Le divorce entre la langue légale et usuelle est une stratégie de colonisation des esprits qui a fait ces preuves. Elle fut/est entre autre largement utilisé par les religions (le latin pour les catholiques, l'arabe pour l'Islam) et par les colonisateurs de toutes sortes.
Euh, le latin on le doit à l'empire romain. En général les colonisations ont exporté leurs langues vernaculaires (espagnol, portuguais, français, anglais) et ce indépendamment de la religion. Et quand dans une colonie une langue légale était le latin alors que le colonisateur importait déjà une autre langue, c'est que le latin jouait déjà le même rôle dans le pays colonisateur (une langue technique, en somme). Donc si la messe était en latin au Brésil comme au Portugal, c'est que le latin était une langue technique (ou une langue de science)
Donc je suis d'accord avec ta remarque:
100% des candidats ont échoué à l'examen d'entrée en université, principalement à cause de leur niveau en anglais.
Nous voila tristement rendu à la messe en latin et à la Gaule antique
Mais je relève juste le fait que le latin en colonie n'était pas là par logique de colonisation, puisque ce même latin était présent chez le colonisateur et pour des raisons qui ne sont pas la colonisation. Le divorce linguistique se faisait surtout sur la langue vernaculaire.
À noter un autre exemple de forme de colonisation culturelle: l'effort d'écraser les langues régionales par le français de paris.
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Dans l'histoire, les savoirs n'ont jamais été aussi diffusés aujourd'hui.
Avant, les savoirs étaient gardés consciencieusement par quelques maitres, moines, nobles et savants.
Tu sembles opposer la diffusion du savoir au fait de conserver consciencieusement ce savoir. Hors la conservation du savoir ne passe pas sans diffusion.
Je rappelle:
Le savant est celui qui a reçu.
Le maître est celui qui transmet.
Le moine est celui qui copie.
On n'a jamais eu autant besoin de savants, de maîtres et de moines copistes.
Ton intervention n'est que la preuve de cette privatisation du savoir : tu ne fait que répéter ce qu'on veux que tu saches pour te voir le répéter. C'est donc qu'on ne te rend pas accessible ce savoir. :)
Le savoir n'aurai jamais été transmit sans ces moines copistes qui ne se souciaient guère du droit d'auteur.
S'il y a eu des abus, il faut rechercher du coté de la piètre efficacité et du coût prohibitif de la méthode « plume + parchemin + huile de coude » qui a pu donner à certains l'idée d'en profiter. Mais en soit on ne peut remettre en cause l'idée de la copie, ni accuser le copiste, même si cette copie est maladroite.
Pour le noble tu as peut-être raison, mais le noble est une réalité fluctuante selon les époques: cela peut être un maître, un savant, un moine copiste, ou le bourgeois qui croit ne pas en être un. Les nobles d'aujourd'hui font croire que les avares sont les nobles d'hier. La pirouette détourne l'attention.
Ce sont les lumières qui ont inventé le droit d'auteur en France (Diderot, Beaumarchais…), tout le travail des lumières fut de remplacer la noblesse par une autre, avec l'aide et au dépens du peuple (révolution). L'un des privilèges nouveaux de la noblesse nouvelle est le droit d'auteur.
Je cite la dépêche:
Il a fallu déposséder les hommes de ce qui les relie les uns aux autres (c’est-à-dire de ce qui est commun) pour légitimer « la prévalence des droits patrimoniaux» sur « les usages d’échange ».
Les lumières ont inventé le droit d'auteur et inspiré une révolution qui aura comme effet principal de déposséder les hommes de ce qui les relie les uns au autres (c'est le sens premier du mot religion) et de supprimer les corporations de métier (ce qui relie les hommes entre eux par la connaissance de leur art et qui faisaient prévaloir l'usage d'échange). De ces corporations de métier il ne survit dans le langage courant que l' « université » et ses « facultés ».
Il est amusant de constater qu'on retrouve les mêmes constructions de langage : Étaient appelés « brigands » les serfs qui s'opposaient à la dépossession de ce qui les reliaient et du remplacement d'une noblesse par une autre. Sont appelés aujourd'hui « pirates » les serfs qui partagent la connaissance que veut contrôler cette noblesse remplaçante.
Et c'est un « comité de salut publique » qui décrétait l'extermination des brigands. On se rappellera l'époque DADVSI où les peines prévues par la loi étaient plus sévères lorsqu'il s'agissait de copier un DVD que lorsqu'il s'agissait d'attoucher un enfant. Dans les deux cas, l'avantage, c'est que c'est légal.
Cette année encore un député a été applaudi pour avoir déclaré dans l'hémicycle : « assumez vos responsabilités plutôt que de vous protéger derrière le peuple » (Bruno Leroux, 15 janvier 2013). La démocratie française n'a été inventée que pour réattribuer le pouvoir à certains en donnant l'illusion au peuple qu'il est souverain. Le peuple n'a souveraineté que pour élire l'élu qui confisque la souveraineté du peuple. La responsabilité de l'élu, c'est d'agir à l'encontre de la volonté du peuple qui l'a élu.
S'il y a bien une décolonisation à faire, c'est celle des lumières. C'est une vaste arnaque qui a profité d'une situation politique déplorable et peu enviable pour installer une autre situation politique déplorable et qu'on nous vend pour une démocratie qui n'en a que la façade.
Non, non, ce qui transforme en serf, c'est de céder à la tentation. Céder aux offres commerciales des multinationales. Se comporter en mouton plus qu'en humain.
La question est intéressante. Si l'esclavage est compatible avec le consentement, il peut s'en passer. Le servage lui est un contrat personnel, et qui nécessite donc le consentement. Le servage n'a jamais été aboli, on n'a fait que transformer ses apparences. Mais ce qui est inquiétant aujourd'hui, c'est que le servage prend peu à peu la forme d'esclavage consenti.
Le servage est un contrat liant une personne a une terre (comme la nationalité). Le serf n'est pas une chose propriété d'un Seigneur, c'est une personne liée à une terre (comme le territoire national). Le seigneur (comme l'état) est celui qui a devoir de protéger la terre et les serfs (comme le territoire national et le citoyen). Le serf ne peut être chassé de la terre. Le serf peut contracter (mariage, vente), témoigner en justice et avoir héritage. Mais comme la terre ne lui appartient pas, ce qui est sans héritier revient au seigneur (état).
Il est à remarquer qu'aujourd'hui tout héritage voit une de ses parties revenir à l'état, même avec héritier. Toute le fonctionnement de la société est basé sur la domiciliation qui est un attachement à la terre et une forme de servage. Le sans-domicile n'est pas celui qui n'a pas de toit, mais le hors-la-loi, c'est à dire celui que la loi ne connaît pas : il ne peut pas voter, il ne peut pas se marier, il ne peut pas faire hériter.
La grande nouveauté de notre monde moderne (et il faudra en remercier les lumières) c'est qu'en inventant le droit d'auteur, on a lié la culture et l'intelligence au seigneur et à sa terre. Par exemple un brevet logiciel peut être applicable dans un pays mais pas dans un autre, c'est l'application du servage au monde des idées. Le serf appartient a la terre et cette terre fournie au serf choses et idées. Les idées qui n'appartiennent pas à la terre ne sont pas accessibles au serf.
Il y a beaucoup de choses qui peuvent être faites pour redonner un peu de démocratie à notre république. À défaut de démocratie on a une république, c'est déjà ça. Mais pour ce qui est de se libérer du servage, rien n'est vraiment commencé, et l'on voit avec l'argumentaire de cette dépêche que le servage s'étend désormais des continents nouveaux, comme celui de l'imaginaire, de l'intelligence et de la culture.
Personnellement, je parlerai plus de servage que de colonisation. D'ailleurs la colonisation est une logique de servage: le seigneur s'approprie une terre et les habitants de cette terre deviennent des serfs.
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Le bon côté des choses, c'est qu'avec la GPL, largement utilisée sur linux, une solution à ce genre de problème d'obsolescence logicielle reste toujours possible, alors qu'en version propriétaire c'était fini. Le mauvais côté des choses, c'est que cela arrive beaucoup plus souvent sur notre os que sur les fenêtres
En fait on a tellement de solutions qu'on se permet plus de problèmes. \o/
C'est dit sur le ton de l'humour mais c'est pas totalement faux. =)
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Il y a une différence de niveau. L'entrée micro est amplifiée.
Si tu branches une sortie ligne sur une entrée micro tu risques de saturer un maximum. Parfois certaines entrées micro sont très tolérantes, tu peux alors bidouiller avec le niveau de sortie de l'un et le niveau d'entrée de l'autre pour obtenir un truc supportable mais d'une manière générale tu est fortement contraint par les limites du montage crade et si ça ne convient pas tant pis, tu subis la bidouille, c'est pas prévu pour marcher.
J'ai déjà vu que sur certaines cartes sons la même prise jack peut fonctionner en entrée ligne ou en entré micro, la carte étant configurable à chaud. Il ne semble pas que ce soit le cas sur la Pi.
Le fait de ne voir que des entrées micro sur ces petites cartes façon Raspberry Pi ou OLinuXinO et d'avoir constaté que l'entrée ligne a complètement disparu de beaucoup d'ordinateurs portables (même si elle existe dans la carte son, elle n'est pas câblée) me fait craindre la disparition de cette prise pourtant très utile (peut-être pas utile pour le grand-public, ok).
Ca c'est la réponse à "quelle est la différence entre l'entrée micro et l'entrée ligne"
Pour la réponse à "à quoi cela peur servir", et bien, pour pouvoir brancher en entrée la sortie d'une table de mixage, ou bien la sortie du compresseur d'un micro, ou toute appareil qui produit du son qui ne soit ni un micro ni un phono.
Ainsi le Pi (ou assimilé) peut servir comme boite à effet (il y a plein de logiciels libres pour traiter le son) en mettant un son en entrée et en récupérant le son modifié en sortie ! On peut aussi imaginer mettre sur le Pi un logiciel qui reçoit l'entrée ligne (par exemple la sortie d'une table de mixage) pour envoyer le son sur le réseau, ou tout simplement enregistrer ce même son ou même ne serait-ce que l'analyser. Si la carte n'a qu'une entrée micro, ça oblige d'investir dans une carte son supplémentaire ce qui est dommage quand on sait qu'il y en a déjà une intégrée.
Exemples de cas d'usage que me répond Google sur la requête "line input audio raspberry pi" :
* première réponse : la personne souhaite traiter du son avec le logiciel guitarix.
* deuxième réponse : la personne souhaite utiliser des raspberry pi pour coder et diffuser du son sur le réseau, puis lire ce son à une autre extrémité du réseau.
Bon mais je lis à droite et à gauche que la carte son intégrée du Pi serait particulièrement mauvaise de toute façon… C'est dommage d'intégrer une carte son dont on ne peut pas se servir sérieusement.
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Un truc qui m'intéresserai, ce serait une entrée ligne en plus de l'entrée micro, c'est un truc qui a également disparu de la majorité des ordinateurs grand publique et c'est bien en truc qui semble manquer sur ces cartes (à moins que l'entrée micro puisse être basculée en mode ligne). C'est dommage d'ajouter une carte son usb alors qu'il y en a déjà une intégrée !
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Oui, d'après la page Wikipédia anglophone, Debian, Mandriva, openSUSE, Gentoo, et Ubuntu fournissaient un OpenOffice qui intégraient les patchs Go-oo.
En fait les premières améliorations de LibreOffice par rapport à OpenOffice fut l'intégration des patchs de Go-oo pour la RC1, ce qui fut un message politique fort qui montrait clairement la rupture entre la gestion du vieil OpenOffice de Sun et la gestion du nouveau LibreOffice de la Document Foundation.
Et puis à l'époque, pour bénéficier de nombreuses technos intéressantes ou un meilleur support de ces technos, il valait mieux utiliser Go-OO : export PDF hybrides, console de présentation de diaporama, meilleure gestion du nouveau format de Microsoft et import de fichiers Works, intégration d'un grand nombre de dictionnaires par défaut, et support de Gstreamer sous GNU/Linux. Aussi, sous Go-oo, la très gênante fenêtre d'enregistrement au premier lancement était désactivée.
Ça me rappelle plutot l'histoire de XFree86 contre Xorg.
Se répètera-t-elle ?
Ou d'autres encore :
OOo aurai besoin de pas mal de révisions, […] si il faut en passer par la "reprise" du projet par une fondation […] et bien qu'il en soit ainsi, pour le meilleur et pour le … libre.
Les prophéties ont été réalisées. :)
Personnellement je suis très content de la reprise de LibreOffice.
Avant qu'Oracle ne refile OpenOffice à Apache, je décrivais grossièrement la situation aux utilisateurs en disant qu'Oracle avait récupéré la marque mais que LibreOffice avait récupéré les développeurs et la compétence.
Depuis qu'Oracle a refilé OpenOffice à Apache, le trait est moins noir, mais LibreOffice étant toujours meilleur qu'OpenOffice comme Go-oo l'était en son temps, il faut avoir des besoins techniques très spécifiques (comme IBM qui a besoin d'inclure le code d'OpenOffice dans son logiciel Lotus Symphony) pour préférer Apache OpenOffice. Pour l'utilisateur bureautique, je crains qu'OpenOffice n'aie aucun avantage sur LibreOffice.
A mon résumé grossier j'ajoute parfois que si l'avenir d'OpenOffice est aujourd'hui plus serein qu'au moment de l’absorption de Sun par Oracle, le virage est fait et que c'est LibreOffice qui trace désormais le chemin.
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C'est triste de te voir si moinsé… pour une fois que la nimage est dans le sujet et une haute référence culturelle ! Bon y a plus qu'à tirer une larme de mélancolie devant tant d'inculture.
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ddrescue termine dorénavant en erreur s'il rencontre une fin de fichier qui annulerait des données déjà lues avec succès, comme cela peut arriver si le disque disparaît de /dev
J'ai eu ce cas là récemment. Lors du ddrescue, le disque se bloquait parfois et dépassant probablement un timeout interne au disque, il disparaissait… Seul un reboot complet permet de revoir le disque et de reprendre le ddrescue là où il en était. LE problème étant que ddrescue ne reprenait pas où il en était… mais là où le log s'est arrêté, c'est à dire quand 3sec/10min/30min après avoir remarqué que le disque avait disparu, j'interrompait ddrescue manuellement. C'est à dire que dès que le disque disparaissait, ddrescue marquait les blocks comme non lisibles dans le log, et une reprise du log ne retentait pas leur lecture… On se retrouve avec un fichier de sortie plein de trous, mais on ne sait pas où sont les trous…
Cette amélioration est une très bonne nouvelle !
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Effectivement, puisqu'il n'est pas légalement permis de modifier la police mais qu'il est permis de la distribuer, dois-je considérer que la police que j'ai trouvé sur allfontz.biz est forcément la même que celle de l'éduc-nat ? Selon le droit d'auteur, oui. Dans la réalité rien n'est moins sûr.
J'ai donné comme exemple le moyen de la signature, mais un fournisseur de référence peut faire l'affaire. Pour garantir qu'un tiers utilise une version précise d'un fichier, le droit d'auteur n'est pas le bon outil.
C'est vraiment une maladie de notre siècle de penser que la loi a puissance suffisante sur l'être ou le non-être. Il ne suffit pas de décréter pour que cela soit. Par exemple, on a bien vu qu'en interdisant la copie elle ne disparaissait pas. La loi n'a puissance sur l'être que par association avec une conscience morale, la loi ne peut avoir puissance sur l'être malgré la conscience morale.
La loi est appliquée par l'homme, la loi ne s'applique pas malgré l'homme. La loi ne garantie pas à l'homme que le fichier est le bon, mais la loi demande à l'homme de vérifier que le fichier et le bon. Et comment faire cette vérification ? La loi n'apporte aucun outil pour le faire.
La loi interdit de modifier et de distribuer une version modifiée, comment s'assurer que la loi est appliquée ?
De plus, dans l'absolu, un modification peut être volontaire mais aussi accidentelle.
Pour s'assurer que la loi est appliquée, pour la faire appliquer ou tout simplement pour être certain de s'y conformer, il faut un outil vérifiant que les fichiers ne sont pas modifiés conformément à la loi. La loi ne peut pas être cet outil.
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Le droit d'auteur n'est pas non plus une solution à l'incompétence… ;)
Plus sérieusement, la licence choisie n'empêchera pas, techniquement, de modifier la police. Et ce même si cette modification est légalement interdite.
Si l'utilisateur de la police ne sait pas vérifier que le fichier utilisé est le bon, le fait que la modification soit autorisée ou interdite ne change rien pour lui : il fait confiance à son fournisseur. De même, s'il ne sait pas vérifier une signature, il fait confiance à son fournisseur.
Nous montrons là encore que le droit d'auteur ne fournit à l'utilisateur aucun moyen pour s'assurer qu'il utilise le même fichier que son voisin.
Le droit d'auteur n'est pas et ne peut pas être une solution aux problème évoqués, le droit d'auteur n'est pas un pis-aller pour un outil de gestion de version, le droit d'auteur n'est pas un pis-aller pour l'instruction.
La gestion de version est un problème technique, pas un problème légal.
La compétence est un problème de formation et d'instruction, pas un problème légal.
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Euh, pour s'assurer qu'on utilise tous le même fichier, ce n'est pas un problème légal : il suffit de signer le fichier.
Il est très facile d'utiliser une licence libre et permettre à tout un chacun de modifier le fichier et en même temps de garantir que le fichier utilisé n'est pas une de ces modifications. Un ministère peut très bien fournir un fichier sous licence libre et permettre la modification, tout en préconisant d'utiliser une version arrêtée, laquelle version peut être vérifiée.
Le besoin d'un sélection arbitraire n'a rien à voir avec le libre et ne s'y oppose pas, le droit d'auteur n'est pas le bon outil pour répondre à ce besoin.
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Moi j'ai pas l'ivresse. C'est à dire que j'ai beau avoir flash, chez moi ça marche pas™.
J'ajoute un commentaire à propos du journal : je n'ai pas compris ton journal ni quelle était ton intention ni ce que tu attendais de nous, j'ai l'impression que j'ai besoin de ce qu'il y a au bout du lien pour comprendre de quoi il en retourne… Mêmes certains journaux bookmarks sont plsu explicites !
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Il y a aussi des alinéas inopinés dans le chapitre Avancement :
Subsurface API par Pekka Paalanen : Cette extension nous permet de
construire des fenêtres d'application à partir de multiples surfaces Wayland,
combinant potentiellement différents espaces colorimétriques ou
types de tampons. Les lecteurs vidéos combinant interface graphique, vidéo et fenêtres utilisent typiquement ce genre de fonctionnalités ;
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Subsurface API par Pekka Paalanen : Cette extension nous permet de construire des fenêtres d'application à partir de multiples surfaces Wayland, combinant potentiellement différents espaces colorimétriques ou types de tampons. Les lecteurs vidéos combinant interface graphique, vidéo et fenêtres utilisent typiquement ce genre de fonctionnalités ;
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Dans le domaine du jeu, je pense au logiciel XQF, qui est un logiciel qui permet de parcourir les serveurs de certains jeux. C'est très pratique car ça permet de centraliser en une même interface les parties en cours de ses jeux préférés et de voir s'il y a des parties intéressantes avant de lancer un des jeux !
Malheureusement le logiciel XQF n'a pas évolué depuis plus de 5 ans…
En soit il est fonctionnel, mais là où se situe le problème, c'est que les derniers ajouts en 2005 et 2006 étaient le support de jeu comme Tremulous, Warsow et Nexuiz. Hors, si Warsow est toujours un projet actif, il faudrait plutôt que XQF gère les jeux Unvanquished et Xonotic qui ont tous deux remplacés Tremulous et Nexuiz. Aussi, des tas d'autres jeux pourraient être ajoutés facilement. En soit ce genre de logiciel n'a aucun d'intérêt s'il n'est pas actualisé et ne connaît pas les jeux actuellement joués !
Il n'y aurait à priori rien à coder, seulement prendre le temps de les décrire dans le fichier de description des jeux et dessiner quelques icônes !
J'ai regardé vite-fait et il semblerait que ce soit le fichier games.xml qui contiennent les configurations de jeu, mais il ne suffit pas de le modifier, ce fichier est introuvable après une installation… il semble être compilé avec le logiciel…
Note : le projet Unvanquished développe le logiciel Osavul qui est similaire à XQF, mais il se restreint à Unvanquished et est actuellement moins évolué que XQF, il est certainement moins compliqué de décrire Unvanquished dans le fichier XML d'XQF que de coder Osavul…
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Ouuuh, oui vous aurez corrigé… c'était bien 640ko, ce qui est bien suffisant pour chacun™.
J'ai fait un lapsus, parce que les 640Mo (128Mo soudé sur la carte-mère, 512Mo dans le slot) c'était pour accompagner mon Pentium 3 parce qu'il ne m'aurait pas été possible de garder un P3 à 800MHz jusqu'à il y a 3 ans sans avoir autant de RAM, c'est surtout la RAM qui limite l'usage aujourd'hui, ce qui contredit la vieille citation des 640k :).
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Ça ressemblait à ça (photos trouvées sur le net) :
Un ordi de la famille des PC 2086 : 8MHz, 640Mo de ram, un disque dur sur port ISA qu'on appelait "File Card", le lecteur de disquette était un 3.5" mais les disquettes faisaient 720k (la moitié des futures « HD », d' 1.44M, le lecteur ne lisait pas les disquettes d'1.44M, mais les lecteurs de disquette 1.44M lisaient les disquettes 720k de l'Amstrad), j'avais également un lecteur de disquette 5" ¼ sur port parallèle… L'écran était VGA il y avait déjà une souris à deux boutons…
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Malheureusement je n'ai pas fait cette expérience… il n'y avait pas de cela autour de moi ! Mais effectivement, toucher à ces bécanes et à l'univers qui gravite autour n'est pas du temps perdu ! :)
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T'inquiète, c'est pas comme si tu avais manqué quoi que ce soit ! ;)
Bon en même temps… c'est pas mal de faire un peu d'histoire pour commencer…
Personnellement j'ai récupéré mon premier ordinateur personnel en vers 1999, mais c'était un Amstrad avec un 8086 dedans (déjà fabriqué par AMD). Il y avait beau y avoir un DOS 3.3 et un Windows 2.07, ça m'a obligé à faire de la ligne de commande et à coder en C (K&R) dans un éditeur modal (TED). Faut dire qu'à l'époque même ms-word (pour DOS) était modal ! J'ai découvert le libre qui ne portait pas son nom avant qu'il ne soit formalisé par le grand publique. J'ai touché à XP par nécessité mais…
En 2001 je touchais au z80, et en 2003 au m68k (grâce aux calculatrices). À la même époque mon ordi personnel était un 386 sous DOS 6.22 et Win 3.10. En 2005 je touchais à Linux puis à différents BSD sur un portable équipé d'un Pentium 2. J'avais un serveur autohébergé sous OpenBSD, la machine avait un Cyrix avec de la ram en EDO. J'ai récupéré mon commodore 64 vers cette époque.
J'ai fait une brève parenthèse avec un amd64 en 2006 mais je suis retourné au Pentium 3 pour mon ordinateur personnel jusqu'en 2010 (Tremulous tournait dessus, si-si) (je suis alors passé à un core2duo).
Aujourd'hui je débale un beau huit cœur de chez AMD avec une grosse Radeon, la machine a 4 cœurs de plus que mon ordi portable, 2 fois plus en fréquence et 10 fois plus de ram… la carte graphique a plus de MHz et de ram que mon P3 que j'utilisais encore il y a 3 ans, mon bureau est sous Gnome Shell sous Ubuntu, je programme en Python.
Mais je ne regrette pas d'avoir vécu toute cette aventure historique, même en différé !
Tout ça pour dire que même si on pouvait être trop petit quand Win 3.11 est sorti, et que même si c'est Windows, Microsoft, sapucépalibre toussa… c'est pas forcément inutile de faire un peu d'histoire dans sa vie et de se frotter à ce que les gens ont vécu avant de pointer sa tête dans le monde des grands…
Personnellement ça m'a beaucoup apporté ensuite en entreprise… ça donne une conscience du métier dans le temps : j'ai des compétences et des expériences qui, lorsque je les confronte au regard du monde, remontent plus loin que ma propre vie, et pour le monde j'ai l'âge de ces compétences… Ça permet aussi d'éviter les erreurs de jeune premier qui croit être né en même temps que le soleil et qui fait d'une opportunité une universalité.
Aussi, savoir d'où on vient ne dit pas où l'on va mais permet de savoir comment y aller…
Bref, toucher aux vieilles technos n'est pas nécessaire… mais ça replace l'homme à sa place ! :)
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[^] # Re: Problématique de pays riches
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Décolonisons nos imaginaires. Évalué à 7.
Euh, le latin on le doit à l'empire romain. En général les colonisations ont exporté leurs langues vernaculaires (espagnol, portuguais, français, anglais) et ce indépendamment de la religion. Et quand dans une colonie une langue légale était le latin alors que le colonisateur importait déjà une autre langue, c'est que le latin jouait déjà le même rôle dans le pays colonisateur (une langue technique, en somme). Donc si la messe était en latin au Brésil comme au Portugal, c'est que le latin était une langue technique (ou une langue de science)
Donc je suis d'accord avec ta remarque:
Mais je relève juste le fait que le latin en colonie n'était pas là par logique de colonisation, puisque ce même latin était présent chez le colonisateur et pour des raisons qui ne sont pas la colonisation. Le divorce linguistique se faisait surtout sur la langue vernaculaire.
À noter un autre exemple de forme de colonisation culturelle: l'effort d'écraser les langues régionales par le français de paris.
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[^] # Re: FOUTAISES !
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Décolonisons nos imaginaires. Évalué à 10.
Tu sembles opposer la diffusion du savoir au fait de conserver consciencieusement ce savoir. Hors la conservation du savoir ne passe pas sans diffusion.
Je rappelle:
On n'a jamais eu autant besoin de savants, de maîtres et de moines copistes.
Ton intervention n'est que la preuve de cette privatisation du savoir : tu ne fait que répéter ce qu'on veux que tu saches pour te voir le répéter. C'est donc qu'on ne te rend pas accessible ce savoir. :)
Le savoir n'aurai jamais été transmit sans ces moines copistes qui ne se souciaient guère du droit d'auteur.
S'il y a eu des abus, il faut rechercher du coté de la piètre efficacité et du coût prohibitif de la méthode « plume + parchemin + huile de coude » qui a pu donner à certains l'idée d'en profiter. Mais en soit on ne peut remettre en cause l'idée de la copie, ni accuser le copiste, même si cette copie est maladroite.
Pour le noble tu as peut-être raison, mais le noble est une réalité fluctuante selon les époques: cela peut être un maître, un savant, un moine copiste, ou le bourgeois qui croit ne pas en être un. Les nobles d'aujourd'hui font croire que les avares sont les nobles d'hier. La pirouette détourne l'attention.
Ce sont les lumières qui ont inventé le droit d'auteur en France (Diderot, Beaumarchais…), tout le travail des lumières fut de remplacer la noblesse par une autre, avec l'aide et au dépens du peuple (révolution). L'un des privilèges nouveaux de la noblesse nouvelle est le droit d'auteur.
Je cite la dépêche:
Les lumières ont inventé le droit d'auteur et inspiré une révolution qui aura comme effet principal de déposséder les hommes de ce qui les relie les uns au autres (c'est le sens premier du mot religion) et de supprimer les corporations de métier (ce qui relie les hommes entre eux par la connaissance de leur art et qui faisaient prévaloir l'usage d'échange). De ces corporations de métier il ne survit dans le langage courant que l' « université » et ses « facultés ».
Il est amusant de constater qu'on retrouve les mêmes constructions de langage : Étaient appelés « brigands » les serfs qui s'opposaient à la dépossession de ce qui les reliaient et du remplacement d'une noblesse par une autre. Sont appelés aujourd'hui « pirates » les serfs qui partagent la connaissance que veut contrôler cette noblesse remplaçante.
Et c'est un « comité de salut publique » qui décrétait l'extermination des brigands. On se rappellera l'époque DADVSI où les peines prévues par la loi étaient plus sévères lorsqu'il s'agissait de copier un DVD que lorsqu'il s'agissait d'attoucher un enfant. Dans les deux cas, l'avantage, c'est que c'est légal.
Cette année encore un député a été applaudi pour avoir déclaré dans l'hémicycle : « assumez vos responsabilités plutôt que de vous protéger derrière le peuple » (Bruno Leroux, 15 janvier 2013). La démocratie française n'a été inventée que pour réattribuer le pouvoir à certains en donnant l'illusion au peuple qu'il est souverain. Le peuple n'a souveraineté que pour élire l'élu qui confisque la souveraineté du peuple. La responsabilité de l'élu, c'est d'agir à l'encontre de la volonté du peuple qui l'a élu.
S'il y a bien une décolonisation à faire, c'est celle des lumières. C'est une vaste arnaque qui a profité d'une situation politique déplorable et peu enviable pour installer une autre situation politique déplorable et qu'on nous vend pour une démocratie qui n'en a que la façade.
La question est intéressante. Si l'esclavage est compatible avec le consentement, il peut s'en passer. Le servage lui est un contrat personnel, et qui nécessite donc le consentement. Le servage n'a jamais été aboli, on n'a fait que transformer ses apparences. Mais ce qui est inquiétant aujourd'hui, c'est que le servage prend peu à peu la forme d'esclavage consenti.
Le servage est un contrat liant une personne a une terre (comme la nationalité). Le serf n'est pas une chose propriété d'un Seigneur, c'est une personne liée à une terre (comme le territoire national). Le seigneur (comme l'état) est celui qui a devoir de protéger la terre et les serfs (comme le territoire national et le citoyen). Le serf ne peut être chassé de la terre. Le serf peut contracter (mariage, vente), témoigner en justice et avoir héritage. Mais comme la terre ne lui appartient pas, ce qui est sans héritier revient au seigneur (état).
Il est à remarquer qu'aujourd'hui tout héritage voit une de ses parties revenir à l'état, même avec héritier. Toute le fonctionnement de la société est basé sur la domiciliation qui est un attachement à la terre et une forme de servage. Le sans-domicile n'est pas celui qui n'a pas de toit, mais le hors-la-loi, c'est à dire celui que la loi ne connaît pas : il ne peut pas voter, il ne peut pas se marier, il ne peut pas faire hériter.
La grande nouveauté de notre monde moderne (et il faudra en remercier les lumières) c'est qu'en inventant le droit d'auteur, on a lié la culture et l'intelligence au seigneur et à sa terre. Par exemple un brevet logiciel peut être applicable dans un pays mais pas dans un autre, c'est l'application du servage au monde des idées. Le serf appartient a la terre et cette terre fournie au serf choses et idées. Les idées qui n'appartiennent pas à la terre ne sont pas accessibles au serf.
Il y a beaucoup de choses qui peuvent être faites pour redonner un peu de démocratie à notre république. À défaut de démocratie on a une république, c'est déjà ça. Mais pour ce qui est de se libérer du servage, rien n'est vraiment commencé, et l'on voit avec l'argumentaire de cette dépêche que le servage s'étend désormais des continents nouveaux, comme celui de l'imaginaire, de l'intelligence et de la culture.
Personnellement, je parlerai plus de servage que de colonisation. D'ailleurs la colonisation est une logique de servage: le seigneur s'approprie une terre et les habitants de cette terre deviennent des serfs.
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[^] # Re: Clémentine ?
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Amarok 2.8. Évalué à 1.
Ça doit être parce que le moinsage appelle le moinsage. :)
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[^] # Re: Clémentine ?
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Amarok 2.8. Évalué à 3.
En fait on a tellement de solutions qu'on se permet plus de problèmes. \o/
C'est dit sur le ton de l'humour mais c'est pas totalement faux. =)
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# nimage cassée
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche La bibliothèque SDL est sortie en version 2.0. Évalué à 8.
Je ne vois pas le logo SDL dans la dépêche (oui, oui, j'ai bien le certificat de img.linuxfr.org)
Ces deux adresses (cache et originale) répondent toutes les deux par un 404.
http://img.linuxfr.org/img/687474703a2f2f7777772e6c696273646c2e6f72672f696d616765732f53444c5f6c6f676f2e706e67/SDL_logo.png
http://www.libsdl.org/images/SDL_logo.png
J'ai trouvé ces images là :
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/fr/2/26/SDL_logo.png

http://www.libsdl.org/media/SDL_logo.png

http://wiki.libsdl.org/wiki_static/SDL_logo20_sm.png

La dernière est peut-être plus appropriée pour l'annonce de version, mais c'est la plus petite.
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[^] # Re: Multi-ethernet?
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche OLinuXino, la RaspBerry Pi version Open Source. Évalué à 7.
Il y a une différence de niveau. L'entrée micro est amplifiée.
Si tu branches une sortie ligne sur une entrée micro tu risques de saturer un maximum. Parfois certaines entrées micro sont très tolérantes, tu peux alors bidouiller avec le niveau de sortie de l'un et le niveau d'entrée de l'autre pour obtenir un truc supportable mais d'une manière générale tu est fortement contraint par les limites du montage crade et si ça ne convient pas tant pis, tu subis la bidouille, c'est pas prévu pour marcher.
J'ai déjà vu que sur certaines cartes sons la même prise jack peut fonctionner en entrée ligne ou en entré micro, la carte étant configurable à chaud. Il ne semble pas que ce soit le cas sur la Pi.
Le fait de ne voir que des entrées micro sur ces petites cartes façon Raspberry Pi ou OLinuXinO et d'avoir constaté que l'entrée ligne a complètement disparu de beaucoup d'ordinateurs portables (même si elle existe dans la carte son, elle n'est pas câblée) me fait craindre la disparition de cette prise pourtant très utile (peut-être pas utile pour le grand-public, ok).
Ca c'est la réponse à "quelle est la différence entre l'entrée micro et l'entrée ligne"
Pour la réponse à "à quoi cela peur servir", et bien, pour pouvoir brancher en entrée la sortie d'une table de mixage, ou bien la sortie du compresseur d'un micro, ou toute appareil qui produit du son qui ne soit ni un micro ni un phono.
Ainsi le Pi (ou assimilé) peut servir comme boite à effet (il y a plein de logiciels libres pour traiter le son) en mettant un son en entrée et en récupérant le son modifié en sortie ! On peut aussi imaginer mettre sur le Pi un logiciel qui reçoit l'entrée ligne (par exemple la sortie d'une table de mixage) pour envoyer le son sur le réseau, ou tout simplement enregistrer ce même son ou même ne serait-ce que l'analyser. Si la carte n'a qu'une entrée micro, ça oblige d'investir dans une carte son supplémentaire ce qui est dommage quand on sait qu'il y en a déjà une intégrée.
Exemples de cas d'usage que me répond Google sur la requête "line input audio raspberry pi" :
* première réponse : la personne souhaite traiter du son avec le logiciel guitarix.
* deuxième réponse : la personne souhaite utiliser des raspberry pi pour coder et diffuser du son sur le réseau, puis lire ce son à une autre extrémité du réseau.
Bon mais je lis à droite et à gauche que la carte son intégrée du Pi serait particulièrement mauvaise de toute façon… C'est dommage d'intégrer une carte son dont on ne peut pas se servir sérieusement.
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[^] # Re: Multi-ethernet?
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche OLinuXino, la RaspBerry Pi version Open Source. Évalué à 3.
Un truc qui m'intéresserai, ce serait une entrée ligne en plus de l'entrée micro, c'est un truc qui a également disparu de la majorité des ordinateurs grand publique et c'est bien en truc qui semble manquer sur ces cartes (à moins que l'entrée micro puisse être basculée en mode ligne). C'est dommage d'ajouter une carte son usb alors qu'il y en a déjà une intégrée !
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[^] # Re: quoi faire
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche OLinuXino, la RaspBerry Pi version Open Source. Évalué à 3.
Vu que la proposition « Howto/documentation » a été largement plébiscitée lors du dernier sondage, je ne doute pas du succès d'un tel tuto. :)
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[^] # Re: quoi faire
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche OLinuXino, la RaspBerry Pi version Open Source. Évalué à 2.
moizossi :)
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[^] # Re: Les dépêches
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Projet Replicant: Interview donnée à LinuxFR. Évalué à 0.
En plus, contrairement au blog de PaulK, dans les commentaires de la dépêche il y a une belle nimage /o/.
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[^] # Re: Déforker
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche LibreOffice 4.1 et Apache OpenOffice 4.0 sont de sortie. Évalué à 10.
Oui, d'après la page Wikipédia anglophone, Debian, Mandriva, openSUSE, Gentoo, et Ubuntu fournissaient un OpenOffice qui intégraient les patchs Go-oo.
En fait les premières améliorations de LibreOffice par rapport à OpenOffice fut l'intégration des patchs de Go-oo pour la RC1, ce qui fut un message politique fort qui montrait clairement la rupture entre la gestion du vieil OpenOffice de Sun et la gestion du nouveau LibreOffice de la Document Foundation.
Et puis à l'époque, pour bénéficier de nombreuses technos intéressantes ou un meilleur support de ces technos, il valait mieux utiliser Go-OO : export PDF hybrides, console de présentation de diaporama, meilleure gestion du nouveau format de Microsoft et import de fichiers Works, intégration d'un grand nombre de dictionnaires par défaut, et support de Gstreamer sous GNU/Linux. Aussi, sous Go-oo, la très gênante fenêtre d'enregistrement au premier lancement était désactivée.
Déjà, en commentaire d'une dépêche de 2008, certains écrivaient :
Ou d'autres encore :
Les prophéties ont été réalisées. :)
Personnellement je suis très content de la reprise de LibreOffice.
Avant qu'Oracle ne refile OpenOffice à Apache, je décrivais grossièrement la situation aux utilisateurs en disant qu'Oracle avait récupéré la marque mais que LibreOffice avait récupéré les développeurs et la compétence.
Depuis qu'Oracle a refilé OpenOffice à Apache, le trait est moins noir, mais LibreOffice étant toujours meilleur qu'OpenOffice comme Go-oo l'était en son temps, il faut avoir des besoins techniques très spécifiques (comme IBM qui a besoin d'inclure le code d'OpenOffice dans son logiciel Lotus Symphony) pour préférer Apache OpenOffice. Pour l'utilisateur bureautique, je crains qu'OpenOffice n'aie aucun avantage sur LibreOffice.
A mon résumé grossier j'ajoute parfois que si l'avenir d'OpenOffice est aujourd'hui plus serein qu'au moment de l’absorption de Sun par Oracle, le virage est fait et que c'est LibreOffice qui trace désormais le chemin.
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[^] # Les replicants rèvent-ils de licornes en origami ?
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Entretien avec Paul Kocialkowski, développeur Replicant. Évalué à 3.
C'est triste de te voir si moinsé… pour une fois que la nimage est dans le sujet et une haute référence culturelle ! Bon y a plus qu'à tirer une larme de mélancolie devant tant d'inculture.
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# disque qui disparait
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Sortie de GNU ddrescue 1.17. Évalué à 10.
J'ai eu ce cas là récemment. Lors du ddrescue, le disque se bloquait parfois et dépassant probablement un timeout interne au disque, il disparaissait… Seul un reboot complet permet de revoir le disque et de reprendre le ddrescue là où il en était. LE problème étant que ddrescue ne reprenait pas où il en était… mais là où le log s'est arrêté, c'est à dire quand 3sec/10min/30min après avoir remarqué que le disque avait disparu, j'interrompait ddrescue manuellement. C'est à dire que dès que le disque disparaissait, ddrescue marquait les blocks comme non lisibles dans le log, et une reprise du log ne retentait pas leur lecture… On se retrouve avec un fichier de sortie plein de trous, mais on ne sait pas où sont les trous…
Cette amélioration est une très bonne nouvelle !
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[^] # Re: Mais pourquoi diable autoriser les modifications ?
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal L'éducation nationale publie des polices de caractères cursive libres... de diffusion. Évalué à 6.
Effectivement, puisqu'il n'est pas légalement permis de modifier la police mais qu'il est permis de la distribuer, dois-je considérer que la police que j'ai trouvé sur allfontz.biz est forcément la même que celle de l'éduc-nat ? Selon le droit d'auteur, oui. Dans la réalité rien n'est moins sûr.
J'ai donné comme exemple le moyen de la signature, mais un fournisseur de référence peut faire l'affaire. Pour garantir qu'un tiers utilise une version précise d'un fichier, le droit d'auteur n'est pas le bon outil.
C'est vraiment une maladie de notre siècle de penser que la loi a puissance suffisante sur l'être ou le non-être. Il ne suffit pas de décréter pour que cela soit. Par exemple, on a bien vu qu'en interdisant la copie elle ne disparaissait pas. La loi n'a puissance sur l'être que par association avec une conscience morale, la loi ne peut avoir puissance sur l'être malgré la conscience morale.
La loi est appliquée par l'homme, la loi ne s'applique pas malgré l'homme. La loi ne garantie pas à l'homme que le fichier est le bon, mais la loi demande à l'homme de vérifier que le fichier et le bon. Et comment faire cette vérification ? La loi n'apporte aucun outil pour le faire.
La loi interdit de modifier et de distribuer une version modifiée, comment s'assurer que la loi est appliquée ?
De plus, dans l'absolu, un modification peut être volontaire mais aussi accidentelle.
Pour s'assurer que la loi est appliquée, pour la faire appliquer ou tout simplement pour être certain de s'y conformer, il faut un outil vérifiant que les fichiers ne sont pas modifiés conformément à la loi. La loi ne peut pas être cet outil.
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[^] # Re: Mais pourquoi diable autoriser les modifications ?
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal L'éducation nationale publie des polices de caractères cursive libres... de diffusion. Évalué à 1.
la réponse est abrupte mais efficace : tu parles pour toi ;)
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[^] # Re: Mais pourquoi diable autoriser les modifications ?
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal L'éducation nationale publie des polices de caractères cursive libres... de diffusion. Évalué à 10.
Le droit d'auteur n'est pas non plus une solution à l'incompétence… ;)
Plus sérieusement, la licence choisie n'empêchera pas, techniquement, de modifier la police. Et ce même si cette modification est légalement interdite.
Si l'utilisateur de la police ne sait pas vérifier que le fichier utilisé est le bon, le fait que la modification soit autorisée ou interdite ne change rien pour lui : il fait confiance à son fournisseur. De même, s'il ne sait pas vérifier une signature, il fait confiance à son fournisseur.
Nous montrons là encore que le droit d'auteur ne fournit à l'utilisateur aucun moyen pour s'assurer qu'il utilise le même fichier que son voisin.
Le droit d'auteur n'est pas et ne peut pas être une solution aux problème évoqués, le droit d'auteur n'est pas un pis-aller pour un outil de gestion de version, le droit d'auteur n'est pas un pis-aller pour l'instruction.
La gestion de version est un problème technique, pas un problème légal.
La compétence est un problème de formation et d'instruction, pas un problème légal.
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[^] # Re: Mais pourquoi diable autoriser les modifications ?
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal L'éducation nationale publie des polices de caractères cursive libres... de diffusion. Évalué à 7.
Euh, pour s'assurer qu'on utilise tous le même fichier, ce n'est pas un problème légal : il suffit de signer le fichier.
Il est très facile d'utiliser une licence libre et permettre à tout un chacun de modifier le fichier et en même temps de garantir que le fichier utilisé n'est pas une de ces modifications. Un ministère peut très bien fournir un fichier sous licence libre et permettre la modification, tout en préconisant d'utiliser une version arrêtée, laquelle version peut être vérifiée.
Le besoin d'un sélection arbitraire n'a rien à voir avec le libre et ne s'y oppose pas, le droit d'auteur n'est pas le bon outil pour répondre à ce besoin.
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[^] # Re: Correction / ajouts
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Une autre informatique est possible - mais elle est (déjà) dans celle-ci. Évalué à 8. Dernière modification le 20 juillet 2013 à 14:38.
Moi j'ai pas l'ivresse. C'est à dire que j'ai beau avoir flash, chez moi ça marche pas™.
J'ajoute un commentaire à propos du journal : je n'ai pas compris ton journal ni quelle était ton intention ni ce que tu attendais de nous, j'ai l'impression que j'ai besoin de ce qu'il y a au bout du lien pour comprendre de quoi il en retourne… Mêmes certains journaux bookmarks sont plsu explicites !
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[^] # Re: Typo
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche X.Org est mort, vive Wayland ! (3). Évalué à 2.
Il y a aussi des alinéas inopinés dans le chapitre Avancement :
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# XQF
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Occupez votre été : contribuez à un jeu libre. Évalué à 5.
Dans le domaine du jeu, je pense au logiciel XQF, qui est un logiciel qui permet de parcourir les serveurs de certains jeux. C'est très pratique car ça permet de centraliser en une même interface les parties en cours de ses jeux préférés et de voir s'il y a des parties intéressantes avant de lancer un des jeux !
Malheureusement le logiciel XQF n'a pas évolué depuis plus de 5 ans…
En soit il est fonctionnel, mais là où se situe le problème, c'est que les derniers ajouts en 2005 et 2006 étaient le support de jeu comme Tremulous, Warsow et Nexuiz. Hors, si Warsow est toujours un projet actif, il faudrait plutôt que XQF gère les jeux Unvanquished et Xonotic qui ont tous deux remplacés Tremulous et Nexuiz. Aussi, des tas d'autres jeux pourraient être ajoutés facilement. En soit ce genre de logiciel n'a aucun d'intérêt s'il n'est pas actualisé et ne connaît pas les jeux actuellement joués !
Vu que les jeux comme Xonotic, Enemy Territory:Legacy, Smokin' Guns, Urban Terror, Alien Arena, Open Arena ou Unvanquished sont des dérivés de jeux déjà gérés par XQF, l'adaptation ne devrait pas être très complexe.
Il n'y aurait à priori rien à coder, seulement prendre le temps de les décrire dans le fichier de description des jeux et dessiner quelques icônes !
J'ai regardé vite-fait et il semblerait que ce soit le fichier
games.xml
qui contiennent les configurations de jeu, mais il ne suffit pas de le modifier, ce fichier est introuvable après une installation… il semble être compilé avec le logiciel…Note : le projet Unvanquished développe le logiciel Osavul qui est similaire à XQF, mais il se restreint à Unvanquished et est actuellement moins évolué que XQF, il est certainement moins compliqué de décrire Unvanquished dans le fichier XML d'XQF que de coder Osavul…
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[^] # Re: En avant pour la 3.11
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Le noyau Linux 3.10 est sorti. Évalué à 2.
Ouuuh, oui vous aurez corrigé… c'était bien 640ko, ce qui est bien suffisant pour chacun™.
J'ai fait un lapsus, parce que les 640Mo (128Mo soudé sur la carte-mère, 512Mo dans le slot) c'était pour accompagner mon Pentium 3 parce qu'il ne m'aurait pas été possible de garder un P3 à 800MHz jusqu'à il y a 3 ans sans avoir autant de RAM, c'est surtout la RAM qui limite l'usage aujourd'hui, ce qui contredit la vieille citation des 640k :).
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[^] # Re: En avant pour la 3.11
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Le noyau Linux 3.10 est sorti. Évalué à 2.
non, un Amstrad PC 2086 S.
Ça ressemblait à ça (photos trouvées sur le net) :
Un ordi de la famille des PC 2086 : 8MHz, 640Mo de ram, un disque dur sur port ISA qu'on appelait "File Card", le lecteur de disquette était un 3.5" mais les disquettes faisaient 720k (la moitié des futures « HD », d' 1.44M, le lecteur ne lisait pas les disquettes d'1.44M, mais les lecteurs de disquette 1.44M lisaient les disquettes 720k de l'Amstrad), j'avais également un lecteur de disquette 5" ¼ sur port parallèle… L'écran était VGA il y avait déjà une souris à deux boutons…
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[^] # Re: En avant pour la 3.11
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Le noyau Linux 3.10 est sorti. Évalué à 3.
Malheureusement je n'ai pas fait cette expérience… il n'y avait pas de cela autour de moi ! Mais effectivement, toucher à ces bécanes et à l'univers qui gravite autour n'est pas du temps perdu ! :)
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[^] # Re: En avant pour la 3.11
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Le noyau Linux 3.10 est sorti. Évalué à 7. Dernière modification le 05 juillet 2013 à 18:25.
Bon en même temps… c'est pas mal de faire un peu d'histoire pour commencer…
Personnellement j'ai récupéré mon premier ordinateur personnel en vers 1999, mais c'était un Amstrad avec un 8086 dedans (déjà fabriqué par AMD). Il y avait beau y avoir un DOS 3.3 et un Windows 2.07, ça m'a obligé à faire de la ligne de commande et à coder en C (K&R) dans un éditeur modal (TED). Faut dire qu'à l'époque même ms-word (pour DOS) était modal ! J'ai découvert le libre qui ne portait pas son nom avant qu'il ne soit formalisé par le grand publique. J'ai touché à XP par nécessité mais…
En 2001 je touchais au z80, et en 2003 au m68k (grâce aux calculatrices). À la même époque mon ordi personnel était un 386 sous DOS 6.22 et Win 3.10. En 2005 je touchais à Linux puis à différents BSD sur un portable équipé d'un Pentium 2. J'avais un serveur autohébergé sous OpenBSD, la machine avait un Cyrix avec de la ram en EDO. J'ai récupéré mon commodore 64 vers cette époque.
J'ai fait une brève parenthèse avec un amd64 en 2006 mais je suis retourné au Pentium 3 pour mon ordinateur personnel jusqu'en 2010 (Tremulous tournait dessus, si-si) (je suis alors passé à un core2duo).
Aujourd'hui je débale un beau huit cœur de chez AMD avec une grosse Radeon, la machine a 4 cœurs de plus que mon ordi portable, 2 fois plus en fréquence et 10 fois plus de ram… la carte graphique a plus de MHz et de ram que mon P3 que j'utilisais encore il y a 3 ans, mon bureau est sous Gnome Shell sous Ubuntu, je programme en Python.
Mais je ne regrette pas d'avoir vécu toute cette aventure historique, même en différé !
Tout ça pour dire que même si on pouvait être trop petit quand Win 3.11 est sorti, et que même si c'est Windows, Microsoft, sapucépalibre toussa… c'est pas forcément inutile de faire un peu d'histoire dans sa vie et de se frotter à ce que les gens ont vécu avant de pointer sa tête dans le monde des grands…
Personnellement ça m'a beaucoup apporté ensuite en entreprise… ça donne une conscience du métier dans le temps : j'ai des compétences et des expériences qui, lorsque je les confronte au regard du monde, remontent plus loin que ma propre vie, et pour le monde j'ai l'âge de ces compétences… Ça permet aussi d'éviter les erreurs de jeune premier qui croit être né en même temps que le soleil et qui fait d'une opportunité une universalité.
Aussi, savoir d'où on vient ne dit pas où l'on va mais permet de savoir comment y aller…
Bref, toucher aux vieilles technos n'est pas nécessaire… mais ça replace l'homme à sa place ! :)
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[^] # Re: Que du bon
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Le noyau Linux 3.10 est sorti. Évalué à 5.
C'est une obscure référence culturelle (chérie ça va couper).
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