Zenitram a écrit 29583 commentaires

  • [^] # Re: Questions aux lecteurs

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Nouvelle version 2.6.33 du noyau Linux. Évalué à 1.

    On a rien pendant des mois, puis un article géant d'un coup :-)

    Tu n'es pas obligé de tout lire en une fois...
    Si c'est segmenté, on aura du mal à retrouver nos "petits" quand on voudra voir les nouveauté du noyaux.

    A la limite, l'interview aurait pu être mise de côté (dans une autre dépêche), car ne concerne pas directement le noyau (ses nouveautés), mais la façon de faire, mais pour le reste... Vaut mieux rester en une fois, et on a le sommaire pour s'organiser!
  • [^] # Re: Il est temps (cher payé) !

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal L'Arcep expose des obligations comptables aux opérateurs mobiles. Évalué à 7.

    La 3g ne sert pas à grand chose pour la voie.

    ???
    L'UMTS (3G) a une partie data, et une partie voix, à égalité, les deux sont bien séparées (pour la QoS voix par exemple), les deux sont disponibles.

    Pas besoin d'autre licence pour pouvoir fournir une offre voix (parce que bon, j'imagine que tu parles de voix, et pas de voie, car sinon je ne sais pas dans qu'elle voie tu veux aller)
  • [^] # Re: Pas mal la réponse!

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Nagios : l'auteur tente de museler sa communauté pour cause d'avoir été trop libre!!. Évalué à 2.

    Pour reprendre ta comparaison, si je prête ma voiture à quelqu'un, que je l'autorise à l'utiliser, je serais un peu irrité s'il me la rendait avec le réservoir complêtement à sec.

    La, tu pars dans la même erreur que ceux qui disent que contrefaire, c'est voler, comme quoi ça rentre à force de bourrage...

    Dans ton exemple, tu as perdu quelque chose (l'essence), j'ai pris l'exemple du vélo justement parce que quand on me le rend, je n'ai rien perdu.

    Dans l'exemple d'un morceau de musique contrefait, la personne n'a rien perdu, c'est juste illégal.

    Dans l'exemple de Nagios, la personne n'a d'une rien perdu, mais pire, elle l'a autorisé.

    Bref, ton exemple avec la voiture ne marche pas, car il y a une différence fondamentale (la copie de Nagios n'enlève rien au créateur de Nagios, alors que toi tu perds de l'essence). Mon exemple du vélo n'était pas anodin : quand il t'est rendu, tu n'as rien perdu (sauf si il est crevé :), mais pareil, ça ne marche pas avec Nagios)
  • [^] # Re: Pas mal la réponse!

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Nagios : l'auteur tente de museler sa communauté pour cause d'avoir été trop libre!!. Évalué à 1.

    Je trouve juste faux-cul d'être irrité qu'une personne à qui on a dit qu'elle pouvait faire une chose X, fasse cette chose X.

    Imagine que je te dise que je t'autorise à utiliser mon vélo, que je te fasses un papier signé le disant, et que quand tu le fais, je sois irrité. Trouverais-tu légitime que je sois irrité? Moi pas, et c'est exactement ce qui se passe avec Nagios : il l'a autorisé, écrit noir sur blanc (GPL, même pas grâce à une faille de la GPL, c'est voulu), pas de raisons d'être irrité donc.
  • [^] # Re: La parole est à la défense ...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Nagios : l'auteur tente de museler sa communauté pour cause d'avoir été trop libre!!. Évalué à 2.

    Elle explique qu'elle (au nom de Nagios Entreprise ?) ne trouve pas opportun de parler de la concurrence sur un site se voulant fédérer la communauté Nagios francophone.

    Je comprend le reste des échanges, chauds, car refuser de parler de l'actualité de Nagios sur un site traitant de l'actualité de Nagios, ça fait un peu tâche.

    Parler de l'actualité sur un site voulant fédérer la communauté Nagios francophone ne doit pas être confondu avec un site de relai de communiqués de presse. Comparer Nagios avec un concurrent (et encore plus : un truc basé sur Nagios) rentre pil poil dans le sujet du site (ça serait même très bizarre qu'un site sur un logiciel donné ne compare pas par rapport aux autres...)

    Une seule chose est alors visible : Nagios est mauvais, plutôt que de s'améliorer il essaye de faire taire ceux qui comparent (le pire étant que, si j'ai bien compris, c'est Nagios qui en sort vainqueur...)
  • [^] # Re: Pas mal la réponse!

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Nagios : l'auteur tente de museler sa communauté pour cause d'avoir été trop libre!!. Évalué à 0.

    Moi, je refuses à Nagios le droit d'être irrité alors qu'on a respecté la GPL.
    C'est pour ça que je réagis quand tu défends Nagios sur cette partie (sans avoir la moindre idée des à ôtés, jsute cette partie).

    Après, ben... Légalement, on ne peut pas interdire d'être irrité! Juste que je ne le prend pas comme un argument/explication légitime.
  • [^] # Re: Pas mal la réponse!

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Nagios : l'auteur tente de museler sa communauté pour cause d'avoir été trop libre!!. Évalué à 1.

    La GPL impose d'accepter que quelqu'un d'autre puisse offri un meilleur logiciel basé sur le tien, offrir du support dessus, bref plein de choses que tu aimes pas trop (tu dis que Netways n'a pas été fair-play, que le developpeur original doit avoir plus de retour...)

    Je ne parle pas de Nagios spécifiquement (juste que je rigole qu'il refuse d'accepter ce qu'il a autorisé), mais de ta vision du libre : tu veux refuser (plutôt : le fait que ce soit possible te pose problème) à des gens de faire ce que le libre autorise (genre faire du support sur Nagios sans rien remonter, forker etc... "car l'auteur original doit trouver une rémunération")
  • [^] # Re: Pas mal la réponse!

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Nagios : l'auteur tente de museler sa communauté pour cause d'avoir été trop libre!!. Évalué à 2.

    Non, ce que je veux dire, c'est que prendre les avantages du libre (notoriété, distros, gens qui développent pour toi car c'est libre) sans en accepter les inconvénients (remise en cause permanente), c'est faux-cul.

    On peut très bien ne pas accepter le libre tel qu'il est, faire son "libre moins intransigeant", mais il faut en accepter les conséquences : exit la notoriété de la GPL, on joue avec sa licence, et on voit si les utilisateurs (et les autres développeurs) suivent. RMS a construit la notoriété de la GPL sur une intransigeance, vouloir utiliser la notoriété de la GPL sans en accepter les contraintes ne te choque pas? Moi si : je ne vois pas pourquoi Nagios profiterai de la notoriété de la GPL et du libre si il n'en accepte pas les termes.

    Ce qui me dérange dans ton analyse c'est que tu veux que Nagio ai un retour sur investissement, et que tu acceptes qu'il ai se retour même si il viole l'esprit du libre avec. Pourquoi donnes-tu plus de légitimité à Nagios qu'à ceux qui construisent le libre sur une base bien précise?
  • [^] # Re: Pas mal la réponse!

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Nagios : l'auteur tente de museler sa communauté pour cause d'avoir été trop libre!!. Évalué à 0.

    Le libre, par essence, place l'utilisateur sur un piédestal. Il lui donne énormément de droit sur le code. Et ... l'utilisateur en profite.

    C'est le but du libre, en effet : l'utilisateur coupe sa dépendance sur les évolutions à un auteur. Ce que tu critiques, c'est justement la force du libre. Tu ne pourras pas enlever "ton" problème sans rejeter le libre dans son ensemble.

    C'est l'essence du copyleft, par exemple, ce qui est libre doit rester libre, y compris l'auteur original du code doit pouvoir profiter des modifications sur son code

    Efface, tu n'as donc pas compris le libre: le libre, c'est celui qui reçoit un logiciel doit avoir le code qui va avec. L'auteur original n'a rien à voir avec la notion de libre, au contraire : il licence qui oblige à reverser le code modifié à l'auteur original n'est pas libre.

    Tu confonds ce qu'est le libre avec ton idéal : ton idéal met l'auteur original avec un droit de regard sur ce que devient son code, ce qui est interdit par le libre, c'est l'auteur du code modifié qui décide si il veut ou non filer le code à l'auteur original.

    Le libre n'est pas ton idéal, loin de la, tu t'es trompé de mouvement.

    si ils merdent ils ne verront pas le retour sur investissement,

    Philosophie proprio : "je développe un truc, je doit avoir un retour sur investissement plus tard". Le libre interdit ça, et c'est son essence : payer une fois un développement. Le retour sur investissement se fait lors de la première diffusion d'un code libre.

    l'utilisateur et la communauté peut les piétiner comme si ils n'avaient jamais existé.

    L'utilisateur ne piétine pas : il respecte le choix de l'auteur, qui est de mettre son travail en jeu à tout moment en échange d'une notoriété.

    J'essaye d'analyser les conséquences de la notion de libre pour tout le monde

    Ce que tu reproches, cette conséquence, c'est ce pourquoi le libre existe : ne pas dépendre de l'auteur original, qui doit se remettre en question à tout moment.
    Il faut aussi que tu analyses ce que tu cherches du libre suivant ta vision, car de ce que tu racontes la, ta vision du libre est 100% incompatible (100% car tu lui reproches sa caractéristique principale : pouvoir se passer de l'auteur une fois le code publié) avec le libre tel que défini par les 4 libertés.

    Le plus bizarre dans cette histoire, c'est que moi, qui accepte de faire du proprio ou du libre suivant ce que je fais, doive défendre la notion de libre, de son essence, devant un "libriste convaincu" (qui visiblement ne l'est pas tant que ça quand on creuse un peu vu qu'il n'aime pas la composante essentielle du libre ;-) )... N'y aurait-il pas une erreur?
  • [^] # Re: Pas mal la réponse!

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Nagios : l'auteur tente de museler sa communauté pour cause d'avoir été trop libre!!. Évalué à 2.

    Le côté "fair play" à mon avis c'est qu'ils bossent avec toi, libre ou pas.

    C'est la où je ne suis pas d'accord : quand un auteur dit dans sa licence "faites-le!", il ne peut pas dire que ce n'est pas fair-play que celui qui récupère la licence le fasse.
    Encore une fois, le libre échange la notoriété contre cette possibilité. Il est alors anormal de dire que ce n'est pas fair-play qu'une personne respecte la licence, donc l'idée de l'auteur.
    Si on n'accepte pas ça, on n'accepte pas le libre, on change alors de licence, et on ne profite pas de la notoriété de la GPL pour se faire connaitre (puisqu'on en refuse une partie...)

    Le problème c'est déja de rentabiliser une fois pour beaucoup de monde je pense.

    C'est un modèle économique à trouver.
    Mais une fois qu'on a "vendu" un code libre, on ne peut pas revenir en arrière : il fallait y réfléchir avant de diffuser en libre.
    Pour cette raison, certains de mes clients professionnels me demandent d'attendre 1 an avant de libérer du code que j'ai développé pour eux (ça coupe la poire en deux entre le besoin proprio de retour sur investissement et le besoin de notoriété grâce au libre), le temps qu'ils en tirent un bénéfice "proprio" suffisant. Si Nagios n'accepte pas le jeu du libre, il peut changer la licence de qui lui appartient et jouer avec d'autres bases (pas de libre, pas d'inclusion dans les distros etc... Le libre est-il si néfaste à son business?), mais il ne peut pas vouloir se faire du fric sur le dos du libre sans en accepter les conséquences, il doit choisir son modèle économique.
  • [^] # Re: Pas mal la réponse!

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Nagios : l'auteur tente de museler sa communauté pour cause d'avoir été trop libre!!. Évalué à 1.

    que ce soit en l'insultant quand il corrige pas les bugs

    Ah ça... Je ne peux qu'acquiescer, ces gens qui estime que tout leur est dû, alors qu'il ne dépensent pas un centime...

    alors qu'il est bénévole

    Cela n'a rien à voir avec le libre : si une personne développe bénévolement, c'est son choix personnel, il peut très bien ne pas le faire.

    ou en utilisant son code en lui retournant pas suffisamment pour retomber sur ses pattes.

    C'est cette partie qui me fait tiquer : le libre, c'est la liberté de ne pas retourner le code à l'auteur initial (sinon, c'est pas libre).
    Ce que tu critiques, c'est la notion de libre, le fait que ce soit libre.

    Dans ce cas, il te faut inventer une autre notion, car ce que tu reproches au libre est une de ses composantes fondamentales : le droit d'améliorer le logiciel qu'on reçoit, et de le distribuer sans devoir quelque chose à l'auteur initial.
  • [^] # Re: Pas mal la réponse!

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Nagios : l'auteur tente de museler sa communauté pour cause d'avoir été trop libre!!. Évalué à 1.

    Genre "j'ai beaucoup travaillé, pleins de gens utilisent mon soft, mais j'ai quand même du mal à gagner ma vie avec", (je connais pas du tout la situation en vrai)

    Le libre, c'est payer une fois un développement, et ne plus payer ensuite. Charge au développeur initial d'avoir bien vendu le développement, et de vendre des "à côté" (support...) de bonne qualité.
    La, ta réflexion, elle me fait penser juste au monde proprio, le style "je développe une fois, je rentabilise plusieurs fois".

    Ce n'est pas du tout ma vision du libre en tous cas : le libre, c'est payer une fois, et ne pas dépendre du développeur initial, c'est la différence entre le libre et le proprio.

    Il n'arrive pas à gagner sa vie avec? C'est peut-être parce qu'il n'a pas sû gérer sa communauté, s'en couper ne va pas améliorer les choses. Si une entreprise qui n'est pas le développeur principal arrive à vivre et pas le développeur principal, je situe plutôt le problème chez le développeur principal.

    Le libre sanctionne ce genre de comportement, cette volonté de continuer à vivre sur des développement passés, et c'est très bien.

    PS : je suis exactement dans le même cas que Nagios (en plus petite échelle toutefois) : quelques personnes se font du fric sur mon logiciel libre, c'est très bien pour eux, ils font des choses que je ne fais pas, c'est ma faute, c'est le contrat que j'ai signé avec le libre. Je gagne ma vie avec justement parce que je ne me repose pas sur mes lauriers, et continue d'assurer du support etc... Le libre m'aide, en échange de cet inconvénient. Si je n'accepte pas cet inconvénient, je devrais arrêter le libre. Nagios trouve le libre pas intéressant? Qu'il change de licence, et on verra alors si le libre, avec cet inconvénient, était positif ou négatif sur l'argent qu'il reçoit. Vouloir le beurre et l'argent du beurre, c'est un peu trop facile...
  • [^] # Re: gamineries or not gamineries ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Nagios : l'auteur tente de museler sa communauté pour cause d'avoir été trop libre!!. Évalué à 4.

    Je ne suis pas juriste, mais de mon point de vue, si Netways a pris la marque Nagios alors que le code de Nagios est détenu par Nagios Entreprise, que Nagios est connu par Nagios Entreprise (et ce qu'il y avait avant, en personne individuelle), il y a parasitage du fait de l'utilisation d'un nom dont la renommée n'a pas été faite par Netways.

    Après, après reflexion, la marque Linux a été perdue aussi en Australie si je me souviens bien, donc ce n'est peut-être pas aussi simple. Toujours est-il que taper "Nagios" dans Google redirige vers Nagios Entreprise, alors bon, ce n'est pas trop dans l'intérêt de Netways de faire la pub sur ce nom seul...
  • [^] # Re: Pas mal la réponse!

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Nagios : l'auteur tente de museler sa communauté pour cause d'avoir été trop libre!!. Évalué à 4.

    D'un autre côté si le message c'est "dans le libre, si t'as une baisse de régime, t'es mort", ça peut faire un peu peur.

    Et c'est très bien.
    C'est justement l'intérêt du libre, le gros avantage par rapport à une entreprise proprio :
    - Avec le libre, la baisse de régime est sanctionné rapidement, ce qui doit te montrer rapidement que tu vas dans la mauvaise direction. Si tu corriges, tu remontes rapidement, si tu ne corriges pas, bye bye, on te remplace.
    - Avec le proprio, tu captes tes clients, la baisse de régime n'est pas sanctionnée, pas la peine de te bouger pour t'améliorer, personne ne peut te remplacer.

    Le libre applaudit les gens qui évoluent en permanence, et sanctionne ceux qui se reposent. Il s'est reposé, un autre a pris la relève, c'est exactement le jeu du libre.

    Il y avait quoi comme alternative ?

    C'est une autre histoire, qui n'a rien à voir avec le libre : le libre échange des avantages contre des risques, il a sélectionné le libre il y a 10 ans, il a eu tous les avantages du libre pendant 10 ans, il faut aussi qu'il en ai les inconvénients. C'était dans le contrat initial.
  • [^] # Re: Pas mal la réponse!

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Nagios : l'auteur tente de museler sa communauté pour cause d'avoir été trop libre!!. Évalué à 5.

    D'un autre côté, quand tu vois qu'un projet dans lequel tu t'es investi pendant des années, qui est ton gagne pain, que tu as créé, est en train de te glisser entre les doigts et que tu vas galérer, ça doit pas non plus être super facile à vivre.

    Alors, la, je ne peux pas être d'accord!
    L'auteur a fourni au départ une licence qui dit explicitement "faites ce que vous voulez, tant que c'est libre". Qu'il veuille en vivre ensuite, oui c'est bien (je fais pareil), qu'il se plaigne que d'autres utilise le travail qu'il a fourni en respectant la licence qu'il a fourni, ce n'est pas acceptable, quelle que soit la part de responsabilité dans d'autres domaine.

    La licence est un élément essentiel à la diffusion d'un produit, et le fait que Nagios soit libre a dû fortement contribuer à sa notoriété.
    Maintenant, l'auteur estime que ce que le libre lui a donné, il veut le garder pour lui. C'est son gagne-pain? Oui, mais son gagne pain est le libre, ne pas accepter une composante essentielle du libre qui est d'être sanctionné quand on ne fait ce qu'attend le "client", la communauté, fait partie du contrat : on fourni aux gens le code, ils ont le droit d'en faire ce qu'ils veulent (tant que ça reste libre).

    La, j'ai l'impression, corrigez-moi si je me trompe, que l'auteur veut tous les avantages du libre (notoriété, diffusion...) sans ses inconvénients (sanction quand on merde).
  • [^] # Re: gamineries or not gamineries ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Nagios : l'auteur tente de museler sa communauté pour cause d'avoir été trop libre!!. Évalué à 2.

    Rappelons toutefois que le reproche fait à Netways est d'avoir déposé la marque nagios en allemagne. Ce n'était en effet pas très fairplay.

    Mmm... Quel sont les dessus de cette histoire?
    Car bon, si il s'agit "juste" de ça, un bon petit procès de Nagios Enterprise à Netways pour parasitage (je ne sais plus le terme légal exact, mais je sais que ça existe, on n'a pas le droit d'utiliser un nom connu dans le même domaine) sans toucher à la communauté fr, ça calmerait suffisament.

    Pas très net toute cette histoire, mais se couper de la communauté ne va pas aider Nagios Enterprise...
  • # Pas mal la réponse!

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Nagios : l'auteur tente de museler sa communauté pour cause d'avoir été trop libre!!. Évalué à 5.

    > If you want to leave it to me, please don't never tell me anymore what i'm supposed to talk about or not in our community.

    This is a statement that I never thought I would hear from you. I thought you were different, without ego, and wanting to contribute to the Nagios community because you believed in the project not because you wanted your ego stroked.



    Ah oui, quand même... Ils sont fort chez Nagios l'entreprise. Pour être différent à leurs yeux, il faut suivre les consignes qu'ils donnent, et si on a envie de parler du concurrent, c'est juste de l'égo.

    Ca mérite tout simplement de parler que du concurrent finalement!

    Si la licence GPLv2 est respectée, l'opportunisme et le manque de fair-play de cette société a fortement irritée l'auteur de Nagios et le reste de la communauté qui est restée fidèle dans sa grande majorité au projet initial.

    Personnellement, je trouve que c'est justement l'avantage du libre : si quelqu'un fait mieux, l'original perd son intérêt, et c'est ça justement l'intérêt du libre : ne pas dépendre d'une seule entreprise qui se repose sur ses laurier.
    Que l'auteur original soit irrité car quelqu'un d'autre fait mieux que lui, c'est plutôt ne pas comprendre le libre, ça aurait plutôt dû lui boter le cul pour lui faire comprendre qu'un truc n'allait pas chez lui.
    Finalement, l'intérêt de cette communauté fr n'est-elle pas de partir sur le "fork"?

    PS : je ne connais Nagios que de nom, je parle plus sur les principes.
  • [^] # Re: ...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Dear Google,. Évalué à -1.

    Mmm, mouais, je me suis mal exprimé.
    Disons que je veux voir. Plein de boites disent qu'ils font mieux, et après on voit que c'est le contraire.

    Je reste sceptique tant que je n'ai rien vu. On2 était effectivement pas mauvais, avec de bons codecs avant H.264. Ont-ils fait mieux maintenant? Si oui, qu'on le prouve! En attendant, Adobe est passé de VP6 à H.264... Ce qui ne laisse augurer rien de bon.
  • [^] # Re: ...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Dear Google,. Évalué à -4.

    C'est ça qui est rigolo : personne ne peut dire si ce codec est bon, que des suppositions, mais les libristes se jettent dessus pour "oublier" les perfs de Theora qui se font descendre, en imaginant qu'une petite boite aura réussi à faire mieux que les milliers d'entreprises autour de H.264 dans tous les domaines (H.264 ayant le gros avantage d'être très universel...).

    Mais en pratique, toujours le néant...
  • [^] # Re: VP3 et MPEG-4 AVC,

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Dear Google,. Évalué à 1.

    - 2) il utilise des keyframe séparé de 250,

    Ah ben voila qui explique son résultat... J'aurai dû regarder de plus près plus tôt pour voir ce "problème". Il met un scénario que Youtube ne peut pas utiliser (10s en seek! Mais c'est du n'importe quoi pour du streaming... C'est acceptable à la limite pour des films qu'on encode à la maison et qu'on ne seek pas, mais c'est tout. Les keyframe sont plutôt normalement de 12 ou 24, et ça a un gros impact sur la qualité à débit donné), et en déduit que Theora est meilleur avec ce scénario inutilisable.

    Bref, le seul test qui mettait Theora en avant part à la poubelle en montrant que ceux qui font des comparaisons ne comprennent pas du tout les contraintes de ceux qu'ils veulent convaincre (c'est gênant), il ne reste définitivement rien à Theora à part le fait d'être libre (ce qui n'est absolument pas suffisant, très loin de là, le prix de cette liberté étant exorbitant...)

    Il reste à espérer que VP8 soit vraiment meilleur, bien meilleur...
  • [^] # Re: ...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Dear Google,. Évalué à 4.

    Les androphones disposent d'une puce d'accélération matérielle pour la lecture vidéo, qui supporte H.264. Et probablement pas VP8.

    Si VP8 arrive à la cheville de H.264 (car la lettre pointe un lien qui dit que Theora est meilleur, mais d'autres ont essayé, et n'arrivent pas à la même conclusion... Très loin de la. Sa démonstration a juste montré que Youtube devrait changer de compresseur H.264 pour avoir une meilleure qualité, car le sien est actuellement pas terrible, sans avoir à changer autre chose.), et que donc ça ne coûte pas plus cher de diffuser en VP8 qu'en H.264 pour une qualité donnée, pourquoi ne pas proposer les deux et après l'utilisateur choisit!

    La principale critique faite à Theora est sa qualité de compression, mauvaise, ce qui fait exploser du coup le prix de diffusion. Ceci enlevé par un VP8, il ne resterai qu'un moindre coût de duplication de la chaine de compression et du stockage, ce qui peut être acceptable en terme de coût (c'est rien par rapport au coût de la bande passante), et la, ça vaudrait le coup de pousser un format vidéo libre (car au final, de bout en bout, moins cher que H.264, contrairement à Theora qui est aujourd'hui plus cher du fait de son besoin de bande passante) pour se débarrasser des royalties de H.264.

    Maintenant, il reste à savoir si cette technologie "VP8" mérite vraiment qu'on s'y attarde, peut-être que c'est juste un "pétard mouillé", des formats vidéos révolutionnaires sur la papier, on en a déjà vu plein... Et personne en pratique. Et il faudrait plus qu'une qualité équivalente, il faut plus de "features" et de la meilleure performance, car on l'a vu avec Vorbis, le fait d'être un peu meilleur que MP3 ne lui a pas suffit pour être diffusé, et se fait maintenant écrasé par AAC (dommage, coup manqué pour l'audio libre). Quand on arrive après la bataille initiale, il faut avoir de sacrés avantages pour détrôner le roi, pas seulement la liberté (Vorbis n'a pas détrôné MP3, DisplayPort n'a pas détrôné HDMI etc...)
  • [^] # Re: PBPG

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Sortie de Gnumeric 1.10. Évalué à 5.

    Sauf que dans toute la critique de Morten il parle de "OpenDocument standard v1.0" et que tout le monde sait et a admis que c'est la v1.2 qui est complète.

    Pourquoi parles-tu de ODF 1.2?
    Cette version n'existe pas, la norme est ODF actuellement 1.0.
    Si tu peux me dire ce que sera la norme v1.2, pose un brevet pour le voyage dans le temps, pour le moment personne ne sait ce que sera la v1.2, on a juste des draft pour donnée une vague idée de ce que ce sera, pas plus.

    La réalité a l'air d'être la :
    - La norme ISO a été validée alors qu'elle a un gros trou dans la définition des formules
    - La future norme corrigera le problème. Cette norme est future, elle n'existe pas.

    Toute la critique de Morten est donc sur la norme ISO, et c'est tout à fait normal : il doit implémenter une norme ISO, pas des supputations de ce que sera l'avenir (la v1.2)

    Ce que je trouve rigolo dans vos défenses, c'est que vous trouvez tout à fait normal que l'ISO ai validé une norme avec un aussi grand blanc, alors que vous trouvez anormal que OOXML ai été validé avec des gros blancs : désolé, mais dans les deux normes, c'est exactement le même problème. ODF n'aurait jamais dû être validé par l'ISO comme tel non plus.

    ODF n'est pas inter-opérable en l'état (la v1.0 laisse un gros blanc, et personne ne peut garantir qu'un futur logiciel avec support 1.2 saura lire une version d'un fichier en draft 1.2...), et pour une norme sensée assurer l'interopérabilité, ça craint un max.

    La, j'ai la grosse impression qu'on a voulu mettre en production un bon gros beta instable, et maintenant les développeurs vont devoir se farcir la compatibilité avec des fichiers avec extension ods qui sont en v1.0 incompatible entre eux faute de normes précises ou en draft v1.2 déjà dans la nature mais qui ne sera pas la norme v1.2, ça va être sport.
    Et pour la garantie de compatibilité ODF dans le temps, on repassera... L'accouchement de cette norme se fait dans la douleur, elle n'a pas grand chose à envier à OOXML.
  • [^] # Piller?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Teuheu, Teuheu, Teuheu (tousse fort). Évalué à 4.

    Le gros de mon job entre 2006 et 2007 constituait à piller le LL ...

    Je n'ai pas tout suivi : de ce que je lis, ce que tu as fais pour ta boite respecte la licence que l'auteur a fourni. A partir de ce constat, il n'y a pillage, puisque l'auteur t'a autorisé, que ce soit dans ta vision du libre ou pas ne changeant rien du tout (ce qui compte, c'est surtout la licence que l'auteur a donné, et après en option c'est la vision du libre de l'auteur qui pourrait un peu compter, et encore, si tu as utilisé une particularité de la GPL qui n'est pas une faille et que l'auteur n'est pas content, c'est la faute de l'auteur qui aurait dû choisir une licence qui correspond à ses envies)

    Quel type de choses, que l'auteur ne t'autorisait pas à faire, as-tu faites pour parler de pillage? Joomla est sous licence GPL, la possibilité de vendre en changeant le logo et le style est une base des libertés du libre ("a liberté d'améliorer le programme"), il n'y a rien de mal par rapport au libre.
  • [^] # Re: mais c'est normal de raler !

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal De l'incohérence des pro-anonymat. Évalué à 3.

    J'ai l'impression que tu ne l'as jamais vu en fonctionnement ce tapis, tu penses qu'on parle des tapis "classiques" que tu as sans doute emprunté.

    Il y a 3 tapis côte à côte
    1/ Sens lignes 4/12 vers lignes 6/13 classique
    2/ Sens lignes 4/12 vers lignes 6/13 rapide
    3/ Sens lignes 6/13 vers lignes 4/12 classique

    Le tapis 2 étant rarement en fonctionnement, et actuellement étant même caché par plein de "murs" en bois.
  • [^] # Re: C'est toi qui choisis

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Au delà du manichéisme "vie privée" contre "vie publique" : le droit à la discrétion. Évalué à -1.

    La nature humaine rend par essence la déclaration des droits de l'homme universelle.

    Ce qui disent que la Charria devrait s'appliquer partout dans le monde utilisent le même argument. Comme les deux sont opposés, qui a raison?

    Bref, des arguments comme celui-ci ne font pas avancer : les droits de l'homme n'ont absolument rien d'universel, c'est uniquement ce que l'homme décide.