Les ESI sont de très bonnes cartes ! pour un tout autre usage (radio) j'ai une Juli@ Xte dont je suis très content, elle marche très très bien sous Linux et pour un usage pro c'est top !
Par contre question Phono, ESI fait la Phonorama, mais je suis inquiet parce que d'habitude ils écrivent à propos de Mac OS X "no special driver installation required" ce qui signifie que sous Linux ça marche aussi avec le module universel snd-usb-audio, et là comme ils n'ont pas précisé, cela sème un doute… Quelqu'un sait si elle fonctionne sous Linux ?
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oui, mixxx sait gérer les platines et les vinyles timecodés, enfin, c'est ce qu'il revendique et il propose des options pour cela, mais je n'ai pas le matos pour essayer. :)
Je serais intéressé par un comparatif entre Mixxx et Digital-Scratch selon cet angle-là !
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Je crois que nous ne nous sommes pas compris. Nous ne sommes pas opposés, nous avons seulement une optique différente.
C’est parce que vous y voyez une opposition que cette histoire vous semble sans fin.
Je vais citer quelques passages qui se recoupent dans votre intervention :
Je vais profiter pour donner un exemple de déterminisme : nous ne sommes pas tous égaux devant le savoir
Enfin passons aux bibliothèques en admettant qu’il n’y ait plus aucun déterminisme dans la société.
Tout ça pour dire un truc tout bête : “personne n’a la sciences infuse” : la démocratie, la liberté, acquérir du nouveau savoir, tout cela s’apprend.
vous vous contentez de postuler que le mec va se créer ex nihilo du savoir
Enfin, pour finir, pour quelqu’un qui se revendique de vouloir rétablir la démocratie
Il est curieux par ailleurs de se revendiquer de la démocratie
parce que ça va démonter tout votre bullshit de manière extrêmement efficace, et ce sur plusieurs points : déterminisme, taxation foncière, rôle de l’école et de l’État, démocratie.
Et j’y répond : encore faut-il que ce bullshit soit mien.
Je n’ai pas défendu le déterminisme, j’ai seulement cité quelqu’un qui a employé ce mot et ce n’est pas cette idée que j’ai commenté. J’ai commenté les idées de familles, d’ethnie, de social etc. qui sont sujet à la « colonisation de l’imaginaire », le sujet d’origine de ce débat.
J’ai surtout cité Vincent Peillon pour le concept d’arrachage d’enfant que l’on peut rapprocher aux paroles de Laurence Rossignol (sénatrice):
Les enfants n’appartiennent pas à leurs parents, ils appartiennent à l’Etat.
Dans les paroles de Vincent Peillon, je ne pense pas qu’il soit utile de s’attarder sur l’idée d’une école qui donne des chances aux enfants ou encore l’idée que l’école participe à l’élévation de l’enfant, ce sont des lieux communs.
Une fois écartés les lieux communs, il ne reste plus que l’idée d’arracher l’enfant à sa famille et à sa culture, ainsi qu’une culture particulière qui est présentée comme étrangère à l’enfant. Nous sommes en plein dans le sujet de la colonisation culturelle, qui est ici voulue réalisée par la force et au mépris de la liberté individuelle.
Je n’ai pas traité du rôle de l’école. J’ai traité de ce que certain pensent qu’il est, moi je n’en ai pas traité. Si certaines citations traitent de l’école, c’est parce qu’elles possèdent l’idée de colonisation de l’imaginaire.
Au passage, lorsque Vincent Peillon parle d’arracher les enfants, et lorsque Laurence Rossignol déclare que l’enfant appartient à l’état, nous ne sommes même plus dans le servage. C’est placer l’enfant dans une condition plus contraignante encore que le servage.
Je ne me suis pas revendiqué de la démocratie. J’en ai traité seulement. Je ne parle même pas de démocratie comme un idéal, ni même comme un moyen, mais comme une manière.
Si je traite de démocratie, ce n’est finalement que parce qu’elle est un sujet circonstanciel à notre république et à notre présent. Je suis incapable de montrer si la démocratie est un système efficace ni même qu’il soit applicable. Par contre il est tout à fait possible, de manière circonstancielle, de constater que la république française actuelle (ici et maintenant) est très peu démocratique et que cet état de fait porte de très mauvais fruits.
Par exemple, puisque dans notre république le mandat est représentatif et non impératif (je ne dis pas s’il doit l’être ou non), alors il est nécessaire que le peuple participe à l’élaboration du bien commun, puisque rien ne garantie que l’élu travaille à l’élaboration du bien commun. C’est un constat circonstanciel : La république française est représentative, il ne faut donc pas que seul le mandat du représentant soit démocratique. Ce n’est finalement que de la méthode.
Je n’ai pas défendu que tout le monde était égal devant la science et la culture, ni dans le savoir, ni dans la capacité d’acquérir ce savoir. D’ailleurs, le sujet du débat est la décolonisation de l’imaginaire et qu’y a t’il de plus inégal, ou plutôt, qu’y a t’il de moins singulier que l’imaginaire ?
Je terminerai donc sur l’état et sur cette anecdote de la taxation foncière qui ne fut pas choisie par hasard, parce qu’elle est pleine de sens et image d’un ensemble qui la contient.
Il faut les financer. Je ne connais pas le budget type d’une commune mais il me semble que la taxe foncière en fait partie
Ce sujet est en soi accessoire, mais est un excellent révélateur dans le discours présent et c’est pourquoi je l’ai choisi. Ce sujet montre en quoi nous ne sommes pas opposés et que ce qui nous distingue est tout simplement le discours, ce qui forme une conversation.
J’ai choisi un point essentiel de l’organisation politique d’un territoire : la présence d’une autorité qui régule par divers moyens son occupation et sa répartition, et qui s’occupe à la protection de la terre et des habitants. Par exemple on trouvera dans ces moyens les lois qui interdisent de construire en certain lieux, ce qui peut être pour protéger l’habitant ou bien pour protéger la terre vis-à-vis de l’habitant. On trouvera encore l’exemple actuel : la taxe foncière.
Je montre ainsi que notre république ne fait que reproduire une particularité du servage. Mais, peut-être est-ce nécessaire ? C’est une vraie question ! Non pas qu’il faille défendre le servage, mais comprendre en quoi le servage a pu intégrer des mécanismes qui se révèlent peut-être nécessaire à l’organisation d’une société humaine, mécanismes que l’homme ne peut s’empêcher de reproduire parce que peut-être il en exprime le besoin ? La taxe foncière est contraignante, mais peut-être est-elle une contrainte utile à l’équilibre d’une société humaine ?
Vous avez écrit :
il y a un principe fondamental de la démocratie, c’est adhésion au fait que nous formons une collectivité.
On dira surtout que cette collectivité est la république plutôt que la démocratie, la république étant la chose publique et la démocratie un de ses caractères. Mais cela n’a pas de grande importance. Ce qui est important c’est que l’idée de république est l’idée exacte du servage. Le citoyen fait corps avec la république comme le serf avec la terre, cette chose publique.
J’avais écrit :
La base d’imposition de la taxe foncière est indexée sur la valeur locative cadastrale, ce qui fait de toute propriété une location de fait, l’état tenant le rôle du propriétaire éminent, mais sans en porter le nom. Le propriétaire foncier en France est censitaire de fait.
J’ai omis la conclusion :
On constate donc que lorsque le 8 août 1779 le roi Louis XVI abolit le servage, il se trouve qu’en fait il n’aboli pas le servage, il le transforme en monopole d’état.
L’établissement de la république ne fut ensuite que le transfert de la seigneurie depuis une personne physique vers une personne morale nouvellement établie.
Finalement, de révolutions en révolutions, l’homme sédentaire reproduit les mêmes schémas : l’homme appartient à une terre et est imposé sur son occupation du territoire, et il doit subsistance à la seigneurie qui l’administre lui et la terre et qui le protège. Lorsque l’homme quitte le territoire auquel il est attaché il ne peut vivre temporairement dans le territoire d’accueil qu’en cas de contrat entre deux seigneurie et uniquement selon les termes de ce contrat. Si la seigneurie est acquise par une autre seigneurie, les habitants du territoire sont acquis par cette autre seigneurie.
L’histoire montre que selon l’époque ou le lieu, ce servage peut-être confortable ou bien insupportable…
Le problème c’est qu’on justifie le présent en travestissant le passé, et on travesti le présent pour rêver d’un futur impossible. On nous enseigne des mythes pour justifier de notre soi-disante liberté de révolutionnaire.
Si j’ai cité quelques anecdotes sombres de notre histoire, ce n’est que pour rappeler que si on fantasme tant sur les âges noir de l’horreur pré-révolutionnaire, il faut constater que cette mythique horreur était plus douce que la révolution elle-même, et que si notre servage actuel est confortable, il l’est peut-être bien malgré la révolution.
En fait on constate en France un assouplissement continu du servage dans le temps. Il ne ressemblait déjà plus à un esclavage quand il fut aboli par Louis XVI, et ce depuis de nombreux siècles. On ne fait que constater une tendance générale qui s’étale sur une période historique très longue, pour en venir dans notre monde contemporain à la libre circulation des biens et des personnes.
À la lumière de cette lente évolution du servage, la révolution semble alors n’être qu’un mouvement contingent. La révolution ne fut qu’une déclaration de liberté qui s’est réalisée par une privation de liberté plus grande, et il a fallu d’abord rétablir l’état de liberté que la révolution avait détruit pour reprendre l’évolution de cette liberté.
Dans l’histoire de l’homme et de son attachement à la terre et de ses libertés personnelles, la révolution fut une rechute. Si elle permit aussi l’avènement d’une république en remplacement d’une monarchie, cela ne change rien à cette état de fait concernant la liberté (d’où la contingence).
D’ailleurs ce n’est peut-être pas l’absence de servage qui fait la liberté, ça c’est ce qu’on vend au peuple pour qu’il fasse la révolution à notre place. ;)
Vous avez écrit :
je vous invite à repositionner le débat conformément à la réalité socio-économique du pays et à s’attaquer aux propriétaires privés… toujours là ?
Et bien voyez vous, la différence entre le propriétaire privé d’aujourd’hui et le seigneur d’autrefois, c’est que la terre du seigneur d’autrefois était l’habitat et le travail de la population, sans exclusion. Le propriétaire d’aujourd’hui exclu le non-propriétaire de la terre, le propriétaire d’autrefois avait devoir envers la population non propriétaires qui habitaient la terre, et loin de pouvoir exclure les hommes, il devait garantir leur sécurité.
De ce point de vue, la situation actuelle est pire que le servage. Bon heureusement, selon d’autres points de vue, elle est meilleure : pouvoir être exclu implique pouvoir se détacher d’une terre, et la libre circulation des personnes implique également de pouvoir se détacher d’une terre…
Le mécanisme de domiciliation s’appuie sur l’attachement à la terre pour former un mécanisme d’exclusion, le mécanisme de servage s’appuie sur l’attachement à la terre pour former un mécanisme de cohésion. C’est ici que l’analogie de notre société moderne avec la société de servage s’arrête. Pour le reste, les contraintes d’attachement à la terre sont très similaires parce que l’homme ne cesse de les reformer.
Vous ajoutez entre autre :
À ce sujet et en aparté je recommande, à ceux qui prônent le tirage au sort de lire La démocratie athénienne à l’époque de Démosthène
En ayant écrit un peu plus avant :
Et l’enfant n’a absolument pas choisi cet état de fait (on ne choisit pas sa famille, son milieu social, etc.), et une fois devenu adulte, il y a de grandes chances de le reproduire de fait avec ses enfants.
Je terminerai par là.
J’entends souvent parler de démocratie et de tirage au sort, j’aimerai rappeler à certains de ses défenseurs d’y réfléchir à deux fois, parce qu’il existe déjà un système politique avec tirage au sort : c’est la monarchie héréditaire. Le candidat à la succession n’est pas seulement tiré au sort, il est lui même le fruit d’un tirage au sort. Il ne choisit ni sa famille ni son milieu social. C’est le seul tirage au sort qui garantit l’impuissance du candidat lui-même à pouvoir influer sur ce tirage. Le prédécesseur ne peut qu’informer ou former le candidat, il ne peut pas le choisir. L’hérédité n’enlève rien au tirage au sort, car le tirage au sort implique une part d’imprévu et une part de rêgle, tout comme le lancer de dé implique le dé et sa forme.
Comme la filiation est ce qui choisi le moins d’état de fait, je me méfie des idées de tirage au sort idéal… :)
Pour terminer, je dirai juste que je me méfie des histoires mythiques qu’on veut nous faire répéter.
Je me méfie des mythes du genre « avant la révolution l’homme était attaché à une terre et payait de très lourds impôts, et grâce à la révolution on est libre », alors que la société actuelle est fondée sur la domiciliation et qu’avant de pouvoir être imposé en foncier ou TVA, l’homme est déjà taxé à 50% de son salaire, ce qui est bien plus qu’une dîme…
La réalité est plutôt, comme montrée plus haut, l’établissement de la seigneurie comme un monopole d’état puis le transfert de cette seigneurie depuis une personne physique vers une personne morale, ainsi qu’une réattribution des privilèges (plutôt qu’une abolition). Cela est plus important que le mythe de l’homme libre.
Je me méfie justement du mot liberté-mantra qui a été porté pendant la révolution. On ne peut que constater que ce mot liberté n’était qu’un homonyme de la liberté, puisqu’on pouvait tuer ou priver de liberté quelqu’un sous prétexte de cet homonyme. Lorsqu’on dit tuer quelqu’un parce qu’il refuse d’être libre alors que c’est en fait un choix libre qui est prétexte de sa mort, la substitution est un fait. Cet homonyme qu’emploient encore certains de nos politiques dans leur discours n’a toujours pas été défini, malgré qu’il soit souvent employé comme substitut à la liberté. C’est un très bel exemple de colonisation culturelle.
Merci pour la répartie et pour le temps passé, l’échange fut très intéressant ! :)
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CC-BY, comme le reste de mes commentaires. Tiens ça m'a suscité l'idée d'apposer une mention légale en signature. ;)
Par ailleurs je vois que la modif' est pas mise en place sur la wikipédia : je t'en prie, fais toi plaisir.
Hum, je ne suis pas satisfait d'un mot. J'ai écrit :
un ensemble de séquences d’instructions interprétables par une machine
Je ne suis pas satisfait du mot « interprétable ». Je n'ai pas tout d'abord parlé de lecture car je voulais exprimer à la fois le concept de traitement et le concept de lecture. Hors l'interprétation implique une transformation après lecture, cette transformation étant préalable au traitement. C'est pourquoi ce mot n'est pas juste.
Mais bon, la perfection n'étant pas de ce monde, et comme le concept d'instruction implique déjà l'action, on peut se satisfaire de n'exprimer que la lecture… Il vaut mieux exprimer la lecture qui est un concept imparfait plutôt que l'interprétation qui implique un concept étranger.
Je vais voire à proposer ma variante (mais avec la correction « un ensemble de séquences d’instructions lisibles par une machine ») sur Wikipédia en prenant garde à ne fâcher personne. :)
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vous devrez payer l'amende, mais pourrez contester celle-ci auprès du tribunal pendant 45 jours
Je propose de faire comme pôle-emploi :
Vous devez attendre deux ans écoulés pour pouvoir contester la décision, mais cette contestation ne pourra pas modifier la décision ni ses conséquences.
(il faudra que je retrouve les termes exacts mais la logique est exactement celle-là)
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Je croyais qu'on parlait de logo avec des aplats (ou des dégradés continus), des traits nets et une sélection de couleurs triées sur le volet ?
Si tu nous dit que le jpg marche mieux pour les photos on va te répondre qu'on est déjà d'accord sur ce point.
Publier un logo en jpg c'est très moche : tu perds la transparence et tu dégrade l'image. Et si tu ne le vois pas à l'œil nu sur ton ordinateur à toi, rien ne te dis que la dégradation ne se verra pas lorsqu'un tiers voudra transformer l'image (rajouter un élément par exemple, varier quelques couleurs ou tout simplement redimensionner) ou l'imprimer.
Le jpg n'est PAS fait pour les logo, images nettes ou le texte. On peut l'utiliser pour ça, mais c'est un usage détourné qui ne garantie rien.
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Bon j’ai pris le temps d’analyser le paragraphe pour le réécrire ici sans ambiguïté ni sous-entendu, et sans buzzword.
En informatique, un logiciel est un ensemble composé d’un ou plusieurs programmes
Questions soulevées par l’imprécision du langage et qui n’obtiennent pas de réponses :
Qu’est-ce un programme ?
Le logiciel n’est pas un synonyme de programme ?
En quoi un programme compose un logiciel ?
Il faut donc définir qu’un programme est une séquence d’instructions interprétables par une machine.
On peut donc écrire :
En informatique, un logiciel est un ensemble composé de séquences d’instructions interprétables par une machine (les programmes)
Continuons la lecture :
ainsi que les fichiers nécessaire pour les rendre opérationnels.
Questions soulevées par l’imprécision du langage et qui n’obtiennent pas de réponses :
Qu’est-ce qu’un fichier ?
Un programme peut-il être un fichier ?
Qu’est ce qu’un fichier qui n’est pas un programme ?
Un programme peut-il ne pas être un fichier ?
Qu’est ce qui peut être nécessaire à l’opération d’un programme ?
On remarque que se posent déjà des questions qui n’ont rien à voir avec le sujet du logiciel, mais à d’autres sujets, par exemple le sujet du système. On peut tout à fait concevoir un système d’exploitation primitif qui n’implémente pas le concept de fichier.
Reprenons maintenant l’ensemble de la phrase :
En informatique, un logiciel est un ensemble composé d’un ou plusieurs programmes, ainsi que les fichiers nécessaire pour les rendre opérationnels.
Questions soulevées par l’imprécision du langage et qui n’obtiennent pas de réponses :
Qu’est ce qu’un fichier nécessaire à l’opération ? le fichier lui-même (récursion), le fichier qui n’est pas un programme ? le programme ou bien encore le logiciel ?
Est-ce le logiciel qui est opérationnel, ou bien le système de calcul (composé du matériel et du logiciel) ?
Réécrivons donc ce début de paragraphe :
En informatique, un logiciel est un ensemble de séquences d’instructions interprétables par une machine (les programmes) et d’un jeu de donnée nécessaire à l’opération. Les programmes et les données du logiciel sont habituellement structurés en fichiers.
Étudions la suite du paragraphe :
Le logiciel détermine les tâches qu’un appareil informatique peut effectuer
Il se trouve que le mot appareil peut désigner un produit fini ou bien un assemblage, ces deux concepts sont compatibles mais différents. La machine seule (matériel) est un appareil (produit fini). L’appareil machine et logiciel (assemblage) forme aussi un appareil (produit fini).
Qu’est ce que l’appareil informatique ? La machine seule ou bien l’ensemble matériel et logiciel ?
Le matériel seul peut-il être qualifié d’informatique alors que l’ information étant justement ce qui est manipulé par le matériel ou codé sur un support matériel n’est pas matérielle ?
Un matériel peut-il être qualifié comme informatique par destination ?
On pourrait réécrire :
Le logiciel détermine les tâches qui peuvent-être effectuées par une machine appelée ordinateur.
Étudions la fin :
et donne à l’ordinateur sa valeur ajoutée.
Alors là on a envie de jouer au business loto en lisant ces mots.
Que signifie donner à l’ordinateur ? Qu’est ce que le don ? Qu’est ce que reçoit l’ordinateur ?
Le logiciel permet le fonctionnement, ou plutôt, le logiciel ordonne le fonctionnement, ce qui donne à l’ordinateur son utilité fonctionnelle, et non une valeur ajoutée.
Si le fonctionnement d’un ordinateur est sa valeur nécessaire, il n’est pas question de valeur ajoutée.
Bref, la version française était aussi élégante qu’un discours commercial creux mais imprégné de buzzwords : ça flatte les oreilles parce qu’on entend des mots connus, mais ça n’exprime rien en soit, ou bien l’exprime très mal. Et on a là en même pas 10 mots un impressionnant exemple de langue de bois. Quand je lis « Le logiciel donne à l’ordinateur sa valeur ajoutée » j’ai envie de crier « Bingo » au business loto. Le paragraphe actuel est élégant et séduisant comme un commercial. Ce type de discours n’est pas d’élégance, ça en a seulement l’apparence. Je préfère une définition sans élégance mais efficace plutôt qu’une définition élégante qui ne définie rien ou très mal, par approximation.
On pourrait réécrire ce paragraphe de Wikipédia ainsi :
En informatique, un logiciel est un ensemble de séquences d’instructions interprétables par une machine (les programmes) et d’un jeu de donnée nécessaire à l’opération. Les programmes et les données du logiciel sont habituellement structurés en fichiers. Le logiciel détermine les tâches qui peuvent-être effectuée par une machine appelée ordinateur. Le logiciel ordonne le fonctionnement de l’ordinateur et lui donne ainsi son utilité fonctionnelle.
Cependant on remarque une chose : la troisième phrase n’est finalement que la répétition de la première. Cette répétition s’explique par leur approximation. On dit « ce qui se conçoit bien s’énonce clairement », hors ici on remarque clairement un défaut de compréhension entraînant un défaut d’explication. La multiplication d’approximations différentes est l’outil qui permet de cerner de manière toujours plus fine un concept qu’on ne sait pas décrire exactement.
On va donc réécrire tout cela. Au passage, on va remplacer le verbe « donner » par le verbe « procurer », qui signifie « faire obtenir » et n’implique donc pas « céder » ni « transmettre ».
Ce que procure le logiciel à la machine, l’utilité fonctionnelle, le logiciel ne l’a pas pour lui. Puisque le logiciel seul n’est pas utile et que la machine seule n’est pas utile, le logiciel ne peut pas donner d’utilité à la machine, ni céder ni transmettre. Par contre le logiciel peut faire obtenir l’utilité à la machine, donc le logiciel procure l’utilité à la machine.
Comme la répétition est utile en pédagogie, on va tout de même garder la répétition et ses termes, mais on va réorganiser le paragraphe tout entier. Aussi, cela permettra de répartir plus aisément les définitions (ça c’est une vraie élégance).
En informatique, un logiciel est un ensemble de séquences d’instructions interprétables par une machine et d’un jeu de donnée nécessaire à ces opérations. Le logiciel détermine donc les tâches qui peuvent-être effectuées par la machine, ordonne son fonctionnement et lui procure ainsi son utilité fonctionnelle.
Les séquences d’instructions appelées programmes ainsi que les données du logiciel sont ordinairement structurés en fichiers. La mise en œuvre des instructions du logiciel est appelée exécution, et la machine est appelée ordinateur ou calculateur.
Il faut voir que le second paragraphe que je rajoute est complètement superflu à la compréhension du concept de logiciel, il n’est là que pour décrire un contexte et son vocabulaire.
On remarque aussi que si on clique sur les hyperliens que j'ai inséré ici, les premières phrases de chaque définition sont en complète cohérence avec la définition présente et utilisent le même vocabulaire. Ce qui n'était pas vrai précédemment. On passe donc du pseudo scientifique au scientifique.
Je crois qu'on peut se permettre de ne pas définir l’opération (tâche à effectuer) ni le fonctionnement (accomplissement d’une activité), même Wikipédia ne les définit pas. :)
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Je ne suis pas d'accord, le français est ma langue natale et je la lis, l'écrit et la parle tous les jours, l'anglais m'est une langue étrangère et je lutte toujours pour la lire et l'écrire (je l'entend difficilement et ne la parle pas du tout). Pourtant je comprends mieux le paragraphe anglais que le paragraphe français. Ce n'est que parce que je connais déjà le sujet que je comprend ce paragraphe de la page wikipédia. Le paragraphe français est truffé d'imprécisions et surtout de termes polysémiques qui ne sont compréhensibles qu'à condition de connaitre préalablement le sujet, ce qui est un comble pour un article encyclopédique qui est sensé décrire le sujet.
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Je ne les ai pas essayées, personnellement, sont-ce celles-là ?
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¹ Désolé DuckDuckGo ne me fournit pas un résultat aussi pertinent que Google sur cette recherche, j'ai trouvé plusieurs liens au sujet de sgi-fonts, mais les pages les appelant « SGI Screen » sont beaucoup plus rares !
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Ça ne sert à rien un « if true », c'était juste une manière de mettre en situation une indentation. C'est un exemple de contexte, c'est cosmétique pour l'exemple. L'utilisation de <<-EOF pour ignorer les indentations se rencontre très généralement dans des blocs indentés comme les blocs if, while, case, for etc. Donc j'ai fait un if, mais il est toujours vrai pour que l'exemple soit interprété.
De toute manière l'ensemble du script ne sert à rien. Un rot13 | rot13 non plus. :) J'ai glissé pleins de trucs inutiles ou des constructions volontairement cryptiques, comme l'utilisation du s comme séparateur pour sed, dans 'ss *$ss', au lieu du plus commun 's/ *$//', commande sed qui remplace le motif ' *$' par '' (rien).
Bon, cela dit, j'espère que tu as testé dans un environnement non privilégié et sur un système sans importance, parce qu'exécuter un code trouvé sur le net qui génère du code qu'il exécute, avec en plus des trucs comme rm -rf / glissé dans les coins… C'est risqué ^^.
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# ne pas tenir compte des tabulations
if true
then
<<-EOF cat > /tmp/file2
Bonjour, $(whoami) c'est ${lui}, et $((0 + 0)) égale la tête à toto !
EOF
fi
Normalement ce doit être une tabulation en début de ligne, le <<-EOF cherche le "(zéro ou une infinité de tabulations)EOF" comme fin de fichier, alors qu'on lui donne "espace-espace-espace-espaceEOF", donc le document ne se termine jamais. C'est la faute à linuxfr qui transforme les tabulations en suite d'espaces ! de même il faut des tabulations en début de ligne du here doc pour qu'elles soient ignorées, si tu mets une tabulation avant le EOF mais des espaces avant le début des lignes du heredoc, ton heredoc aura des espaces en début de ligne !
C'est peut-être le seul cas en shell où l'indentation doit obligatoirement être faite avec des tabulations.
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Oué, on appelle cela les Here Document ou heredoc, il y a moyen de faire des trucs passionnants avec, comme la possibilité d'inclure des fichiers complets à l'intérieur même de scripts !
Ce script complexe :
#! /bin/bashfunction xecho {
/bin/echo -e "\n--- $@"$@}lui="moi"# interpréter stdin<<EOF cat > /tmp/file0Bonjour, $(whoami) c'est ${lui}, et $((0 + 0)) égale la tête à toto !EOF
xecho cat /tmp/file0
# ne pas interpréter stdin<<\EOF cat > /tmp/file1Bonjour, $(whoami) c'est ${lui}, et $((0 + 0)) égale la tête à toto !EOF
xecho cat /tmp/file1
# ne pas tenir compte des tabulationsif truethen<<-EOF cat > /tmp/file2 Bonjour, $(whoami) c'est ${lui}, et $((0 + 0)) égale la tête à toto ! EOFfi
xecho cat /tmp/file2
# faire des choses simples de manière compliquée
grep /proc/cpuinfo -f - <<\EOF | sed -e 'ss *$ss' | sort -r | uniq > /tmp/hwmodel namecpu MHzEOF# s'amuser à obfusquer le code
xargs grep <<\EOF | sed 'ss:\( *\)s\1\t: s' >> /tmp/hwMemTotal/proc/meminfoEOF
xecho cat /tmp/hw
# pire encore, écrire un here document dans un here document<<\NULL cat > /tmp/script<<EOF cat > /tmp/sw$(uname -sro)$(gnome-shell --version)EOFNULL# après l'UUOC, l'Useless Use of Standard IO<<EOF sh$(cat /tmp/script)EOF
xecho cat /tmp/sw
# soyons fou<<\EOF base64 -d | gzip -d | rot13 42 | caesar > /tmp/questionH4sIANCeJ1IAA22Oyw3CMBBE71QxWCg3KrAQtSR4UVaEXTBrgZQgUQpXTlzowJ1QCQ6fG7fRm9HT0KpVzAXOKG5ZKD4v9yWcx7HljhCpDtgnOhireASFlQx3mvU/enZYFKCJHaoKoNHo8hUNk1h+GKbvoimuDYbhO+AO6zoZYr7tVEIkjAb/af8dCio0eQHuspjVrwAAAA==EOF
xecho . /tmp/question
<<\COMMENTAIREOn peut tricher pour commenter des portions complètes de code, mais c'est sale !On peut tricher pour commenter des portions complètes de code, mais c'est sale !On peut tricher pour commenter des portions complètes de code, mais c'est sale !echo "C'est très très sale !"sudo rm -rf /COMMENTAIRE#EOF
Donne cela chez moi :
--- cat /tmp/file0
Bonjour, illwieckz c'est moi, et 0 égale la tête à toto !
--- cat /tmp/file1
Bonjour, $(whoami) c'est ${lui}, et $((0 + 0)) égale la tête à toto !
--- cat /tmp/file2
Bonjour, illwieckz c'est moi, et 0 égale la tête à toto !
--- cat /tmp/hw
model name : AMD FX(tm)-8350 Eight-Core Processor
cpu MHz : 4000.000
MemTotal : 32846608 kB
--- cat /tmp/sw
Linux 3.11.0-4-generic GNU/Linux
GNOME Shell 3.9.90
--- . /tmp/question
terminer ?
il faut répondre oui
terminer ? non
il faut répondre oui
terminer ? oui
à bientôt !
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Tu a un dossier /data sur un volume séparé (type LVM) et tu veux avoir un quota par défaut sur une personne AVANT que celle-ci n'est crée le moindre fichier.
Au temps pour moi, je n'avais pas compris. Mais cela m'étonne, il me semble qu'on peut affecter un quota à une personne qui ne possède aucun fichier, par contre, petit bug un peut gênant pour la supervision mais qui ne change pas le fonctionnement, repquota ne montrera le quota valide que si un fichier est créé par cet utilisateur. Enfin, tout d'un coup tu me fais douter…
Par contre ce que je ne sais pas faire, c'est attribuer un quota par défaut même pour les utilisateurs qui n'existent pas encore ou à qui on n'a pas affecté de quota particulier, mais en fait ce besoin ne m'est jamais apparu étant donné qu'il est simple de faire en sorte que le quota de chaque partition pour l'utilisateur soit renseignée à sa valeur par défaut à la création de l'utilisateur, ou bien de faire en sorte que le quota de chaque utilisateur soit renseignée à sa valeur par défaut à la création de la partition. La commande que tu cites est donc pratique, mais dans les faits je ne m'en suis jamais rendu compte de son absence. ^^
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Parmi les appels-systèmes Linux nom implémentés, sched_yield(2) est certainement le plus amusant. C'est, à ma connaissance, le seul appel-système dont la non-implémentation constitue en fait une implémentation valide.
Alors je sors mon man et je lis:
DESCRIPTION
sched_yield() force le thread appelant à libérer le CPU. Le thread est déplacé à la fin de la liste des processus prêts de sa priorité, et un autre thread sera exécuté.
VALEUR RENVOYÉE
sched_yield() renvoie 0 s'il réussit ou -1 s'il échoue auquel cas errno contient le code d'erreur.
ERREURS
L'implémentation Linux de sched_yield() réussit toujours.
Je suppose qu'il faudra réécrire le man en conséquence :
ERREURS
L'implémentation Linux de sched_yield() réussit toujours.
L'implémentation Manux de sched_yield() échoue toujours.
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En aparté : l’idée selon laquelle les “idées” seraient le moteur de l’Histoire, est très largement rebattue en brèche. Les philosophes, ou ce qu’on appellerait aujourd’hui les intellectuels, n’ont qu’un pouvoir très limité sur le cours des événements. Là c’est très rigolo : cette mentalité de puissance des idées, que vous développez ici, est précisément du fait des Lumières (la victoire de la Raison apportée par des hommes éclairés…)
C'est surtout que les idées sont tenaces et survivent longtemps.
Quand Vincent Peillon écrit dans son livre « la Révolution n'est pas terminée » :
C’est à [l’école] qu’il revient […] d’être la matrice qui engendre en permanence des républicains pour faire la République, République préservée, république pure, république hors du temps au sein de la République réelle, l’école doit opérer ce miracle de l’engendrement par lequel l’enfant, dépouillé de toutes ses attaches pré-républicaines, va s’élever jusqu’à devenir le citoyen, sujet autonome. C’est bien une nouvelle naissance, une transsubstantiation qui opère dans l’école et par l’école, cette nouvelle Eglise, avec son nouveau clergé, sa nouvelle liturgie, ses nouvelles tables de la Loi. La société républicaine et laïque n’a pas d’autre choix que de « s’enseigner elle-même » d’être un recommencement perpétuel de la République en chaque républicain, un engendrement continu de chaque citoyen […]
Ou dit encore
On ne pourra jamais construire un pays de liberté avec la religion catholique.
Aussi quand ce même homme se pique d'envolée mystique pour déclarer :
La révolution française est l’irruption dans le temps de quelque chose qui n’appartient pas au temps, c’est un commencement absolu, c’est la présence et l’incarnation d’un sens, d’une régénération et d’une expiation du peuple français. 1789, l’année sans pareille, est celle de l’engendrement par un brusque saut de l’histoire d’un homme nouveau. La révolution est un événement méta-historique, c’est-à-dire un événement religieux. La révolution implique l’oubli total de ce qui précède la révolution.
Et ajoute quelques années plus tard, alors qu'il est ministre de l'éducation, que :
pour donner la liberté du choix, il faut être capable d’arracher l’élève à tous les déterminismes, familial, ethnique, social, intellectuel…
Je me dit que s'il veut arracher les enfants aux familles et à leurs traditions et cultures ethniques, sociales et intellectuelles, pour leur enseigner à la place un négationnisme millénaire, j'espère bien que, comme vous le dites, les idées ne sont pas si fortes que ça parce que la colonisation culturelle des lumières n'a jamais été aussi bien exprimée ni aussi bien placée pour se réaliser. :)
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Les Lumières n’ont rien préparé, elles ont accompagné le mouvement général de la bourgeoisie.
De la même manière on pourra dire que parler de l'héritage intellectuel des lumières est exagéré puisque ceux qu'on appelle les lumières ne furent finalement que les révélateurs d'une mouvement de plus grande ampleur. Ce sont ceux dont on se souvient parce qu'ils ont parlé plus fort. Mais il faut bien s'arrêter à des définitions.
Pouvoir citer un Beaumarchais ou un Diderot n'est pas la marque d'une anecdote, l'émergence du droit d'auteur est un phénomène qui accompagnait de près le mouvement des lumières, et ces lumières ont accueilli et ont exprimé ce principe avec le reste, et y ont travaillé.
Il y a plus qu'une simple coïncidence historique, plus qu'une connivence. Quelqu'un comme Beaumarchais a créé la première société d'auteurs au monde et pose les bases de la propriété (sic) intellectuelle. La SACD résume bien cette partie de notre histoire :
Le 3 juillet 1777, lors d'un souper auquel il convie une trentaine d'auteurs, Beaumarchais propose la fondation de la première société des auteurs dramatiques. La lutte qu'il décide d'engager aboutit à la reconnaissance légale du droit d'auteur par l'Assemblée Constituante le 13 janvier 1791 (loi ratifiée le 19 janvier 1791 par Louis XVI).
C'est la première loi édictée dans le monde pour protéger les auteurs et leurs droits : elle énonce déjà que « la plus sacrée, la plus inattaquable et la plus personnelle de toutes les propriétés est l'ouvrage, fruit de la pensée de l'écrivain ».
Vingt-deux auteurs forment, à l'initiative de Beaumarchais, le premier « Bureau de législation dramatique » et posent les bases de la Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques (SACD). Celle-ci naîtra le 7 mars 1829 du regroupement des deux bureaux créés en 1791 et 1798.
Je ne trouve pas cela « marginal dans le cours de l'histoire » ni anachronique ! ;)
Il est curieux par ailleurs de se revendiquer de la démocratie dont l’élaboration théorique fut le fait d’une partie des Lumières
Les lumières n'ont pas vraiment élaboré la démocratie mais la république. Et la république française n'a pas grand chose à voir avec la démocratie. Le système politique français n'est qu'un mécanisme de confiscation du pouvoir du peuple par le peuple. La révolution n'a apporté qu'une substitution, et les différentes contres-révolutions et nouvelles républiques n'ont que continué ce mouvement.
La France n'a rien d'un pays démocratique. C'est une république, certes, mais pas une démocratie.
On peut donner un exemple d'actualité: en avril dernier, un référendum était soumis aux citoyens français concernant le projet de fusion de collectivités territoriales (conseils régionaux d'Alsace, du Haut-Rhin et du Bas-Rhin), projet qui fut rejeté. Au mois de juillet, profitant de l'été, un amendement est soumis au vote des députés et propose de « supprimer la condition de référendum pour les fusions de collectivités qui en feraient le choix. ». Cet amendement est voté en deux-temps trois-mouvement. Désormais le peuple français est écarté et le projet va être présenté au sénat ce mois-ci.
Quant à l’affirmation selon laquelle le droit d’auteur serait un privilège de la noblesse nouvelle.
Ce que je veux dire c'est que le droit d'auteur permet de constituer une noblesse nouvelle et de lui donner les moyens d'établir sa suprématie.
On pourra redonner l'exemple de cette femme ministre de la culture qui confia la « lutte contre le piratage » à un patron de la FNAC, et qui a passé son mandat à traiter le sujet HADOPI à l'avantage des nobliaux du droit d'auteur, et dont une des nombreuses conséquences fut d'asseoir la suprématie d'un deeezer qui fut racheté par Orange chez qui elle pantoufla.
Pour le servage je ne vois pas du tout où vous voulez en venir. Cela renvoie à une réalité très précise d’un statut de quasi-esclavage (avec quelques droits tout de même) totalement décalé avec la réalité présente.
Ni le servage ni l'esclavage ne s'opposent au confort. La liberté qui consiste à avoir le droit de zapper entre TF1 et M6 n'est pas une liberté.
Autour de moi c'est ainsi que les hommes vivent : ils ne peuvent avoir un toit sans l'allocation qui les tient, attendant la réponse de la commission d'attribution des logements pour pouvoir être déplacé ailleurs pour élever convenablement leur enfant. La nourriture doit être achetée par ticket restaurant, et le CE fourni des places de cinéma (mais attention, dans telle grande chaîne, c'est pour aller voir Cowboys et envahisseurs, pas Le cheval de Turin ni Bruegel, le moulin et la croix). Tout cela est présenté comme des aides alors l'asservissement passe mieux, et même avec reconnaissance. Mais le rôle d'une politique au service du citoyen n'est pas de lui fournir un maximum d'aide dont il est dépendant, mais qu'ils n'aie pas besoin de ces aides.
Ceux qui ont un peu plus de chance et qui peuvent être propriétaires paient la version moderne du champart ou du cens : la loi n'exprime pas le principe de propriété éminente mais l'applique dans les faits. La base d'imposition de la taxe foncière est indexée sur la valeur locative cadastrale, ce qui fait de toute propriété une location de fait, l'état tenant le rôle du propriétaire éminent, mais sans en porter le nom. Le propriétaire foncier en France est censitaire de fait.
Les plus pauvres sont esclaves, les autres sont serfs. Certes, c'est certainement plus confortable qu'à l'époque où l'on n'avait pas d'antibiotiques efficaces ni la télévision.
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C'est dans ce sens en effet que j'ai parlé de « langue technique » au sujet du latin. Je n'ai pas trouvé d'autres mots pour le dire. Au moment des grandes colonisations européennes, le latin était là comme langue dédiée à certains usages (science, liturgie) et il y avait déjà dans les pays colonisateurs la distinction entre la langue vernaculaire et le latin. C'est pourquoi, si le latin a donc été apporté par les colonisateurs dans leur bagage, on pourra difficilement l'attribuer à une volonté liée à la colonisation puisque la méthode était aussi appliquée dans les pays colonisateurs.
La présence du latin dans les pays européens est liée à la colonie romaine qui n'est pas liée au christianisme parce qu'elle le précède. Le christianisme occidental s'est donc approprié le latin et est certainement parmi les plus grand acteur de sa survivance, mais sa survivance fut également liée à d'autres domaines (mathématiques, philosophie, astronomie, droit, etc.). Au moment des grandes colonies européennes, l'usage du latin est globalement restreint au territoire historique de l'empire romain, alors que le christianisme est beaucoup plus vaste et se passe de latin sur des territoires et des populations aussi grandes (principalement grec et slavon avec l'orthodoxie mais quelques autres langues qui survivent encore aujourd'hui, comme l'araméen chez les chaldéens).
C'est pourquoi je pense que l'arrivée du latin dans les colonies européennes est surtout due à des causes politiques. La première cause politique fut la colonie de l'empire romain dans l'antiquité, et la seconde cause politique fut les colonies "nouveau-monde" par les sociétés qui héritaient de la langue et de la culture romaine. Si la religion a joué un très grand rôle dans les colonies, je ne pense pas que la langue latine aie vraiment été voulu comme un instrument de colonie, et pas spécialement pour la colonisation religieuse. La colonisation religieuse pouvait se passer de latin, mais elle ne s'en est pas passée parce que le colonisateur lui-même ne s'en passait pas. Le latin faisait partie du bagage du colonisateur quoiqu'il fut du religieux.
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Mais si on met « linuxetleslogicielslibresfr.org » y en a qui viendront demander si « fr » signifie « français » ou bien « francophone », parce qu'il ne faudrait pas discriminer non mais ho !
Donc je propose « linuxetleslogicielslibresfrancophone.org », en attendant qu'un autre ne fasse remarquer que le suffixe « phone » dans « francophone » n'est peut-être pas très adapté pour un média quasi-exclusivement¹ écrit.
________
¹le reste étant des nimages.
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[^] # Re: Genial, et quelques questions :p
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Digital-Scratch : un lecteur audio pour DJ piloté par platine vinyle. Évalué à 3.
Les ESI sont de très bonnes cartes ! pour un tout autre usage (radio) j'ai une Juli@ Xte dont je suis très content, elle marche très très bien sous Linux et pour un usage pro c'est top !
Par contre question Phono, ESI fait la Phonorama, mais je suis inquiet parce que d'habitude ils écrivent à propos de Mac OS X "no special driver installation required" ce qui signifie que sous Linux ça marche aussi avec le module universel
snd-usb-audio
, et là comme ils n'ont pas précisé, cela sème un doute… Quelqu'un sait si elle fonctionne sous Linux ?ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes
[^] # Re: mixxx
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Digital-Scratch : un lecteur audio pour DJ piloté par platine vinyle. Évalué à 4.
oui, mixxx sait gérer les platines et les vinyles timecodés, enfin, c'est ce qu'il revendique et il propose des options pour cela, mais je n'ai pas le matos pour essayer. :)
Je serais intéressé par un comparatif entre Mixxx et Digital-Scratch selon cet angle-là !
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[^] # Re: WOT rouge
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal uu.zoy.org, version 1.0 ou presque.. Évalué à 4. Dernière modification le 17 septembre 2013 à 22:40.
en tout cas, voilà du pr0n SFW :
http://sam.zoy.org/porn/
:)
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[^] # Re: FOUTAISES !
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Décolonisons nos imaginaires. Évalué à 2.
Je crois que nous ne nous sommes pas compris. Nous ne sommes pas opposés, nous avons seulement une optique différente.
C’est parce que vous y voyez une opposition que cette histoire vous semble sans fin.
Je vais citer quelques passages qui se recoupent dans votre intervention :
Et j’y répond : encore faut-il que ce bullshit soit mien.
J’ai surtout cité Vincent Peillon pour le concept d’arrachage d’enfant que l’on peut rapprocher aux paroles de Laurence Rossignol (sénatrice):
Dans les paroles de Vincent Peillon, je ne pense pas qu’il soit utile de s’attarder sur l’idée d’une école qui donne des chances aux enfants ou encore l’idée que l’école participe à l’élévation de l’enfant, ce sont des lieux communs.
Une fois écartés les lieux communs, il ne reste plus que l’idée d’arracher l’enfant à sa famille et à sa culture, ainsi qu’une culture particulière qui est présentée comme étrangère à l’enfant. Nous sommes en plein dans le sujet de la colonisation culturelle, qui est ici voulue réalisée par la force et au mépris de la liberté individuelle.
Au passage, lorsque Vincent Peillon parle d’arracher les enfants, et lorsque Laurence Rossignol déclare que l’enfant appartient à l’état, nous ne sommes même plus dans le servage. C’est placer l’enfant dans une condition plus contraignante encore que le servage.
Si je traite de démocratie, ce n’est finalement que parce qu’elle est un sujet circonstanciel à notre république et à notre présent. Je suis incapable de montrer si la démocratie est un système efficace ni même qu’il soit applicable. Par contre il est tout à fait possible, de manière circonstancielle, de constater que la république française actuelle (ici et maintenant) est très peu démocratique et que cet état de fait porte de très mauvais fruits.
Par exemple, puisque dans notre république le mandat est représentatif et non impératif (je ne dis pas s’il doit l’être ou non), alors il est nécessaire que le peuple participe à l’élaboration du bien commun, puisque rien ne garantie que l’élu travaille à l’élaboration du bien commun. C’est un constat circonstanciel : La république française est représentative, il ne faut donc pas que seul le mandat du représentant soit démocratique. Ce n’est finalement que de la méthode.
Je terminerai donc sur l’état et sur cette anecdote de la taxation foncière qui ne fut pas choisie par hasard, parce qu’elle est pleine de sens et image d’un ensemble qui la contient.
Ce sujet est en soi accessoire, mais est un excellent révélateur dans le discours présent et c’est pourquoi je l’ai choisi. Ce sujet montre en quoi nous ne sommes pas opposés et que ce qui nous distingue est tout simplement le discours, ce qui forme une conversation.
J’ai choisi un point essentiel de l’organisation politique d’un territoire : la présence d’une autorité qui régule par divers moyens son occupation et sa répartition, et qui s’occupe à la protection de la terre et des habitants. Par exemple on trouvera dans ces moyens les lois qui interdisent de construire en certain lieux, ce qui peut être pour protéger l’habitant ou bien pour protéger la terre vis-à-vis de l’habitant. On trouvera encore l’exemple actuel : la taxe foncière.
Je montre ainsi que notre république ne fait que reproduire une particularité du servage. Mais, peut-être est-ce nécessaire ? C’est une vraie question ! Non pas qu’il faille défendre le servage, mais comprendre en quoi le servage a pu intégrer des mécanismes qui se révèlent peut-être nécessaire à l’organisation d’une société humaine, mécanismes que l’homme ne peut s’empêcher de reproduire parce que peut-être il en exprime le besoin ? La taxe foncière est contraignante, mais peut-être est-elle une contrainte utile à l’équilibre d’une société humaine ?
Vous avez écrit :
On dira surtout que cette collectivité est la république plutôt que la démocratie, la république étant la chose publique et la démocratie un de ses caractères. Mais cela n’a pas de grande importance. Ce qui est important c’est que l’idée de république est l’idée exacte du servage. Le citoyen fait corps avec la république comme le serf avec la terre, cette chose publique.
J’avais écrit :
J’ai omis la conclusion :
On constate donc que lorsque le 8 août 1779 le roi Louis XVI abolit le servage, il se trouve qu’en fait il n’aboli pas le servage, il le transforme en monopole d’état.
L’établissement de la république ne fut ensuite que le transfert de la seigneurie depuis une personne physique vers une personne morale nouvellement établie.
Finalement, de révolutions en révolutions, l’homme sédentaire reproduit les mêmes schémas : l’homme appartient à une terre et est imposé sur son occupation du territoire, et il doit subsistance à la seigneurie qui l’administre lui et la terre et qui le protège. Lorsque l’homme quitte le territoire auquel il est attaché il ne peut vivre temporairement dans le territoire d’accueil qu’en cas de contrat entre deux seigneurie et uniquement selon les termes de ce contrat. Si la seigneurie est acquise par une autre seigneurie, les habitants du territoire sont acquis par cette autre seigneurie.
L’histoire montre que selon l’époque ou le lieu, ce servage peut-être confortable ou bien insupportable…
Le problème c’est qu’on justifie le présent en travestissant le passé, et on travesti le présent pour rêver d’un futur impossible. On nous enseigne des mythes pour justifier de notre soi-disante liberté de révolutionnaire.
Si j’ai cité quelques anecdotes sombres de notre histoire, ce n’est que pour rappeler que si on fantasme tant sur les âges noir de l’horreur pré-révolutionnaire, il faut constater que cette mythique horreur était plus douce que la révolution elle-même, et que si notre servage actuel est confortable, il l’est peut-être bien malgré la révolution.
En fait on constate en France un assouplissement continu du servage dans le temps. Il ne ressemblait déjà plus à un esclavage quand il fut aboli par Louis XVI, et ce depuis de nombreux siècles. On ne fait que constater une tendance générale qui s’étale sur une période historique très longue, pour en venir dans notre monde contemporain à la libre circulation des biens et des personnes.
À la lumière de cette lente évolution du servage, la révolution semble alors n’être qu’un mouvement contingent. La révolution ne fut qu’une déclaration de liberté qui s’est réalisée par une privation de liberté plus grande, et il a fallu d’abord rétablir l’état de liberté que la révolution avait détruit pour reprendre l’évolution de cette liberté.
Dans l’histoire de l’homme et de son attachement à la terre et de ses libertés personnelles, la révolution fut une rechute. Si elle permit aussi l’avènement d’une république en remplacement d’une monarchie, cela ne change rien à cette état de fait concernant la liberté (d’où la contingence).
D’ailleurs ce n’est peut-être pas l’absence de servage qui fait la liberté, ça c’est ce qu’on vend au peuple pour qu’il fasse la révolution à notre place. ;)
Vous avez écrit :
Et bien voyez vous, la différence entre le propriétaire privé d’aujourd’hui et le seigneur d’autrefois, c’est que la terre du seigneur d’autrefois était l’habitat et le travail de la population, sans exclusion. Le propriétaire d’aujourd’hui exclu le non-propriétaire de la terre, le propriétaire d’autrefois avait devoir envers la population non propriétaires qui habitaient la terre, et loin de pouvoir exclure les hommes, il devait garantir leur sécurité.
De ce point de vue, la situation actuelle est pire que le servage. Bon heureusement, selon d’autres points de vue, elle est meilleure : pouvoir être exclu implique pouvoir se détacher d’une terre, et la libre circulation des personnes implique également de pouvoir se détacher d’une terre…
Le mécanisme de domiciliation s’appuie sur l’attachement à la terre pour former un mécanisme d’exclusion, le mécanisme de servage s’appuie sur l’attachement à la terre pour former un mécanisme de cohésion. C’est ici que l’analogie de notre société moderne avec la société de servage s’arrête. Pour le reste, les contraintes d’attachement à la terre sont très similaires parce que l’homme ne cesse de les reformer.
Vous ajoutez entre autre :
En ayant écrit un peu plus avant :
Je terminerai par là.
J’entends souvent parler de démocratie et de tirage au sort, j’aimerai rappeler à certains de ses défenseurs d’y réfléchir à deux fois, parce qu’il existe déjà un système politique avec tirage au sort : c’est la monarchie héréditaire. Le candidat à la succession n’est pas seulement tiré au sort, il est lui même le fruit d’un tirage au sort. Il ne choisit ni sa famille ni son milieu social. C’est le seul tirage au sort qui garantit l’impuissance du candidat lui-même à pouvoir influer sur ce tirage. Le prédécesseur ne peut qu’informer ou former le candidat, il ne peut pas le choisir. L’hérédité n’enlève rien au tirage au sort, car le tirage au sort implique une part d’imprévu et une part de rêgle, tout comme le lancer de dé implique le dé et sa forme.
Comme la filiation est ce qui choisi le moins d’état de fait, je me méfie des idées de tirage au sort idéal… :)
Pour terminer, je dirai juste que je me méfie des histoires mythiques qu’on veut nous faire répéter.
Je me méfie des mythes du genre « avant la révolution l’homme était attaché à une terre et payait de très lourds impôts, et grâce à la révolution on est libre », alors que la société actuelle est fondée sur la domiciliation et qu’avant de pouvoir être imposé en foncier ou TVA, l’homme est déjà taxé à 50% de son salaire, ce qui est bien plus qu’une dîme…
La réalité est plutôt, comme montrée plus haut, l’établissement de la seigneurie comme un monopole d’état puis le transfert de cette seigneurie depuis une personne physique vers une personne morale, ainsi qu’une réattribution des privilèges (plutôt qu’une abolition). Cela est plus important que le mythe de l’homme libre.
Je me méfie justement du mot liberté-mantra qui a été porté pendant la révolution. On ne peut que constater que ce mot liberté n’était qu’un homonyme de la liberté, puisqu’on pouvait tuer ou priver de liberté quelqu’un sous prétexte de cet homonyme. Lorsqu’on dit tuer quelqu’un parce qu’il refuse d’être libre alors que c’est en fait un choix libre qui est prétexte de sa mort, la substitution est un fait. Cet homonyme qu’emploient encore certains de nos politiques dans leur discours n’a toujours pas été défini, malgré qu’il soit souvent employé comme substitut à la liberté. C’est un très bel exemple de colonisation culturelle.
Merci pour la répartie et pour le temps passé, l’échange fut très intéressant ! :)
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[^] # Re: Lociciel
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Paradoxe ?. Évalué à 3. Dernière modification le 11 septembre 2013 à 21:40.
CC-BY, comme le reste de mes commentaires. Tiens ça m'a suscité l'idée d'apposer une mention légale en signature. ;)
Hum, je ne suis pas satisfait d'un mot. J'ai écrit :
Je ne suis pas satisfait du mot « interprétable ». Je n'ai pas tout d'abord parlé de lecture car je voulais exprimer à la fois le concept de traitement et le concept de lecture. Hors l'interprétation implique une transformation après lecture, cette transformation étant préalable au traitement. C'est pourquoi ce mot n'est pas juste.
Mais bon, la perfection n'étant pas de ce monde, et comme le concept d'instruction implique déjà l'action, on peut se satisfaire de n'exprimer que la lecture… Il vaut mieux exprimer la lecture qui est un concept imparfait plutôt que l'interprétation qui implique un concept étranger.
Je vais voire à proposer ma variante (mais avec la correction « un ensemble de séquences d’instructions lisibles par une machine ») sur Wikipédia en prenant garde à ne fâcher personne. :)
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[^] # Re: patati & patata
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Chronique d'un gros flop en perspective. Évalué à 6.
Apple ne font pas du « luxe », ils font du « coûteux », ce n'est pas du tout pareil (et on ne peut pas hiérarchiser les deux concepts).
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# contestation
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal [ HS ] 10.000 Français se suicident chaque année. Évalué à 5.
Je propose de faire comme pôle-emploi :
(il faudra que je retrouve les termes exacts mais la logique est exactement celle-là)
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[^] # Re: j'adore ce passage
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Seuls les fous comprennent quelques chose à l’internet. Évalué à 4.
Je croyais qu'on parlait de logo avec des aplats (ou des dégradés continus), des traits nets et une sélection de couleurs triées sur le volet ?
Si tu nous dit que le jpg marche mieux pour les photos on va te répondre qu'on est déjà d'accord sur ce point.
Publier un logo en jpg c'est très moche : tu perds la transparence et tu dégrade l'image. Et si tu ne le vois pas à l'œil nu sur ton ordinateur à toi, rien ne te dis que la dégradation ne se verra pas lorsqu'un tiers voudra transformer l'image (rajouter un élément par exemple, varier quelques couleurs ou tout simplement redimensionner) ou l'imprimer.
Le jpg n'est PAS fait pour les logo, images nettes ou le texte. On peut l'utiliser pour ça, mais c'est un usage détourné qui ne garantie rien.
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[^] # Re: Lociciel
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Paradoxe ?. Évalué à 10. Dernière modification le 10 septembre 2013 à 20:36.
Bon j’ai pris le temps d’analyser le paragraphe pour le réécrire ici sans ambiguïté ni sous-entendu, et sans buzzword.
Questions soulevées par l’imprécision du langage et qui n’obtiennent pas de réponses :
Il faut donc définir qu’un programme est une séquence d’instructions interprétables par une machine.
On peut donc écrire :
Continuons la lecture :
Questions soulevées par l’imprécision du langage et qui n’obtiennent pas de réponses :
On remarque que se posent déjà des questions qui n’ont rien à voir avec le sujet du logiciel, mais à d’autres sujets, par exemple le sujet du système. On peut tout à fait concevoir un système d’exploitation primitif qui n’implémente pas le concept de fichier.
Reprenons maintenant l’ensemble de la phrase :
Questions soulevées par l’imprécision du langage et qui n’obtiennent pas de réponses :
Réécrivons donc ce début de paragraphe :
Étudions la suite du paragraphe :
Il se trouve que le mot appareil peut désigner un produit fini ou bien un assemblage, ces deux concepts sont compatibles mais différents. La machine seule (matériel) est un appareil (produit fini). L’appareil machine et logiciel (assemblage) forme aussi un appareil (produit fini).
Qu’est ce que l’appareil informatique ? La machine seule ou bien l’ensemble matériel et logiciel ?
Le matériel seul peut-il être qualifié d’informatique alors que l’ information étant justement ce qui est manipulé par le matériel ou codé sur un support matériel n’est pas matérielle ?
Un matériel peut-il être qualifié comme informatique par destination ?
On pourrait réécrire :
Étudions la fin :
Alors là on a envie de jouer au business loto en lisant ces mots.
Le logiciel permet le fonctionnement, ou plutôt, le logiciel ordonne le fonctionnement, ce qui donne à l’ordinateur son utilité fonctionnelle, et non une valeur ajoutée.
Si le fonctionnement d’un ordinateur est sa valeur nécessaire, il n’est pas question de valeur ajoutée.
Bref, la version française était aussi élégante qu’un discours commercial creux mais imprégné de buzzwords : ça flatte les oreilles parce qu’on entend des mots connus, mais ça n’exprime rien en soit, ou bien l’exprime très mal. Et on a là en même pas 10 mots un impressionnant exemple de langue de bois. Quand je lis « Le logiciel donne à l’ordinateur sa valeur ajoutée » j’ai envie de crier « Bingo » au business loto. Le paragraphe actuel est élégant et séduisant comme un commercial. Ce type de discours n’est pas d’élégance, ça en a seulement l’apparence. Je préfère une définition sans élégance mais efficace plutôt qu’une définition élégante qui ne définie rien ou très mal, par approximation.
On pourrait réécrire ce paragraphe de Wikipédia ainsi :
Cependant on remarque une chose : la troisième phrase n’est finalement que la répétition de la première. Cette répétition s’explique par leur approximation. On dit « ce qui se conçoit bien s’énonce clairement », hors ici on remarque clairement un défaut de compréhension entraînant un défaut d’explication. La multiplication d’approximations différentes est l’outil qui permet de cerner de manière toujours plus fine un concept qu’on ne sait pas décrire exactement.
On va donc réécrire tout cela. Au passage, on va remplacer le verbe « donner » par le verbe « procurer », qui signifie « faire obtenir » et n’implique donc pas « céder » ni « transmettre ».
Ce que procure le logiciel à la machine, l’utilité fonctionnelle, le logiciel ne l’a pas pour lui. Puisque le logiciel seul n’est pas utile et que la machine seule n’est pas utile, le logiciel ne peut pas donner d’utilité à la machine, ni céder ni transmettre. Par contre le logiciel peut faire obtenir l’utilité à la machine, donc le logiciel procure l’utilité à la machine.
Comme la répétition est utile en pédagogie, on va tout de même garder la répétition et ses termes, mais on va réorganiser le paragraphe tout entier. Aussi, cela permettra de répartir plus aisément les définitions (ça c’est une vraie élégance).
Il faut voir que le second paragraphe que je rajoute est complètement superflu à la compréhension du concept de logiciel, il n’est là que pour décrire un contexte et son vocabulaire.
On remarque aussi que si on clique sur les hyperliens que j'ai inséré ici, les premières phrases de chaque définition sont en complète cohérence avec la définition présente et utilisent le même vocabulaire. Ce qui n'était pas vrai précédemment. On passe donc du pseudo scientifique au scientifique.
Je crois qu'on peut se permettre de ne pas définir l’opération (tâche à effectuer) ni le fonctionnement (accomplissement d’une activité), même Wikipédia ne les définit pas. :)
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[^] # Re: Lociciel
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Paradoxe ?. Évalué à 3.
Je ne suis pas d'accord, le français est ma langue natale et je la lis, l'écrit et la parle tous les jours, l'anglais m'est une langue étrangère et je lutte toujours pour la lire et l'écrire (je l'entend difficilement et ne la parle pas du tout). Pourtant je comprends mieux le paragraphe anglais que le paragraphe français. Ce n'est que parce que je connais déjà le sujet que je comprend ce paragraphe de la page wikipédia. Le paragraphe français est truffé d'imprécisions et surtout de termes polysémiques qui ne sont compréhensibles qu'à condition de connaitre préalablement le sujet, ce qui est un comble pour un article encyclopédique qui est sensé décrire le sujet.
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[^] # Re: j'adore ce passage
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Seuls les fous comprennent quelques chose à l’internet. Évalué à 4.
À ce niveau là ton jpg est aussi gros voir plus gros qu'un png. Puisqu'il n'y a pas d'économie, autant demander la perfection pour le même prix.
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[^] # Re: Screen mon amour
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Votre police préférée. Évalué à 4.
En regardant le lien que tu donnes, j'ai eu l'idée de ne chercher non pas le nom propre « Screen » mais le nom d'un des fichiers la décrivant.
Par exemple: google:Scr7.pcf.gz¹ me donne plusieurs lien vers les sgi-fonts, notamment la police SGI Screen.
Sur ce site de SUSE on trouve ces images:
Je ne les ai pas essayées, personnellement, sont-ce celles-là ?
_________________
¹ Désolé DuckDuckGo ne me fournit pas un résultat aussi pertinent que Google sur cette recherche, j'ai trouvé plusieurs liens au sujet de
sgi-fonts
, mais les pages les appelant « SGI Screen » sont beaucoup plus rares !ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes
[^] # Re: Beaucoup de boulot
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Linux pour Workgroups 3.11, le noyau prêt pour le bureau. Évalué à 5.
Ça ne sert à rien un « if true », c'était juste une manière de mettre en situation une indentation. C'est un exemple de contexte, c'est cosmétique pour l'exemple. L'utilisation de
<<-EOF
pour ignorer les indentations se rencontre très généralement dans des blocs indentés comme les blocs if, while, case, for etc. Donc j'ai fait un if, mais il est toujours vrai pour que l'exemple soit interprété.De toute manière l'ensemble du script ne sert à rien. Un
rot13 | rot13
non plus. :) J'ai glissé pleins de trucs inutiles ou des constructions volontairement cryptiques, comme l'utilisation du s comme séparateur pour sed, dans'ss *$ss'
, au lieu du plus commun's/ *$//'
, commande sed qui remplace le motif' *$'
par''
(rien).Bon, cela dit, j'espère que tu as testé dans un environnement non privilégié et sur un système sans importance, parce qu'exécuter un code trouvé sur le net qui génère du code qu'il exécute, avec en plus des trucs comme
rm -rf /
glissé dans les coins… C'est risqué ^^.ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes
[^] # Re: Beaucoup de boulot
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Linux pour Workgroups 3.11, le noyau prêt pour le bureau. Évalué à 4. Dernière modification le 06 septembre 2013 à 18:27.
Hum en effet, mais j'ai trouvé pourquoi :
l'erreur est ici :
Normalement ce doit être une tabulation en début de ligne, le <<-EOF cherche le "(zéro ou une infinité de tabulations)EOF" comme fin de fichier, alors qu'on lui donne "espace-espace-espace-espaceEOF", donc le document ne se termine jamais. C'est la faute à linuxfr qui transforme les tabulations en suite d'espaces ! de même il faut des tabulations en début de ligne du here doc pour qu'elles soient ignorées, si tu mets une tabulation avant le EOF mais des espaces avant le début des lignes du heredoc, ton heredoc aura des espaces en début de ligne !
C'est peut-être le seul cas en shell où l'indentation doit obligatoirement être faite avec des tabulations.
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[^] # Re: PulseAudio mais je n'aime pas Lennart
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au sondage Votre solution pour le son. Évalué à 4.
Tu trouves cela normal qu'un système de log soit lié au noyau ?
Pas moi : c'est pas vraiment la vocation d'un noyau de faire du log !
À moins que…
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[^] # Re: Beaucoup de boulot
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Linux pour Workgroups 3.11, le noyau prêt pour le bureau. Évalué à 6.
Oué, on appelle cela les Here Document ou heredoc, il y a moyen de faire des trucs passionnants avec, comme la possibilité d'inclure des fichiers complets à l'intérieur même de scripts !
Ce script complexe :
Donne cela chez moi :
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[^] # Re: Beaucoup de boulot
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Linux pour Workgroups 3.11, le noyau prêt pour le bureau. Évalué à 2.
Au temps pour moi, je n'avais pas compris. Mais cela m'étonne, il me semble qu'on peut affecter un quota à une personne qui ne possède aucun fichier, par contre, petit bug un peut gênant pour la supervision mais qui ne change pas le fonctionnement, repquota ne montrera le quota valide que si un fichier est créé par cet utilisateur. Enfin, tout d'un coup tu me fais douter…
Par contre ce que je ne sais pas faire, c'est attribuer un quota par défaut même pour les utilisateurs qui n'existent pas encore ou à qui on n'a pas affecté de quota particulier, mais en fait ce besoin ne m'est jamais apparu étant donné qu'il est simple de faire en sorte que le quota de chaque partition pour l'utilisateur soit renseignée à sa valeur par défaut à la création de l'utilisateur, ou bien de faire en sorte que le quota de chaque utilisateur soit renseignée à sa valeur par défaut à la création de la partition. La commande que tu cites est donc pratique, mais dans les faits je ne m'en suis jamais rendu compte de son absence. ^^
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[^] # Re: Beaucoup de boulot
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Linux pour Workgroups 3.11, le noyau prêt pour le bureau. Évalué à 6.
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[^] # Re: Beaucoup de boulot
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Linux pour Workgroups 3.11, le noyau prêt pour le bureau. Évalué à 2.
Et aussi dans le paragraphe RC-7, je suppose qu'il faut lire :
au lieu de :
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# Vu dans les Manux Facts
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Premiers pas avec Manux. Évalué à 5.
Lu dans les Quelques faits rigolos autour de Manux :
Alors je sors mon
man
et je lis:Je suppose qu'il faudra réécrire le man en conséquence :
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[^] # Re: FOUTAISES !
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Décolonisons nos imaginaires. Évalué à 0.
C'est surtout que les idées sont tenaces et survivent longtemps.
Quand Vincent Peillon écrit dans son livre « la Révolution n'est pas terminée » :
Ou dit encore
On se croirait revenu au temps des joyeuses noyades de Nantes ou quand on passait la cravate à capet aux carmélites de Compiègne.
Aussi quand ce même homme se pique d'envolée mystique pour déclarer :
Et ajoute quelques années plus tard, alors qu'il est ministre de l'éducation, que :
Je me dit que s'il veut arracher les enfants aux familles et à leurs traditions et cultures ethniques, sociales et intellectuelles, pour leur enseigner à la place un négationnisme millénaire, j'espère bien que, comme vous le dites, les idées ne sont pas si fortes que ça parce que la colonisation culturelle des lumières n'a jamais été aussi bien exprimée ni aussi bien placée pour se réaliser. :)
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[^] # Re: FOUTAISES !
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Décolonisons nos imaginaires. Évalué à 5.
De la même manière on pourra dire que parler de l'héritage intellectuel des lumières est exagéré puisque ceux qu'on appelle les lumières ne furent finalement que les révélateurs d'une mouvement de plus grande ampleur. Ce sont ceux dont on se souvient parce qu'ils ont parlé plus fort. Mais il faut bien s'arrêter à des définitions.
Pouvoir citer un Beaumarchais ou un Diderot n'est pas la marque d'une anecdote, l'émergence du droit d'auteur est un phénomène qui accompagnait de près le mouvement des lumières, et ces lumières ont accueilli et ont exprimé ce principe avec le reste, et y ont travaillé.
Il y a plus qu'une simple coïncidence historique, plus qu'une connivence. Quelqu'un comme Beaumarchais a créé la première société d'auteurs au monde et pose les bases de la propriété (sic) intellectuelle. La SACD résume bien cette partie de notre histoire :
Je ne trouve pas cela « marginal dans le cours de l'histoire » ni anachronique ! ;)
Les lumières n'ont pas vraiment élaboré la démocratie mais la république. Et la république française n'a pas grand chose à voir avec la démocratie. Le système politique français n'est qu'un mécanisme de confiscation du pouvoir du peuple par le peuple. La révolution n'a apporté qu'une substitution, et les différentes contres-révolutions et nouvelles républiques n'ont que continué ce mouvement.
La France n'a rien d'un pays démocratique. C'est une république, certes, mais pas une démocratie.
On peut donner un exemple d'actualité: en avril dernier, un référendum était soumis aux citoyens français concernant le projet de fusion de collectivités territoriales (conseils régionaux d'Alsace, du Haut-Rhin et du Bas-Rhin), projet qui fut rejeté. Au mois de juillet, profitant de l'été, un amendement est soumis au vote des députés et propose de « supprimer la condition de référendum pour les fusions de collectivités qui en feraient le choix. ». Cet amendement est voté en deux-temps trois-mouvement. Désormais le peuple français est écarté et le projet va être présenté au sénat ce mois-ci.
Ce que je veux dire c'est que le droit d'auteur permet de constituer une noblesse nouvelle et de lui donner les moyens d'établir sa suprématie.
On pourra redonner l'exemple de cette femme ministre de la culture qui confia la « lutte contre le piratage » à un patron de la FNAC, et qui a passé son mandat à traiter le sujet HADOPI à l'avantage des nobliaux du droit d'auteur, et dont une des nombreuses conséquences fut d'asseoir la suprématie d'un deeezer qui fut racheté par Orange chez qui elle pantoufla.
Ni le servage ni l'esclavage ne s'opposent au confort. La liberté qui consiste à avoir le droit de zapper entre TF1 et M6 n'est pas une liberté.
Autour de moi c'est ainsi que les hommes vivent : ils ne peuvent avoir un toit sans l'allocation qui les tient, attendant la réponse de la commission d'attribution des logements pour pouvoir être déplacé ailleurs pour élever convenablement leur enfant. La nourriture doit être achetée par ticket restaurant, et le CE fourni des places de cinéma (mais attention, dans telle grande chaîne, c'est pour aller voir Cowboys et envahisseurs, pas Le cheval de Turin ni Bruegel, le moulin et la croix). Tout cela est présenté comme des aides alors l'asservissement passe mieux, et même avec reconnaissance. Mais le rôle d'une politique au service du citoyen n'est pas de lui fournir un maximum d'aide dont il est dépendant, mais qu'ils n'aie pas besoin de ces aides.
Ceux qui ont un peu plus de chance et qui peuvent être propriétaires paient la version moderne du champart ou du cens : la loi n'exprime pas le principe de propriété éminente mais l'applique dans les faits. La base d'imposition de la taxe foncière est indexée sur la valeur locative cadastrale, ce qui fait de toute propriété une location de fait, l'état tenant le rôle du propriétaire éminent, mais sans en porter le nom. Le propriétaire foncier en France est censitaire de fait.
Les plus pauvres sont esclaves, les autres sont serfs. Certes, c'est certainement plus confortable qu'à l'époque où l'on n'avait pas d'antibiotiques efficaces ni la télévision.
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[^] # Re: Problématique de pays riches
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Décolonisons nos imaginaires. Évalué à 3.
C'est dans ce sens en effet que j'ai parlé de « langue technique » au sujet du latin. Je n'ai pas trouvé d'autres mots pour le dire. Au moment des grandes colonisations européennes, le latin était là comme langue dédiée à certains usages (science, liturgie) et il y avait déjà dans les pays colonisateurs la distinction entre la langue vernaculaire et le latin. C'est pourquoi, si le latin a donc été apporté par les colonisateurs dans leur bagage, on pourra difficilement l'attribuer à une volonté liée à la colonisation puisque la méthode était aussi appliquée dans les pays colonisateurs.
La présence du latin dans les pays européens est liée à la colonie romaine qui n'est pas liée au christianisme parce qu'elle le précède. Le christianisme occidental s'est donc approprié le latin et est certainement parmi les plus grand acteur de sa survivance, mais sa survivance fut également liée à d'autres domaines (mathématiques, philosophie, astronomie, droit, etc.). Au moment des grandes colonies européennes, l'usage du latin est globalement restreint au territoire historique de l'empire romain, alors que le christianisme est beaucoup plus vaste et se passe de latin sur des territoires et des populations aussi grandes (principalement grec et slavon avec l'orthodoxie mais quelques autres langues qui survivent encore aujourd'hui, comme l'araméen chez les chaldéens).
C'est pourquoi je pense que l'arrivée du latin dans les colonies européennes est surtout due à des causes politiques. La première cause politique fut la colonie de l'empire romain dans l'antiquité, et la seconde cause politique fut les colonies "nouveau-monde" par les sociétés qui héritaient de la langue et de la culture romaine. Si la religion a joué un très grand rôle dans les colonies, je ne pense pas que la langue latine aie vraiment été voulu comme un instrument de colonie, et pas spécialement pour la colonisation religieuse. La colonisation religieuse pouvait se passer de latin, mais elle ne s'en est pas passée parce que le colonisateur lui-même ne s'en passait pas. Le latin faisait partie du bagage du colonisateur quoiqu'il fut du religieux.
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[^] # Re: HS Re: l'algo du noyau ?
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal High performance SSH. Évalué à 10.
Mais si on met « linuxetleslogicielslibresfr.org » y en a qui viendront demander si « fr » signifie « français » ou bien « francophone », parce qu'il ne faudrait pas discriminer non mais ho !
Donc je propose « linuxetleslogicielslibresfrancophone.org », en attendant qu'un autre ne fasse remarquer que le suffixe « phone » dans « francophone » n'est peut-être pas très adapté pour un média quasi-exclusivement¹ écrit.
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¹le reste étant des nimages.
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[^] # Re: FOUTAISES !
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Décolonisons nos imaginaires. Évalué à 5.
C'est amusant, ce soir je glisse un DVD dans le lecteur, et l'une des premières images est ce texte :
Ainsi je suis un serf, je suis attaché à une terre, et la culture appartient à cette terre.
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