Ch’tites brèvounettes : Firefox 5 bêta, OSQA et mafia

Posté par  (site web personnel) . Modéré par patrick_g. Licence CC By‑SA.
34
24
mai
2011
LinuxFr.org

Firefox 5 bêta

Afin de célébrer le début de son cycle de sortie court, Firefox 5 est déjà prêt en version bêta, à peine deux mois après la sortie de Firefox 4.

Au menu :

  • plus de 1 000 corrections de bogues ;
  • meilleure intégration Linux ;
  • meilleure prise en charge de HTML 5 ;
  • animations CSS ;
  • autres améliorations d’interface utilisateur.

OSQA

OSQA est un système libre de questions‐réponses communautaires, que certains définiront plus facilement par « clone libre de Stackoverflow » (ou de Shapado).

Pour la liste des gros mots, OSQA est en Python, Django, GPL.

La Mafia des droits d’auteur

Les sociétés de perception et de répartition des droits (SPRD) sont — une fois n’est pas coutume — épinglées par le rapport annuel de la commission permanente de contrôle des SPRD, le huitième rapport du nom.

Les relations entre les sociétés d’ayants‐droit et sociétés mixtes, ainsi que sociétés intermédiaires sont telles qu’il a fallu grapher tout cela pour y voir plus clair. Le rapport n’hésite pas à décrire cet imbroglio de « système qui n’est au service ni des artistes, ni des consommateurs. Mais de lui‐même. » Que Choisir va même jusqu’à sous‐titrer son article « Bienvenue chez les Shadocks » !

P’tites brèves : Pinta, Scala, Nemerle, Top 20

Posté par  (site web personnel) . Modéré par tuiu pol. Licence CC By‑SA.
38
21
mai
2011
LinuxFr.org

Pinta 1.0

L’éditeur d’image Pinta, léger et multi‐plates‐formes (GNU/Linux, Mac OS X et Windows), est sorti en version 1.0. Il s’agit d’un clone de Paint.net, écrit en Gtk#, et dépendant du framework Mono (ce qui pourrait provoquer des démangeaisons intenses chez certains).

Publié sous licence MIT, Pinta n’a pas pour but d’être aussi complet que GIMP, mais possède toutes les fonctions de base nécessaires aux traitements d’image simples. Bon candidat à la libération des windowsiens, par exemple.

Scala 2.9.0

Scala, le « scalable language » qui tourne sur la JVM (Java Virtual Machine), est sorti en version 2.9.0.

Ce que cette version apporte n’est pas toujours compréhensible par les humains, mais certains seront probablement heureux d’apprendre que parmi les nouveautés, il y a :

  • Parallel Collections ;
  • the App Trait ;
  • the DelayedInit Trait ;
  • Repl Improvements ;
  • Scala Runner ;
  • Java Interop ;
  • et trois ou quatre autres trucs trop top (dur à dire).

Nemerle 1.0

Nemerle est un langage multi‐paradigme pour .Net (encore, désolé), publié sous licence BSD modifiée. Sur le site Web officiel, il est dit : « It is as easy to learn and use as C# or VB.NET but Nemerle is by far more powerful » (il est aussi facile à apprendre que C# et VB.NET, mais Nemerle est de loin plus puissant). <insérer troll sympa ici>

Voici la liste des gros mots :

  • paradigmes : Object-Oriented Programming (OOP), Functional Programming (FP), Metaprogramming (MP), Component-Oriented Programming (COP), DSL-Oriented Programming (DOP) ou Language Oriented Programming (LOP) ;
  • Types : static typing, strong typing, inferred, nominal ;
  • Influences : C# (OOP & Imperative support), ML (FP support), Lisp (macros support).

Top 20 des pays utilisant GNU/Linux comme système pour le bureau

Linux a déjà largement le don d’ubiquité dans le domaine des routeurs, serveurs et, depuis peu, dans les téléphones mobiles. En ce qui concerne le bureau (ordinateurs fixes et portables), les scores ne sont pas aussi brillants, la principale cause étant… Microsoft (ou Linux lui‐même, ou les deux).

Le premier de la classe est Cuba ! Avec une part de marché qui s’élève à… euh oui, seulement 6,33 % ! La France arrive… euh… en 13e position, avec 1,73 % de part de marché. Linuxiens, à vos marques, prêts ? Attaquez la vente liée !

IPv6 et conséquences sur l'anonymat

Posté par  (site web personnel) . Modéré par tuiu pol.
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18
jan.
2011
Internet
NdM : Cette dépêche est tirée du journal de ffourcot.

Je voudrais revenir sur les conséquences pour la vie privée du passage en IPv6. On a récemment pu lire beaucoup de commentaires à ce sujet sur ce site, et je ne les considère pas toujours pertinents. Ici, je ne parlerai vraiment que de la couche réseau : que les gens soient déjà tracés par les cookies, l'entropie d'information de leurs navigateurs, leurs comptes facebook ne m'intéressent pas.

(Oracle VM) VirtualBox 4.0

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28
déc.
2010
Virtualisation
VirtualBox, la plateforme de virtualisation créée par la société InnoTek (rachetée par Sun, elle-même rachetée par Oracle), est sortie en version 4.0.

VirtualBox 4.0 est désormais découpé en :
  • un paquet de base sous licence GPL ;
  • et un Extension Packs sous licence PUEL (utilisation autorisé pour l'usage privé et l'éducation).

VirtualBox Manager est une revue en profondeur de l'interface utilisateur : la fenêtre principale possède une prévisualisation de l'invité, mode d'affichage « mise à l'échelle », raccourcis bureau pour démarrer des invités en un double-clic, et quelques autres améliorations dont le tri de la liste des invités.

Autre nouveauté très intéressante, VirtualBox possède un système d'extension, comme mentionné au-dessus.
Parmi les extensions, on trouve aujourd'hui un pack ajoutant le support pour l'USB 2.0, VirtualBox RDP et le boot PXE pour les cartes Intels pour les machines virtuelles.

Au chapitre de la compatibilité et de l'interopérabilité, la version 4.0 prend en charge le format standard ouvert « Open Virtualisation Format (OVF) ainsi que le format Open Virtualization Format Archive (OVA, une archive TAR contenant un OVF) » , du nouveau matériel virtuel a été ajouté (Intel ICH9 et Intel HD Audio), et les I/O asynchrones sur les images tierces (VDMK, VHD et Parallels).

Enfin, les performances ont été améliorées et des limites ont été repoussées (tailles de machines 32 bits, notamment). Bien entendu, les habituelles corrections de bogues sont détaillées à la pelle dans le changelog.

NdM : l'installation des guest additions pour une machine virtuelle windows, demande maintenant à ce que la machine soit en mode sans échec (ce qui n'était pas le cas avec les versions précédentes de VirtualBox) pour l'installation du mode « direct3D ».

Mandriva 2010.2

Posté par  (site web personnel) . Édité par Benoît Sibaud. Modéré par Lucas Bonnet.
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28
déc.
2010
Ada
Cette dépêche est tirée du journal de tankey.

La distribution qui n'en finit plus de mourir, pour à chaque fois renaître, Mandriva Linux, donne de ses nouvelles : la 2010.2 est disponible dans les bacs ! Cette 2010.2 n'est pas une nouvelle version, c'est la mise à disposition de toutes les mises à jour et corrections de bugs sous la forme d'une image ISO. Elle est donc à conseiller en remplacement de la 2010.1, évitant ainsi d'avoir ouatmilles mises à jour après installation. Roadmap/objectif tenu. Bravo.

Pour mémoire :
  • One est un LiveCD avec installation possible, contenant tous les drivers proprios (comme une Ubuntu, en gros)
  • Free reste toujours dans sa ligne stricte : rien de proprio, même pas les firmwares (Debian se débarrasse aussi des firmwares proprio dans sa prochaine édition, au passage)


Le dépôt non-free est accessible à tous, en deux clics, dans le cas où, par exemple, votre carte WiFi aurait besoin d'un firmware non libre, ou pour votre carte graphique un driver non-libre.

Le plus simple : se munir d'une clef USB de taille suffisante, puis copier le fichier iso
dd if=mandriva-linux-free-2010.2-x86_64.iso of=/dev/sdb bs=8M
Où sdb est votre clef, et non une partition sur celle-ci (sdb et pas sdb1). Une seconde partition sera automatiquement créée également, nommée « resize_me », elle permettra, une fois redimensionnée sur la totalité de l'espace restant (ou selon votre choix), d'être utilisée pour sauvegarder ses documents.

NdM: lien neutralisé en raison de la disparition des domaines

  • Development 2011 (22 clics) http://wiki.mandriva.com/en/2011_Development
  • Le tour en images (48 clics) http://forum.mandriva.com/fr/viewtopic.php?f=189&t=133677&p=839916#p839916

OneTeam Desktop beta1 est libéré

Posté par  (site web personnel) . Modéré par tuiu pol.
13
24
déc.
2010
XMPP
OneTeam Desktop est un logiciel libre, client de messagerie instantanée pour le réseau ouvert et décentralisé XMPP (anciennement connu sous le nom de Jabber). OneTeam Desktop est disponible pour Linux (32 et 64 bits), Mac OS X et Windows, mais aussi sous forme d'extension pour Firefox. Il est publié sous la double licence MPL 1.1 et GNU GPL 2.0 (Mozilla Public License et GNU General Public License).

OneTeam Desktop offre une approche quelque peu différente des clients avancés déjà disponibles, comme Gajim ou Psi : un univers graphique un peu plus attrayant, des simplifications d'interface et des fonctionnalités plus confortables. Voici par exemple une liste non exhaustive des intérêts de OneTeam Desktop :
  • roster visuel : chaque contact est une carte dans laquelle figure l'avatar et la présence, le JID n'étant accessible que par hover du pointeur ;
  • messages non lus : marqués en sous-brillance, cela permet de reprendre aisément le fil d'une conversation interrompue ;
  • fils de conversation : chaque participant cliquant le message auquel il répond, il est possible de mettre en surbrillance ou de filtrer les multiples conversations qui peuvent prendre place dans les chats ;
  • ligne de commande : raccourcis contextuels avec auto-complétion, très utiles pour accélérer les tâches courantes ;
  • historique et navigation dans le temps : un onglet de chat affiche toujours la dernière conversation, et un petit bouton en haut de la zone de chat est présent pour remonter le temps et retrouver des conversations plus anciennes ;
  • correction : possibilité pour un participant de corriger une fois seulement son dernier message. Cette fonctionnalité se révèle particulièrement utile d'après le retour des utilisateurs ;
  • déboggage à distance : fonctionnalité utile pour les développeurs, qui permet de lancer des commandes sur un client à distance, moyennant un droit d'accès donné manuellement par le client déboggué ;
  • voix sur Jingle : le célèbre protocole de VoIP est présent dans OneTeam Desktop ;
  • Jingle Relay Nodes : un mécanisme évolué de relais pour media en P2P, mieux que les "supernodes" de Skype.


Le code source est disponible par un simple git clone git://git.process-one.net/oneteam/oneteam.git, le manuel de compilation se trouvant dans le fichier README.txt. Vous êtes tous encouragés à donner un coup d'essai à OneTeam Desktop beta1 et d'en discuter !

Sozi revient : système de présentation alternatif libre

Posté par  (site web personnel) . Édité par baud123. Modéré par patrick_g.
39
25
oct.
2010
Graphisme/photo
Cette dépêche est tirée du journal de llumeao.

Après des mois de silence, voici donc des nouvelles du projet Sozi.

Souvenez-vous : en décembre 2009, le journal intitulé Sozi : vers un système de présentation alternatif libre. À l'époque, Sozi n'était qu'un bricolage vite fait, juste pour montrer ce que pourrait être un outil de présentation à la Prezi, mais libre et utilisant des standards ouverts (SVG et Javascript). Malgré les nombreux encouragements reçus, les retours d'expérience, les propositions d'améliorations et les patches, l'auteur n'avait pas eu la possibilité de revenir sur ce projet pendant plus de six mois.

Réflexions préliminaires

Dans la première incarnation de Sozi, de simples rectangles permettaient de délimiter les vues à parcourir dans le document SVG. L'ordre des vues dépendait de l'ordre de création des rectangles. Pour modifier cet ordre ou insérer une nouvelle vue, il fallait manipuler directement le code XML du document.

D'autre part, des besoins ont été exprimés, comme par exemple le paramétrage de la durée des transitions, le passage automatique d'une vue à la suivante après une durée de notre choix, etc.

Ces deux constats ont amené à réfléchir sur le format des données spécifiques à Sozi et sur l'interface utilisateur nécessaire à la création des présentations. Parmi les candidats pour les formats de données, l'utilisation de JSON a été envisagée, directement manipulable en Javascript, ou alors plus directement l'ajout d'attributs dans le document SVG lui-même.

Concernant l'interface utilisateur, deux solutions ont été explorées : la première a consisté à développer une extension pour Firefox, mais a été abandonnée. La seconde a consisté à développer une extension pour Inkscape.

Une extension pour Inkscape

Le mécanisme d'extension d'Inkscape est assez pauvre : pour simplifier, une extension est un simple programme externe (en Python) qui prend en entrée le document courant, le modifie, et le renvoie à Inkscape. Ce fonctionnement me paraissait tout à fait inadapté dans le cas de Sozi, jusqu'à ce que je (re)découvre l'outil de présentation JessyInk, qui parvient très bien à s'en accommoder.

Pour offrir une interface d'édition adaptée à Sozi, les choix suivants ont été faits :
  • Les informations des différentes vues sont matérialisées par des attributs, spécifiques à Sozi, dans le document SVG ;

  • Comme dans JessyInk, le script d'animation est incorporé au document. Une présentation se compose ainsi d'un unique fichier facile à distribuer ;

  • Pour contourner les limitations des extensions Inkscape, l'outil d'édition ouvre une fenêtre GTK où les propriétés de la vue courante peuvent être saisies.

Une première version officielle

Aujourd'hui, Sozi revient donc avec une première version officielle.
Ce n'est pas encore parfait, mais je l'utilise déjà avec beaucoup de satisfaction dans mon métier d'enseignant.

Comparée à la version de décembre dernier, la gestion des événements a été améliorée :
  • Un meilleur respect de la durée des animations : sur un ordinateur un peu lent ou très occupé par d'autres tâches, l'animation pourra être saccadée, mais la durée spécifiée devrait être à peu près respectée ;

  • Une meilleure réactivité aux actions de l'utilisateur : les actions de l'utilisateur (aller à la vue suivante, à la vue précédente, au début, à la fin) prennent effet immédiatement sans attendre la fin de l'animation en cours.

De nouvelles fonctionnalités ont été ajoutées :
  • Zoomer/dézoomer avec la molette de la souris ;

  • Déplacer la page en faisant glisser avec le bouton gauche ;

  • Afficher la liste des vues ;

  • Passer automatique à la vue suivante au bout d'une durée spécifiée ;

  • Choisir parmi différents profils d'accélération/décélération pour passer d'une vue à l'autre.

Je vous invite donc à essayer cette nouvelle version et à me faire part de votre expérience. Pour plus d'informations, vous pouvez visiter le site officiel de Sozi, dont la partie francophone rassemble la plupart des informations utiles pour débuter.
Pour ceux qui sont intéressés par des astuces techniques avec SVG et Javascript, quelques billets récents sur mon blog présentent certaines recettes utilisées dans Sozi.

Sortie de Gajim 0.14

Posté par  (site web personnel) . Modéré par Xavier Teyssier.
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7
sept.
2010
XMPP
Gajim, le célèbre client logiciel libre XMPP/Jabber, est sorti en 0.14, après dix mois de développement. Pour rappel, c'est un client de messagerie instantanée et de présence, développé en Python avec une interface Gtk, par une équipe emmenée Yann Leboulanger aka "Astérix", le tout sous licence GPL v2. C'était un client de clavardage, car la grande nouveauté de cette version, c'est la gestion de la voix et de la vidéo !

En outre de ces fonctionnalités multimédias tant attendues et d'une refactorisation, voici une liste des changements majeurs, la liste des bogues corrigés étant disponible via les liens :
  • Voix et vidéo via le protocole Jingle ;
  • Temps de démarrage amélioré ;
  • Le copier-coller des émoticônes ;
  • La reconnexion automatique aux groupchats et la gestion des captchas ;
  • La géolocalisation ;
  • Pour les aspects plus techniques : utilisation du standard XDG, ainsi que de l'authentification SCRAM-SHA-1 et SASL EXTERNAL


Pour rappel, ou pas, Gajim offre diverses fonctionnalités avancées :
  • Deux modes de présentation : deux fenêtres (liste de contacts ou « roster », et chats) ou tout-en-un ;
  • Transformation des chats à deux en chats de groupe ;
  • Multi-compte et métacontacts ;
  • Traduction/localisation dans 25 langues ;
  • Diffusion de l'activité, l'humeur et la musique écoutée.


C'est donc certainement avec un très grand plaisir que les utilisateurs patients de XMPP ont en leurs mains un client majeur traitant enfin la voix et la vidéo. Peut-être que cela pourrait contribuer au décollage de la voix et vidéo par Jingle/XMPP ?

Gerrit, libaacs, MongoDB

Posté par  (site web personnel) . Modéré par Mouns.
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19
août
2010
Communauté
Gerrit

Gerrit, dont la version 2.1.4 est sortie récemment, est un système de revue de code, sur le web, permettant la comparaison côte à côte et les commentaires de code. Il est basé sur Git, et est publié sous licence Apache 2.0.
Historiquement, Gerrit a commencé comme un ensemble de patch pour Rietveld, un outil de revue de code basé sur subversion. Le besoin d'ACL, non souhaité par l'auteur de Rietveld (Guido van Rossum), a poussé Gerrit à forker et à devenir un projet à part entière. Le passage en version 2 a été l'objet d'une réécriture complète de Gerrit pour passer du python au Java (Servlet J2EE) avec une base SQL.

libaacs

libaacs est un projet libre de recherche qui a pour but d'expérimenter et de comprendre la spécification « Advanced Access Content System » ou AACS, un système pour restreindre la lecture et la copie de la génération actuelle de disques optiques (Blu-ray, HD DVD). Les leaders du projet sont principalement des développeurs de Doom9, à l'origine de nombreux tests de référence des codecs vidéo. Libaacs n'offre pas de clefs ou de certificats qui pourront être utilisés pour décoder des contenus restreints.

MongoDB

MongoDB 1.6.0 est sorti, après la période de développement et de stabilisation de la série 1.5. Cette version apporte deux grosses améliorations pour la scalabilité et la disponibilité : le sharding ou partitionnement horizontal, très à la mode, et les Replica Sets pour mettre en place des clusters de haute disponibilité avec failover et recovery automatiques.

ID Software libère Wolfenstein Enemy territory et Return to Castle Wolfenstein

Posté par  (site web personnel) . Modéré par patrick_g.
38
16
août
2010
Jeu
Cette dépêche est tirée du journal de gillux. Cette bonne nouvelle vient de la liste de diffusion de ioquake3.

Il y a 5 ans qu'ID Software a libéré le moteur de Quake III Arena, et c'est maintenant au tour de Wolfenstein: Enemy Territory et de Return to Castle Wolfenstein de passer open-source. John Carmack a annoncé la libération de ces jeux à la QuakeCon. Comme Quake 3, ils sont basés sur le moteur Id Tech 3. Il ne s'agit donc pas d'une nouvelle aussi grande que la libération de Quake 3, puisqu'il s'agit toujours du même moteur et que tout l'artwork (maps, modèles, textures, sons, vidéos, etc.) ne sera pas libre.

Toutefois, le projet ioquake3 a déjà réservé les noms de domaines http://www.iortcw.org/ et http://www.iowolfet.org/ . On peut donc s'attendre à ce que tous les bugs déjà corrigés dans ioquake3 le soient aussi dans ces deux jeux, qu'ils soient portés sur d'autres plateformes et peut-être l'ajout de quelques fonctionnalités intéressantes. Ioquake3 a par exemple apporté à quake la capture vidéo, le décodage vorbis et la VoIP (voir la liste exhaustive).

La fourberie des perles

Posté par  (site web personnel) . Modéré par Mouns.
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21
juil.
2010
Perl
Cette dépêche est tirée du journal de jbbourgoin.

Nous vivons des temps très excitants. Les perles sont fourbes, elles ne sont jamais là où nous les attendons, et pointent les bouts de leur orbe n'importe quand. Deux perles très rusées sont en passe de venir nous titiller la concupiscence : Guile 2.0 et Rakudo Star (Perl 6).

Rakudo Star

Rakudo Star (a "usable Perl 6") to be released by July 29
Submitted by pmichaud on Sat, 06/19/2010 - 11:09


Rakudo Star, c'est le nom de la première sortie officielle de Rakudo Perl, une implémentation de Perl 6.

Perl 6, c'est un gros langage. On pourrait presque dire que c'est une famille de langages à lui tout seul. Il permet la programmation dans beaucoup de sous-langages, dont le nouveau moteur d'expressions rationnelles fait partie.

Deux et trois choses amusantes dans Perl 6 :
  • Expressions rationnelles : elles deviennent un véritable sous-langage de Perl 6. Il y a plein de trucs qui ont l'air très chouette, mais comme je ne connais pas grand chose au domaine, je vais me contenter d'exprimer mon étonnement ;)
  • Contextes multiples et invariance du sigil : Enfin, dirons certains, le sigil est invariant ! Ne vous réjouissez pas trop vite, il l'est moins par soucis de se conformer aux autres langages que parce que les contextes sont beaucoup plus abondants qu'en Perl 5 et auraient rendu la variance du sigil un enfer...
  • typage : typage dynamique, mais aussi statique ;
  • Macros : type C ( simple substitution textuelle), type LISP (modification de l'arbre syntaxique) ;
  • OO : L'OO classique et l'OO basée sur les prototypes sont possible. Les "roles" ( mixins, interfaces, traits dans d'autres langages...).


Beaucoup d'autres choses : des bidules pour faciliter la programmation concurrentielle, les jonctions etc.
Pour ceux qui préfèrent l'aspect historique, le journal de darkhad (et les commentaires) revient sur une affaire de mugs, comme quoi ça fait déjà 10 ans que les produits dérivés de perl 6 existent.

Guile 2.0

2010-06-01
GNU Guile 1.9.11 (beta) released. This may be the last release before 2.0 comes out.


Guile 2.0 c'est l'implémentation de Scheme du projet GNU qui avait pour objectif de devenir le langage « glue » du monde libre et, au passage, de remplacer Emacs LISP.

Si le premier est depuis longtemps compromis par les Python, les Perl et même les Javascript, le second est en passe de devenir une réalité !

Guile permet depuis la version 1.9.0 de compiler scheme en du bytecode pour une machine virtuelle dédiée. Guile supporte déjà ECMAScript mais aussi... Elisp ! Le support de R6RS est quasiment complet.

Au passage, je tiens à signaler que PLT Scheme devient Racket, et qu'Emacs 24 continue de grandir joyeusement.

Wine, JavaFX, OpenStack, Dell et les OS

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20
juil.
2010
Communauté
La torpeur de l'été dans l'hémisphère nord nous fait oublier qu'il y a des nouvelles dans les mondes du libre et des sujets voisins.

Wine 1.2

Entre deux barbecues et son vin rosé, voici un autre « wine » tout frais, j'ai nommé Wine 1.2. C'est du cru été 2010. Après deux ans de développement, ayant résulté en pas moins de 23000 changements et 3000 bugs corrigés, l'accent a été mis sur les applications 64 bits et les graphiques Tango. De nombreux changements ont été introduits dans le cœur, l'interface utilisateur, l'intégration à l'environnement de bureau, les graphiques, l'audio, le réseau, Direct3D, les applications intégrées, les performances, l'environnement de build, etc.

Wine, c'est bon, mangez-en sans modération.

Pétition pour libérer JavaFX

Encore une pétition pour ouvrir et libérer du code source. Cette fois-ci, il s'agit de JavaFX, la fratrie de logiciels pour les applications Internet riches (RIA). L'opportunité du changement de main de Sun à Oracle a été saisie au vol. À vous de décider de la signer, ou pas.

OpenStack : wannabe-standard ouvert pour le cloud

Le projet OpenStack a pour but de produire une infrastructure libre pour le Cloud Computing, que ce soit privé ou public, simple et scalable (« To produce the ubiquitous OpenSource Cloud Computing platform that will meet the needs of public and private clouds regardless of size, by being simple to implement and massively scalable. »). Le projet publie sont code sous licence Apache 2.0.
  • Le premier projet « OpenStack Object Storage », dont le code est disponible à ce jour, est un magasin d'objets (object store) complètement distribué, basé sur Cloud Files de Rackspace.
  • Le second projet « OpenStack Compute », dont le code devrait être disponible avant la fin de l'année, est un moteur scalable de provisionning, basé sur NASA Nebula cloud.

C'est bon de rire parfois

Dans la catégorie « logique implacable », Dell a osé nous sortir un comparatif indiscutable entre Windows et Ubuntu. Il faut le voir pour le croire. Petite sélection de perles :
  • « UBUNTU is not a Microsoft Windows operating system »
  • Choose UBUNTU if: You do not plan to use Microsoft WINDOWS ».
Tout n'est pas copié-collé pour conserver le suspens (et accessoirement éviter la violation du droit d'auteur). Attention : le contenu est hautement trollifère.

TerraStore : le dépôt JSON distribué

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14
juil.
2010
Base de données
Plus besoin de les présenter, les Facebook, Twitter, etc. sont les applications qui font le web d'aujourd'hui ! Mais s'il est évident de voir les nouveaux usages qu'elles apportent, qu'en est-il côté technologie ? Cette nouvelle race d'applications se distingue des applications web plus traditionnelles par le format des données qu'elles manipulent. Fini les données fortement structurées ou les schémas fixes : les applications du web de demain veulent de la flexibilité, de l'évolutivité, de la mise à l'échelle et les outils qui vont avec. Et c'est exactement le créneau de TerraStore, un entrepôt de documents au format JSON.

TerraStore se positionne dans la même catégorie que CouchDB et Cassandra de la fondation Apache, même si ces derniers endossent plus franchement le rôle de base de données. Les fonctionnalités que TerraStore propose sont celles d'un véritable entrepôt de données textuelles accessibles directement en HTTP ce qui justifie son intérêt pour des applications massivement en ligne. On plonge là au coeur du thème très en vogue du NoSQL.

De plus, l'application est conçue sur une architecture en cluster afin d'assurer un service sous fortes charges. Deux types de composants sont présents : le serveur qui stocke directement les données ou plutôt leurs fragments et le master, responsable de la répartition des données et de la charge sur les serveurs. Une installation de TerraStore suit donc l'habituel schéma des serveurs à l'écoute du ou des maître(s) qui gère(nt) l'application en grappe. L'accent est aussi mis sur les performances réseau : les traitements sur les données sont ainsi effectués sur le serveur même qui héberge les données. Encore un point essentiel pour des applications fortement orientées web.

Le nom de TerraStore témoigne de l'utilisation sous-jacente de Terracotta, solution Open Source de clustering de JVM. Malgré cet empilement de couches, TerraStore reste d'une simplicité d'installation et d'utilisation assez déconcertante comme en témoigne ce tutoriel de quelques lignes qui met en place un master et deux serveurs via Apache Ant. Malgré sa jeunesse (version 0.4.2 en téléchargement), TerraStore présente des fonctionnalités visiblement très abouties : possibilité de monitoring via console JMX, fonctionnalités de sauvegarde des serveurs et aussi capacité de gestion orientée évènements.

Les ambitions de solutions telles que CouchDB et TerraStore ne sont peut-être pas de révolutionner le monde des bases de données, mais l'effort reste très intéressant et prometteur. Ces solutions sont donc à surveiller, car elles pourraient être une autre preuve de la théorie de l'évolution, mais cette fois-ci dans le domaine de l'informatique.

Mandriva sauvé par des investisseurs

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29
24
juin
2010
Mandriva
Le feuilleton de ces dernières semaines sur l'avenir de Mandriva semble voir son épilogue se dérouler : Mandriva est sauvé par des investisseurs. Ceux-ci ne sont pas toutefois ceux que l'on a évoqué ou qui se sont portés publiquement volontaires pour l'acquisition de Mandriva. Les "bienfaiteurs" se sont en effet fait discrets pour le moment.

En tout état de cause, Arnaud Laprévote, le nouveau DG, a déclaré « que les inquiétudes de la communauté et des utilisateurs n'ont plus lieu d'être. », essayant de répondre aux inquiétudes qui se faisaient de plus en plus visibles.

Quoiqu'il en soit, c'est encore un sauvetage de Mandriva qui s'est opéré.
En effet, par le passé (en 2003, sous le nom de Mandrake) la société s'était déjà sortie d'une cessation de paiement.

L'équipe de Mandriva, ainsi que toute la communauté, espère donc que cette deuxième "alerte" permettra un apport de nouvelles idées, nouvelles orientations mais aussi et surtout un débat sur la pérennité du business-model actuel de Mandriva afin d'éviter de retomber dans la situation actuelle.

UFO:AI 2.3 is out

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24
juin
2010
Jeu
Si vous avez passé une partie de votre jeunesse à traquer l'alien dans la série des X-COM, vous serez heureux d'apprendre qu'il existe un jeu libre reprenant le concept : UFO:Alien Invasion.

Bien au delà du jeu original, UFO:AI a su reprendre les bonnes idées de son aîné, et l'améliorer considérablement :
  • Licences GPLv2 et Creative Commons Attribution-ShareAlike (by-sa) ;
  • Utilisation d'un moteur 3D (le moteur de Quake 2 lourdement modifié) ;
  • Scénario revu et corrigé en perpétuelle évolution ;
  • Possibilité de jouer à plusieurs en réseau ;
  • Et des petits trucs comme l'impossibilité de sauvegarder pendant une bataille (c'est voulu, c'est nettement plus stressant quand on ne veut pas perdre son meilleur soldat) ;
  • Et plein de choses encore...

La version précédente estampillé 2.2.1 avait comme principal problème de ne pas finir (scénario incomplet), le ChangeLog de la version 2.3 me fait dire que ce n'est pas encore gagné. Néanmoins, c'est un très bon jeu à essayer !