Philippe Aigrain vient de publier son livre "Cause commune : l'information entre bien commun et propriété." en version électronique intégrale (PDF) sur le site www.causecommune.org. Sorti il y a six mois, ce livre est édité aux Éditions Fayard dans la collection Transversales (février 2005).
Cet ouvrage retrace les liens entre les logiciels libres et la refonte des droits à la propriété intellectuelle, la liberté d'expression, ainsi que les combats concernant les brevets logiciels, en les situant dans un contexte politique, social et économique plus général.
Le livre est sous licence Creative Commons by-nc-nd. Il est disponible en téléchargement (PDF) sur le site dédié à l'ouvrage mais il est aussi disponible en librairie.
NdM : by-nc-nd signifie que l'oeuvre n'est pas utilisable dans un but commercial (NC pour Non-Commercial) ni modifiable (ND pour No Derivatives), elle n'est que téléchargeable et copiable gratuitement, donc non libre, au sens des quatre libertés telles que définies pour le Logiciel Libre.
Début du support de la sécurité pour Debian testing
La Debian testing security team a annoncé le début du support complet de la sécurité pour la distribution testing via les listes de diffusion debian-devel-announce et debian-user. L'équipe a passé cette dernière année à mettre en place l'infrastructure permettant d'offrir des annonces et des mises à jour de sécurité pour cette distribution.
Il n'y aura pas d'annonces pour les mises à jour de sécurité qui arrivent dans testing depuis unstable. Les utilisateurs de testing doivent donc toujours mettre à jour régulièrement leur système pour obtenir ces mises à jour. Il est cependant possible que l'équipe fournisse des informations à propos de ces mises à jour de sécurité à l'avenir.
Il faut aussi noter que cette annonce ne signifie pas que la distribution testing est maintenant utilisable en production. Il existe plusieurs problèmes de sécurité dans unstable et il en existe un nombre encore plus important dans testing. Le début de ce support de la sécurité signifie seulement que les mises à jour de sécurité pour testing seront maintenant disponibles presque aussi vite que pour unstable.
Le site de la Debian testing security team fournit des informations sur les failles de sécurité qui sont toujours ouvertes, les utilisateurs peuvent utiliser ces informations pour décider par eux-même si testing est assez sûre pour eux.
Il n'y aura pas d'annonces pour les mises à jour de sécurité qui arrivent dans testing depuis unstable. Les utilisateurs de testing doivent donc toujours mettre à jour régulièrement leur système pour obtenir ces mises à jour. Il est cependant possible que l'équipe fournisse des informations à propos de ces mises à jour de sécurité à l'avenir.
Il faut aussi noter que cette annonce ne signifie pas que la distribution testing est maintenant utilisable en production. Il existe plusieurs problèmes de sécurité dans unstable et il en existe un nombre encore plus important dans testing. Le début de ce support de la sécurité signifie seulement que les mises à jour de sécurité pour testing seront maintenant disponibles presque aussi vite que pour unstable.
Le site de la Debian testing security team fournit des informations sur les failles de sécurité qui sont toujours ouvertes, les utilisateurs peuvent utiliser ces informations pour décider par eux-même si testing est assez sûre pour eux.
Quatrième Jeudi du Libre Toulousain
Un groupe d'utilisateurs de Logiciels Libres de Toulouse propose aux amateurs de ces logiciels de se retrouver le quatrième jeudi de chaque mois pour échanger autour du Logiciel Libre, discuter de nos projets respectifs et pourquoi pas de lancer des initiatives locales autour du Libre. Ce repas est ouvert à tous, amateurs de l'esprit du Libre, débutants ou techniciens chevronnés.
Le précédent et premier Qjelt avait réuni une quarantaine de personnes.
La deuxième édition aura lieu le jeudi 22 septembre à 20 heures au restaurant Le Barbu, 9, rue Clémence Isaure à Toulouse. Le restaurant propose une formule entrée-plat pour 11 Euros.
Afin de pouvoir réserver, une inscription est demandée (cf premier lien).
Le précédent et premier Qjelt avait réuni une quarantaine de personnes.
La deuxième édition aura lieu le jeudi 22 septembre à 20 heures au restaurant Le Barbu, 9, rue Clémence Isaure à Toulouse. Le restaurant propose une formule entrée-plat pour 11 Euros.
Afin de pouvoir réserver, une inscription est demandée (cf premier lien).
Journée internationale du Logiciel Libre
Samedi dernier, le 10 septembre 2005, s'est tenue la seconde Journée Internationale du Logiciel Libre. Cette action a pour objectif d'informer le public des avantages techniques, éthiques et pratique des logiciels libres, et ce à l'échelle mondiale.
Tous les passionnés de LL étaient invités à se regrouper en "équipes" locales pour faire passer le message de cette journée du Logiciel Libre. Des centaines de ces équipes se sont formées partout dans le monde pour célébrer l'évènement, organisant des install parties, des conférences et des ateliers.
Alors que l'évènement touche tout juste à sa fin (fuseaux horaires obligent), les premiers rapports d'équipes et photos commencent à affluer sur le Wiki du SFD (Software Freedom Day). L'équipe française quant à elle, mise en place par l'APRIL, a tenu un stand à la Fête de l'Humanité pendant le week-end.
Plusieurs "sponsors" participaient à l'évènement, notamment la fondation Ubuntu, la Free Software Foundation et le plus récent Free Software Magazine.
Tous les passionnés de LL étaient invités à se regrouper en "équipes" locales pour faire passer le message de cette journée du Logiciel Libre. Des centaines de ces équipes se sont formées partout dans le monde pour célébrer l'évènement, organisant des install parties, des conférences et des ateliers.
Alors que l'évènement touche tout juste à sa fin (fuseaux horaires obligent), les premiers rapports d'équipes et photos commencent à affluer sur le Wiki du SFD (Software Freedom Day). L'équipe française quant à elle, mise en place par l'APRIL, a tenu un stand à la Fête de l'Humanité pendant le week-end.
Plusieurs "sponsors" participaient à l'évènement, notamment la fondation Ubuntu, la Free Software Foundation et le plus récent Free Software Magazine.
Livre blanc ''Organisations et logiciels libres''
La société de services et de conseil Di&Mark vient de publier un livre blanc intitulé ''Organisations et logiciels libres'' diffusé sous licence Art Libre.
Cette étude comprend deux parties :
Outre le rôle majeur de Di&Mark, l'étude a bénéficié de nombreuses contributions dont celle de l'APRIL qui a participé aux relectures et sa préface, réalisée par Frédéric Couchet, délégué général de l'association.
L'ouvrage présente un double niveau de lecture.
Il permet une première approche du secteur pour un néophyte et un approfondissement pour un lecteur déjà averti.
Cette étude comprend deux parties :
- un manuel pratique comportant des aspects historiques, économiques et juridiques, ainsi qu'une analyse de la gestion des risques, des principaux secteurs d'applications, des apports du prestataire extérieur ...
- une analyse de cent dix enquêtes menées auprès d'organisations de toutes tailles et de tous secteurs.
Outre le rôle majeur de Di&Mark, l'étude a bénéficié de nombreuses contributions dont celle de l'APRIL qui a participé aux relectures et sa préface, réalisée par Frédéric Couchet, délégué général de l'association.
L'ouvrage présente un double niveau de lecture.
Il permet une première approche du secteur pour un néophyte et un approfondissement pour un lecteur déjà averti.
Des nouvelles des gestionnaires de versions GNU Arch et Bazaar
On a déjà parlé de GNU Arch ici. C'est un gestionnaire de versions décentralisé. Contrairement à un gestionnaire de versions centralisé comme CVS, il est très facile de créer une branche, et de fusionner depuis une archive distante (« branch and merge » pour les anglophiles). La manière normale de fonctionner est d'avoir au moins une branche par développeur, et une branche principale, qui fusionne les changements fait par les développeurs. Le projet utilisant une gestion de versions décentralisée le plus connu est sans doute le noyau Linux.
L'implémentation originale, tla, vient d'être abandonnée par son auteur. Le fork, Bazaar, est en passe d'être remplacé par Bazaar 2, alias Bazaar-NG, alias bzr, plus simple et plus rapide.
L'implémentation originale, tla, vient d'être abandonnée par son auteur. Le fork, Bazaar, est en passe d'être remplacé par Bazaar 2, alias Bazaar-NG, alias bzr, plus simple et plus rapide.
Firefox 1.5 Beta 1 est sortie
Le navigateur Firefox nous arrive dans sa version 1.5 Beta 1 (surnommée Deer Park) avec les nouvelles fonctionnalités suivantes :
Pour l'instant, seule la version anglophone est disponible sur les trois plateformes Windows, Linux i686 et Mac OS X. Firefox 1.5 Beta 2 devrait être publié en octobre, pour aboutir à une version stable avant la fin de l'année 2005.
NdM : il s'agit bien d'une version Beta, donc n'utilisez que si vous voulez tester et contribuer à Mozilla. Il existe encore des extensions non disponibles pour Firefox 1.5.
- Mise à jour automatique : les alertes de mises à jour sont mieux mises en avant, elles ne pèsent au plus un demi méga octet (grâce à bsdiff), ce qui représente un énorme gain de bande passante
- Navigation plus rapide. Dorénavant les boutons suivants et précédents sont quasiment instantanés via un système de cache qui évite de refaire le rendu à chaque affichage
- Possibilité de déplacer des onglets pour faciliter leur classement
- Amélioration du blocage des pop-ups
- Nettoyage des données personnelles plus facilement accessible, soit via un bouton dans le menu soit via un raccourci clavier
- Ajout du moteur de recherche Answers.com
- Amélioration de la navigation avec des pages d'erreurs plus descriptives, des menus retravaillés, découverte de fils RSS/Atom dans la barre d'URL
- Meilleur support de l'accessibilité incluant l'accessibilité au DHTML
- Un assistant pour informer l'équipe de Mozilla des sites ne fonctionnant pas correctement
- Meilleur support dans Mac OS X (supérieur à 10.2) notamment l'import des profils depuis Safari et Internet Explorer
- Nouveau support pour les standards incluant SVG 1.1 partiel, CSS 2, CSS 3 et JavaScript 1.6
- Des améliorations renforcées pour la sécurité
- Des corrections de bugs
- Réorganisation horizontale de la fenêtre des préférences (« options » sous Windows)
Pour l'instant, seule la version anglophone est disponible sur les trois plateformes Windows, Linux i686 et Mac OS X. Firefox 1.5 Beta 2 devrait être publié en octobre, pour aboutir à une version stable avant la fin de l'année 2005.
NdM : il s'agit bien d'une version Beta, donc n'utilisez que si vous voulez tester et contribuer à Mozilla. Il existe encore des extensions non disponibles pour Firefox 1.5.
Star Wreck: In the Pirkinning
Star Wreck est une parodie de Star Trek faite par des amateurs et issue de l'imagination fertile et de l'esprit tordu d'un finlandais (encore un !), Samuli Torssonen. Le sixième épisode vient de sortir après 5 ans d'attente, d'annonces sur l'imminence de la sortie, de multiples réécritures du scénario, de re-tournage de la moitié des scènes. Le résultat est largement au delà de ce qui était prévu au début, à tel point qu'une édition en DVD a été organisée.
Le DVD est disponible sur le site, ainsi que les épisodes précédents en libre téléchargement. Le dernier épisode sera disponible au téléchargement à partir du 1er octobre (le temps de rentabiliser la vente des DVD). Et, ce qui ne gâche rien, le DVD n'est pas zoné (zone 0) et sous licence Creative Commons (by-sa-nc). Anglophobes et finnophobes s'abstenir, cependant : le film est en finnois, et sous-titré en anglais (et en suédois).
NdM : la licence CC-by-sa-nc est non libre au sens de la FSF et - malgré tout - souvent retenue pour les oeuvres artistiques afin d'obliger à contacter l'auteur pour toute utilisation commerciale.
Le DVD est disponible sur le site, ainsi que les épisodes précédents en libre téléchargement. Le dernier épisode sera disponible au téléchargement à partir du 1er octobre (le temps de rentabiliser la vente des DVD). Et, ce qui ne gâche rien, le DVD n'est pas zoné (zone 0) et sous licence Creative Commons (by-sa-nc). Anglophobes et finnophobes s'abstenir, cependant : le film est en finnois, et sous-titré en anglais (et en suédois).
NdM : la licence CC-by-sa-nc est non libre au sens de la FSF et - malgré tout - souvent retenue pour les oeuvres artistiques afin d'obliger à contacter l'auteur pour toute utilisation commerciale.
Quand un député et un professeur de droit dit "indépendant" vont faire causette chez Microsoft
Samedi dernier, un abonné de la liste de discussion de la FSF-France signalait le fait que le député Jean Dionis du Séjour - le rapporteur du groupe UDF sur le projet de loi DADVSI (transposition de l'EUCD en France, le DMCA à la française) - allait participer à une réunion de travail chez Microsoft, en compagnie d'un professeur de droit, le professeur Sirinelli.
Le professeur Sirinelli est président d'une commission du CSPLA (Conseil Supérieur de la Propriété Littéraire et Artistique) chargée notamment d'étudier pour le Ministre de la Culture, « la responsabilité éventuelle de certains intermédiaires qui inciteraient à la contrefaçon par la fourniture de moyens, l'information sur les moyens et les méthodes ou la promotion ». (*)
La FSF-France a réagi rapidement puisque ce jour, son président signalait qu'une lettre avait été envoyée à MM. Dionis du Séjour et Sirinelli pour les inviter à une réunion de travail. À noter : la FSF, via EUCD.INFO, a demandé une audition le 28 juin dernier à M. Dionis du Séjour (sans réponse) et demandé un siège au CSPLA depuis près de trois ans (réponse négative).
Microsoft qui siège deux fois à la commission de M. Sirinelli (une fois en nom propre, une fois via le BSA) a donc bien de la chance...
Mise à jour : Jean Dionis du Séjour et Pierre Sirinelli ont donné des réponses positives à l'invitation de la FSF France.
Le professeur Sirinelli est président d'une commission du CSPLA (Conseil Supérieur de la Propriété Littéraire et Artistique) chargée notamment d'étudier pour le Ministre de la Culture, « la responsabilité éventuelle de certains intermédiaires qui inciteraient à la contrefaçon par la fourniture de moyens, l'information sur les moyens et les méthodes ou la promotion ». (*)
La FSF-France a réagi rapidement puisque ce jour, son président signalait qu'une lettre avait été envoyée à MM. Dionis du Séjour et Sirinelli pour les inviter à une réunion de travail. À noter : la FSF, via EUCD.INFO, a demandé une audition le 28 juin dernier à M. Dionis du Séjour (sans réponse) et demandé un siège au CSPLA depuis près de trois ans (réponse négative).
Microsoft qui siège deux fois à la commission de M. Sirinelli (une fois en nom propre, une fois via le BSA) a donc bien de la chance...
Mise à jour : Jean Dionis du Séjour et Pierre Sirinelli ont donné des réponses positives à l'invitation de la FSF France.
Sortie de la version 2.1 du CMS Plone
Plone, le CMS Open Source basé sur le serveur d'application Zope est sorti en version 2.1. La différence de numéro (2.0 vers 2.1) est trompeuse, vu les (très) nombreux changements entre les deux versions, tant pour des développeurs que pour les utilisateurs. C'est de loin la version la plus aboutie et la plus "sexy" depuis la création du projet. Cette version est un socle stable et mature, permettant aux prochaines releases d'apporter des fonctionnalités encore plus évoluées.
Les installeurs Windows et MacOS X seront disponibles par la suite.
Pour ceux qui ne le savent pas, Plone est un CMS, une application permettant de gérer du contenu, en s'appuyant sur un véritable serveur d'application (Zope) et d'une surcouche à celui ci pour étendre ses capacités dans la gestion d'un site Web à fort contenu dynamique (CMF). C'est aspect lui confère un positionnement différent vis à vis d'autres CMS Open Source : le développement Web objet, qui simplifie grandement (sur le long terme) le développement avec la notion de "composants" réutilisables. Malgré la quantité importante de fonctionnalités, Plone reste malgré tout assez simple (comparativement bien sûr) à prendre en main pour un développeur. L'autre atout qu'apporte Zope est le langage ZPT, qui est un équilibre assez intéressant entre simplicité, puissance et respect des normes (entièrement xhtml). Enfin un travail énorme et de tout premier ordre dans l'interface utilisateur est fait depuis le début du projet : utilisation massive du CSS, réflexion sur l'accessibilité, utilisation du Javascript, l'interface se veut simple et utilisable.
Pour finir la présentation de Plone, ses principaux points forts sont aussi liés à la capacité de modifier tout ou partie d'un site pour l'adapter : workflows complètement paramétrables, création de types de contenu en un tour de main (ou surcharge de ceux existants), surcharge de n'importe quel élément de l'interface, développement de la logique avec un puissant langage (Python), tout en gardant une grande cohérence d'ensemble et sans devoir "forker" ou "patcher" Plone (ce qui serait un gros soucis avec beaucoup d'autres applications sur le long terme).
Les changements principaux sont :
Les installeurs Windows et MacOS X seront disponibles par la suite.
Pour ceux qui ne le savent pas, Plone est un CMS, une application permettant de gérer du contenu, en s'appuyant sur un véritable serveur d'application (Zope) et d'une surcouche à celui ci pour étendre ses capacités dans la gestion d'un site Web à fort contenu dynamique (CMF). C'est aspect lui confère un positionnement différent vis à vis d'autres CMS Open Source : le développement Web objet, qui simplifie grandement (sur le long terme) le développement avec la notion de "composants" réutilisables. Malgré la quantité importante de fonctionnalités, Plone reste malgré tout assez simple (comparativement bien sûr) à prendre en main pour un développeur. L'autre atout qu'apporte Zope est le langage ZPT, qui est un équilibre assez intéressant entre simplicité, puissance et respect des normes (entièrement xhtml). Enfin un travail énorme et de tout premier ordre dans l'interface utilisateur est fait depuis le début du projet : utilisation massive du CSS, réflexion sur l'accessibilité, utilisation du Javascript, l'interface se veut simple et utilisable.
Pour finir la présentation de Plone, ses principaux points forts sont aussi liés à la capacité de modifier tout ou partie d'un site pour l'adapter : workflows complètement paramétrables, création de types de contenu en un tour de main (ou surcharge de ceux existants), surcharge de n'importe quel élément de l'interface, développement de la logique avec un puissant langage (Python), tout en gardant une grande cohérence d'ensemble et sans devoir "forker" ou "patcher" Plone (ce qui serait un gros soucis avec beaucoup d'autres applications sur le long terme).
Les changements principaux sont :
- amélioration des performances
- utilisation de la branche 1.5 du CMF en lieu et place de la 1.4 (qui est obsolète)
- compatible Zope 2.8.x en plus de la branche 2.7.x
- un nouveau framework de gestion des types de contenu (Archetypes)
- nouveaux types de base (ATContentTypes) offrant de nouvelles fonctionnalités : référence entre contenu, capacité à définir sa vue par défaut ...
- nouveau type de base : les dossiers automatiques pour agréger du contenu
- amélioration des templates pour le respect des standards (XHTML, CSS, W3C AA, US section 508)
- nouveaux outils de gestion des CSS (CSSRegistry) et du Javascript (JSRegistry)
- nouvel éditeur graphique (Kupu) intégrant un tidy like
- syndication améliorée avec les dossiers, dossiers automatiques et résultat de recherches
- amélioration de l'interface utilisateur (mode plein écran, plus de métadonnées, configuration de la recherche, ajout d'un plan de site, ...)
- support du RTL (Right To Left) pour la gestion de certaines langues.
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GNOME 2.12 dans les bacs
2.12 est la nouvelle version de l'environnement de bureau GNOME. Tous les six mois une nouvelle version de GNOME apparaît avec son lot de nouveautés. Pour ce cru, plein de choses nouvelles et intéressantes, mais aussi, comme d'habitude la correction d'un grand nombre de bugs.
Au menu :
Cette liste contient les principales modifications que les utilisateurs finaux pourront apercevoir, mais il y en a évidemment plein d'autres. Je vous invite donc à aller lire la présentation complète sur le site de GNOME.
Au menu :
- Le désormais célèbre clearlooks devient le thème par défaut de GNOME. Comme d'habitude avec les thèmes, on aime ou on n'aime pas, mais beaucoup de monde conviendra qu'il est bien plus agréable visuellement que le précédent thème par défaut.
- Nautilus s'améliore, et prend exemple sur le sélecteur de fichier de GNOME pour afficher le chemin et les signets. Il se voit aussi ajouter l'affichage en liste.
- Les textes des menus changent maintenant d'orientation dans les panneaux de bord verticaux.
- Totem, le lecteur vidéo, dispose maintenant d'un système de liste de lecture amélioré directement intégré dans son interface et non plus dans une fenêtre extérieure. Il gagne aussi le support des menus et sous titres DVD
- Epiphany s'intègre toujours plus à GNOME et utilise maintenant le système d'impression standard. On peut aussi noter l'apparition d'une barre de recherche comme celle de Firefox, de signets partageables en réseau, de messages d'erreurs plus clairs et complets affichés directement dans le navigateur...
- Une nouvelle application : À propos de moi, qui permet de partager les informations personnelles de l'utilisateur dans plusieurs applications.
- GNOME adopte maintenant Evince en tant que nouveau visionneur de documents (PDF, DVI, postscript)
- Yelp, le navigateur d'aide utilise maintenant le même moteur qu'Epiphany.
Cette liste contient les principales modifications que les utilisateurs finaux pourront apercevoir, mais il y en a évidemment plein d'autres. Je vous invite donc à aller lire la présentation complète sur le site de GNOME.
L'Université de Lausanne encourage les logiciels libres
Le quotidien romand "La Liberté" nous apprend que l'Université de Lausanne va, dès la rentrée, faire ses cours d'initiation à l'informatique-bureautique sous OpenOffice.org au détriment de MS Office. Les élèves auront aussi la possibilité d'acheter un CD contenant divers logiciels libres et gratuits.
Hormis le fait en lui-même, c'est surtout le fait qu'une prise de conscience a eu lieu qui est intéressant : "Nous sortons d'une logique propriétaire et marchande pour adopter une démarche qui correspond beaucoup mieux à la mentalité académique" (Patrice Fumasoli, responsable du Service aux étudiants au Centre informatique de l'uni).
Nul doute que l'expérience va faire des émules ces prochaines années.
Hormis le fait en lui-même, c'est surtout le fait qu'une prise de conscience a eu lieu qui est intéressant : "Nous sortons d'une logique propriétaire et marchande pour adopter une démarche qui correspond beaucoup mieux à la mentalité académique" (Patrice Fumasoli, responsable du Service aux étudiants au Centre informatique de l'uni).
Nul doute que l'expérience va faire des émules ces prochaines années.
Mambo devient Joomla
Il y a du nouveau du côté de Mambo, l'un des principaux outils de gestion de sites Web opensource (CMS), récompensé de nombreuses fois.
Mambo est une application PHP/MySQL originellement développée par la société Miro et qui existe depuis plus de cinq ans. Mais depuis l'annonce faite par Miro d'un projet de création d'une fondation supervisant le projet Mambo, et de peur que ce projet ne perde son aspect libre et opensource, de nombreux développeurs ont décidé de prendre du recul et de créer un fork de Mambo qui soit réellement libre (licence GPL) et qui soit surtout guidé dans ses futures évolutions par les besoins de la communauté plutôt que par la société Miro via sa fondation (dixit les développeurs).
Ainsi, trois semaines après la scission entre Miro et l'équipe de développement de Mambo, la communauté des développeurs et des utilisateurs s'organisent autour d'un nouveau nom : Joomla.
Joomla se veut être un fork libre de Mambo, fork dirigé par la communauté et non plus par la société Miro.
Le rappel des faits :
[1] Le 17 août 2005 : la scission via une lettre ouverte des développeurs à la communauté
[2] Le 19 août 2005 : Le point de vue des développeurs
[3] Le 25 août 2005 : la réponse de la société Miro
NdM : voir aussi la dépêche précédente Départ de l'équipe des développeurs Mambo
Mambo est une application PHP/MySQL originellement développée par la société Miro et qui existe depuis plus de cinq ans. Mais depuis l'annonce faite par Miro d'un projet de création d'une fondation supervisant le projet Mambo, et de peur que ce projet ne perde son aspect libre et opensource, de nombreux développeurs ont décidé de prendre du recul et de créer un fork de Mambo qui soit réellement libre (licence GPL) et qui soit surtout guidé dans ses futures évolutions par les besoins de la communauté plutôt que par la société Miro via sa fondation (dixit les développeurs).
Ainsi, trois semaines après la scission entre Miro et l'équipe de développement de Mambo, la communauté des développeurs et des utilisateurs s'organisent autour d'un nouveau nom : Joomla.
Joomla se veut être un fork libre de Mambo, fork dirigé par la communauté et non plus par la société Miro.
Le rappel des faits :
[1] Le 17 août 2005 : la scission via une lettre ouverte des développeurs à la communauté
[2] Le 19 août 2005 : Le point de vue des développeurs
[3] Le 25 août 2005 : la réponse de la société Miro
NdM : voir aussi la dépêche précédente Départ de l'équipe des développeurs Mambo
La Détaxe a besoin de témoignages
D'abord, pour ceux qui ne connaissent pas encore le Groupe de Travail Détaxe (GdT Détaxe) : il s'agit de faire en sorte qu'on puisse acheter un ordinateur sans être obligé de payer la fameuse taxe aux logiciels. En effet autant il est facile de trouver des assembleurs qui montent des configurations d'ordinateurs de bureau sur mesure, autant il est impossible d'acheter un ordinateur de marque dans un grand magasin sans système d'exploitation. Situation que le ministre chargé de la Consommation lui-même considère anormale.
Les choses évoluent, et nous avons besoin aujourd'hui de centraliser les témoignages afin de les transmettre ensuite à la DGCCRF (Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes) :
Le GdT Détaxe centralise aujourd'hui tout témoignage probant allant dans ce sens. Vous pouvez nous faire parvenir les vôtres, soit en me contactant en privé, soit en contactant directement le GdT.
Les choses évoluent, et nous avons besoin aujourd'hui de centraliser les témoignages afin de les transmettre ensuite à la DGCCRF (Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes) :
- défaut d'information : pas de possibilité de lire les licences avant l'achat dans un magasin
- non-réponse des enseignes aux sollicitations par LRAR ou fax pour obtenir des devis séparant explicitement le matériel des logiciels et/ou demandant à pouvoir consulter les licences logiciel avant l'achat
Le GdT Détaxe centralise aujourd'hui tout témoignage probant allant dans ce sens. Vous pouvez nous faire parvenir les vôtres, soit en me contactant en privé, soit en contactant directement le GdT.
Copie privée : EUCD.INFO demande au député Suguenot de revoir sa copie ... et celle de ses collègues.
Le 13 juillet 2005, le député Alain Suguenot (UMP) a déposé une proposition de loi visant à légaliser « les échanges de fichiers protégés sur des services de communication en ligne ».
Dans une analyse publiée ce jour, si l'initiative EUCD.INFO estime que la proposition de M. Suguenot contient une disposition intéressante qui va dans le bon sens (le mécanisme dit de « licence optionnelle » visant à légaliser l'upload), il n'en reste pas moins que pour elle, cette proposition contient également une mesure inutile au regard de l'objectif poursuivi et qui n'aurait rien d'optionnelle pour les internautes : l'extension de la redevance copie privée à la bande passante.
Qui plus est, en proposant d'étendre la redevance copie privée à la bande passante sans proposer d'interdire parallèlement les mesures techniques empêchant la copie privée, le député Suguenot propose bien de faire payer le même droit deux fois au public.... mais sans pour autant chercher à lui garantir qu'il pourra l'utiliser en pratique ne serait-ce qu'une seule fois !
EUCD.INFO rappelle que M. Suguenot doit pourtant bien savoir que le projet de loi officiel de l'UMP, le projet de loi DADVSI - qui va être examiné par l'Assemblée Nationale dans les prochaines semaines - légitime les mesures techniques de contrôle d'usage privé et prévoit jusqu'à 3 ans de prison et 300 000 euros d'amende pour quiconque contournera un tel dispositif, et ce même s'il empêche la copie privée vers des supports soumis à la redevance.
Dans une analyse publiée ce jour, si l'initiative EUCD.INFO estime que la proposition de M. Suguenot contient une disposition intéressante qui va dans le bon sens (le mécanisme dit de « licence optionnelle » visant à légaliser l'upload), il n'en reste pas moins que pour elle, cette proposition contient également une mesure inutile au regard de l'objectif poursuivi et qui n'aurait rien d'optionnelle pour les internautes : l'extension de la redevance copie privée à la bande passante.
Qui plus est, en proposant d'étendre la redevance copie privée à la bande passante sans proposer d'interdire parallèlement les mesures techniques empêchant la copie privée, le député Suguenot propose bien de faire payer le même droit deux fois au public.... mais sans pour autant chercher à lui garantir qu'il pourra l'utiliser en pratique ne serait-ce qu'une seule fois !
EUCD.INFO rappelle que M. Suguenot doit pourtant bien savoir que le projet de loi officiel de l'UMP, le projet de loi DADVSI - qui va être examiné par l'Assemblée Nationale dans les prochaines semaines - légitime les mesures techniques de contrôle d'usage privé et prévoit jusqu'à 3 ans de prison et 300 000 euros d'amende pour quiconque contournera un tel dispositif, et ce même s'il empêche la copie privée vers des supports soumis à la redevance.