raphj a écrit 1341 commentaires

  • [^] # Re: Correction

    Posté par  . En réponse au journal Apple casse les prix, la concurrence en sueur. Évalué à 6.

    Ah, ok ! Désolé pour la mauvaise correction !
    C'est ouf. J'aurais peur de me balader avec un tel téléphone dans la poche.

  • # Correction

    Posté par  . En réponse au journal Apple casse les prix, la concurrence en sueur. Évalué à 2. Dernière modification le 12 septembre 2019 à 22:10.

    En fait, ça a l'air d'être 1159€, pas 1659€. Je me disais aussi…

  • [^] # Re: Un iphone c'est rien qu'un téléphone avec un appareil photo

    Posté par  . En réponse au journal Apple casse les prix, la concurrence en sueur. Évalué à 5. Dernière modification le 12 septembre 2019 à 12:03.

    On est parfaitement d'accord :-)
    Et c'est pour ça qu'aujourd'hui j'ai toujours un ordinateur classique (entre autres).

    Mais je n'ai probablement pas été assez clair dans mon message précédent sur les points que tu soulèves, merci de les avoir clarifié / explicité et mentionner d'autres usages problématiques.

    J'ai espoir qu'à moyen terme, des téléphones tels que le Librem 5 améliorent la situation : Vrai distribution GNU/Linux avec un noyau à jour, pas de blobs propriétaires, prise en charge correcte des écrans externes. Mais on trouvera toujours des usages relativement répandus qu'un téléphone ne pourra pas gérer. Mais un netbook / ultrabook que tu emportes en voyage non plus : mon ordi portable ne serait pas très bon en jeux vidéos 3D et en retouche vidéo de toute façon, ni en branchement d'une carte PCIe dédiée (sauf si on trouve des adaptateurs USB 3 / PCIe).

    lance un gimp sur un téléphone, qu'on rigole ;-o

    Alors là, tu as piqué ma curiosité. Je viens de le faire en ssh -X par wifi (direct entre l'ordi et le téléphone, l'ordi étant le point d'accès). J'ai ouvert une photo prise avec le téléphone. J'ai fait de la rotation, de la sélection par couleur, cisaillement, luminosité / contraste. Ce n'est pas super rapide, mais c'est très raisonnable. Certainement aussi rapide qu'un ordi bas / milieu de gamme d'il y a 5-10 ans. Pour de la retouche rapide d'une image pas trop grosse, ça a l'air OK. Je pense que ça couvrirait mes besoins occasionnels de retouche d'image. Par contre, j'imagine que si ton métier est de travailler sur Gimp toute la journée, tu te tires une balle, mais mon téléphone est un modèle milieu de gamme d'il y a deux ans (bien sûr, je suppose qu'un ordi milieu de gamme d'aujourd'hui est plus rapide qu'un téléphone haut de gamme d'aujourd'hui…). Je ne l'ai pas pris pour sa puissance, il y avait déjà mieux à l'époque et il faudrait faire l'essai avec un modèle haut de gamme d'aujourd'hui. Je ne m'attend pas à ce qu'un ordi à 250 € d'il y a deux ans s'en sorte beaucoup mieux.

    De toute façon, si le téléphone devait remplacer l'ordinateur, il faudrait y mettre un peu plus de moyens. Mon téléphone à 250 € d'il y a deux ans ne tient pas la comparaison avec un ordinateur à 700 € d'aujourd'hui…

  • [^] # Re: Un iphone c'est rien qu'un téléphone avec un appareil photo

    Posté par  . En réponse au journal Apple casse les prix, la concurrence en sueur. Évalué à 1.

    tellement plus puissant

    Mon téléphone d'il y a 2 ans avec ses huit cœurs ARM64 à 2 Ghz et ses 4 Gio de RAM (~250€) est assez puissant pour réaliser quasiment toutes les tâches que je fait sur un ordinateur. Et avec un chroot Debian dessus, je peux tout lancer dessus. L'USB OTG permet d'avoir une souris et un clavier dessus. J'ai remarqué qu'en faisant les bons branchements dans le bon ordre, je peux avoir à la fois le clavier / la souris, et la charge en même temps contrairement à ce qu'on peut lire sur internet. Avec ce montage sur ce téléphone, on a également une autonomie de malade.

    Seul gros problème bloquant : malheureusement le seul moyen d'avoir un écran autre que celui du téléphone, c'est Miracast.

    • C'est très lent
    • C'est moche
    • C'est limité à la résolution du téléphone.

    Certains téléphones proposent une manière de faire passer de l'HDMI par l'USB, mais je ne sais pas si on peut faire de l'USB OTG / de la charge en même temps… Ça veut dire clavier et souris Bluetooth (encore des batteries… qu'il faut charger), et un téléphone qui se décharge. Autre problème si tu reçois un appel et que tu n'utilises pas un (micro-)casque : "attends, je débranche tout"…

    Pour le stockage : il faut soit ne pas avoir besoin de beaucoup de place, soit se prendre une grosse carte SD mais c'est souvent très lent, soit utiliser une clé USB / un disque dur externe.

    En gros : la puissance, elle est là pour la plupart des gens sauf pour les travaux plus gourmands en calculs en effet, comme tu le mentionnes.

    Pour moi, le confort, c'est le point clé. On pourrait imaginer un tel montage au boulot ou chez soi, dans un esprit de réduction du nombre de machines, mais en déplacement, ce n'est pas du tout pratique. Je le fais quand même, simplement quand l'ordi portable n'a plus de batterie. On pourrait imaginer une "pochette" avec un petit clavier pour rendre ça plus pratique, mais il faudrait aussi un plus gros écran.

  • # "En effet la déclinaison Pro Max atteint les 1659€…"

    Posté par  . En réponse au journal Apple casse les prix, la concurrence en sueur. Évalué à 8.

    Oui, mais est-ce qu'on peut lancer Firefox Mobile (avec son moteur de rendu) dessus ?

  • [^] # Re: Des actes : passage en GPL de tous leurs produits, implémentation des standards interopérables

    Posté par  . En réponse au journal Les temps changent !! Qui l'aurait cru il y a 20 ans ?. Évalué à 2.

    Merci pour ces éléments supplémentaires, c'est très intéressant. C'est amusant de voir que la FSF et Stallman se sont possiblement créés un ennemi un peu tout seuls et ça montre à quel point la communication est importante. J'aime beaucoup la FSF pour ses analyses très rigoureuses, mais côté communication, j'aime beaucoup plus Framasoft.

    Je pense aussi que la FSF aurait effectivement tout à gagner à ne plus s'afficher comme un opposant de la OSI, quand la OSI elle même montre un visage plus positif et apparemment bienveillant envers la FSF (ce qui n'a peut-être pas été toujours le cas). Les idées véhiculées par l'OSI n'ont pas l'air en opposition avec celles de la FSF, plutôt complémentaires.

    https://opensource.org/about

    Mais je comprends que si l'idée fondamentale de la FSF n'est pas véhiculée par l'OSI, la FSF ne voit pas l'OSI d'un très bon oeil : les gens ne sont finalement pas sensibilisés au problème important : ils ne vont par exemple pas pousser leur boite à respecter la liberté de leurs utilisateurs / utilisatrices, et ceux-ci ne vont pas exiger le respect de leurs libertés.

    Et ça se voit en pratique dans beaucoup d'applications Android libres, dont les développeurs n'ont pas de problème à embarquer diverses bibliothèques non libres.

    C'est un problème complexe.

  • [^] # Re: Des actes : passage en GPL de tous leurs produits, implémentation des standards interopérables

    Posté par  . En réponse au journal Les temps changent !! Qui l'aurait cru il y a 20 ans ?. Évalué à 4. Dernière modification le 10 septembre 2019 à 22:51.

    La position de la FSF est clairement contre l'OSI. Pour la FSF, le but de l'OSI est de prendre le mouvement du logiciel libre et de lui retirer l'aspect éthique. L'idée initiale de Bruce Perens, Éric Raymond et leurs copains était de vendre le libre aux entreprises. Éric Raymond, il s'en fout de l'aspect éthique poussé par la FSF¹. Mais Bruce Perens… j'ai l'impression qu'il est un peu hésitant².

    Bien sûr qu'ils ne sont pas contents avec ça : ils se battent contre l'OSI parce qu'ils pensent que l'OSI les empêche d'avoir une communication efficace sur leurs valeurs et n'existe d'ailleurs que pour cette raison (et je pense que c'est le cas). Donc, l'OSI, c'est quelque part des ennemis en effet. Ça ne veut pas dire que l'OSI n'a pas un impact positif sur les logiciels libres, et ils le savent.

    le copyfree ("préférez le copyleft même si on met rien dans la définition de libre sur le sujet, on profite de la page sur les licences libres pour inciter au copyleft").

    Et, oui, pour eux, la stratégie la plus efficace pour répendre le libre est en général d'utiliser le copyleft… mais c'est beaucoup plus nuancé que ça : https://www.gnu.org/licenses/license-recommendations.en.html
    Donc pour eux, un logiciel copyfree ne pose pas de problème éthique en lui-même (l'utilisateur du logiciel dispose des libertés importantes), mais par contre, stratégiquement, ce n'est pas forcément idéal de choisir une licence copyfree sauf dans certains cas.

    Pour moi, chez la FSF, on a au moins ces choses différentes :

    • l'analyse philosophique - la base
    • les définitions et licences (des outils pour faire avancer cette vision éthique - que d'autres gens utilisent parfois / souvent à d'autres fins, comme Linus Torvalds)
    • les diverses évaluations comme quelle licence est libre selon eux, et des différentes situations spécifiques style leur avis sur la licence publique Netscape
    • l'analyse stratégique pour "faire avancer la cause" et les "conseils" qui en découlent
    • la promotion, le développement et le soutien de divers projets (Gnome contre KDE quand Qt n'était pas libre, etc) [entre parenthèse, c'est vraiment con cette histoire de licence non libre de Qt au départ, je pense que ça a beaucoup empêché KDE de percer et ça a aussi beaucoup fragmenté l'écosystème].
    • les diverses campagnes ciblées pour sensibiliser

    peut-on mettre l'idée que je suis allé un peu trop loin sur le dos de l'entêtement d'une personne à citer des références qui disent le contraire de ce qu'il veut démontrer? ;-)

    Ah ah, c'est vrai que c'est un peu laborieux. Discours de sourds :-D

    ¹: il déteste les logiciels propriétaires parce qu'il pense que c'est mauvais pour les développeurs. Il a l'air de dénigrer l'aspect social donné par la FSF (http://esr.ibiblio.org/?p=556)

    ²: Bruce Perens affirme en gros "moi, je pense que le propriétaire peut cohabiter avec le libre, et c'est ma seule différence avec Stallman". Eh beh oui, mais c'est une différence fondamentale pour Stallman… (https://www.youtube.com/watch?v=n7YckQp1sQo 6:45)

    Et aussi : « It is unfortunate that for some time the Open Source Initiative deprecated Richard Stallman and Free Software, and that some people still consider Open Source and Free Software to be different things today. I never meant it to be that way. Open Source was meant to be a way of promoting the concept of Free Software to business people, who I have always hoped would thus come to appreciate Richard and his Free Software campaign. And many have. Open Source licenses and Free Software licenses are effectively the same thing. » https://perens.com/2017/09/26/on-usage-of-the-phrase-open-source/

  • [^] # Re: Des actes : passage en GPL de tous leurs produits, implémentation des standards interopérables

    Posté par  . En réponse au journal Les temps changent !! Qui l'aurait cru il y a 20 ans ?. Évalué à 3.

    Dans tes messages, tu donnes l'impression que la FSF essaie d'entourlouper les gens. Je ne pense pas que ça soit le cas, et je ne pense pas qu'ils sont malhonnêtes. Ils exposent leur position sans réserve, mais il ne font pas prendre des vessies pour des lanternes (même si je ne suis pas tout à fait d'accord avec certaines choses).

    il ne sera pas dans l'idée du mouvement de RMS ou de la FSF qui se font du marketing que tu prends à la lettre

    Malheureusement, s'il prenait la FSF à la lettre, il verrait que leur position c'est qu'un logiciel écrit par Microsoft sous licence MIT est un logiciel libre.

    ils sont comme la majorité à mon avis des gens qui font du logiciel libre : rien à battre du "mouvement"

    Je serais intéressé par des stats là dessus? À mon avis, beaucoup de gens mélangent un peu les deux, ou ne savent pas trop. Après, il y a des gens qui, comme toi, sont clairement plus OSI, et d'autres, comme moi, plus FSF (et tant mieux si ça permet aussi de profiter d'une meilleure manière de développer des logiciels, j'en suis d'ailleurs persuadé).

    Je serai mauvaise langue, je dirai que sinon le logiciel libre serait déjà 2 mots morts car quasi pas utilisé : Debian, Fedora, CentOS… rejetteraient car pas conforme à leur critères (qui dira qu'on ne doit pas regarder le développeur, mais le livrable, bref la définition actuelle de logiciel libre), et les amateurs de cette définition seraient en train de ramer avec Hurd.

    Pas besoin de dire que c'est de la mauvaise langue : je pense que c'est ce qui se passerait. Je suis par ailleurs d'accord avec le reste.

    Stallman est finalement quelqu'un de très pragmatique aussi : il a besoin d'un noyau sous licence libre : il adopte Linux et n'a aucun problème à promouvoir un système GNU/Linux et à appeler ça un système libre, indépendamment de l'avis de Linus Torvalds.

  • [^] # Re: Des actes : passage en GPL de tous leurs produits, implémentation des standards interopérables

    Posté par  . En réponse au journal Les temps changent !! Qui l'aurait cru il y a 20 ans ?. Évalué à 5.

    Même si la définition a été écrite avec la vision de la FSF en tête, cette définition en est maintenant indépendante. Elle est objective, et dénuée de cette vision.

    Tu peux toujours essayer d'en parler avec Richard Stallman :)

    Eh beh oui, tiens, bonne idée. Prends un des logiciels Microsoft sous licence MIT et demande-lui si c'est un logiciel libre, ou si c'est plutôt un logiciel libre ou un logiciel open source. À ta discrétion. Tu peux même lui demander en français, puisqu'il le parle couramment. Son adresse c'est rms@gnu.org. En général, il répond en moins de 48h. Formule de façon très claire et très concise la question. Rien d'autre autour. Si tu le fais vraiment, je suis fortement intéressé par la réponse :-)

  • # Ratio note / mot

    Posté par  . En réponse à la dépêche Les journaux LinuxFr.org les mieux notés d’août 2019. Évalué à 2.

    Y a-t-il un classement des journaux ayant le ratio note / mot le plus élevé ? Je crois qu'on a un bon candidat !

    Considérations supplémentaires si vous arrivez à placer des smileys ou des expressions comme "mimi cracra".

  • [^] # Re: Propagande /usr/bin/env ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Python — partie 2 ―Python 2. Évalué à 4. Dernière modification le 10 septembre 2019 à 17:19.

    Bon par contre, même si tes messages sont intéressants, je viens de voir que le journal en lien pour sh est de toi, et là, désolé, mais c'est vraiment n'importe quoi… mais j'imagine que c'était du hacking humoristique.

    Mhmm, non, j'étais plutôt sérieux, mais ça a l'air de diviser, à voir les retours qu'il y a eu sur ce journal. À vrai dire, je découvre avec surprise qu'utiliser /usr/bin/env ne va pas de soi. Je suis maintenant persuadé que tout ce qui est fourni par la distribution ne devrait pas utiliser /usr/bin/env, mais je suis assez persuadé que le reste devrait le faire.

    Pour répondre plus précisément à ton message, le FHS ne suggère pas du tout de mettre env dans /usr/bin : si tu lis la page de /bin, tu trouves aussi : « It may also contain commands which are used indirectly by scripts », donc on peut en déduire qu'on ne peut rien en déduire…

    C'est étrange que l'endroit où env devrait se trouver n'est pas plus spécifié que ça. Ça m'intéresserait de savoir pourquoi. En tout cas, dans les distributions GNU/Linux et BSD classiques, env semble être toujours dans /usr/bin, donc c'est certainement au moins un standard de fait que les gens ont l'air de respecter. Et sous Debian, /bin pointe vers /usr/bin, sous Fedora aussi je crois, et pas sous openSUSE. Je ne serais pas étonné que dans quelques temps, tout le monde fasse ça et que la position de env sera de toute façon bien spécifiée à cause de cette fusion. Cf https://unix.stackexchange.com/questions/5915/difference-between-bin-and-usr-bin/60135#60135

  • [^] # Re: Propagande /usr/bin/env ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Python — partie 2 ―Python 2. Évalué à 5.

    justement et que /usr/bin/python2 et /usr/bin/python3 ne sont même pas mentionnés.

    /usr/bin/python2 ne devrait pas exister. python c'est python 2 et ce ne sera jamais python 3.

    Mmm, la PEP 0394 n'est pas si franche à ce sujet.

    Système ? Je sais pas trop ce que c'est qu'un outil système, mais oui tout scripts installé par ton gestionnaire de paquet devrait s'assurer d'utiliser l'implémentation du système et de ne pas avoir un fonctionnement distinct en fonction de l'environnement de l'utilisateur

    Oui, je parlai de ça :-)

  • [^] # Re: Propagande /usr/bin/env ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Python — partie 2 ―Python 2. Évalué à 3.

    Je dirais aussi que la LSB définit bien la position de env, en définissant son existence, puis en précisant : "This is the primary directory of executable commands on the system." dans le chapitre parlant de /usr/bin/.

    Précision et correction: L'existence de env est défini par la LSB et /usr/bin/ est défini par le FHS.

    (du coup, j'en profite aussi pour corriger grep /usr/bin/env python * : je voulais dire grep "/usr/bin/env python" *)

  • [^] # Re: Propagande /usr/bin/env ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Python — partie 2 ―Python 2. Évalué à 3. Dernière modification le 10 septembre 2019 à 13:45.

    D'ailleurs je me demande si l'intention initiale n'était pas d'aborder ce point, parce qu'il y a un "Le /usr/bin/env." qui traîne en plein milieu de la dépêche.

    Une petite correction ?

  • [^] # Re: Propagande /usr/bin/env ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Python — partie 2 ―Python 2. Évalué à 9. Dernière modification le 10 septembre 2019 à 13:41.

    J'imagine que pour les outils systèmes, il vaut mieux utiliser /usr/bin/python3 plutôt que /usr/bin/env python, parce que ces outils devraient certainement tourner avec l'interpréteur python du système.

    D'ailleurs, c'est intéressant de faire un grep /usr/bin/python * et un grep /usr/bin/env python * dans /usr/bin.

    Pour les scripts non systèmes, le problème est un peu différent et le commentaire déconseillant d'utiliser /usr/bin/env le fait parce qu'on risque de se retrouver à un interpréteur différent, mais avoir ce "risque" me semble justement intéressant d'autant qu'/usr/bin/python est optionnel, justement et que /usr/bin/python2 et /usr/bin/python3 ne sont même pas mentionnés. À noter aussi que cette remarque ne fait, je pense, pas partie du standard, mais est informative, donc conseiller l'inverse ne rentre pas vraiment en contradiction avec les standards existant.

    Je dirais aussi que la LSB définit bien la position de env, en définissant son existence, puis en précisant : "This is the primary directory of executable commands on the system." dans le chapitre parlant de /usr/bin/.

    Par contre je me rends effectivement compte qu'il n'est pas clair que Python suggère spécifiquement d'utiliser /usr/bin/env.

    gens vindicatifs imposer leur pratiques

    Sérieux, tu as vu des gens vindicatifs imposer leur pratiques ici ? Moi j'ai vu des gens discuter calmement sur le problème, exposer leur avis, peut-être se tromper. Après la mention de la "propagande", on lit "vindicatif", "imposer". Vous vous rendez compte de la définition et de la force des mots que vous employez ? Je n'ai vu personne imposer quoi que ce soit.

  • [^] # Re: Des actes : passage en GPL de tous leurs produits, implémentation des standards interopérables

    Posté par  . En réponse au journal Les temps changent !! Qui l'aurait cru il y a 20 ans ?. Évalué à 5.

    la définition repose sur l'intention.
    Je te défie de prouver cette affirmation.

    Facile, il suffit de voir que les binaires de Visual Studio Code sont des binaires non libres

    C'est HS. Microsoft et VSCode n'ont rien n'a voir avec la définition du logiciel libre.

    Je me réfère juste justement à la définition de la FSF qui est, excuse-moi de te le rappeler l'inventeur du concept même du logiciel libre. Je te laisse le plaisir de relire la page Pourquoi l'expression « logiciel libre » est meilleure qu'« open source » :

    Tu ne cites pas la définition. Zenitram a raison, tu n'arriveras pas à prouver que l'intention du développeur fait partie de la définition du logiciel libre parce que la définition ne parle pas du développeur, elle parle du logiciel. Cela dit, si tu veux quand même essayer de mener cette preuve, tu dois t'appuyer sur le texte de la définition et rien d'autre, pas même un avis de la FSF.

    Même si la définition a été écrite avec la vision de la FSF en tête, cette définition en est maintenant indépendante. Elle est objective, et dénuée de cette vision. Des gens peuvent objectivement l'utiliser sans pour autant partager la vision FSF. C'est là toute la puissance et tout l'intérêt d'une bonne définition.

    Je m'arrête là.

  • [^] # Re: Des actes : passage en GPL de tous leurs produits, implémentation des standards interopérables

    Posté par  . En réponse au journal Les temps changent !! Qui l'aurait cru il y a 20 ans ?. Évalué à 4. Dernière modification le 09 septembre 2019 à 22:45.

    Tu ne m'as pas compris

    Je pense que si.

    Tu essaies depuis quelques messages de me montrer que Microsoft a une approche OSI et pas FSF pour les logiciels dont il est question. J'en suis déjà convaincu. Et je connais tous les exemples que tu as mentionnés.

    Je ne suis par contre pas d'accord quand tu écris que Microsoft fait du logiciel libre, car Microsoft ne publie pas du code sous licence MIT pour des raisons éthiques et que pour Microsoft le logiciel non libre n'est absolument pas un problème de société.

    Mais là on boucle. Par contre tu noteras que je n'écris pas que Microsoft fait du logiciel libre, mais que Microsoft fait des logiciels libres (après, je ne sais pas si la subtilité est vraiment importante dans le fond… Oui, d'accord, ce n'est pas son activité principale). Et je vais continuer à le faire pour les raisons que j'ai déjà exposées. A et B sont des logiciels dont le code est sous licence libre. Un logiciel dont le code est sous licence libre est un logiciel libre. A et B sont donc des logiciels libres. Microsoft produit A et B. Microsoft produit donc des logiciels libres.

    Qu'on ne se méprenne pas, je trouve les questions éthiques très importantes. Cf mon commentaire plus haut.

    Tu as le droit de considérer qu'il est incorrect de parler de "faire des logiciels libres" pour une boite qui a une approche OSI, mais note que souvent, les gens se limitent à la définition d'un logiciel libre tel que défini par la FSF et ne parlent pas forcément de la vision derrière, même parmi les gens qui, comme moi, trouvent cet aspect important. Et j'espère que tu ne les reprendras pas. Ce n'est pas parce qu'un aspect est important qu'on veut forcément en parler.

    Et bien sûr que la définition du logiciel libre est liée à la vision FSF : elle en est même inspirée.

    À noter que les définitions de l'Open Source de l'OSI et du logiciel libre de la FSF sont souvent considérées comme équivalentes. D'ailleurs, la définition de l'open source de l'OSI est une copie quasi identique des Debian Free Software Guidelines (DFSG), qui ont été écrites par Bruce Perens puis validées par Stallman comme étant une bonne description des logiciels libres.

    Malheureusement, l'OSI considère deux trois licences comme open source que la FSF ne considère pas comme des licences libres (la Reciprocal Public License et la Sybase Open Watcom Public License), qui ne sont pas considérés comme des logiciels libres par le projet Debian non plus (et pour moi, c'est Debian qui a une interprétation correcte de la définition OSI, et pas l'OSI elle-même - oui, c'est assez cocasse).

    Donc en fait, c'est un peu subtile, mais l'ensemble des logiciels open source n'est pas forcément égal à l'ensemble des logiciels libres, et c'est vraiment ce dernier ensemble qui m'intéresse, donc je ne parlerai que très peu des logiciels open source. L'implication pratique ? Virtual Box n'est pas dans les dépôts Debian à cause du BIOS de la machine virtuelle, qui ne peut être compilé que par Sybase, considéré comme non libre (par Debian, la FSF, et Fedora aussi, entre autres). Avec la même définition de base que l'OSI, Debian arrive à avoir une approche plus FSF que OSI… les aléas de l'histoire…

  • # Android

    Posté par  . En réponse au sondage La dernière fois que j’ai compilé un noyau Linux, c’était parce que…. Évalué à 7. Dernière modification le 09 septembre 2019 à 17:54.

    C'était cet été, en compilant Android (pour architecture x86 - des isos sont fournies sur android-x86.org mais avec les Google Apps…)

    J'ai donc coché "ma distribution me l'imposait" sans trop savoir si c'était la bonne option :-)

  • [^] # Re: Des actes : passage en GPL de tous leurs produits, implémentation des standards interopérables

    Posté par  . En réponse au journal Les temps changent !! Qui l'aurait cru il y a 20 ans ?. Évalué à 4.

    Microsoft fait des logiciels libres. C'est incontestable. Plutôt dans une optique OSI, certes. Pas à destination du grand public, certes. Et ce n'est certainement pas leur cœur de métier, certes. Mais il ne faut pas tout mélanger.

    Rectification, Microsoft Corporation publie des logiciels sous licences MIT qui est une licence open-source et libre.

    Je m'oppose à la rectification. Tu mélanges définitions et intentions. Tu ne peux pas empêcher Zenitram ou moi d'appeler un logiciel sous licence MIT un logiciel libre parce que la vision de ses auteurs n'est pas celle de la FSF.

    Pour certains logiciels, je ne sais même pas si l'auteur a plus une vision FSF, ou plus une vision open source, surtout que certains ayant une vision FSF utilisent le terme open source et certains ayant plus une vision OSI utilisent le terme libre. Alors, comment on fait pour nommer ces logiciels ? Simple : on se limite à parler du logiciel en lui-même. Si on veut parler des intentions / visions des auteurs, on peut aussi (et crois moi, ça m'importe beaucoup !) mais il n'y a pas besoin de mélanger.

    Ça me semble vraiment très important de bien séparer les problèmes. C'est plus efficace à la fois pour parler de ses idées et pour raisonner.

    Rien ne t'empêche d'utiliser le terme logiciel open source quand tu penses que la vision de ses auteurs est plutôt OSI, mais je ne le ferai pas et il ne faudra pas lire derrière mon utilisation du terme "logiciel libre" que je sous-entends une vision FSF. Je ne suis pas omniscient, et je ne connais pas la vision de tout le monde. Pire, dans un même projet, il peut y avoir des gens plus orientés OSI, des gens plus orientés FSF, d'autres qui sont convaincus par les deux à la fois et des gens qui ne se sont pas trop posés la question / le savent peut-être même pas.

    Si je dois parler de la philosophie derrière le développement d'un logiciel, je le ferai explicitement. Un logiciel n'a pas d'intention, il me semble que attacher une vision à un adjectif se rapportant à un logiciel n'est pas optimal.

  • [^] # Re: Propagande /usr/bin/env ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Python — partie 2 ―Python 2. Évalué à 9. Dernière modification le 09 septembre 2019 à 09:24.

    Je n'ai pas très bien compris pourquoi #!/usr/bin/env python3 est mieux que #!/usr/bin/python3.

    Supposons que tu doives utiliser sur une machine où Python 3 n'est pas installé (ou alors, c'est une ancienne version et tu dois utiliser une nouvelle version), et tu n'es pas root.
    Tu installes Python dans ton home et tu le places dans le $PATH. #!/usr/bin/env python3 va marcher, et pas #!/usr/bin/python3.

  • [^] # Re: Des actes : passage en GPL de tous leurs produits, implémentation des standards interopérables

    Posté par  . En réponse au journal Les temps changent !! Qui l'aurait cru il y a 20 ans ?. Évalué à 8. Dernière modification le 08 septembre 2019 à 23:06.

    l'esprit du logiciel libre

    Toi, tu vas avoir des problèmes avec ce genre d'expressions ici xD

    Je pense que Zenitram est parfaitement au courant de la position de la FSF.

    Aujourd'hui, il a fait 2 700 logiciels libres.

    Rectification

    Non, il n'y a pas de rectification à appliquer. Microsoft a une liste de 2700 logiciels libres. Chacun de ces logiciels respecte la définition de la FSF. Bien sûr, ils ne l'ont probablement pas fait dans l'esprit FSF, quoi que je ne serais pas étonné que certains développeurs Microsoft aient des tendances FSF, Microsoft n'est probablement pas un groupe de personnes complètement homogène. Il n'est pas souhaitable de tordre la définition d'un logiciel libre pour ne pas inclure les logiciels de Microsoft sous licence MIT.

    Microsoft fait des logiciels libres. C'est incontestable. Plutôt dans une optique OSI, certes. Pas à destination du grand public, certes. Et ce n'est certainement pas leur cœur de métier, certes. Mais il ne faut pas tout mélanger.

  • [^] # Re: Propagande /usr/bin/env ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Python — partie 2 ―Python 2. Évalué à 9. Dernière modification le 08 septembre 2019 à 22:49.

    Discussion connexe en mai : https://linuxfr.org/users/raphj/journaux/shebang-usr-bin-env-sh-teste-et-approuve

    Pour répondre directement à ta question : si j'ai un autre Python dans mon $PATH que celui du système, c'est probablement que j'ai envie que ça soit celui-là qui soit utilisé. En tant qu'utilisateur simple sur une machine, c'est d'ailleurs ma seule manière de choisir l'interpréteur Python à utiliser.

    Je connais très peu les environnement virtuels Python (virtual env) mais ils sont relativement répandus et je suppose que le shebang peut avoir un impact sur leur bon fonctionnement.

    Argument d'autorité : si c'est ce qui est préconisé par les concepteurs du langage eux-même, c'est que ça ne doit pas être trop mal non plus et par défaut, j'aurais tendance à suivre le conseil.

    Dans le lien que tu donnes, la personne pointe un désavantage : c'est qu'on ne peut pas passer d'argument à l'interpréteur. Mais en Python, on s'en fiche un peu. L'autre désavantage pointé c'est le fait qu'un script Python peut se comporter différemment selon l'utilisateur qui lance le script parce qu'il aura peut-être un autre interpréteur, mais je dirais que c'est une fonctionnalité plus qu'un bogue. D'ailleurs la personne présente ce comportement aussi comme un avantage…

    Sinon, quand j'utilise Termux sous Android, Python n'est pas à l'emplacement /usr/bin/python. env non plus n'est pas à l'emplacement /usr/bin/env, mais un mécanisme est en place pour contourner ça pour env. Termux n'est probablement pas le seul environnement comme ça.

    Au final, concrètement, je ne vois que des avantages à utiliser #!/usr/bin/env et je trouve que parler de propagande puis demander des arguments, c'est un peu étrange. Est-ce qu'il faudrait justifier toutes les bonnes pratiques / pratiques usuelles au cas où quelqu'un les remette en cause ? Non, je ne pense pas : à la personne qui souhaite les remettre en cause d'argumenter ! (et je suis souvent cette personne…)

    (je ne t'ai pas moinsé)

  • [^] # Re: Des actes : passage en GPL de tous leurs produits, implémentation des standards interopérables

    Posté par  . En réponse au journal Les temps changent !! Qui l'aurait cru il y a 20 ans ?. Évalué à 10. Dernière modification le 08 septembre 2019 à 18:57.

    Je pense que ce que voulait dire maladroitement Lawless, c'est que Microsoft a une approche open-source (OSI) plutôt qu'une approche libre FSF. Si c'est le cas, c'était assez mal formulé (si, Microsoft fait bien des logiciels libres tels que défini par la FSF, juste qu'ils n'ont pas la vision FSF de la chose) mais je suis étonné que tu n'aies pas perçu ce sens dans son message.

    Quels logiciels de Microsoft accordent ses quatre libertés à ses utilisateurs ? Aucun il me semble

    Ici, je pense que Lawless parle des utilisateurs "grand public", non-développeurs. Sinon oui, les logiciels libres publiés par Microsoft respectent bien les 4 libertés définissant un logiciel libre selon la FSF : ils sont dans une licence libre.

    J'ai l'impression que tu te limites strictement à ce que Lawless a dit plutôt que ce qu'il a pu vouloir dire vraiment et ça ne me semble pas très intéressant.

    Et ta remarque sur le fait que ne pas aimer qu'un logiciel propriétaire soit construit avec du libre est une position d'extrémiste religieux me paraît mal placée.

  • [^] # Re: libsane et libinsane

    Posté par  . En réponse au journal Base de données de scanners : besoin de contributeurs (yep, encore). Évalué à 3. Dernière modification le 07 septembre 2019 à 22:36.

    Merci pour la réponse.

    C'est bien gentil de vouloir tout prendre en charge, mais s'il faut se payer des adaptations spécifiques aux modèles dans l'application utilisant libsane, ça limite l'utilité… Ça donne l'impression que la libsane n'est pas la couche d'abstraction entre le matériel et l'application qu'on voudrait qu'elle soit, et c'est un peu comme si l'application devait implémenter un bout de pilote pour chaque matériel. Finalement qu'est-ce que c'est, la libsane ? Une abstraction, mais pas complète ? Une abstraction qui fuit beaucoup trop pour que ça soit vraiment pratique ??

    On pourrait imaginer que la libsane puisse fournir une abstraction uniforme pour tous les matériels qui se ressemble, avec éventuellement des interfaces optionnelles pour accéder aux fonctionnalités spécifiques et des valeurs par défaut pour avoir un fonctionnement de base correct… CUPS semble bien y arriver pour les imprimantes, pourquoi pas un fonctionnement similaire pour les scanners ? Et en fait c'est ce que tu as l'air de faire dans libinsane, donc quelque part c'est que c'est possible, et ça paraît bizarre que ce boulot ne soit pas fait dans la libsane. J'imagine qu'il y a des choix historiques et que ça serait difficile de changer les choses sans tout casser de toute façon.

    En tout cas merci pour ce travail sur la libinsane, ça paraît en effet nécessaire. Est-ce q'une interface pour les pilotes pour rendre le passage par la libsane optionnel dans la libinsane aurait du sens ?

  • [^] # Re: libsane et libinsane

    Posté par  . En réponse au journal Base de données de scanners : besoin de contributeurs (yep, encore). Évalué à 2. Dernière modification le 07 septembre 2019 à 21:15.

    Qu'est-ce qui fait qu'unifier les comportements des scanners n'est pas intéressant / possible directement dans la libsane ? Compatibilité avec les pilotes existants qu'il n'est pas forcément possible de mettre à jour ?