ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ a écrit 4473 commentaires

  • [^] # Re: Licence

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Sortie du livre "Sharing", par Philippe Aigrain. Évalué à 2.

    « […] dans le cadre de l'usage privé […] »

    Dans ce cadre vous avez raison. Mais personnellement je suis obligé d'emprunter la voie publique pour emmener mes enfants à l'école ; mon fredonnement en devient une interprétation publique.

    « Bref, tu fais du FUD. »

    Je peux me tromper assurément. Mais mon propos n'est aucunement de mauvaise foi.

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  • [^] # Re: Licence

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Sortie du livre "Sharing", par Philippe Aigrain. Évalué à 3.

    En fait je ne me pose plus de questions dans le domaine du droit d'auteur usuel. Il me semble clairement abusif. Mes questions avaient un petit côté rhétorique visant à souligner le côté très raide que représente une clause ND. Comme le souligne plus loin baud123 il arrive que des auteurs sélectionnent cette clause par erreur ; alors ne vaut-il pas mieux prévenir sur le côté contre-nature et anti culture de l'application de cette clause ?

    En particulier vous affirmez :

    « Je ne suis pas avocat, mais il me semble que les usages que tu as cité (penser et écrire sur une œuvre...) relèvent tous du bon sens et sont autorisés aujourd'hui. Bref, la jurisprudence ND t'entoure, et on survit. »

    Hors il me semble que l'on survit en enfreignant quotidiennement la volonté de certains auteurs. Voici un exemple moins outrancier que les précédents : si vos petits enfants écoutent des comptines et que vous les chantiez sur le chemin de l'école … vous voici en flagrant délit de contrefaçon.

    Évidemment dans certains domaines de certains arts privateurs l'interdiction des œuvres dérivées paraît censée : comment le parolier vivra-t-il de son art si tout un chacun peut faire exploitation commerciale de son texte en l'interprétant (œuvre dérivée donc). Mais, même dans ce cas bien particulier, il me semble qu'il est abominable de ne pas factoriser l'interdiction des œuvres commerciales et des œuvres dérivées. Car ne pas le faire revient à piéger l'utilisateur et à se poser en terminateur de la culture.

    Encore une remarque :
    Ce qui précède porte uniquement sur l'usage générique des clauses ND. Il ne s'agit en aucun cas de jeter la pierre à Ph. Aigrain (sans prendre position quant à ses propositions). En effet, dans le cas bien particulier de son livre, le public visé est apparemment si rigide que le seul fait d'avoir choisi une licence creative commons (même la moins libre) pourrait lui paraître un véritable casus belli et obérer l'éventualité d'échanges constructifs. Le choix d'une licence libre apparaîtrait donc nécessairement contre-productif ici.


    « Tu peux donc te poser les mêmes questions sur toutes les œuvres de l'esprit avec lesquelles tu interagis quotidiennement […] »

    L'immense majorité est sous GPL, BSD ou autre licences libres :-)

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  • [^] # Re: Caractères absurdes

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Nouvelle version d'Unicode : la 6.1.0. Évalué à 3.

    s/"commencent à compter à partir de 0"/"déréférencent les adresses en commençant sans décalage"/g

    Me gourerai-je ? Ou alors, s'agit-il de désigner des gens qui maîtrisent mal le C et les langages similaires ?

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  • [^] # Re: Licence

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Sortie du livre "Sharing", par Philippe Aigrain. Évalué à 5.

    C'est surtout le ND qui m'interroge. Où s'arrête cette clause ? A-t-on réellement le droit d'écrire une œuvre dont l'objet principal soit ce livre (ex : ce journal et ses commentaires) ? Est-on autorisé à penser et écrire sur le sujet après avoir lu ce livre ?

    À l'évidence ces questions sont caricaturale dans le contexte actuel. Mais au regard des déformations du droit d'auteur au cours des 3 siècles passés, je me demande sérieusement à quoi pourra ressembler la jurisprudence « ND » si l'industrie du divertissement se convertit aux licences CC.

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  • [^] # Re: manque d'info

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au message Linux Mint 10 et écran noir soudain ?. Évalué à 2.

    Peut-être que cela peut être un bug d'un mode d'économie d'énergie ou autre écran de veille si cela se déclenche lorsque l'ordi n'est pas utilisé ?

    Sur la gentoo de mon épouse, j'ai le même genre de bug. Il me suffit de fermer l'écran pour passer en mode suspendu et de le ré-ouvrir pour retrouver l'affichage.

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  • [^] # autre réponse simple

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Acta, qu'en penser ?. Évalué à 5.

    Dans le même ordre d'idée (c'est-à-dire pour donner une réponse simple), l'article d'ars technica se contente d'expliquer que certains éléments nocifs ne sont pas dans Acta. Il se garde bien d'en prendre le parti pourtant.

    Et pour cause : il faudrait être bien naïf pour croire que ces diktats soient ainsi rédigés dans acta. Des « ACTA gives [ISPs] the power—or more accurately forces them—to monitor all your packets, all the time » ou des « Can you imagine generic drugs that could save lives being banned? Can you imagine seeds that could feed thousands being controlled and withheld in the name of patents? This will become a reality with ACTA. » Cela aurait du mal à passer au grand jour parmi les représentants de peuples.

    Le document Acta, tel qu'il est publié n'est qu'un innocent pied de pseudo-industriel « malencontreusement coincé dans la porte de la dictature par le comportement délétère de hordes de pirates irresponsables. Mais on vous le jure, et d'ailleurs vous pouvez le lire, dans les 25 pages du pdf il n'y a aucune mauvaise intention ! Il ne s'agit que de conventions à minima visant à défendre la plus légitime et la plus noble des propriétés : celle de l'esprit. »

    En résumé Acta, même terriblement amoindrie — tel un vampire — par son exposition à la lumière du jour, reste le témoignage d'une tendance historique cyclique et lourde : les héritiers d'un empire empêtrent leur monde dans les législations visant à maintenir les avantages acquis dans la dynamique de croissance. Et cette dernière est obérée voire inversée jusqu'à l’achèvement du déclin … inéluctable.

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  • [^] # Re: Ne pas oublier l'espionnage

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal /kick flash #firefox. Évalué à 2.

    Ok, je me trompe peut-être. Je n'y connais rien en « technologies » web. Par exemple, les réglages de sécurité par défaut d'un navigateur permettent-ils en général à un site web non consulté (explicitement) de stocker des informations sur le disque et de les transmettre à d'autres sites non consultés ?

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  • [^] # Re: Septième sens

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Libération du sixième sens. Évalué à 2.

    On peut certainement voir cela ainsi. Mais cela me semble très restrictif (comme dans l'exemple du goût) quant au sens de l'équilibre (ou plutôt sens de l'expression sens de l'équilibre). Du coup, le terme paraît bien mal choisi ; nonobstant cela nous ferait donc sept sens ?

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  • [^] # Re: Ne pas oublier l'espionnage

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal /kick flash #firefox. Évalué à 1.

    Tu n'aimes pas ça

    Je n'en ai rien à carrer. Je n'utilise pas le compte de mon épouse pour me connecter à internet …

    Selon moi, le fait que flash soit un de ces logiciels dédiés à l'espionnage et à la distribution d'informations privées — c'est-à-dire un programme généralement mieux contrôlé par des gens de l'extérieur que par l'utilisateur de l'ordinateur qui le fait tourner — le fait rentrer directement dans la catégorie malware dangereux. Sa capacité à enregistrer vos faits et gestes et à les divulguer à quasiment quiconque le souhaite couplée à ses multiples failles en fait une porte d'entrée idéale pour nombre de programmes malicieux. Et ceci est bien une généralité. Flash est un danger, même si je ne le hait pas. Non ?

    Ah ! Non ! Toutes mes excuses. Qu'ai-je dit. Il faut être pragmatique. Si tout le monde l'utilise, c'est qu'il n'y a guère de risques. ;-)
    Quelle raison vous porte à croire que je souhaitais clamer de l'animosité envers flash plutôt que discuter de ses propriétés intrusives dans le billet qui précède ?

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  • # Ne pas oublier l'espionnage

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal /kick flash #firefox. Évalué à 1.

    Un petit retour d'expérience amusant.

    Suite à l'offre de free en téléphonie mobile, mon épouse et moi avons fait des recherches sur des sites de commerce afin de nous équiper en terminaux gsm ; tous les deux, depuis la même adresse IP, même navigateur, mêmes paramètres de sécurité et cookies, et cætera ; seul le compte utilisateur et le fait qu'elle emploi le greffon flash diffèrent.

    O surprise, depuis ces recherches, tous les sites qu'elle visite lui affichent des offres ciblés sur les téléphones portables. À l'opposé, rien de nouveau chez moi, toujours les mêmes offres sans logique apparente.

    Je raconte ça juste au cas ou un innocent qui croirait que flash n'ait pas dangereux — au-delà de ces multiples failles critiques — passerait dans le coin.

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  • [^] # Re: Pas assez neutre

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Élections : ADULLACT écrit aux candidats à l’élection présidentielle de 2012. Évalué à 2.

    « [la] philosophie […] un domaine où le verbiage est très souvent de mise […] »

    Chez les néophytes et les escrocs seulement. Une qualité première du philosophe n'est-elle pas justement sa capacité à exprimer et appréhender des idées rédigées bien plus intelligiblement qu'un informaticien ? Sinon, à quoi bon philosopher ?

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  • [^] # Re: Septième sens

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Libération du sixième sens. Évalué à 4.

    Peut-être justement parce que l'équilibre n'est pas le sixième sens ?

    Mes avis que le sixième sens, comme dit plus haut est bien la proprioception. Le « sens » de l'équilibre ne met pas en jeu des capacités de perception sensorielle particulières. Il agrège juste les informations fournies par les autres sens — essentiellement la vue, la proprioception, le toucher[*], et les infos de l'oreille interne — et est, non pas un sens mais, la réaction de l'organisme (du système nerveux) a toutes ces informations.

    À l'opposée, les six sens (oui et non exclus :) permettent au système nerveux de récupérer des informations sur l'état physique de l'organisme et de son environnement. Ce ne sont pas des réactions.

    [*] dans un sens un peu élargi par rapport aux seules sensations de contacts, puisque ce sens inclus toutes les sensations de déformation de l'organisme.

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  • [^] # Re: Parasitisme

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Vous avez internet, vous financez la musique française. Évalué à 3.

    Quoique fort vague — c'est même l'introduction — voilà qui pourrait paraître intéressant ; nonobstant l'attaque ad hominem. Toutefois, ce texte ne vous paraît-il pas symptomatique d'une conception particulièrement étriquée de ce que sont « art » et « culture » ? En particulier dans ce passage qui se veut un élargissement quasiment lyrique :

    « Oui, nous avons la faiblesse de penser politique et de ne pas nous cramponner à notre seule boutique. Ce pourquoi nous avons partagé notre appel "l’Art est Public" avec les musiques actuelles et associées, le cirque, la marionnette, les arts plastiques, les petites compagnies indépendantes et tous ceux qui se reconnaissent dans ce besoin d’oxygène, dans cette revendication de mise à plat et de débat que nous avons exprimé. Autour de deux principes que nous partageons tous : l’intérêt général et l’absolue nécessité de la diversité. »

    Selon moi ces restrictions sémantiques pour ces mots (en comparaison des définitions des dictionnaires) sont au moins le témoignage irréfragable d'un problème bien plus dramatique que celui dont semblent avoir conscience une partie des milieux artistiques.

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  • [^] # Re: Parasitisme

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Vous avez internet, vous financez la musique française. Évalué à 3.

    « C'est du reste l'enjeu principal de la politique culturelle de Lang que de nuancer cette distinction entre consommateurs et créateurs de culture. »

    Et il reste encore pas mal de boulot : avec Lang, en France la culture à droit de cité un jour sur 365,24… Unique journée ou, par exemple, siffloter un air en publique — sans avoir au préalable étudié méthodiquement les rubriques nécrologiques — n'est pas une infraction. À quand un ministre délirant qui pousserait l'outrance jusqu'à rendre au peuple et à la culture une semaine entière par an ?

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  • [^] # Re: Budget global

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Vous avez internet, vous financez la musique française. Évalué à 4.

    Tout à fait d'accord : la culture, c'est d'abord une œuvre collective qui naît de la contribution de chacun par l'appropriation/perception qu'il a/se fait du reste de la société. Un droit patrimoniale d'auteur qui dure au-delà de la vie de l'auteur et s'étend même aux simples ressemblances paraît un sûr moyen de tuer — ou à tout le moins de faire stagner — la culture.

    Du coup, à quoi bon financer l'élagage d'un arbre supportant un si accablant effort en vue d'en arracher jusqu'à la dernière racine. N'est-ce pas de l'argent jeté par les fenêtres ? Ne faudrait-il pas commencer par arrêter le bulldozer des législations disney et compagnie ?

    Et même si les lois sur le droit d'auteur redevenaient subitement favorable à la culture, y attribuer un budget serait-il pertinent ? L'air du temps semble être à la confusion la plus aveugle entre art, culture et spectacle. Un exemple : est-ce seulement une impression ou bien le terme poésie désigne, dans l'inconscient collectif, des textes sirupeux de niaiseries, arrangés en vers ; en tout cas, bien plus qu'il n'évoque le travail (ποίησις selon l'étymologie) sur les mots pour réaliser une œuvre qui transcende la prose. Autre exemple : pour les médias, l'artiste semble être tel interprète fulgurant ou tel performeur indécent, et la définition de l'art associée serait la capacité à attirer l'attention. Ou encore, l'art tient-il au fait de jeter des couleurs farfelues ou monotone sur une toile ; ou bien aux capacités de faire la toile, de créer les couleurs, ou encore d'analyser les arrangements potentiels et d'en théoriser les effets sur la perception humaine ? Et voici posée la dichotomie ; pour la société les « artistes » sont ceux qui pratiquent attirent le regard ; alors que le dictionnaire est formel : l’artisan ou l'ingénieur sont les artistes au sens noble de ce mot. Ce sont eux qui emploient et élaborent cet « ensemble de moyens, de procédés conscients par lesquels l'homme tend à une certaine fin, cherche à atteindre un certain résultat » (atilf).

    En résumé, il me semble que même si le budget culture de l'état arrivait réellement aux mains des artistes actuels, il ne contribuerait probablement guère à la culture. L'art, au sens premier, partagé entre tous permet l’élévation de la culture. Les finances réellement employées pour la culture, à mon avis, sont donc essentiellement celles de l'éducation nationale et des diverses institutions qui visent à diffuser ou créer le savoir (utile). Le budget de la « culture » lui jouerait plutôt les circenses d'une locution romaine bien connue.

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  • [^] # Re: boycotter … jusqu'où ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Le libre accès et l'appel au boycott contre Elsevier. Évalué à 1.

    Mes plus plates excuses. Mes commentaires ne visaient pas à l'insulte. J'espère en particulier que vous n'imaginez pas un instant qu'un abruti sur linuxfr puisse vous considérer responsable de toutes les erreurs liés à la bibliographie qu'il a pu trouver dans divers articles dont vous n'avez certainement pas cure. La phrase en question se voulait donc humoristique. C'est visiblement un bide total.

    Comme par ailleurs, il vous semble que je ne comprends rien de ce que vous écrivez ; et que réciproquement, selon moi, vous n'entendez rien à mon propre sabir comme à mon humour ; permettez-moi de vous présentez mes plus plates excuses pour cette succession de trois postes si impertinents qui ont suscité votre ire.

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  • [^] # Re: boycotter … jusqu'où ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Le libre accès et l'appel au boycott contre Elsevier. Évalué à 2.

    1 oui
    2 précisément
    3

    « on […] évalue […] quelles pertinence, nouveauté et rigueur apportent l'étude soumise pour évaluation »

    Et l'un des éléments permettant de l'évaluer (l'étude) c'est de la comprendre dans son entièreté sans imaginer pouvoir disjoindre la bibliographie du reste. Dans le cas général il paraît donc indispensable (a priori, même si des exceptions peuvent apparaître) d'avoir la possibilité d'accéder à l'ensemble de la bibliographie citées par l'auteur. Cela implique donc un bon recouvrement entre les abonnement de votre bibliothèque et de celle de l'auteur.

    « Si vous pensez qu'à chaque fois qu'un reviewer reçoit un papier, il lit les (souvent) dizaines et dizaines de références, vous vous trompez. »

    OK, je tient mon explication. Vous êtes le coupable de toutes ces citations à contre ou faux sens qu'il m'arrive de relever lorsque j'étudie sérieusement la bibliographie d'un article. À moins que votre attitude vis-à-vis du travail de referee ne soit celle la plus généralement adoptée :-). Et votre propos me semble appuyer sensiblement (par l'exemple) mon point de vue — fondé sur une « très mauvaise connaissance de la façon dont le processus de review fonctionne » — sur la problématique en matière de rigueur des publications scientifique qui naît de la difficulté d'accès aux articles.

    4.

    « D'une, ce n'est pas parce qu'un reviewer lira toutes les réfs citées par une étude soumise à l'évaluation »

    En effet. Néanmoins, s'il était possible d'évaluer sans connaître les articles cités en référence cela signifierait que les références ne sont données qu'à titre d'enrichissement du contenu de l'article. Bien souvent (en physique au moins) les auteurs utilisent les références pour fournir des éléments indispensable au raisonnement ; soit par des démonstrations, soit par des résultats expérimentaux. Pour faire un travail d'évaluation sérieux, le minimum serait d'évaluer l'à propos de ces citations.

    Personnellement j'ai souvent eu à travailler avec des articles de mauvaise qualité qui n'auraient pas dû passer le stade de la relecture ; ou rencontré des erreurs grossières dont le fil pouvait être suivi durant des décennies de bibliographie. À mon avis, des évaluateurs faisant correctement leur travail auraient dû couper court à cela.

    … Et pour que ces derniers fassent correctement leur travail une condition nécessaire mais pas suffisante (comme vous le soulignez en 4) aurait été qu'ils aient accès à la bibliographie citée.

    Par ailleurs si parfois les problématiques d'accès aux articles et de multiplications des éditeurs se confondent pour des raisons bien naturelles mais un peu longue à discuter. Mon propos n'est pas d'entrer dans une polémique stérile sur ce sujet.


    J'essayais juste de faire valoir très brièvement le point de vue suivant : si l'on admet qu'il faille accéder à la bibliographie d'une article pour bien en saisir la portée, la multiplication des revues payantes et des coûts d'abonnements pose nécessairement un problème pour l'évaluation rigoureuse. Cela me semblait être le point mal saisi par arnaudus dans sa réponse à N. Dumoulin.

    Dans votre riposte à mon commentaire, vous soulignez à de multiples reprises à quel point il vous paraît inopportun de relire la bibliographie. Probablement travaillons dans des domaines scientifiques très disjoints ? Serait-ce l'explication du fait que le propos de N. Dumoulin me semble clair et pertinent alors qu'à vous et Arnaudus il semble paraître quasiment absurde ?

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  • [^] # Re: boycotter … jusqu'où ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Le libre accès et l'appel au boycott contre Elsevier. Évalué à 1. Dernière modification le 24 janvier 2012 à 15:37.

    Il me semble que votre commentaire manque le problème.
    La qualité scientifique d'un article est évaluée par des pairs qui relisent l'article. Pour ce faire ils ont besoin d'avoir accès aux articles cités en référence. Citer un article « fermé » c'est compromettre le travail du relecteur. Bien entendu, s'il est sérieux ce dernier pourrait simplement retourner l'œuvre sans l'évaluer. Mais sinon, il peut considérer comme naturel de ne pouvoir accéder à l'intégralité des sources, et du coup produire donner une évaluation mal fondée. Hors c'est précisément ce qui se passe dans le système actuel : trop d'articles, trop d'éditeurs, trop d'abonnements …

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  • [^] # Re: ca freeze quand je scrolle dedans

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au message Problème Libreoffice avec les maths. Évalué à 4.

    Prof. étant un métier à part entière, il est peut-être déraisonnable d'attendre de tous les enseignants qu'ils maîtrisent l'outil informatique dès qu'ils commencent à s'y auto-former. De tels propos me paraissent donc mal séant. D'autant plus que nul ne saurait ignorer le triste état de la formation enseignante ; les difficultés conjoncturelles et structurelles que rencontre l'éducation nationale ; et les contraintes propre au métier d'enseignant. Ou pas. Mais chaque métier ses difficultés et ses compétences. Il est donc de mauvais aloi de se moquer ainsi gratuitement sans apporter le moindre conseil utile.

    Personnellement, je conseillerai à l'auteur du document d'éviter les format non standards et en particulier ceux provenant de mirosoft — une compagnie réputée pour sa capacité à s'enrichir grâce à l'exploitation de l'aveuglement, parfois volontaire, de ses victimes. Il me semble donc approprié de recommander d'éviter les « images » wmf. Et de leur préférer des formats standards : png, jpg ou svf selon les situations.

    L'outil imagemagick est particulièrement polyvalent pour réaliser des conversions d'images (commande convert).
    Sinon pour dessiner des graphiques, des logiciels libres tels que xmgrace, qtiplot ou inkscape peuvent être employés.

    Mais le mieux, si ce n'est déjà fait, serait peut-être de se renseigner auprès de framasoft.

    Si l'hypothèse évoquée ci-avant (que les problèmes proviennent des graphiques au format wmf) est juste, ces conseils devraient permettre d'éviter quelques nouveaux problèmes.

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  • [^] # Re: C'est d'un classique

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Plaisir de lire, réjouissance du malheur d'autrui.. Évalué à 3.

    s/hypothèses/modèles/g
    s/expliquer/décrire/g
    Amha.

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  • [^] # Re: C'est d'un classique

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Plaisir de lire, réjouissance du malheur d'autrui.. Évalué à 3.

    « - La mère protège sa progéniture
    - La soif de comprendre et expliquer
    - L'envie de montrer ce qu'on a découvert
    - L'envie de refaire ce qui a été fait
    - L'aide des plus faibles »

    Ceux-là sont désormais passés de mode. Depuis le XIXème siècles jusqu'à Acta l'évolution semble avoir pris un sacré coup de pied au derrière…

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  • [^] # Re: C'est d'un classique

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Plaisir de lire, réjouissance du malheur d'autrui.. Évalué à 3.

    « la question de l'intention de 'la nature' est une question tout à fait passionnante... »

    La réponse à deux balles des physiciens du XVIIIème/XIXème siècles :

    La nature met en place des processus pour dissiper l'énergie ; plus précisément la nature maximise l'entropie. Pas sûr qu'il faille chercher plus loin ses intentions. Les humains avec leurs technologies pour briser les noyaux lourd et bientôt peut-être fusionner efficacement les noyaux légers gagnent haut la main la palme des mécaniques naturelles à accroître l'entropie ; et évidemment rien n'interdit d'imaginer aller encore bien plus loin dans la course au plus grand dS/dt.

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  • [^] # C'est d'un classique

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Plaisir de lire, réjouissance du malheur d'autrui.. Évalué à 2.

    « […] un raisonnement simple permet de détruire complètement l'idée d'un Dieu […] »

    Dommage qu'il y ait tant de cons trop bêtes pour comprendre ce raisonnement ; ou qu'il n'existe pas moyens de le partager avec tous les gens suffisamment intelligents qui pourraient être sauvés (;-) par le seul énoncé de cette démonstration !

    Mais, au fait, puisque linuxfr offre ce moyen qui manquait à l'humanité de communiquer à au moins quelques parfaits inconnus ignorants, pourquoi ne pas en profiter pour nous expliciter cette formule vertueuse. Personnellement je l'ignore totalement. Peut-être arriverez-vous à m'arracher aux turpitudes de mon ignorance ; à moins que je ne sois trop stupide ; mais au moins vous aurez essayé.

    « Un jour, il faudra qu'on explique à tous ces gens que Dieu, les dieux en général, sont comme le Père-Noël et la Petite Souris. Ils n'existent pas. »

    Et la plupart s'accordera avec vous aisément sur ce point. Du moins les créationnistes (comme moi) puisque pour eux Dieu « est » et donc littéralement n'existe pas.


    Selon moi, les inepties pointées par les liens du journal sont loin d'être surprenantes. J'irais même jusqu'à dire qu'elle sont d'un classicisme effrayant. N'est-il pas lassant
    de voir régulièrement revenir de tels sujets ici ? Inéluctablement suivis par des réactions attendues, certaines élaborées et réfléchies et d'autres d'un niveau équivalent aux thèses citées pour lancer la logorrhée. Inéluctablement la même mécanique semble se mettre en place. Et tels des Sisyphes les fous de Dieu tentent d'asséner leur vérité aux fous de l'athéismes dont le comportement apparaît parfaitement symétrique ; le tout à peine arbitrer par des commentaires amusés des passants. Et évidemment rien d'utile ne ressort de tels débats entre des gens qui semblent s'imaginer pouvoir démontrer en trois phrases des indécidables de la raison. Ma foi, voilà qui est bien stérile :-).

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  • [^] # Re: l'homéopathie

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le violon et son contexte. Évalué à 7.

    Juste pour donner un petit témoignage de qq1 qui fréquente assidûment les médecins depuis quelques années :

    En fait, en médecine de ville les vrais médicaments sont généralement prescrits avec la quasi certitude qu'ils n'auront pas d'effet. Par vrai médicaments j'entends essentiellement les antibiotiques. Le médecin de ville les ordonnes en générale de manière préventive pour éviter la surinfection d'une morbidité vraisemblablement virale. Il n'ont donc aucune efficacité. Qui plus est, même dans le cas d'une atteinte bactérienne, probable ou même avérée, votre médecin de ville (le mien en tout cas) ne testera quasiment jamais si vos parasite sont résistants au traitement. Dans un contexte ou la majorité des bactéries sont désormais poly-résistantes, cela laisse une très faible efficacité potentiel à l'antibiothérapie.

    Évidemment, les privilégiés qui souffrent d'atteintes quasi létales et sont soignés dans un service de pointe d'un CHU recevront eux des médicaments réellement efficaces et adaptés puisque toutes les vérifications nécessaires seront faites. Mais il s'agit de bien moins d'une prescription sur mille.

    Pour le reste, il me semble indubitable que la plupart des médicaments, qu'ils contiennent où non des substances actives, soignent bien plus fréquemment par effet placebo que par leur activité physiologique.

    À, on me souffle que ce discours ignore la classe des traitements symptomatiques : analgésiques, antipyrétiques, etc. Parmi ceux-là se trouvent des molécules formidablement efficaces. Mais avez-vous remarqué avec quelle parcimonie il nous sont prescrits et remboursés ?

    Au final je me demande bien à quoi bon ergoter sur le remboursement de l'homéothérapie quand, tout bien considéré, cette méthode n'est guère plus inefficace dans la pratique que ces concurrentes. Personnellement ce qui me scandalise, c'est bien plus l’obscurantisme forcené qui règne vis-à-vis d'une science qui concerne tout un chacun. Après tout, nous, les soignés, sommes responsables de la décision médicales la plus courante et la plus critique : le choix de consulter ou non un spécialiste. Et pour la prendre toute espèce de formation nous est refusée. C'est probablement cela qui coûte le plus à la sécurité sociale et surtout à la santé de la population générale.

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  • # méthode récursive

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au message Programme Déterminant matrice carrée. Évalué à 2.

    À l'aube, au lendemain de la saint sylvestre, la java on en a souvent son compte. Du coup, je n'ai pas trop de commentaire sur votre code ou visiblement quelques coquilles trainaient.

    En revanche, si vous en bavez avec la méthode des cofacteurs et que l'algorithme n'est pas imposé, pourquoi ne pas essayer une autre approche ? Il me semble — je parle d'expérience — que la programmation d'un calcul récursif de déterminants est très simple. Peut-être qu'essayer dans cette direction vaudrait le coup ?

    En gros, le déterminant d'une matrice nxn est la somme des déterminants des sous-matrice (n-1)x(n-1) — obtenues par élimination d'une ligne et d'une colonne — multipliées par (-1) à la puissance (décalage de colonne + décalage de ligne). Et on recommence jusqu'aux déterminants 2x2. Ce calcul est inefficace au possible. Mais il a l'avantage d'être programmable en deux coups d'emacs^w^w^w de vim.

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