ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ a écrit 4354 commentaires

  • [^] # Re: La bonne blague

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Espionnage: la FSF deconseille le cloud public, recommande les clouds privés basés sur le libre. Évalué à 1. Dernière modification le 12 juin 2013 à 09:08.

    Merci de faire ainsi l'apologétique de ma plaisanterie. Pour abonder dans cette défense ajoutons que le volume de neurones associé à l'analyse du signal n'est pas nécessairement une fonction monotone de la complexité de la tâche. Peut-être que la disproportion entre les volumes de neurones traitant les signaux de la vue et de l'ouïe est aussi associée à d'autres facteurs ? L'utilité que l'on a de ces sens vient immédiatement à l'esprit.

    Par exemple, en tant que funambule on se rend facilement compte de l'importance capitale du premier pour tout un tas d'opérations qui ne paraîtraient pas tellement en dépendre à priori. Dans la vie courante, l'ouïe semble être un sens assez secondaire (NB : ceci n'est qu'un avis, nullement l'affirmation d'un spécialiste).

    À l'opposée des argutis précédents, on pourra bien entendu citer la capacité inimitable des pharmaciens à décrypter les ordonnances des médecins. Une faculté que même les plus puissantes intelligences artificielles n'égalerons jamais :-). Vraisemblablement le fin mot de cette eutrapélie ne pourra être décidé à l'unanimité.

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  • [^] # Re: La bonne blague

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Espionnage: la FSF deconseille le cloud public, recommande les clouds privés basés sur le libre. Évalué à 4.

    « Mais personne ne va te dire que lire et écrire est aussi simple que de se faire lire et écrire la chose par quelqu'un d'autre. »

    En tout état de cause, on aurait vraisemblablement tort de le faire : les mécanismes impliqués dans la lecture sont sensiblement plus simples que ceux du langage oral… Réalise-t-on par exemple que le couple oreilles/cerveau forme un incroyable analyseur spectral infiniment plus fin que les performances lamentablement grossières de nos yeux dans ce domaine (de surcroît la méthode de ces derniers produit des artefacts colorés). C'est sans doute pour cela qu'apprendre à lire (commandes au clavier) aux ordinateurs était une solution bien plus facile que de leur apprendre à écouter (commandes à la voix).
    De même si commander à sa propre main paraît être un exercice extrêmement simple comparer aux diverses actions impliquées dans la dictée.

    Mais trêve de boutades, et arrivons en au fond :

    « Ici, la FSF dit, pour prendre ton exemple : lire et écrire est aussi simple qu'écouter et parler. »

    Alors je dois mal comprendre l'article. Vous pourriez m'expliquer ce qui dans

    « Les logiciels libres comme GNU MediaGoblin, StatusNet, Diaspora, pump.io, Tahoe-LAFS, FreedomBox et SparkleShare travaillent d'arrache-pied pour créer […] un monde [décentralisé] qui est tout aussi pratique et social que son équivalent centralisé.

    justifie que vous considériez qu'ils ont affirmé que mettre en œuvre des serveurs libres de cloud décentralisé soit tout aussi simple que d'employer un service centralisé déjà déployé ?

    NB : L'italique est destiné à souligner qu'il s'agit d'une comparaison de choux et carottes. Il ne paraît pas déraisonnable d'espérer, au mieux, qu'employer une solution de cloud libre décentralisé déjà déployée soit aussi simple que l'usage de l'équivalent fermé centralisé. Sur ce point le propos de la FSF pourrait laisser une ambiguïté pour les esprits trop habitués à la supériorité écrasante des logiciels libres sur les solutions privatrices.

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  • [^] # Re: Il y a militant et militant...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal À propos de militantisme…. Évalué à 1.

    « […] tu peux te prendre des marrons même sans chercher la castagne, par le simple fait d'être… »

    Serait-se ce genre d'événement que vous évoquez ? Beaucoup d'éléments dans votre propos porte à le croire :-).

    Sinon, pour revenir en un mot sur les questionnements de Pierre Roc quant à la violence (un peu plus haut) :

    « La question de la violence est loin d’être une question anodine en politique. Une dictature ou une tyrannie ne se renverse pas en faisant des bisous. Quand est-ce que la violence est légitime ? Envers et contre qui est-elle légitime ? »

    M. K. Gandhi

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  • [^] # Re: .

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Première mise en demeure pour l'association LinuxFr. Évalué à 7.

    « […] je trouve surtout vraiment bien le fait de ne pas souhaiter payer (manquerait plus que ça) et le fait de rendre la chose publique. »

    Idem. Mais quant au fait de rendre la chose publique, un détail m'intrigue : pourquoi oblitérer certaines informations de la missive reçue ? Serait-il illégale de publier ces parties ? Et si oui, qu'est qui légitime la publication du reste du courrier ?

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  • [^] # Re: Des commentaires de chercheur ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal P=NP démontré ?. Évalué à 2.

    « J'en ai même lu une ou l'auteur se basait sur le fait que R (l'ensemble des réels) est dénombrable (ce qui est évidemment faux). »

    Est-ce qu'il ne s'agissait pas plutôt de l'ensemble des nombres à virgule flottante codés sur un nombre fixe de bits ?

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  • [^] # Re: la 1ère clope du matin...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Cigarette électronique : 2 mois avec. Eldorado de la nicotine ? Hum .... Évalué à 6.

    Pour l'éviter, cette cigarette du matin, pourquoi ne pas essayer un autre petit rituel de levé ? Comme léviter quelques minutes sous une barre de traction ?

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  • [^] # Re: micro-onde

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Les dangers du Wifi enfin prouvés !. Évalué à 9. Dernière modification le 30 mai 2013 à 22:46.

    Il y a souvent loin de la théorie à la pratique. En s'en tenant à la première on rate nécessairement les innovations. Ainsi dans mon laboratoire des gens ne décolèrent pas depuis plus de vingt ans pour avoir manqué un prix Nobel. Ils ont publié leur analyse conforme à la théorie en négligeant le point « bizarre ». C'est en se drapant dans la théorie que l'on arrête le progrès.

    Donc, même si je ne m'attendais à rien, après avoir tenté de faire valoir qu'en théorie rien ne semblait justifier une différence, il ne me paraissait pas opportun d'afficher de la morgue ou du mépris. Et cela était d'autant plus utile que lorsque nous avons confronté nos résultats mon étudiant a fait valoir que chez lui les choses ne s'était pas passé comme chez moi. À ma différence il n'a pas suivi un protocole rigoureux.

    Qui sait, peut-être que dans certaines expériences le fait de faire bouillir de l'eau dans un plastique pourrait conduire ce dernier à relarguer je ne sais quel composé. Ou que sais-je encore. L'important, c'est de ne pas tirer des conclusions hâtives et inappropriées d'une expérience.

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  • [^] # Re: Parce que quelqu'un en doute sérieusement ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Les dangers du Wifi enfin prouvés !. Évalué à 1.

    Au temps pour moi. Comme quoi il faudrait souvent réfléchir à deux fois…

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  • [^] # Re: Parce que quelqu'un en doute sérieusement ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Les dangers du Wifi enfin prouvés !. Évalué à 1. Dernière modification le 30 mai 2013 à 13:16.

    Quel lien faites vous entre l'ombre portée de la terre sur la lune (pleine lune) et l'attraction gravitationnelle de la lune (cause essentielle des marées ou « tidal effect ») ?

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  • [^] # Re: Parce que quelqu'un en doute sérieusement ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Les dangers du Wifi enfin prouvés !. Évalué à 1.

    « […] tant que la puissance ne t’échauffe pas au point de brûler. »

    Et ça, selon vous ce n'est pas un effet de dose ?

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  • [^] # Re: Parce que quelqu'un en doute sérieusement ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Les dangers du Wifi enfin prouvés !. Évalué à 1.

    Ou fournir l'explication en peu de mots :
    La lumière visible, les rayonnements gamma, les UV, les infra-rouge et les micro-ondes, …, tout cela est du même acabit : onde électromagnétique. Et tout cela a virtuellement la même utilité/nocivité. Le facteur critique c'est la dose utile/supportée par un être humain (ou certaines parties de celui-ci comme la rétine ou la peau) de chacune des catégories de ces photons.

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  • [^] # Re: micro-onde

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Les dangers du Wifi enfin prouvés !. Évalué à 10.

    Un étudiant en licence de biologie m'avait mis au défis de réaliser l'expérience après que je lui ai expliqué qu'en ce qui concerne la physique qui m'est connue une telle expérience bien conduite ne devait pas aboutir à des résultats dissimilaire pour les plantes arrosées avec de l'eau bouillie en micro-onde ou autrement.

    J'avais donc réalisé l'expérience en faisant pousser des graines de tomates et des lentilles, avec un protocole sensiblement plus rigoureux que celui du site donné en lien (même récipent, eau tirée au même moment, conservation dans les mêmes récipients, même temps d'ébulition, chauffage dans le même récipient,…). Conclusion : chez moi aucune différence appréciable.

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  • [^] # Re: La presse canniveau du web

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Les dangers du Wifi enfin prouvés !. Évalué à 2.

    Attention toutefois à cette nuance : il n'est pas question d'évolution de la presse ou des publications dans mon propos. Simplement d'évolution du web. Selon mon observation — superficielle, très partiale, et n'ayant nulle valeur d'étude — naguère les contenus aberrants avaient moins bonne exposition, à une époque même seulement véhiculé par voie de courrier électronique ; désormais ils s'étalent indécemment en tout lieu.

    L'explication de mon impression réside peut-être simplement en ce que ces beaux quartiers du net dont je m'étais entiché jadis auraient muté en taudis sous mes yeux aveuglés, et que je ne commencerais qu'à peine à ouvrir ces derniers ? D'où ce partage de ma perception. Histoire de sonder la chose. Vous même, n'avez-vous point perçu la mutation évoquée ?

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  • # La presse canniveau du web

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Les dangers du Wifi enfin prouvés !. Évalué à 9.

    Avez-vous, comme moi, remarqué le foisonnement exponentiel de parutions aux titres racoleurs, qui ne résistent guère à quelques secondes de lecture ? Dans certains cas le titre n'est qu'une large extrapolation de la réalité décrite par l'article, dans d'autres il apparaît rapidement que l'auteur traite un sujet sur lequel ses compétences sont largement inférieures à celles que l'on attendrait du bachelier moyen, et cætera. Ainsi cette jeune fille ayant prétendument inventé une intelligence artificielle capable de surpasser les meilleurs spécialistes pour détecter certains cancers, en réalité vraisemblablement elle n'a qu'écrit un projet où elle envisage la création de ce logiciel ; ce funambule survivant à une chute de 250m qui n'est guère tombé que d'une quarantaine; … ; et maintenant cette expérience novatrice démontrant que certains journalistes ignorent tout de la biologie, de la physique et que les micro-ondes font chauffer l'eau. Vive la qualitaÿ.

    La grande question : quelle finalité à tout ceci ? Est-ce le prodrome de quelque nouveau cataclysme pour les industries du web ? Simplement un symptôme de l'avancée vers un état inéluctable de caniveau mondiale ?

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  • [^] # Re: Mauvais prétexte

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Revue de presse de l'April pour la semaine 21 de l'année 2013. Évalué à 1.

    Eh oui ! On ne dira jamais assez les dangers du tout windos…

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  • [^] # Re: Informatique et éducation nationale

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche L'Académie des sciences et l'enseignement de l'informatique. Évalué à 3.

    Certainement. Et c'est d'ailleurs ce que rappel dès les premières lignes de son résumé le rapport de l'académie des sciences.

    Toutefois, cela ne me semble pas totalement lever l'objection. En effet, pour rendre les contenus théoriques accessibles la pratique est de les ancrer dans le quotidien des étudiants, ou élèves ; et ce d'autant plus que le niveau est scolaire. Ainsi s'il paraît raisonnable de proposer des cours d'algèbre totalement abstraits à des étudiants en master, pour les élèves du primaire et du secondaire il faudra usuellement s'aider d'exemples telles que les fameux problèmes de trains et de robinets. Et il me semble que c'est là que peut résider la difficulté.
    Pour enseigner une informatique accessible, ne faudra-t-il pas suivre très régulièrement les évolutions de l'environnement ? Autant les robinets ne changent guère, et le passage de l’hippomobile à l'automobile n'a pas fondamentalement la rédaction des exercices de mathématique ; autant il me semble que les préoccupations informatiques — et partant les exercices associables — ont grandement évolués entre les ordinateurs qu'il fallait programmer à chaque démarrage et les terminaux mobiles d'aujourd'hui, en passant par les lignes de commande, et l'apparition des interfaces graphiques.

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  • [^] # Re: Informatique et éducation nationale

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche L'Académie des sciences et l'enseignement de l'informatique. Évalué à 5.

    Ou pas. Comme l'évoque le premier commentaire :

    « Le problème vient plus d'un manque évident de compétences, de visions à long terme sur les sciences de l'informatique. Notre encadrement n'est pas issu du monde de l'informatique et avec la vitesse à laquelle évolue la technologie je crains que nous soyons encore à la ramasse pour un moment. »

    L'informatique paraît un domaine assez particulier en regard des autres disciplines académiques enseignées dans les voies générales. L'évolution y est extrêmement rapide, procédant fréquemment de révolutions (qui balancent des pommes sur la route :-). Outre les difficultés intrinsèques d'adaptation de l'éducation nationale au changement, s'ajoutent donc peut-être la problématique de recruter des enseignants qu'il faudra réellement former en continu. Du coup la mise en place de filières informatiques en est d'autant plus épineuse. Peut-être est-ce là une partie de l'explication de la latence exceptionnelle du ministère de l'enseignement l'éducation nationale vis-à-vis de ces réformes ?

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  • [^] # Re: Sifflement

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Comment écoutez-vous de la musique ?. Évalué à 0.

    Merci.

    Amusant de constater à quel point certains sujets évoqués ici peuvent provoquer des incivilités gratuites : moto, avortement, religion, et cætera. Apparemment la musique est aussi du nombre. La légende voulait pourtant qu'elle adoucisse les mœurs…

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  • [^] # Re: Sifflement

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Comment écoutez-vous de la musique ?. Évalué à -3.

    Merci pour ce commentaire empli de longanimité et dénotant une profondeur de vue atteignant au nadir du sujet du journal.

    Toutes mes excuses quant à mon orthographe. C'est ainsi, un fait de la nature : les ploucs écrivent mal. Or cet adjectif me sied à ravir. Quel meilleur terme pour qualifier quelqu'un se donnant la peine de dénoncer un consumérisme pseudo-culturel ?

    Par ailleurs, d'antan il était de coutume ici de relever précisément les fautes commises — les anti-nazis de l'orthographe y ont toutefois mis bon ordre. Cette habitude permettait à des gens qui reviennent des tréfonds de la mis-orthographie comme moi (et nous sommes légions ici, même si les autres ne sont pas des péquenauds eux) de s'amender progressivement. Auriez-vous la politesse de vous y soumettre ?

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  • [^] # Re: Sifflement

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Comment écoutez-vous de la musique ?. Évalué à -4.

    Il me semble comprendre fort bien l'esprit de votre intervention. Et en terme d'écoute (mot que vous ressassez à l'envie) vous avez assurément raison. D'autant que mes qualités de musicien sont des plus piètres. Nonobstant je me permet de souligner ce qui ne vous aura certainement pas échappé en lisant mon commentaire : en ce qui concerne la musique — et bien d'autres activités — l'écoute — ou toute autre attitude passive — n'est pas nécessairement ce qui présente le plus d'intérêt.

    Alors certes ma vie est bien morne et triste au regard des critères que vous énoncez. Mais rassurez-vous, c'est avec un bonheur ineffable que je la vie :-).

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  • # Sifflement

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Comment écoutez-vous de la musique ?. Évalué à -10.

    La culture, ce ne sont pas des enregistrements poussiéreux, ou ce qui resterait quand tout est oublié. Et la musique, c'est comme le sport : en parler ou l'écouter ne vaut pas grand chose. Donc la musique que j'écoute c'est essentiellement celle que je siffle ou fredonne.

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  • # Commentaire sur la conclusion

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Pourquoi les logiciels et le matériel pédagogique ne sont-ils pas libres en France ?. Évalué à 3.

    Merci pour ce panorama édifiant. L'information apportée est de qualité. Toutefois nombre d'affirmations dans la fin de votre message me laissent circonspect. Question de point de vue ? divergences d'opinions ? manque d'information de ma part ? J'aimerais en relever quelques-unes.

    « Mais connaissant le montant des pourcentages versés par les entreprises dans le cadre des contrats d'auteurs, le budget de l'Éducation Nationale devra être conséquent pour intéresser les auteurs. »

    Il me semble que nombre d'auteurs potentiels sont déjà parfaitement motivés. Et ce même sans carottes pécuniaires. Il me semble — me tromperais-je ? — que nombre d'enseignants n'inscrivent pas prioritairement leurs activités professionnel dans l'optique de prévarication que vous évoquez sous de multiples atours dans cette conclusion que je commente.
    Au contraire ils seraient nombreux à s'être orienté dans ce ministère par vocation et esprit de service de la collectivité. Et cette masse ne demande qu'à se voir conduite dans la production de contributions utiles. Certains y sont même déjà parvenus par eux-même (cf. les diverses associations que vous et d'autres citez), et de manière apparemment indépendante d'institutions supérieures officielles, peut-être trop préoccupées de leur propre train de vie.

    « Il faut aussi que tout cela se fasse en concertation avec les fabricants pour que tout le monde y trouve son compte. Surtout depuis plusieurs années où les petits fabricants souffrent de la pression des gros distributeurs, sont absorbés par les gros fabricants ou remplacés par des grands groupes industriels qui s'implantent sur ce marché. De ce fait, on constate une augmentation constante du coût des produits, pas forcément bonne pour le budget des établissements scolaires. Il faut convaincre ces entreprise des vertus du Libre pour le commerce mais on ne les fera pas changer de modèle économique du jour au lendemain, les enjeux financiers sont bien trop importants et la concurrence bien trop féroce. »

    Que nenni ; ou alors je vous comprends mal. Évoqueriez-vous une concurrence de lobbies et non économico-industrielle ? Précédemment vous décrivez si justement les processus anticoncurrentiels à l'œuvre. Et préalablement vous avez défini si clairement les conditions d'une transition efficace de la première à la seconde : standards, ouverture, coordination et soutient des initiatives individuelles des fonctionnaires par les tutelles !

    Jamais une entreprise ne sera « convaincu des vertus du libre » quand celui-ci empiète sur son pré-carré et ses méthodes monopolistiques. C'est uniquement la préoccupation du bien commun (portée par les institutions) qui peut potentiellement faire émerger les conditions d'une saine concurrence en imposant les standards et les normes.

    « L'équation à résoudre est compliquée. Le travail de l'association Framasoft, de Jean-Pierre ARCHAMBAULT au SCEREN et de tous les enseignants est indispensable et remarquable au vu de leur manque de moyens. Mais leur travail ne sera pas suffisant si le ministère de l'Éducation Nationale ne se remet pas en cause et ne s'implique pas plus, si un dialogue n'est pas noué entre les utilisateurs (enseignants et élèves), les inspecteurs et les entreprises du secteur, fabricants et distributeurs. »

    Il me semble que bon-gré mal-gré les entreprises se plient systématiquement aux normes établies par les instances régulatrices de leurs activités. Existe-t-il la moindre justification morale à leur participation au dialogue que vous évoquez ? Ce sont uniquement des entités morales (pas au sens juridique, mais bien au sens de la morale) qui doivent avoir voix aux décisions. Les entreprises et autres entités à but lucratif ne devraient-elles pas être cantonnées dans un rôle de pures exécutants, œuvrant à se remplir les poches (chose parfaitement honorable) dans le cadre d'une législation/institution enfin réorientée vers le bien commun, plutôt que vers les petits arrangements et la conduite de la course de l'avidité d'individus amoraux ?

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  • [^] # Re: Vol

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal rv, un moteur de recherche d'itinéraire vélo en utilisant les données d'OSM. Évalué à 5.

    De surcroît, si l'on en croit la police, ~50% des vols de vélo se produisent à domicile. Laisser son vélo chez soi n'est pas nécessairement gage de sécurité.

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  • [^] # Re: Vérification a posteriori

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Méthode de calcul. Évalué à 2. Dernière modification le 07 mai 2013 à 14:27.

  • [^] # Re: Merci systemd

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au sondage mon ordinateur s'éteint en moins de.... Évalué à 2.

    « Non mais sérieusement, là c’était juste pour dire que même dans la vie de tous les jours, nous n’utilisons pas toujours supérieur et inférieur au sens strict. Il peut arriver que cela soit au sens large, surtout que dans la vie de tous les jours, c’est souvent du « à peu près ». Mais je suis d’accord qu’en général on comprend ces termes au sens strict. »

    En effet, les mots ne sont pas systématiquement employés dans leur sens « strict ». Nonobstant, cela se fait généralement sans préjudice quant à ce dernier. À mon sens il s'agit simplement de figures de style (ceci dit sans nier qu'il arrive que la figure de style prenne le pas sur le sens premier pour le supplanter). Vos exemples me semblent l'illustrer à merveille. Pour ceux qui ne sont pas excessivement capillotractés, les figures de style sont frappantes. Un linguiste nous les nommerait sûrement aisément.

    Ainsi, il me semble clair que, quoiqu'employé parfois dans des tournures littéraires le sens propre d'inférieur ne se trouve nullement affecté dans la langue courante. Les tournures « strictement inférieur » et « très inférieur » étant particulièrement éloquante à cet égard.

    « D’accord avec moi pour la définition mathématique ? »

    Il me semble que de ce côté vous avez déjà marqué le point depuis fort longtemps. À l'exclusion de rares redéfinitions idéologiques par les gouvernements, les sens des mots changent lentement. En citant deux sources de moins de cinquante ans, il me semble que vous démontrez amplement le bien fondé du point de vue que vous embrassez ici.

    Par ailleurs, cela pose la question de la communication inter-spécialités ; car si les mathématiques en tant qu'objet d'étude relèvent du domaine exclusif des mathématiciens, ils sont aussi un outil de prédilection de quasiment l'ensemble des communautés scientifiques.

    « C’est ce qu’on cherche, non ? »

    Pas moi. Ce qui m'importe serait d'élucider à quel point un usage idiomatique et, à mon sens, en parfait désaccord avec la langue peut perdurer dans un jargon non-isolé. Le cas est d'autant plus intriguant qu'une conjonction inédite de facteurs semblent se coaliser contre cet usage : de l'enseignement dans le primaire et le secondaire[*], à l'usage antagoniste dans la langue dominante des échanges scientifiques.

    [*] « Dans l'enseignement primaire ou secondaire, « supérieur » est souvent employé pour « strictement supérieur » et ≥ est lu « supérieur ou égal » ou encore « plus grand que ». Quand une relation d'ordre strict sur un ensemble E est notée >, l'expression x > y se lit « x est strictement supérieur à y » » (BOUVIER-GEORGE Math. 1979).

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