Oh que voici un beau commentaire avec tout l'air du sérieux ! Et puis, dès que l'on commence à creuser… tout s’effondre. Pour la seule référence complète donnée :
Marc 13: 24-25, 29 « 24 Mais dans ces jours, après cette détresse, le soleil s'obscurcira, la lune ne donnera plus sa lumière,
25 les étoiles tomberont du ciel, et les puissances qui sont dans les cieux seront ébranlées. […][Q]uand vous verrez ces choses arriver, sachez que le Fils de l'homme est proche, à la porte. »
Vous les avez donc vu tomber les étoiles du ciel ? Vers l'an 12 apparemment ?
En regardant de plus près au même paragraphe, les connaisseurs apprécierons le délicat lapsus :
« [L]a date butoir fixée par Jésus pour l’Apocalypse est passée depuis 2000 ans. »
Voilà une phrase que ne renieraient pas de vrais chrétiens ; un excellent résumé du prologue de l'évangile de Jean : évocation de la doctrine trinitaire, ainsi que doxologie et sotériologie conformes à la Bible. Bravo ; même si le contexte laisse supposer qu'il s'agit là d'une œuvre parfaitement involontaire, voire à votre corps défendant.
Nonobstant mon admiration, exprimée ci-avant, pour votre art consommé du troll — pâlement imité par moi — je rejoint votre appréciation concernant l'hermétisme de ces délires ésotériques portés par quelqu'un n'assumant visiblement pas son action. Souhaitait-il affirmer la souveraineté d'une puissance céleste sur la France ? Dénoncer des traditions mystiques ou autres superstitions ? Simplement partager quelque élément de culture historique attrayant et méconnu ? Le journal m'apparaît des plus laconique quant à ses visées ; sans même mentionner son inadéquation avec la thématique de linuxfr.
« Il s'agit de se rappeler ce qu'est la guerre. Et quand on voit ce qui s'est passé en Irak et pendant le printemps arabe, on se dit que d'autres pays feraient bien de rappeler à leur peuple ce que c'est que la guerre telle qu'elle était à l'époque. »
Bof. Les Yankees commémorent outrageusement les différentes boucheries de leur guerre civile : reconstitutions et manifestations en tout genres. Depuis la grande traversée de William Tecumseh Sherman où l'on vit une nation moderne pratiquer la tactique de la terre brûlée au dépend de ses concitoyens, jusqu'aux grandes boucheries annonciatrices de celles vécues par l'Europe durant la première guerre mondiale. Et tout cela ne les a pas empêché de partir la fleur au bombardier en Irak avec l'idée ingénue qu'en tuant des centaines de milliers de militaires, soit probablement un membre proche de la famille de chaque irakien, ils seraient accueillis et ovationnés en libérateurs par les survivants.
Commémorer oui, mais cela est loin d'être suffisant.
Justement, d'après wikipedia ils ont bien laissé des traces « visibles » depuis la terre. L'article catadioptre mentionne que quelques uns de ces objets ont été déposés par les missions Apollos. À priori, n'importe qui, équipé d'un bon laser et des talents de viseur appropriés, peu donc vérifier que ces réflecteurs sont bien là.
Numéro 5 :
Ça dépend beaucoup des intérêts de celui qui fait le choix pour vous, et leur compatibilité avec les vôtres. Pour l'os, j'ai un doute.
Numéro 2 :
Ne s'agit-il pas simplement de l'effet mouton amnésique ? Les moutons amnésiques ont honnit vista à cause des changements. Pour seven, s'était comme vista, donc plus de changement et ça leur plaisait de nouveau. De surcroît les autres « experts » (nommés moutons amnésiques ci-avant) hurlaient contre vista et aimaient seven. Il fallait faire écho et amplifier le message. NB : si cette théorie n'est pas outrageusement capilotractée — et à moins d'un absence de changement sensible dans 8, ou d'un ratage magistrale de 9 — elle devrait être prochainement vérifiable avec les nouvelles moutures de widows.
Il s'agit peut-être d'images d’Épinal, mais endossons quelques instants les habits du caravanier s’apprêtant à traverser quelque contrée désertique au péril de sa vie et de ses biens pour refourguer quelques produits locaux. Ne faut-il pas nécessairement une connaissances approfondies des biens échangés pour qu'un tel périple puisse en valoir le prix ?
Plus généralement, il me semble que des commerçant savants avaient toute leur place aux époques où les monnaies étaient moins fiduciaires, ou — encore de nos jours — tant qu'ils sont réellement impliqués dans leur négoce et en particulier dans l'élection des biens vendus. Mais de nos jours, cela se fait rare. Voilà qu'une réminiscence de pharmacienne totalement ignorante de la chimie organique me pousse à sourire. Mais ou va le monde ma bonne dame !
Eh oui, apparemment pour le vendeur moyen — appelons le M. Maquignon — ce qui compte c'est l'acte d'achat et vendre des maisons, des voitures, des réfrigérateurs, des téléphones, ou des logiciels c'est du pareil au même. Le vendeur moderne est polyvalent car en tout temps parfaitement ignorant de ce qu'il contribue à distribuer.
Votre histoire me rappel ce vendeur de voiture m'indiquant l'intervalle de changement de courroie de distribution sur une voiture n'en ayant pas. Ou encore ces marchands de pneumatiques ignorant ce que sont les indices UTQG. Et puis ces gentilles jeunes filles, préposées à l'accueil client dans des échoppes de photographies, éberluées d'entendre mentionner la notion byzantine de rapport d'aspect d'une image. Aussi, inutile de vouloir discuter armure ou tex avec un vendeur de vêtements. Probablement que chacun ici pourrait compter une interminable kyrielle d'expériences similaires.
Tout ça donne surtout l'impression que pour faire un bon vendeur, les décideurs ont unanimement opté pour les caractéristiques faconde, apparence et capacité à embobiner le client ; au dépend de toute forme d'expertise ou même d'un semblant de début d'initiation aux domaines connexes aux biens vendus.
Pour continuer, conclure, résumer, et caricaturer légèrement votre propos ne pourrait-on pas dire :
« Un code des droits a été développé et désormais sa mise en vigueur en respectant la justice paraît matériellement délicate. Dépêchons nous de supprimer la justice, plutôt que d'adapter la législation.»
Il paraît donc clair que dans moult domaines autres que l'informatique les bourreaux des libertés fondamentales sont déjà à l'œuvre et taillent allègrement à la hache.
Eh voilà ! Encore un exemple de processus corrompu à la racine. Mais pourquoi s'acharner à sauver ce qui ne peut l'être ! Laisser n'importe qui publier n'importe quoi, puis vérifier qu'il n'y a pas d'infraction aux prérogatives des ayants-droits les plus diverses, conduit forcément à des erreurs de ce genre. D'une part laisser publier nombre de contenus prohibés, et d'autre part censurer indûment certaines publication légitimes.
Non, ce qu'il nous faut c'est réinventer la toile et même internet. Réclamons un réseau de confiance sur lequel ne soient disponibles que des contenus et services préalablement approuvés par le concert unanimes des puissants ou de leurs affidés. Ainsi les déboires tels que celui rapporté par ce journal nous seront épargnés.
NB : si vous pensez qu'il s'agit là d'un délire tout personnel de geek, n'hésitez pas à vous pencher sur des exemples tirés de la vraie vie. Par exemple le droit français régissant les semences et interdisant toute distribution d'espèce non-validée (en pratique par les grands consortium semenciers).
Il m'a semblé remarquer, moi aussi, que quelqu'un(s) entreprenait « d'inutiler » régulièrement et sans guère de discrimination toutes réponses sur les forums. Considérant qu'il s'agit là d'un espaces de discussions utiles et libres, et que des mauvaises notes arbitraires pourraient décourager certains d'intervenir, j'ai donc développé la névrose inverse et je « plussoie » quasi systématiquement et indistinctement toutes les interventions sur le forum.
Bof, à force d'entendre de la novlangue à longueur de journées et de s'abrutir devant les délires phantasmatiques des petits et grand écrans, peut-on vraiment s'étonner que les gens aient un problème avec la vérité ou la réalité. Ajoutons encore l'observation millénaires des chemins sinueux que frayent bien souvent les consciences pour contourner les responsabilités gênantes. Alors, rien d'étonnant à ce qu'un maton pose en défenseur de la liberté, qu'un usurier se proclame défenseur des pauvres, ou qu'un dealer prétende faire œuvre de salubrité publique ; le tout sans nullement avoir l'impression de tromper.
L'inquiétant dans ces constatations, c'est que nous sommes tous construits sur le même modèle…
Et aussi avec un soupçon d'ironie et d'auto dérision dans le propos ; certainement ! Les militaires, ne sont pas aussi bêtes et méchants que l'on veut bien le croire. Les guerres le démontrent souvent : la faiblesse de la première de ces caractéristiques est largement contre-balancée par l'insondable amplitude de la seconde. Au final on peut se demander si l'humanité y gagne.
« Dans ces domaines quand on a quelque chose de tel qui fonctionne, on l'utilise jusqu'au bout du bout […] »
Pas tout le monde : j'ai souvenir d'un colloque au Sénat (France) sur l'aventure spatiale où l'un des orateurs, un militaire, se plaignait (si si) de ce que les satellites livrés à l'armée dépassaient régulièrement et largement les durées de vie prévues par les constructeurs.
Relisez attentivement. Il me semble que d'une part le conditionnel (« pourrait-on ») est employé afin de bien distinguer ce qui n'est qu'une opinion parfaitement contestable (d'un côté l'inanité caricaturale des montants misés dans des divertissements abêtissants, ou de l'autre le caractère valable d'une mission sur mars) et d'autre part l'indicatif (« le budget […] dépasse… ») caractérise l'aspect factuel que des paris bien plus faramineux sont couramment engagés.
Sinon, oui désolé, mon mauvais esprit et mon côté irréfléchi m'amènent régulièrement à proférer de tels jugements à la tronçonneuse. Désolé si cela vous choque ; heureusement que vous n'avez pas connaissance de mes élucubrations concernant l'immense majorité du secteur tertiaire : commerciaux, divertissements, luxe, sévices services informatiques… En tout état de cause, je serais curieux d'entendre des arguments sérieux et positifs pour défendre les CIRCENSES moderne autre que celui de ʇpooɹquooɥɔs sɐȷoɔᴉu.
« Curiosity n'est rien de moins que le pari le plus cher de l'histoire ! »
Hum. Peut-être pourrait-on s'accorder pour affirmer qu'il s'agit du pari scientifique ou d'intérêt le plus cher de l'histoire. Mais des sommes grotesques dépensées dans des entreprises ridicules, il me semble que notre économie en génère couramment de plus importantes. Rien que le budget de certains clubs (anti-)sportifs dépasse vraisemblablement cette somme pour des résultats tout aussi hypothétiques, quoi que là sans aucun intérêt.
Est-ce que d'une manière ou d'une autre ce SOCIS2012 a un aspect politique et morale, autre que d'encourager le travail volontaire et l'autodidactisme ? Est-ce que, par exemple et sans arrières pensées, le critère du libre entre en ligne de compte dans la sélection des projets ?
Ah, si seulement les gens pouvaient trouver plus facilement ce genre de texte. En général, les discussions avec les ignorants de la réalité du système de brevets tournent en impasse avec la conclusion évidente : « Si tu es contre les brevets, c'est que tu es contre une juste rémunération des inventeurs. »
Passé les flagorneries, il y a tout de même des remarques constructives qui peuvent être faites. Le texte est clair, lisible et bref. C'est donc un très bon résumé des pires constatations sur les brevets. Mais chaque paragraphe choque nécessairement le lecteur pour qui le brevet est le summum de l'expression du génie social humain, l'apogée de la culture, et le paroxysme de l'intelligence collective. Peut-être qu'une série de références ou d'explications pourrait être accrochée, via des liens hypertextes brevetés :-), à chacune des idées fortes qui sont exprimées. Sinon le chaland moyen passera son chemin comme devant les illuminés barbus qui prophétises dans les rues des métropoles US.
Le problème des miracles c'est que, par définitions, ils défient l'entendement, la raison, et le sens commun. Sinon, ils seraient plutôt rangés dans des catégories comme faits divers ou heureuses coïncidences. Du coup, personne de sérieux ne peut prétendre juger de la crédibilité d'un miracle sur la seule base des faits relatés. Par définition un miracle n'est pas crédible et essayer de juger des faits à l'aide d'un « rasoir d'Ockham » relève donc d'une candeur touchante.
D'un point de vue historique, il me semble donc que seulement deux positions concernant le jugement sur la réalité des miracles sont défendables : soit partir du principe qu'il n'existe pas de miracle, fin de tout débat ; soit se baser sur l'analyse des témoignages d'époque. Rien n'empêchant par ailleurs d'avoir un jugement plus où moins réservé sur ces événements et leurs causes. L'église catholique — à l'instar de nombre de personnes s'étant confrontés à la complexités du monde et s'étant donc rendues compte qu'elle est bien supérieure à leur faculté d'appréhension — considère que le terme miracle fait sens. Partant, la raison veut qu'ils se basent sur les relations historiques pour l'analyse ; et quelle autre position adopter sauf à se parer de superbe et à poser son intelligence en juge des temps et des lieux.
Le débat ne devrait-il pas plutôt concerner l'interprétation du miracle que sa réalité qui n'est de toutes façons pas accessible à la science ? Par exemple, l'église romaine attribue les miracles à Dieu, ou à divers sous divinités (saints, anges…) sans pour autant en contester l'éventuelle qualité naturelle. Des rationalistes voudront plutôt y voir des événements purement naturels, voire systématiquement des fables. Et cætera. Le rasoir d'Ockham devient là un instrument éventuellement pertinent puisqu'employé à bonne escient : chercher les causes les plus simples, les plus évidentes… Mais encore une fois les avis divergeront car tout ceci n'est nullement vérifiable. Tel croyant trouvera comme cause simple « c'est Dieu », tel autre proclamera fièrement « c'est une fable ». Et les plus enflammés des fanatiques tenteront d'imposer leur point de vue au reste d'entre nous.
Ben, on peut dire ça. Il s'agit d'une ellipse volontaire. Mais c'est vrai que l'énorme digression, entre parenthèses, ne contribue pas à la limpidité du tout. Pour préciser le sens, il suffit d'ajouter la citation après la première virgule : Entendons-nous bien, « être saint… » selon la définition du Vatican (…) sur laquelle s'accordent quelques centaines de millions de terriens.
« Être saint nécessite juste que le Vatican le décide. »
Entendons nous bien, selon la définition du Vatican (à supposer que vous l'ayez bien comprise ; et je me permet d'ajouter que j'espère bien que ce n'est pas le cas, cela me choquerait profondément, même si une rapide recherche sur Google semble bien vous donner raison), sur laquelle s'accordent, bon-an mal-an, quelques centaines de millions de terriens. Mais rien n'empêche Reno ou Kirikouu de proposer leur propre système et définition, et de s'accorder avec leurs sectateurs respectifs. Peut-être obtiendront-ils plus de succès. Après tout, l'immense majorité de habitants de cette planète ne s'accorde pas sur ce point de vue ; alors…
Malheureusement un anachronisme fait tomber à l'eau — si j'ose dire — la belle hypothèse : le maïs n'était pas encore arrivé de ce côté du monde. À moins que le miracle réside justement là ?
De la part de quelqu'un qui n'hésite pas à remettre en question — qui plus est sans source crédible — des évènements historiques récents parmi les mieux attestés (cf. Jeanne d'Arc sur wikipedia), cela n'aurait rien d'étonnant, non ?
Alors même que quiconque ayant assisté à une scène de ménage connaît nécessairement la vérité sur les soucoupes volantes, et même les assiettes, les bols, et tous autres ustensiles de cuisine pouvant être employés comme projectiles.
Je me permet de modérer votre fougue en ce qui concerne Jésus marchant sur le lac de Galilée. Malgré l'unanimité des témoignages qui nous sont parvenus, il ne serait pas déraisonnable pour kirikouu de douter. Prendre position là-dessus ne relevant pas du raisonnement historique mais plutôt de la croyance.
Et comme pour le commun d'entre nous, il en reste encore des palanqués (NB: moi, ce sont surtout certaines négations tronquées qui m'arrachent les yeux : « il n'y a pas besoin que quelque chose soit réalisé pour que l'on considère qu'il faille s'en prémunir, il n'y a même pas besoin », on pourra aussi se condouloir sur la savoureuse parade conclusive). Dès que la phonétique est bonne en revanche, je n'ai plus rien à redire.
Le problème avec l'orthographe, c'est une certaine similarité avec le poste de président de la république. Il est indispensable d'y songer toujours. Les vérifications a posteriori sont vaines pour le commun des non littéraires, un peu comme d'écoper un océan à la petite cuillère.
Non; j'ai bien trop de trolls à élever par ici. Mais je ne saurais nier en avoir eu vent. Merci pour le lien qui semble donc confirmer partiellement la version de l'opéra de savon : apparemment de telles pratiques auraient vraisemblablement pu subsister jusqu'à l'époque de l'inquisition, malgré l'opposition des textes bibliques et d'esprits éclairés ; à l'instar de nombre de croyances et pratiques dans des religions se fondant sur le même livre et en opposition frontale avec la logique et le verbe de ce dernier, ou même des exemples édifiants tels que ceux du livre des Juges (par exemple Juges 17) à l'intérieur même de la Bible.
Mais de fait, il est bon de souligner, comme vous le faîtes, qu'il serait inique de confondre l'idée et son application, et qu'il y a un fossé entre le message biblique et les pratiques des gens s'en réclamant. Cet abysse, je ne le franchit pas. Mais je ne pouvais résister au plaisir de filer une belle métaphore, au risque de tomber dans la caricature de l'inquisition qui n'a heureusement pas commis les crimes de la dictature « IP » ;-).
[^] # Re: Les très différentes sources
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . En réponse au journal Bonne fête nationale !. Évalué à 1.
Oh que voici un beau commentaire avec tout l'air du sérieux ! Et puis, dès que l'on commence à creuser… tout s’effondre. Pour la seule référence complète donnée :
Vous les avez donc vu tomber les étoiles du ciel ? Vers l'an 12 apparemment ?
En regardant de plus près au même paragraphe, les connaisseurs apprécierons le délicat lapsus :
Voilà une phrase que ne renieraient pas de vrais chrétiens ; un excellent résumé du prologue de l'évangile de Jean : évocation de la doctrine trinitaire, ainsi que doxologie et sotériologie conformes à la Bible. Bravo ; même si le contexte laisse supposer qu'il s'agit là d'une œuvre parfaitement involontaire, voire à votre corps défendant.
Nonobstant mon admiration, exprimée ci-avant, pour votre art consommé du troll — pâlement imité par moi — je rejoint votre appréciation concernant l'hermétisme de ces délires ésotériques portés par quelqu'un n'assumant visiblement pas son action. Souhaitait-il affirmer la souveraineté d'une puissance céleste sur la France ? Dénoncer des traditions mystiques ou autres superstitions ? Simplement partager quelque élément de culture historique attrayant et méconnu ? Le journal m'apparaît des plus laconique quant à ses visées ; sans même mentionner son inadéquation avec la thématique de linuxfr.
« IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace
[^] # Re: Tradition, patrimoine, histoire
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . En réponse au journal Mort aux fêtes religieuses fériées !. Évalué à 4.
Bof. Les Yankees commémorent outrageusement les différentes boucheries de leur guerre civile : reconstitutions et manifestations en tout genres. Depuis la grande traversée de William Tecumseh Sherman où l'on vit une nation moderne pratiquer la tactique de la terre brûlée au dépend de ses concitoyens, jusqu'aux grandes boucheries annonciatrices de celles vécues par l'Europe durant la première guerre mondiale. Et tout cela ne les a pas empêché de partir la fleur au bombardier en Irak avec l'idée ingénue qu'en tuant des centaines de milliers de militaires, soit probablement un membre proche de la famille de chaque irakien, ils seraient accueillis et ovationnés en libérateurs par les survivants.
Commémorer oui, mais cela est loin d'être suffisant.
« IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace
[^] # Re: Enfin !
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . En réponse au journal ISS : le flim. Évalué à 2.
Justement, d'après wikipedia ils ont bien laissé des traces « visibles » depuis la terre. L'article catadioptre mentionne que quelques uns de ces objets ont été déposés par les missions Apollos. À priori, n'importe qui, équipé d'un bon laser et des talents de viseur appropriés, peu donc vérifier que ces réflecteurs sont bien là.
« IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace
[^] # Re: Connaissance.
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . En réponse au journal Top 5 des pires excuses pour aimer Windows. Évalué à 0.
Numéro 5 :
Ça dépend beaucoup des intérêts de celui qui fait le choix pour vous, et leur compatibilité avec les vôtres. Pour l'os, j'ai un doute.
Numéro 2 :
Ne s'agit-il pas simplement de l'effet mouton amnésique ? Les moutons amnésiques ont honnit vista à cause des changements. Pour seven, s'était comme vista, donc plus de changement et ça leur plaisait de nouveau. De surcroît les autres « experts » (nommés moutons amnésiques ci-avant) hurlaient contre vista et aimaient seven. Il fallait faire écho et amplifier le message. NB : si cette théorie n'est pas outrageusement capilotractée — et à moins d'un absence de changement sensible dans 8, ou d'un ratage magistrale de 9 — elle devrait être prochainement vérifiable avec les nouvelles moutures de widows.
« IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace
[^] # Re: Les vendeurs
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . En réponse au journal Linux, ce méconnu. Évalué à 4.
Il s'agit peut-être d'images d’Épinal, mais endossons quelques instants les habits du caravanier s’apprêtant à traverser quelque contrée désertique au péril de sa vie et de ses biens pour refourguer quelques produits locaux. Ne faut-il pas nécessairement une connaissances approfondies des biens échangés pour qu'un tel périple puisse en valoir le prix ?
Plus généralement, il me semble que des commerçant savants avaient toute leur place aux époques où les monnaies étaient moins fiduciaires, ou — encore de nos jours — tant qu'ils sont réellement impliqués dans leur négoce et en particulier dans l'élection des biens vendus. Mais de nos jours, cela se fait rare. Voilà qu'une réminiscence de pharmacienne totalement ignorante de la chimie organique me pousse à sourire. Mais ou va le monde ma bonne dame !
« IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace
# Les vendeurs
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . En réponse au journal Linux, ce méconnu. Évalué à 10. Dernière modification le 08 août 2012 à 22:06.
Eh oui, apparemment pour le vendeur moyen — appelons le M. Maquignon — ce qui compte c'est l'acte d'achat et vendre des maisons, des voitures, des réfrigérateurs, des téléphones, ou des logiciels c'est du pareil au même. Le vendeur moderne est polyvalent car en tout temps parfaitement ignorant de ce qu'il contribue à distribuer.
Votre histoire me rappel ce vendeur de voiture m'indiquant l'intervalle de changement de courroie de distribution sur une voiture n'en ayant pas. Ou encore ces marchands de pneumatiques ignorant ce que sont les indices UTQG. Et puis ces gentilles jeunes filles, préposées à l'accueil client dans des échoppes de photographies, éberluées d'entendre mentionner la notion byzantine de rapport d'aspect d'une image. Aussi, inutile de vouloir discuter armure ou tex avec un vendeur de vêtements. Probablement que chacun ici pourrait compter une interminable kyrielle d'expériences similaires.
Tout ça donne surtout l'impression que pour faire un bon vendeur, les décideurs ont unanimement opté pour les caractéristiques faconde, apparence et capacité à embobiner le client ; au dépend de toute forme d'expertise ou même d'un semblant de début d'initiation aux domaines connexes aux biens vendus.
« IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace
[^] # Re: Do it yourself
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . En réponse au journal Et encore une affaire d'ayants-droit.... Évalué à 7.
Pour continuer, conclure, résumer, et caricaturer légèrement votre propos ne pourrait-on pas dire :
« Un code des droits a été développé et désormais sa mise en vigueur en respectant la justice paraît matériellement délicate. Dépêchons nous de supprimer la justice, plutôt que d'adapter la législation.»
« IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace
[^] # Re: Defective by design
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . En réponse au journal Et encore une affaire d'ayants-droit.... Évalué à 10.
Toutes les organisations agricoles n'ont pas nécessairement les mêmes capacités de mobilisation et points de vue. Il ne faudrait surtout pas confondre la FNSEA et la confédération paysanne. Le point de vue de ce dernier syndicat sur les questions de semence est des plus limpides.
Et puis ce n'était qu'un exemple parmi tant d'autres. On pourrait aussi évoquer les problèmes d'expression des opinions. Comme la liberté d'expression d'opinions politiques est vigoureusement défendues et apparaît encore inaliénable, le parquet de Nanterre avait trouvé un subterfuge approprié : restreindre la notion d'opinion politique aux seules positions défendues unanimement par l'un des deux partis officiels (sic).
Il paraît donc clair que dans moult domaines autres que l'informatique les bourreaux des libertés fondamentales sont déjà à l'œuvre et taillent allègrement à la hache.
« IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace
# Defective by design
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . En réponse au journal Et encore une affaire d'ayants-droit.... Évalué à 10. Dernière modification le 07 août 2012 à 13:45.
Eh voilà ! Encore un exemple de processus corrompu à la racine. Mais pourquoi s'acharner à sauver ce qui ne peut l'être ! Laisser n'importe qui publier n'importe quoi, puis vérifier qu'il n'y a pas d'infraction aux prérogatives des ayants-droits les plus diverses, conduit forcément à des erreurs de ce genre. D'une part laisser publier nombre de contenus prohibés, et d'autre part censurer indûment certaines publication légitimes.
Non, ce qu'il nous faut c'est réinventer la toile et même internet. Réclamons un réseau de confiance sur lequel ne soient disponibles que des contenus et services préalablement approuvés par le concert unanimes des puissants ou de leurs affidés. Ainsi les déboires tels que celui rapporté par ce journal nous seront épargnés.
NB : si vous pensez qu'il s'agit là d'un délire tout personnel de geek, n'hésitez pas à vous pencher sur des exemples tirés de la vraie vie. Par exemple le droit français régissant les semences et interdisant toute distribution d'espèce non-validée (en pratique par les grands consortium semenciers).
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[^] # Re: De la névrose dans les forums
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . En réponse au message Comportement étrange. Évalué à 3. Dernière modification le 07 août 2012 à 12:20.
Il m'a semblé remarquer, moi aussi, que quelqu'un(s) entreprenait « d'inutiler » régulièrement et sans guère de discrimination toutes réponses sur les forums. Considérant qu'il s'agit là d'un espaces de discussions utiles et libres, et que des mauvaises notes arbitraires pourraient décourager certains d'intervenir, j'ai donc développé la névrose inverse et je « plussoie » quasi systématiquement et indistinctement toutes les interventions sur le forum.
« IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace
[^] # Re: Incohérant
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . En réponse au journal Warsow, le pragmatisme versus la liberté. Évalué à 7.
Bof, à force d'entendre de la novlangue à longueur de journées et de s'abrutir devant les délires phantasmatiques des petits et grand écrans, peut-on vraiment s'étonner que les gens aient un problème avec la vérité ou la réalité. Ajoutons encore l'observation millénaires des chemins sinueux que frayent bien souvent les consciences pour contourner les responsabilités gênantes. Alors, rien d'étonnant à ce qu'un maton pose en défenseur de la liberté, qu'un usurier se proclame défenseur des pauvres, ou qu'un dealer prétende faire œuvre de salubrité publique ; le tout sans nullement avoir l'impression de tromper.
L'inquiétant dans ces constatations, c'est que nous sommes tous construits sur le même modèle…
« IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace
[^] # Re: Paris (SG) c'est cher aussi
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . En réponse au journal Il était une fois, un petit pas... Maintenant, c'est 6 grandes roues !. Évalué à 5. Dernière modification le 06 août 2012 à 20:49.
Et aussi avec un soupçon d'ironie et d'auto dérision dans le propos ; certainement ! Les militaires, ne sont pas aussi bêtes et méchants que l'on veut bien le croire. Les guerres le démontrent souvent : la faiblesse de la première de ces caractéristiques est largement contre-balancée par l'insondable amplitude de la seconde. Au final on peut se demander si l'humanité y gagne.
« IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace
[^] # Re: Paris (SG) c'est cher aussi
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . En réponse au journal Il était une fois, un petit pas... Maintenant, c'est 6 grandes roues !. Évalué à 1.
Pas tout le monde : j'ai souvenir d'un colloque au Sénat (France) sur l'aventure spatiale où l'un des orateurs, un militaire, se plaignait (si si) de ce que les satellites livrés à l'armée dépassaient régulièrement et largement les durées de vie prévues par les constructeurs.
« IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace
[^] # Re: Paris (SG) c'est cher aussi
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . En réponse au journal Il était une fois, un petit pas... Maintenant, c'est 6 grandes roues !. Évalué à 3. Dernière modification le 06 août 2012 à 12:25.
Relisez attentivement. Il me semble que d'une part le conditionnel (« pourrait-on ») est employé afin de bien distinguer ce qui n'est qu'une opinion parfaitement contestable (d'un côté l'inanité caricaturale des montants misés dans des divertissements abêtissants, ou de l'autre le caractère valable d'une mission sur mars) et d'autre part l'indicatif (« le budget […] dépasse… ») caractérise l'aspect factuel que des paris bien plus faramineux sont couramment engagés.
Sinon, oui désolé, mon mauvais esprit et mon côté irréfléchi m'amènent régulièrement à proférer de tels jugements à la tronçonneuse. Désolé si cela vous choque ; heureusement que vous n'avez pas connaissance de mes élucubrations concernant l'immense majorité du secteur tertiaire : commerciaux, divertissements, luxe,
sévicesservices informatiques… En tout état de cause, je serais curieux d'entendre des arguments sérieux et positifs pour défendre les CIRCENSES moderne autre que celui de ʇpooɹquooɥɔs sɐȷoɔᴉu.« IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace
# Paris (SG) c'est cher aussi
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . En réponse au journal Il était une fois, un petit pas... Maintenant, c'est 6 grandes roues !. Évalué à 10.
Hum. Peut-être pourrait-on s'accorder pour affirmer qu'il s'agit du pari scientifique ou d'intérêt le plus cher de l'histoire. Mais des sommes grotesques dépensées dans des entreprises ridicules, il me semble que notre économie en génère couramment de plus importantes. Rien que le budget de certains clubs (anti-)sportifs dépasse vraisemblablement cette somme pour des résultats tout aussi hypothétiques, quoi que là sans aucun intérêt.
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[^] # Re: barbeuc
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . En réponse à la dépêche SOCIS2012 : les étudiants peuvent candidater !. Évalué à 3.
Et sur le CV des informaticiens, qui, comme chacun sait, ont une fâcheuse tendance à écrire en ne vérifiant l'orthographe que sur le plan phonétique.
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# Libres ?
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . En réponse à la dépêche SOCIS2012 : les étudiants peuvent candidater !. Évalué à 3.
Est-ce que d'une manière ou d'une autre ce SOCIS2012 a un aspect politique et morale, autre que d'encourager le travail volontaire et l'autodidactisme ? Est-ce que, par exemple et sans arrières pensées, le critère du libre entre en ligne de compte dans la sélection des projets ?
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[^] # Merci
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . En réponse à la dépêche Jolla, la continuité de MeeGo. Évalué à 2.
Ah, si seulement les gens pouvaient trouver plus facilement ce genre de texte. En général, les discussions avec les ignorants de la réalité du système de brevets tournent en impasse avec la conclusion évidente : « Si tu es contre les brevets, c'est que tu es contre une juste rémunération des inventeurs. »
Passé les flagorneries, il y a tout de même des remarques constructives qui peuvent être faites. Le texte est clair, lisible et bref. C'est donc un très bon résumé des pires constatations sur les brevets. Mais chaque paragraphe choque nécessairement le lecteur pour qui le brevet est le summum de l'expression du génie social humain, l'apogée de la culture, et le paroxysme de l'intelligence collective. Peut-être qu'une série de références ou d'explications pourrait être accrochée, via des liens hypertextes brevetés :-), à chacune des idées fortes qui sont exprimées. Sinon le chaland moyen passera son chemin comme devant les illuminés barbus qui prophétises dans les rues des métropoles US.
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[^] # Re: Ca tombe bien
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . En réponse à la dépêche Jolla, la continuité de MeeGo. Évalué à 2.
Le problème des miracles c'est que, par définitions, ils défient l'entendement, la raison, et le sens commun. Sinon, ils seraient plutôt rangés dans des catégories comme faits divers ou heureuses coïncidences. Du coup, personne de sérieux ne peut prétendre juger de la crédibilité d'un miracle sur la seule base des faits relatés. Par définition un miracle n'est pas crédible et essayer de juger des faits à l'aide d'un « rasoir d'Ockham » relève donc d'une candeur touchante.
D'un point de vue historique, il me semble donc que seulement deux positions concernant le jugement sur la réalité des miracles sont défendables : soit partir du principe qu'il n'existe pas de miracle, fin de tout débat ; soit se baser sur l'analyse des témoignages d'époque. Rien n'empêchant par ailleurs d'avoir un jugement plus où moins réservé sur ces événements et leurs causes. L'église catholique — à l'instar de nombre de personnes s'étant confrontés à la complexités du monde et s'étant donc rendues compte qu'elle est bien supérieure à leur faculté d'appréhension — considère que le terme miracle fait sens. Partant, la raison veut qu'ils se basent sur les relations historiques pour l'analyse ; et quelle autre position adopter sauf à se parer de superbe et à poser son intelligence en juge des temps et des lieux.
Le débat ne devrait-il pas plutôt concerner l'interprétation du miracle que sa réalité qui n'est de toutes façons pas accessible à la science ? Par exemple, l'église romaine attribue les miracles à Dieu, ou à divers sous divinités (saints, anges…) sans pour autant en contester l'éventuelle qualité naturelle. Des rationalistes voudront plutôt y voir des événements purement naturels, voire systématiquement des fables. Et cætera. Le rasoir d'Ockham devient là un instrument éventuellement pertinent puisqu'employé à bonne escient : chercher les causes les plus simples, les plus évidentes… Mais encore une fois les avis divergeront car tout ceci n'est nullement vérifiable. Tel croyant trouvera comme cause simple « c'est Dieu », tel autre proclamera fièrement « c'est une fable ». Et les plus enflammés des fanatiques tenteront d'imposer leur point de vue au reste d'entre nous.
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[^] # Re: Ca tombe bien
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . En réponse à la dépêche Jolla, la continuité de MeeGo. Évalué à 2.
Ben, on peut dire ça. Il s'agit d'une ellipse volontaire. Mais c'est vrai que l'énorme digression, entre parenthèses, ne contribue pas à la limpidité du tout. Pour préciser le sens, il suffit d'ajouter la citation après la première virgule : Entendons-nous bien, « être saint… » selon la définition du Vatican (…) sur laquelle s'accordent quelques centaines de millions de terriens.
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[^] # Re: Ca tombe bien
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . En réponse à la dépêche Jolla, la continuité de MeeGo. Évalué à 2.
Entendons nous bien, selon la définition du Vatican (à supposer que vous l'ayez bien comprise ; et je me permet d'ajouter que j'espère bien que ce n'est pas le cas, cela me choquerait profondément, même si une rapide recherche sur Google semble bien vous donner raison), sur laquelle s'accordent, bon-an mal-an, quelques centaines de millions de terriens. Mais rien n'empêche Reno ou Kirikouu de proposer leur propre système et définition, et de s'accorder avec leurs sectateurs respectifs. Peut-être obtiendront-ils plus de succès. Après tout, l'immense majorité de habitants de cette planète ne s'accorde pas sur ce point de vue ; alors…
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[^] # Re: Ca tombe bien
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . En réponse à la dépêche Jolla, la continuité de MeeGo. Évalué à 2.
Malheureusement un anachronisme fait tomber à l'eau — si j'ose dire — la belle hypothèse : le maïs n'était pas encore arrivé de ce côté du monde. À moins que le miracle réside justement là ?
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[^] # Re: Ca tombe bien
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . En réponse à la dépêche Jolla, la continuité de MeeGo. Évalué à 3.
De la part de quelqu'un qui n'hésite pas à remettre en question — qui plus est sans source crédible — des évènements historiques récents parmi les mieux attestés (cf. Jeanne d'Arc sur wikipedia), cela n'aurait rien d'étonnant, non ?
Alors même que quiconque ayant assisté à une scène de ménage connaît nécessairement la vérité sur les soucoupes volantes, et même les assiettes, les bols, et tous autres ustensiles de cuisine pouvant être employés comme projectiles.
Je me permet de modérer votre fougue en ce qui concerne Jésus marchant sur le lac de Galilée. Malgré l'unanimité des témoignages qui nous sont parvenus, il ne serait pas déraisonnable pour kirikouu de douter. Prendre position là-dessus ne relevant pas du raisonnement historique mais plutôt de la croyance.
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[^] # Re: Petite erreur de sens
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . En réponse au journal Générer des clefs GPG avec une empreinte « proche » d’une cible. Évalué à 3.
Et comme pour le commun d'entre nous, il en reste encore des palanqués (NB: moi, ce sont surtout certaines négations tronquées qui m'arrachent les yeux : « il n'y a pas besoin que quelque chose soit réalisé pour que l'on considère qu'il faille s'en prémunir, il n'y a même pas besoin », on pourra aussi se condouloir sur la savoureuse parade conclusive). Dès que la phonétique est bonne en revanche, je n'ai plus rien à redire.
Le problème avec l'orthographe, c'est une certaine similarité avec le poste de président de la république. Il est indispensable d'y songer toujours. Les vérifications a posteriori sont vaines pour le commun des non littéraires, un peu comme d'écoper un océan à la petite cuillère.
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[^] # Re: Ca tombe bien
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . En réponse à la dépêche Jolla, la continuité de MeeGo. Évalué à 3.
Non; j'ai bien trop de trolls à élever par ici. Mais je ne saurais nier en avoir eu vent. Merci pour le lien qui semble donc confirmer partiellement la version de l'opéra de savon : apparemment de telles pratiques auraient vraisemblablement pu subsister jusqu'à l'époque de l'inquisition, malgré l'opposition des textes bibliques et d'esprits éclairés ; à l'instar de nombre de croyances et pratiques dans des religions se fondant sur le même livre et en opposition frontale avec la logique et le verbe de ce dernier, ou même des exemples édifiants tels que ceux du livre des Juges (par exemple Juges 17) à l'intérieur même de la Bible.
Mais de fait, il est bon de souligner, comme vous le faîtes, qu'il serait inique de confondre l'idée et son application, et qu'il y a un fossé entre le message biblique et les pratiques des gens s'en réclamant. Cet abysse, je ne le franchit pas. Mais je ne pouvais résister au plaisir de filer une belle métaphore, au risque de tomber dans la caricature de l'inquisition qui n'a heureusement pas commis les crimes de la dictature « IP » ;-).
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