Astaoth a écrit 922 commentaires

  • [^] # Re: Ubuntu

    Posté par  . En réponse au journal Microsoft Edge : bientôt une version GNU/Linux. Évalué à 10. Dernière modification le 17 novembre 2019 à 12:23.

    Et bien écoute, je vais te partager mon point de vu d'utilisateur faisant parti des "beaucoup de gens sont habitués à MS Office" et qui utilise également LibreOffice.

    Tout d'abord, la nouvelle interface de Microsoft Office est un peu une fracture ergonomique par rapport au reste de l'OS quand elle est sortie. Plusieurs années plus tard, c'est toujours pratiquement le cas : presque aucun logiciel, même parmi ceux développés par Microsoft, utilise ce type d'interface ; ils continuent à utiliser l'ergonomie historique.
    Ensuite, outre ses différents comportements aléatoires et pénibles (en particulier avec les listes, sérieusement ça marchait mieux dans Word 2003 que dans la version actuelle), un comportement extrêmement pénible de Microsoft Office est la fâcheuse tendance de certains éléments du "bandeau-menu" de bouger, voir de changer de catégorie, au grès des mises à jours. Déjà que c'est un poil relou de chercher le bon outil dans ces bandeau (c'est plus long que dans un menu parce que le nom de l'outil n'est pas forcément affiché), si faut à chaque fois se retaper tout les bandeaux pour le retrouver, c'est juste une énorme perte de productivité.

    A contrario, l'interface de LibreOffice suit les mêmes paradigmes que celle du reste de l'OS, avec des sidebars affichables pour contenir des outils qu'on utilise tout le temps (comme le gestionnaire de style). L'interface de LibreOffce fait d'ailleurs largement plus sens sur un écran 16/9, avec des barres d'outils fines et les paramétrages dans des sidebars, que de tout avoir dans un bandeau. Sérieusement, l'interface de Microsoft Office doit enlever pas loin d'un quart de la hauteur de l'écran !

    Ca reste un point de vu subjectif, mais finalement, je ne pense pas que "beaucoup de gens sont habitués à MS Office" par choix personnel. Il ne faut pas oublier que les entreprises utilisent quasi-toutes Microsoft Office pour la rédac documentaire depuis avant la création de LibreOffice. Je dirais plutôt que "beaucoup de gens sont habitués à MS Office malgré eux, selon les choix de leur employeur".

    Pour OnlyOffice, même point de vu que Microsoft Office pour l'interface.

    Emacs le fait depuis 30 ans.

  • [^] # Re: Niveau expert à définir

    Posté par  . En réponse au journal S'acheter son logement avec le salaire d'un expert C++ (ou autre techno). Évalué à 3.

    C'est une façon de proposer ton aide aux personnes souhaitant devenir elles aussi propriétaires ? Si oui, jsuis preneur :p

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  • [^] # Re: Bof

    Posté par  . En réponse au journal Droit voisin et plainte de la presse française contre Google. Évalué à 3.

    Le canard enchaîné est un des rares journaux qui appartient à un groupe qui ne fait que de la presse

    Chai pas si c'est si rare que ca. Ouest-France, les journaux de la Loire, et en fait les autres de la même boutique, sont produits par une association ne faisant que de la presse. Mais bon, c'est plus du local et moins du national comme la Canard ou du mondial comme le Monde Diplo.

    Emacs le fait depuis 30 ans.

  • [^] # Re: Bien d'accord !

    Posté par  . En réponse au journal Snap, Flatpak, Packagekit : c'est quoi ce bordel ?. Évalué à 2.

    Oh, en effet, tu peux imaginer que c'était une discussion au bar du coin sur un article du canard local :)

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  • [^] # Re: Bien d'accord !

    Posté par  . En réponse au journal Snap, Flatpak, Packagekit : c'est quoi ce bordel ?. Évalué à 2.

    J'ai la très vague sensation que cette discussion commence à prendre une tournure sacrment stérile. Ce qui suit n'est que pour le plaisir rhétorique.

    Ils peuvent déjà tout casser. C'est la (mauvaise) mode aux "curl | sh" mais ceux qui sont susceptibles de taper ça sont généralement des dev donc ils vérifient. Les utilisateurs lambdas vont faire comme toujours : utiliser le programme fournit par la distro. Ici c'est de ça dont parle Ploum : sa distro lui donne des paquets snap. Mais le lambda ne saura même pas si c'est deb snap ou flomp. Il clique dans l'interface, ça installe. Donc pas plus de danger qu'avant, c'est la distribution qui gère.

    Me semblait qu'on parlait d'utilisateurs plutôt débutants, pour qui ouvrir un term pour installer un programme c'est plus compliqué qu'un marathon. Donc des utilisateurs qui ne font pas trop ce genre de choses en fait.

    Je ne pense pas que Linux soit déjà à 5% mais dans tous les cas, tu FUD. Je ne vois pas ce qui permet de penser que ça va faire fuire ceux qui vont se contenter de passer par l'outil fournit par la distro. Les autres savent ce qu'ils font

    Non, je ne pense pas.

    Personnellement, je ne veux rien à part un système qui marche. Ça fait longtemps que j'ai arrêté le prosélytisme. Je n'ai jamais utilisé flatpack/snap/autres parce que je n'en ai pas besoin. Si un jour ça arrive, je saurai gérer. Je m'adapte.

    Un système qui marche, c’est un OS capable d'exploiter le matériel. Pour que celui-ci puisse être exploité, faut des pilotes. Pour ca, faut que les industriel aient un minimum d'intérêt pour le faire. Je te laisse comparer avec les années 2000 ou FreeBSD pour voir où je veux en venir.

    Emacs le fait depuis 30 ans.

  • [^] # Re: Texte integral

    Posté par  . En réponse au journal Nul n'est censé ignorer la loi. Évalué à 2.

    Et toujours rien sur le direct download, le streaming et les vpn :P.

    Bah en fait si, via ses pouvoirs d'investigation. La Hadopi a évolué et s'adapte aux usages récents, faut pas non plus prendre l'industrie du multimedia juste pour des papys vivant dans les années 60, eux aussi ils ont des petits enfants.

    Emacs le fait depuis 30 ans.

  • [^] # Re: Texte integral

    Posté par  . En réponse au journal Nul n'est censé ignorer la loi. Évalué à 4.

    La Hadopi n'existe (bientôt ?) plus, on parle de l'Arcom de nos jours : la fusion entre la Hadopi et le CSA, avec des pouvoirs d'investigations en plus, qui donnent par exemple la possibilité de s'inscrire sur un tracker torrent privé pour faire de la collecte d'IPs par exemple.

    Emacs le fait depuis 30 ans.

  • [^] # Re: Bien d'accord !

    Posté par  . En réponse au journal Snap, Flatpak, Packagekit : c'est quoi ce bordel ?. Évalué à 3. Dernière modification le 22 octobre 2019 à 20:30.

    Tu noteras que pour AUR, ce point là est très bien expliqué sur le wiki de Arch. Il est aussi largement envisageable de s'en passer.
    A côté, un peu partout, il y a des petits messages disant également que Arch n'est pas une distro pour débutants, contrairement à Flatpak qui est vendu comme la solution miracle à tout le monde. Tu vois le problème qui se pose.

    Pour la culture, je viens de regarder rapidos de ce que j'ai qui vient de AUR. Dedans, on y retrouve :
    - des programmes proprios (AUR, FlatPak ou autre, le problème reste un peu le même là)
    - des pilotes proprios d'imprimantes (idem du coup)
    - des versions expérimentales de certains paquets disponible normalement dans les dépôts(wine-staging en fait)
    - des outils que je pourrais avoir via le dépôt de Blackarch maintenant (du coup faudrait que je le fasse)

    Charge à l'utilisateur de vérifier ce qu'il installe.

    Sous Arch, quand un utilisateur râle sur un truc qu'il a cassé salement lui-même alors que ca aurait pu être évité, il avait qu'à RTFM avant : c'est un peu le principe de cette distro.
    Par contre, quand t'auras la moitié des utilisateurs qui vont débarquer sur les forums en disant que Linux c'est de la merde parce qu'un Flatpak installé a tout cassé, et que du coup ils retournent sous Windows, faudra pas se plaindre de voir les PdM passer de 5% à 2%.

    Encore une fois, faut voir ce que vous voulez : un OS pour tout utilisateur, et essayer de se faire une ptite place de 3eme OS d'ordi de bureau pour être un minimum supporté et pris en compte, ou être un OS élitiste utilisé que par 3 nerds dans un garage (mais dans ce cas, Flatpak n'est finalement plus vraiment nécessaire).

    Emacs le fait depuis 30 ans.

  • [^] # Re: Bien d'accord !

    Posté par  . En réponse au journal Snap, Flatpak, Packagekit : c'est quoi ce bordel ?. Évalué à 2.

    Je n'ai jamais vu de chartes des paquets d'une distribution linux. Si tu en as une sous la main, ça m'intéresse. On peut considérer la définition du logiciel libre selon Debian, mais ça me paraît assez loin de ce dont tu parle.

    Je n'ai jamais parlé de charte, mais de paquets qui dégagent si on constate des fonctionnements clairement malveillant. Ca arrive régulièrement, suffit de suivre un peu les évolutions des dépôts.
    En fonction de la distribution il n'y a d'ailleurs pas forcément besoin de charte, ca peut se faire mécaniquement. Par exemple pour Arch, l'installation des nouveaux programmes, non-vérifiés par les mainteneurs de paquets, passe par AUR. Dans AUR, il existe un système de vote et de commentaires de paquets.
    Pour Debian, avant qu'un paquet se retrouve dans Stable, il doit satisfaire différents critères de stabilités. Autrement, il aura du mal à passer de Sid à Unstable, et de Unstable à Stable.
    Pour Red Hat et ses dérivés, les dépôts sont maintenus par Red Hat qui a tout intérêt à avoir des paquets cleans si ils ne souhaitent pas perdre de PdM.

    Tu amalgame une techno avec son usage.

    Non, à la base je fais juste remarquer que Flatpak permet exactement les mêmes dérives que les sites d'installations de logiciels Windows. Après on me vend de la sécurité, je fais remarquer que cette dite sécurité ne pare en rien les dérives en question, ce à quoi on me fait remarquer que la sécurité n'est pas l'objet de Flatpak, que si je veux mieux j'ai qu'à faire et que je fais des amalgame. Faudrait choisir un peu, hein :)

    La multitude de gestionnaire de paquets elle est d'abord du fait des distributions linux qui chacune se sent obligée de montrer qu'elle est différente. Ensuite là il y a une solution concerté qui a une chance et vocation à remplacer toutes les méthodes à l'arrache que l'on a aujourd'hui.

    Non, les gestionnaires de paquets ne sont pas des solutions à l'arrache (dire ca c'est un peu insulter les devs des distributions en fait) et Flatpak n'a pas à vocation de les remplacer (en particulier pour la partie système).

    Pour le reste, j'ai déjà donné mon opinion plus haut, flemme de me répéter.

    Emacs le fait depuis 30 ans.

  • [^] # Re: Bien d'accord !

    Posté par  . En réponse au journal Snap, Flatpak, Packagekit : c'est quoi ce bordel ?. Évalué à 2.

    Oui, et ? Ta distribution non plus ne te protège pas là dessus. Les mainteneurs ne sont pas des auditeurs de code ou de projets, ils peuvent passer à côté de tas de choses qu'ils jugeraient inacceptables. Et ils peuvent laisser aussi volontairement les éléments de télémétries car cela a aussi un intérêt. Genre la version de Firefox proposée par toutes les grandes distributions Linux dispose d'éléments de télémétrie. Est-ce choquant ? Non.

    Rien à voir avec mon propos, je ne parle pas d'audit de l'application mais de vecteurs de distribution de logiciels.

    Les paquets présents dans mes distributions habituels ont reçu une validation pour l'intégration aux dépôts. Ca implique donc de vérifier que le logiciel ne balance pas 50 popup à l'utilisation (sinon il dégage) ou n'installe pas d'autres logiciel en même temps (sinon il dégage). Ce qu'un Flatpak distribué par un site random n'assure pas du tout en fait.
    Pour ce qui est de la télémétrie de Firefox, elle est désactivable. Pareil pour la télémétrie de la distribution si il y en a. Par contre, un Flatpak distribué par un site random peut avoir une partie de télémétrie ajouté par le dit site sans que l'utilisateur en soit averti ni qu'elle soit désactivable. Certes un logiciel peut le faire, alors autant ne pas multiplier les vecteurs d'ajout d'outils de télémétries.

    Autrement dans mon propos, je ne parle pas de la fiabilité du logiciel installé, que ce soit un Flatpak ou un paquet logiciel de la distribution le problème reste le même, mais de la fiabilité du media d'installation. J'ai bien plus confiance dans un paquet logiciel fourni par les dépôts officiels de ma distribution que dans un Flatpak distribué par n'importe quel site au hasard trouvé sur le web. Tu me diras que j'ai qu'à passer par un site "sérieux" de Flatpak (j'en connais aucun, j'utilise pas ce format), mais c'est la réponse trop facile à faire, je reste un utilisateur averti. Par contre pour un utilisateur non averti qui a fait le choix de ne pas utiliser Windows ou d'utiliser Linux pour diverses raisons pas forcément techniques, il y a un risque loin d'être négligeable de tomber sur un site ayant repackagé les Flatpaks de façon malveillante. Les dépôts officiels d'une distribution servent justement entre autre à fournir des logiciels empackagés d'une façon honnête et non malveillante. Un site lié à aucune distribution fourni des Flatpaks dans le but qu'il souhaite, tout comme les sites de logiciels pour Windows le font.

    Soit, parce que le code est libre, tu le fais toi même.

    Ou alors parce que je suis libre de mes choix je vais voir ailleurs. À un moment faut voir ce que vous voulez aussi. Avec ce genre de remarque, faut pas s'étonner qu'on dépasse pas les 5% de parts de marchés, toutes distributions confondues, dans la partie grand publique.
    Autrement, ca serait avec plaisir que j'accepterai tes dons pour pouvoir suivre une formation me permettant de "faire moi même". Je les attends même avec impatience.

    C'est juste le PPA de Fedora, une broutille quoi. Et je précise que l'infrastructure Copr est maintenu par Fedora elle même : elle fournie de quoi créer facilement des dépôts personnels pour ajouter ou tester des paquets qui ne font pas sens dans les dépôts officiels.

    J'utilise Fedora au boulot, jamais entendu parlé de Copr. C'est toujours bon à connaître pour la culture, si jamais un des utilisateurs (plutôt des devs) que j'ai aidé à passer sous Fedora me pose la question.

    Tu es d'assez mauvaise foi en ignorant l'usage massif de petits dépôts personnels pour contourner les limites des dépôts à l'ancienne maintenus par les distributions.

    Que ca soit sous ArchLinux (et ses dérivés), Debian (et ses dérivés), FreeBSD (et ses dérivés), Fedora, CentOS ou Gentoo (et Sabayon), je n'ai jamais eu besoin d'utiliser de petit dépôt persos en fait. Les seuls dépôts externes que j'ai ajouté sont ceux proposés par des éditeurs d'applis serveurs, pour CentOS. Et pourtant sur mon ordi perso (actuellement sur Arch c'est il est passé sous pleins d'autres distros) je joue aux JV, je fais de la photo, je joue avec mes systèmes, j'utilise du hardware exotique (lecteur de smartcard, hardware de gaming, interface neurale), bref j'ai un rapport avec mes OS assez large d'une façon générale. Mais ca vient peut-être du fait que j'ai pas hésité à changer de distribution pour aller vers celle qui me plaisait le plus et collait le plus à mes usages. Après tout, on ne va pas sur une Debian Stable si on souhaite avoir les dernières versions des logiciels.

    Tu vas me dire que oui, je suis un utilisateur averti, je fais de mon cas une généralité, blablabla. Si tu veux on peut étendre ce propos à mon entourage composé de devs qui ne connaissent rien au fonctionnement d'un OS, mais aussi de néophytes, de gens qui l'utilisent au travail mais sans forcément volonté de leur part, de gens qui ont voulu quitter Windows par lassitude, de gens pas forcément jeune dans ce dernier cas. Bah en fait, ils n'ont pas besoin non plus d'utiliser de dépôts persos à partir du moment où la distribution de base est bien choisie.

    Et ? je dis juste qu'une distribution peut le faire ou que quiconque peut le faire. Flathub le fait par exemple. Cela permet de résoudre la critique récurrente quant à l'absence de dépôts : ici tu as un tiers de confiance qui gère / ajoute des paquets sous certaines conditions, tu peux facilement avoir accès à tous les programmes qu'il propose et la mise à jour est automatique et centralisé. De quoi réduire l'écart entre les deux mondes.

    Tout à fait, n'importe qui peut faire un dépôt de Flatpak, dans des buts divers et variés. Comme la distribution massive d'un logiciel en plus intégré dans tout les Flatpaks proposés, de adware, ou d'outils de télémétries. Cf plus haut dans ce commentaire.

    Et cela a aussi de l'intérêt. Si un utilisateur d'Ubuntu veut la version de LibreOffice plus récente proposée par Fedora, il pourra facilement le faire. Si un utilisateur de Fedora veut une version plus stable de Firefox proposée par Debian (ESR + correctifs perso), il pourrait le faire aussi facilement. Cela découple en fait la base du système et les applications haut niveau. Cette flexibilité est très intéressante que ce soit en contexte professionnelle comme personnelle.

    Quand on parle de découpler la partie système et applicative, j'ai très fortement envie de dire pour faire un peu comme sous FreeBSD quoi ;). Mais je m'en abstiendrais parce que clairement la séparation entre les deux est bien plus importante, ca serait plutôt comme ce que permet de faire Windows ou MacOS X (la dernière fois que je m'en suis servi date un peu cela dit).
    Cette séparation est tout à fait louable, à partir du moment où l'utilisateur a un gestionnaire de Flatpak pour les garder à jour. Sinon on arrive dans une situation similaire à Windows ou MacOS, qui est un peu un des points les plus importants en sécurité informatique : la non installation des mises à jours de sécurités des applications.
    Par contre, présenter deux gestionnaires de paquets à un utilisateur non averti est un excellent moyen de le perdre. C'est comme ca qu'on se retrouve avec, par exemple, deux versions de LibreOffice différentes installés, que l'utilisateur pense avoir installé une version plus récente avec un Flatpak mais se retrouve à ouvrir ses documents avec la version de sa distribution, et finalement se retrouve à porter un jugement négatif sur LibreOffice, sa distribution, voir l'écosystème GNU/Linux en général dans le pire des cas.
    D'ailleurs ca me fait penser à une question un peu biscornue : est-ce qu'un programme installé en Flatpak peut se lancer directement en ligne de commande comme un programme installé par le gestionnaire de paquet, et si oui, comment ca se passe quand les deux versions sont présentes ?

    Emacs le fait depuis 30 ans.

  • [^] # Re: Bien d'accord !

    Posté par  . En réponse au journal Snap, Flatpak, Packagekit : c'est quoi ce bordel ?. Évalué à 2.

    Awi tiens, j'avais oublié celle là.
    Et c'est pas parce que je ne les vois pas percé que ca n'arrive pas x). La seule isolation qu'on connaisse d'à peu prêt sûr, c'est une machine physique complètement isolée des autres (et avec quelques particularités matériels spécifiques).

    Bon sinon, pour ceux qui moinssent, j'aimerais bien continuer la discussion avec vous, je suis ouvert à vos opinions :).

    Emacs le fait depuis 30 ans.

  • [^] # Re: Bien d'accord !

    Posté par  . En réponse au journal Snap, Flatpak, Packagekit : c'est quoi ce bordel ?. Évalué à 1. Dernière modification le 17 octobre 2019 à 20:11.

    Tout d'abord Flatpak (je ne parle pas des autres) apporte une isolation du processus pour limiter les possibilités de nuisance au maximum. C'est sans doute plus sûr de se servir de Flatpak que d'utiliser un logiciel mal codé mais fourni par ta distribution.

    Il s'avère que les moyens d'isolations sont moins étanches qu'on peut le croire. Les seules isolations que je n'ai pas encore vu se faire percer sont à minima de l'ordre de la VM (coucou Qubes OS). De plus, l'isolation ne protège pas contre les ajouts de popups publicitaires par exemple, de bout de code de télémétrie, etc. En fait, l'isolation n'est pas un processus magique rendant d'un coup un logiciel saint, mais plutôt une sécurité (pouvant être percée) pour éviter que le dit logiciel n'ait accès à tout. Cependant, le dit logiciel peut toujours faire sa vie.

    Ensuite, on oublie qu'il y a des technos type PPA, Copr, etc. pour installer des dépôts tiers pour installer des trucs que sa distribution ne fournie pas. Ces dépôts sont non sûrs également, pourtant il ne semble pas que leur existence soit remise en question.

    Je n'ai pas entendu parler d'une telle technologie dans la quinzaine de distribution que j'utilise, ou que j'ai utilisé. Généralement lorsqu'on cherche la façon d'ajouter un dépôt, on a le droit sur le wiki de la distro (si elle est généraliste) les dangers d'ajouter un dépôt externe Mais bon, j'ai besoin de faire ce genre de chose qu'en entreprise, pour des logiciels déjà éprouvés, qui proposent des dépôts séparés pour des versions de bibliothèques (mais s'intégrant sans conflits).
    Bon aller, je vais arrêter de faire le malin et bien accepter que tu parles d'un truc dispo que sous une seule distribution, dont régulièrement les choix technologiques sont remis en question (Mir, upstart, Unity, les PPA et d'autres). Bah justement, au cours de ces 10 dernières années, j'ai entendu pas mal de monde râler sur le fonctionnement des PPA et sur leur existence même.
    Par contre, jamais entendu parler de Copr ou autre, ca doit être des trucs pas très répandus.

    Enfin, rien n'empêche de distribuer les Flatpak au sein d'un dépôt. Ta distribution pourrait même en avoir une ! C'est d'ailleurs ce que fait Flathub, et Fedora projette de le faire aussi à terme. Ce qui permet de gérer les mises à jour, mais aussi de n'installer que les Flatpak de confiance, etc.

    Mes distributions préférées n'ont pas de dépôts Flatpak. Mais bon, si chaque distribution se met à gérer et maintenir son propre dépôt Flatpak, ca revient un peu à avoir des dépôts logiciels classiques, juste qu'on pourra utiliser ceux des autres distributions plus facilement (si il n'y a pas une incompatibilité qui apparaisse, par exemple avec une nouvelle version ou avec un fork, ca ne sera pas la première fois).

    Emacs le fait depuis 30 ans.

  • [^] # Re: Bien d'accord !

    Posté par  . En réponse au journal Snap, Flatpak, Packagekit : c'est quoi ce bordel ?. Évalué à 2.

    Donc t'es en train de dire que Flatpak va utiliser mes bibliothèques partagées ? Qu'on pourra en installer que depuis des dépôts officiels, avec clefs de validation des paquets, comme les paquets logiciels classiques des distros et que ca ne sera pas possible de les mettre en téléchargement depuis n'importe quel site ? Qu'il sera impossible de repackager un Flatpak pour lui inclure des trucs du genre Avast pour Linux ou un popup publicitaire ?

    Emacs le fait depuis 30 ans.

  • [^] # Re: Bien d'accord !

    Posté par  . En réponse au journal Snap, Flatpak, Packagekit : c'est quoi ce bordel ?. Évalué à 4. Dernière modification le 16 octobre 2019 à 19:15.

    Tu veux dire que ca permet en gros de séparer les applications du système, avec les applications qui ont leurs propres bibliothèques embarquées. Ca permet aussi du coup au développeurs de logiciels de se contenter de faire qu'un paquet de son truc, et de le distribuer directement, ou via des sites de téléchargements.

    En fait, ca permet de faire un peu comme sous Windows quoi. A se demander pourquoi Microsoft est en train de développer son dépôt logiciel pour justement garder les dit logiciels à jours dans les dernières versions et éviter de devoir télécharger son appli depuis un site proposant un installeur foireux avec 50 cacas logiciels ajoutés en même temps au passage.

    Vous m'excuserez de ne pas être convaincu et de préférer conserver l'installation de mes logiciels avec les paquets maintenus par ma distribution ;)
    Dire qu'Ubuntu est censée être une distribution pour débutant facile et simple à prendre en main, et qu'à côté, Arch a la réputation d'être instable et de pouvoir se casser avec une simple mise à jour …

    Emacs le fait depuis 30 ans.

  • # Finesse du produit final, modularité des composants et des connectiques

    Posté par  . En réponse à la dépêche Open Computer v0.1 : Preuve de concept d’un ordinateur portable modulaire sous GNU/Linux. Évalué à 4.

    Projet fort intéressant, pouvant peut-être enfin ammener au niveau du laptop une plus grande modularité équivalente à celle d'une tour. Honnêtement je n'ai pas tout lu, c'était un poil long à mon gout ; je me suis contenté du descriptif du projet. Et dans le design mis en vidéo, j'avoue que certains points me laissent perplexe.

    Pouvoir avoir des composants faciles à changer est super chouette pour la durée de vie du laptop. Cependant si j'ai bien compris, les composants sont inclus dans des modules, un peu comme le blocphone ? Pourquoi ne passer laisser l'accès direct au connecteur (comme dans une tour quoi, ou les anciens laptops pour la ram) pour gagner en finesse ? Globalement les standards de connectiques changent peu, à part pour les CPUs …

    Pour les CPUs, est-ce qu'il sera possible de changer le socket via un module ? Ce qui s'est passé pour mes dernières tours, c'est que lorsqu'elles atteignaient leur limite de perf du CPU (pour mon usage), le socket avait généralement changé, donc fallait prendre une nouvelle carte mère.

    Pour les slots de connectiques externes, pourquoi faire seulement deux petits modules ? Ca n'offre que peu de connectique au laptop. A la place, un module qui prend plus de longueur serait plus pratique. Et bon, avec le thunderbolt 2/3 ou l'usb C, y a moyen de multiplexer énormément de connecteurs.

    Bonne continuation !

    Emacs le fait depuis 30 ans.

  • # The Great Hack

    Posté par  . En réponse à la dépêche Des documentaires sur le Libre, la vie privée, l’informatique ?. Évalué à 5.

    Je ne l'ai pas encore vu, mais je pense qu'on pourrait ajouter The Great Hack qui porte sur l'affaire Cambridge Analytica à cette liste.

    Emacs le fait depuis 30 ans.

  • [^] # Re: .

    Posté par  . En réponse au journal Comment occuper une soirée: mettre à jour son GPS. Évalué à 3.

    Il faut que quelqu'un les ajoute à OSM ces numéros de rue. Pourquoi pas toi ?

    Simple : parce que si je cherche à avoir le numéro de rue à un endroit où je me rends, c'est parce que je ne les connais pas ?
    Autre réponse simple : y a pas d'appli sur mon OS de smartphone pour faire ca.

    Je ne la trouve pas ? Alors tant pis je la cherche ailleurs.

    Genre sur Google Maps pour avoir les numéros de rue ? Les numéros de rues n'étant pas forcément visible en fonction de l'endroit de destination. Tu vois un peu le problème.

    Si tu as un smartphone Android je te recommande l'appli StreetComplete qui permet de compléter très facilement et rapidement (et aussi de façon un peu ludique) les données OSM déjà existantes.

    Dommage, j'utilise SailfishOS, on a pas ce genre d'appli dessus. Mais bon, je vais pas me plaindre, déjà on a une appli GPS qui marche en offline avec les cartes de OSM.

    Emacs le fait depuis 30 ans.

  • # Passage de Qt à C

    Posté par  . En réponse à la dépêche Ultracopier 2. Évalué à 10.

    Je ne suis pas sûr de comprendre cette partie : Qt est un ensemble de bibliothèques, entre autre pour la partie graphique, pouvant être utilisées en C++, Python et autres, là où C est un langage de programmation pouvant utiliser des bibliothèques externes, entre autre pour la partie graphique.
    C'est plutôt un passage de Qt/C++ à Gtk/C qui est annoncé du coup ?

    Emacs le fait depuis 30 ans.

  • [^] # Re: À la recherche du domaine perdu, la plaie des SEO

    Posté par  . En réponse au journal Écrire des liens pérennes dans ses pages web. Évalué à 8.

    Puis comme ca on anticipe la future loi sur la taxation des liens hypertextes.

    Emacs le fait depuis 30 ans.

  • # Et pour la partie physique

    Posté par  . En réponse au journal Composition d'un layout de clavier personnalisé. Évalué à 2.

    Ca sera peut-être l'occasion de tester un ergodox https://www.ergodox.io/ !

    Emacs le fait depuis 30 ans.

  • [^] # Re: Attention à la sélection

    Posté par  . En réponse au journal À la campagne, application éducative javascript. Évalué à 3.

    Et puis, la raison d'être d'un éleveur, c'est bien d'accroître son cheptel par reproduction animale ! :D

    Pas forcément, ca peut être d'améliorer la qualité de la viande par exemple. Mais surtout, ca sera dans le but d'être rentable et de se faire des pépètes, pour des raisons allant de l'enrichissement personnel à simplement pouvoir vivre normalement et pouvoir se payer.

    Emacs le fait depuis 30 ans.

  • [^] # Re: .

    Posté par  . En réponse au journal Comment occuper une soirée: mettre à jour son GPS. Évalué à 1.

    Parfois on tombe à un endroit où les numéros ne sont pas mentionnés

    s/Parfois/Souvent/

    Un jour on pourra utiliser les cartes de OSM comme remplacement complet des autres solutions : quand on aura les numéros de rue partout, et aussi une recherche qui gère des approximations plus larges qu'actuellement. En attendant, j'utilise les GPS des autres qui ont Android ou un iPhone.

    Emacs le fait depuis 30 ans.

  • [^] # Re: RE : « votre bulletin de paye électronique »

    Posté par  . En réponse au journal « votre bulletin de paye électronique ». Évalué à 2.

    Et y a une "procédure standard" pour réclamer cette petite fiche ?
    Tiens d'ailleurs, je me suis toujours demandé, y a une plateforme où indiquer à la CNIL les plateformes qui ne respectent pas le RGPD ?

    Emacs le fait depuis 30 ans.

  • [^] # Re: Inciter les gens à se faire hammeçonner

    Posté par  . En réponse au journal « votre bulletin de paye électronique ». Évalué à 10.

    Y en a aussi qui "résistent" à cause des modalités de transmissions du bulletin numérique. Personnellement j'aimerais beaucoup le recevoir au format numérique, mais soit dans ma boite mail, de préférence chiffré par GPG, ou autrement dans un coffre-fort numérique que j'héberge, ou hébergé par mon employeur.
    Mais surement pas via une plateforme me demandant de créer un ène-ième compte, sur une plateforme à propos de laquelle je n'ai pas accès aux audits de sécurités, et qui stipule dans ses CGUs (au moins dans le cas de Digiposte) pouvoir transmettre les données personnelles à des tiers.

    Emacs le fait depuis 30 ans.

  • [^] # Re: RE : « votre bulletin de paye électronique »

    Posté par  . En réponse au journal « votre bulletin de paye électronique ». Évalué à 3.

    Par contre Digiposte a dans ses clauses la possibilité de transmission des données personnelles à des tiers, qui ne sont précisés nul part et ne précisant pas non plus les modalités d'accès et de conservations des données.

    Emacs le fait depuis 30 ans.