Organisé par l'association Goto10, Make Art est un festival dédié à l'intégration des logiciels «libres et open source» dans les arts électroniques.
Du 24 au 29 janvier 2006, artistes et programmeurs proposeront la découverte de cette culture émergente par le biais de concerts, conférences, présentations de logiciels, expositions et un atelier de création.
Nouveautés dans le monde Ubuntu
Toujours en mouvement la petite galaxie d'Ubuntu s'étoffe petit à petit. Petit panorama des nouveautés de ces derniers jours :
- nUbuntu
- Un nouveau projet de distribution est né : nUbuntu ou network Ubuntu. Il a pour but de fournir un LiveCD issu de Ubuntu mais remasterisé avec un ensemble d'outils requis pour pénétrer les serveurs et les réseaux (pen testing). Sans compter les outils de tests réseaux, nUbuntu sera faite pour être une distribution de bureau pour les utilisateurs avancés de GNU/Linux.
Le projet a reçu l'aval de Canonical (société de Mark Shuttleworth s'occupant de la partie commerciale de Ubuntu) pour utiliser nom et logo, officialisant, en quelque sorte, le projet.
nUbuntu est basé sur une Breezy, il utilise le gestionnaire de fenêtre Fluxbox et inclus notamment Ethereal, nmap, DSniff, et Ethercap. À l'heure où ces lignes sont écrites la liste complète des paquets est indisponible sur le site. nUbuntu n'existe que pour i386. - DapperFlight3
- Autrement dit, sortie de la version alpha 3 de Dapper Drake, la prochaine version de Ubuntu, la 6.04, prévue, comme son numéro l'indique, pour avril.
Au menu, beaucoup d'évolutions, dont : X11R7, GNOME 2.13.4, amélioration des menus, nouveau panneau de configuration du bureau, de nouvelles applications, amélioration du LiveCD (possibilité de sauvegarder ses données sur un média, utilisation de squashfs et d'unionfs), amélioration de la détection matérielle lors de la phase d'installation.
La distribution est disponible (attention, c'est une alpha) pour les 3 distributions de la fondation : Ubuntu, Kubuntu et Edubuntu, en CD d'installation ou en LiveCD, pour i386, AMD64 et PPC.
Toujours à propos de scanner 3D...
Après un premier jet pour créer un logiciel libre de numérisation 3D (COPOS), voici le second : le logiciel de reconstruction de nuage de points 3D.
Qrust est une interface qui permet de manipuler le nuage de points 3D en proposant les fonctionnalités suivantes :
Pour l'instant, il n'y a pas de connexion entre COPOS (qui permet de créer un nuage de points à partir d'une vidéo) et Qrust (qui effectue le travail de reconstruction)
Il reste beaucoup de travail avant d'arriver à un logiciel complètement utilisable, mais le projet avance.
Qrust est une interface qui permet de manipuler le nuage de points 3D en proposant les fonctionnalités suivantes :
- Homogénéisation/décimation du nuage
- Suppression manuelle des points parasites
- Reconstruction au moyen de deux méthodes paramétrables
- Exportation du modèle polygonal en OBJ
Pour l'instant, il n'y a pas de connexion entre COPOS (qui permet de créer un nuage de points à partir d'une vidéo) et Qrust (qui effectue le travail de reconstruction)
Il reste beaucoup de travail avant d'arriver à un logiciel complètement utilisable, mais le projet avance.
l'UE lance une consultation sur les brevets
Le portail de l'union européenne demande votre avis sur la politique des brevets en Europe : « Marché intérieur: la Commission demande l'avis de l'industrie et d'autres parties intéressées sur la future politique des brevets ».
Vous pouvez télécharger un document consultatif au format PDF en anglais (la version française est prévue pour le 23 janvier) et donner votre avis sur la question (tout le monde, industriels comme particuliers est invité à répondre). La réponse est à donner avant le 31 mars 2006.
Comme le précise le communiqué « la Commission souhaite également savoir quelles seraient les mesures à prendre à brève échéance pour améliorer le système des brevets en Europe », cette consultation est donc l'occasion de faire entendre nos avis sur les brevets logiciels.
Rappelons que la victoire de l'an dernier n'en était une qu'à moitié, et que la situation actuelle est la même que précédemment. La proposition qui aurait légalisé les brevets logiciels avait en effet été rejetée, mais la situation des plus de 30 000 brevets logiciels invalides déjà déposés n'avait pas été clarifiée, et rien n'empêche que la prochaine discussion concernant les brevets ne nous soit pas favorable. L'Europe va en effet discuter la création d'un brevet communautaire et il faut s'assurer que le logiciel en sera exclus.
Merci toutefois de ne répondre que si vous avez un avis construit à exprimer. Leur dire que « Lai brevai sapu » serait en effet contre-productif.
NdM : merci également à nassim bennouna qui avait proposé une dépêche à ce sujet.
Vous pouvez télécharger un document consultatif au format PDF en anglais (la version française est prévue pour le 23 janvier) et donner votre avis sur la question (tout le monde, industriels comme particuliers est invité à répondre). La réponse est à donner avant le 31 mars 2006.
Comme le précise le communiqué « la Commission souhaite également savoir quelles seraient les mesures à prendre à brève échéance pour améliorer le système des brevets en Europe », cette consultation est donc l'occasion de faire entendre nos avis sur les brevets logiciels.
Rappelons que la victoire de l'an dernier n'en était une qu'à moitié, et que la situation actuelle est la même que précédemment. La proposition qui aurait légalisé les brevets logiciels avait en effet été rejetée, mais la situation des plus de 30 000 brevets logiciels invalides déjà déposés n'avait pas été clarifiée, et rien n'empêche que la prochaine discussion concernant les brevets ne nous soit pas favorable. L'Europe va en effet discuter la création d'un brevet communautaire et il faut s'assurer que le logiciel en sera exclus.
Merci toutefois de ne répondre que si vous avez un avis construit à exprimer. Leur dire que « Lai brevai sapu » serait en effet contre-productif.
NdM : merci également à nassim bennouna qui avait proposé une dépêche à ce sujet.
Sortie du livre "Programmation Python"
"Programmation Python", un nouveau livre en français sur Python, écrit par Tarek Ziadé et paru aux éditions Eyrolles sort aujourd'hui.
Le livre s'adresse :
À l'occasion de la sortie du livre, un concours est organisé pour faire gagner quelques exemplaires. Retrouvez également le livre au salon Solutions Linux, aux stands Eyrolles et Afpy (village assos).
Le livre s'adresse :
- à tout développeur souhaitant s'initier à un nouveau langage
- au développeur Python souhaitant aller plus loin
À l'occasion de la sortie du livre, un concours est organisé pour faire gagner quelques exemplaires. Retrouvez également le livre au salon Solutions Linux, aux stands Eyrolles et Afpy (village assos).
Jabber explose !
Jabber, le protocole standard et ouvert de messagerie instantanée et de voix sur IP, est de plus en plus utilisé.
Google Talk l'avait promis, c'est désormais chose faite ! Le service Jabber de Google est connecté au réseau public Jabber (ouverture de la communication inter-serveurs, s2s, server-to-server), les millions d'utilisateurs de Google Talk ne sont donc plus isolés, ils peuvent contacter tous les utilsateurs Jabber au monde et vice-versa.
On peut noter que la protection anti-SPIM (spam sur messagerie instantanée, "spam over IM") adoptée et mise en oeuvre par Google Talk se base sur la liste des contacts de l'utilisateur : pour avoir le droit d'envoyer un message à un utilisateur de Google Talk, il faut être dans sa liste de contacts. Google n'a semble-t-il pas souhaité implémenter la JEP 0159 qui proposait une solution différente.
Skyrock, la célèbre radio française et hébergeur massif de blogs, se met à Jabber ! C'est le SkyMessager (SM) qui permettra aux skybloggueurs de dialoguer entre eux. L'application et le service ne sont qu'en phase beta pour l'instant, mais on sait déjà que le logiciel client est en XUL et utilise la bibliothèque Python PyXMPP. Pour l'instant, la communication avec les autres serveurs Jabber n'est pas possible.
Meetic, le numéro un des sites de rencontre utilise massivement Jabber pour le chat de ses abonnés. Le client est en Flash ou HTML, le service n'est pas accessible de l'extérieur.
Autre détail d'importance, Kopete, Gaim et Psi, logiciels libres de messagerie instantanée, ont intégré Jingle, le support de la voix sur Jabber. Tout est déjà fonctionnel, il ne reste plus qu'à stabiliser et débuguer avant la publication des prochaines versions. Ce n'est pas un mince travail, alors testez la fonctionnalité et l'interopérabilité et rapportez les bugs sur lesquels vous tombez.
Jabber est donc en phase de croissance incroyable : c'est le succès annoncé d'un protocole standard et ouvert, pensé et conçu de manière centralisée et ouverte qu'il faut saluer, ainsi que sa communauté particulièrement active, proposant des implémentations serveur et client à la fois libres et propriétaires.
Google Talk l'avait promis, c'est désormais chose faite ! Le service Jabber de Google est connecté au réseau public Jabber (ouverture de la communication inter-serveurs, s2s, server-to-server), les millions d'utilisateurs de Google Talk ne sont donc plus isolés, ils peuvent contacter tous les utilsateurs Jabber au monde et vice-versa.
On peut noter que la protection anti-SPIM (spam sur messagerie instantanée, "spam over IM") adoptée et mise en oeuvre par Google Talk se base sur la liste des contacts de l'utilisateur : pour avoir le droit d'envoyer un message à un utilisateur de Google Talk, il faut être dans sa liste de contacts. Google n'a semble-t-il pas souhaité implémenter la JEP 0159 qui proposait une solution différente.
Skyrock, la célèbre radio française et hébergeur massif de blogs, se met à Jabber ! C'est le SkyMessager (SM) qui permettra aux skybloggueurs de dialoguer entre eux. L'application et le service ne sont qu'en phase beta pour l'instant, mais on sait déjà que le logiciel client est en XUL et utilise la bibliothèque Python PyXMPP. Pour l'instant, la communication avec les autres serveurs Jabber n'est pas possible.
Meetic, le numéro un des sites de rencontre utilise massivement Jabber pour le chat de ses abonnés. Le client est en Flash ou HTML, le service n'est pas accessible de l'extérieur.
Autre détail d'importance, Kopete, Gaim et Psi, logiciels libres de messagerie instantanée, ont intégré Jingle, le support de la voix sur Jabber. Tout est déjà fonctionnel, il ne reste plus qu'à stabiliser et débuguer avant la publication des prochaines versions. Ce n'est pas un mince travail, alors testez la fonctionnalité et l'interopérabilité et rapportez les bugs sur lesquels vous tombez.
Jabber est donc en phase de croissance incroyable : c'est le succès annoncé d'un protocole standard et ouvert, pensé et conçu de manière centralisée et ouverte qu'il faut saluer, ainsi que sa communauté particulièrement active, proposant des implémentations serveur et client à la fois libres et propriétaires.
Logiciels Libres de musique et repas du Libre à Toulouse
Toulibre, groupe d'utilisateurs de Logiciels Libres de Toulouse, organise le mercredi 25 janvier une soirée consacrée aux Logiciels Libres.
La première partie de la soirée, de 20h à 21h sera une « permanence Logiciels Libres », pendant laquelle vous êtes invités à venir poser vos questions sur le Logiciel, ou trouver de l'aide pour résoudre un petit soucis technique.
La seconde partie de la soirée, à partir de 21h, sera une présentation des Logiciels Libres de musique. Durant cette présentation plus axée sur la pratique, vous pourrez découvrir différents Logiciels Libres existants pour produire une piste audio, que ce soit pour l'enregistrement, le mixage ou la masterisation finale. La présentation sera accessible aux publics de tous niveaux.
L'intervenant présentera plusieurs Logiciels Libres :
Cette soirée aura lieu aux Musicophages, 6, rue de la Bourse à Toulouse, près d'Esquirol.
Par ailleurs, le jeudi 26 janvier aura lieu le traditionnel Qjelt, Quatrième Jeudi du Libre Toulousain. Il se déroulera à partir de 20 heures au restaurant Chez Pierre, 3, rue Delacroix à Toulouse. Une inscription est demandée aux participants. Comme chaque mois, un AlterQjelt aura lieu en même temps pour les compagnes/compagnons de geeks/geekettes souhaitant aborder des sujets un peu plus diversifiés que le Logiciel Libre ;-)
La première partie de la soirée, de 20h à 21h sera une « permanence Logiciels Libres », pendant laquelle vous êtes invités à venir poser vos questions sur le Logiciel, ou trouver de l'aide pour résoudre un petit soucis technique.
La seconde partie de la soirée, à partir de 21h, sera une présentation des Logiciels Libres de musique. Durant cette présentation plus axée sur la pratique, vous pourrez découvrir différents Logiciels Libres existants pour produire une piste audio, que ce soit pour l'enregistrement, le mixage ou la masterisation finale. La présentation sera accessible aux publics de tous niveaux.
L'intervenant présentera plusieurs Logiciels Libres :
- ALSA et Jack, pilotes son et système audio du système d'exploitation libre GNU/Linux,
- Ladspa, système de plugin audio équivalent de VST sous Microsoft Windows
- Hydrogen, logiciel de batterie et percussions numériques
- Ardour, un studio audio numérique permettant de réaliser l'enregistrement, l'édition et le mixage multi-piste
- Jamin, pour la masterisation audio: égaliseur, compresseur et limiteur.
>
>
>
>
Cette soirée aura lieu aux Musicophages, 6, rue de la Bourse à Toulouse, près d'Esquirol.
Par ailleurs, le jeudi 26 janvier aura lieu le traditionnel Qjelt, Quatrième Jeudi du Libre Toulousain. Il se déroulera à partir de 20 heures au restaurant Chez Pierre, 3, rue Delacroix à Toulouse. Une inscription est demandée aux participants. Comme chaque mois, un AlterQjelt aura lieu en même temps pour les compagnes/compagnons de geeks/geekettes souhaitant aborder des sujets un peu plus diversifiés que le Logiciel Libre ;-)
Première ébauche de la GPLv3
La première ébauche de la version 3 de la GPL a été dévoilée au public. Les principaux changements dont fait l'objet cette version concernent les problèmes que font peser les brevets logiciels ou les DRM sur le logiciel libre. Cette version devrait être « plus compatible » avec les autres licences libres.
En attendant une traduction officielle de cette ébauche et les premiers débats sur les sites francophones, les adeptes de la langue de Shakespeare pourront se rabattre sur les sites spécialisés anglophones, parmi eux celui de la FSF et de Slashdot.
Il est possible de laisser des commentaires concernant ce texte sur le site de la FSF.
En attendant une traduction officielle de cette ébauche et les premiers débats sur les sites francophones, les adeptes de la langue de Shakespeare pourront se rabattre sur les sites spécialisés anglophones, parmi eux celui de la FSF et de Slashdot.
Il est possible de laisser des commentaires concernant ce texte sur le site de la FSF.
Gna! hotspot #8 : Interview des auteurs d'Étoilé
Régulièrement, Gna!, hébergeur de projets libres, choisit un projet libre et en interviewe les principaux auteurs pour faire connaître ce projet tout comme pour découvrir leur mode de développement. La huitième édition (Gna! Hotspot #8) est consacrée à Étoilé, un environnement utilisateur basé sur GNUstep.
La discussion tourne autour, naturellement, de NeXTSTEP, OPENSTEP et GNUstep, d'Objective-C, de PDA.
Profitez-en pour (re)lire les Gna! Hotspot #6 et #7 consacrés respectivement au projet Dianosis (suivi de traitement du diabète) et au projet Freebooters (clone du jeu Pirates).
La discussion tourne autour, naturellement, de NeXTSTEP, OPENSTEP et GNUstep, d'Objective-C, de PDA.
Profitez-en pour (re)lire les Gna! Hotspot #6 et #7 consacrés respectivement au projet Dianosis (suivi de traitement du diabète) et au projet Freebooters (clone du jeu Pirates).
Fedora Core en mutation
La cinquième version de Fedora Core devrait sortir le 15 mars 2006, soit environ neuf mois après la précédente, ce qui allonge de trois mois le rythme de publication bien que cela n'a pas été formalisé.
Depuis la création de la Fondation Fedora en juin 2005, le projet s'est doté d'un nouveau logo élégant et assez éloigné de Red Hat en terme d'esthétique (une petite explication sémantique du logo est détaillé dans un article de Redhat magazine).
En décembre dernier, Fedora Directory Server 1.0 a été publié. Il est basé sur Netscape Directory Server que Red Hat a racheté en 2004 - il s'agit d'un système d'annuaire LDAP.
Concernant Fedora Core 5, la distribution comprendra également un disque de sauvetage (rescue CD) et, c'est plus surprenant, Mono, l'implémentation libre de l'environnement .NET de Microsoft, ainsi que quelques applications idoines comme Beagle et F-Spot.
En attendant cette nouvelle version, un snapshot de la version de développement, FC 5 test 2, vient d'être rendu public pour les curieux et les amateurs de chasse aux bogues.
NdM : merci également à patrick_g qui nous signale dans un journal un test de cette FC5-test2 sur madpenguin.org.
Depuis la création de la Fondation Fedora en juin 2005, le projet s'est doté d'un nouveau logo élégant et assez éloigné de Red Hat en terme d'esthétique (une petite explication sémantique du logo est détaillé dans un article de Redhat magazine).
En décembre dernier, Fedora Directory Server 1.0 a été publié. Il est basé sur Netscape Directory Server que Red Hat a racheté en 2004 - il s'agit d'un système d'annuaire LDAP.
Concernant Fedora Core 5, la distribution comprendra également un disque de sauvetage (rescue CD) et, c'est plus surprenant, Mono, l'implémentation libre de l'environnement .NET de Microsoft, ainsi que quelques applications idoines comme Beagle et F-Spot.
En attendant cette nouvelle version, un snapshot de la version de développement, FC 5 test 2, vient d'être rendu public pour les curieux et les amateurs de chasse aux bogues.
NdM : merci également à patrick_g qui nous signale dans un journal un test de cette FC5-test2 sur madpenguin.org.
Revue de Presse - Janvier 2006
En pleine controverse sur le projet de loi DADVSI, la presse s’est encore peu emparée du sujet comme cela avait pu être le cas pour les brevets logiciels. Il est vrai qu’avec les fêtes et les contraintes pour le bouclage, ce n’est pas forcément facile. Une mention particulière donc pour Planète Linux et OpenSource magazine qui l’abordent dans leurs éditoriaux, mais tout n’est pas forcément à jour, car par exemple ce dernier prend pour acquis que la loi est déjà passée.
En couverture, Planète Linux propose tous les bon plans pour obtenir des informations à propos de Linux sur Internet, Open Source Magazine vous montre les voies de la copie privée de DVD vidéo (en plein débat sur le sujet), Linux Pratique s’intéresse au dernier Firefox en date et GNU/Linux Magazine titre sur la sécurisation du noyau avec PAX. Quant à MISC, son dossier porte sur la recherche et l’exploitation de failles. Les distributions disponibles sont la Ubuntu Breezy, Toutankinux (Planète Linux), Kaella 2.1 (Linux Pratique), et toujours la Suse 10.0 (HS Planète Linux)et la Mandriva 2006 (LinuxCD).
Bonne Année
En couverture, Planète Linux propose tous les bon plans pour obtenir des informations à propos de Linux sur Internet, Open Source Magazine vous montre les voies de la copie privée de DVD vidéo (en plein débat sur le sujet), Linux Pratique s’intéresse au dernier Firefox en date et GNU/Linux Magazine titre sur la sécurisation du noyau avec PAX. Quant à MISC, son dossier porte sur la recherche et l’exploitation de failles. Les distributions disponibles sont la Ubuntu Breezy, Toutankinux (Planète Linux), Kaella 2.1 (Linux Pratique), et toujours la Suse 10.0 (HS Planète Linux)et la Mandriva 2006 (LinuxCD).
Bonne Année
Sortie de Bible Desktop 1.0
Bible Desktop est un outil d'étude biblique libre, écrit en Java. Il utilise le projet J-Sword (bibliothèques LGPL et application GPL) pour lire les modules au format Sword (un format de livre électronique particulièrement adapté à ce type d'utilisation).
Le projet Sword met à disposition une grande variété de bibles libres de droits, commentaires et dictionnaires, dans de nombreuses langues.
Le projet Sword met à disposition une grande variété de bibles libres de droits, commentaires et dictionnaires, dans de nombreuses langues.
NFSv4 arrive à maturité
A l'heure où les questions de téléchargement au travers d'Internet font débat, une nouvelle version de NFS, (NFSv4) arrive à maturité.
Initié en 2001 par l'Université du Michigan, développé et fiabilisé par NetApp et Bull, en version 4, ce protocole de partage de données a été entièrement repensé et ré-écrit pour le partage au travers d'Internet.
NFSv4 est également conçu pour pallier les lacunes des versions précédentes et se pose en successeur et en concurrent de Samba, NFSv3 ou de AFS dont il s'inspire.
Par rapport à ses prédécesseurs, NFSv4 embarque de nombreuses avancées telles que :
Disponible pour la plupart des Unix (dont Linux), mais également pour MS-Windows, ce nouveau système de fichier réseau a une vocation industrielle. Il pourrait facilement être utilisé par des particuliers : des versions gratuites et simples à employer existent pour Linux et BSD et la sécurisation forte des échanges mise en oeuvre par NFSv4 protégera efficacement leurs échanges sur le réseau.
Initié en 2001 par l'Université du Michigan, développé et fiabilisé par NetApp et Bull, en version 4, ce protocole de partage de données a été entièrement repensé et ré-écrit pour le partage au travers d'Internet.
NFSv4 est également conçu pour pallier les lacunes des versions précédentes et se pose en successeur et en concurrent de Samba, NFSv3 ou de AFS dont il s'inspire.
Par rapport à ses prédécesseurs, NFSv4 embarque de nombreuses avancées telles que :
- une technologie de cache agressive (délégation)
- Le regroupement des requêtes réseau (Compound request)
- La sécurisation négociée et le chiffrement des données : Kerberos 5, Certificats (SPKM), Clefs publiques/privées (LIPKEY)
- La capacité pour les clients de maintenir des sessions ou de les récupérer malgré un crash serveur ou une panne du réseau
- La possibilité (à terme) de rediriger la charge de serveurs saturés vers un autre serveur, de manière transparente pour les clients
- Le support d'attributs fichier nommés par l'utilisateur (ex. un attribut 'photos')
Disponible pour la plupart des Unix (dont Linux), mais également pour MS-Windows, ce nouveau système de fichier réseau a une vocation industrielle. Il pourrait facilement être utilisé par des particuliers : des versions gratuites et simples à employer existent pour Linux et BSD et la sécurisation forte des échanges mise en oeuvre par NFSv4 protégera efficacement leurs échanges sur le réseau.
Club utilisateurs de JBoss
Le club des utilisateurs de JBoss en région parisienne est né fin 2005. Il répond au doux nom de "Paris JBoss User Group" (Paris-JBug pour les intimes).
L'objectif du Paris-JBug est de proposer aux utilisateurs et aux personnes intéressées par JBoss de se rencontrer, d'établir des liens et de partager leurs connaissances et retours d'expérience sur JBoss AS et l'ensemble des logiciels open source de JBoss.
La prochaine réunion du club aura lieu le 1er février au soir, dans le cadre du salon Solutions Linux à La Défense. A cette occasion, Sacha Labourey (JBoss Inc.) fera une présentation sur la haute disponibilité et gestion des performances avec JBoss AS.
L'inscription est gratuite ! Vous trouverez plus de précisions sur le site du Paris-JBug.
L'objectif du Paris-JBug est de proposer aux utilisateurs et aux personnes intéressées par JBoss de se rencontrer, d'établir des liens et de partager leurs connaissances et retours d'expérience sur JBoss AS et l'ensemble des logiciels open source de JBoss.
La prochaine réunion du club aura lieu le 1er février au soir, dans le cadre du salon Solutions Linux à La Défense. A cette occasion, Sacha Labourey (JBoss Inc.) fera une présentation sur la haute disponibilité et gestion des performances avec JBoss AS.
L'inscription est gratuite ! Vous trouverez plus de précisions sur le site du Paris-JBug.
Klive, pour faire partager la version de son noyau et plein d'autres choses
Après un article sur Ketchup, logiciel permettant de mettre à jour facilement les sources de son noyau, celui-ci portera sur la diffusion de cette version à tous.
En effet, lors du Linux Kernel Developers Summit 2005, les développeurs du noyau se rendirent compte qu'ils n'avaient aucun ordre de grandeur concernant le nombre d'utilisateurs testant les versions git, rc ou pre de la prochaine version stable du noyau.
Le projet Klive a donc été créé.
Il s'appuie sur des utilisateurs volontaires qui, avec un petit logiciel, informent la communauté et les développeurs du noyau en place sur leur machine.
Klive n'a pas besoin d'être compilé ni d'être exécuté avec les permissions du superutilisateur.
En effet, lors du Linux Kernel Developers Summit 2005, les développeurs du noyau se rendirent compte qu'ils n'avaient aucun ordre de grandeur concernant le nombre d'utilisateurs testant les versions git, rc ou pre de la prochaine version stable du noyau.
Le projet Klive a donc été créé.
Il s'appuie sur des utilisateurs volontaires qui, avec un petit logiciel, informent la communauté et les développeurs du noyau en place sur leur machine.
Klive n'a pas besoin d'être compilé ni d'être exécuté avec les permissions du superutilisateur.