Mandriva Linux 2010.0 (Adelie) Linux est sortie il y a à peu près deux semaines en distribution libre et gratuite (Free) ou payante (PowerPack) pour x86 et x86_64 mais aussi en live (One). Je vous propose donc un test de cette nouvelle version (l'essentiel de ce test est basé sur la version 64 bits et powerpack) par le biais de captures d'écrans, présentation des nouveautés et commentaires personnels.
Cette nouvelle version apporte le noyau 2.6.31 ainsi que Xorg Server 1.6 (Xorg 7.4), KDE 4.3 (KDE 3 est désormais dans les contribs, mais n'est plus supporté), GNOME 2.28, XFCE 4.6.1, OpenOffice 3.1.1, Firefox 3.5, LXDE, GCC 4.4.1. Vous trouverez également 3 nouveaux thèmes ainsi que l'intégration de Nepomuk, un projet qui va prendre beaucoup d'importance dans les années à venir.
Je vous invite donc à consulter ce test et laisser vos commentaires, bonne lecture !
Minbif 1.0
Après huit mois de développement, Minbif est aujourd'hui disponible dans sa première version stable 1.0. Minbif est une passerelle IRC vers plus d'une quinzaine de protocoles de messagerie instantanée (AIM, ICQ, Jabber, MSN, QQ, Yahoo, Zephyr, etc.), ainsi que vers la tribune DLFP.
Basée sur le principe de BitlBee, Minbif est écrit en C++ et publié sous licence GPL, et utilise la libpurple pour déléguer la gestion des protocoles, ce qui assure une stabilité et une maturité des greffons de protocoles, et fait bénéficier des nombreux greffons tierce-partie.
Minbif apporte la gestion des contacts, des salons de discussion, des transferts de fichier, de la webcam, ainsi que toutes sortes d'autres fonctionnalités diverses et variées (voir en seconde page).
Basée sur le principe de BitlBee, Minbif est écrit en C++ et publié sous licence GPL, et utilise la libpurple pour déléguer la gestion des protocoles, ce qui assure une stabilité et une maturité des greffons de protocoles, et fait bénéficier des nombreux greffons tierce-partie.
Minbif apporte la gestion des contacts, des salons de discussion, des transferts de fichier, de la webcam, ainsi que toutes sortes d'autres fonctionnalités diverses et variées (voir en seconde page).
Sortie d'OpenWebReader 0.1a1
OpenWebReader est un agrégateur de flux RSS multi-utilisateurs libre (GPL v2+) développé en PHP 5.3. Il a été conçu pour devenir une application Internet riche (RIA) et utilise la technologie AJAX comme pivot de l'interface riche. On peut facilement le comparer à Google Reader.
La version 0.1 est la première version officielle après plusieurs mois de développements intensifs de la part de Pierre-Alain Mignot. Celle-ci est entièrement opérationnelle.
On trouve plusieurs intérêts à cette application : le fait d'avoir enfin un concurrent libre à Google Reader, mais aussi les fonctionnalités apportées par OpenWebReader afin de pouvoir développer diverses applications autonomes, ou pas, en utilisant son API REST.
La version 0.1 est la première version officielle après plusieurs mois de développements intensifs de la part de Pierre-Alain Mignot. Celle-ci est entièrement opérationnelle.
On trouve plusieurs intérêts à cette application : le fait d'avoir enfin un concurrent libre à Google Reader, mais aussi les fonctionnalités apportées par OpenWebReader afin de pouvoir développer diverses applications autonomes, ou pas, en utilisant son API REST.
Firefox, Google, Samsung, X
Firefox : 5 ans et une version pré-3.6
Firefox a 5 ans, et ça se fête par la publication de Firefox 3.6 Bêta 1 et Bêta 2. La mouture en préparation de Firefox est basée sur Gecko 1.9.2. Les changements apportés par cette version sont les suivants : Personas, alerte sur les plugins trop vieux, prise en charge de Web Open Font Format, amélioration des performances Javascript, réactivité générale accrue, démarrage plus rapide, prise en charge de nouveaux éléments de CSS, DOM et HTML5. Comme d'habitude c'est disponible sur les OS libres basés sur Linux et BSD et également sur les OS propriétaires portés par la vente forcée dans les supermarchés.
Google Closure Tools
Google libère les Closure Tools (Closure Compiler, Closure Library et Closure Templates), sous licence Apache 2.0. Ces outils sont utilisés dans Gmail, Google Docs et Google Maps, pour respectivement vérifier/analyser/optimiser, développer (UI, animations, tests unitaire, etc.) pour un maximum de navigateurs, et enfin construire et localiser des éléments d'UI en Javascript et Java, côté serveur ou client.
Google SPDY
Google, encore lui, souhaite encore-encore accélérer le web avec SPDY (prononcez « speedy »), après Closure et PageSpeed entre autre. En gros, SPDY se propose d'accélérer ni plus ni moins que HTTP, sans le casser de trop, en permettant le multiplexage, la priorisation, la compression des entêtes, le push (requête serveur vers client) et les suggestions (hint). Et ça n'est pas fini, car SPDY doit s'attaquer à encore d'autres sujets, tels que le caching, le prefetching, la gestion de bande passante, la re-priorisation, etc. SPDY est d'ores et déjà disponible, on l'aurait deviné, dans Chrome. Les tests effectués montrent un gain de célérité de 10 à 60 %.
Samsung Bada
Bada, signifiant « océan » en coréen pour montrer l'immense étendue de possibilités, est la plate-forme « ouverte » pour téléphones mobiles (smartphones) que Samsung lance, permettant de développer des applications tierces comme toute autre plateforme moderne. Bien qu'on ne sache qu'encore très peu du contour de Bada, ainsi que sa ou ses licences, le SDK est annoncé pour décembre, suivi de la sortie premier appareil et le Samsung Application Store en 2010. Des Developper Days et un Developper Challenge vont être lancés pour la promotion de la plate-forme. Va-t-il être vendu/licencié à des constructeurs tiers (comme Android, Symbian, LiMo ou Windows Mobile) ou gardé jalousement dans son propre pré carré (comme iPhone, BlackBerry, ou Palm webOS) ? Toujours est-il bon de rappeler que Samsung est numéro deux mondial du mobile (derrière Nokia), et numéro 1 en France avec 40 % de part de marché et que cette surprise ne sera certainement pas sans suite.
Sondage X
Du 31 octobre au 30 novembre, Phoronix tient son sondage annuel de treize questions concernant Xorg et l'affichage graphique sous Linux. C'est l'occasion d'y revendiquer vos orientations souhaitées, autant de fois que de machines que vous possédez. Les résultats permettent bien évidemment des statistiques utiles.
Firefox a 5 ans, et ça se fête par la publication de Firefox 3.6 Bêta 1 et Bêta 2. La mouture en préparation de Firefox est basée sur Gecko 1.9.2. Les changements apportés par cette version sont les suivants : Personas, alerte sur les plugins trop vieux, prise en charge de Web Open Font Format, amélioration des performances Javascript, réactivité générale accrue, démarrage plus rapide, prise en charge de nouveaux éléments de CSS, DOM et HTML5. Comme d'habitude c'est disponible sur les OS libres basés sur Linux et BSD et également sur les OS propriétaires portés par la vente forcée dans les supermarchés.
Google Closure Tools
Google libère les Closure Tools (Closure Compiler, Closure Library et Closure Templates), sous licence Apache 2.0. Ces outils sont utilisés dans Gmail, Google Docs et Google Maps, pour respectivement vérifier/analyser/optimiser, développer (UI, animations, tests unitaire, etc.) pour un maximum de navigateurs, et enfin construire et localiser des éléments d'UI en Javascript et Java, côté serveur ou client.
Google SPDY
Google, encore lui, souhaite encore-encore accélérer le web avec SPDY (prononcez « speedy »), après Closure et PageSpeed entre autre. En gros, SPDY se propose d'accélérer ni plus ni moins que HTTP, sans le casser de trop, en permettant le multiplexage, la priorisation, la compression des entêtes, le push (requête serveur vers client) et les suggestions (hint). Et ça n'est pas fini, car SPDY doit s'attaquer à encore d'autres sujets, tels que le caching, le prefetching, la gestion de bande passante, la re-priorisation, etc. SPDY est d'ores et déjà disponible, on l'aurait deviné, dans Chrome. Les tests effectués montrent un gain de célérité de 10 à 60 %.
Samsung Bada
Bada, signifiant « océan » en coréen pour montrer l'immense étendue de possibilités, est la plate-forme « ouverte » pour téléphones mobiles (smartphones) que Samsung lance, permettant de développer des applications tierces comme toute autre plateforme moderne. Bien qu'on ne sache qu'encore très peu du contour de Bada, ainsi que sa ou ses licences, le SDK est annoncé pour décembre, suivi de la sortie premier appareil et le Samsung Application Store en 2010. Des Developper Days et un Developper Challenge vont être lancés pour la promotion de la plate-forme. Va-t-il être vendu/licencié à des constructeurs tiers (comme Android, Symbian, LiMo ou Windows Mobile) ou gardé jalousement dans son propre pré carré (comme iPhone, BlackBerry, ou Palm webOS) ? Toujours est-il bon de rappeler que Samsung est numéro deux mondial du mobile (derrière Nokia), et numéro 1 en France avec 40 % de part de marché et que cette surprise ne sera certainement pas sans suite.
Sondage X
Du 31 octobre au 30 novembre, Phoronix tient son sondage annuel de treize questions concernant Xorg et l'affichage graphique sous Linux. C'est l'occasion d'y revendiquer vos orientations souhaitées, autant de fois que de machines que vous possédez. Les résultats permettent bien évidemment des statistiques utiles.
La gestion des bénévoles facilitée avec OpenVolunteer (v0.2)
Dix mois après la première version, OpenVolunteer vient de sortir en version 0.2. Pour rappel, Openvolunteer est une application web dédiée à la gestion des bénévoles dans le cadre de l'organisation d'évènements. L'application écrite en Python est basée sur le framework Django (version >= 1.0) et distribuée sous la licence GPL v3.
OpenVolunteer permet de mettre facilement en relation les disponibilités de bénévoles avec un évènement et de gérer les "postes" de chacun. Ces postes pouvant être associés à un "besoin" spécifique qui se complète au fur et à mesure que des bénévoles sont trouvés pour s'en occuper.
Par exemple, si il faut trois personnes à l'accueil pour l'évènement X et que deux personnes sont déjà trouvées, un récapitulatif permet de rapidement savoir si le besoin est complété ou non (en l'occurrence non, puisqu'il faut encore trouver un bénévole pour ce poste).
Pour la petite histoire, je m'étais lancé dans l'écriture de ce logiciel pour faciliter le travail des responsables bénévoles d'un festival dans lequel je m'investis (Roc'Han Feu parce qu'un peu de pub ne fait pas de mal). À présent, dans ce cadre d'utilisation, il gère plusieurs centaines de bénévoles par évènements successifs et cette utilisation massive permet de remonter bon nombre des anomalies qui peuvent exister ou des nouveaux besoins fonctionnels.
OpenVolunteer permet de mettre facilement en relation les disponibilités de bénévoles avec un évènement et de gérer les "postes" de chacun. Ces postes pouvant être associés à un "besoin" spécifique qui se complète au fur et à mesure que des bénévoles sont trouvés pour s'en occuper.
Par exemple, si il faut trois personnes à l'accueil pour l'évènement X et que deux personnes sont déjà trouvées, un récapitulatif permet de rapidement savoir si le besoin est complété ou non (en l'occurrence non, puisqu'il faut encore trouver un bénévole pour ce poste).
Pour la petite histoire, je m'étais lancé dans l'écriture de ce logiciel pour faciliter le travail des responsables bénévoles d'un festival dans lequel je m'investis (Roc'Han Feu parce qu'un peu de pub ne fait pas de mal). À présent, dans ce cadre d'utilisation, il gère plusieurs centaines de bénévoles par évènements successifs et cette utilisation massive permet de remonter bon nombre des anomalies qui peuvent exister ou des nouveaux besoins fonctionnels.
MimOOo ou « la plus grosse migration OpenOffice.org au monde » en questions
En septembre 2006, DLFP publiait une dépêche intitulée « La plus grosse migration OpenOffice.org au monde : 400 000 postes dans l'administration française ». Outre ce chiffre impressionnant, on y évoquait le format OpenDocument ainsi que de nombreux outils mis à disposition (cédérom interministériel d’installation d’OpenOffice.org, mallette pédagogique, formation en ligne, pack de communication, outils d’accompagnement, mémentos, guide, etc.). C'est le groupe de travail interministériel MimOOo, pour Mutualisation Interministérielle à la Migration OpenOffice.org, qui était responsable de ce déploiement.
Où en sommes-nous trois ans plus tard ? Difficile à dire puisque, comme le remarque le Framablog, on ne dispose aujourd'hui que d'une seule et unique page web d'information publique, datant elle aussi de septembre 2006. Ayant eu vent d'une récente réunion du groupe (où l'Éducation nationale n'était pas présente), le Framablog s'étonne de ce manque d'ouverture en posant un certain nombre de questions.
« N’y voyez surtout pas un nouvel avatar de la dictature d’Internet qui souhaite mettre son nez partout. Et nous comprenons fort bien que certaines informations n’aient pas vocation ni intérêt à être diffusées publiquement. Nous, simples citoyens (et contribuables) en appelons juste à plus de transparence, puisque ce projet concerne l’administration publique en route vers une migration massive en logiciel libre et format ouvert. »
Où en sommes-nous trois ans plus tard ? Difficile à dire puisque, comme le remarque le Framablog, on ne dispose aujourd'hui que d'une seule et unique page web d'information publique, datant elle aussi de septembre 2006. Ayant eu vent d'une récente réunion du groupe (où l'Éducation nationale n'était pas présente), le Framablog s'étonne de ce manque d'ouverture en posant un certain nombre de questions.
« N’y voyez surtout pas un nouvel avatar de la dictature d’Internet qui souhaite mettre son nez partout. Et nous comprenons fort bien que certaines informations n’aient pas vocation ni intérêt à être diffusées publiquement. Nous, simples citoyens (et contribuables) en appelons juste à plus de transparence, puisque ce projet concerne l’administration publique en route vers une migration massive en logiciel libre et format ouvert. »
Tomboy vs Gnote
En début d'année, nous avions appris par l'intermédiaire de ce journal qu'Hubert Figuière s'était lancé dans une réécriture en C++ de Tomboy .
Bien entendu, il fallait être un geek pour se sentir tout excité à l'annonce de cette nouvelle en apparence anodine. Une réécriture d'un logiciel... la belle affaire ! Pourtant, ce projet avait réchauffé le cœur et l'âme des libristes puisqu'il annonçait l'apparition d'une alternative au projet Tomboy, basé sur la très controversée technologie Mono.
Bien entendu, il fallait être un geek pour se sentir tout excité à l'annonce de cette nouvelle en apparence anodine. Une réécriture d'un logiciel... la belle affaire ! Pourtant, ce projet avait réchauffé le cœur et l'âme des libristes puisqu'il annonçait l'apparition d'une alternative au projet Tomboy, basé sur la très controversée technologie Mono.
Le Libre au service de l'agriculture du Nicaragua
On ne peut que se féliciter lorsque le Logiciel Libre est au service du développement d'un pays du tiers-monde. Le Nicaragua est le deuxième pays le plus pauvre du continent américain, possédant maintenant l'un des meilleurs systèmes de partage de données agricoles.
Comme l'agriculture est la base de l'économie nicaraguayenne, la gestion et la mise à disposition pour la population d'informations relatives à cette agriculture est une part du développement et contribue ainsi à la réduction de la pauvreté. On comprend bien que pour un agriculteur, ne pas savoir combien est vendu un kilogramme de patates sur le marché de la grande ville avoisinante est un handicap pour lui.
L'histoire, relatée sur le site américain du Linux Journal, est née un peu par hasard, il y a un an, suite à une conférence de la journée annuelle de Debian à Managua (capitale du Nicaragua) où Johannes Wilm a été convié à participer. Celui-ci était venu parler de LaTeX (NdR : vous me direz que cela n'a rien à voir avec l'agriculture).
C'est alors que Denis Cáceres de Debian au Nicaragua vient lui parler d'un projet qu'il venait de commencer pour une ONG appelée SIMAS (Mesoamerican Information Service about Sustainable Agriculture). Ce projet consiste au développement d'un système d'information web public pour le service régional du ministère de l'agriculture.
Le but était de créer un système d'information, accessible par une interface web, contenant des informations dynamiques et pouvant traiter de nombreuses informations de natures différentes. Le système se devait d'être également facilement extensible pour intégrer de nouvelles sortes de données dans le futur, ne pas avoir une structure figée.
ALBAstryde est un projet utilisant Django, avec un usage intensif de jQuery pour le côté client.
Comme l'agriculture est la base de l'économie nicaraguayenne, la gestion et la mise à disposition pour la population d'informations relatives à cette agriculture est une part du développement et contribue ainsi à la réduction de la pauvreté. On comprend bien que pour un agriculteur, ne pas savoir combien est vendu un kilogramme de patates sur le marché de la grande ville avoisinante est un handicap pour lui.
L'histoire, relatée sur le site américain du Linux Journal, est née un peu par hasard, il y a un an, suite à une conférence de la journée annuelle de Debian à Managua (capitale du Nicaragua) où Johannes Wilm a été convié à participer. Celui-ci était venu parler de LaTeX (NdR : vous me direz que cela n'a rien à voir avec l'agriculture).
C'est alors que Denis Cáceres de Debian au Nicaragua vient lui parler d'un projet qu'il venait de commencer pour une ONG appelée SIMAS (Mesoamerican Information Service about Sustainable Agriculture). Ce projet consiste au développement d'un système d'information web public pour le service régional du ministère de l'agriculture.
Le but était de créer un système d'information, accessible par une interface web, contenant des informations dynamiques et pouvant traiter de nombreuses informations de natures différentes. Le système se devait d'être également facilement extensible pour intégrer de nouvelles sortes de données dans le futur, ne pas avoir une structure figée.
ALBAstryde est un projet utilisant Django, avec un usage intensif de jQuery pour le côté client.
Le Top 500 de novembre 2009
Le trente-quatrième Top 500 des supercalculateurs mondiaux est sorti aujourd'hui à l'occasion de la conférence Supercomputing 2009 qui a lieu à Portland dans l'Oregon. On rappellera que le Top 500 se base sur une soumission volontaire (de nombreuses machines puissantes mais classifiées ne participent pas à la course) et sur un benchmark spécifique (le code Linpack qui concerne la résolution de systèmes d'équations linéaires).
La nouveauté de ce classement est l'arrivée en première place de la machine Jaguar construite par Cray et exploitée par le laboratoire fédéral d'Oak Ridge. Le Roadrunner, première machine au monde à briser la barrière du pétaflops, est détrônée après un règne qui s'est étendu sur trois éditions successives.
Le nombre moyen de cœurs de calcul est maintenant de 9174 alors qu'il n'était que de 8210 il y a six mois et 6240 il y a un an. En terme de puissance agrégée le total se monte maintenant à 27,6 pétaflops (contre 22,6 il y a six mois et 16,9 pétaflops il y a à peine un an).
La nouveauté de ce classement est l'arrivée en première place de la machine Jaguar construite par Cray et exploitée par le laboratoire fédéral d'Oak Ridge. Le Roadrunner, première machine au monde à briser la barrière du pétaflops, est détrônée après un règne qui s'est étendu sur trois éditions successives.
Le nombre moyen de cœurs de calcul est maintenant de 9174 alors qu'il n'était que de 8210 il y a six mois et 6240 il y a un an. En terme de puissance agrégée le total se monte maintenant à 27,6 pétaflops (contre 22,6 il y a six mois et 16,9 pétaflops il y a à peine un an).
Revue de presse de l'April pour la semaine 46
La revue de presse de l'April est régulièrement éditée par les membres de l'association. Elle couvre l'actualité de la presse en ligne, liée au logiciel libre. Il s'agit donc d'une sélection d'articles de presse et non de prises de position de l'association de promotion et de défense du logiciel libre.
Sommaire de la revue de presse de l'April pour la semaine 46
Sommaire de la revue de presse de l'April pour la semaine 46
- [rue89.com] Nespresso : un arrière-goût de Microsoft dans votre café
- [lemondeinformatique.fr] Le Référentiel général d'interopérabilité enfin publié, au grand dam de l'April
- [01net.com] Microsoft brevette une fonction essentielle de Linux
- [emarrakech.info] Ouverture au Liban d’un centre du logiciel libre dans la région arabe
- [numerama.com] Hadopi : Mitterrand pressé de préciser l'obligation de sécurisation
- [Tom's hardware] Microsoft a volé du code pour Windows 7 USB ?
- [silicon.fr] Logiciels libres : les besoins et usages des associations sous la loupe de l'April
- [lemondeinformatique.fr] Oracle/Sun : Bruxelles craint une concurrence faussée sur les bases de données
- [pcinpact.com] L'Île-de-France investit 23 millions d'euros dans le libre
- [osor.eu] German government wants open standards and open source
- [pcinpact.com] Vous avez aimé Hadopi ? Vous allez adorer l'ACTA
- [itespresso.fr] Le marché mondial des netbooks défie la crise
- [arstechnica.com] SFLC tech director finds one new GPL violator every day
- [lemonde.fr] En cinq ans, le navigateur libre Firefox a conquis un quart des internautes
- [romandie.com] Breveter des mathématiques financières: la Cour suprême des USA réticente
- [lavoixdunord.fr] L'économie solidaire, gisement d'idées et de futurs emplois ?
Open Graphics lance la production de l'OGD1
La carte de développement du projet Open Graphics, OGD1, est en cours de fabrication. Les circuits imprimés ont été fabriqués, l'assemblage des composants a commencé. Les cartes seront prêtes d'ici 6 à 8 semaines (fin d'assemblage et test). Le but du projet Open Graphics est de fournir une carte vidéo 3D aux spécifications ouvertes et aux pilotes libres.
OGD1 est une carte « vidéo » de développement, utilisant un FPGA, la structure interne de la carte est modifiable (câblage des portes logiques). On peut donc y essayer des « logiques graphiques », validant ainsi le GPU et les pilotes avant de lancer la production de la carte graphique utilisateur qui elle utilise un ASIC (puce non modifiable) dont le coût par unité est plus faible.
Du fait de l'utilisation d'un FPGA, ces cartes sont relativement chères (750 US$) pour une utilisation comme simple carte vidéo, elles sont donc principalement destinées au développement. En fait, ces cartes permettent la réalisation de n'importe quel type de matériel (carte son, wifi, etc.) même si elles sont orientées carte graphique, l'ajout de modules est possible.
OGD1 est une carte « vidéo » de développement, utilisant un FPGA, la structure interne de la carte est modifiable (câblage des portes logiques). On peut donc y essayer des « logiques graphiques », validant ainsi le GPU et les pilotes avant de lancer la production de la carte graphique utilisateur qui elle utilise un ASIC (puce non modifiable) dont le coût par unité est plus faible.
Du fait de l'utilisation d'un FPGA, ces cartes sont relativement chères (750 US$) pour une utilisation comme simple carte vidéo, elles sont donc principalement destinées au développement. En fait, ces cartes permettent la réalisation de n'importe quel type de matériel (carte son, wifi, etc.) même si elles sont orientées carte graphique, l'ajout de modules est possible.
Soirée Linux et Logiciels Libres sur Sisteron (04) le 17 novembre 2009
Nouvelle soirée Linux et Logiciels Libres sur Sisteron organisée par Linux Alpes.
Nous vous attendons pour une (re)découverte de Linux et des Logiciels Libres que nous vous présenterons et partagerons bien volontiers avec vous.
Toujours au programme, selon vos demandes, attentes ou votre curiosité : bureautique, navigation internet et gestion d'e-mail, édition graphique, dessin vectoriel, audio, vidéo, ludique ou éducatif... et également de la distribution libre et gratuite Linux Ubuntu "Karmic Koala" récemment sortie.
Nous vous donnons rendez-vous mardi 17 novembre à partir de 20 H dans les locaux de la Mutuelle de France 0405, 16 avenue des Arcades.
Nous vous attendons pour une (re)découverte de Linux et des Logiciels Libres que nous vous présenterons et partagerons bien volontiers avec vous.
Toujours au programme, selon vos demandes, attentes ou votre curiosité : bureautique, navigation internet et gestion d'e-mail, édition graphique, dessin vectoriel, audio, vidéo, ludique ou éducatif... et également de la distribution libre et gratuite Linux Ubuntu "Karmic Koala" récemment sortie.
Nous vous donnons rendez-vous mardi 17 novembre à partir de 20 H dans les locaux de la Mutuelle de France 0405, 16 avenue des Arcades.
Open the Source : Opportunités des logiciels libres
Quelles sont les opportunités pour l'Open Source en région wallonne (Belgique) ?
Ce 26 novembre se tiendra une conférence sur les opportunités offertes par les logiciels libres pour le secteur public, la valorisation en milieu académique et l'industrie du logiciel, illustrée par des cas concrets. En clôture : une allocution de R. Demotte, Ministre-Président de la Région wallonne.
En pratique, rendez-vous le 26 novembre, au Point Centre, Aéropole de Charleroi, Belgique. L'organisation est assurée par CETIC, INFOPOLE Cluster TIC et le réseau LIEU, avec le parrainage du CIO Club Wallonie/Bruxelles.
Ce 26 novembre se tiendra une conférence sur les opportunités offertes par les logiciels libres pour le secteur public, la valorisation en milieu académique et l'industrie du logiciel, illustrée par des cas concrets. En clôture : une allocution de R. Demotte, Ministre-Président de la Région wallonne.
En pratique, rendez-vous le 26 novembre, au Point Centre, Aéropole de Charleroi, Belgique. L'organisation est assurée par CETIC, INFOPOLE Cluster TIC et le réseau LIEU, avec le parrainage du CIO Club Wallonie/Bruxelles.
Sortie d'UltraCopier 0.2 et Catchcopy
UltraCopier est un logiciel multi-plateforme permettant de faire des copies/déplacements de fichiers avec un certain nombre de particularités : pause/reprise, limitation de vitesse, gestion de la liste de copie, etc.
La version 0.2 apporte l'option « write with thread » qui accélère les transferts de fichiers, supporte Windows Seven et Mac OS X, supporte les KIO dans la version KDE pour le multiprotocole, ajoute une version 64 bits pour Windows, permet la recherche dans la liste de copie, et regroupe les fenêtres de copie.
Chaque avis des utilisateurs a été soigneusement étudié pour que UltraCopier corresponde au besoin de chacun et pour créer une communauté active autour de ce logiciel. Par exemple une version portable optimisée pour les clefs USB a vu le jour avec les critères qui ont été demandés par cette catégorie d'utilisateurs. Le site a aussi été refait pour mieux coller à la thématique générale (UltraCopier, forum), et pour fournir un certain nombre de fonctionnalités (ex: RSS).
NdM : UltraCopier est écrit en C++ avec la bibliothèque Qt4 (il est adapté à KDE, mais celui-ci n'est pas obligatoire, la version Qt permettant de se passer des bibliothèques KDE), et distribué sous licence GNU GPLv3+. Il est disponible pour Windows (2000, XP, Vista et Seven, en 32 ou 64 bits), Linux (paquets Debian/Ubuntu, Gentoo) et Mac OS X. Voir également les projets MiniCopier (écrit en Java, licence GNU GPL) et SuperCopier (Windows uniquement, écrit avec Delphi, licence GNU GPLv2+).
La version 0.2 apporte l'option « write with thread » qui accélère les transferts de fichiers, supporte Windows Seven et Mac OS X, supporte les KIO dans la version KDE pour le multiprotocole, ajoute une version 64 bits pour Windows, permet la recherche dans la liste de copie, et regroupe les fenêtres de copie.
Chaque avis des utilisateurs a été soigneusement étudié pour que UltraCopier corresponde au besoin de chacun et pour créer une communauté active autour de ce logiciel. Par exemple une version portable optimisée pour les clefs USB a vu le jour avec les critères qui ont été demandés par cette catégorie d'utilisateurs. Le site a aussi été refait pour mieux coller à la thématique générale (UltraCopier, forum), et pour fournir un certain nombre de fonctionnalités (ex: RSS).
NdM : UltraCopier est écrit en C++ avec la bibliothèque Qt4 (il est adapté à KDE, mais celui-ci n'est pas obligatoire, la version Qt permettant de se passer des bibliothèques KDE), et distribué sous licence GNU GPLv3+. Il est disponible pour Windows (2000, XP, Vista et Seven, en 32 ou 64 bits), Linux (paquets Debian/Ubuntu, Gentoo) et Mac OS X. Voir également les projets MiniCopier (écrit en Java, licence GNU GPL) et SuperCopier (Windows uniquement, écrit avec Delphi, licence GNU GPLv2+).
LyonJUG - technologies Google le 23 novembre 2009
La soirée mensuelle du Lyon Java User Group est dédiée aux technologies Google. Didier Girard viendra nous parler de Google Web Toolkit, Google App Engine, Android et du petit dernier, Google Wave. Cette présentation sera assez pratique, avec des démonstrations concrètes.
Attention, le jour est inhabituel pour le LyonJUG, puisque la présentation se fera un lundi soir, le 23 novembre 2009 à partir de 19h00. Le lieu change aussi, ce sera dans les locaux de l'EPITECH de Lyon.
Il est demandé aux participants de s'inscrire à partir du site du LyonJUG, afin que les organisateurs puissent organiser la soirée dans les meilleures conditions.
Attention, le jour est inhabituel pour le LyonJUG, puisque la présentation se fera un lundi soir, le 23 novembre 2009 à partir de 19h00. Le lieu change aussi, ce sera dans les locaux de l'EPITECH de Lyon.
Il est demandé aux participants de s'inscrire à partir du site du LyonJUG, afin que les organisateurs puissent organiser la soirée dans les meilleures conditions.