Journal Des concepteurs qui ont éteint trop tôt leur cerveau

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38
30
nov.
2021

Cela fait un moment que j'avais envie d'écrire ce journal qui dénonce grave.

Vous avez sûrement déjà été confronté à un objet, à une invention, à un concept pas trop mal pensé, mais visiblement mal fini, avec une lacune tellement énorme que vous ne pouvez vous empêcher de penser que le mec qui l'a inventé ça a éteint trop tôt son cerveau.

Voici deux exemples qui devraient être assez parlants.

Le code d'identification des résines plastiques

Vous le connaissez forcément, c'est un numéro écrit dans un triangle, qui permet de savoir de quel type de plastique est fait un emballage. Eh bien, si vous regardez un peu ce que ça veut dire, c'est simple, les numéros de 1 à 6 désignent des plastiques particuliers, et le numéro 7 désigne tout le reste.

Quelqu'un a donc un jour imaginé ce code d'identification, numéroté 6 matières plastiques, et s'imaginer que c'était une bonne idée de réserver le numéro 7 pour tout le reste. Pire encore, d'autres gens ont validé cette idée, sans se rendre compte que :

  1. on n'allait pas s'arrêter d'inventer des matériaux, et que ce numéro 7 allait à l'évidence finir par en désigner beaucoup trop, rendant ce numéro d'identification inutilisable ;
  2. compter au-delà de 7 était certes très compliqué pour leur cerveau défectueux, mais que ça ne posait aucun problème aux gens normalement pourvus.

Le message d'avertissement du public des films

Si vous allez de temps en temps au cinéma, vous avez dû remarquer un message qui est affiché au début de chaque séance. Quelque chose qui ressemble à :

Avant d'assister à la projection d'une œuvre cinématographique, les spectateurs sont invités à vérifier à quelle catégorie de public elle s'adresse.

Sauf qu'au moment où ce message s'affiche, le spectateur, ou ses parents, etc., n'a plus aucun moyen de vérifier justement si le film n'est pas inadapté pour lui. On peut notamment se tromper de salle, arriver à une projection d'un film d'horreur bien trash, et ne s'en rendre compte qu'au début du film, voire plus tard encore.

Ce message répond à une obligation légale, qui a dont été écrite par un ministre, un député ou un assistant. À aucun moment, ce rédacteur ne s'est rendu compte qu'il serait peut-être pertinent, et qu'il ne coûtait pas plus cher, d'imposer au projectionniste d'indiquer dans le même message la catégorie de public visée par le film. Pire encore, lors de l'examen de cette loi, aucun député ne s'est rendu compte de cette grosse faille, si triviale à résoudre.

D'autres ?

Et toi, lecteur, as-tu d'autres exemples intéressants à partager ? Ça ne sert à rien, mais ça fait du bien de dénoncer grave, parfois.

  • # LinuxFr

    Posté par  . Évalué à 7.

    Oui, le système de pertinence de LinuxFr.

    D'ailleurs, malgré sa grande pertinence j'hume déjà les moinssages de ceux qui sont pas d'accord…

    • [^] # Re: LinuxFr

      Posté par  . Évalué à 1.

      La qualité de ton organe olfactif ne semble pas être à son apogée. (+5 pour ton commentaire lorsque j'écris ces mots)

      • [^] # Re: LinuxFr

        Posté par  . Évalué à 2.

        En effet, serait-ce mon dernier vaccin qui me fait sentir des choses quand je devrais pas ?

      • [^] # Re: LinuxFr

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

        Ben si il est super bon justement, il a réussi à flairer les moinssages malgré le fait qu'ils étaient largement recouverts par des plussoiements une sacrée truffe moi j'vous dis.

    • [^] # Re: LinuxFr

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

      Je ne suis pas sûr que le système d'inutilité soit vraiment mieux que le système de pertinence par contre.

  • # Unités

    Posté par  . Évalué à 10.

    Les unités du système anglo-saxon qui n'ont pas de rapport entre elles ou de fondement physique. Par exemple, le Farenheit dont la temperature la plus froide correspond à la temperature minimale relevée dans un vilage et la temperature max correspond à celle d'un "homme en bonne santé".

    • [^] # Re: Unités

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

      À propos de système d'unités, je suis toujours amusé, et légèrement consterné, par l'utilisation, de plus en plus rare heureusement, du PSI pour le gonflage de pneumatiques. Quand on développe un peu ce sigle, on voit clairement le côté moyenâgeux du bidule : pound per square inch, soit livre-force par pouce carré.

    • [^] # Re: Unités

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 8.

      les tailles de boulons et les pas de vis basées sur les unités sus-citées.

      Proverbe Alien : Sauvez la terre ? Mangez des humains !

    • [^] # Re: Unités

      Posté par  . Évalué à 4.

      Ah là, là… le système anglo-saxon… C'est le truc qui me rappelle toujours comment on a perdu le méridien de Paris pour celui de Greenwich.

      Je vous invite à lire le texte de la très fameuse conférence de 1884 où nous nous sommes fait rouler dans le porridge. Le mieux c'est d'utiliser le site de Steve Allen au Lick Observatory. Remarquez comment notre directeur de l'Observatoire de Paris de l'époque, Jules Janssen, fait la défense de notre méridien et du système métrique. Résultat? Tout le monde adopte Greenwich, et on attend toujours les anglo-saxons (US et UK) pour l'adoption du système métrique. Et même la honte de Climate Orbiter n'y fait rien…

      Allez, pour ceux qui sont de passage temporaire ou permanent dans la capitale de ma douce France, je vous laisse le soin de vous recueillir sur le monument d'Arago ou de chasser ses médaillons.

      Manquerait plus qu'on nous sucre les secondes intercalaires juste parce que ça simplifie la vie de nos babasses… Ben oui, la planète terre n'est pas une horloge atomique!

      • [^] # Re: Unités

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2. Dernière modification le 01 décembre 2021 à 01:50.

        Et même la honte de Climate Orbiter n'y fait rien…

        Pour y revenir et préciser en français (aussi bien écrit et documenté)
        https://fr.wikipedia.org/wiki/Mars_Climate_Orbiter

        comme quoi, quand certains prestataires utilisent des unités du S.I. mais d'autres préfèrent les anglo-saxonnes, ça fonctionne moins bien :/ Comme ils disent "what could go wrong?"

        Bah, on peut se dire, ya eu qu'à faire exploser la sonde près de Mars pour donner le contexte o_O
        Pour autant, si ça se passait plus près de chez vous (nan pas en Patagonie) et si c'était désormais compris par tout le monde /o\ Bah on n'est pas sorti des ronces :/

    • [^] # Re: Unités

      Posté par  . Évalué à 10.

      Les unités du système anglo-saxon qui n'ont pas de rapport entre elles

      S’agit-il vraiment d’un défaut de conception (quelqu’un qui a « éteint son cerveau trop tôt ») comme évoqué dans le journal, cela dit ?

      J’ai l’impression que c’est plutôt simplement la conséquence du fait que ces unités ont été inventées chacune de leur côté, sur une longue période et à différents endroits (de sorte qu’une même unité ne vaut pas forcément la même chose selon la période et la région où l’on se place…). En fait je trouve qu’elles ne constituent même pas vraiment un « système » comparable au système international, qui lui a été conçu comme un ensemble cohérent.

      Ce n’est pas que le « système » impérial est mal conçu, c’est plutôt qu’il n’a pas été conçu tout court. Non ?

      • [^] # Re: Unités

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

        c’est plutôt qu’il n’a pas été conçu tout court. Non ?

        c'est sans doute le principal souci, mais — malencontreusement — pas le seul :/

      • [^] # Re: Unités

        Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 5.

        J’ai l’impression que c’est plutôt simplement la conséquence du fait que ces unités ont été inventées chacune de leur côté, sur une longue période et à différents endroits (de sorte qu’une même unité ne vaut pas forcément la même chose selon la période et la région où l’on se place…).
        […] Ce n’est pas que le « système » impérial est mal conçu, c’est plutôt qu’il n’a pas été conçu tout court. Non ?

        Tout à fait : les unités de mesure historique se sont faites dans le temps et de façon décorrélées avec les incohérences et incompatibilités qui en découlent.[1] Et en effet, le système impérial (britannique), qui vient de l'héritage romain, n'a pas été conçu mais a été acté en 1824 et progressivement imposé jusqu'en 1826 (pour sa forme actuelle.)
        Confronté aux mêmes soucis, la France a voté en 1790 de trouver une solution plus scientifique et basée sur son système décimal révolutionnaire : on s'appuiera sur la méridienne de Delambre et Méchain… Avant cela, il y avait aussi un dérivé du système romain.[1]
        Par contre, les ricains sont restés fidèles à l'ancien empire (dans les noms) mais se sont ralliés au système international (dans la normalisation des valeurs)… et pratiquent le double affichage…


        [1] Je cite :

        Les Romains imposent les unités de mesures romaines dans tout leur empire. Jusqu'à Charlemagne, le système romain des poids et mesures est à peu près le seul usité dans les royaumes francs. Le pied romain est divisé en 4 palmes, en 12 pouces ou en 16 doigts. Une coudée romaine équivaut à 1,5 pied, un double pas à 5 pieds. Un mile contient 1 000 doubles pas ou 5 000 pieds. Une lieue romaine comprend 7 500 pieds romains.
        Au cours du Moyen Âge, de nouveaux pieds de différentes longueurs font leur apparition en Europe. Ils dérivent tous plus ou moins directement du pied romain. Ces pieds sont divisés en 12 pouces, eux-mêmes divisés en 12 lignes de 6 points chacune. Des multiples de ces pieds deviennent les étalons de longueur dans différentes villes d'Europe. Ainsi la toise de Paris comprend 6 pieds de roi et la verge anglaise (le yard) mesure 3 pieds de Londres. Quand les Allemands n'expriment point la sorte de pied dont ils se servent, il faut l'entendre du pied rhinlandique. Le palme en usage à Rome est divisé en 12 onces, et l'once en 5 minutes ; ce qui fait 60 minutes au palme. Dix palmes font la canne, qu'on nomme d'architecte.
        En France, la perche ordinaire varie suivant les différentes provinces ou les différentes coutumes ; c'est à celui qui va faire des arpentages dans un pays d'en prendre connaissance chez le juge du lieu : à Paris, la perche contient trois toises, soit 18 pieds ; pour les travaux royaux, elle a 22 pieds. Ainsi, la perche carrée, mesure de Paris, est un carré qui a trois toises de long sur trois de large. L'arpent contient 100 perches carrées, c'est-à-dire, en le considérant comme un carré, qu'il contient 10 perches de longueur sur 10 perches de largeur. L'acre en Angleterre et en Normandie est de 160 perches carrées.
        Les mesures de longueur en Hollande, Flandres, Suède et une partie de l'Allemagne sont l'aune, mais une aune différente dans tous ces pays. L'aune est un bâton d'une certaine longueur qui sert à mesurer les étoffes, les toiles, les rubans. En Angleterre, la mesure de longueur qui sert de règle dans le commerce est la verge (yard) qui contient trois pieds de Londres, ou 7/9 de l'aune de Paris ; de sorte que neuf yard font sept aunes de Paris. La varre est une mesure dont on se sert en Espagne, particulièrement dans le royaume d'Aragon, pour mesurer les tissus. Sa longueur est semblable à celle de la canne de Toulouse. Trois aunes de Paris font deux varres d'Espagne. L'aune de France a beaucoup de rapport à la verge d'Angleterre et de Séville ; à la canne de Provence, de Toulouse, de Naples, de Gênes, de Livourne et autre villes d'Italie ; à la varre d'Aragon ; à la barre de Castille et de Valence ; à la brasse de Lucques, Venise, Boulogne ; au palme de Sicile ; au pic de Constantinople, de Smyrne et du Caire ; à la gueze des Indes et à celle de Perse.
        Dans presque toute l'Italie, à Bologne, Modène, Venise, Florence, Lucques, Milan, Bergame, Mantoue, c'est la brasse qui est en usage, mais qui est de différentes longueurs dans chacune de ces villes. La mesure de longueur des Portugais est le cavedos et le varas. La mesure longue du Piémont et de Turin est le raz.

        “It is seldom that liberty of any kind is lost all at once.” ― David Hume

        • [^] # Les claviers numériques : PC et téléphone

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

          Il y a déjà une belle discussion sur les claviers, le méchant QWERTY/AZERTY, l'abominable touche caps lock… mais moi je décerne une mention spéciale aux gars qui ont décidé que sur les téléphones, 1, 2 et 3 seraient en haut, et sur les calculatrices et les ordinateurs, en bas du pavé numérique. Du grand art.

          Grrr !

          Intendant, donc méchant, mais libre !

          • [^] # Re: Les claviers numériques : PC et téléphone

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

            Zut, posté au mauvais endroit. Argh, je vais me faire moinsser ! -->[]

            Intendant, donc méchant, mais libre !

          • [^] # Re: Les claviers numériques : PC et téléphone

            Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 6.

            La disposition dite 1-2-3 est celle de la téléphonie et a été standardisée par ITU E.161. Ce standard valide le nombre de colonnes et de lignes en plus de cet ordre des chiffres, ainsi que l'association des vingt-six lettres latines. Sans cela, on avait d'autres sous-variations à se cogner la tête ou pas.

            La disposition 1-2-3, qui est arrivée plus tard que celle des calculatrices, a fait l'objet d'une étude interne chez Bell System où c'est né en même temps que le DTMF (avant ça on avait surtout les cadrans rotatifs, aussi numérotés de 1 à 9 puis 0.) « Although calculator keypads pre-date telephone keypads by nearly thirty years, the top-to-bottom order for telephones was the result of research studies conducted by a Bell Labs Human Factors group led by John Karlin. They tested a variety of layouts including a Facit like the two-row arrangement, buttons in a circle, buttons in an arc, and rows of three buttons. The definitive study was published in 1960: "Human Factor Engineering Studies of the Design and Use of Pushbutton Telephone Sets" by R. L. Deininger. This study concluded that the adopted layout was best, and that the calculator layout was about 3% slower than the adopted telephone keypad. »

            La disposition dite 7-8-9 qui serait propre aux calculatrices, n'a qu'une normalisation pour les claviers d'ordinateur : ISO/IEC 9995-4 qui se veut compatible avec ISO/IEC 9995-8 (qui reprend E.161 précédemment évoqué.) « It is subdivided into the function zone (shown with grey background in the left figure) and the numeric zone (shown with white background). The leftmost key in the lowest row may span to the left, occupying the position shown with yellow background. The decimal digits 1…9 may be arranged in an “1-2-3 layout” (shown in green, named according to the keys in the D row), or in a ”7-8-9 layout” (shown in blue). »

            La disposition 7-8-9, telle qu'on la connait, n'a pas bénéficié elle d'études, mais est presque le fruit d'un hasard qui s'est imposé à côté de ses diverses déclinaisons. « At the time (late 1950s), mechanical calculators were not widespread, and few people had experience with them. Indeed, calculators were only just starting to settle on a common layout; a 1955 paper states "Of the several calculating devices we have been able to look at… Two other calculators have keysets resembling [the layout that would become the most common layout]…. Most other calculators have their keys reading upward in vertical rows of ten,"[sic] while a 1960 paper, just five years later, refers to today's common calculator layout as "the arrangement frequently found in ten-key adding machines"[sic]. »
            En effet, c'est grosso-modo à partir Friden EC-130 en 1963 qu'on a commencé à avoir des calculatrices électronique avec une touche par chiffre et cette disposition. (Sharp CS-10A et Victor 3900 en 1964, Olivetti P101 en 1965, Elka 22 en 1966, hp 9100A en 1968, Sharp QT-8D en 1969, etc.) De bas (pour les petits chiffres) en haut (pour les grands chiffres) semble être un héritage naturel des Comptometers/Dacometers/Speedy/Contex et dans la lignée des Contex ten-key.

            Il semble que nous ayons échappé à des choses comme (pour les deux derniers, je me suis inspiré de Dvorak-monomain…)

            0 2 1 +   3 6 9 +   4 3 2 1   1 2 3 4
            9 8 3 -   2 5 8 -   . 6 5 +   5 6 . +
            7 6 4 *   1 4 7 *   * 8 7 =   7 8 * =
            . 5 = /   0 . = /   - 0 9 /   9 0 - /

            “It is seldom that liberty of any kind is lost all at once.” ― David Hume

    • [^] # Re: Unités

      Posté par  . Évalué à 10.

      Etats Unis VS Reste du monde

      • [^] # Re: Unités

        Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 2.

        Attention, l'unité SI pour les températures est le degré Kelvin et non le degré Celsius…
        Sinon je me demande si leur échelle n'est pas parti d'un truc logarithmique, et aussi s'il n'ont pas pris des températures ressenties.

        Dans la même veine, il y a le standard des feuilles de papier qui ressemble à ce qu'on avait au moyen-âge, avant ISO 216. Je me demande comment ils font des agrandissements et réductions sans se prendre la tête (photocopier/imprimer par exemple un A4 sur du A3 ou du A5 ne pose pas de souci pour nous ; mais quand tu passes de Letter à Executive ou l'inverse je te raconte pas la misère…)

        “It is seldom that liberty of any kind is lost all at once.” ― David Hume

        • [^] # Re: Unités

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6. Dernière modification le 10 décembre 2021 à 17:14.

          Attention, l'unité SI pour les températures est le kelvin et non le degré Kelvin :-).

          Pour nous émanciper des géants du numérique : Zelbinium !

          • [^] # Re: Unités

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

            Attention, l'unité SI pour les températures est le kelvin et non le Kelvin :-). (source)

            • [^] # Re: Unités

              Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 2.

              my bad ! C'est le symbole « K » mais le nom est en minuscules ; et surtout il n'y a pas de degré (combien de fois les profs ne nous ont pas repris dessus …mais les réflexes °C/°F ont la vie dure.) Pour la peine, je vais faire 1380649 copies de ta phrase.

              “It is seldom that liberty of any kind is lost all at once.” ― David Hume

              • [^] # Re: Unités

                Posté par  . Évalué à 2.

                Certes. Mais l'unité usuelle est le celsius qui reste tout de même plus facile à appréhender que le F.
                (on est sur des comparaisons d'usage, non ?)

  • # Les concepteurs du pass sanitaire

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 10.

    (l’auteur de ce message a été étripé par une horde de trolls avant même d’avoir pu commencer à le rédiger. Les boyaux et le sang se sont glissé entre les touches du clavier qui s’est blo

    Mes livres CC By-SA : https://ploum.net/livres.html

  • # Commentaire supprimé

    Posté par  . Évalué à 10.

    Ce commentaire a été supprimé par l’équipe de modération.

    • [^] # Re: Les messages sonores dans le Tram

      Posté par  . Évalué à 10.

      Dans la même veine, le haut de l'abri bus et le montant supérieur de la porte du bus qui sont parfaitement alignés, de telle sorte qu'on ne peut pas lire le nom de l'arrêt depuis l'intérieur du bus quand est arrêté devant. Du génie.

    • [^] # Re: Les messages sonores dans le Tram

      Posté par  . Évalué à 10.

      Dans le même style, dans le RER B parisien, la voix annonce les stations auxquelles le RER ne s'arrête pas. Sisi, je vous jure. "Ce train ne s'arrêtera pas à Parc de Sceaux". Évidemment, c'est là que les touristes étrangers regardent leur papier et disent "Pawk di Sooo… Yes, it's OK". Bah oui, ils sont bêtes aussi les touristes, ils partent du principe que le train annonce là où il va…

      Ce que je ne comprends pas trop, c'est que le RER B ne s'arrête pas non plus à Marseille Saint Charles, mais qu'ils ne l'annoncent pas.

      • [^] # Re: Les messages sonores dans le Tram

        Posté par  . Évalué à 10.

        une de mes blagues préféré lorsque j'allais encore au lycée a Versailles, c'est le train qui annonce à Viroflay

        ce train est a destination de
        * les portes se ferment*
        Versailles rive gauche.

        Hum pouviez pas donner l'info avant de fermer les portes ?

        Il ne faut pas décorner les boeufs avant d'avoir semé le vent

        • [^] # Re: Les messages sonores dans le Tram

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

          c'est le train qui annonce à Viroflay

          mon souci était plus entre le SARA et le VICK :

          • l'un pour Versailles Rive Gauche : j'ai un arrêt intermédiaire à 5 min de chez moi
          • l'autre pour Versailles Chantiers : rha c'est à 3 km de chez moi, ça m'arrive encore et c'est galère; bah c'est à 30 min en marchant vite

          bah, je connais bien le chemin pour rentrer chez moi depuis…

          Le pire, c'est quand j'ai vu le SARA repartir de Chantiers et que j'ai dû faire tout le trajet depuis Saint-Cyr /o\ (en janvier, sous la neige…). J'avais le choix entre attendre un hypothétique bus ou y aller à pied (choix vite fait pour me réchauffer, à 1h du mat' yavait pas un seul troquet d'ouvert, rien :/).
          À 200 m de chez moi, j'ai vu passer le bus que j'aurais pu prendre si je n'avais pas été frigorifié sur place :p

        • [^] # Re: Les messages sonores dans le Tram

          Posté par  . Évalué à 5. Dernière modification le 02 décembre 2021 à 06:44.

          avant de fermer les portes ?

          Une variante classique, avec pour thème : "Vous pourriez pas laisser ouvrir les portes quand il n'y a pas de danger, svp ?"

          Eurostar pour rentrer à Londres (à cette époque j'y habitais). Comme bien souvent, problèmes de trains, il s'arrête dans une gare pour régulation du trafic.

          Je regarde distraitement et je vois le nom. C'est exactement ma station de tous les jours de l'époque. Résultat, j'ai quand même dû aller jusqu'à Victoria, pour prendre un train de banlieue, qui lui a bien voulu s'arrêter, alors que justement, c'était un jour où (presque comme d'habitude) il y avait des soucis de train /o\

          Bon, ok, les "slam doors", ça s'ouvrait un peu trop facilement n'importe où.

          Matricule 23415

    • [^] # Re: Les messages sonores dans le Tram

      Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 5.

      À ce titre, on pourrait citer les messages vocaux de mes bus, qui annoncent le nom du "prochain arrêt" 0,5 seconde avant de passer devant ledit arrêt à toute berzingue, ce qui naturellement ne te laisse pas le temps d'appuyer sur "Stop" pour demander l'arrêt du bus. Mais là, il s'agit surtout d'un problème d'implémentation.

      J'imagine qu'avant l'existence de cette technologie, les gens consultaient une carte IGN pour savoir où s'arrêter sur une ligne qu'ils ne connaissaient pas. Ou que les conducteurs étaient plus serviables.

      • [^] # Re: Les messages sonores dans le Tram

        Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 5.

        Pas la carte IGN, mais juste le plan du trajet bus (alias plan de la ligne) et on comptait mentalement les arrêts (faut avoir l'œil aussi car c'est pas toujours évident quand il n'y a pas d'abris bus ni ne poteau indicateur mais juste le marquage au sol ou pas…) Après il y a eu la signalisation qui défile dans le bus, avec les mêmes soucis que les annonces vocales qui les complétent maintenant (parfois ça affiche juste un message de bienvenue et la date au lieu des arrêts, et d'autres fois c'est pas vraiment synchro…)
        Oui, quand le conducteur était sympa, on pouvait lui indiquer son arrêt en montant (mais faut quand même percuter illico quand il s'y arrête, donc toujours une bonne vue.)

        “It is seldom that liberty of any kind is lost all at once.” ― David Hume

        • [^] # Re: Les messages sonores dans le Tram

          Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 3.

          Oui, quand le conducteur était sympa, on pouvait lui indiquer son arrêt en montant (mais faut quand même percuter illico quand il s'y arrête, donc toujours une bonne vue.)

          En effet, c'est devenu ma solution de choix. Il m'est arrivé de tomber sur des relous (spéciale dédicace au chauffeur du premier bus de la journée à passer à la halle de Rungis qui n'est pas foutu de me dire si je peux rejoindre Maisons-Alfort en métro depuis un de ses arrêts, avant de me faire "tu n'es plus dans ta Provence ici" comme si j'avais l'accent du sud non mais je rêve), mais le plus souvent ça se passe bien. Reste à se cramponner solidement à la barre à côté du conducteur, parce que l'allure des bus parfois c'est Boulevard de la mort.

        • [^] # Re: Les messages sonores dans le Tram

          Posté par  . Évalué à 2.

          on comptait mentalement les arrêts

          C'est encore comme ça que font les aveugles dans le métro, à chaque fois je suis bluffé.

          • [^] # Re: Les messages sonores dans le Tram

            Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 3.

            Je suis malvoyant et s'applique aussi quand il n'y a pas les annonces vocales. Pareil quand on dort à moitié ou somnole.
            L'avantage du métro et du tramway est que ça s'arrête à chaque arrêt (enfin il y a parfois des stations fermées et si ce n'est pas clairement annoncé/affiché ça pique) …tandis que le bus ne marque que les arrêts demandés (et les grosses correspondances peut-être.)

            “It is seldom that liberty of any kind is lost all at once.” ― David Hume

    • [^] # Re: Les messages sonores dans le Tram

      Posté par  . Évalué à 3.

      En TGV ou TER…

      Le train s'est arrêté en pleine voie. Pour votre sécurité veuillez ne pas ouvrir les portes.
      (De mémoire)…

      Mais on ne peut pas les ouvrir depuis plusieurs générations de trains leurs foutues portes. Je pense même que ceux d'entre nous qui ont déjà pris un train dont il pouvait ouvrir les portes sans l'autorisation implicite (déblocage) du conducteurs ne sont plus légion…

      • [^] # Re: Les messages sonores dans le Tram

        Posté par  . Évalué à 4.

        Je pense même que ceux d'entre nous qui ont déjà pris un train dont il pouvait ouvrir les portes sans l'autorisation implicite déblocage) du conducteurs ne sont plus légion…

        C'était il y a 15 ans, mais je prenais des trains où tu pouvais ouvrir la porte pendant qu'il roulait (ligne K Transilien).

        • [^] # Re: Les messages sonores dans le Tram

          Posté par  . Évalué à 3.

          En Bretagne, ça fait BIEN plus de 15 ans qu'on ne peut plus le faire.
          Et quand bien même, quinze ans, ça doit suffire pour retirer un message 😁

          • [^] # Re: Les messages sonores dans le Tram

            Posté par  . Évalué à 2.

            On peut toujours ouvrir les portes, question de sécurité.

            Il suffit de tirer sur le levier d'urgence qui se situe à côté des portes.

            Je pense que ce message est justement pour interdire que quelqu'un utilise ce dispositif pour descendre à un endroit qui n'est pas prévu.

      • [^] # Re: Les messages sonores dans le Tram

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

        C'est pour se protéger juridiquement. Mais il y a encore plein de trains sur lesquels c'est possible, à commencer par les Corails qui sont des centaines(au moins) à circuler quotidiennement. Et il y a 15 ans, je prenais intensivement le train en Bretagne, et je te garantis qu'il y en avait encore plein dont les portes étaient à ouverture manuelle: Rames USI/UIC/Corail, X2100… probablement les RRR aussi(mais je ne me souviens plus bien).

        Ce qui m'énerve le plus dans ces annonces, c'est qu'ils disent "pleine voie" alors que souvent on est à quai d'une gare non desservie commercialement.

        Les portes dont on peut forcer l'ouverture c'est bien pratique avec les agents de quai qui donnent le départ trop tôt, ce sera la galère quand ce ne sera plus possible.

  • # dates et adresses

    Posté par  . Évalué à 10.

    Tous ceux qui ont décidé que les dates et les adresses s'écrivaient autrement que de l'élément le moins précis à l'élément le plus précis.

    Par exemple en français on aime écrire dd/mm/yyyy HH:MM:SS : du plus précis au moins précis pour la date, et du moins précis au plus précis pour l'heure. Au lieu d'écrire yyyy-mm-dd HH:MM:SS comme des gens civilisés. Pour quelle putain de bonne raison, mystère.

    Idem pour les adresses, on aime écrire :

    1337, Rue Machin
    Résidence Bidule, Bâtiment A
    Étage 12 Appartement 42
    69 666 PEYRREPAYTE-LES-ZOA
    France

    Sur les 3 premières lignes, de la rue à l'appartement, on va du moins précis au plus précis, sauf sur la première où le numéro précède le nom de la rue. Puis sur les 2 dernières lignes on va du plus précis au moins précis.

    Alors qu'on pourrait écrire :

    France
    69 666 PEYRREPAYTE-LES-ZOA
    Rue Machin, 1337
    Résidence Bidule, Bâtiment A
    Étage 12 Appartement 42

    *splash!*

    • [^] # Re: dates et adresses

      Posté par  . Évalué à 9.

      J'ai oublié la référence obligatoire : https://geekscottes.sourceforge.io/png/geekscottes_058.png

      *splash!*

    • [^] # Re: dates et adresses

      Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 0.

      Pour les adresses ça me semble plutôt malin.

      Quand tu postes une lettre:

      La personne qui trie le courrier qui vient d'être posté doit lire seulement la dernière ligne: soit c'est un code postal et iel envoie le truc dans le centre de tri correspondant. Soit c'est un pays, et iel transfère au centre de tri international du pays en question (qui doit lui utiliser l'avant-dernière ligne, ce qui est un peu plus compliqué, mais ça reste tout à fait raisonnable).

      Ensuite, une fois arrivé dans la bonne ville, on a besoin en priorité de la première ligne pour savoir dans quelle rue et numéro apporter la lettre.

      Et il n'y a que le facteur à la fin de la chaîne qui a besoin des autres informations, a priori pour seulement un petit nombre de lettres à trier à chaque adresse.

      Si le "Rue Machin, 1337" était rangé au milieu de l'adresse comme tu le proposes, le tri et la distribution du courrier seraient plus complexes.

      C'est donc une structure de données plutôt bien optimisée, rendant facile d'accès, non pas les informations les plus importantes ou les plus générales, mais celles auxquelles il y a besoin d'un accès rapide pour un grand nombre d'éléments.

      • [^] # Re: dates et adresses

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2. Dernière modification le 01 décembre 2021 à 02:12.

        pour les adresses, tu n'optimises même pas le dernier kilomètre :/

        (mettre la rue en premier, le n° ensuite serait plus optimal)

        mais, oui, il est possible de comprendre ta lecture d'un début d'explication…
        genre pour les rues aux USA où tu peux habiter au 1425… ya moyen, d'optimiser :-)

    • [^] # Re: dates et adresses

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

      Et pour les dates, les américains qui mette le mois avant le jour MM-DD-YYYY c'est pas mal non plus :D

    • [^] # Re: dates et adresses

      Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 10. Dernière modification le 30 novembre 2021 à 14:03.

      Ça dépend du contexte. Quand t'es à l'école par exemple, et que t'as des devoirs à rendre, c'est souvent quelques jours après. L'année t'es censé déjà la connaître, et le mois probablement aussi, du coup l'info qui t'intéresse le plus c'est le numéro du jour, et c'est ce qui est mis en premier. Ça ne t'arrive jamais d'omettre l'année pour un RDV par exemple ? Genre « RDV le 30/11 » ? Ou tout simplement « On se voit le 4 » ou même « on se voit samedi » ?

      Si tu veux classer des fichiers sur plusieurs années, là oui la date au format ISO est nettement plus intéressante. Et si tu veux vraiment être « civilisé » comme tu dis, tu spécifies le fuseau horaire et pas juste yyyy-mm-dd HH:MM:SS ;)

      Le truc que j'ai toujours trouvé complètement illogique par contre, c'est les dates format É-U : mois/jour/année . Si quelqu'un a une explication rationnelle à ça, je suis preneur.

      • [^] # Re: dates et adresses

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

        Si tu veux classer des fichiers sur plusieurs années, là oui la date au format ISO est nettement plus intéressante. Et si tu veux vraiment être « civilisé » comme tu dis, tu spécifies le fuseau horaire et pas juste yyyy-mm-dd HH:MM:SS ;)

        Ah oui, le fuseau horaire justement. Ça vous est déjà arrivé de recevoir une invitation à une réunion prévue tel jour à 12:42 WST, ou un autre sigle abscons comme ça ? Je crois que l'histoire a manqué une belle occasion de punir de mort l'inventeur de ces sigles de fuseaux horaires, et il faudrait rectifier le tir en soumettant à un électrochoc immédiat toute personne les utilisant.

        Soyons civilisés donc, et lorsque nous parlons d'heure dans un contexte international, mentionnons, non pas le sigle du fuseau horaire, qui nécessite une connaissance ou une recherche par le destinataire, ni ville, qui nécessite toute de même une connaissance ou une recherche, mais le décalage par rapport à l'UTC. Rendez-vous à 12:42+06:30, voilà, ça c'est clair et compréhensible.

        Ah, mais voilà surtout un autre exemple d'absurdité. Des décalage horaires à la demi-heure ou au quart d'heure, sérieusement… Les gens qui ont choisi ça au départ devaient avoir un problème dans leur tête, et les députés qui ne corrigent pas cela devraient aussi songer à se faire soigner.

        Le seul cas d'usage des noms de ville – mais pas des sigle, qui sont intrinsèquement barbares — c'est lorsqu'il s'agit de réglages permanent ou d'événements périodiques. Mon ordinateur affiche l'heure de Europe/Paris, et notre réunion quotidienne a lieu à 10:00 Europe/Paris.

        • [^] # Re: dates et adresses

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 8. Dernière modification le 30 novembre 2021 à 14:39.

          Le 12h AM et PM est pas mal non plus au niveau des heures :

          00:00 => 12:00 AM

          12:00 => 12:00 PM

          la première heure AM (ou PM) est donc 12 et la dernière le 11.
          Dit autrement : la 12eme heure AM ou PM est en faite la première.

          https://fr.wikipedia.org/wiki/Syst%C3%A8me_horaire_sur_12_heures#Confusion_entre_midi_et_minuit

        • [^] # Re: dates et adresses

          Posté par  . Évalué à 3.

          A non, pas UTC! Les vrais civilisés utilisent TAI, du moins quand ils acceptent que leurs horloges atomiques soient à l'altitude zero par rapport au géoïde terrestre. Et pour tout ceux qui n'ont pas les pieds sur terre, et donc forcément bien plus civilisés encore, rien ne vaut UT1!

          • [^] # Re: dates et adresses

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

            Les vrais civilisés

            sans doute que personne ne t'a

            • moinssé
            • ni plussé

            car bon :

            va falloir arrêter avec les abréviations, sinon va falloir que ça cesse :-)
            bravo pour passer entre les gouttes :-) tu ne serais pas breton des fois ?

            • [^] # Re: dates et adresses

              Posté par  . Évalué à 2.

              Ah non IAT ça n'existe pas! TAI, c'est TAI. On peut faire cocorico et savourer pendant que les anglo-saxons se cassent la tête pour comprendre l'acronyme. C'est le très Français Bureau_international_des_poids_et_mesures qui se charge de la coordination des différentes horloges atomiques.

              Je suis en effet coupable d'avoir été léger sur les références. Je me rattrape un peu?

              • [^] # Re: dates et adresses

                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

                Je suis en effet coupable d'avoir été léger sur les références. Je me rattrape un peu?

                bah, je suis passé dans une boîte de TelCo, donc bon les abréviations et acronymes, je connais un peu, genre MST que je sais utiliser dans la même phrase, mais avec au moins 2 des significations :p

                ah merde, je ne suis pas le meilleur juge :D

        • [^] # Re: dates et adresses

          Posté par  . Évalué à 4.

          Soyons civilisés donc, et lorsque nous parlons d'heure dans un contexte international, mentionnons, non pas le sigle du fuseau horaire, qui nécessite une connaissance ou une recherche par le destinataire, ni ville, qui nécessite toute de même une connaissance ou une recherche, mais le décalage par rapport à l'UTC. Rendez-vous à 12:42+06:30, voilà, ça c'est clair et compréhensible.

          Euh, bof. En voyant/entendant ça, le destinataire doit toujours se demander quel est son décalage par rapport à UTC, et je ne suis pas sûr que ce soit beaucoup plus évident pour tout le monde.

          Certes, les britanniques et autres chanceux qui vivent à proximité du méridien de Greenwich savent probablement qu’ils sont à UTC-0, qu’ils ont donc 6h30 de décalage par rapport à l’heure donnée dans ton exemple, et que pour eux le rendez-vous sera donc à 19h12 heure locale… Encore que… Il faut aussi qu’ils fassent attention au fait que, dans certains pays, de novembre à mars leur heure locale est en réalité à UTC+1, que le décalage par rapport à l’heure annoncé n’est donc plus que de 5h30, et donc qu’ils doivent se pointer à 18h12.

          Mais si on plus on s’éloigne de Greenwich… un habitant du Montana sait-il forcément qu’il est à UTC-7 (sauf de novembre à mars,¹ où il est à UTC-6), et qu’il doit donc ajouter 13h30 par rapport à l’heure que tu lui donnes ?

          Dès l’instant que tu manipules des heures dans un contexte international, tu ne peux guère faire l’économie d’une « connaissance ou d’une recherche par le destinataire », quelle que soit la notation utilisée.

          Du coup, plutôt que d’être soi-disant « civilisé », soyons plutôt « moderne », et envoyons des invitations dans un format standard et répandu comme vCal avec des logiciels qui savent gérer ce foutoir cette complexité en arrière-plan et affichent à l’utilisateur une heure locale directement utilisable.


          ¹ Au passage, attention, l’habitant du Montana et l’habitant du Royaume-Uni ne passent pas de l’heure d’été à l’heure d’hiver (ou inversement) au même moment, l’heure d’été dure plus longtemps outre-Atlantique — encore une complexité supplémentaire à gérer, et qui n’est aucunement rendue plus simple par le fait d’utiliser une notation plutôt qu’une autre.

          • [^] # Re: dates et adresses

            Posté par  . Évalué à 3.

            ils sont à UTC-0, qu’ils ont donc 6h30 de décalage par rapport à l’heure donnée dans ton exemple, et que pour eux le rendez-vous sera donc à 19h12 heure locale

            Fail, j’ai appliqué les décalages dans le mauvais sens. >< Pas pour rien que je laisse mon ordinateur se charger de ces trucs… '

            Notre ami britannique devra se lever tôt, son rendez-vous est à 6h12 (7h12 en été). Le gars du Montana, lui, devra plutôt rester debout tard, il est attendu à 23h12 (0h12 en été).

      • [^] # Re: dates et adresses

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

        Le truc que j'ai toujours trouvé complètement illogique par contre, c'est les dates format É-U : mois/jour/année . Si quelqu'un a une explication rationnelle à ça, je suis preneur.

        De ce que j'avais lu comme explication, c'était une habitude où le classement par année n'était pas encore courante, donc on classait par mois puis jour pour voir un ordre correct. Puis quand l'année a commencé à s'imposer ça a été ajouté à la fin pour ne pas trop perturber l'habitude.

        Après niveau illogisme, l'anglais et le français sont pas mauvais. Regardons littéralement:

        fifteen -> 5 + 10
        twenty five -> 20 + 5 (c'est inversé par rapport aux dizaines).
        Et ainsi de suite.

        En français c'est pareil :

        onze -> 1 + 10

        seize -> 6 + 10
        dix-sept -> 10 + 7

        Le néerlandais au moins c'est boutisme du milieu de bout en bout :

        dertien -> 3 + 10

        drie­ën­twintig -> 3 + 20

        La dizaine est toujours à la fin.

        Du coup tu as:

        honderddrie­ën­twintig -> 100 + 3 + 20

        C'est cohérent mais perturbant. :D

        • [^] # Re: dates et adresses

          Posté par  . Évalué à 5.

          De ce que j'avais lu comme explication, c'était une habitude où le classement par année n'était pas encore courante, donc on classait par mois puis jour pour voir un ordre correct. Puis quand l'année a commencé à s'imposer ça a été ajouté à la fin pour ne pas trop perturber l'habitude.

          Il y a surtout l'explication simple qui a un lien avec la façon de parler. En Anglais on dit "December the 5th, 2021" alors qu'en Français on dirait plutôt "Le 5 décembre 2021".

          • [^] # Re: dates et adresses

            Posté par  . Évalué à 10.

            En Anglais on dit "December the 5th, 2021"

            En Anglais américain. En Anglais britannique, on dit “the 5th of December, 2021“. Et du coup, à l’écrit un Grand-Breton écrira cette date 5/12/2021 (comme un Français), et non 12/5/2021.

        • [^] # Re: dates et adresses

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3. Dernière modification le 30 novembre 2021 à 15:51.

          Euh, je ne comprends pas trop pourquoi tu écris que onze -> 1 + 10. De mon côté, onze (et douze… seize) ne me semble pas être un nombre composé de deux morphèmes, mais simplement d'une seule unité (je ne parle pas de la reconstruction étymologique du terme, mais de la compréhension qu'on en a intuitivement). C'est-à-dire que "on" ne signifie pas 'un', et "ze" ne signifie pas 'dix'.

          Et pour le néerlandais, ça aurait été plus cohérent si ça avait été :
          drie­ën­twintigën­thonderd -> 3 + 20 + 100

          Quoiqu'il en soit, je me demande dans quelle mesure ces façons de compter reflètent des processus cognitives (cad des manières de savoirs) qui sont ensuite devenus des processus cérébraux. C'est-à-dire comment des manières de faire ont été progressivement intégrées dans nos automatismes mentaux.

          • [^] # Re: dates et adresses

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 7.

            Euh, je ne comprends pas trop pourquoi tu écris que onze -> 1 + 10. De mon côté, onze (et douze… seize) ne me semble pas être un nombre composé de deux morphèmes, mais simplement d'une seule unité (je ne parle pas de la reconstruction étymologique du terme, mais de la compréhension qu'on en a intuitivement). C'est-à-dire que "on" ne signifie pas 'un', et "ze" ne signifie pas 'dix'.

            Alors oui, aujourd'hui je pense que la plupart des personnes en français ne savent pas que le "ze" fait référence à 10. C'est un héritage historique lointain qui est totalement oublié. Comme tellement de choses dans notre langue (et pareil en anglais, etc.).

            Mais la réalité historique est là, ça a ce sens là, et malgré tout on a eu un changement de logique à partir du nombre 17. Phénomène qu'on retrouve en anglais aussi même si le nombre de bascule est 20 dans leur cas. Cela montre plusieurs choses, que pas mal de constructions bizarres dans notre langue viennent d'évolutions longues et lentes, à des époques d'ailleurs où les communications entre régions et habitants étaient plus rares qu'aujourd'hui.

            Le fait d'ailleurs que ces basculent aient eu lieu à des nombres assez bas est sans doute un signe (mais je ne suis aps expert) que pendant très longtemps la population manipulait rarement des nombres plus élevés.

            Et pour le néerlandais, ça aurait été plus cohérent si ça avait été :

            Bien sûr, mais je voulais dire qu'au moins le boutisme de la dizaine est constante partout dans cette langue, ce qui n'est pas le cas du français, ni de l'anglais.
            Je le mentionne car en cours de néerlandais beaucoup de gens trouvent cet aspect du néerlandais bizarre et difficile, alors qu'en réalité la langue maternelle qu'ils manipulent a aussi ce genre de défauts !

            • [^] # Re: dates et adresses

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

              Alors oui, aujourd'hui je pense que la plupart des personnes en français ne savent pas que le "ze" fait référence à 10.

              Oui, mais pour la décomposition en 1 + 10, la question est de savoir ce qui est productif pour les gens, pas si étymologiquement, elle s'explique. Et "ze" n'est pas une unité qui peut être réutilisée pour produire d'autres sens similaires. Ainsi : "huize" et "neuze" ne sont pas compréhensibles, sauf pour nous, dans le contexte très particulier qu'on vient de créer. Bon, après, si on est motivés, on peut le diffuser et les rendre productif, ça ne tient qu'à notre motivation ;).

              Mais la réalité historique est là

              En fait, c'est possiblement plus compliqué que ça. En fonction des régions, je ne suis pas certains que les personnes avaient les mêmes manières de compter. Il faudrait voir d'où vient le système actuelle en onze, douze, treize, et on pourrait s'intéresser à soixante-dix et autres bizarreries aussi¹, et savoir où et quand sont apparus ces façons de faire en Suisse ou en Belgique (septante, octante, etc.). Puis ensuite, dans les langues parlées autrefois en Normandie, en Provence, en Charente, et tout ça, je ne suis pas certain que les gens utilisaient les mêmes systèmes numériques.

              L'usage dominant en France actuel est peut-être même juste une norme qui a été mise en place au XIXe siècle par notre bien-aimée Académie Française pour copier un auteur latin qui faisait un peu comme ça, qui sait ? Là, j'ai la flemme de vérifier ça, mais si vraiment ça intéresse, je pourrais rechercher un peu ça.

              ¹ c'est à vérifier, mais je crois avoir lu que c'était dû au fait qu'à une époque et à un endroit en France, y avait des gens qui comptaient en base vingt, et disaient des trucs genre : cinq-vingt pour 100.

        • [^] # Re: dates et adresses

          Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 7.

          Parlons-en des chiffres avec les français et leur "quatre-vingt dix-sept".

          Lorsque tu épelles un numéro de téléphone, ton correspondant ne sait jamais si c’est "80 17" ou "97".

          Sans compter la barbarie de faire 4x20 + 10 + 7.

          Octante-sept, c’est plus logique non ?

          Mes livres CC By-SA : https://ploum.net/livres.html

          • [^] # Re: dates et adresses

            Posté par  . Évalué à 8.

            Octante-sept, c’est plus logique non ?

            Non, il faut dire huitante-sept.

            • [^] # Re: dates et adresses

              Posté par  . Évalué à 10. Dernière modification le 30 novembre 2021 à 17:33.

              Même pas, ce serait plutôt nonante-sept (97), mais j'ai plussé quand même pour la forme !

          • [^] # Re: dates et adresses

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

            C'est une blague récurrente ici (avec les non-français), comptons en anglais, mais comme en français :

            197 = one hundred four twenty ten seven

            WTF! Dude!

            Proverbe Alien : Sauvez la terre ? Mangez des humains !

            • [^] # Re: dates et adresses

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4. Dernière modification le 01 décembre 2021 à 08:05.

              C'est une blague récurrente

              comme quoi les franconçois sont meilleurs en Algèbre :p

              bin oui cent quatre-vingt dix-sept skoi le problème une fois :D

              https://fr.wikipedia.org/wiki/17_(nombre)

              mais oui, septante, octante, nonante, ça dépasse les mésopotamiens dont nous héritions le compte de notre système horaire (60 sec = 1 min, 60 min = 1 h)
              https://fr.wikipedia.org/wiki/Num%C3%A9ration_m%C3%A9sopotamienne

              l'idée c'était de compter sur nos doigts (base 10 = 2 * 5) ou d'avoir à gérer moins de chiffres après la virgule (base 60 = 2 * 2 * 3 * 5) pour les fractions :-)

              comme quoi, la Belgitie est précurseur des anglois ou des amerloques ? Eh oh hein, bon, hein, chacun ses vannes, si tu veux bien :-)

              • [^] # Re: dates et adresses

                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

                Je suis d'accord (ainsi qu'avec Ploum) : La numération "à la Française" est totalement dans l'objet de ce journal.

                (On sait pourquoi, on sait comment, ça reste digne d'un manuel Ikéa dont il manque la troisième page.)

                Proverbe Alien : Sauvez la terre ? Mangez des humains !

                • [^] # Re: dates et adresses

                  Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                  ça reste digne d'un manuel Ikéa dont il manque la troisième page

                  rha merde, moi c'est toujours les vis en trop dont je ne sais quoi faire :/
                  (j'aurais peut-être dû lire le manuel /o)

                  • [^] # Re: dates et adresses

                    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

                    tu les garde précieusement dans un pot de confiture recyclé, c'est des sapeu.

                    ça peut toujours servir le jour où il en manque, ou pour bricoler autre chose.

                    Proverbe Alien : Sauvez la terre ? Mangez des humains !

        • [^] # Re: dates et adresses

          Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 2.

          Attention que le système décimal s'est imposé longtemps après la pratique et la diffusion des langues d'une part, et que d'autres bases ont été en usage pendant longtemps… En français, de onze à seize seraient un héritage du latin ; et on retrouve le même principe en anglais pour douze à dix-neuf. Dans d'autres langues on aura d'autres bizarreries en apparence.

          “It is seldom that liberty of any kind is lost all at once.” ― David Hume

          • [^] # Re: dates et adresses

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10. Dernière modification le 02 décembre 2021 à 05:12.

            Cela dit, même si onze, douze, treize, quatorze, quinze sont à la base des compositions avec 10 et une unité en base 10, il est intéressant de noter qu’ils ont été intégrés comme nom propre par la langue française, c’est à dire que la langue française peut compter de 1 à 16 sans faire de composition, comme l’on compte de 1 à 10 sans composition.

            Bon, il y a aussi des noms propres pour certains multiples de dix, comme vingt, trente, quarante, cinquante, soixante (et certaines variantes ajouterons septante, octante et nonante). Que ceux qui utilisent septante, octante et nonante m’expliquent pourquoi ils utilisent dix-sept, dix-huit, dix-neuf et non un nom propre, non composé ? Je n’ai jamais rencontré septeze (ou septenze), octoze, et noveze dans la vraie vie. =)

            Je peux comprendre la nécessité d’aller jusqu’à 12 comme en anglais (après twelve, l’anglais compose avec thirteen), la douzaine est très utilisée comme quantité standardisée donc ça fait sens d’avoir des unités de un à douze, bref de compter en base 12.

            J’aimerai bien connaître la nécessité d’aller jusqu’à 16 en français. Quel est l’usage traditionnel qui requiert d’avoir des unités de un à seize, bref de compter en base 16 ?

            Les mots de douzaine et de dizaine sont toujours très courant pour les choses : douzaine comme comme les douzaine d’œufs et toutes les douzaines inimaginables.

            Dizaine, les choses que l’on compte ou égrène avec les doigts, comme un dizaine de chapelet (ou de dizainer, c’est un objet), ou comme le précise le wiktionnaire, le chef d’une dizaine de personne (comme le sizainier est le chef d’une sizaine):

            Un dizainier (ou dizenier, ou dixainier) est le chef d'un quartier, ou d'une structure administrative au Moyen Âge, à la Renaissance et à l'époque moderne, ce quartier se nommant une dizaine. On en trouve une trace dès le capitulaire de Charlemagne de 781 (voir aussi dizain (Valais)).

            Le mot sizaine un peu moins courant aujourd’hui mais historiquement présent pour les personnes (pour les objets on préfère parler de demi-douzaine) : traditionnellement, un maître et six disciples est supposé être un équilibre idéal maximisant à la fois le nombre d’auditeur et l’efficacité de la transmission par auditeur (le fait d’avoir douze disciple dans la culture judéo-chrétienne peut par exemple démontrer une capacité exceptionnelle du maître, et six-fois-six-fois-six peut aussi désigner le caractère d’une population avec une absence totale de maître et donc l’incapacité à transmettre le savoir et l’incapacité à construire un ordre, en comparaison avec sept-fois-sept-fois-sept qui désigne une population où chaque personne peut être à la fois maître et disciple, et impliqué dans une relation ordonnée deux fois. Dans le scoutisme une sizaine désigne un groupe organisé de six enfants qui ne sont pas des maîtres, on revient au nombre empirique de six disciples (enfants) qui peuvent s’autogérer sans maîtres (adultes), et même être sizainier et donc chef de sizaine ne signifie pas être adulte donc maître : c’est toujours un enfant et donc un disciple, six étant le nombre au delà duquel le désordre semble devenir inévitable sans organisation complexe.

            Le quatrain est courant en poésie, probablement parce qu’il est une paire de paire de vers, la poésie étant naturellement liée au chant et à la marche, là où une rime rythme une paire de vers et permet de faire de l’esprit avec une paire de vers, un quatrain permet de faire de l’esprit avec une paire de paire, de faire rimer des paires et d’inscrire les paires elle-même dans la marche.

            Donc, pourquoi seize ? qu’est-ce qu’une seizaine ? le littré me dit :

            Petite corde dont les emballeurs font usage.

            Ah, mais encore ? J’aimerai bien en savoir plus. Je me doute qu’il a bien fallu compter jusqu’à seize de façon très courante pour qu’une telle optimisation subsiste.

            Il est vrai que 16 est une puissance de 4, donc diviser une corde en 16 unités permet des organisations sympatiques en carrés ou en cubes.

            L’encyclopédie rapporte :

            SEIZAINE, s. f. (terme d’Emballeurs.) autrement FILAGOR, espece de petite corde ou grosse ficelle, dont les Emballeurs se servent pour leurs emballages. Il y en a de la grosse & de la menue. La plus commune est composée de trois fils de chanvre bien cablés ou tortillés ensemble ; elle a la grosseur d’une menue plume à écrire, & sert ordinairement à corder des ballots & paquets, soit de marchandises, de hardes, ou de meubles. (D. J.)

            Donc a priori il ne s’agit pas de mesure…

            Mais le wiktionnaire dit aussi pour le mot « corder » :

            Mesurer (du bois abattu) à la corde.
            (Par extension) Empiler du bois en cordes, c'est-à-dire ranger des bûches de longueur identique jusqu'à une certaine hauteur et sur une certaine longueur.
            (Par extension) Empiler des bûches de longueur identique pour les ranger en attendant de les consommer.

            Peut-être que les emballeurs ont appelé seizaine ce que d’autres appellent corde, parce qu’une corde était appelée seizaine dans d’autres usages, mais sans avoir à se soucier des dimensions cette-fois ?

            Bref, tout ça pour demander : pourquoi la langue française permet de nommer des nombres en base 16 depuis si longtemps ?

            chiffré nommé
            0 zéro
            1 un
            2 deux
            3 trois
            4 quatre
            5 cinq
            6 six
            7 sept
            8 huit
            9 neuf
            A dix
            B onze
            C douze
            D treize
            E quatorze
            F quinze
            10 seize
            11 seize-un
            12 seize-deux
            13 seize-trois
            14 seize-quatre
            15 seize-cinq
            16 seize-six
            17 seize-sept
            18 seize-huit
            19 seize-neuf
            1A seize-dix
            1B seize-onze
            1C seize-douze
            1D seize-treize
            1E seize-quatorze
            1F seize-quinze
            20 deux-seize
            37 trois-seize-sept
            42 quatre-seize-deux
            5A cinq-seize-dix
            11 seize-seize
            111 seize-seize-seize
            1B0 seize-onze-seize
            F2B quinze-seize-deux-seize-onze
            1337 seize-trois-seize-trois-seize-sept
            DEADBEAF treize-seize-quatorze-seize-dix-seize-treize-seize-onze-seize-quatorze-seize-dix-seize-quinze

            Dans cet exemple j’ai utilisé la méthode du « quatre-vingt-dix-sept », c’est à dire qu’un nom de chiffre qui précède un nom de chiffre à valeur supérieur est un multiple, et un nom de chiffre qui succède à un nom de chiffre de valeur inférieur est ajouté, 97 = 4×20+10+7.

            Bon, à la longue, cette façon de faire est fatigante, à l’usage il est probable que lors des multiples, l’occurrence de seize soit simplifié par un suffixe. Imaginons le suffixe i et prenons par exemple DEADBEAF, il deviendrait treizi-quatorzi-dizi-treizi-onzi-quatorzi-dizi-quinze, mais là on invente la langue française, alors que tout ce qui précède et qui suit dans mon commentaire ne nécessite pas d’inventer quoique ce soit… Si vous savez-lire quatre-vingt-dix-neuf, vous devriez pouvoir interpréter le tableau précédent.

            Vous remarquerez que la langue française nous permet donc de nommer n’importe quel nombre en binaire, en octal, en décimal, en dozénal (duodécimal), en hexadécimal… Mais nous n’avons pas défini la convention pour nommer ces nombres:

            chiffré nommé
            10000 ?
            10001 ?
            10010 ?
            10011 ?
            11110 ?
            11111 ?

            Puisque les zéros intercalaires sont des multiples de seize multipliés par zéro et qu’un chiffre inférieur qui précède un chiffre supérieur est un multiple, nous l’avons déjà notre convention ! on peut donc nommer ces nombres ainsi :

            chiffré nommé
            10000 seize-zéro-seize-zéro-seize-zéro-seize
            10001 seize-zéro-seize-zéro-seize-zéro-seize-un
            10010 seize-zéro-seize-zéro-seize-seize
            10010 seize-zéro-seize-zéro-seize-seize-un
            11110 seize-seize-seize-seize
            11111 seize-seize-seize-seize-un

            Mais puisque zéro-seize est non-ambigu (0 est zéro et 10 est seize), on peut simplifier toutes les occurrences de seize-zéro en zéro:

            chiffré nommé
            10000 seize-zéro-zéro-zéro-seize
            10001 seize-zéro-zéro-zéro-seize-un
            10010 seize-zéro-zéro-seize
            10010 seize-zéro-zéro-seize-un
            11110 seize-seize-seize-seize
            11111 seize-seize-seize-seize-un

            Au final, c’est parfaitement logique:

            chiffré nommé
            010 zéro-seize
            100 seize-zéro

            Cette convention n’est pas explicitée par la règle du quatre-vingt-dix-sept, mais elle repose sur une règle qui existe déjà en français, et donc tout français (qui a un peu de pratique en décodage) doit pouvoir lever l’ambiguïté d’une suite de zéro qui précède un chiffre de valeur supérieure : dire zéro-dix ne multiplie pas zéro par dix, ça ne donne pas zéro, cela donne dix.

            C’est la règle du zéro prédécesseur et elle existe déjà dans la langue française : une suite de zéro qui précède un chiffre de valeur supérieure est une suite de multiples pour chaque puissance de la base (chaque chiffre multiplié par zéro ayant la valeur de la base). Par exemple zéro-sept (07) en base 10 est bien le résultat de zéro × dix + sept, et 107 = 100 + 0*10 +7.

            On notera aussi que pour nommer en hexadécimal, il faut non seulement avoir un nom de 0 à 15 (F), mais aussi un nom pour la valeur de dépassement 16 (10), car c’est ce qui permet d’appliquer la règle des multiples, et même au delà de ça, on a besoin de nommer 10 comme seize en base 16 comme on a besoin de nommer 10 comme dix en base 10, même si sous forme chiffrée, cette valeur n’a pas de symbole propre. Donc le fait que la langue française possède des noms propres pour les chiffres de zéro à seize, plus la règle du quatre-vingt-dix-sept signifie que la langue française permet de nommer les nombres en hexadécimal (la règle du zéro prédécesseur n’est pas nécessaire en soit, elle aide seulement à réduire la longueur des nombre nommés).

            Bref, grâce à la langue française nous pouvons nommer tous les nombres en binaire, octal, décimal, dozénal (j’ai pas mis en dozénal parce que c’est relou™) et… en hexadécimal (j’ai appliqué la règle du zéro prédécesseur dans ces exemples parce qu’en binaire ça aurait été interminable):

            base chiffré nommé
            16 CAFE douze-seize-dix-seize-quinze-quatorze
            10 51966 cinq-dix-dix-neuf-dix-six-dix-six (cinquante-et-un-mille-neuf-cent-soixante-six)
            8 145377 huit-quatre-huit-cinq-huit-trois-huit-sept-huit-sept
            2 1100101011111110 deux-deux-zéro-zéro-deux-zéro-deux-zéro-deux-deux-deux-deux-deux-deux-deux
            base chiffré nommé
            16 B treize
            10 13 dix-trois (treize)
            8 11 huit-un
            2 1011 deux-zéro-deux-un

            …et je ne sais pas pourquoi. =)

            ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes

            • [^] # Re: dates et adresses

              Posté par  . Évalué à 5. Dernière modification le 02 décembre 2021 à 07:31.

              De 1 à 19 sans composition en russe ! ;)

              Matricule 23415

            • [^] # Re: dates et adresses

              Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 3.

              Je peux comprendre la nécessité d’aller jusqu’à 12 comme en anglais (après twelve, l’anglais compose avec thirteen), la douzaine est très utilisée comme quantité standardisée donc ça fait sens d’avoir des unités de un à douze, bref de compter en base 12.

              J’aimerai bien connaître la nécessité d’aller jusqu’à 16 en français. Quel est l’usage traditionnel qui requiert d’avoir des unités de un à seize, bref de compter en base 16 ?

              Faudrait que je recherche les références (dans mes livres mais on doit pouvoir trouver en ligne aussi) mais comme pour la douzaine, la seizeine et la huitaine ainsi que le quatuo et la vingtaine ont été liés aux conditionnement des marchandises (par exemple, encore aujourd'hui, les œufs par douze ou par six) et à leurs calculs (en général avec les multiples de 2 & 3, on a eu les bases 12 et 16 en comptabilité, mais aussi 60 et 360 très prisé en astronomie et qui nous reste dans les minutes d'heures et la trigonométrie en degrés)
              Mais pour nombre de langues, la logique remonte à tellement loin dans le temps puis a subi des influences avec les contacts avec les autres peuples ou de par les évolutions techniques ou technologiques (j'avais lu quelque chose sur l'influence de l'abaque romain dans les langues, mais à l'inverse comment la décimalité native des langues chinoises a influencé leur boulier et la découverte d'autres concepts.)

              “It is seldom that liberty of any kind is lost all at once.” ― David Hume

              • [^] # Re: dates et adresses

                Posté par  . Évalué à 10.

                12 c'est le nombre de phalanges que ton pouce peut parcourir en tant que curseur ;) Pratique pour garder le fil, et plus malin que les doigts qui nécessite 2 mains très rapidement :D

                Il ne faut pas décorner les boeufs avant d'avoir semé le vent

                • [^] # Re: dates et adresses

                  Posté par  (site web personnel) . Évalué à 7.

                  En effet, et il est très aisé d’aller jusqu’à 16 en repliant les doigts et comptant sur les ongles, sans faire de gymnastique douloureuse ni augmenter la charge mentale.

                  ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes

            • [^] # Re: dates et adresses

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

              la langue française peut compter de 1 à 16 sans faire de composition

              Ce n'est pas tout à fait vrai, c'est plutôt qu'on a caché cette composition: onze, douze, treize, quatorze, quinze et seize viennent respectivement de undecim [11], duodecim [12], tredecim [13], quattuordecim [14], quindecim [15] et sedecim [16] où le “decim” s'est peu à peu transformé en “ze” chez nous.

              Il y avait aussi septendecim [17] donc on est en droit de se demander pourquoi pas de “septenze” ? Peut-être à cause de la dentale “t” dans “sept” – c'est la seule différence que j'ai trouvée avec les autres.

              Pour dix-huit et dix-neuf on disait en bas latin “vingt moins deux” et “vingt moins un”.

              • [^] # Re: dates et adresses

                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

                Ce n'est pas tout à fait vrai, c'est plutôt qu'on a caché cette composition: onze, douze, treize, quatorze, quinze et seize viennent respectivement de undecim [11], duodecim [12], tredecim [13], quattuordecim [14], quindecim [15] et sedecim [16] où le “decim” s'est peu à peu transformé en “ze” chez nous.

                Oui c’est ce qu’écrit le lien du commentaire auquel je réponds.

                Mais quand bien même c’est dérivé d’une composition latine, c’est intégré et conservé comme une forme unique en français, et l’on compose avec ces formes uniques : quatre-vingt-douze, quatre-vingt-treize, etc. la langue française compose quatre-vingt-treize comme elle compose quatre-vingt-deux.

                Tandis que la langue français n’a conservé aucune des formes latines entre seize et vingt, qu’elles soient une addition à 10 ou une soustraction de 20, pour les remplacer totalement par un autre système.

                C’est ça qui est particulier, il aurait été tout à fait possible d’hériter du reste. Mais pour reprendre l’exemple du conditionnement, vous conditionnez beaucoup des objets par 17, par 18 ou par 19? Dessineriez-vous des plans de manière à ce qu’une longueur, une surface, ou un volume puisse être divisée en 17 ou 19 unités ? Ces nombres seraient-ils donc moins utilisés ? Il me semble logique que plus un mot est utilisé, plus il a de chance d’être conservé, et qu’au contraire moins un mot est utilisé, et plus il a de chance de ne pas être assez fort dans la concurrence avec la créativité locale ou l’apport d’autres langues extérieures.

                Pour dix-huit et dix-neuf on disait en bas latin “vingt moins deux” et “vingt moins un”.

                Intéressant, il est vrai que le latin fait des soustraction à l’écrit, parfois de un/dix/cent comme dans IX (9, 10-1) ou XIX (19, 10 + 10 -1) ou MCMXCIX (1999, 1000+1000-100+100-10+10-1) mais les soustraction de deux me semble beaucoup plus rare, non ? Ce qui est moins rare, c’est l’absence de soustraction comme avec VIIII pour 9, dans l’antiquité comme au 16e (et on retrouve aussi VIIII couramment sur les horloges plus récentes). Et en particulier 19 était donc initialement écrit 10+10-1 même si prononcé 20-1.

                Il semble en effet que les formes duodeviginti et undeviginti n’appartiennent pas seulement au bas latin, mais aussi au latin classique, alors que les formes octodecim et novendecim pourraient-être des créations littéraires du latin post-classique.

                forme 18 19
                chiffré (latin) XVIII (dix-et-cinq-et-un-et-un-et-un) XIX (dix, un-de-dix)
                nommé (latin classique) deux-de-vingt (duodeviginti) un-de-vingt (undeviginti)
                nommé (variante littéraire post-classique) huit-dix (octodecim) neuf-dix (novemdecim ou novendecim)
                nommé (bas latin) deux-de-vingt (??) un-de-vingt (??)
                nommé (français) dix-huit dix-neuf
                chiffré (français) 18 (dix-huit) 19 (dix-neuf)

                Aurais-tu la variante de prononciation du bas-latin ? Ou c’est aussi duodeviginti et undeviginti ?

                Le fait que la construction de la prononciation latine (IXX, IIXX) ne correspond pas à celle de l’écriture chiffrée (XVIII, XIX) à la même période est déjà d’une intrigante créativité. Mais surtout, toutes ces variantes à travers les âges affectant 17, 18 et 19, entre sept-dix et dix-sept, deux-de-vingt et huit-dix et dix-huit, un-de-vingt et neuf-dix et dix-neuf témoignent encore d’une très grande créativité. De plus les formes dix-sept, dix-huit et dix-neuf en français semblent être des recréations totales.

                La construction des nombres après seize sont très est différentes, la construction pourrait même théoriquement à la fois succéder aux variations de la langue et aux changement de système d’écriture des nombres, c’est à dire qu’il est théoriquement possible de recréer dix-sept après avoir créé ou modifié les mots dix et sept, et après avoir remplacé les nombres romains par l’écriture décimale positionnelle. Alors que dans le même temps a conservé un héritage direct pour les nombres de dix à seize : seules des variantes de prononciation sont appliquées malgré deux millénaires d’influences linguistiques et géopolitiques, et malgré le changement de système d’écriture.

                Il me semble plus facile de remplacer un mot s’il est peu usité, non ? Et donc a contrario de conserver un mot très utilisé ?

                ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes

                • [^] # Re: dates et adresses

                  Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 3.

                  Il semble en effet que les formes duodeviginti et undeviginti n’appartiennent pas seulement au bas latin, mais aussi au latin classique, alors que les formes octodecim et novendecim pourraient-être des créations littéraires du latin post-classique.

                  Phénomène d'évolution des langues …avec parfois des périodes où deux ou trois formes synonymes se côtoient.

                  Le fait que la construction de la prononciation latine (IXX, IIXX) ne correspond pas à celle de l’écriture chiffrée (XVIII, XIX) à la même période est déjà d’une intrigante créativité. Mais surtout, toutes ces variantes à travers les âges affectant 17, 18 et 19, entre sept-dix et dix-sept, deux-de-vingt et huit-dix et dix-huit, un-de-vingt et neuf-dix et dix-neuf témoignent encore d’une très grande créativité. De plus les formes dix-sept, dix-huit et dix-neuf en français semblent être des recréations totales.

                  L'empire romain étant assez immense, il a subi de nombreuses influences. La France aussi a brassé pas mal de cultures (n'en déplaise à Z.)
                  Quand des locuteurs d'une langue importent des mots d'une autre, que ce soit le cas pour le latin ou pour le français, les nouveaux mots subissent des modifications et adaptations à des niveaux variables. (les plus courant sont la prononciation mais l'utilisation aussi peut s'avérer déroutante vu de loin des siècles plus tard.) Sans oublier qu'il peut y avoir plusieurs couches…
                  Tout cela fait que cette branche de la linguistique (qui est une forme d'archéologie) n'est pas aussi aussi simple que les gens le croient en général.

                  “It is seldom that liberty of any kind is lost all at once.” ― David Hume

            • [^] # Re: dates et adresses

              Posté par  . Évalué à 3. Dernière modification le 12 décembre 2021 à 10:34.

              Pour l'informatique, la base 16, c'est pratique. Mais pour nous, humains, la base 12, c'est beaucoup mieux. C'est divisible par 2,3,4,6 ce qui est très utile dans la vie de tous les jours dès que tu dois faire des calculs mentaux simples, répartir en groupes et autres…
              Tres bien aussi pour compter sur ses doigts (on peut aussi le faire en base 16, c'est vrai)

              C'est pas pour me vanter mais vous noterez avec quel a propos j'ai choisi la date de publication de ce post

      • [^] # Re: dates et adresses

        Posté par  . Évalué à 3.

        Ça ne t'arrive jamais d'omettre l'année pour un RDV par exemple ? Genre « RDV le 30/11 » ? Ou tout simplement « On se voit le 4 » ou même « on se voit samedi » ?

        J'ai pas dit qu'il fallait forcément donner la chaîne complète. Il y a plein de cas où c'est pertinent de supprimer le superflu et de n'en garder qu'une partie. Suivant le standard ce sera le début ou la fin de la chaîne.

        Mais il faut se mettre d'accord sur un standard. Parce que « RDV le 02/03 », si on ne me dit pas de quel standard il s'agit, c'est problématique.

        Si tu veux classer des fichiers sur plusieurs années, là oui la date au format ISO est nettement plus intéressante. Et si tu veux vraiment être « civilisé » comme tu dis, tu spécifies le fuseau horaire et pas juste yyyy-mm-dd HH:MM:SS ;)

        C'est exact, si on n'est pas en UTC c'est toujours bien de préciser la TZ.

        Et du coup ça me fait penser à un autre truc bien pénible : le format AM/PM.

        00:00 -> 12:00 AM
        00:59 -> 12:59 AM
        01:00 -> 01:00 AM
        […]
        11:59 -> 11:59 AM
        12:00 -> 12:00 PM
        12:59 -> 12:59 PM
        13:00 -> 01:00 PM
        […]
        23:59 -> 11:59 PM

        *splash!*

        • [^] # Re: dates et adresses

          Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 3.

          C'est exact, si on n'est pas en UTC c'est toujours bien de préciser la TZ.

          Même en UTC, dans ce cas il faut ajouter un Z à la fin. La raison est que tu montres que la zone est spécifiée, autrement tu ne peux pas savoir si c'est UTC ou un indicateur de fuseau manquant.

          Tiens petite note rigolote au passage, UTC est un mélange de l'abréviation comme elle devrait être en anglais (CUT pour « coordinated universal time ») est en français (TUC pour « temps universel coordonné »), histoire de mettre tout le monde d'accord (enfin au moins les anglophones et francophones).

        • [^] # Re: dates et adresses

          Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 2.

          AM/PM pour Ante/Post Meridiem, soit avant/après midi… (nous disons juste "du matin/soir" en français, mais c'est la même idée.)
          C'est lié aux premières horloges mécaniques (ni solaires, ni hydrauliques, ni à sable) qui ne marquaient que les douze heures (il en existe maintenant de vingt-quatre heures mais on préfère dans ce cas utiliser une montre à affichage numérique —ou maintenant le smartphone…)

          “It is seldom that liberty of any kind is lost all at once.” ― David Hume

          • [^] # Re: dates et adresses

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

            Je crois qu’il fait plus référence au fait que ça commence à 12:00 et termine à 11:59 (inclus) au lieu de commencer à 00:01 et terminer à 12:00 (inclus) qu’à la distinction AM/PM. Voir aussi le commentaire ici.

            Par exemple le 20e siècle a commencé en 1991 et s’est terminé en 2000 (inclus) et le 21e siècle a commencé en 2001. Mais pour les partisans d’AM/PM, un cycle de 12h ne commence pas à 00:01 et ne termine pas à 12:00 mais commence à 12:00 et termine à 11:59.

            Avec la méthode AM/PM, la méthode de placement des limites n’est donc même pas cohérente entre le fait que l’on parle d’heure ou de siècle.

            Bref, si on donne la date 11/12/2001 12:00 AM et la date 11/12/2001 12:00, ça y ressemble beaucoup, mais la première date peut être le 12 novembre 2001 à 00:00 (matin), et la seconde date peut être le 11 décembre 2001 à 12:00 (midi). La seule chose commune (je l’espère) c’est que c’est le même siècle (21e).

            Mais bon, tous les pays ont fêté l’entrée dans le nouveau millénaire le 1er janvier 2000, alors c’est pas gagné.

            À noter une chose intéressante, c’est que donc si 12:00 AM est minuit dans la matinée et 12:00 PM est midi, les gens qui utilisent AM/PM parlent-ils de « minuit » (ou leur mot équivalent s’il existe) pour le soir du jour ou le matin du jour ? Par exemple si l’on dit « lundi à minuit », est-ce dans la matinée ou la soirée du lundi, est-ce dans la nuit du dimanche au lundi ou dans la nuit du lundi au mardi ?

            Personnellement, mais peut-être que c’est très culturellement lié à mon environnement, « minuit » est placé le « soir du jour », si je dis « lundi à minuit », cela signifie dans la soirée du lundi, dans la nuit du lundi au mardi.

            Mais ça ne semble pas si évident. Par exemple, prenons un évènement cultuel et culturel très imprégné dans les sociétés occidentales : le jour de Noël.

            La date de Noël est historiquement fixée au 25 décembre. C’est à dire que le 24 décembre est la veille de Noël et l’on appelle ce jour « la vigile de Noël », et le soir du 24 décembre est appelée « la veillée de Noël », ou « la vigile de Noël » (puisque la vigile désigne ce qui précède le jour : le jour précédent, la veillée du soir précédente, une cérémonie éventuelle précédent l’entrée dans le jour nouveau, etc.).

            Et pourtant, j’ai constaté que de nombreuses personnes faisaient la confusion et parlaient désormais de « soir de Noël » pour le 24 décembre au soir (la nuit du 24 au 25), et puisque dans la culture française, le soir n’est pas la veille, ces personnes en viennent à croire que le 24 décembre est le jour de Noël, puisque si « le soir de Noël » est le 24 décembre au soir, alors le jour de Noël serait le 24 décembre…

            Je soupçonne la culture anglo-saxonne d’être impliquée dans cette confusion. Par exemple dans le dessin animé « Le Pôle Express » (2004) qui est un compte de Noël, il y a une chanson qui dit en français « le 24 décembre au soir ». Je ne sais pas quels sont les mots dans la version originale en anglais. Mais le 24 décembre au soir, ce n’est pas Noël, c’est la veille de Noël.

            Après on voit des gens qui travaillent le 24 décembre, voire le 24 décembre au soir, se plaindre que leur employeur les fassent travailler « le jour de Noël » ou « le soir de Noël ». Mais le travail le 24 décembre c’est le temps de travail légal, ce n’est pas Noël, ce n’est pas férié, pour être en congé le 24 décembre en journée ou en soirée il faut poser son congé.

            D’ailleurs, puisque l’on parle de veille, parlons de réveillon, traditionnellement le réveillon se fait après minuit, donc dans la matinée du 25 décembre, comme cité par le CNRTL:

            Le Roux, Dict. com., Amsterdam, Chastelain, p. 141b: espèce de divertissement qui se pratique en France, après la Messe de minuit. Faire réveillon.

            Ce qui fait sens puisque la messe de minuit est précédée d’une heure d’abstinence alimentaire (comme toutes les messes), et qu’en particulier le jour de Noël est précédée par une période de jeûne alimentaire (avent). Ce n’est donc traditionnellement pas du tout le moment de manger, encore moins de faire un festin. Le 24 décembre ne servant qu’à préparer les festivités et se préparer pour la fête de Noël qui commence le 25 décembre à 00:00.

            Et pour ceux qui ne participeraient pas aux cérémonies religieuses traditionnelles, faire le réveillon de Noël le 24 décembre au soir n’est qu’une forme d’anticipation (avancer l’heure pour plus de confort, ça peut être jugé plus adapté aux enfants, par exemple).

            De plus en plus, la population semble désigner par « réveillon » un repas qui se fait le soir de la veille, alors que si le mot « veiller » précède au sommeil et donc à la nuit, le mot « réveiller » succède au sommeil et donc à la nuit… Se réveiller comme réveillonner se passe donc dans la matinée.

            Bref, tout ça pour dire que je me demande si dans la culture anglo-saxonne dire « tel jour à minuit » désigne le matin ou le soir du jour… Parce qu’il semble que la culture anglo-saxonne influence les français à désigner par « le soir du jour » ce qui est « la veille du jour ».

            Avec tout ça, on n’est pas couché…

            ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes

            • [^] # Re: dates et adresses

              Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 2.

              Bien vu :-D Mais quand on utilise AM/PM le pivot est bien par rapport à « midi » (originellement, je pense, quand le soleil était au zénith d'une point/lieu de référence —meridiem) ; tandis que nous utilisons « minuit » par effet miroir (milieu de la nuit par opposition à la journée éclairée —dies)
              Bref, 12:00PM c'est 13h00' (bascule à midi) et 12:00AM c'est 00h00' (on est toujours avant la bascule) J'y vois un héritage des cadrans solaires…

              “It is seldom that liberty of any kind is lost all at once.” ― David Hume

        • [^] # Re: dates et adresses

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

          Ce qui me fait penser à autre chose : ne jamais, jamais donner de rendez-vous, d'horaire, de date et d'heure limite, etc., à minuit pile. Toujours à 23:59 ou à 00:01.

          Exemple récent, une offre d'achat d'appartement. Si vous n'êtes pas familier avec cela, il s'agit de s'engager à acheter un appartement, sans pouvoir revenir dessus. Mais évidemment, on ne s'y engage pas à vie, si le vendeur n'accepte pas l'offre (et ne la refuse pas explicitement), au bout d'un moment, on fait en sorte qu'elle devienne caduque, pour pouvoir se porter acquéreur d'autre chose. Du coup, on y met une phrase du genre : « cette offre s'éteindra le 21 décembre 2021 à minuit. »

          Le 21 décembre à minuit… C'est quoi, le tout début du 21 décembre ou la fin du 21 décembre ? Stricto sensu, c'est le début du 21 décembre, j'imagine. Sauf que dans la tête de ceux qui ont rédigé cela, au contraire, c'est la fin du 21 décembre.

          Bref, ne faite jamais ça. Jamais d'événement programmé à minuit, toujours à 23:59 ou à 00:01, comme ça l'ambiguïté est levée.

          • [^] # Re: dates et adresses

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

            Stricto sensu, c'est le début du 21 décembre, j'imagine.

            J’aimerai bien avoir des exemples de traditions culturelles qui supposent que « tel jour à minuit » désigne les tous premiers instants de ce jour, et non les derniers… =)

            Naturellement quand je pense à minuit je pense au soir, mais il est vrai que la messe de minuit de Noël que j’ai cité dans mon autre commentaire commence à minuit aux premiers instants du jour de Noël (premiers instants du 25), généralement précédée d’une veillée qui commence donc le 24 (la veille). Suivie plus tard de la messe de l’aurore et de celle du jour, mais les trois sont des messes de Noël, celle de minuit n’étant pas une vigile.

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    • [^] # Re: dates et adresses

      Posté par  . Évalué à 1.

      Bonne nouvelle les deux format de date sont accepté en France.

    • [^] # Re: dates et adresses

      Posté par  . Évalué à 4.

      Je trouve pourtant plus intéressant de connaître en premier le jour que l'année.

      Habituellement quand tu lis une date, l'année est quasi implicite. Il s'agit de l'année en cours ou l'année suivante quand tu es en fin d'année.

      Si je te dis aujourd'hui que je t'invite pour une bouffe le 5 janvier, tu te doutes bien que ce n'est pas le 5 janvier 1990, ni le 5 janvier 2023.

      L'ordre des dates avec l'année en premier n'est utile que pour de l'informatique, qui permet de trier les fichiers par date en triant par ordre alphabétique. Il n'est pas très utile pour les humains.

      Pareil pour les adresse. Si je t'invite pour ma bouffe, je vais normalement pas te dire: Terre, Europe, France, Occitanie, Haute Garonne, Toulouse, Rue des Filatiers, 20, Resto "Au petit Bonheur". Je dirais simplement Resto "Au petit Bonheur" 20 rue des Filatiers, et du déduiras que c'est à Toulouse grâce au contexte (car j'habite là).

    • [^] # Re: dates et adresses

      Posté par  . Évalué à 2.

      A décharge : pour les dates tu penses en terme de classement.

      Mais pour de la gestion d'évènements de la vie courante, l'année on s'en fout ; on parle dans 99% de l'année en cours. D'ailleurs, c'est pas rare qu'on la zappe. Idem pour le mois, et le reste.

      D'ailleurs, tu dois contribuer aussi. "On se voit mardi matin !". Tu zappes l'année, le mois, le jour du mois, malandrin !

    • [^] # Re: dates et adresses

      Posté par  . Évalué à 0. Dernière modification le 30 novembre 2021 à 23:30.

      Les années 000 à 099 devraient être le "zéroième" siècle et non pas le premier siècle.

  • # Des chemin de fer

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

    [Corrigé] Gare des Invalides

    La gare des Invalides est une gare ferroviaire parisienne, située sur la ligne C du RER, qui va de plein d'endroits à plein d'endroits, parce que c'est une ligne avec beaucoup d'embranchement et un tracé plein de courbes, ce qui permet qu'on y voie des trains qui partent de Versailles pour aller à Versailles, en passant par Paris et en faisant une grande boucle dans la région.

    Bref, en gare des Invalides, pendant des décennies, le voyageur bénéficiait d'un affichage qui l'informait que, par exemple, le prochain train lui permettant d'aller à sa destination partait dans trois minutes du quai A. Dans cette gare, en effet, il y a deux quais, nommés A et B.

    Notre voyageur donc, s'empressait alors de monter sur le quai A. Et là, surprise, le quai A – comme sur le quai B d'ailleurs – donne accès à deux voies, une gauche et une à droite, avec souvent un train sur chacune, ou un train sur le point d'arriver. Mais lequel prendre ? Le départ étant souvent imminent, je vous laisse imaginer le nombre de voyageurs qui ont pu prendre le mauvais train et perdre un temps fou à revenir sur un itinéraire pertinent.

    Le problème vient heureusement d'être résolu. Maintenant, l'affichage en gare mentionne, non plus le quai de départ de chaque train, mais la voie ! Ouf !

    Des trains à destination de Versailles

    Toujours sur cette ligne C, comme je l'ai écrit plus haut, il y a des trains qui partent de Versailles, direction Paris 15e via Meudon, puis remontent la rive gauche de la Seine, et quittent Paris par le 13 arrondissement, direction Juvisy puis Versailles, ou direction Rungis puis Versailles.

    Du coup, dans des gares proches de Versailles, comme Viroflay, Chaville ou Meudon, on voit passer des trains à destination de Versailles Chantiers, qui sont de véritables pièges. En effet, ces derniers vont bien à Versailles, mais après un détour invraisemblable d'une heure trente par Paris, puis à travers toute la grande banlieue sud. De fait, ces pièges fonctionnent assez bien, et il doit y avoir un nombre assez effrayant de voyageurs, notamment de touristes, qui ont dû perdre des millénaires de temps cumulé à parcourir ainsi sans raison toute la grande banlieue.

    Le pire, c'est qu'à côté de cela, il y a dans ces mêmes gares des trains à destination de Versailles Rive Gauche, une gare assez proche de Versailles Chantiers, et d'autres à destination de Saint-Quentin-en-Yvelines ou de Rambouillet, qui passent et s'arrêtent à Chantiers !

    Visiblement, personne ne semble s'être jamais interrogé sur l'utilité d'indiquer la destination finale d'un train qui fait un tel détour, qu'on peut la rejoindre bien plus vite par bien d'autres moyens, notamment à pied ! Dans l'affichage informatique, ça se comprend encore un peu, parce que pour éviter cela, il faudrait gérer des cas particuliers, mais dans la signalisation peinte sur des panneaux en gare, c'est invraisemblable.

    Oui, sur tel quai, il y a des trains à destination de Versailles, mais inutile de le mentionner, personne ne veut aller à Versailles par ces trains-là, ce sont surtout des trains qui vont à Paris, à Juvisy, à Rungis, mais en pratique, pas à Versailles, pas de façon utile pour les voyageurs.

    • [^] # Re: Des chemin de fer

      Posté par  (Mastodon) . Évalué à 4.

      Aurélien Barrau vient de faire un bon chapitre (10mn tout de même) sur l'achat d'un billet de train : https://www.youtube.com/watch?v=XIJul61JpII

      En théorie, la théorie et la pratique c'est pareil. En pratique c'est pas vrai.

    • [^] # Re: Des chemin de fer

      Posté par  . Évalué à 8.

      Je fus moi-même une victime du RER C lors d'un de mes premiers voyages sur ce train, pour mes 3 jours (qui ne duraient déjà qu'un seul jour à l'époque). A la fin de la journée, j'ai pris "le mauvais train" et je suis finalement arrivé à Versailles Chantiers après la dernière correspondance pour rentrer chez moi.

      Je me suis rendu compte de mon erreur à mi-parcours, quand changer de train ne permettait plus d'améliorer mon sort.

      J'ai dormi sur le quai cette nuit-là.

    • [^] # Re: Des chemin de fer

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

      « Visiblement, personne ne semble s'être jamais interrogé sur l'utilité d'indiquer la destination finale d'un train qui fait un tel détour, qu'on peut la rejoindre bien plus vite par bien d'autres moyens, notamment à pied ! »

      30 mn de marche. Mais vous n'y pensez pas ! Je n'ai jamais rencontré personne (d'autre) qui fasse ainsi.

      « IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace

      • [^] # Re: Des chemin de fer

        Posté par  (Mastodon) . Évalué à 4.

        Je n'ai jamais rencontré personne (d'autre) qui fasse ainsi.

        Enchanté !

        J'ai eu la chance de bosser pendant 2 ans à 2,5km de chez moi.

        • 5 mn à voiture/moto
        • 5 mn à vélo (péri urbain avec bcp de feux, tu vas aussi vite à vélo)
        • 25-30mn à pieds

        Au début j'ai marché pour l'exercice physique (perdu 6kg en 3 mois quand même), puis j'ai continué vraiment par plaisir.

        1/2h de marche, c'est :
        - de l'exercice physique
        - du temps pour soi (qu'est-ce qu'on réfléchi ! bcp plus qu'en voiture/moto/vélo où on conduit avant tout)
        - une vraie séparation boulot/maison

        J'ai adoré.

        Malheureusement toutes les bonnes choses ont une fin (sauf le saucission, qui en a deux), j'ai changé de boulot, je suis à 18km… C'est différent. Vélo aux beaux jours, et sinon moto. Ça fait moins rêver.

        Mais j'ai fait un paquet de jaloux en expliquant que je venais à pieds. On me corrigeait : "en transports en commun ?", et non, "à pieds !".

        En théorie, la théorie et la pratique c'est pareil. En pratique c'est pas vrai.

        • [^] # Re: Des chemin de fer

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

          Vélo aux beaux jours, et sinon moto. Ça fait moins rêver.

          Pourquoi donc ? On est tout aussi exposé au froid et à la pluie en moto, et on ne peut pas se réchauffer en pédalant comme une brute… C'est pour aller plus vite ?

          • [^] # Re: Des chemin de fer

            Posté par  (Mastodon) . Évalué à 5. Dernière modification le 01 décembre 2021 à 16:16.

            C'est pour aller plus vite ?

            Oui. Par mauvais temps je préfère 20mn de moto que 40mn de vélo. Je ne m'amuse dans aucun des deux cas donc autant que ça aille vite.

            Par beau temps (disons ni froid ni pluie, pas besoin d'avoir un beau soleil non plus), le plaisir à vélo fait que les 40mn ne me dérangent aucunement, au contraire.

            En théorie, la théorie et la pratique c'est pareil. En pratique c'est pas vrai.

    • [^] # Re: Transilien

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

      En fait, l'erreur est de considérer le RER C comme une ligne, alors qu'il s'agit d'un réseau ferroviaire régional complet(certains réseaux de régions entières sont plus petits!). "Transilien RER C" est en fait une marque qui a été appliquée à toute la partie francilienne du réseau "SNCF paris-sud-ouest" et une partie du réseau nord-ouest. Mais tout ça va changer, puisque ça y est, un débranchement d'un certain nombre de missions, en projet depuis des années, va être mis en place prochainement. À propos du choix du train par voie, il y a les cas où le train voulu(Vick par exemple) était indiqué depuis 5 minutes comme arrivant côté gauche sur les écrans, puis au moment d'entrer en gare, il arrive de l'autre côté, les écrans se mettant à jour pile au moment où il arrive… Mais maintenant, depuis qu'ils ont renouvelé le SAIEV(mais il est toujours sous m$), les indications sont très souvent complètement fantaisistes, contradictoires d'un écran à l'autre…

      Les solutions aux problèmes de choix du bon train seraient:
      - généraliser le système de "codes missions", hyper pratique quand on sait l'utiliser, à tous les réseaux. Par exemple ma ligne Fleury-Paris, qui est un RER C qui n'en porte pas la marque, n'en dispose pas, du coup c'est galère pour savoir quels arrêts fait le train… la seule solution est de connaître leurs horaires par cœur mais comment fait-on quand le trafic est en vrac et qu'il y a six trains qui se succèdent en quatre minutes()? Parfois, comme sur les quais de BFM-Massena, des agents crient "omnibus!", "direct!".
      - généraliser l'apprentissage à utiliser les transports en commun à l'école, y compris des codes missions;
      - ces codes devraient être affichés sur les flancs des trains, pas seulement sur la face avant qu'on ne peut apercevoir qu'une fraction de seconde, pile au moment où le train arrive! Mais encore faudrait-il aussi que le SAIEV embarqué fonctionne, ce qui est rarement le cas…

      Une première grosse imbécilité, c'est d'avoir fait les Cime et VICK être réciproques… Par exemple, il fallait garder les Vick tels quels, mais les Cime auraient dû partir, par exemple, de Pontoise. Et les retours des Vicks remplaceraient eux, ceux qui viennent actuellement de Pontoise.

      Une autre idiotie, c'est d'avoir enlevé tous les panneaux très pratiques, sur chaque quai(parfois un peu cachés), qui listaient toutes les gares avec les missions correspondantes conseillées pour s'y rendre, entre 2004 et 2010 environ. Ils équivalaient les panneaux dynamiques(quand ils ne sont pas en panne) actuels placés dans les plus grandes gares.

      PS0: euhh, les trains Versailles via Rungis, à ma connaissance ça n'existe pas. Il n'y a sur cette branche que des Romi(terminus dans la première) et Mona(terminus Massy). L'avantage de passer par la grande ceinture stratégique(l'itinéraire via Savigny, Jouy…) c'est qu'il est hyper-bucolique, avec l'impression d'être dans un bon vieux train-patate parcourant la Provence!

      PS1: Un des trucs incompréhensibles dans les transports franciliens, c'est qu'en toute logique, vu que c'est censé être un réseau unique géré par le Stif, c'est le site Web de ce dernier qui devrait tout centraliser. Par exemple, actuellement le meilleur endroit pour connaître la tarification, c'est sur le site RATP… y compris pour des trajets 100% banlieue, sur lesquels elle n'intervient pas! Je remarque d'ailleurs que le site commercial(ça veut tout dire) Transilien ne respecte pas le RGPD au sujet des cookies et espions(il n'y a pas de bouton "tout refuser").

      PS2, la vidéo d'Aurelien: dommage il manque la fin(et quelle soit chez le gogol)… beaucoup de choses vraies, mais aussi du n'importe quoi. Une grande partie de ce qu'il dénonce vient à mon avis de deux fléaux:
      - qu'il n'y ait pas une gestion commerciale unique du réseau ferroviaire européen. Un Stif à l'échelle européenne quoi;
      - la mise en concurrence(un peu réelle mais surtout très théorique et dogmatique)

      PS3: Bon sinon j'aurai sûrement des milliers d'exemples(et c'est bien en partie à cause de ce genre de choses que je ne supporte pas cette société, on nous matraque qu'on est dans un monde super-moderne du vingt-éunième siècle alors que notre quotidien est gâché à chaque instant par des choses mal pensées, des mauvais choix… puisqu'en général ce sont toujours les moins bonnes technologies qui gagnent) mais effectivement celle qui ont été citées ici sont celles qui me sont venues en premier à l'esprit aussi, donc je crois qu'il y a unanimité pour les dénoncer…

      • [^] # Re: Transilien

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

        euh les « codes missions » autant les oublier… l'usager ^W le client il veut avoir le meilleur itinéraire pour sa destination (sinon il prend un taxi et n'aura pas forcément non plus le meilleurs itinéraire /o\)

        pour SAIEV autant indiquer ce que cela signifie avant vu que wikipedia ne connaît pas la page :/

        PS0 : https://www.horaires-de-trains.fr/horaires_rerc-Versailles_Chantiers-Rungis_La_Fraternelle.html

        PS1:

        vu que c'est censé être un réseau unique géré par le Stif, c'est le site Web de ce dernier qui devrait tout centraliser

        bah, t'as la même en Bretagne entre les TUB (Transport Urbain Briochain) et BreizhGo… mais oui, quand tu demandes ton chemin gare de Lyon au centre d'information pour du RER C, c'est mort (et ils n'ont pas accès à Internet /o\)

        • [^] # Re: Transilien

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 0.

          Je ne comprends pas tes réponses, et les horaires que tu donnes sont avec correspondance à Massy, CQFD

          • [^] # Re: Transilien

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

            bon, bin je ne saurai pas ce que SAIEV signifie vraiment :/

            sinon, je répondais à ta péremptoirement fausse affirmation :

            PS0: euhh, les trains Versailles via Rungis, à ma connaissance ça n'existe pas.

            Rungis fait partie des destinations ; tu fais demi-tour au besoin, si tu veux faire une correspondance :-)

            En revanche, je suis d'accord avec ta remarque

            PS1: […] géré par le Stif, c'est le site Web de ce dernier qui devrait tout centraliser.

            • [^] # Re: Transilien

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

              Système d'Aide et d'Information à l'Exploitation et aux Voyageurs si je ne me trompe.

              Mais non, pour Rungis, du coup la destination ne peut pas être vue par les passagers directement, il n'y a donc pas de risque de confusion! Il faut déjà bien savoir utiliser le réseau pour le faire!

  • # Le message d'avertissement du public des films

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 3.

    Ça je crois que c'est plutôt pour les bande-annonces de films dont le visa d'exploitation n'est pas encore délivré et qui n'ont donc pas encore de classement.

    Si vous avez apprécié la bande-annonce de charogne sanglante, vous êtes invités à vérifier le public cible si vous souhaitez assister à sa projection ultérieurement. Ce qui pourrait laisser croire que la bande annonce de charogne sanglante peut éventuellement être diffusée avant lapinou et les licornes, ce dont je ne suis pas sûr.

  • # Les panneaux indicateurs d'entrées de périph' à Paris (je ne sais pas si c'est toujours comme ça)

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 6.

    Du temps où j'avais une voiture, les panneaux de directions des entrées de périph' à Paris m'ont toujours laissée perplexe. À certains endroits ça indiquait "périphérique Nord (ou Sud ou Est ou Ouest)" à d'autres "périphérique intérieur (ou extérieur)", sachant que la notion de Nord, Sud, Est et Ouest changeait par endroits…

    Je n'ai jamais compris pourquoi on ne s'en était pas tenu à une seule formule, intérieur (voie la plus près de Paris) et extérieur (voie la plus éloignée) me paraissant plus évident vu que ça, ça ne change pas.

    N'ayant plus de voiture, je ne fais plus attention à ça, donc je ne sais pas ce qu'il en est actuellement.

    « Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

    • [^] # Re: Les panneaux indicateurs d'entrées de périph' à Paris (je ne sais pas si c'est toujours comme

      Posté par  . Évalué à 3.

      J'ai toujours trouvé ça très bizarre aussi, mais j'en ai parlé autour de moi et je me suis rendu compte que la notion d'intérieur et d'extérieur, pourtant simple selon moi, était complètement abstraite pour d'autres qui n'arrivaient pas à utiliser cette info pour prendre le périf dans le bon sens.

      • [^] # Re: Les panneaux indicateurs d'entrées de périph' à Paris (je ne sais pas si c'est toujours comme

        Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 3.

        Oui mais comme le périph' change de nom selon l'endroit, ça complique vachement et qu'en plus tu peux avoir les deux signalisations, tu ne sais plus du tout où tu en es.

        « Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

        • [^] # Re: Les panneaux indicateurs d'entrées de périph' à Paris (je ne sais pas si c'est toujours comme

          Posté par  . Évalué à 2.

          C'est quand même pas si compliqué et je n'ai jamais ressenti d'ambiguïté.

          Si tu es à l'Ouest de Paris, le périf Nord est le périf intérieur (entendre "Périf direction Nord").

          • [^] # Re: Les panneaux indicateurs d'entrées de périph' à Paris (je ne sais pas si c'est toujours comme

            Posté par  . Évalué à 4.

            Sans doute parce que où que tu te trouves tu sais où tu es.
            Quand t'es à la porte de Montrouge et que tu ne sais pas où est Montrouge sur la carte, ba nord / sud / est / ouest, ça ne sert à rien.

            • [^] # Re: Les panneaux indicateurs d'entrées de périph' à Paris (je ne sais pas si c'est toujours comme

              Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 3.

              Voilà :-)

              « Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

            • [^] # Re: Les panneaux indicateurs d'entrées de périph' à Paris (je ne sais pas si c'est toujours comme

              Posté par  (Mastodon) . Évalué à 2.

              Mais pourquoi ne saurais-tu pas où est Montrouge sur la carte si tu y es?

              C'est quand mėme pas bien compliqué de savoir de quel côté de Paris on est. Ou c'est parce qu'il fait tout le temps tout gris et on n'y vois pas le soleil?

              • [^] # Re: Les panneaux indicateurs d'entrées de périph' à Paris (je ne sais pas si c'est toujours comme

                Posté par  . Évalué à 10.

                Le parisien est un genre de troglodyte, il passe sa vie dans le métro. Il faut lui donner des directions qu'il comprend. le centre, c'est Chatelet-Les-Halles et les point cardinaux, c'est République, Stalingrad, Nation, Italie, Denfert, Etoile, Clichy. Ça et les gares (Est, Nord, Lyon, Montparnasse et Saint Lazare) c'est la base pour s'orienter dans Paris. La périphérie, c'est déjà plus Paris du coup, les portes, il s'en tape, c'est un truc de banlieusard.

                En périphérie, y a Vincennes, Boulogne et la Villette pour les loisirs et La Défense pour bosser. Le reste, ça ne sert pas vraiment et ça n'intéresse que les touristes, autant éviter la surcharge cognitive à essayer de tout retenir. Au pire, y a les applis de cartographie et les GPS qu'on se demande bien comment qu'on faisait avant.

                Plus loin que le périph à portée de Parisien y a Fontainebleau et Versailles, pour promener le week-end et Deauville et Courchevel pour les aventuriers.

                Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

              • [^] # Re: Les panneaux indicateurs d'entrées de périph' à Paris (je ne sais pas si c'est toujours comme

                Posté par  . Évalué à 8. Dernière modification le 30 novembre 2021 à 21:32.

                Passage de nuit en région parisienne pour aller du point A au point B (A et B sont de chaques côtés de l'idf en dehors de celle ci mais assez proches
                pour qu'un grand détour soit beaucoup plus long).
                J'avais bien mon fichier mappy qui me disait où sortir, mais des travaux sur le périph' m'ont fait prendre une sortie anticipée et là patatra. J'ai tourné en rond 1h dans des villes de proches banlieues comme si je savais quand je me trouvais à Montrouge si fallait mieux aller à Arcueil ou à Malakoff. Une fois arrivé à Malakoff plutôt Vanves ou Chatillon ?

                Bref, les non parisiens me comprennent je pense.

                On va transposer l'exercice pour les Parisiens.

                Votre GPS est cassé, vous allez à Kercabellec pour les vacances.
                Une fois arrivé à Guérande. Plutôt Saint-Molf ou La Madeleine ? Bravo, Saint-Molf !
                Maintenant plutôt : Mesquer ou Boulay ?

                • [^] # Re: Les panneaux indicateurs d'entrées de périph' à Paris (je ne sais pas si c'est toujours comme

                  Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

                  et encore, tu n'as peut être pas vu les directions en Irlande : ils donnent la destination de la route (bon départementale ya de l'herbe au milieu, nationale ok, autoroute yen a pas hormis autour Dublin mais elles sont pas payantes, c'est simplement qu'il y a 2*2 voies (mais faut pas s'étonner si ça s'arrête brusquement, reste 2*2 voies mais avec 2 voies où tu risques de croiser un tracteur o_O).

                  Quand t'es à plus de 1 km du patelin, ya pas d'indication, faut connaître la direction générale (et quand t'es à moins d'1 km ya pas les routes sur la carte, hormis pour les grandes villes, mais là t'as des panneaux o_O), quand t'es arrivé t'es bien content :-)

                  Bon, j'espère que ça s'est amélioré depuis 10 ans, mais la 1ère fois en 2003 nous avions bien ramé avec mon pote (surtout que j'étais censé faire le co-pilote /o)

                  Genre : tu pars de Galway pour Foxford, bah tu suis Ballina sur la N59 (genre c'est plus facile de s'y retrouver sur le Lough Corrib en bateau qu'en voiture o_O)

                  Mais oui, ya un peu plus de panneaux en Bretagne et des routes nationales dignes d'autoroutes (mais gratuites). En revanche faut pas rater ta sortie sinon tu peux en prendre pour 20 km de plus :/ (et savoir ralentir rapidement à 70 km/h puis moins de 50 pour t'incruster, distinction pour le St-Broc / St-Quay via les Rampes notamment o_O)

                • [^] # Re: Les panneaux indicateurs d'entrées de périph' à Paris (je ne sais pas si c'est toujours comme

                  Posté par  . Évalué à 1.

                  Mesquer, bien sûr.

                • [^] # Re: Les panneaux indicateurs d'entrées de périph' à Paris (je ne sais pas si c'est toujours comme

                  Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                  vous allez à Kercabellec pour les vacances.
                  Une fois arrivé à Guérande. Plutôt Saint-Molf ou La Madeleine ? Bravo, Saint-Molf !
                  Maintenant plutôt : Mesquer ou Boulay ?

                  Je connais plus les Côtes d'Armor, un peu moins le Finistère (malgré quelques incartades dans le Sud vers Concarneau) ; j'aurais dit Boulay, mais si je me suis trompé, ça m'aura fait voir du pays :-)
                  Puis bon, c'est le jeu, quand tu découvres, t'es pas à l'abri de passer une bonne soirée de plus ailleurs :-)

                  • [^] # Re: Les panneaux indicateurs d'entrées de périph' à Paris (je ne sais pas si c'est toujours comme

                    Posté par  . Évalué à 5.

                    T'as compris que le but de l'exercice était dans le transposer dans un endroit où t'as jamais mit les pieds avant ?

                    Non parce que les parisiens qui pensent que l'intégralité de la France sait où se trouve Antony car « c'est important quand même ».

                    Message pour eux : la plupart des gens s'en foutent d'Antony et des autres villes de la banlieue parisienne.

                    • [^] # Re: Les panneaux indicateurs d'entrées de périph' à Paris (je ne sais pas si c'est toujours comme

                      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

                      parce que les parisiens qui pensent que l'intégralité de la France sait où se trouve Antony

                      hein, mais Antony je me fous d'où c'est :p (je ne sais même pas si le RER C y mène…)

                      • [^] # Re: Les panneaux indicateurs d'entrées de périph' à Paris (je ne sais pas si c'est toujours comme

                        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

                        Anthony c'est le B, le C et le TVM, mais dans des arrêts différents.

                        Mais sinon, Guérande ce n'est pas le 29 mais le 44 hein!

                        Et la réciproque est vraie: j'ai des collègues qui considèrent que Rennes, Brest, Quimper, c'est pareil…

                        • [^] # Re: Les panneaux indicateurs d'entrées de périph' à Paris (je ne sais pas si c'est toujours comme

                          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                          considèrent que Rennes, Brest, Quimper, c'est pareil…

                          au moins c'est sur la même ligne partant de Montparnasse (et il y a Saint-Broc au milieu pour Brest) et entre Quimper et Brest ya de bon transports :-) (ah bah non :/)
                          T'aurais pu ajouter Nantes :p (parti 7h du mat' de St Broc, tente d'arriver avant 11h o_O)

                          • [^] # Bretagne

                            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

                            De chez moi non, ce ne sont pas du tout les mêmes itinéraires pour aller en Bretagne sud ou nord, et surtout, il y a près de 200 kilomètres entre certaines de ces villes, ce n'est pas du tout le même temps de trajet

                            • [^] # Re: Bretagne

                              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

                              ce n'est pas du tout le même temps de trajet

                              c'est ce que je dis : le nord-sud en Bretagne… la liaison nord-sud est une catastrophe, surtout quand tu te retrouves derrière un tracteur /o\ (et pas moyen de doubler)

                              • [^] # Re: Bretagne

                                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 0.

                                Je ne sais pas, je ne circule pas en voiture. Je parle du temps de trajet en train entre le trio Nantes/Redon/Rennes et la pointe, d'autant plus insupportable avec la combinaison Regio2N+masque obligatoire(du coup pas vu ma famille depuis deux ans)

                            • [^] # Re: Bretagne

                              Posté par  . Évalué à 3.

                              200 kilomètres entre certaines de ces villes, ce n'est pas du tout le même temps de trajet

                              Si si c'est à peu près le même temps de trajet que Paris - Antony.

                        • [^] # Re: Les panneaux indicateurs d'entrées de périph' à Paris (je ne sais pas si c'est toujours comme

                          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5. Dernière modification le 09 décembre 2021 à 12:56.

                          C’est vrai qu’entre Antony (RER B) et Chemin d’Antony (RER C), il y a 1.5km… sympa la correspondance ! Mais en fait elles ne font pas beaucoup sens comme correspondances… la gare de Chemin d’Antony a peu d’utilité : la ligne B va aussi à Massy, voit passer plus de trains, et va plus rapidement à Paris. Si l’Orlyval était transformé en navette entre Antony et Chemin d’Antony, avec une garde de sortie à Chemin d’Antony et des tarifs accessibles (et l’intégration au réseau pour utiliser sa carte de transport ordinaire), ça pourrait revaloriser cette partie de la ligne C, autrement elle ne sert vraiment que pour ceux qui s’y perdent…

                          ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes

                          • [^] # Re: Antony

                            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

                            Personne n'a dit qu'il devait y avoir correspondance…

                            • [^] # Re: Antony

                              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4. Dernière modification le 13 décembre 2021 à 12:18.

                              Personne n'a dit qu'il devait y avoir correspondance…

                              Moi peut-être ? =)

                              Depuis Austerlitz ça pourrait être pratique de pouvoir aller à Chemin d’Antony par la C et rejoindre la gare d’Antony pour prendre un bus qui passe ou a son terminus à la gare d’Antony, plutôt que de prendre la 10 du Métro pour prendre la B à Saint-Michel. Et ça devient d’autant plus intéressant pour toutes les gares qui sont sur la C et qui font partie de l’itinéraire qui s’arrête à chemin d’Antony mais qui n’ont pas de correspondance avec un métro (ou pas de correspondance facile) pour aller prendre la B.

                              ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes

    • [^] # Les panneaux indicateurs d'entrées de périph' à Paris (je ne sais pas si c'est toujours comme ça)

      Posté par  . Évalué à 10.

      N'ayant plus de voiture, je ne fais plus attention à ça, donc je ne sais pas ce qu'il en est actuellement.

      Aujourd'hui, le système indique quel périphérique est bouché. Donc, comme c'est tout le temps bouché, ils ont remplacé tout les panneaux par [périphérique bouché]. C'est encore plus simple, on peut prendre n'importe lequel, c'est pareil, c'est bouché. Les gens utilisent aussi des applications intelligentes qui permettent de boucher toutes les autres routes autour du périphérique bouché. Du coup, à terme, dans toute l’île de France, on pourra remplacer tout les panneaux de direction par [Bouchon]. Ce sera encore plus simple.

      Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

    • [^] # Re: Les panneaux indicateurs d'entrées de périph' à Paris

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

      En même temps intérieur ou extérieur, plus ou moins près de Paris, ce n'est pas une info directement utile non plus. Sens horaire ou anti-horaire, ça donnerait l'info plus simplement.

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Boulevard_p%C3%A9riph%C3%A9rique_de_Paris#Structure

      Le périphérique intérieur est la chaussée la plus proche du centre de Paris où, du fait de la circulation à droite sur les voies françaises, les véhicules le parcourent dans le sens horaire (sens des aiguilles d'une montre). À l'inverse, le périphérique extérieur est la chaussée la plus éloignée du centre de Paris, donc la plus proche de la banlieue parisienne où la circulation s'y effectue dans le sens trigonométrique (sens inverse des aiguilles d'une montre).

    • [^] # Re: Les panneaux indicateurs d'entrées de périph' à Paris...

      Posté par  . Évalué à 0.

      Je me suis toujours demandé pourquoi en proche banlieue parisienne on ne trouve pas de panneau "centre ville" pour indiquer la direction de Paris. Ca aurait aidé les provinciaux comme moi…

  • # L'auteur de ce journal

    Posté par  (Mastodon) . Évalué à 3.

    Je crois que tu as éteint ton cerveau avant d'avoir terminé ton journal

    D'autes ?

    :-D

    Surtout, ne pas tout prendre au sérieux !

    • [^] # Re: L'auteur de ce journal

      Posté par  (Mastodon) . Évalué à 2.

      Corrigé, merci

      En théorie, la théorie et la pratique c'est pareil. En pratique c'est pas vrai.

  • # You wouldn't steal a car

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

    Ceux qui ont pensé à mettre de la propagande anti-contrefaçon que tu es obligé de te coltiner avant d'avoir l'autorisation de regarder ton film enregistré sur galette en plastique ont aussi mis leur cerveau en arrêt trop tôt. Ils pensaient que ces clips seraient également copiés dans les versions illégales?

    Un LUG en Lorraine : https://enunclic-cappel.fr

    • [^] # Re: You wouldn't steal a car

      Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 10. Dernière modification le 30 novembre 2021 à 21:03.

      Le concept même des DRM (j’avais résumé ça dans une équation) : https://ploum.net/145-do-i-have-to-protect-my-content-with-drm-the-drm-equation/#rev-pnote-145-1

      Mais, après coup, je réalise que le but des DRMs n’est pas de vouloir empêcher les gens de copier illégalement des films. C’est de mettre en place un framework légal pour empêcher les gens d’avoir accès à ce qu’ils ont acheté pour les forcer à racheter du neuf/se faire espionner/se voir forcer à regarder des pubs/ne pas réparer/ne pas comprendre/etc.

      Bref, je trouvais à l’époque stupide que les DRMs ciblaient les « non-pirates ».

      Il s’avère que s’était l’objectif depuis le début. Les DRMs n’étaient que l’avant-garde d’une véritable avancée idéologique visant à limiter la compréhension/conception/diffusion des outils technologiques à quelques monopoles. Et que peu importait qu’ils soient technologiquement inopérant, la seule importance était qu’ils soient reconnus légalement comme des mesures de protection.

      Mes livres CC By-SA : https://ploum.net/livres.html

    • [^] # Re: You wouldn't steal a car

      Posté par  (Mastodon) . Évalué à 4. Dernière modification le 04 décembre 2021 à 15:11.

      Au passage, dans une conférence de Benjamin Bayard il avait cité une propriété assez originale du logiciel libre : le logiciel bosse dans ton intérêt, pas dans l'intérêt d'un tiers. Et il l'avait illustré par le logiciel des lecteurs DVD contre lequel il faut se battre avant de faire ce qu'on est venu faire à l'origine : regarder un film.

      Et c'est vrai que des trucs volontairement pénibles dans un logiciel libre… bin… y en a pô.

      En théorie, la théorie et la pratique c'est pareil. En pratique c'est pas vrai.

      • [^] # Re: You wouldn't steal a car

        Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 3.

        C'est pourquoi RMS disait des logiciels avec système de clé comme étant « defective by design »

        “It is seldom that liberty of any kind is lost all at once.” ― David Hume

      • [^] # Re: You wouldn't steal a car

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 7.

        Ça rejoint le concept d'anti-fonctionnalité. Un exemple récent : pour transférer des données du logiciel Whatsapp d'un téléphone sur un autre, lorsqu'on change de téléphone, en somme, il y a deux possibilités.

        La première consiste à passer par un compte Google et le service Google Drive, où une sauvegarde va être envoyée, puis récupérée sur le nouveau téléphone.

        La seconde consiste à utiliser une sauvegarde locale et la transférer sur le nouveau téléphone. Dans ce cas, quelqu'un chez Facebook a codé ce qu'il faut pour que cette sauvegarde ne contienne que les messages et les médias envoyés et reçus il y a 7 jours ou moins. Le reste est perdu, inaccessible sur le nouveau téléphone, et inaccessible sur l'ancien aussi puisqu'on ne peut pas se connecter à Whatsapp depuis deux téléphones.

        Ça illustre parfaitement le concept d'anti-fonctionnalité. Cette limitation à 7 jours est une vraie fonctionnalité, qui a été conçue et développée à dessein. C'est ce qui la différencie d'une limitation ordinaire. C'est aussi une fonctionnalité dont les utilisateurs, s'ils avaient le choix, préféreraient se passer. Bref, une anti-fonctionnalité.

        Les publicités censées être impossibles à passer sur les DVD sont l'exemple le plus connu d'anti-fonctionnalité, mais il y en a plein d'autres. L'impossibilité d'imprimer un document PDF dont l'auteur a fait ce choix en est encore une autre.

    • [^] # Re: You wouldn't steal a car

      Posté par  . Évalué à 6.

      Le fameux (bis)

      Titre de l'image

  • # Le MOVE COBOL

    Posté par  . Évalué à 10.

    C’est sûrement l’une des instructions les plus utilisées de COBOL, ce qui en fait peut-être encore pour quelques temps (je pense que le COBOL est réellement sur une pente descendante cette fois) une des instructions les plus utilisées en informatique.

    MOVE A TO B

    comme ça ne l’indique évidemment pas, ça ne vide pas A après l’avoir recopié dans B, mais ça recopie A dans B seulement.

    Pourquoi à l’époque ne pas avoir choisi

    COPY A TO B

    reste pour moi un grand mystère de l’informatique !

    « Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »

    • [^] # Re: Le MOVE COBOL

      Posté par  . Évalué à 6.

      Réellement sur une pente descendante ? Je n'en suis pas si certain : là où je bosse on fait désormais des API REST en cobol et quand on compare la consommation énergétique et le coût d'administration des serveurs zOS et que l'on compare ça à nos serveurs Java, ben on se dit que l'avenir dans un monde plus sobre, ce serait plutôt le serveur zOS et son bon vieux cobol qui ne me demande pas tous les mois de l'année de faire de la gestion de l'obsolescence…

      • [^] # Re: Le MOVE COBOL

        Posté par  . Évalué à 5.

        Le problème, c'est que ça n'est pas vraiment la vision des chefs, qui ne voient que par le « cloud ».

        Au final, ça voudrait dire sortir d'un système fermé pour un autre (je n'idéalise pas IBM pour autant), mais ce qui m'attriste, c'est la perte de savoir faire, alors que tout doucement, le monde « Open » se site-centralise dans les pratiques.

        Bref, on réinvente la roue.

        « Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »

    • [^] # Re: Le MOVE COBOL

      Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 2.

      Déjà que la langue anglaise elle-même est piégeuse sur ce mot : do it and redo it, move it and remove it, oh wait

      “It is seldom that liberty of any kind is lost all at once.” ― David Hume

    • [^] # Re: Le MOVE COBOL

      Posté par  . Évalué à 8.

      Dans le même genre, mais en moins explicite encore, tu as l'assembleur intel:

      mov ax, bx

      Evidemment, un dev COBOL va tout de suite se méfier: c'est effectivement une copie. Par contre, ça copie bx dans ax !

  • # Pour éteindre votre PC, sélectionnez le bouton Démarrer...

    Posté par  . Évalué à 3. Dernière modification le 30 novembre 2021 à 23:13.

    …et pour le démarrer?

    Il est bien marrant ce journal! Merci!

  • # Clavier informatique

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

    Un grand classique, mais bon, la disposition des touches sur les claviers (Qwerty, Azerty, etc…) dont les touches organisées explicitement pour ralentir la vitesse de frappe. Il y a en un qui en aurait mérité.

    Dilbert

    • [^] # Commentaire supprimé

      Posté par  . Évalué à 7.

      Ce commentaire a été supprimé par l’équipe de modération.

      • [^] # Re: Clavier informatique

        Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 3.

        Note : ce ralentissement n’était nécessaire que sur le tout premier prototype. Cela a été vite corrigé.

        https://ploum.net/le-bepo-nest-pas-un-numero-cest-un-clavier-libre/

        Mes livres CC By-SA : https://ploum.net/livres.html

        • [^] # Re: Clavier informatique

          Posté par  . Évalué à 3.

          Les machines a écrire électrique en azerty des années 80 avaient toujours ce souci de marteaux qui se bloquent si on allait trop vite. Comme quoi ni la disposition ni les évolutions techniques n'ont solutionné le problème.

          • [^] # Re: Clavier informatique

            Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 3.

            Il parait que la première machine à écrire électrique est l'Electromatic Typewriter, en 1933, par IBM. Mais les essais remontent au Blickensderfer en 1902. Quand on regarde, il n'y a pas vraiment de différence avec les machines à écrire (purement) mécaniques… Wikipédia vient à notre rescousse, dans la section de l'évolution technique, en indiquant que :

            La machine électrique diminue l'effort de pression sur les touches et sur les déplacements de chariot

            En fait l'aspect électrique est pour apporter du confort d'appui, mais il comme il y a encore le panier et les marteaux alors les soucis liés eux demeurent.

            Cette même section de Wikipédia, sur l'évolution technique, évoque :

            La « machine à boule » : En 1961, cette machine à écrire développée et lancée par IBM (sous la dénomination d'IBM Selectric typewriter). Elle reprend le concept de la machine dite « Blickensderfer » (datant de la fin du XIXe siècle) et réintroduit la possibilité de modifier la fonte de caractères en installant une boule amovible contenant la police voulue. Le modèle « Selectric Typewriter » remporte un énorme succès commercial et domine le marché durant deux décennies. Le chariot ne bouge plus latéralement mais une boule se déplace devant le papier. La fonte de caractères est interchangeable en quelques secondes par échange de la boule. Le papier, qui ne bouge pas, reste impeccable. Comme la boule (en plastique) est légère, la machine reste très silencieuse.

            Ce principe se retrouvera dans les imprimantes à marguerite ou à tulipe, et n'ont pas (ni ne peuvent avoir) le problème de marteaux qui s'entrechoquent/croisent… Une évolution technique a donc solutionné le problème.
            Tout les grands constructeurs ont eu ce type de machine à leur catalogue. Par exemple 252651001/Carrera chez Olympia, l'AX-15 chez Brother et GX6750 chez Brother. On retrouve cela aussi dans certains jouets comme le Type'n'Print de Mehano par exemple.

            Plus près de nous, on a les machines à écrire électroniques aussi qualifiées d'électriques par certaines personnes. Elles vont utiliser les autres formes d'impact (tulipe et matrice) et une ligne LCD (la saisie est gardée dans une mémoire tampon et on peut la corriger tant qu'on n'a pas appuyé sur la touche d'envoi…)
            Voir par exemple le VW 2100 chez Philips, le Typestar 10-II de Canon, et d'autres.

            Bref, selon ce qu'on entend par électrique et/ou la période, la machine à écrire électrique a mis son grain de sel.

            “It is seldom that liberty of any kind is lost all at once.” ― David Hume

      • [^] # Re: Clavier informatique

        Posté par  . Évalué à 4.

        Par ailleurs, en quoi un clavier favorisant l'alternance des mains (comme bépo) aurait-il été un problème pour ces marteaux ? Bien au contraire !

        Je ne dis pas pour les dispositions favorisant les roulements. Colemak aurait été catastrophique.

    • [^] # Re: Clavier informatique

      Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 6.

      « ralentir » : ça c'est le raccourci ou la légende urbaine. Il parait que ce n'était pas l'objectif avouer mais juste d'éviter les combinaisons courantes qui faisaient se croiser les tiges des machines à écrire… (accessoirement, c'est vrai que la réussite sur ce point ralentissait vu que les doigts devaient faire un peu plus de distance à vitesse égale.)
      Il y a aussi le mythe selon lequel c'était pour permettre aux commerciaux, en démonstration, de pouvoir taper « typewriter » ; mais pourquoi n'avoir pas mis les touches dans cet ordre (toutes les lettres y sont, mais en désordre, avec « qwuo » au lieu de « s.,- » plus pertinents selon moi.)

      Pour ma part, je veux bien pardonner à Sholses & Remington qui avaient des contraintes mécaniques à gérer. Mais que IBM ait reconduit l’hérésie sur du matériel électronique où ces contraintes n'existaient plus, juste pour faire croire aux dactylos que passer à l'ordi est transparent, est une escroquerie qui me horripile. Parce-que outre les dispositions inoptimales, on se coltine un truc pour personnes ayant deux mains droites…

      “It is seldom that liberty of any kind is lost all at once.” ― David Hume

      • [^] # Commentaire supprimé

        Posté par  . Évalué à 4.

        Ce commentaire a été supprimé par l’équipe de modération.

        • [^] # Re: Clavier informatique

          Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 1.

          Sauf que pour le coup c'est un peu eux qu l'ont installé en instaurant cette norme de fait.

          “It is seldom that liberty of any kind is lost all at once.” ― David Hume

        • [^] # Re: Clavier informatique

          Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 8.

          L'ignorance c'est pas mal aussi…

          Demander à des personnes qui ont appris la dactylographie et qui tapent par réflexe sans absolument regarder le clavier et avec un minimum de fautes (voire sans, ben oui, on ne pouvait pas corriger facilement sur une machine à écrire) c'est, tout simplement, leur demander de réapprendre quelque chose qu'elles ont appris et perfectionné au cours du temps. Ce n'est pas de la résistance au changement, c'est simplement du pragmatisme. Changer le clavier aurait, tout simplement, rendu des milliers de personnes plus du tout efficaces et aurait nécessité qu'elles perdent leurs réflexes et en prennent d'autres et ça prend du temps, pas mal de temps.

          Mettre un nouveau type de clavier n'apportait rien aux personnes qui n'avaient ps appris à l'utiliser et aurait posé beaucoup trop de problèmes aux très nombreuses personnes qui savaient s'en servir proprement.

          Mais c'est très très facile de juger et de montrer condescendant par contre.

          « Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

          • [^] # Commentaire supprimé

            Posté par  . Évalué à 6.

            Ce commentaire a été supprimé par l’équipe de modération.

            • [^] # Re: Clavier informatique

              Posté par  . Évalué à 2.

              Par contre, de tous les témoignages que j'ai pu lire, ceux qui l'ont fait sont très content de l'avoir fait (malgré la courbe d'apprentissage) et ont eu un gain dans leur écriture.

              Ceux où ça n'est pas le cas n'ont pas continuer et son revenu en AZERTY. Donc c'est évident que tous ceux qui sont passé en bépo sont contents. Il peu même y avoir un biais dont j'ai oublié le nom : j'ai trop investi dedans pour que ça ne me plaise pas donc ça doit me plaire.

              Que bépo soit mieux ou pas je n'en sais rien et en soit on s'en fou un peu, mais l'argument est assez faible. En soit taper sur un clavier 12h/jour 7 jours par semaine te flingue les doigts que tu sois en AZERTY, en Dvorak ou en QWERTY. Il vaut mieux apprendre en faire des pauses et des exercises que de changer de disposition.

              https://linuxfr.org/users/barmic/journaux/y-en-a-marre-de-ce-gros-troll

              • [^] # Re: Clavier informatique

                Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 3. Dernière modification le 01 janvier 2022 à 12:09.

                Euh…
                On est d'accord qu'on ne doit pas passer la moitié de sa journée assis-e et qu'il faut bouger régulièrement. Mais ce n'est pas pour autant que l'on doit refuser un fauteuil ergonomique ou je me trompe ?
                Est-ce parce-que les agents de caisse se flinguent de toute façon la santé qu'il faudrait refuser tout aménagement visant à réduire la pénibilité leur travail ?
                Oui, il faut faire des pauses régulières et en profiter pour se dégourdir les jambes ; mais perso, ça ne m'empêche pas aussi de mieux aménager mon poste de travail, de corriger ma posture, d'utiliser une meilleure disposition. Rien qu'avec les deux derniers points je n'ai plus eu de tendinite donc merci mais je ne reviendrai pas en arrière.

                “It is seldom that liberty of any kind is lost all at once.” ― David Hume

                • [^] # Re: Clavier informatique

                  Posté par  . Évalué à 2.

                  L'un empêche pas l'autre, mais l'importance me semble différente. Tu peux très bien avoir des TMS avec du bépo. Parce que la meilleure disposition ne remplacera pas le fait que c'est la répétition qui flingue les articulations et abimes les tendons.

                  J'en parle parce que souvent on place la discussion sur des aspects un peu techniques (des fois on approche la pseudo science avec des claviers ergonomiques dont l'ergonomie n'est pas prouvée) en omettant que la première règle c'est de bouger, de quitter son poste de faire des pauses, etc.

                  C'est pareil pour les caissières et caissiers c'est très bien qu'on ameliore leurs postes de travail, mais ça ne doit pas faire oublier les conditions de travail dans leur ensemble. C'est justement un truc qu'on voit beaucoup les employeurs qui leur donne de bons fauteuils et permettent à tout moment de passer d'une position assise à debout, mais les pauses c'est 4 minutes et si pendant que tu va en salle de pauses tu peux faire un peu de mise en rayon ce n'est pas plus mal.

                  J'ai dis osef pour mettre les pieds dans le plat, mais c'est une vérité. Il ne faut pas trop se focaliser sur un point précis et perdre de vue l'ensemble. Tu corrige bien plus en évitant de rester dans la même positions des heures qu'en t'imposant tel clavier, telle disposition, avec tel fauteuil.

                  La question est moins de revenir en arrière que de prioriser les choses.

                  Si je voulais être taquin :-P je te dirais même que tes tendinites sont peut-être parties non pas dû à l'ergonomie du bépo, mais au fait d'avoir changé de disposition donc d'avoir réappris à taper en gardant une meilleure position.

                  https://linuxfr.org/users/barmic/journaux/y-en-a-marre-de-ce-gros-troll

                  • [^] # Re: Clavier informatique

                    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 3.

                    Si je voulais être taquin :-P je te dirais même que tes tendinites sont peut-être parties non pas dû à l'ergonomie du bépo, mais au fait d'avoir changé de disposition donc d'avoir réappris à taper en gardant une meilleure position.

                    Merci pépé :-) (c'est juste que ça me rappelle un grand-père qui trouvait à redire sur le port de lunettes de corrections… Dans mon cas, changer de disposition clavier est venu en avant-dernier et changer de disposition de poste de travail fut la première chose, avec quand même des mois entre ces deux et la perte d'emploi ; mais on s'en fout parce-que le premier truc s'est décidé à agir quand le truc avec lequel j'ai constaté des résultats est arrivé…)

                    “It is seldom that liberty of any kind is lost all at once.” ― David Hume

          • [^] # Re: Clavier informatique

            Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 3. Dernière modification le 02 décembre 2021 à 10:24.

            Après avoir décrit la résistance au changement, tu conclus en disant que ce n'est pas de la résistance au changement ? Pour poser « pragmatisme » comme synonyme ? :-)

            Mettre un nouveau type de clavier n'apportait rien aux personnes qui n'avaient ps appris à l'utiliser et aurait posé beaucoup trop de problèmes aux très nombreuses personnes qui savaient s'en servir proprement.

            Je crois que si on avait tenu ce discours on n'aurait eu droit qu'aux claviers physiques pour deux mains droites avec nos smartphones, mais au lieu de cela on a eu droit aux claviers virtuels en grille non penchée… (mais je déborde un peu puisqu'on parle de la répartition des caractères …quoique les deux sont liés pour la machine à écrire.)
            Je me trompe peut-être, mais il me semble que ce n'était pas du tout les mêmes publics (les usagers de machines à écrire et les usagers d'ordinateurs) et donc que les « nombreuses personnes » éventuellement à l'intersection devaient se compter sur les doigts… Malheureusement l'histoire est passée.

            “It is seldom that liberty of any kind is lost all at once.” ― David Hume

            • [^] # Re: Clavier informatique

              Posté par  . Évalué à 1.

              Je me trompe peut-être, mais il me semble que ce n'était pas du tout les mêmes publics (les usagers de machines à écrire et les usagers d'ordinateurs)

              Au contraire, à l'époque des cartes perforées, les malheureuses (c'était en principe plutôt des femmes) qui bossaient dans le secteur de la saisie et qui devaient transformer des colonnes de données imprimées en cartes perforées pour pouvoir entrer lesdites données dans les mainframes étaient recrutées chez les dactylos, car elles étaient beaucoup plus performantes que des novices qui auraient pu utiliser des claviers adaptés à l'ordinateur. Et elles étaient nombreuses.

              Le progrès n'est malheureusement pas allé assez vite, quand l'époque des cartes perforées fut passée, le sillon était déjà creusé.

              C'est sûr que ç'aurait été malin de faire des machines à perforer en qwerty/azerty et des consoles en dvorjak, mais bon, le fait d'avoir deux systèmes en parallèle aurait probablement été dur à faire gober, à l'époque.

              • [^] # Re: Clavier informatique

                Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 3. Dernière modification le 03 décembre 2021 à 05:53.

                Hmm OK.

                Je me souviens (pas que j'y étais mais j'ai vu pas mal de documents d'époques) que les ops de saisie étaient une population féminine. Je me souviens aussi que les périphériques étaient surtout les lecteurs de cartes perforées et de bandes magnétiques, mais aussi des tableaux avec des boutons et des diodes qui ne ressemblaient pas vraiment à des claviers (par exemple le IMSAI 8080 pourtant accessible aux amateurs/hobbyistes, et bien qu'on soit en 1975 ressemble à une miniature de CSIRAC ou EDSAC de 1949)

                Dans les années 1960, les téléscripteurs commençaient à faire leur entrée dans l'informatique (je pense par exemple à IBM 2741 en 1965 et au DECWriter ainsi qu'au Flexowriter au début des années 1970 dont l'ancêtre/prototype va équiper le Mark I en 1955, etc.) et vont participer à l'évolution du Time Sharing. Par contre, je n'ai pas souvenir qu'ils étaient utilisés par des gens qui n'étaient pas dans la recherche informatique, d'où j'en ai conclu que ce n'était pas le même public. Or vu que les premiers constructeurs (y compris Teletype Corp et IBM) avaient quand même fait quelques adaptations, j'ai trouvé dommage qu'ils ne soient pas allés plus loin si le public n'est pas le même. Mea culpa.

                “It is seldom that liberty of any kind is lost all at once.” ― David Hume

              • [^] # Re: Clavier informatique

                Posté par  . Évalué à 2.

                Il fut un temps ou les programmeurs ne tapais leurs programmes. Ils les écrivaient sur papier et ils étaient ensuite saisis par quelqu'un d'autres.
                Lorsque les compilations coûtaient très chères, une seconde personne refaisait la saisie pour détecter les fautes de frappe de la première.

      • [^] # Re: Clavier informatique

        Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 4.

        On pourrait rajouter la touche "caps lock" à la liste des hérésie.

        C’était nécessaire sur les machines à écrire où la majuscule se fait en faisant basculer le panier et où le shift nécessitait donc une force réelle. Le caps lock permettait de faire la majuscule en deux opérations.

        Cette touche n’a aucun sens sur un clavier moderne, prend une place énorme et est toujours activée par erreur (à l’exception peut-être de l’usage fréquent des chiffres sur clavier Azerty). Au point que les gestionnaires de connexion te préviennent "attention, caps lock est activé".

        Mes livres CC By-SA : https://ploum.net/livres.html

        • [^] # Re: Clavier informatique

          Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 0.

          Où as-tu vu que la touche verrouillage majuscules est toujours activée par défaut ? J'ai jamais vu ça.

          « Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

        • [^] # Re: Clavier informatique

          Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 4.

          Le pire c'est que, sur les claviers modernes, ça n'a pas toujours existé… (exemple : ADM-3A…)
          ADM-3A
          Pour les claviers qui l'avaient, ça n'était pas à cet endroit au départ…
          Atari 400
          (exemples sur : ↑ Atari 400 & ↓ les PC XT)
          IBM model F XT
          C'est parti en vrille avec le modèle F AT (ainsi que le début d'errance de la touche Échapp grrr) on ne sait pourquoi
          IBM model F AT
          Et c'est resté avec le modèle M, l'actuel standard

          “It is seldom that liberty of any kind is lost all at once.” ― David Hume

          • [^] # Re: Clavier informatique

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 7.

            ainsi que le début d'errance de la touche Échapp grrr

            Alors oui, la touche Échap sur le pavé numérique ça va être difficile d’utiliser vim…

            Mais en parlant de vim, justement, j’ai lu plusieurs fois que vim a été conçu pour des claviers où la touche Échap était à la place de la touche tabulation actuelle, ce qui était donc plus accessible (Il n’y a pas à déplacer les mains pour faire Échap+R ou Échap+I). On peut voir cette disposition dans la première photo que tu as posté, avec d’ailleurs les flèches sur h, j, k, l. Il n’y a donc pas de touche flèche dédiée. =)

            On remarque aussi qu’il y a une touche Return et une touche Line Feed, c’est à dire que CR (\r) et LF (\n) sont des touches différentes. Et l’on constate aussi que la touche Return est bien plus grosse et accessible que Line Feed, c’est à dire qu’il est plus facile de saisir \r que \n.

            Ça explique peut-être une vieux mystère de vim: bien que le format UNIX de fin de ligne soit \n (et DOS \r\n), le format interne de fin de ligne de vim semble être \r

            En pratique si vous souhaitez remplacer tous les caractères espace par des sauts de ligne dans un fichier au format UNIX avec sed, vous utiliserez l’expression rationnelle suivante : s/ /\n, mais dans vim, pour remplacer tous les caractères espace par des sauts de ligne dans un fichier au format UNIX, il faut utiliser l’expression rationnelle suivante : s/ /\r/. Si vous utilisez \n dans votre expression rationnelle, vous n’insérerez pas des sauts de ligne, même si votre fichier est au format UNIX…

            Si vi était historiquement prévu pour une plateforme utilisant un tel clavier, il ne serait donc pas étonnant que son format interne de fin de ligne soit Return, et donc \r.

            Historiquement la commande Carriage Return renvoie le curseur au début de la ligne courante, et la commande Line Feed avance à la ligne suivante. Sur une machine mécanique, faire CR avant LF ou LF avant CR produit le même résultat, mais si on numérise ces commandes dans des fichiers, l’ordre produit des fichiers différents. Et quand il fut jugé bon de fusionner CR et LF en une seule commande, certains ont choisi CR (\r), d’autres comme UNIX ont choisi LF (n), et d’autres encore sont resté à CRLF comme DOS/Windows jusqu’à des versions très récentes de Windows 10.

            Mais vu que vi été développé avec un terminal ADM-3A, c’est probablement pourquoi la touche Enter code la même chose que \r même si Unix attend \n, c’est plus visible avec un dessin:

            ADM-3A keyboard layout

            Bref quand on utilise vim, on est conditionné par le fait que l’auteur de vi avait ce matériel très spécifique que personne n’utilise, c’est dire : l’ergonomie de ce matériel n’était déjà pas adapté pour Unix, et vi a été conçu pour l’ergonomie de ce clavier, pas l’ergonomie d’un clavier adapté pour Unix.

            Parfois c’est pas si mal, la page Wikipédia dit:

            Joy explained that the terse, single character commands and the ability to type ahead of the display were a result of the slow 300 baud modem he used when developing the software and that he wanted to be productive when the screen was painting slower than he could think.

            Joy a expliqué que les commandes laconiques à un seul caractère et la possibilité de taper en avance de l’affichage étaient le résultat du modem lent de 300 bauds qu'il utilisait lors du développement du logiciel et qu'il voulait être productif lorsque l'écran se dessinait plus lentement qu’il ne pouvait penser.

            C’est ce qui fait que pour supprimer plusieurs lignes une par une, il est plus rapide de tapper dd (supprimer la ligne courante) puis . (répéter la précédente action) que maintenir d enfoncé, car pour chaque ligne suivante, un seule caractère est envoyé au lieu de deux, donc on va deux fois plus vite. Et même aujourd’hui à travers un SSH, la différence est très sensible ! Sans compter évidemment la possibilité de faire 5dd pour supprimer 5 lignes d’un coup en trois caractères seulement, ou 1000dd pour supprimer 1000 lignes en 6 caractères seulement… Parfois je combine les deux : 2dd puis . pour supprimer un nombre indéterminé de lignes deux par deux : ça me permet de supprimer très rapidement un très grand nombre de lignes en me laissant le temps de voir arriver l’endroit où je veux arrêter de supprimer (au pire, j’annule les suppressions récentes). Utiliser :n,Nd pour supprimer de la ligne n à la ligne N est pratique mais ça m’obligerait à utiliser ma mémoire. =)

            Quelqu’un saurait m’expliquer s’il y a une différence entre 5dd et d5d? %)

            ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes

            • [^] # Re: Clavier informatique

              Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 6. Dernière modification le 03 décembre 2021 à 04:35.

              Je n'avais pas vu ce commentaire dans le flot.

              ainsi que le début d'errance de la touche Échapp grrr

              Alors oui, la touche Échap sur le pavé numérique ça va être difficile d’utiliser vim…

              Cette touche a aussi, dans d'autres contextes, plein d'usages par effet miroir à Enter.
              C'était historiquement une touche de bascule qui doit donc être dans la première colonne et non au niveau du pavé numérique où ça n'a rien à y foutre… Sinon, l'historique de cette colonne de gauche est intéressante :

              • Shift seul (D0,C0,B0) sur les machines à écrire au début du siècle de sa démocratisation (Au début, on avait un touche dédiée par caractère, et avant le Duplex de Jewett en 1894, on ne faisait que des majuscules… Le concept de bascule est apparu sur les Lambert / Ford / Munson —resp. 1902 / 1895 / 1890— et c'est l'utilisation de la colonne à l'extrême gauche de cette dernière qui s'est d'abord démocratisé…)
              • Tab (D0) Shift (C0) CapsLock (B0) sur les dernières machines à écrire (la tabulation semble être apparue vers 1897 et le verrouillage des majuscules apparu rapidement aussi est devenu discriminant sur un marché foisonnant, comme on peut le voir chez Smith-Corona et Underwood par exemple)
              • Figs (B0), un équivalent du AltGr actuel sur le Teletype Model 28 de 1953 (mais aussi le Model 32), et avec une touche de fonction qui faisait office de ShiftLock. Mais cette touche Figs peut avoir aussi un rôle de Ctrl actuel, c'est selon chaque téléscripteur Baudot et pas obligatoire (on n'en trouve pas trace chez Siemens par exemple…)
              • Alt (D0) Ctrl (C0) Shift (B0) sur le Teletype Model 33 apparu en 1963 et qui a influencé : UNIX, ASCII, etc.
              • Tab (D0) Ctrl (C0) ShiftLock/Shift (B99/B0) pour Dell VT05 en 1970
              • Break/Esc (E99/E0) Clear/Tab/Alt (D98/D99/D0) Form/VT/RubOut (C98/C99/C0) ShiftLock/Top/Shift (B98/B99/B0) Meta/Ctrl (A99/A0) pour le Knigt keyboard du MIT-AI en 1974 et qui introduit vraiment la touche Alt que reprendra IBM, principal ajout par rapport au Sail keyboard du MIT-AI de 1970. À noter que RubOut est l'équivalent de BackSpace (au sens d'effacement arrière j'entends.) et que Top est l'équivalent de notre AltGr (initialement apparu sur les claviers Sun Microsystem)
              • Esc (E0) Tab (D0) Ctrl/CapsLock (C99/C0) Scroll/Shift (B99/B0) sur les Dell VT dès 1974 (en gros 74/75/76/78/78 resp. pour les modèles 50/52/55/62/100.) Leur clavier fut repris par d'autres, comme ZDS et Wyse et Qume qui étaient compatibles VT100…
              • Esc (D0) Ctrl (C0) Shift (B0) pour les ADM de Lear Siegler Inc dès 1973 (photo plus tôt/haut pour ADM-3A de 1976), mais aussi pour Apple II en 1977.
              • Esc (E0) Tab (D0) Ctrl/CapsLock (C99/C0) BackTab/Shift (B99/B0) chez TeleVideo à partir de 1979
              • I/II/System (E98/E99/E0) III/IV/Network/Tab (D97/D98/D99/D0) ModeLock/AltMode/RubOut (C98/C99/C0) CapsLock/Top/GreekFront/Shift (B97/B98/B99/B0) Hyper/Super/Meta/Ctrl (A97/A98/A99/A0) sur le Space cadet en 1980, qui s'est méga lâché…
              • Esc (E0) Tab (D0) Ctrl (C0) Shift (B0) Alt (A0) pour IBM Model F pour PC/XT en 1981. Ce clavier de 83 est, je crois, le premier à introduire les touches F1 à F10.
              • Esc (E0) Tab (D0) CapsLock/Ctrl (C0) ShiftLock/Shift (B99/B0) pour les Acorn BBC dès fin 1981. Leur clavier, qui rappelle ceux de Dell et de TeleVideo, a en plus trois diodes indiquant le verrouillage et les touches f0 à f9 sur une rangée en haut.
              • BackSpace (E0) Ctrl (D0) RunStop/ShiftLock (C99/C0) Commodore/Shift (B99/B0) sur le C64 en 1982, et le reste de la gamme dans la décennie. La touche Commodore est l'équivalente de la touche Commande/Apple/Windows.
              • Esc (E0) Tab (D0) CapsLock (C0) Shift (B0) pour les Amstrad CPC à partir de 1984.
              • Tab (D0) CapsLock (C0) Shift (B0) Ctrl (A0) pour IBM Model F pour PC/AT en 1984. Y sont ajoutés : la touche SysReq, une seconde touche Enter au niveau du pavé numérique, les trois diodes de verrouillage (Caps/Num/Scroll), et l'incompatibilité avec les PC/XT. Au passage, les touches BackSpace et Shift ainsi que le 0 du pavé numérique sont élargies.
              • Esc (F0) Tab (D0) Ctrl/CapsLock (C99/C0) Shift (B0) Alt/Amiga (A99/A0) pour Amiga à partir de 1985. La touche Amiga est l'équivalente de la touche Commande/Apple/Windows.
              • Esc (E0) Tab (D0) Ctrl (C0) Shift (B0) Alt (A0) pour Atari ST à partir de 1985. Noter l'usage astucieux de la touche Tab sur Atari 400 (cf. image plus haut/tôt) qui par contre n'a pas de touche Alt.
              • Esc (F0) Tab (D0) CapsLock (C0) Shift (B0) Ctrl/Alt (A0/A1) pour IBM Model M en 1986, en 101 (US) et 102 (Europe) touches. On a maintenant les touches de fonction F1 à F12 disposés horizontalement en haut (bien qu'on pouvait des fabriquants qui font deux colonnes de six tout à gauche, les touches Ctrl et Alt sont doublées (en fait ce sont des touches distinctes car renvoyant des scancodes distincts) comme pour Shift déjà, la fonction navigationnelle du pavé numérique est dédupliquée (mais paradoxalement l'autre ne devient pas exclusivement numérique et on toujours besoin de NumLock inactif par défaut). Plus tard les variantes 103 (Korea) / 104 (Brazil) / 106 (Japan) touches sont produites.
              • Esc (E0) Tab (D0) CapsLock (C0) Shift (B0) Ctrl/Copy (A0/A1) pour les Amstrad CPC+, à partir de 1990, qui ajoutent aussi les touches F0 à F9.

              Le plus rageant pour utiliser Vi n'est pas la touche Esc mais la touche Ctrl qui a été malmenée aussi. Initialement (cf. Teletype/VT/ADM), elle était à l'emplacement actuel de CapsLock (C0), comme sur le HHKb ou le clavier de OLPC XO. Heureusement que certains systèmes permettent aux usagers saints d'esprit de les permuter à défaut de pouvoir virer le malotru ou pouvoir le rendre plus utile… Partout, divers hackers, emacsiens ou pas, virent ce CapsLock désuet.
              Vi respectant le système Unix, ^[ te permet d'avoir l'échappement (et je confirme que ça fonctionne, mais je n'utilise pas azerty.) Et en dehors de vi, j'ai souvent besoin d'avoir aisément accès à cette touche pour mieux exploiter la ligne d'édition (et l'historique) du shell (et ce quelque soit le keys binding choisi.) Il y aussi plein de programmes ou ce serait plus pratique pour mon pauvre doigt.

              Historiquement la commande Carriage Return renvoie le curseur au début de la ligne courante, et la commande Line Feed avance à la ligne suivante. Sur une machine mécanique, faire CR avant LF ou LF avant CR produit le même résultat, mais si on numérise ces commandes dans des fichiers, l’ordre produit des fichiers différents. Et quand il fut jugé bon de fusionner CR et LF en une seule commande, certains ont choisi CR (\r), d’autres comme UNIX ont choisi LF (n), et d’autres encore sont resté à CRLF comme DOS/Windows jusqu’à des versions très récentes de Windows 10.

              C'est légèrement plus subtile.
              Sur les machines à écrire, on ramenait le chariot en même temps qu'on avançait la feuille d'une ligne… Exemples, sur Youtube, avec la Remington portable de 1923 (sans la barre) et la Hermes Rocket de 1961 (avec la barre). Il est donc logique que certains systèmes (Commodore 8-bits —C64, C128—, Acorn BBC, ZX Spectrum, TRS-80, Apple II series, Oberon, the classic Mac OS, MIT Lisp Machine, OS-9) choisissent CR comme marquer de nouvelle ligne…
              Avec l'avénement des téléscripteurs, l'ISO qui planchait sur l'ASCII a opté, en 1963, pour l'usage de LF …ou de CR+LF. Le développement de Multics a débuté en 1964 et ils ont naturellement opté pour LF comme marqueur de fin de ligne (et donc saut sur une nouvelle ligne) ; sauvegarder un caractère valant mieux que sur deux vu le coût certain du stockage. Les suivants (Unix et dérivés, BeOS, Amiga, RISC OS, etc.) en ont hérité.
              Je dis « marqueur de fin de ligne » car ces systèmes distinguent le fichier de son traitement (un genre de séparation du fond de la forme) et charge au « pilote d'impression/affichage » de faire le traitement nécessaire avant la sortie (ce traitement pouvant être justement d'envoyer CR+LF à certains téléscripteurs ou imprimantes.) Dans ce même esprit (marqueur de fin de ligne et non code d'impression), on peut avoir d'autres codes que xA (LF) ou xD (CR) et ainsi EBDCDIC utilise x76 (NL) tandis que ATASCII utilise x9B
              Cependant, tous les systèmes n'utilisaient pas le principe de pilote de périphérique mais adressaient directement le matériel. Or, de nombreux téléscripteurs (dont le fameux Modèle 33) avaient deux commandes distinctes : une pour avancer la feuille (LF) et une pour se positionner en début de ligne (CR). Donc les BBC Micro stockaient et envoyaient LF+CR. Les système DEC (VMS, TOP-10, RT-11) et Digital Research (CP/M, MP/M) et ses héritiers directs (QDOS ayant donné PC-DOS et MS-DOS, Amstrad CPC) ou dérivés (Atari TOS, OS/2, Symbian OS, Palm OS) ont utilisé CR+LF …comme permis par ISO et seul authorisé par ASA (American Standards Association, co-auteur de l'ASCII qui deviendra ANSI). Ce choix convenait aussi pour les téléscripteurs qui reconnaissaient CR seul car permettait de pallier la lenteur de l'opération en envoyant un code qui écrira un caractère blanc ou ne fera rien. (pour quelques uns ce ne fut pas suffisant pour leur donner assez de temps.)

              Bref quand on utilise vim, on est conditionné par le fait que l’auteur de vi avait ce matériel très spécifique que personne n’utilise, c’est dire : l’ergonomie de ce matériel n’était déjà pas adapté pour Unix, et vi a été conçu pour l’ergonomie de ce clavier, pas l’ergonomie d’un clavier adapté pour Unix.

              Non, comme je viens de l'écrire, un peu plus tôt, le système Unix a été bel et bien conçu pour pouvoir tourner avec les consoles Teletype et VT…


              Quelqu’un saurait m’expliquer s’il y a une différence entre 5dd et d5d? %)

              Dans le premier cas, tu lui dit de faire cinq fois (tu commences par taper le nombre d'occurrences souhaité) la suppression de ligne (tu indiques ensuite l'action à faire). C'est le plus simple à comprendre. À comparer avec 5dw où tu lui dit de supprimer le mot suivant (dw) et de répéter l'action cinq fois (.....)

              Dans le second cas, tu lui dit de faire une fois (occurrence par défaut quand on ne précise pas, sauf rares exceptions comme G…) la suppression de cinq lignes. À comparer avec d5w où il fait cette une seule action mais sur une portée cinq fois plus grande.

              Mais au final, le résultat est le même dans le cas-ci : blanc-bonnet bonnet-blanc.

              La règle est N fois une Action sur une Portée (plus précisément le texte de la position du curseur à l'emplacement indiqué par un nombre d'Occurence d'un Mouvement…) : N=1, A=d, P=5w, P étant lui-même O=5 et M=w, pour d5w ; tandis que N=5, A=d, P=w, avec P décomposé en O=1 et M=w pour 5dw. Et tu peux mixer les deux : 3d2w donnera le même résultat que d6w (sous-entendu 1d6w) ou 6dw (sous-entendu 6d1w) ou même 2d3w héhé.
              Il y a juste un petit raccourci qui s'ajoute : quand tu précises P=A (comme cliquer sur le bouton actif/sélectionné ou appuyer sur Entrée) il prend la portée par défaut pour l'action. Du coup, quand tu laisses la main sur touche D, soit dd, c'est comme si tu fais 0 (qui est un autre raccourci) puis dj (qui comme on l'a vu est en fait 1d1j pour chipoter)

              Utiliser :n,Nd pour supprimer de la ligne n à la ligne N est pratique mais ça m’obligerait à utiliser ma mémoire. =)

              Si les lignes sont à l'écran (c'est plus prudent de ne pas avoir à faire recours à la mémoire) alors commence par :se nu (les numéros ne sont pas affichés par défaut.) La numérotation peut être relative aussi (par exemple :-2,+3d pour de deux lignes avant la courante à trois lignes après) ou même trouvée par recherche…

              “It is seldom that liberty of any kind is lost all at once.” ― David Hume

              • [^] # Re: Clavier informatique

                Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 3.

                Ce commentaire est tout simplement génial. Merci ! Je ne sais pas d’où tu tiens ta connaissance des claviers mais je serais enchanté de te lire plus en détail ou de connaître tes sources. C’est également un sujet qui me passionne.

                (pour l’anecdote, je possède 3 Hermès Rocket dont une qui est exactement la même que celle de 1961)

                Mes livres CC By-SA : https://ploum.net/livres.html

                • [^] # Re: Clavier informatique

                  Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 4. Dernière modification le 13 décembre 2021 à 11:43.

                  Juste une passion aussi, pour les trucs de mon enfance (je ne suis pas spécialement nostalgique et ne fais pas de collection, mais je garde le souvenir des choses qui m'ont fascinées ou intriguées) et pour l'histoire de l'informatique (ça aussi depuis l'enfance, mais c'est devenu une nécessité et une quête quand je suis tombé dans la sauce Unix : on comprends mieux et apprécie certains utilitaires quand on a remonté l'histoire et vu les contraintes initiales puis l'évolution tout en gardant la compatibilité…)

                  Belle bécane Hermes Rocket ;-)

                  Edit/P.S. Pour les sources, sur les claviers, il faut suivre les liens. (par contre il peut y avoir, pour certains, un petit travail à faire en sus pour ne pas se faire avoir par les apparences mais c'est rare.) Et remettre en chronologie et en contexte (encore l'histoire…)

                  “It is seldom that liberty of any kind is lost all at once.” ― David Hume

              • [^] # Re: Clavier informatique

                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3. Dernière modification le 13 décembre 2021 à 12:00.

                Le plus rageant pour utiliser Vi n'est pas la touche Esc mais la touche Ctrl qui a été malmenée aussi. Initialement (cf. Teletype/VT/ADM), elle était à l'emplacement actuel de CapsLock (C0), comme sur le HHKb ou le clavier de OLPC XO.

                Ah oui je me souviens du XO (je le possède et m’en suis servi longtemps), ce qui me posait problème à l’époque sur le XO n’était pas des questions de position de touche Échappement ou Tabulation mais le fait que les accents se faisaient par combinaison (pour faire un e accent aigu, saisir le caractère e et le caractère accent séparément) ET qu’à l’époque les correcteurs orthographiques ne reconnaissaient généralement pas les mots français écrits de cette manière là. Je viens de tester et ni Firefox ni Libreoffice ne me soulignent en rouge « manière » (variante de « manière »), mais à l’époque c’était considéré comme une faute et parfaitement insupportable. En soi l’écriture par combinaison était très pratique et j’ai apprécié de saisir du texte de cette manière, mais au final je n’avais pas de correcteur orthographique crédible. =)

                ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes

                • [^] # Re: Clavier informatique

                  Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 3.

                  Le principe des touches mortes généralisé (comme sur les dispositions canadienne et bépo) :-) La seule explication que je vois au souci que tu as rencontré, c'est que les programmes n'envoyaient pas le caractère affiché au correcteur (i.e. comme pour l'affichage, il faut envoyer le caractère correspondant à la combinaison) qui du coup avait forcément des mots faux en vue. Ceci dit, ça ne devrait pas poser non plus de problème si toute la chaîne est Unicode-compliant ; auquel cas le correcteur doit savoir traiter un caractère combinant et le caractère combiné (autrement dit, le correcteur gère Unicode en entrée et le programme où tu saisies ton texte envoie bien la bonne séquence dans le bon encodage.)

                  “It is seldom that liberty of any kind is lost all at once.” ― David Hume

        • [^] # Re: Clavier informatique

          Posté par  . Évalué à 3.

          Heu le Caps-lock est quand même toujours une touche utile:
          - Lorsqu'on a qu'une main de disponible (on a dans l'autre main, l'ordinateur lui même (taper son mot de passe pour déverrouiller l'écran debout devant une salle de réunion), un café ou lorsqu'on a un handicap…)
          - Sur un clavier court (sans pavé numérique) Azerty (en layout standard de MacOS ou Windows), caps lock permet de taper les chiffres.

          Personnellement j'ai une grande main et en jonglant avec la touche maj de droite et gauche, je pourrais m'en sortir, mais ça n'est clairement pas aussi confortable qu'avec Caps-lock, surtout en situation de stabilité précaire du clavier.

        • [^] # Re: Clavier informatique

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

          Pour couronner le tout, il y a même des systèmes où cette touche ne verrouille pas les majuscules pour les lettres accentuées!

          Un LUG en Lorraine : https://enunclic-cappel.fr

          • [^] # Re: Clavier informatique

            Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 3.

            Honnêtement, je ne trouve pas du tout ergonomique de devoir verrouiller mon clavier pour avoir une majuscule accentuée.

            « Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

            • [^] # Re: Clavier informatique

              Posté par  (Mastodon) . Évalué à 5.

              Je crois que le problème mentionné ici n'est pas tant l'ergonomie que le manque de consistence.

              • [^] # Re: Clavier informatique

                Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 2. Dernière modification le 02 décembre 2021 à 08:23.

                Tu as raison, l'ergonomie ce n'est pas très important (cela dit ta remarque me laisse perplexe je ne vois justement pas la logique de ce type de comportement).

                « Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

                • [^] # Re: Clavier informatique

                  Posté par  (Mastodon) . Évalué à 7.

                  Je n'ai pas dit que l'ergonomie n'est pas importante.

                  Mais quand on presse CAP-LOCK, on s'attend normalement que toute lettre tapée le soit en capitale, qu'elle soit accentuée ou non, via un modificateur ou une combinaison ou non. Ce qui je crois n'est (n'était?) pas le cas sous windows.

                  • [^] # Re: Clavier informatique

                    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 3.

                    Il y a en fait deux types de comportements possibles, mais les claviers ne peuvent savoir d'avance sur quel système ils vont être utilisé :

                    • Shift Lock qui fonctionne comme sur les machines à écrire et équivaut à garder la main sur la touche Shift pour les autres touches. C'est le comportement de Windows, et donc avec azerty ça ne permet pas d'obtenir la majuscule d'une lettre accentuée si on ne l'obtient pas non plus en faisant Shift sur cette touche. C'est un inconvénient qui est compensé par le fait que dans ce mode on peut directement taper les chiffres en azerty. (j'ai appris tout ça via un autre échange sur linuxfr récemment et ça me donne toujours pas envie.)
                    • Caps Lock qui lui ne verrouille que les majuscules. C'est le comportement de Linux (et je crois aussi Mac), et donc en azerty ça permet d'avoir la majuscule d'une lettre accentuée en appuyant sur sa touche, même si la majuscule n'était pas accessible normalement en faisant Shift sur cette touche. Cet avantage est contrecarré par le fait que les caractères qui n'ont pas de casse majuscule/minuscule ne sont pas impactés, et donc il faudra continuer à utiliser Shift pour saisir les chiffres en azerty (ou avoir un pavé numérique actif…).

                    Le Shift Lock est plus facile à implémenter, et je pense que µ$ n'avait pas anticiper que les français seraient prise de tête.
                    Pour en revenir à la question de l'ergonomie, j'ai rarement besoin de cette touche pour ma part (y a longtemps que j'ai tiré la chasse sur azerty) et elle se trouve à un emplacement que j'aimerais solliciter plus souvent (enfin, quand je n'utilise pas mon TypeMatrix.)

                    “It is seldom that liberty of any kind is lost all at once.” ― David Hume

            • [^] # Re: Clavier informatique

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

              C'est la raison pour laquelle je suis passé au clavier QWERTY il ya plus de 20 ans, même pour écrire en français.

              La majorité de mon temps sur ordinateur est de la programmation.

              L'utilisation set la touche composition me semble plus pratique et plus logique pour le peu de fois où j'écris en français.

      • [^] # Re: Clavier informatique

        Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 4.

        « ralentir » : ça c'est le raccourci ou la légende urbaine. Il parait que ce n'était pas l'objectif avouer mais juste d'éviter les combinaisons courantes qui faisaient se croiser les tiges des machines à écrire… (accessoirement, c'est vrai que la réussite sur ce point ralentissait vu que les doigts devaient faire un peu plus de distance à vitesse égale.)

        Le ralentissement est convoqué par exemple dans un billet de 2015 sur widesparecer.blogspot.com… « The historical record only confirms this. The typewriter began commercial production in 1873. In 1880 (and with the same fundamental design), Remington was advertising "sixty to seventy words per minute". Other sources confirm that 60 words per minute was a realistic figure for most anyone with enough practice. But the typewriter was an immediate commercial success and very soon there were expert typists who were very fast. In the next decade typing speed tests became quite popular, and speeds well over 100 words per minute were common-place. In 1889, Mr. McBride of Ottawa Ontario typed 179 words in one minute (albeit the same sentence repeated over and over). The early machines were clearly capable of far more speed than any normal typist would ever require.
        Sholes had no reason to slow down the typists, and in any case, QWERTY did not slow them down.
        But there is a grain of truth in the myth. The problem though, wasn't in the keys, but the type-bars. These were the arms of metal that reached out and struck the ribbon against the paper to stamp each letter. Anyone who has every operated an older typewriter knows that these bars could sometimes get stuck against each other. Most type-bars could do this if you typed them at exactly the same time, but for type-bars that were right next to each other, a near miss was enough to cause a jam.
        […]
        Another (contradictory) notion is that you could slow down typing by avoiding common letter pairs on two fingers next to each other, because those are very easy to type quickly. However, the most popular letter pair of all, E and R, are right next to each other, typed with the third and second fingers, the most coordinated fingers. These keys can be typed very rapidly.
        If slowing down the typist was a design goal, then by any theory, Sholes clearly did a horrible job.»

        Pour ma part, je veux bien pardonner à Sholses & Remington qui avaient des contraintes mécaniques à gérer.

        Sur la même page de blog, on termine en expliquant que Sholses ne s'est pas arrêté en si bon chemin et a fini par commettre une disposition ultime qui n'est pas sans rappeler le résultat de Dvorak (les différences s'expliqueraient d'une part par les contraintes mécaniques toujours présentes, et d'autre part par des priorités autres : il était important que la disposition soit plus facile à apprendre qu'à être ultime, et on ne connaissait pas encore les TMS)

        Cette disposition, XPM, ne sera malheureusement pas produite à cause du brevet déposé en 1889 peu avant le décès de Sholes. (clin d'œil aux défenseurs de la brevetabilité à tout va…)

        “It is seldom that liberty of any kind is lost all at once.” ― David Hume

  • # Unix

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 0.

    Vous êtes mignons sur ce journal à citer des exemples consensuels de la vie courante. Charité bien ordonnée commence par la poutre dans son œil :

    Cat, of course, won't stop at terminal or page boundaries, because if it did that, why that
    would disrupt the concatenation feature. But still, isn't it elegant to use cat for listing?
    Who needs a print or a list command. You mean "cat" isn't how you would abbreviate
    concatenate? gee, it seems so obvious to us. Just like
    c compiler>cc
    change working directory>chdir (cd in Berkeley Unix)
    change password>passwd
    concatenate>cat
    copy>cp
    date>date
    echo>echo
    editor>ed
    link>ln
    move>mv
    remove>rm
    search file for pattern>grep

    • [^] # Re: Unix

      Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 2.

      Pour moi ça a toujours fait sens (peut-être parce-que j'ai toujours RTFM)

      • cat (pour show catalog) avec le CP/M et le BASIC chez Amstrad, dir (pour display directory) avec le DOS 3, ls (pour list) avec la station Unix
      • list avec Locomotive BASIC (c'est toujours le crocodile), type avec le DOS (toujours PC/MS à l'époque), cat avec Unix (celui de la fac et aussi mon Linux)
      • cls (pour clear screen) chez les deux premiers, mais clear chez le dernier (pour une fois ce n'est pas abrégé)
      • etc.

      “It is seldom that liberty of any kind is lost all at once.” ― David Hume

  • # Les panneaux belges

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

    J'allais souvent en Belgique à une certaine époque, et beaucoup de panneaux de sortie de autoroute/route étaient situés quasiment au moment de l'embranchement, et non pas quelques centaines de mètres avant.
    Je vous laisse imaginer les situations cocasses qui en découlaient.

    J'espère que ça a changé ou que les fois où j'ai failli mourir n'étaient qu'une exception.

  • # Nom des voies de train en gare

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

    Les noms des quais dans certaines gares en France, dont la logique est imbitable pour les voyageurs.

    Exemple à SQY, on a les voies (dans l'ordre) : 1, 2, 1b, B, A, 2bis. Donc quand vous êtes pressés et que vous cherchez votre quai… Ou quand au dernier moment on vous annonce un changement de quai…

    Dans d'autres gares au moins, ils ont choisi de nommer les quais avec uniquement les lettres de l'alphabet et dans l'ordre. Les voyageurs se fichent des désignations techniques des voies SNCF.

    • [^] # Re: Nom des voies de train en gare

      Posté par  . Évalué à 5.

      Ah les dénominations sncf/ratp… faut pas me lancer dessus!

      ça c'est le mélange ligne c / ligne n; j'imagine que les 1,2,1bis, 2bis sont les lignes N et A/B ligne C; à Viroflay c'est 1in, et 2in, le in voulant dire invalide.

      À Versailles chantier, au moins ils ont que des lettres, de B à je sais plus quoi; par contre le quai 'A' n'existe pas (du moins pas pour les voyageurs); en même temps vu qu'ils ont en plus les voies vers Massy et que les quais ne sont pas dédié, je n'ose imaginé le bordel s'ils avaient fait comme à Viro ou St-Quentin.

      Toujours dans les mauvaise blague de la SNCF, les train court qui s'arrêtent en bout de quai alors que l'unique sortie est en queue de train…

      Ou les trains court mais pas trop (6 voitures), dont la queue s'arrête au niveau du 4V, et les 4 voitures qui s'arrête 2 voitures plus loin; rendant l'indication erronée…

      Le renommage dans leur appli permettant d'acheter des billets de St-Quentin-en Yvelines en Montigny le Bretoneux alors qu'il y'a déjà un Montigny Beauchamps sur la ligne (et c'est pas à coté)… le renommage de Versailles Rive Gauche Chateau en Versailles Chateau Rive Gauche; bordel dans vos gares y'a un bon paquet de gens pressés, alors gardez les parties discriminante devant !

      Ces bus qui au lieu de t'afficher leur destination te donne un Je Monte / Je valide. ça va je suis au courant; mais votre arrêt il marche pour les deux sens (un non sens aussi), j'aimerai savoir si je dois courir ou non, ou même faire signe au conducteur pour qu'il s'arrête.

      Il ne faut pas décorner les boeufs avant d'avoir semé le vent

      • [^] # Re: Nom des voies de train en gare

        Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 3.

        À Strasbourg dont l'affichage des stations (et de la ligne) dans les bus n'est plus qu'électronique, sauf que ça ne fonctionne pas toujours, si on ne connait pas la ligne, on est fichu.

        « Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

      • [^] # Re: Nom des voies de train en gare

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

        Les "bis" ou pas n'ont rien à voir avec les dénominations commerciales "Transilien RER C" et "Transilien N". Ce sont les termes techniques pour désigner les voies quand il y en a plus de deux(ça ne fait pas 1, 2, 3, 4, etc. mais 1, 1bis, 2, 2bis, 1ter, etc.)

        Mais il est vrai qu'une normalisation européenne pour les nommages des quais et des voies seraient souhaitables. Mais l'UE préfère normaliser des choses qui favorisent le libre échange économique que des qui facilitent la vie du peuple.

        Ysabeau, l'affichage informatisé dans tous les autobus, ça fait des lustres que c'est généralisé partout(girouettes à pastilles ou à led)

        • [^] # Re: Nom des voies de train en gare

          Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 3. Dernière modification le 08 décembre 2021 à 15:17.

          Oui, mais à Paris on a aussi les panneaux avec les lignes et l'affichage fonctionne. À Strasbourg il n'y a qu'une saleté d'écran pas toujours fonctionnel. Dans ce cas là, on n'a aucune information d'aucune sorte.

          « Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

  • # La classification énergétique des appareils électroménagers

    Posté par  . Évalué à 10.

    On a pris l'alphabet dans le mauvais sens en donnant le A pour les appareils les plus performants. Au fil de l'amélioration des performances on a vu apparaître A+, A++, A+++ puis on a fini par déplacer toute l'échelle et dans quelques années on va avoir le même problème. Résultat, on n'y comprend plus rien.

  • # Numéros de téléphones

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6. Dernière modification le 03 décembre 2021 à 02:59.

    Il y a aussi le fait d’avoir divisé le territoire en préfixes téléphoniques 01, 02, 03, 04 et 05.

    Et quand les téléphones mobiles se sont démocratisés, on a utilisé le préfixe 06, sauf que rapidement il y a eu un téléphone mobile par personne quand il n’y avait qu’un numéro de téléphone fixe par foyer, puis il a fallu prendre le préfixe 07.

    Et dans le même temps, les préfixes de 01 à 04 chez les particuliers ne servent plus qu’à identifier des lignes physiques sans être appelables, avec par dessus des numéros en 09 pour tout le territoire, le préfixe 08 étant déjà réservé.

    Catastrophe après 9 on a épuisé toutes les unités, et les 5 préfixes originaux ne servent plus qu’à appeler des numéros de téléphone d’entreprise, ou à identifier en interne des lignes ADSL qui se font remplacer par la fibre…

    ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes

    • [^] # Re: Numéros de téléphones

      Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 2.

      On sait si le plan de numérotation va de nouveau évoluer d'ailleurs ? L'introduction du 07 remonte à 2010, et il me semble que le nombre de lignes mobiles a plus que doublé depuis ? À moins qu'à la faveur de l'enterrement du RTC, on décide de supprimer des préfixes régionaux au profit des lignes mobiles ?

      • [^] # Re: Numéros de téléphones

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

        Il fallait surtout maintenir en place la bonne vieille téléphonie RTC, et les cabines téléphoniques. Ça, ce sont des décisions idiotes et irresponsables!

        • [^] # Re: Numéros de téléphones

          Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 2. Dernière modification le 08 décembre 2021 à 15:55.

          Les cabines téléphoniques, je peux voir de bonnes raisons d'en conserver. Mais quel serait l'intérêt de conserver le RTC en parallèle de l'infrastructure actuelle ? Serait-il plus résilient ?

          • [^] # Re: Numéros de téléphones

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

            Quelle infrastructure actuelle? Téléphoner par Internet n'est pas une infrastructure, c'est une application. Si panne d'Internet, plus de téléphone. Génial!

            • [^] # Re: Numéros de téléphones

              Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 2. Dernière modification le 08 décembre 2021 à 18:07.

              Si panne d'Internet, plus de téléphone. Génial!

              Alors, je comprends que ça puisse être intéressant d'avoir chez soi deux façon de téléphoner au cas où l'une tombe en panne (si on compte la couverture cellulaire ça fait d'ailleurs 3), mais est-ce que l'internet est tellement moins fiable que le RTC ? C'est une vraie question : j'ai eu un mobile à l'âge où j'ai eu des gens à qui téléphoner, et je n'ai pas assez utilisé le téléphone fixe non-IP pour avoir une idée de sa fréquence de ses pannes.

              • [^] # Re: Numéros de téléphones

                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

                Je n'ai eu qu'une panne de la téléphonie vocale sur RTC en 40 ans, et c'était une erreur lors de travaux. Et ça n'était même pas complètement en panne, mon numéro avait juste été inversé avec celui de quelqu'un d'autres.

                Les pannes Internet par contre… auxquelles s'ajoutent les coupures de courant…

  • # Antiques potions et technologie moderne

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5. Dernière modification le 04 décembre 2021 à 12:14.

    J'ai une balance culinaire à affichage digital numérique, que j'ai dernièrement utilisée pour préparer un philtre d'amour (j'en fais commerce, histoire d'arrondir mes fins de mois). Alors que j'y ajoutais la bave de crapaud, qui, comme chacun sait, doit être dosée très précisément sous peine de rendre l'élixir inefficace ou, pire, toxique, voilà-t-il pas que la balance s'éteint après avoir affiché Low.
    J'ai donc dû jeter toute la préparation, ce qui m'a bien énervé, rien qu'à cause de la bave de crapaud gaspillée. Je ne sais pas si vous avez déjà essayé de récolter de la bave de crapaud, mais ce n'est pas particulièrement agréable, et ce n'est pas les crapauds qui me contrediront, vu leurs réactions lors de l'opération.
    Pourquoi diable afficher Low puis éteindre la balance au lieu d'utiliser l'indicateur de batterie faible que l'on aperçoit à l'allumage de la balance ? Ça permettrait de tranquillement terminer la préparation en cours, puis de changer les piles une fois celle-ci achevée…

    Pour nous émanciper des géants du numérique : Zelbinium !

  • # l'enfer des prises USB

    Posté par  (Mastodon) . Évalué à 3.

    Bah voilà, j'ai récupéré un vieux portable Dell de 2010, il marche très bien, j'y ai mis un DD de 500Go, le clavier est confortable, l'écran bien net, le ventilo silencieux, mais…

    Mais il n'a UNE seule prise USB. Que son concepteur grille en enfer pour l'éternité !

    • [^] # Re: l'enfer des prises USB

      Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 2. Dernière modification le 04 décembre 2021 à 15:42.

      C'est déjà bien d'avoir un port USB que tu peux étendre avec un hub… Et je présume qu'il n'était pas possible d'en avoir plus parce-que la connectique la plus demandée est déjà présente ? Sans compter que les portables sont par essence des contraintes…

      “It is seldom that liberty of any kind is lost all at once.” ― David Hume

    • [^] # Re: l'enfer des prises USB

      Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 3.

      Plains-toi, pense à l'époque où il y avait une prise différente pour chaque port sauf pour le clavier et la souris mais si tu connectais le clavier au port souris et vice-versa, ça ne fonctionnait pas. Et là, tu n'avais pas moyen d'avoir un hub usb vu que ça n'existait pas encore. Sans parler du fait que tout ça était derrière l'ordinateur pas toujours dans un endroit facilement accessible.

      « Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

  • # four micro-ondes zélé

    Posté par  . Évalué à 6.

    Sur mon nouveau four micro-ondes, il y a une molette pour régler le temps. La molette permet de monter de 5 secondes en 5 secondes puis de 30 en 30. OK

    Mais quand il est en marche, la molette permet de monter ou descendre le temps … arrondi aux secondes les plus proches. exemple Si on est à 24 secondes restante et qu'on se dit qu'on veut ajouter 10 secondes, donc deux crans de molettes, bah non, ça va 1/ monter à 25 (arrondi) puis 2/ monter à 30. Donc au final ajouter 6 secondes.

    Ok, c'est subtil, mais 4 secondes de micro onde, ça change la T° sur une petite quantité. Mais surtout, à quel moment on peut se dire que c'est une bonne chose d'ajouter une complication pour arrondir le temps ?

    Il y a d'autres bugs ou maladresse comparer à mon ancien FMO : le bip de fin ne se répète pas. Le ventilateur ne s’arrête pas avant qu'on ouvre la porte ; un bug de porte ouverte alors qu'elle est fermée.

    Bref, dans mes fantasmes de geek, je ré-écris le firmware de cette bestiole.

  • # La prise péritel (SCART)

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

    Pour les plus anciens d'entre nous.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/P%C3%A9ritel

    21 broches, beaucoup non utilisées.

    Je pense que les ingénieurs ont passé un concours interne de celui qui pondrait la prise avec le plus de broches.

    SCART

    • [^] # Re: La prise péritel (SCART)

      Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 2.

      C'était la mode à l'époque remarque.

      « Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

    • [^] # Re: La prise péritel (SCART)

      Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 6.

      Le nombre de broches n'est pas surprenant quand on sait que

      • c'est créé en 1978 où DA-15 à DD-50 étaient courant
      • un certain nombre de signaux sont prévus
        • obligatoirement : E/S vidéo composite (équivalent fil jaune), E/S son (équivalent fils rouge et blanc), signal de télécommande, commutation de sélection de format (4/3 et 16/9), commutation d'incrustation vidéo
        • plus optionnellement : E/S RVB, E/S S-Video, E/S YUV
      • les japonais ont fait un truc équivalent en 1983 (preuve que ce n'était pas si mauvais vu que malgré le recul on a gardé 21 broches et un format presque similaire)
      • on n'a pas fait moins depuis, en passant au tout numérique, avec 29 broches pour DVI et HDMI

      C'est juste que ce n'était pas assez compact…

      “It is seldom that liberty of any kind is lost all at once.” ― David Hume

    • [^] # Re: La prise péritel (SCART)

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

      Rholala, +1. Et les broches étaient trop longues et souples, pas mal de connecteurs étaient de mauvaise qualité et leurs broches finissaient par rentrer complètement dans le carter de la prise. Et la grande masse fendue, pour avoir du jeu et faciliter l'insertion je suppose, se déformait rapidement et rendait l'insertion acrobatique. Ca faisit toujours un bruit horrible de craquement de plastique et de mauvais glissement de métal à chaque insertion/retrait. C'était immonde. Clairement un des pires connecteurs audio/vidéo.

      • [^] # Re: La prise péritel (SCART)

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

        On sent le vécu.
        Je me rappelle maintenant combien il était facile de démonter une prise pour ressouder les broches, et de se rendre compte au le câble comptait grand maximum une dizaine de fils, et de se dire, tout ça pour ça ?

        • [^] # Re: La prise péritel (SCART)

          Posté par  . Évalué à 5.

          Mon cauchemar de broche c'était les disques IDE. J'ai prêté un disque rempli de MP3 (oui pirate, oui j'avais 20 ans…) à un ami. Il me l'a remis comme sur l'image ci-dessous. En voulant redresser les broches, forcément elles se sont cassées. Je n'ai jamais réussi à retrouver une carte contrôleur du même disque. Donc il est encore là, 15 ans plus tard, bien enveloppé dans sa pochette antistatique + papier bulle. Je ne peux me résoudre à m'en séparer.

          IDE abîmé

          • [^] # Re: La prise péritel (SCART)

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

            Pour l'IDE je suis d'accord, le SCSI a le même problème. Pour ton disque dur, il doit bien y avoir une solution, au pire via une entreprise spécialisée. Mais bon, pour du MP3 franchement… d'il y a 20 ans en plus, donc probablement en 128k… eeeerrrkkk

            Pour les prises Scart, je ne suis pas d'accord. Il fallait effectivement être soigneux et les brancher/débrancher le moins souvent possible. Mais l'existence de ces prises était une chance énorme pour la qualité d'image et de son, les geeks étatsuniens nous l'envient, eux qui ont souffert des décennies avec leurs formats de merde en NTSC composite! Il y a plein de vidéos en ligne sur le sujet…

    • [^] # Re: La prise péritel (SCART)

      Posté par  . Évalué à 4.

      Selon le lien Wikipedia, il semble que chaque broche avait une fonction. Qu'elle soient des fonctions peu utilisées, peut-être, mais elles semblaient prévues pour quelque chose.

  • # IPV4 en valeurs décimales

    Posté par  . Évalué à 2.

    Ça devait être beaucoup trop simple de convertir en binaire une valeur hexadécimale.

  • # Exemples concernant en particulier les autobus

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3. Dernière modification le 15 décembre 2021 à 19:41.

    Histoire de continuer dans les TCs…
    - les titres de transport indiqués comme étant valables une heure, mais personne n'est d'accord si la fin de cette heure est atteinte au moment de la dernière validation ou au moment de la descente. Je m'explique: si je fait un premier trajet de 50 minutes, est que je composte au bout de 55 minutes sur un autre, dois-je revalider au bout de cinq minutes(personne ne fait ça) où est-ce bon jusqu'à la fin de ce second trajet?
    - les arrêts ont généralement une vitre transparente du côté où l'autobus doit arriver et une saleté de publicité de l'autre. Dans la pénombre, cette dernière est éclairée et se reflète sur l'autre vitre, rendant cette dernière opaque et la vision de l'autobus impossible.

  • # Certains écriteaux stupides...

    Posté par  . Évalué à 2.

    …genre
    "Entrée interdite aux personnes non autorisées"

  • # L'import de photos sur la plate-forme Web de demande de permis de conduire

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

    Quand on commence les étapes, s'affichent 36 fois des messages d'avertissement comme quoi il faut absolument prévoir une transmission sécurisée en réseau de la photo d'identité par un professionnel et que sans cela, il ne sert à rien d'aller plus loin… du coup même si on a un stock de photos papier, on est obligés d'en refaire…

    Et quand, après plusieurs formulaires, on arrive à l'étape "photo", un choix est proposé pour… l'envoyer par courrier.

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