annoncée de la version finale de Fedora 12, version communautaire de la célèbre RedHat, la version bêta est disponible sur tous les bons FTP serveurs bittorrent.
Parmi les nouvelles fonctionnalités on peut mentionner des améliorations apportées aux pilotes matériels (notamment les cartes graphiques et les matériels de communication sans fil), un support audio de qualité, notamment via les périphériques bluetooth, une meilleure virtualisation et bien sûr le GNOME a été mis à jour en 2.28. Quant à son homologue KDE, il passe lui en version 4.3. Les possesseurs de netbooks sont de la partie car Moblin, l'interface graphique dédiée, est aussi incluse.
Cette bêta intègre aussi déjà un certain nombre de technologies récentes, voire même en pré-version, afin que vous puissiez en profiter les tester dès à présent, comme
Bref, pas de quoi vous ennuyer, surtout pour les « early-adopters » qui aiment vivre sur le bord tranchant.
Parmi les nouvelles fonctionnalités on peut mentionner des améliorations apportées aux pilotes matériels (notamment les cartes graphiques et les matériels de communication sans fil), un support audio de qualité, notamment via les périphériques bluetooth, une meilleure virtualisation et bien sûr le GNOME a été mis à jour en 2.28. Quant à son homologue KDE, il passe lui en version 4.3. Les possesseurs de netbooks sont de la partie car Moblin, l'interface graphique dédiée, est aussi incluse.
Cette bêta intègre aussi déjà un certain nombre de technologies récentes, voire même en pré-version, afin que vous puissiez en profiter les tester dès à présent, comme
- La coquille pressentie pour le futur Gnome 3.0 ;
- La toute dernière amélioration de la bibliothèque Theora 1.1 ;
- La version 1.0 de SystemTap de moins d'un mois ;
- Ou encore le multi-pointer du serveur X.org 1.7 qui inclut l'extension « X Input Extension version 2.0 (XI2) » dont nous avons parlé il y a peu.
Bref, pas de quoi vous ennuyer, surtout pour les « early-adopters » qui aiment vivre sur le bord tranchant.
Symbian est officiellement « OpenSource »
Le micro-noyau de Symbian^3, le système embarqué pour téléphones portables, a été publié le 21 septembre 2009 sous licence EPL (Eclipse Public Licence), en prévision du SEE 2009 (Symbian Exchange & Exposition).
Nokia, après avoir racheté Symbian, confirme donc sa feuille de route pour l'ouverture complète du célèbre système d'exploitation embarqué pour téléphones mobiles. Le site pour développeurs de Symbian propose un kit en téléchargement libre (sous réserve de s'enregistrer), comprenant :
Nokia, après avoir racheté Symbian, confirme donc sa feuille de route pour l'ouverture complète du célèbre système d'exploitation embarqué pour téléphones mobiles. Le site pour développeurs de Symbian propose un kit en téléchargement libre (sous réserve de s'enregistrer), comprenant :
- Le noyau « Open Source » et outils complémentaires ;
- Une suite de compilation pour architecture ARM (RVCT4.0) ;
- Un environnement de simulation basé sur Qemu ;
- Le paquet de base pour « Beagle Board », un processeur ARM embarqué dans une carte USB ;
- Des binaires ARMv5 prêt-à-l'emploi ;
- Un environnement d'exécution hardware.
Vendredi 6 novembre 2009 @ Sophia-Antipolis : soirée Programmation Distribuée
Le Riviera JUG organise une rencontre gratuite sur le thème de la Programmation distribuée le vendredi 6 novembre 2009 dans les locaux de l’INRIA Sophia-Antipolis.
Qui n’a jamais eu à dire à son patron : « mais si, on fait comme ça et après ça passe à l’échelle automatiquement ». Une des promesses de Java EE — tenue ou non ? Quoi qu’il en soit il existe de nombreuses façons de passer à l’échelle, dont le calcul (ou la programmation) distribué(e).
Cette soirée sera consacrée à deux technologies Java qui permettent de distribuer la charge de calcul pour améliorer les performances de votre prochaine application. Venez découvrir ces technologies souvent complexes présentées de manière claire par les spécialistes du domaine. En première partie, Manik Surtani (de JBoss) viendra nous parler du projet dont il est le lead : Infinispan. En intermède nous aurons une présentation du livre « Programmation concurrente en Java », par Sylvain Hitier. Enfin Arnaud Contes (de ActiveEon) viendra nous présenter ActiveEon/ProActive Parallel Suite.
Qui n’a jamais eu à dire à son patron : « mais si, on fait comme ça et après ça passe à l’échelle automatiquement ». Une des promesses de Java EE — tenue ou non ? Quoi qu’il en soit il existe de nombreuses façons de passer à l’échelle, dont le calcul (ou la programmation) distribué(e).
Cette soirée sera consacrée à deux technologies Java qui permettent de distribuer la charge de calcul pour améliorer les performances de votre prochaine application. Venez découvrir ces technologies souvent complexes présentées de manière claire par les spécialistes du domaine. En première partie, Manik Surtani (de JBoss) viendra nous parler du projet dont il est le lead : Infinispan. En intermède nous aurons une présentation du livre « Programmation concurrente en Java », par Sylvain Hitier. Enfin Arnaud Contes (de ActiveEon) viendra nous présenter ActiveEon/ProActive Parallel Suite.
Vidéo: Les politiques publiques en matière de logiciel libre -Alix Cazenave April
Lors de l'Open World Forum 2009, l'April a organisé une rencontre autour des politiques publiques en matière de logiciel libre. Cette table ronde a été animée par Alix Cazenave, responsable des affaires publiques au sein de l'association.
Dans cette vidéo (en creative commons BY-SA) d'environ huit minutes, on comprend que l'enjeu publique autour des logiciels libres est double.
D'abord en terme d'usage, en effet les études montrent que les administrations françaises et les collectivités territoriales sont des utilisatrices importantes de logiciels libres. Elles sont à l'origine de la forte dynamique du secteur et elles sont souvent précurseurs en matière d'utilisation de ces technologies qu'elles intègrent au sein de leur système d'information.
Alix Cazenave constate par ailleurs, à partir du témoignage des structures publiques, que l'utilisation des solutions open source monte progressivement vers le poste de travail, l'infrastructure étant souvent le premier maillon.
Ensuite, le deuxième enjeu est plus politique notamment avec les problématiques de l'interopérabilité et l'usage des standards. L'April est particulièrement engagé dans ce combat qui consiste à convaincre les responsables politiques de l'intérêt de définir des standards "neutres" afin d'éviter les monopoles de fait, considérés comme un frein sur certains marchés mais aussi plus largement à la diffusion des technologies au plus grand nombre. Rappelons-nous de la bataille autour des formats ODF et OOXML qui est révélatrice du conflit entre d'un côté le besoin d'ouvrir le marché à travers la création d'un standard et de l'autre les enjeux financiers d'une telle régulation pour certaines (une ?) entreprises.
Ainsi pour faire simple, L'interopérabilité est l'objectif et le standard, le moyen.
Dans cette vidéo (en creative commons BY-SA) d'environ huit minutes, on comprend que l'enjeu publique autour des logiciels libres est double.
D'abord en terme d'usage, en effet les études montrent que les administrations françaises et les collectivités territoriales sont des utilisatrices importantes de logiciels libres. Elles sont à l'origine de la forte dynamique du secteur et elles sont souvent précurseurs en matière d'utilisation de ces technologies qu'elles intègrent au sein de leur système d'information.
Alix Cazenave constate par ailleurs, à partir du témoignage des structures publiques, que l'utilisation des solutions open source monte progressivement vers le poste de travail, l'infrastructure étant souvent le premier maillon.
Ensuite, le deuxième enjeu est plus politique notamment avec les problématiques de l'interopérabilité et l'usage des standards. L'April est particulièrement engagé dans ce combat qui consiste à convaincre les responsables politiques de l'intérêt de définir des standards "neutres" afin d'éviter les monopoles de fait, considérés comme un frein sur certains marchés mais aussi plus largement à la diffusion des technologies au plus grand nombre. Rappelons-nous de la bataille autour des formats ODF et OOXML qui est révélatrice du conflit entre d'un côté le besoin d'ouvrir le marché à travers la création d'un standard et de l'autre les enjeux financiers d'une telle régulation pour certaines (une ?) entreprises.
Ainsi pour faire simple, L'interopérabilité est l'objectif et le standard, le moyen.
Les sept péchés de Windows 7
La Free Software Foundation a lancé une nouvelle offensive contre le système d'exploitation de Microsoft. Cette fois c'est la version 7 (sortie le 22 octobre 2009) qui fait l'objet de la communication de la FSF. Le site joue sur la référence aux sept péchés capitaux et s'intitule « Windows 7 sins ».
Bien entendu, l'argumentaire ne porte pas sur les performances ou les fonctions de Windows 7 car ce n'est pas l'objet de la FSF que de jauger la qualité de l'OS : « La nouvelle version du système d'exploitation Windows de Microsoft, Windows 7, a le même défaut que Vista, XP, et toutes les versions précédentes — c'est du logiciel propriétaire. Les utilisateurs n'ont pas le droit de partager ou modifier le logiciel Windows, ni de vérifier comment cela fonctionne. [The new version of Microsoft's Windows operating system, Windows 7, has the same problem that Vista, XP, and all previous versions have had — it's proprietary software. Users are not permitted to share or modify the Windows software, or examine how it works inside]. »
La campagne veut informer les gens des problèmes génériques que posent les logiciels propriétaires. On trouve un paragraphe par thème sur : l'éducation, les DRM, la sécurité, la position de monopole de Microsoft, les standards, l'impossibilité de migration, la vie privée
Des prospectus au format PDF sont disponibles afin de porter la bonne parole du logiciel libre jusqu'à la machine à café pour que vos collègues puissent voir eux aussi la lumière.
NdM : Cette dépêche est une réécriture du journal de patrick_g. L'April a également publié un communiqué de presse afin d'"alerter à nouveau sur les pratiques abusives de Microsoft et les dangers du logiciel propriétaire" et propose plusieurs prospectus en PDF en français.
Bien entendu, l'argumentaire ne porte pas sur les performances ou les fonctions de Windows 7 car ce n'est pas l'objet de la FSF que de jauger la qualité de l'OS : « La nouvelle version du système d'exploitation Windows de Microsoft, Windows 7, a le même défaut que Vista, XP, et toutes les versions précédentes — c'est du logiciel propriétaire. Les utilisateurs n'ont pas le droit de partager ou modifier le logiciel Windows, ni de vérifier comment cela fonctionne. [The new version of Microsoft's Windows operating system, Windows 7, has the same problem that Vista, XP, and all previous versions have had — it's proprietary software. Users are not permitted to share or modify the Windows software, or examine how it works inside]. »
La campagne veut informer les gens des problèmes génériques que posent les logiciels propriétaires. On trouve un paragraphe par thème sur : l'éducation, les DRM, la sécurité, la position de monopole de Microsoft, les standards, l'impossibilité de migration, la vie privée
Des prospectus au format PDF sont disponibles afin de porter la bonne parole du logiciel libre jusqu'à la machine à café pour que vos collègues puissent voir eux aussi la lumière.
NdM : Cette dépêche est une réécriture du journal de patrick_g. L'April a également publié un communiqué de presse afin d'"alerter à nouveau sur les pratiques abusives de Microsoft et les dangers du logiciel propriétaire" et propose plusieurs prospectus en PDF en français.
Proposition de moratoire de plusieurs années sur le coeur du langage Python
Guido Van Rossum a proposé hier un moratoire de plusieurs années sur le cœur du langage Python. Si cette proposition est retenue, alors aucun changement dans la grammaire et la sémantique du langage ne sera accepté durant cette période. La bibliothèque standard n'est donc pas concernée.
Guido Van Rossum donne comme raison pour ce moratoire les difficultés d'implémentation des versions alternatives de Python. CPython étant l'implémentation la plus répandue (standard de facto) et installée sur la plupart des distributions GNU/Linux actuelles, GvR parle de Jython, IronPython, PyPy et d'autres.
Le créateur du langage Python pense également que ce moratoire permettrait à Python 3.x de se diffuser plus largement qu'il ne l'est à l'heure actuelle.
Il est vrai que la transition de Python 2.x vers 3.x a été une source de perturbations importantes, 3.x cassant en effet la compatibilité avec la branche 2.x et 3.x est loin d'être aussi utilisée que la 2.x.
Debian ne travaille en ce moment qu'à la mise en place de Python 2.6 en tant que version par défaut de leurs systèmes. Cette proposition de Guido Van Rossum sera, si elle est acceptée, lourde de conséquences (bonnes ou mauvaises, l'avenir le dira) sur l'avenir du serpent le plus inventif qu'ait apprivoisé la communauté du libre depuis son commencement.
Guido Van Rossum donne comme raison pour ce moratoire les difficultés d'implémentation des versions alternatives de Python. CPython étant l'implémentation la plus répandue (standard de facto) et installée sur la plupart des distributions GNU/Linux actuelles, GvR parle de Jython, IronPython, PyPy et d'autres.
Le créateur du langage Python pense également que ce moratoire permettrait à Python 3.x de se diffuser plus largement qu'il ne l'est à l'heure actuelle.
Il est vrai que la transition de Python 2.x vers 3.x a été une source de perturbations importantes, 3.x cassant en effet la compatibilité avec la branche 2.x et 3.x est loin d'être aussi utilisée que la 2.x.
Debian ne travaille en ce moment qu'à la mise en place de Python 2.6 en tant que version par défaut de leurs systèmes. Cette proposition de Guido Van Rossum sera, si elle est acceptée, lourde de conséquences (bonnes ou mauvaises, l'avenir le dira) sur l'avenir du serpent le plus inventif qu'ait apprivoisé la communauté du libre depuis son commencement.
Weblettres, LinuxÉdu et CaRMetal : trois entretiens libres et éducatifs sur le Framablog
Depuis la rentrée, le Framablog a publié trois entretiens avec des enseignants dont le dénominateur commun est le logiciel libre en milieu éducatif.
- Caroline d'Atabekian de Weblettres : l'association de professeurs de français Weblettres n'est pas aussi libre que Sésamath, mais elle pourrait bien rapidement suivre le sillon tracé, comme en témoigne la sortie de l'application collaborative Vocabulettres.
- Rémi Boulle de LinuxÉdu : site d'information, liste de discussion, formation continue, journées de sensibilisation en partenariat avec les acteurs associatifs du terrain... et si toutes les académies se mettaient à suivre l'exemple toulousain ?
- Eric Hakenholz de CaRMetal : CaRMetal est un logiciel libre de géométrie dynamique massivement utilisé en mathématiques, son développeur nous le présente plus en détails, tout en donnant son point de vue sur la situation du logiciel libre en éducation.
Portage de Qt 4.5.1 sous Haiku
Qt, la bibliothèque C++ multi-plateforme à tout faire, est portée sous Haiku, le pendant libre de feu BeOS. Voici l'occasion pour une présentation de ce portage, de ce qu'il apporte, et de l'API native d'Haiku.
Ce n'est pas la première fois qu'un portage de Qt pour BeOS est réalisé. Le premier remonte à 2001, du temps de Qt2. À l'époque, X-Window était nécessaire, alors que BeOS dispose de son propre système graphique. Ce portage, mal intégré, n'a pas eu un grand succès. Cette fois-ci, c'est un portage de la dernière version stable, la 4.5 (la 4.6 devrait sortir pour la fin de l'année), et X-Window n'est plus nécessaire.
Ce n'est pas la première fois qu'un portage de Qt pour BeOS est réalisé. Le premier remonte à 2001, du temps de Qt2. À l'époque, X-Window était nécessaire, alors que BeOS dispose de son propre système graphique. Ce portage, mal intégré, n'a pas eu un grand succès. Cette fois-ci, c'est un portage de la dernière version stable, la 4.5 (la 4.6 devrait sortir pour la fin de l'année), et X-Window n'est plus nécessaire.
Des nouvelles du noyau Debian
Durant la dernière conférence Linux Plumbers s'étant déroulée à Portland les 23, 24 et 25 septembre, les membres de la kernel team du projet Debian ont tenu une réunion spécifique afin de traiter les points en suspens et de discuter des choix à faire pour l'avenir.
Dans l'esprit de transparence de Debian un long compte-rendu de cette réunion a été publié par Vincent Sanders afin de permettre aux utilisateurs de se faire une idée de la direction que va prendre le noyau Linux dans le projet.
Dans l'esprit de transparence de Debian un long compte-rendu de cette réunion a été publié par Vincent Sanders afin de permettre aux utilisateurs de se faire une idée de la direction que va prendre le noyau Linux dans le projet.
Cepe - Logiciel libre de gestion de centre de loisirs
Cévennes Libres développe un logiciel libre de gestion administrative de centre de loisirs (ALSH). La sortie est prévue pour avril 2010. Ce logiciel GPL est baptisé "Cepe ALSH " ( Cevennes libres Education PopulairE - module ALSH). Il est prévu pour s'intégrer à une suite de gestion libre pour l'Education Populaire.
Il n’existe que très peu de logiciels libres parmi les logiciels métiers destinés à l’éducation populaire. Les logiciels existants paraissent peu adaptés en terme d’ergonomie pour des les utilisateurs possédant la plupart du temps un diplôme de niveau IV et n'étant pas formés à l’informatique. Le coût des licences est particulièrement élevé pour des structures qui peinent parfois à financer leurs personnels.
Il n’existe que très peu de logiciels libres parmi les logiciels métiers destinés à l’éducation populaire. Les logiciels existants paraissent peu adaptés en terme d’ergonomie pour des les utilisateurs possédant la plupart du temps un diplôme de niveau IV et n'étant pas formés à l’informatique. Le coût des licences est particulièrement élevé pour des structures qui peinent parfois à financer leurs personnels.
Conférence « Internet est une liberté fondamentale »
Une conférence intitulée « Internet est une liberté fondamentale » se déroulera ce jeudi 22 octobre 2009 à 18h30 à la Faculté des sciences de Reims (Campus Moulin la Housse) en Amphi 2 dans le cadre des jeudis de la science. Cette conférence sera assurée par Benjamin BAYART, Président du French Data Network (FDN, fournisseur d’accès à Internet associatif). L'entrée est libre.
Résumé de la conférence : « La loi Création et Internet ou loi Hadopi¹ vise à contrôler et punir le cas échéant les internautes qui se livrent au téléchargement illégal.
La première version d'Hadopi, adoptée dans la douleur par le parlement le 12 mai 2009, a été très sévèrement censurée par le Conseil Constitutionnel car contraire aux libertés fondamentales garanties par la Déclaration des Droits de l'Homme et du citoyen de 1789.
Dans le même temps, le paquet télécom², en discussion depuis des mois, a été bloqué par la France sur quelques lignes ajoutées par le Parlement Européen, qui étaient un simple rappel des règles de droit commun sur la protection des libertés.
En France, la nouvelle version de la loi, Hadopi 2, n'est pas sitôt finie de voter que déjà le gouvernement prépare Hadopi 3.
Qu’est-ce donc que tout ce mic-mac ? Et comment un texte qui parle de gamins en train d’écouter de la musique peut-il avoir des conséquences telles qu’elles remettent en cause une partie de la Déclaration des Droits de l’Homme ?
Explications, décryptages, enjeux. »
NdM : Voir aussi la précédente conférence de Benjamin Bayart : « Qui cherche à contrôler l'Internet ? », dont un enregistrement vidéo est disponible.
¹ La loi HADOPI tire son nom de l’institution administrative qu’elle instaure : la Haute Autorité pour la Diffusion des Œuvres et la Protection des Droits sur Internet.
² Le paquet télécom est une proposition de la Commission européenne pour réformer la régulation des réseaux de communication et de services électroniques.
Résumé de la conférence : « La loi Création et Internet ou loi Hadopi¹ vise à contrôler et punir le cas échéant les internautes qui se livrent au téléchargement illégal.
La première version d'Hadopi, adoptée dans la douleur par le parlement le 12 mai 2009, a été très sévèrement censurée par le Conseil Constitutionnel car contraire aux libertés fondamentales garanties par la Déclaration des Droits de l'Homme et du citoyen de 1789.
Dans le même temps, le paquet télécom², en discussion depuis des mois, a été bloqué par la France sur quelques lignes ajoutées par le Parlement Européen, qui étaient un simple rappel des règles de droit commun sur la protection des libertés.
En France, la nouvelle version de la loi, Hadopi 2, n'est pas sitôt finie de voter que déjà le gouvernement prépare Hadopi 3.
Qu’est-ce donc que tout ce mic-mac ? Et comment un texte qui parle de gamins en train d’écouter de la musique peut-il avoir des conséquences telles qu’elles remettent en cause une partie de la Déclaration des Droits de l’Homme ?
Explications, décryptages, enjeux. »
NdM : Voir aussi la précédente conférence de Benjamin Bayart : « Qui cherche à contrôler l'Internet ? », dont un enregistrement vidéo est disponible.
¹ La loi HADOPI tire son nom de l’institution administrative qu’elle instaure : la Haute Autorité pour la Diffusion des Œuvres et la Protection des Droits sur Internet.
² Le paquet télécom est une proposition de la Commission européenne pour réformer la régulation des réseaux de communication et de services électroniques.
OpenSMTPd, le nouveau serveur SMTP pour OpenBSD
Une des grandes nouveautés de la version 4.6 d'OpenBSD est le nouveau serveur de messagerie électronique OpenSMTPd.
Voici les informations sur l'origine de ce projet et sur les bénéfices que peuvent en retirer les utilisateurs d'OpenBSD.
Voici les informations sur l'origine de ce projet et sur les bénéfices que peuvent en retirer les utilisateurs d'OpenBSD.
SCO se sépare du visionnaire Darl Mc Bride
La crise n’épargne vraiment personne et même les meilleurs managers ne sont pas à l’abri d’un coup du sort. La dernière victime s’appelle Darl Mc Bride, la (ex) brillante tête du groupe SCO. Le 14 Octobre, la société a décidé de se séparer de M. Mc Bride, alors qu’il était à la fois CEO et Président, soit l’équivalent de notre PDG français. C’est bien sûr une perte énorme pour SCO qui s’est appuyé depuis 2002 sur ce visionnaire charismatique. Sous son leadership, SCO a mis en place une stratégie volontariste de développements d’excellence, avec son produit phare SCO Unix et bien sur Linux, ce système d’exploitation propriété de SCO quoi qu’en disent les traîtres de communistes d’IBM et les baba cools de RedHat.
Ces deux sociétés ont tout fait pour couler SCO depuis 2003, employant les moyens les plus vils à ces fins. Cette situation a conduit SCO à déposer le bilan en 2007 après s’être vu refuser la paternité d’Unix au profit de Novell par un juge alcoolique et franc-maçon aimant les ratons-laveurs.
Un dicton populaire rappelle que « nul n’est prophète en son pays » et c’est bien là le drame de Mc Bride. Rassure-toi cher lecteur, Darl n’est pas vraiment dans le besoin, ayant amassé un joli petit pactole à la tête de SCO pendant toutes ces années. C’est heureux car avec de telles casseroles aux fesses, Darl n’est pas prêt de retrouver du travail. Un chapitre se referme avec le départ de celui qui a maintenu toutes ces années avoir trouvé plein de code d’Unix dans le noyau Linux, sans pouvoir en apporter la preuve, pour des raisons évidentes de propriété intellectuelle. Étrangement les juges ont eu du mal à le suivre dans son raisonnement.
Pensons aussi aux 47 avocats et à son garde du corps que cette séparation affecte profondément.
Ces deux sociétés ont tout fait pour couler SCO depuis 2003, employant les moyens les plus vils à ces fins. Cette situation a conduit SCO à déposer le bilan en 2007 après s’être vu refuser la paternité d’Unix au profit de Novell par un juge alcoolique et franc-maçon aimant les ratons-laveurs.
Un dicton populaire rappelle que « nul n’est prophète en son pays » et c’est bien là le drame de Mc Bride. Rassure-toi cher lecteur, Darl n’est pas vraiment dans le besoin, ayant amassé un joli petit pactole à la tête de SCO pendant toutes ces années. C’est heureux car avec de telles casseroles aux fesses, Darl n’est pas prêt de retrouver du travail. Un chapitre se referme avec le départ de celui qui a maintenu toutes ces années avoir trouvé plein de code d’Unix dans le noyau Linux, sans pouvoir en apporter la preuve, pour des raisons évidentes de propriété intellectuelle. Étrangement les juges ont eu du mal à le suivre dans son raisonnement.
Pensons aussi aux 47 avocats et à son garde du corps que cette séparation affecte profondément.
Play! 1.0 est sorti
Depuis des années JEE a été vu comme l'unique façon de créer des applications Web avec Java. Cependant, il est malheureusement connu pour sa faible productivité, notamment à cause des phases répétées de compilation-packaging-déploiement. Voici donc une nouvelle manière de créer des applications Web avec Java.
La version 1.0 finale du framework Play est un framework Java « pile complète » qui propose tous les composants nécessaires pour créer des applications Web modernes. Notre souci principal est la productivité des développeurs, avec un cycle de développement « corriger et rafraîchir la page », des messages d'erreurs parfaits affichant le code source de l'application directement dans le navigateur et un « lanceur de tests » intégré qui rend le « développement piloté par tests » naturel.
Play utilise de nombreux composants libres, dont Apache Mina pour la pile réseau, Groovy comme langage de script pour le moteur de template et Hibernate pour le mapping objet-relationnel. Ce framework est basé sur une architecture "Share Nothing" qui aide à construire des applications Web RestFul. Il est possible de déployer l'application sur plusieurs serveurs simultanément (sans besoin de synchronisation), et donc de supporter de très fortes charges.
La version 1.0 finale du framework Play est un framework Java « pile complète » qui propose tous les composants nécessaires pour créer des applications Web modernes. Notre souci principal est la productivité des développeurs, avec un cycle de développement « corriger et rafraîchir la page », des messages d'erreurs parfaits affichant le code source de l'application directement dans le navigateur et un « lanceur de tests » intégré qui rend le « développement piloté par tests » naturel.
Play utilise de nombreux composants libres, dont Apache Mina pour la pile réseau, Groovy comme langage de script pour le moteur de template et Hibernate pour le mapping objet-relationnel. Ce framework est basé sur une architecture "Share Nothing" qui aide à construire des applications Web RestFul. Il est possible de déployer l'application sur plusieurs serveurs simultanément (sans besoin de synchronisation), et donc de supporter de très fortes charges.