nico4nicolas a écrit 1030 commentaires

Tout à fait mais dans ce cas là, je n'ai rien à craindre pour mon numéro de passeport. Cela limite la fuite mais d'autres données privées comme les données génétiques restent exploitables.

Ce que je comprends, c'est que la voiture n'est connectée au monde extérieur que via un smartphone. Tant qu'aucun équipement ne permet de relier la voiture au monde extérieur, il n'est pas possible au constructeur de sortir les données de la voiture. En ne connectant pas de smartphone à sa voiture ou en bloquant les requêtes de la voiture pour empêcher la fuite de données, il serait impossible au constructeur de récupérer les données captées. Est-ce exact ?

Je ne comprends pas tout : comment ces données sont collectées ? Quand il est question d'actions réalisées dans la voiture (changement de vitesse, freinage, ouverture des fenêtres…), je peux comprendre mais je ne vois pas comment la voiture peut collecter d'autres informations comme mon email, mon numéro de carte de crédit, mon numéro de passeport… Je note également que dans cette liste de données, toutes les données ne concernent pas la vie privée puisqu'il est aussi question de météo, de densité de trafic…

Ensuite, pour transmettre ces informations au constructeur, il faut que la voiture soit "connectée". Quel est le pourcentage de voitures "connectées" en circulation ?

Framasoft propose une instance de jitsi.meet qu'ils ont renommé Framatalk et qui librement est disponible.

Merci pour cette réponse. Je n'ai pas compris le sens des réponses précédentes.

Pour compléter (ça n'a rien à voir, mais quand même ça peut servir), plusieurs c'est à partir de trois.

Je l'ignorais et je suis allé vérifier. Cela semble être le cas le plus fréquent mais employer "plusieurs" à partir de 2 semble également être accepté. Le wiktionnaire l'exprime ainsi :

Un certain nombre, un nombre indéfini mais facilement dénombrable, supérieur à un et le plus souvent à deux mais cela peut être trois.

Le centre national des ressources textuelles et lexicales va dans le même sens :

Adj. indéf. plur., masc. ou fém. Un certain nombre, le plus souvent peu élevé, plus de deux (parfois seulement plus d'un)

Même le Robert partage avec cette définition :

Plus d'un (en général, plus de deux), un certain nombre.

Nous sommes d'accord pour reconnaitre que l'information est présente. En prenant l'exemple d'une tablette numérique, son Quick Start guide fait 2 pages avec des images tandis que le manuel utilisateur fait 158 pages. Ce manuel semble relativement bien fait avec des illustrations, des textes pas trop long mais qui va lire le manuel utilisateur quand on a accès au guide de démarrage rapide ?

Pour le lire il faut : savoir qu'il existe, avoir du temps, être motivé pour parcourir de nombreuses informations dont certaines sans doute inutiles.

Ta mère avait peut être mieux à faire que lire le manuel d'un véhicule, elle pensait peut être que s'occuper de son enfant était plus important.

Pour en revenir aux notifications, il existe des possibilités quasi infinies de réglages qui devrait permettre à qui se sent noyé d’en limiter considérablement le flux.

Tu parles de gens qui peuvent se sentir agressés par un outil et tu leur expliques qu'en maitrisant un peu l'outil, ils pourraient mieux l'apprécier. Ces personnes ne sont peut être pas à l'aise avec l'outil donc l'apprentissage prendra plus longtemps, des choses qui nous paraissent simples peuvent être incompréhensibles pour elles. Ces personnes n'ont pas envie d'utiliser un outil qu'elles considèrent comme néfaste donc leur demander de passer du temps pour apprendre à utiliser quelque chose dont ils ne veulent plus se servir ne me parait pas pertinent. Et cela, c'est quand on laisse le temps aux personnes de le faire. Les professeurs n'ont pas forcément le temps de se former aux outils qu'on leur impose.

Je ne comprends pas, que ça soit "euro" ou "vache" ce n'est pas différent puisque

En français, on considère que le pluriel commence à 2. Tout ce qui est inférieur à 2, fût-ce 1,99, reste au singulier

Donc 1,05 euro s'écrit sans "s". Est-ce que je me trompe ?

Et il y a un "s" en trop à "euros" donc même en français…

Je pense qu’une grande partie du mal-être informatique provient de la « légèreté » avec laquelle tout-à-chacun aborde une notice (de matériel informatique, de médicament, de CGV, etc.) : au mieux c’est lu en travers, au pire c’est jeté de suite.

Une petite illustration sur la longueur des conditions générales d'utilisation. Un post Twitter fait une centaine de caractères, comment imaginer que celui qui utilise Twitter a lu les 5600 mots de CGU ? Les vidéo sur TikTok durent quelques secondes mais il faudrait lire les CGU qui font 7400 mots ? Les plus brèves CGU comparées sont celles d'Instagram et Netflix mais les 2500 mots qu'elles comportent prendraient une dizaine de minutes à lire. Il faut bien garder à l'esprit que lire ne signifie pas forcément comprendre.

Dans cette illustration, il est indiqué que ça prendrait presque 250 heures à une personne pour lire les conditions d'utilisation qu'elle accepte en ligne.

Demander à tout un chacun de lire ces conditions ou autres contrats écrits dans des polices toutes petites et contenant des termes compliqués ne me parait pas réaliste.

Je serais curieux de savoir sur quoi tu te bases pour dire que c'est efficace, mais même si ça l'est je suis contre.

Il est connu que les mots qui nous servent à nous exprimer influencent notre pensée. Un discours plus plus convaincant que le mien.

Je passe sur l'atrocité du sens de la phrase citée pour répondre sur l'efficacité mais je ne peux m'empêcher de relever qu'ouvrir le commentaire en dénonçant une réaction typique de féministe et conclure avec une réaction typique de conservateur ("quoiqu'il en soit, ne changeons pas ça") me semble aussi odieux que discréditant.

C'est la base ! Quand on me le demande, et puisque je le peux, je donne mon age en hexadécimal.

Cette solution me parait répondre au besoin, merci pour l'ingénieuse idée à laquelle je n'avais pas pensé !

S'il y a d'autres idées, je prends quand même.

Certaines personnes sont plus proches de l'animal que de l'humain

D'un point de vue biologique, les êtres humains sont des animaux. Autre remarque impertinente (au sens littéraire), les actes inhumains sont bien souvent pratiqués par des êtres humains.

Merci pour ces précisions. Je n'ai pas mémoire de ce qui s'est passé. Si j'en crois un article du Monde, les promesses de Hollande n'ont pas été suivies d'actions. Un article du Figaro prétend que Macron aurait changé son fusil d'épaule avant la fin son premier quinquennat. Au final, je n'ai pas vraiment l'impression qu'un quelconque décideur ait vraiment fait quoique ce soit (mis à part quelques déclarations) pour abandonner le nucléaire.

Je dis juste qu'il a été abandonné beaucoup trop tôt

Le nucléaire aurait été abandonné ?!?! Je n'étais pas au courant !

Merci pour tes commentaires intéressants. Je suis d'accord, c'est paradoxal d'autant plus qu'il fait également des conférences sur le sujet. Je ne tiens pas rigueur aux personnes qui ont des paradoxes en en ayant moi même de nombreux.

Les TSA ont un gros impact sur les personnes qui en ont. Lorsqu'une personne décide d'écrire, il me parait logique qu'elle aborde les sujets qu'elle connait. Josef Schovanec écrit donc beaucoup sur ses voyages en mettant en avant sa vision "différente" du monde. Ce n'est pas complètement paradoxal non plus. Comme le fait qu'il milite pour la dignité des personnes avec TSA.

Autant je suis d'accord sur les 2 premiers paragraphes, autant le 3ème me semble plus être une façon de nommer les choses.

J'ai eu un chef TSA

Dire qu'il est autiste ou qu'il a des troubles du spectre autistique ne change pas la réalité : c'est un véritable problème pour les interactions sociales. Par contre, la première formulation est une façon de définir la personne tandis que la deuxième formulation est une façon de définir un ou plusieurs traits de la personne.

La formulation ne change pas la réalité mais la perception que nous avons. La formulation "avoir des troubles du spectre autistique" ne me semble pas réductrice (pour l'accès aux soins notamment) mais c'est sans doute là que je fais erreur. J'avoue mon ignorance totale à ce niveau là.

en n'en parlant pas

Les personnes avec des troubles autistiques comme Joseph Schovanec en parlent, la preuve, j'ai entendu ce qu'il avait à dire lors d'une conférence dont il était le présentateur. La question n'est pas d'en parler mais sur la formulation de cette parole et la façon de désigner les personnes.

J'entends cet argument. J'avais écouté une conférence de Josef Schovanec qui se définit lui même comme une personne avec autisme… mais qu'il ne s'agit que d'une de ses caractéristiques.

Il ne me semble pas possible d'être en désaccord avec ton argumentaire mais que faire quand la personne dit qu'elle ne veut pas être identifié par sa "différence" ? N'est-ce pas tout aussi entendable ?

Il est plus correct de parler de spectre autistique car les manifestations qui génèrent des handicaps liés à l'autisme très variés. Il est aussi courant de dire que les personnes sont autistes. Celle formulation est parfois malvenue, il est plus convenable de parler de personnes qui ont de l'autisme. De façon générale, définir une personne par son handicap est très réducteur voire même blessant.

D'après ce que j'ai entendu à la radio, le magazine Science et Vie a été racheté par un groupe français (Reworld Media) dont la politique ne serait pas conforme aux habitudes de la rédaction. Cela a provoqué une vague de départ dont certains ont créé Epsiloon.

A noté que Reworld Media avait poursuivi Epsiloon et a très récemment perdu le procès. Cela rend le magazine d'autant plus crédible mais j'avoue n'avoir jamais rien lu d'eux.

Le fait qu'on marche sur la tête expliquerait une certaine perte de repères.

Sinon, il existe le site web. Je trouve qu'on marche un peu sur la tête avec ces applications alors qu'on peut retrouver la même chose via un navigateur.

Il y a peu, j'avais fait un mini site web très basique pour un évènement. Les gens flashaient un QR code dans lequel était encodé l'url du site. Cela les amenaient directement sur le site et ils avaient les informations dans leur navigateur. Le site web n'était pensé que pour les smartphones. Certaines personnes ont eu le retour suivant : "Votre application est très pratique". J'ai l'impression qu'une grande majorité de personnes ne comprennent pas comment les données leur parviennent.

Je ne suis pas utilisateur de Mastodon mais le lien donné me renvoie vers le thread et je dois descendre l’ascenseur pour trouver le message mis en avant. Ce n'est pas intuitif, je me suis demandé ce que le descriptif d'un déroulé d'une soutenance de thèse avait à voir avec le titre du lien. Il est possible que d'autres se méprennent sur le message en lien ou ne le voient pas du tout.

Je ne pense pas que la raison donnée soit valable dans beaucoup d'entreprises. Il y a bien d'autres raisons évoquées, la plus évidente étant la méconnaissance des logiciels libres : comment évaluer une solution quand on ne sait même pas qu'elle existe ?

Merci pour ces explications. En effet, ces personnes sont bien inculpées, je me suis trompé avec une mauvaise connaissance du terme (définition erronée).

Et au passage ils expliquent au juge qu'ils n'ont rien, et que la raison pour laquelle ils n'ont rien est qu'ils n'ont pas pu accéder aux communications chiffrées.

J'ai du mal à saisir la différence avec un coffre-fort. Dans ce cas là, rien n'empêche un policier qui aurait des soupçons (même infondés) de demander à ouvrir le coffre-fort de n'importe qui.

Quand un enquêteur demande "Pouvez-vous me fournir la clé pour déchiffrer votre disque?—Non—Pourquoi?—Parce que je ne veux pas que la police ait accès à mes données", c'est un indice valide. Ça n'est pas une preuve de culpabilité, c'est juste un indice; il en faut plusieurs pour justifier une mise en examen, mais c'est un élément de l'enquête.

Ce qui me dérange, c'est qu'il ne semble pas y avoir d'autres indices et cela qui est très dérangeant. J'ai beaucoup de difficultés à comprendre que le simple refus de protéger des données qui sont privées (et qui peuvent contenir des preuves d'activités illégales) soit suffisant à une mise en examen. Si la police se pointe chez moi et demande à fouiller mon logement (ou un mot de passe pour accéder à mes emails), je leur répondrai que non, je ne veux pas. Est-ce une raison suffisante pour me suspecter de cacher des choses illégales ?

Comme tu l'as écrit dans un autre message, on ne sait sans doute pas tout du dossier. Ma subjectivité me fait croire que c'est plutôt le gros qui s'acharne sur le petit… et que le petit pourrait être n'importe qui.