cornofulgur a écrit 1355 commentaires

  • [^] # Re: Humeur du jour

    Posté par  . En réponse au journal Humeur du jour. Évalué à 1.

    L'ENA te donne des éléments pour raisonner, des méthodes, mais ne te lave pas le cerveau.

    Les neurones des énarques sont tellement beaux qu'il faudrait leur imposer le port du casque 24 heures sur 24.

    -1 (amendement)
  • [^] # Re: A propos de magnétoscope

    Posté par  . En réponse à la dépêche Un but marqué par le P2P, face à la RIAA. Évalué à 1.

    >> Ceci ne légitimerai pas l'échange de films déjà diffusés sur les chaines publiques ?

    > Non, tu n'as pas le droit de diffuser ensuite.

    Alors, ceci ne légitime t'il pas qu'on interdise strictement aux chaines publiques de diffuser des oeuvres n'étant pas tombées dans le domaine public ?

    (50 ans apres l'enregistrement) -> droits voisins
    (70 apres le décés) -> droits d'auteur
  • [^] # Re: A propos de magnétoscope

    Posté par  . En réponse à la dépêche Un but marqué par le P2P, face à la RIAA. Évalué à 2.

    On a le droit d'enregistrer ce qui est diffusé, car le diffuseur a payé des droits pour ceux qui vont potentiellement enregistrer.

    Ils sont bien gentils les diffuseurs de payer pour les autres. ;)
    En fait, non: le diffuseur a payé des droits pour diffuser. Point à la ligne.

    Dans le cas précis que tu donnes, ceux qui enregistrent sont dans la légalité non pas parce que d'autres ont payé pour eux mais parce que la loi mentionne l'exception de copie privée, en application de l'article 9 de la convention de Berne.
    Depuis 1986, on paye la taxe sur la copie privée liée à cette exception.

    Comme d'habitude, la loi est en retard de 20 ans sur la réalité et n'est plus adaptée. Et tout le monde en profite pour la contourner.

    La convention de Berne date de 1886 et elle n'est pas obsolète.
    Lire les articles 9 et 11bis.
    http://www.wipo.int/clea/docs/fr/wo/wo001fr.htm#P158_31257(...)

    Tout le monde en profite pour passer des lois liberticides. Là je suis d'accord. Mais à qui profite le crime ?
  • [^] # Re: pendant ce temps ... la RIAA perd son procés contre les réseaux de P2P

    Posté par  . En réponse à la dépêche Souriez, vous êtes (encore plus) fliqués !. Évalué à 1.

    <i>>je trouve normal de ne pas partager quelque chose qu'il faut acheter pour permettre à son auteur d'être rétribué

    La rétribution de l'auteur n'est pas une excuse valable pour renoncer au partage. Je voudrais montrer qu'on peut concilier partage et rétribution systématique des ayants droits.

    (a) Décidons que seules seront partagées les oeuvres obtenues par le commerce et nous aurons une société où chaque partage bénéficie à l'artiste et à son producteur.
    (b) Ensuite décidons de prélever une taxe sur le download et nous aurons une société où chaque téléchargement bénéficie à l'artiste et à son producteur.

    La question de l'existence même du p2p et de son intérêt social ne peut donc pas être évacuée aussi facilement. Vous pouvez condamner le gratuit et nombreux sont les textes qui vont dans ce sens, effectivement. Mais pas le partage.

    Car renoncer au partage, c'est renier la spécificité de la culture qui se propage via les humains. La culture n'est pas entièrement subordonnée aux dogmes - occidentaux soit dit en passant - de la propriété intellectuelle que tu prones et qui sont par ailleurs plutôt bons s'ils sont bien utilisés. La culture est une exception.
    Et la culture n'est pas le seul domaine pour laquelle on a jugé bon de mettre un frein à l'OMPI : citons aussi la santé et l'éducation, par exemple.

    C'est pas neuf ca. Donc on a des mécanismes intelligents pour mettre de l'huile dans la machine. On a la copie privée par exemple qui permet de gérer le point (b) indiqué ci dessus. On a aussi un autre truc que personne ne connait apparement qui s'appelle la licence légale et qui permet de gérer le point (a) indiqué ci dessus.
    Le fonctionnement de ces deux mécanismes est expliqué ici :
    http://www.spedidam.fr/4_utilisateurs/41_licence.htm(...)
    Il semblerait que les artistes et les internautes n'en soit pas mécontents. Interrogez les : personne n'a encore demandé l'abolition.

    Moi je demande l'abolition. Si vous pensez vraiment que la culture doit rentrer dans le rang de l'OMPI, et bien d'accord. Mais alors on va au bout de son raisonnement. On renonce complètement et totalement à la copie privée et à la licence légale. Pas seulement sur Internet mais aussi dans la vie réelle. Pas seulement à leurs inconvénients mais aussi à leurs avantages. On fait les choses bien, bien brutalement grace à l'abolition. Et dans quatre ans, on compte les survivants. Ca me va, je demande à voir ca.

    Pascal Nègre : Pour tout ce qui est Internet, on est dans un autre univers, qui est celui du droit d'autoriser, et on est capable de dealer.
    Allons Pascal... pas de demi mesure, on vous sait capable de dealer ailleurs que sur Internet. Dealons sauvagement en tout lieu et à chaque instant.
    http://news.grandlink.org/01-13-2003/01-17-itw_pascal-negre.html(...)

    Attention, je ne range pas les logiciels dans la culture. Ce que je demande pour la musique et les médocs, je ne le demande pas pour les softs. Microsoft peut dormir tranquille, lui. :-)

    Et pour les divx qui selon moi font partie de la culture, je propose la prudence. N'allons pas brusquer l'industrie du cinéma tout de suite. Donnons nous le temps de réguler les mp3 et nous aviserons ensuite. Le "manque à gagner" sur les mp3 est un immense bluf. C'est évident. Pour le divx, j'en suis moins sûr.


    > comment faire pour avoir cette culture du partage sans avoir de "flicage" ?

    En appliquant des modèles existants, car on n'a pas besoin de réinventer la roue. Le p2p n'etant pas le premier média révolutionnaire, il convient d'étudier comment on a procédé avant. tv radio discothèques montrent le chemin.
    - le principe de l'exception culturelle.
    Tout le monde a le droit de prendre part à la vie culturelle.
    - Le principe des médias.
    La communication est libre. Les médias nécessitent transparence et contrôles.
    - Le principe du respect du consommateur.
    Tout le monde a le droit de jouir des arts. Chacun décidera pour soi. Le consommateur décide librement. Il choisit d'acheter, on ne le force pas.
    - Le principe de la rémunération et du droit d'auteur.
    Chaque acte est soumis à rémunération. Préalable, juste et équitable. Rien n'est gratuit. Loi de l'offre et de la demande.


    <i>>> Si quelqu'un vient te voir et te dis "j'aimerai bien ce CD",
    >>que lui réponds tu?

    > si c'est quelqu'un que je connais pas ou peu, je lui répond :
    > "je l'ai acheté dans tel magasin, avec de la chance, tu pourras
    > encore l'y trouver".

    Je respecte ce point de vue qui n'est pas le mien. La seule chose que je note, c'est qu'on ne peut pas tenir cette position et en même temps affirmer qu'on n'a *rien* à cacher. Est-on d'accord ?
    C'est le piège que je tendais à notre ami Stef_2000. :-)

    Pourquoi ne lui indiques tu pas la médiathèque ? Ca lui éviterait d'avoir à acheter, me semble-t'il.
    A quoi ca sert les médiathèques ? Ne penses tu pas qu'on devrait les interdire. Relis ta phrase tout en haut, stp.

    Mêmes questions pour les bibliothèques et les musées.
    Je réclame l'abolition immédiate des médiathèques, des bibliothèques et des musées. ;-)

    <i>> Si c'est quelqu'un que je connais bien (=ami proche), je lui prete le CD pour qu'il puisse l'écouter, ce qui est, je crois, autorisé.

    Ben non: sauf autorisation, le prêt est interdit. C'est marqué sur la galette. Là, tu confonds avec l'histoire de l'exception au cercle familial, mais ca ne s'applique pas au prêt. Il s'agit dans ce cas de s'organiser un spectacle entre proches. Une représentation privée impromptue pour donner une image.
    Pour le prêt de phonogrammes, tu dois obtenir deux autorisations :
    celle de l'artiste interprète, celle du producteur. Notre cher Pascal... Bon courage. ;)
  • [^] # Daredevil au Sénat

    Posté par  . En réponse à la dépêche Souriez, vous êtes (encore plus) fliqués !. Évalué à 6.

    ce dont on parle permet juste de collecter des IPs en vue de faire des procès

    Il s'agit d'une interprétation possible, celle developpée dans la news. J'en ai indiqué d'autres, plus fantaisistes certes, mais tout aussi possibles à mon avis : dans l'un, on se donne le pouvoir d'organiser de jolis procés médiatiques; dans l'autre, tel l'incorruptible Elliot Ness, on fait des descentes dans les lieux dépravés pour dégommer les vilains.
    Tout ca reste dans le domaine de l'hypothèse. La loi sera précisée par des décrets d'applications voulus par les gouvernements et on ne peut savoir comment. Il convient donc de s'en tenir à ca qu'on peut en voir : la loi. Je la reposte en gras.

    Article 9

    Les traitements de données à caractère personnel relatives aux infractions, condamnations et mesures de sûreté ne peuvent être mis en oeuvre que par :

    1° Les juridictions, les autorités publiques et les personnes morales gérant un service public, agissant dans le cadre de leurs attributions légales ;
    2° Les auxiliaires de justice, pour les stricts besoins de l'exercice des missions qui leur sont confiées par la loi ;
    3° (nouveau) Les personnes morales victimes d'infractions, pour les stricts besoins de la lutte contre la fraude et dans les conditions prévues par la loi.



    Nom d'une nouille! Cet article date de 1978, et tout à coup en 2003, on décide d'y rajouter deux concepts toutafés incongrus: "victimes" et "lutte contre la fraude".

    Ne sentez vous pas que l'usage de ces termes pervertit le sens de l'article 9 et son équilibre ?
    "la victime" en tant que personne douée de super-pouvoirs ?
    "la lutte contre la fraude" en tant que cause super-juste ?

    Ces super-nouveautés exigent évidemment un semblant de débat. On le trouve ici :
    http://www.senat.fr/seances/s200304/s20030401/s20030401007.html(...)

    - aucun commentaire de la part de l'opposition, de la commission, de son président, du gouvernement. rien, nada, no sing.
    - et on apprend, je cite:
    Première remarque. l'objectif est strictement limité. Il s'agit de lutter contre la fraude, c'est-à-dire de permettre aux personnes morales qui sont victimes de fraude de lutter contre celle-ci.

    La lutte contre la fraude, en fait c'est l'affaire des victimes. La société s'en tape, vous l'aurez compris.

    La deuxième remarque est la plus importante. La distinction a été établie expressément, lors d'une analyse très approfondie de la CNIL, entre, d'une part, la réaction instinctive et naturelle d'une personne, fut-elle morale, victime d'une infraction et qui souhaite pouvoir organiser les moyens de lutter contre les fraudes dont elle est victime et, d'autre part, les hypothèses de l'organisation d'une mutualisation des données entre des sociétés, donc des personnes morales, distinctes les unes des autres.

    Ce qui embète la CNIL, c'est la mutualisation des données. Le fait que vous soyez une personne ayant des réactions instinctives et naturelles, c'est pas génant du tout pour elle du moment que vous êtes victime et justicier et que vous portez des collants. On vous comprends.

    Troisième remarque : ce mécanisme a déjà été mis en oeuvre dans d'autres Etats membres sans difficulté particulière.

    Si c'est le vice président de la CNIL qui parle, il faudrait lui rappeler qu'elle est censée être indépendante: c'est dans les statuts. Si c'est l'élu de la majorité, il faudrait qu'il bosse son dossier. M'est avis que ca doit provoquer quelques frictions là bas.

    Enfin, quatrième remarque, cette disposition est vivement souhaitée par la CNIL, ce pour une raison qui peut paraître étrange : elle permettra d'éviter la mise en place d'un certain nombre de fichiers clandestins. En effet, beaucoup de fichiers existent sans être connus de la CNIL. L'objectif est de les inscrire dans cette base juridique de façon que, désormais, ils fassent l'objet d'un contrôle.

    C'est charmant. Les majors nous soumettent aux autorisations préalables pour les mp3. Et on les en dispense pour les fichiers nominatifs.
  • [^] # Re: pendant ce temps ... la RIAA perd son procés contre les réseaux de P2P

    Posté par  . En réponse à la dépêche Souriez, vous êtes (encore plus) fliqués !. Évalué à 5.

    De plus, c'est pas parceque tu vas pomper 10 mp3 par semaines que les flics vont debarquer chez toi. Dans ces choses c'est toujours l'abus qui pose problème.

    Les majors ne font pas de proces aux gens qui téléchargent. Ils leurs envoient des mails d'intimidation, ils leurs coupent l'acces au Net. du moins ils essaient.
    Les majors font des proces aux gens qui partagent des fichiers. Et ils les gagnent systématiquement.

    RIAA's enforcement efforts have never been against downloaders.
    They are against uploaders. There is a difference. -- Hilary Rosen
    http://blogcritics.org/archives/2002/10/24/170108.php(...)


    Ce n'est donc pas un probleme d'abus comme tu le penses, ni un problème quantitatif.
    C'est un choix de société. Soit on veut une société ouverte qui partage, soit on veut une société fliquée, aux ordres.

    Si on n'a rien a cacher pourquoi ne pas accepter ce système ?

    Parce qu'il est immoral, injuste, illégitime, frustrant et dangereux.

    Je suppose que vous ne téléchargez pas de musique copyrightée donc il n'y as pas de problème.

    Juste une question. Si quelqu'un vient te voir et te dis "j'aimerai bien ce CD", que lui réponds tu?
  • [^] # Re: Souriez, vous êtes (encore plus) fliqués !

    Posté par  . En réponse à la dépêche Souriez, vous êtes (encore plus) fliqués !. Évalué à 3.

    "je veux porter plainte contre la personne qui a partagé mon fichier publiquement le X avec l'ip Y"

    C'est d'ores et deja tout a fait possible dans le cadre actuel pour n'importe quel citoyen. Tu constates un truc qui te déplait, tu réunis les éléments du dossier, tu portes plainte au commissariat le plus proche.
    Non seulement c'est possible, mais ca se pratique. Tu n'as qu'à voir les nombreux procés contre des sites web par exemple.
    Ici on procède au cas par cas. On constitue un dossier à charge, pas un fichier.

    Ce qui n'est pas possible, c'est ca:
    - ce mois ci, j'ai un budget de 500 Meuros consacré aux procés. Donc, je fais un select dans la database pour choisir 500 européens blond au yeux bleus, majeurs, résidant en RP, cadres, ayant échangé *mes* fichiers dans les 3 derniers mois.

    Imaginons que ce soit la mode d'aller foncer dans ta voiture.

    ah notre bon vieux amalgame propriété intellectuelle = bagnole. ca faisait longtemps... fermons les yeux et imaginons. ;)
    Essayons de prendre un phénomène de délinquance de masse, je pense à la terrible consommation d'alcool pendant la prohibition par exemple, ou bien à l'infame piratage qui sévissait jadis avec les cassettes audio. Comment la société a t'elle bien pu trouver des solutions à ces problèmes hardus selon toi ?
  • [^] # Re: Souriez, vous êtes (encore plus) fliqués !

    Posté par  . En réponse à la dépêche Souriez, vous êtes (encore plus) fliqués !. Évalué à 3.

    Cette loi légalise simplement le fait de récolter les IP en vue de faire une procédure judiciaire.

    il y aura sans doute des précisions dans le décret d'application. Mais ca peut aller beaucoup lus loin que ce que tu annonces.
    Revenons au texte.

    Les traitements de données à caractère personnel relatives aux infractions, condamnations et mesures de sûreté ne peuvent être mis en oeuvre que par :
    1° et 2° (la police, la justice) ...
    3° (nouveau) Les personnes morales victimes d'infractions, pour les stricts besoins de la lutte contre la fraude et dans les conditions prévues par la loi.

    Déjà, cette loi pose les majors en victimes officiellement, (majors qui par ailleurs font du lobbying, financent les partis politiques, rédigent les projets de lois, font des campagnes de publicité, établissent des partenariats avec les médias, lancent des pétitions, investissent dans les NTIC, font pression sur les intermédiaires).
    En principe, c'était le role de la justice de décider qui était victime, il me semble.

    Et donc cette loi leur accorde ce que nous pourrions appeler des privilèges.

    Par traitement de données, qu'entends on ? il ne s'agit pas seulement de la récolte massive d'adresse ip. Publier dans le journal M. Untel s'est pris 42000 euros d'amende parce que son fils faisait des saletés sur Internet, par exemple ?

    Les fichiers nominatifs existent et c'est normal. C'est l'utilisation qu'on en fait qui est controlé. C'est la même chose pour les mp3. C'est l'utilisation qu'on en fait qui est légale ou pas. Il n'existe pas de fichier ou contenu illicite en soi. Pas encore, ca va venir...

    Le controle de l'utilisation d'un fichier est fondé en principe sur la finalité. Il faut afficher préalablement ses intentions. On déclare stocker tels champs et on déclare les utiliser dans tel objectif. L'objectif défini en l'occurence, c'est la lutte contre la fraude. C'est vaste, ca.

    Ce texte de loi donne donc mission aux victimes de lutter contre la fraude. Si M. Nègre décide demain d'arriver dans un cybercafé et de flinguer tout le monde, il sera dans le cadre de la mission qu'on vient de lui confier.

    Il est surprenant que ce soit la CNIL, par l'intermédiaire de son vice président qui soit à l'origine d'un tel amendement. :( http://www.transfert.net/a8719(...)
  • [^] # Re: Système de notation sur LinuxFr

    Posté par  . En réponse à la dépêche Système de notation sur LinuxFr. Évalué à 1.

    J'espère que le nouveau système ne va pas trop remplir le site de commentaire vide.

    ou qu'au moins les gens aient l'intelligence de mettre [VIDE] dans le champ sujet pour éviter qu'on ne se foule le poignet inutilement (il peut servir).
  • [^] # Re: Système de notation sur LinuxFr

    Posté par  . En réponse à la dépêche Système de notation sur LinuxFr. Évalué à 3.

    Sinon pourquoi ne pas masquer le nom de l'auteur du post jusqu'a ce que la personne est voté ?

    Rhâa. non pas ca. on a déjà essayé. c'est infame.
    Le thread s'affiche et tu ne piges rien à la conversion. tout le monde est anonyme.
    Tu es obligé de voter n'importe comment pour ensuite comprendre ce qui a été dit.
  • # suggestions

    Posté par  . En réponse à la dépêche Système de notation sur LinuxFr. Évalué à 9.

    * Eviter la section "visiteur".
    On me présente un groupe de personne qui est intitulé "visiteur". Il me semble qu'il conviendrait de couper cette catégorie en deux groupes :
    - ceux qui contribuent, ie: la communauté linuxfr ;
    - ceux qui lisent, ie: le public.
    Ceci permettrait d'avoir des politiques différentes envers ces deux groupes, ce qui me semble légitime, les préoccupations des uns n'étant pas forcément celles des autres. La communauté travaille, la communauté fait preuve d'ouverture. C'est à ca qu'on est jaugé.

    Si vous regroupez tout le monde dans le meme sac, moi je ne m'y retrouve pas. je suis visiteur, je suis consommateur, je suis client.

    * Eviter d'employer le terme "vote".
    Le systeme +/- visait à répartir la modération sur les utilisateurs histoire de soulager les modérateurs qui sont des faignasses. Si on regarde ca de pres, ca n'a rien à voir avec un vote : pas d'élus, pas de candidats, pas de quorum, pas de programme, pas de liste. Vous pouvez appeler ca comme bon vous semble mais l'usage du terme "vote" est singulièrement inadéquat. Peut être faudrait il y renoncer ?
    Si vous persistez dans l'utilisation de ce terme, vous allez délirer grave : cf Poolpy qui nous parle maintenant de son "droit de vote" qu'on lui a subtilisé et cf Fabien qui nous dit que "la vie est injuste".
    Ce que vous nommez "vote", c'est une "contribution".

    * "-10" est la note minimale -> Une mauvaise idée.
    Les notes abyssales ont deux vertues. D'abord, le score montre que la réprobation est unanime et donc justifie l'action des modérateurs. Ensuite, les xp du troll diminuent à grande vitesse, ce qui permet de le neutraliser rapidemment. La communauté est ainsi indépendante des modérateurs pour limiter les dégats. Si le troll démarre ses foutaises à 3 heures du mat un samedi, il n'est pas dit qu'un modérateur sera là derrière son écran pour intervenir.
    Si les dairives "Cabales" ne peuvent être évitées, il est cependant facile de les atténuer.
    - Le travail de modération ne consiste t'il pas, apres coup, à atténuer les effets pervers d'un système ? Si oui, il me semble naturel qu'on procède a des ajustements au cas par cas: set xp[matiasf] += 500 ; set xp[fouteurdemerde] -= 500. Pourquoi cela n'a t'il pas été fait en temps voulu ?
    - Des excuses publiques ont été posté dans les journals à l'époque. Pourquoi n'ont elles pas été acceptées immédiatement, ce qui aurait évité que le problème persiste indéfiniment ?

    * Proposition : améliorer l'agencement des commentaires.
    Nombreux sont ceux qui souhaitent modifier le système de notation en profondeur. Ma proposition ne concerne que la forme et la lisibilité.
    Les informations qui concernent la forme du commentaire doivent être affiché en haut, dans l'entête.
    Les informations qui concernent le contenu du commentaire doivent être affiché en bas, au niveau de REPONDRE.
    -> selon ce schéma, "+/-" est censé être en bas. Il serait à mon avis souhaitable d'introduire un lien "envoyer une tarte à la crème sur la figure de X", en haut. Ainsi on aurait une distinction entre les contribs sur le fond et les contribs sur l'auteur.

    * La censure officielle. Une nouveauté sur linuxfr.
    D'apres ce que j'en lis, c'est les admins qui font la censure. malheureusement on ne sait pas comment ni sur quels critères. D'autre part, on ne peut pas contacter les admins mais seulement les modérateurs.
    Je ne pense pas que ce soit un scoop: vous allez au devant de blessures en choisissant de manipuler les ciseaux de la censure. Je suggère qu'on se laisse le temps de la reflexion avant d'introduire cette feature. Voici quelques questions:
    - je suis visiteur, je souhaite faire censurer tel texte.
    que dois je fournir ? quels sont mes engagements ?
    - je suis lecteur. je souhaite comprendre les discussions affichées.
    Existe t'il une liste des décisions de censure ?
    - je suis admin.
    Comment me sont fournis les éléments du dossier de censure ?
    Sont ils fiables ?
    Dois je rendre des comptes ?
    Comment résister aux pressions ?

    * C'était mieux avant.
    - la tribune anonyme.
    - la tribune à l'endroit.
    - la tribune sans doublons.
    - les balises tt et blockquote qui marchent.
    - les sentences rigolotes et lapidaires des modérateurs posés sur les commentaires.
    - les astuces.
  • # de pis en pis

    Posté par  . En réponse au journal ils se permettent de ces choses.... Évalué à 3.

    C'est Retspan et BSA qui vont etre content. Voila quelques complements d'info.

    - Le passage concerné se trouve à l'article 9 qui va etre ainsi rédigé:

    Article 9

    Les traitements de données à caractère personnel relatives aux infractions, condamnations et mesures de sûreté ne peuvent être mis en oeuvre que par :

    1° Les juridictions, les autorités publiques et les personnes morales gérant un service public, agissant dans le cadre de leurs attributions légales ;

    2° Les auxiliaires de justice, pour les stricts besoins de l'exercice des missions qui leur sont confiées par la loi ;

    3° (nouveau) Les personnes morales victimes d'infractions, pour les stricts besoins de la lutte contre la fraude et dans les conditions prévues par la loi.


    - Définition de "fraude" dans mon dico. L'utilisation du terme dans le cadre législatif pourrait être sensiblement différent.

    Fraude : Acte de mauvaise foi accompli en contrevenant à la loi ou aux réglements et nuisant au droit d'autrui.

    (la protection des mineurs, les infractions à la netiquette, la désinformation sur le manque à gagner, la lutte contre la pédophilie, l'incitation à la haine ne sont donc pas concernés par ce texte)


    - La commission des lois fait un commentaire sur l'introduction de la mesure:

    Votre commission des Lois vous propose d'adopter un amendement permettant aux victimes d'infractions, pour les besoins de la lutte contre la fraude et dans des conditions prévues par une loi ultérieure, de mettre en oeuvre des traitements portant sur les auteurs d'infractions dont elles ont été victimes. Seraient exclus de cette possibilité les traitements comportant des données mutualisées pour les raisons exposées lors de l'examen de l'article 10 modifié de la loi du 6 janvier 1978 (voir infra).

    En l'absence d'un tel élargissement, on pourrait craindre en effet de voir se développer des traitements clandestins sur lesquels la CNIL ne pourrait exercer aucun contrôle. Il convient donc que la CNIL, dans une démarche pragmatique, puisse s'assurer de la justification de la poursuite d'un intérêt général et du respect de certaines garanties.

    Cinq Etats membres ont déjà adopté cette attitude réaliste en autorisant des fichiers privés d'infractions : Autriche, Danemark, Italie, Portugal et Pays-Bas.
    http://www.senat.fr/rap/l02-218/l02-21833.html#toc225(...)

    (le "piratage" a été anéanti aux pays bas, c'est bien connu. voila donc bien une mesure "réaliste". Aurait-il été judicieux de faire une étude sur l'efficacité des législations de ces 5 pays ? Sans doute pas : Nous DEVONS avoir KON FIAN CE dans la Netéconomie. Nous DEVONS ...)

    - Contrairement au reste du texte, assez intéressant par ailleurs (protocoles d'anonymisation des données), l'adoption de cet article 9 n'a donné lieu a aucun commentaire. Lobby inside, shutdown -f now.

    L'article 8, modifié, est adopté, de même que les articles 9 et 10.
    http://www.senat.fr/cra/s20030401/s20030401H.html(...)

    - Le dossier sur le site de la CNIL
    http://www.cnil.fr/textes/directiv.htm#transposition(...)

    (les milices du Net échappent donc à tout contrôle. Encore une loi d'exception opportuniste qui pousse le Net dans une zone de non droit bien utile aux puissants.
    Rappelons que la CNIL etait là pour garantir ces droits, vos droits :
    Droit à l'information préalable
    Droit de curiosité
    Droit d'accès direct
    Droit d'accès indirect
    Droit de rectification
    Droit d'opposition
    Droit à l'oubli
    http://www.cnil.fr/droits/index_droit.htm(...)
    )
  • # Re: Bonjour

    Posté par  . En réponse au journal Bonjour. Évalué à 1.

    Je sais pas trop à quoi ça sert

    cf http://linuxfr.org/comments/199163.html(...)
  • [^] # Re: Un fake ? Noooon...

    Posté par  . En réponse au journal Un fake ? Noooon.... Évalué à 1.

    La base de données "chrisquette" contient actuellement 197 personnes.
    Page affichée par GeneWeb 4.09 (c) Copyright 2003 INRIA
    http://www.geneanet.org/geneweb/gg.php3?login=chrisquette&lang=(...)
  • # Re: Un fake ? Noooon...

    Posté par  . En réponse au journal Un fake ? Noooon.... Évalué à 2.

    elle utilise geneweb qui est un LL. :)

    donc [plusse] pour Christiane.
  • [^] # Re: « Votez ! [ - ou + ] » ...ça sert à quoi ?

    Posté par  . En réponse au journal « Votez ! [ - ou + ] » ...ça sert à quoi ?. Évalué à -1.

    d'os ?
  • [^] # DRM : bousillons la netiquette grace au piratage (quatre ans d'âge)

    Posté par  . En réponse au journal DRM dans Linux. Évalué à 1.

    ceux qui lancent KaZaA pour télécharger comme des porcs du MP3 de mauvaise qualité qui niquent les tympans en douce et du DivX

    Ca c'est encore un autre discours que je me désole de lire dans les forums. :(

    On met à l'index une partie de la population sous prétexte que son mode de consommation "serait" coupable et excessif. On l'accable de procés d'intention. En même temps, bizarrement, on s'insurge contre la dictature des modes de consommation imposés.
    Je revendique la liberté de consommer. Pour moi, pas pour les autres. Moi je suis gentil.

    Les textes disent : Tout le monde a le droit de jouir des arts. Vous êtes d'accord avec ca ? Oui ou non ?

    Quand on lit le FDI, il semblerait que non. Extraits :

    - je suis moi-aussi un utilisateur du P2P, moins maladif que toi, cependant. Pour te donner un ordre d'idée, je dois collectionner 2500 titres sur mon PC.
    - la population des P2Pistes m'a l'air assez égoiste et plutôt conformiste, voire même ultra abétie par la grosse machine marketing des majors du disque.
    - tes diatribes pro-P2P qui me font penser à un caprice d'adolescent gâté.
    - Il en est de meme pour moi, je n'ai jamais autant acheté d'album que depuis que j'ai Kazaa. Bien sur il existe les truie qui ne font que telecharger des films 24-24 sans rien partager, en gravant tout sur CD et en le rangeant dans sa petite boite et en etant tout content de ce qu'il vient de faire.
    - Aujourd'hui les pirates se servent sur le grand étalage de la musique et du film parce qu'il n'y a pas de chef de rayon assez rapide pour les en empêcher. Demain ce seront les mêmes qui truqueront les comptes de société ou qui frauderont le fisc parce que statistiquement il y a peu de chance de se faire contrôler.


    Je réclame un peu de tolérance. Refusez les procès d'intentions. Respectez les stratégies individuelles et les différences. Faites confiance aux débats, au temps qui passe et à l'éducation.

    Si vous souhaitez sincérement une jouissance pleine et totale des arts pour chacun, vous n'obtiendrez rien à tenir ces propos insultants.
  • [^] # DRM : la bonne excuse du piratage de la musique (quatre ans d'âge)

    Posté par  . En réponse au journal DRM dans Linux. Évalué à 1.

    Certains avancent l'idée que ça permettrait de lutter contre le piratage.
    devons-nous (pouvons-nous) efficacement nous élever contre cette politique ?


    Le DRM et les lois à la con sont essentiellement "justifiés" par le "piratage" de la musique sur le p2p. L'argument terroriste ne trompe personne.
    Il me semble qu'en trouvant une solution à ce problème précis du mp3, on aura fait un grand pas.

    Or il existe un vieux texte légal adapté pour encadrer la musique sur ce média. Ce bon vieux texte a déja servi abondemment pour la radio et la tv, pour les radios libres. Fort logiquement, il a déja été proposé de s'en servir pour résoudre les cas Napster et Kazaa. En vain.

    Car voilà, ils préfèrent attendre les DRM, quitte à continuer la guerre médiatique absurde du p2p qui bassine tout le monde depuis 1999. :(
    En attendant, ils passent des lois liberticides, les unes après les autres. Ca n'arrête pas. :(

    Je vous suggère de bien étudier ce texte. Il s'agit ici de l'article L. 214-1 du CPI.

    ---8<---
    Lorsqu'un phonogramme a été publié à des fins de commerce, l'artiste interprète et le producteur ne peuvent s'opposer :
    1°) A sa communication directe dans un lieu public, dès lors qu'il n'est pas utilisé dans un spectacle ;
    2°) A sa radiodiffusion, non plus qu'à la distribution par câble simultanée et intégrale de cette radiodiffusion.

    Ces utilisations des phonogrammes publiés à des fins de commerce, quel que soit le lieu de fixation de ces phonogrammes, ouvrent droit à rémunération au profit des artistes-interprètes et des producteurs. Cette rémunération est versée par les personnes qui utilisent les phonogrammes publiés à des fins de commerce dans les conditions mentionnées aux 1° et 2° du présent article.
    Elle est assise sur les recettes de l'exploitation ou, à défaut, évaluée forfaitairement dans les cas prévus à l'article L. 131-4. Elle est répartie par moitié entre les artistes-interprètes et les producteurs de phonogrammes.
    --->8---

    Lisez cet article, bordel.
    La musique sur le p2p relève du premier point, les webradios du second.

    Ca s'appelle la licence légale. Les politiques, les majors, les sociétés d'auteurs connaissent cet article, le pratiquent au quotidien entre eux et savent pertinement que ce texte est important pour l'équilibre culturel, pour l'installation de médias libres. Mais il n'en font pas publicité, sciemment. Aussi Internautes et Artistes ignorent-ils leurs droits. C'est bien dommage et en conséquence, on lit couramment des abérations sur divers forums.

    Extraits du FDI:
    - Personnellement, en tant qu'auteur, je pense qu'on devrait avant tout demander l'avis des artistes avant de balancer leurs oeuvres sur les réseaux P2P. Ce serait la moindre des politesses.

    - L'échange d'informations oui, la diffusion de l'oeuvre sans l'accord du créateur, non.


    De tels discours qui pronent le droit exclusif ne sont _jamais_ argumentés. Vous êtes simplement sensés vous soumettre. Les auteurs-créateurs (de musique) ont raison par définition. Et donc la messe est dite. On oublie un peu vite la licence légale, non ?

    Que faire concrètement pour rentrer dans le cadre de la licence légale ? Il faut coller aux termes utilisés dans l'article 214-1 que j'ai soulignés.

    - On a déja une bataille sur la copie privée ( http://eucd.info(...) ). Il faudrait aussi travailler sur la licence légale. Faire de l'information. C'est complémentaire.

    - Délimiter le p2p à la musique. Il faut éviter d'y mettre des vidéos ou du warez car c'est hors cadre. Condamnons ces pratiques.

    - Affirmer le caractère public du p2p. Si les harcèlements de Retspan continuent, les utilisateurs vont se planquer et se réfugier dans une sphère privée cryptée. Et ils auront perdu toute légitimité. Il faut résister à cette tentation.

    - Accepter le principe de la rémunération équitable. Ca ne peut pas être gratuit. Vous avez dans la vie réelle des modeles de rémuneration equitable qui sont satisfaisant pour tous.

    - Revendiquer le caractère commercial des oeuvres sur le p2p. Ce média ne sera pas un outil de promotion, il sert la culture populaire. Notamment la "musique libre" et les oeuvres gratuites de Coleman n'ont rien à foutre sur le p2p. C'est du spam! Pour la promotion, il existe d'autres vecteurs tels que le web, les ML, les forums, les ftp. Une méthode que je propose pour affirmer le caractère commercial consiste à ne mettre sur le réseau que les oeuvres que vous vous êtes payé à la FNAC ou chez Virgin.

    Voila. Perso, j'en ai rien à battre du p2p. Votre culture est en train de crever, je m'en balance, je boycotte. Je m'insurge parce que c'est un argument foireux pour m'imposer une société liberticide. L'enjeu est ailleurs.
    Les internautes décérébrés creusent leurs tombes.
    Et les artistes coupables de leurs ignorances crasses sont des collabos!

    Alain Souchon : Nous pensons que vous devriez nous demander l'aut(h)orisation.

    Je suis auteur (de logiciels), Alain. La question n'est pas de venir nous expliquer les droits d'auteurs. On cause Culture là : Toute personne a le droit de prendre part librement à la vie culturelle de la communauté. Oui ou non ?

    Dans quel monde voulez vous vivre ? Un monde où la politesse exigera des chansons sans gros mots, un monde où les chansons n'ayant pas des vers de douze pieds exigeront une autorisation préfectorale ?

    Quant à votre pétition pour la baisse de la tva, je la signerai quand on m'aura prouvé par A+B que les CD sont effectivement des biens culturels. Là, j'ai des doutes et ils sont partagés. :(
    http://blogcritics.org/archives/2002/08/28/204725.php(...)

    PS: la licence légale n'est pas incompatible avec le droit exclusif. Vous pouvez mélanger les deux pour obtenir un système équilibré. Je ne cherche pas à imposer la licence légale obligatoire, je demande juste à ce qu'on cesse cette dictature du droit exclusif imposé. Conjuguons les deux.
  • [^] # Re: troll debian - mdk

    Posté par  . En réponse à la dépêche Emmett Plant n'est plus chez Xiph. Évalué à 1.

    # urpmi apt-get
    # apt-get remove urpmi
    ;)
  • [^] # cacher ne suffit pas, il faut descendre aussi.

    Posté par  . En réponse au journal Nouveaux utilisateurs. Évalué à 3.

    Un -49, c'est un troll qui se fait dégommer.
    Et c'est toutafé normal.

    -1 (HS ;)
  • [^] # Re: Article a charge

    Posté par  . En réponse à la dépêche Les distributions Linux ne sont pas prêtes pour le bureau.. Évalué à 1.

  • # 20 millions de foyers contaminés par macrovision. et moi et moi et moi.

    Posté par  . En réponse au journal Sortie TV et ATI. Évalué à 7.

    Radeon VE - currently only XFree86 CVS has driver for this card, version 4.1.0 doesn't. And no TV out support. Of course with MPlayer you can happily get accelerated display, with or without TV output, and no libraries or X are needed. Read VIDIX section. http://mplayerhq.hu/DOCS/video.html#2.3.1.A.2 voir aussi ce thread : http://linuxfr.org/comments/148507.html sur windows, c'est simple de desactiver macrovision a partir des drivers proprios ati : il suffit de supprimer ATITVO32.DLL. S'ils ont bien fait les choses, peut être est ce aussi simple sous Linux ? on peut rever... Macrovision Consumer Privacy Policy * Our consumer software does not disable or limit the functions of any hardware or peripheral device (disk drive, CD reader, CD burner, etc.) on the user's computer. http://www.macrovision.com/solutions/software/cpp.html
  • [^] # Re: Fork d'XFree86

    Posté par  . En réponse à la dépêche Fork d'XFree86. Évalué à 5.

    je ne vois pas pourquoi une société gagnerait de l'argent sur mon code sans retour pour la communauté du libre.

    Supposition : Parce que tu t'en moques que d'autres gagnent de l'argent ?
    Tu contribues au Libre pour l'argent ?

    Soyons logique.
    S'il faut utiliser dès que possible la GPL, ce n'était pas la peine d'attendre ce fork pour le faire. On pouvait forker bien avant, dans ce but précis. Dans le même genre, forkons apache dès maintenant, avant qu'une société ne se fasse des sous avec.

    Keith a donné quatre raisons pour forker, et aucune ne touche aux licences.

    Je ne pige pas non plus la logique de Linux_GTI.
    D'un coté, il veut la GPL pour écarter apple et ms. De l'autre il veut la GPL pour lui permettre d'intégrer facilement les drivers proprios de type nvidia grace aux SYMBOLS_*. Comprends pas...
  • [^] # Re: preter des LL

    Posté par  . En réponse à la dépêche logiciels libres en bibliothèque. Évalué à 5.

    existe il quelque chose qui à pour but d'introduire les LL en tant qu'oeuvre à emprunter ?

    On avait discuté de ca dans un journal : http://linuxfr.org/~benoitb/942.html(...)
    Après recherche, voilà ce que j'en sais.

    Les oeuvres numériques tels que les logiciels n'obéissent pas au même régime que les bouquins. Le législateur a jugé bon d'écarter cette catégorie pour ce qui est du prêt public. Voyez l'article 3 ici : http://www.adbdp.asso.fr/outils/droit/directive1992.htm(...)
    Les logiciels sont donc soumis à autorisation préalable des éditeurs. N'ayant pas de solution globale, on procède donc au cas par cas.
    Concrètement les éditeurs de logiciels propriétaires et les bibliothèques souhaitent négocier des conventions spécifiques pour proposer du prêt public. Pour ca, on se regroupe dans des consortiums.
    Le point de vue de l'éditeur Bibliopolis : http://www.info.unicaen.fr/bnum/biblio-fr/rencontres98/minutes/droi(...)
    Le point de vue des bibliothèques : http://addnb.org/(...)

    Pour le logiciel propriétaire, ca avance petit à petit. Des conventions sont signées.
    Et le logiciel libre dans tout ca ? Il serait intéressant que nos organisations représentatives se penchent sur le sujet. :)

    On ne peut pas trop passer par des consortiums. Le LL est propriété de la communauté et pas des organismes représentatifs. Mais les licences libres sont là pour favoriser la décision. Ce qui n'est pas sans soulever quelques questions...

    Essayons de voir ce qui se passerait dans le cas d'école d'un usager empruntant une disquette contenant un unique soft GPL.

    Le support disquette appartient à la bibliothèque. Il lui est tout a fait possible d'en faire du pret et d'exiger qu'il soit retourner à telle date. On parle uniquement du contenant.
    Au moment du prêt, il y a diffusion du soft de la bibliothèque vers l'usager. Donc la bibliothèque doit accepter la GPL.
    Réciproquement, au moment du retour, il y a diffusion de l'usager vers la bibliothèque. Donc l'usager doit aussi accepter la GPL.

    Même si l'opération a l'air de se passer comme un prêt traditionnel de bouquin, c'est trompeur. La relation entre la bibliothèque et l'usager est symmétrique. La licence est acceptée des deux cotés. Elle est incontournable. La communauté fait que chacun a les mêmes droits et obligations sur le soft.

    La GPL implique d'être en mesure de fournir les sources du soft. Ceci ne risque t'il pas de poser des problèmes pratiques ?
    La GPL autorise les modifications sur le soft. Est il acceptable, dans le cadre d'un prêt au public, que l'oeuvre prétée soit rendue altérée ? Je serais curieux d'avoir des avis. Pour du logiciel libre, ca ne vous choquera peut être pas, mais si on remplace l'oeuvre logicielle par un roman de Zola, ca risque de faire grimper certains aux rideaux. ;)

    Le deuxième point est évidemment moins pertinent et moins crucial dans le cas du CD knoppix. C'est pourquoi j'ai choisi une disquette rw dans mon exemple.


    Certaines bibliothèques mettent à disposition des ordis avec connexions internet

    euh oui, c'est complètement hors sujet. Mais je ne peux manquer jeter si joli pavé dans la mare de la Sacem :
    http://www.adbdp.asso.fr/outils/droit/sacem.htm(...)
    Vous n'avez pas d'accès kazaa dans votre bibliothèque ? Dommage !o]

    donc -1 (pavage)
  • # simuler l'origine de l'univers

    Posté par  . En réponse au journal IBM équipe le CERN pour simuler l'origine de l'univers. Évalué à 1.

    c'est passionnant ce qu'on arrive à faire aujourd'hui avec la physique quantique.

    $ ipot-build --date=0 ipotp://127.0.0.1/core
    Runtime error (func=(main), adr=3): Divide by zero
    core dump