En avril 2010, le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a annoncé qu'il allait confier à un comité des sages la rédaction d'un rapport sur « la numérisation, l'accessibilité en ligne et la conservation des œuvres culturelles à travers l'Europe ».
Ce comité des sages est formé de trois personnes : Maurice Lévy (PDG de Publicis), Elisabeth Niggemann (Présidente de la Bibliothèque Nationale d'Allemagne) et Jacques De Decker (écrivain et membre de l'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique) et il a commencé immédiatement ses travaux.
Après un processus de consultation et une audition publique, le fameux rapport portant le nom pompeux de « The new Renaissance » a été remis le 10 janvier 2011 à Mesdames Neelie Kroes, Commissaire chargée de la stratégie numérique, et Androulla Vassiliou, Commissaire chargée de l'éducation et de la culture.
Il est difficile de savoir si ce rapport va influencer ou même orienter les choix de la Commission européenne, mais il est sans doute intéressant de s'attarder un peu, sans langue de bois, sur les principales propositions.
Corpus Ngram Viewer de Google : évolution des termes utilisés dans la littérature
L'article « L’interprétation des graphiques produits par Ngram Viewer » m'a donné envie de faire quelques essais avec cet outil. « (...) mis en ligne par Google le 16 décembre dernier. Il permet de visualiser sous forme de graphiques les fréquences d'apparition de suites de mots dans les livres numérisés depuis 2003 sur Google Books. »
Bref on peut rechercher des séquences de un à cinq mots dans le corpus de livres numérisés, couvrant jusqu'à 2008. Le blog de Jean Véronis précise qu'il s'agit du « plus gros corpus linguistique de tous les temps : 500 milliards de mots (...) 4% des livres jamais publiés sur Terre ».
Ce corpus est disponible sous licence Creative Commons Attribution 3.0.
Je me suis livré à une petite recherche sur les termes pour geeks libristes, en anglais et français (liés aux lois et traités sur l'immatériel, au logiciel libre, etc.). Le plus simple est encore d'aller regarder les graphes obtenus.
Bref on peut rechercher des séquences de un à cinq mots dans le corpus de livres numérisés, couvrant jusqu'à 2008. Le blog de Jean Véronis précise qu'il s'agit du « plus gros corpus linguistique de tous les temps : 500 milliards de mots (...) 4% des livres jamais publiés sur Terre ».
Ce corpus est disponible sous licence Creative Commons Attribution 3.0.
Je me suis livré à une petite recherche sur les termes pour geeks libristes, en anglais et français (liés aux lois et traités sur l'immatériel, au logiciel libre, etc.). Le plus simple est encore d'aller regarder les graphes obtenus.
Plusieurs projets sémantiques incubés chez Apache
La fin de l’année dernière a été riche en nouvelles incubations de projets liés aux technologies sémantiques au sein de la Fondation Apache.
Le projet FISE, annoncé fin août sur LinuxFr, a été intégré dans un projet plus vaste baptisé Apache Stanbol, en incubation depuis novembre 2010.
Stanbol est le principal résultat du projet de R&D européen IKS, qui vise à produire une « stack » de services permettant d’améliorer les solutions actuelles de gestion de contenu par des technologies sémantiques : « semantic lifting » (extraction d'information sémantique à partir d'informations « brutes »), « linked open data », raisonnement et présentation contextuelle
D’autres projets, déjà bien établis, sont également passés récemment en incubation chez Apache :
Dans un blog récent, « Mining Wikipedia with Hadoop and Pig for Natural Language Processing », Olivier Grisel, l’un des principaux développeurs de FISE et Stanbol, fait la liaison entre ces projets, ainsi qu’avec Hadoop, un autre projet Apache, consacré au calcul distribué. Ces résultats exploitent également des résultats du projet SCRIBO.
Le projet FISE, annoncé fin août sur LinuxFr, a été intégré dans un projet plus vaste baptisé Apache Stanbol, en incubation depuis novembre 2010.
Stanbol est le principal résultat du projet de R&D européen IKS, qui vise à produire une « stack » de services permettant d’améliorer les solutions actuelles de gestion de contenu par des technologies sémantiques : « semantic lifting » (extraction d'information sémantique à partir d'informations « brutes »), « linked open data », raisonnement et présentation contextuelle
D’autres projets, déjà bien établis, sont également passés récemment en incubation chez Apache :
- openNLP, qui produit, en Java, des outils pour l’analyse du texte à base de machine learning ;
- Et Jena, base de données RDF et framework Java pour le développement d’applications sémantiques développées à l’origine par le HP Lab.
Dans un blog récent, « Mining Wikipedia with Hadoop and Pig for Natural Language Processing », Olivier Grisel, l’un des principaux développeurs de FISE et Stanbol, fait la liaison entre ces projets, ainsi qu’avec Hadoop, un autre projet Apache, consacré au calcul distribué. Ces résultats exploitent également des résultats du projet SCRIBO.
Première Rencontre du Libre à Lion sur Mer dans le Calvados les 15 & 16 Janvier 2011
Les Samedi 15 et Dimanche 16 janvier 2011, l'Office du Tourisme de Lion sur Mer organise avec le LUG Calvix et l'association Archloss un week-end sur le thème du libre à la salle Trianon place du 18 juin 1940 (sur la digue).
Ces « Premières Rencontres du Libre de Lion sur Mer » ont pour vocation de regrouper des expériences diverses autour de la thématique de la libre diffusion des 'oeuvres de l'esprit'. Ces journées doivent permettre le partage et l'échange de ces expériences entre les acteurs présents à la manifestation (développeurs et utilisateurs de logiciels, artistes) et le public désireux de découvrir l'univers et la culture du libre à travers des démonstrations sur ordinateur, projections de films et mini-présentations thématiques.
Ces « Premières Rencontres du Libre de Lion sur Mer » ont pour vocation de regrouper des expériences diverses autour de la thématique de la libre diffusion des 'oeuvres de l'esprit'. Ces journées doivent permettre le partage et l'échange de ces expériences entre les acteurs présents à la manifestation (développeurs et utilisateurs de logiciels, artistes) et le public désireux de découvrir l'univers et la culture du libre à travers des démonstrations sur ordinateur, projections de films et mini-présentations thématiques.
Revue de presse de l'April pour la semaine 1 de l'année 2011
La revue de presse de l'April est régulièrement éditée par les membres de l'association. Elle couvre l'actualité de la presse en ligne, liée au logiciel libre. Il s'agit donc d'une sélection d'articles de presse et non de prises de position de l'association de promotion et de défense du logiciel libre.
Sommaire
Sommaire
- [linuxfr.org] Le Wikileaks bucco-rhodanien revient sur la migration marseillaise vers Windows
- [Silicon.fr] Les experts de la Gendarmerie nationale adoptent applications web... et ‘open source’
- [OWNI] Si Jean Giono avait connu les licences libres…
- [Numerama] Un premier outil libre et open-source pour Hadopi-Data
- [LeMagIT] Firefox devant IE en Europe : Firefox dit merci à Chrome
- [DIRECTION INFORMATIQUE] Logiciel libre et organisation
- [ITespresso.fr] Pierre Matuchet (Voyages-SNCF.com) : « 255 millions de billets vendus depuis la création du site »
Focuswriter, un éditeur de texte sans distractions
Je voudrais présenter focuswriter, un éditeur/traitement de texte multiplateforme écrit en Qt4 et disponible sous licence GNU GPL 3+. Il est visuellement épuré et se destine à la création littéraire.
Focuswriter aborde l'écriture par l'absence de distractions visuelles. Le logiciel s'ouvre en plein écran et ne présente initialement qu'une zone d'édition sur fond uniforme. Le menu et la barre d'état s'affichent lorsque la souris s'en approche. L'image de fond et les polices peuvent être sélectionnées dans une interface de création de thèmes, qui permet d'enregistrer plusieurs ambiances adaptées à son humeur et aux conditions de luminosité.
Focuswriter permet de se plonger immédiatement dans l'écriture, même après une interruption : à chaque lancement, il restaure automatiquement la dernière session, ouvrant les mêmes onglets et allant jusqu'à replacer le curseur au même endroit dans le texte.
Il dispose de fonctions d'éditions de texte enrichi et de suivi de la progression de l'écriture détaillées dans la suite de la dépêche.
Focuswriter aborde l'écriture par l'absence de distractions visuelles. Le logiciel s'ouvre en plein écran et ne présente initialement qu'une zone d'édition sur fond uniforme. Le menu et la barre d'état s'affichent lorsque la souris s'en approche. L'image de fond et les polices peuvent être sélectionnées dans une interface de création de thèmes, qui permet d'enregistrer plusieurs ambiances adaptées à son humeur et aux conditions de luminosité.
Focuswriter permet de se plonger immédiatement dans l'écriture, même après une interruption : à chaque lancement, il restaure automatiquement la dernière session, ouvrant les mêmes onglets et allant jusqu'à replacer le curseur au même endroit dans le texte.
Il dispose de fonctions d'éditions de texte enrichi et de suivi de la progression de l'écriture détaillées dans la suite de la dépêche.
Gérez vos projets avec Redmine
Redmine est une forge logicielle sous licence GPL. Ses concurrents se nomment Trac, Retrospectiva, Django Projector ou encore InDefero, mais Redmine se défend très bien et offre un ensemble de fonctionnalités difficile à égaler :
Redmine est écrit en Ruby on Rails et vient de sortir en version 1.1. Vous pouvez l'essayer sur le site officiel ou sur la demo.
- Prise en charge de plusieurs projets ;
- Contrôle d'accès avec un modèle flexible de rôles ;
- Gestion avancée des tickets ;
- Diagramme de Gantt et calendrier ;
- Publication de news, documents et gestionnaire de fichiers ;
- Notifications par emails et flux ATOM ;
- Wiki et forums par projet ;
- Outil de suivi du temps ;
- Champs personnalisables pour les tickets, suivi de temps, projets et utilisateurs ;
- Intégration avec plusieurs SCM : SVN, CVS, Git, Mercurial, Bazaar et Darcs ;
- Création de tickets par email ;
- Possibilité de se brancher sur de multiples annuaires LDAP pour l'authentification ;
- Traduction dans 34 langues dont le français ;
- Extensible grâce à ses greffons ;
- Et plein d'autres choses encore...
Redmine est écrit en Ruby on Rails et vient de sortir en version 1.1. Vous pouvez l'essayer sur le site officiel ou sur la demo.
Nouvelle version de JSLint
JSLint est un outil sous licence MIT qui permet de vérifier la qualité d'un programme JavaScript. Écrit par Douglas Crockford il y a 10 ans, JSLint continue d'évoluer pour prendre en compte les nouveaux usages et les avancées de la standardisation d'ECMAScript. Une nouvelle version vient d'ailleurs d'être publiée et le code est disponible depuis peu sur GitHub.
JSlint tourne partout où JavaScript ou Java est disponible et peut notamment être utilisé directement depuis le site officiel. Il prend du code JavaScript en entrée et en vérifie la qualité en fonction d'un certain nombre de règles configurables.
Vous le trouverez probablement trop strict au départ, mais suivre ces recommandations permet d'améliorer sensiblement la qualité et la lisibilité du code JS que vous écrivez. Par exemple, il vous forcera à éviter les variables globales et à utiliser les accolades {} avec if, for et while.
JSlint tourne partout où JavaScript ou Java est disponible et peut notamment être utilisé directement depuis le site officiel. Il prend du code JavaScript en entrée et en vérifie la qualité en fonction d'un certain nombre de règles configurables.
Vous le trouverez probablement trop strict au départ, mais suivre ces recommandations permet d'améliorer sensiblement la qualité et la lisibilité du code JS que vous écrivez. Par exemple, il vous forcera à éviter les variables globales et à utiliser les accolades {} avec if, for et while.
Dimdim racheté par Salesforce, la version opensource est abandonnée...
Salesforce, éditeur de solutions de CRM (gestion de la relation client) en ligne, vient de racheter DimDim, un éditeur indien, qui fournissait une solution de conférence / réunion en ligne (webmeeting). DimDim avait pour particularité d'avoir ouvert le code de son logiciel serveur. Suite au rachat, les comptes de test seront fermés d'ici au 15 mars. DimDim cessera de contribuer au code opensource (qui restera disponible sur SourceForge).
À ce jour DimDim était une des solutions permettant de réaliser des présentations, formations, réunions à distance sur une base de logiciels libres. Les alternatives propriétaires limitent pour la plupart l'utilisation d'OS libres, le plus souvent en ne proposant pas leur utilisation pour les postes « maîtres » (par exemple Adobe Connect).
WebHuddle reste une solution totalement libre, mais qui n'évolue plus depuis plusieurs années. BigBlueButton est une autre alternative libre, mais plus orientée sur le monde universitaire.
À ce jour DimDim était une des solutions permettant de réaliser des présentations, formations, réunions à distance sur une base de logiciels libres. Les alternatives propriétaires limitent pour la plupart l'utilisation d'OS libres, le plus souvent en ne proposant pas leur utilisation pour les postes « maîtres » (par exemple Adobe Connect).
WebHuddle reste une solution totalement libre, mais qui n'évolue plus depuis plusieurs années. BigBlueButton est une autre alternative libre, mais plus orientée sur le monde universitaire.
Sortie d'une nouvelle version de Textallion
Après un long moment de maturation, d'essais et de tâtonnements, le Textallion, système de traitement de texte pour semi-geeks et utilisant une syntaxe wiki, est sorti dans une nouvelle version pour bien démarrer l'année 2011.
Il n'a toujours pas d'interface utilisateur conviviale, et ne consiste en fait qu'en styles LaTeX et CSS, gérés par des directives pour txt2tags et quelques scripts. Malgré cela, j'espère que quelques-unes de ses caractéristiques arriveront à séduire certains d'entre vous :
Il n'a toujours pas d'interface utilisateur conviviale, et ne consiste en fait qu'en styles LaTeX et CSS, gérés par des directives pour txt2tags et quelques scripts. Malgré cela, j'espère que quelques-unes de ses caractéristiques arriveront à séduire certains d'entre vous :
- Les documents créés possèdent une source unique, pour des rendus PDF (LaTeX) et HTML assez proches. Le résultat est normalement meilleur que si c'était un convertisseur LaTeX vers HTML qui s'en chargeait.
- Pas de mots-clés spécifiques dans le code source, tout se fait avec des symboles de style { ~~ } ou {*-*-}. C'est votre correcteur orthographique qui sera content. Blague à part, on pourra critiquer le bien-fondé des symboles utilisés, mais cela fait une alternative à ceux que le système de balises par mots-clés rebute.
- Possibilités d'édition relativement riche : mise en gras, italique, soulignage, barré, texte coloré, organisation hiérarchique (titres et sous-titres), listes à puce ou numérotées, inclusion d'images et de liens hypertextes, numérotation des pages, haut de page avec titre et ligne de séparation, support des notes de bas de page, exergues (épigraphes), table des matières, colonnes, modification de taille de polices (très basique), ornementations type lettrine ou petites feuilles aldines.
Juste l'essentiel, et un peu de superflu. Cela le rend assez facile à utiliser.
- Il y a maintenant un script (textallion.sh) pour initialiser un nouveau document, en indiquant le titre et l'auteur. Une fois lancé, cela crée les styles et le makefile en fonction de ces données, dans un sous-dossier dans le ~/ de l'utilisateur.
- Code sous licence CC-BY-SA.
Second Jeudi du Libre à Nîmes, le 13 janvier 2011
La communauté et les acteurs du logiciel libre de Nîmes et sa région se réunissent chaque second jeudi du mois pour une soirée conviviale, pour répondre à vos questions, à votre curiosité autour du thème des logiciels libres. C'est également l’occasion de partager ses idées et expériences. L’ambiance est sympathique et facilite les conversations. La soirée commencera à 20 h et prendra fin aux alentours de 23 h. Cette soirée s’inscrit dans le cadre des jeudis du libre en partenariat avec Montpel’libre qui organise les Last Jeudis sur Montpellier.
La Linuxerie se réunit chez CrocoBio le 13 janvier 2011 à 20 h pour les jeudis du Libre. Au menu : logiciels libres, GNU/Linux, diverses actualités du Libre.
Le lieu : Épicerie Bio CROCOBIO (Vente direct producteurs locaux d’ Agriculture Biologique) – (Attention : pas de CB) Rue des Platanettes - Route d'Arles à Nîmes (portail blanc qui fait l’angle entre la route d'Arles et la rue des Platanettes : ne pas s’engager dans la rue des platanettes, c’est juste en face de la station-service. Au fond du parking).
Les horaires : 20 h – 23 h. Possibilité de manger sur place, avec de délicieux petits plats proposés par Gabrielle. Renseignements et confirmation de présence sur le site de La Linuxerie.
La Linuxerie se réunit chez CrocoBio le 13 janvier 2011 à 20 h pour les jeudis du Libre. Au menu : logiciels libres, GNU/Linux, diverses actualités du Libre.
Le lieu : Épicerie Bio CROCOBIO (Vente direct producteurs locaux d’ Agriculture Biologique) – (Attention : pas de CB) Rue des Platanettes - Route d'Arles à Nîmes (portail blanc qui fait l’angle entre la route d'Arles et la rue des Platanettes : ne pas s’engager dans la rue des platanettes, c’est juste en face de la station-service. Au fond du parking).
Les horaires : 20 h – 23 h. Possibilité de manger sur place, avec de délicieux petits plats proposés par Gabrielle. Renseignements et confirmation de présence sur le site de La Linuxerie.
Sortie de GNU Recutils 1.1
GNU Recutils est une suite d'outils et de bibliothèques permettant d'accéder à des bases de données texte appelées recfiles. Les données sont stockées comme des suites d'enregistrements, chaque enregistrement contenant un nombre arbitraire de champs nommés. Certaines fonctionnalités habituellement fournies par les systèmes de gestion de bases de données sont gérées par recutils : gestion des types de données, de l'intégrité des données (clés, champs obligatoires, etc.), des relations entre les enregistrements (par un concept proche des clés étrangères).
Bien que le système soit très simple (les données sont stockées dans des fichiers totalement lisibles dans un éditeur de texte standard), il permet de gérer des bases de données moyennement importantes, et représente en cela un compromis entre le CSV qui stocke en clair mais n'offre pas de fonctionnalités et les systèmes de gestion de base de données relationnelles plus complets comme MariaDB ou PostgreSQL.
La suite GNU recutils inclut :
Parmi les nouveautés de cette version 1.1 on trouve:
Bien que le système soit très simple (les données sont stockées dans des fichiers totalement lisibles dans un éditeur de texte standard), il permet de gérer des bases de données moyennement importantes, et représente en cela un compromis entre le CSV qui stocke en clair mais n'offre pas de fonctionnalités et les systèmes de gestion de base de données relationnelles plus complets comme MariaDB ou PostgreSQL.
La suite GNU recutils inclut :
- Un manuel au format texinfo décrivant le format Rec et le logiciel ;
- Une bibliothèque CA (librec) fournissant une large collection de fonctions permettant d'accéder aux recfiles ;
- Une collection d'utilitaires en C (recinf, recsel, recins, recdel, recset, recfix, recfmt, csv2rec and mdb2rec) qui peuvent être utilisés dans les scripts shells et en ligne de commande pour travailler avec des recfiles ;
- Une collection d'utilitaires (mdb2rec, csv2rec) permettant de convertir les données d'autres formats en recfiles ;
- Un mode emacs (rec-mode).
Parmi les nouveautés de cette version 1.1 on trouve:
- Un nouvel outil, recfmt, pour formater les enregistrement selon un template.
- Opérateurs de comparaison de dates: avant (<<), après (>>) même date (==).
- Nouvel opérateur de comparaison selon la valeur d'une expression (?:).
- Nouvel opérateur de concaténation de chaînes de caractères (&).
- Amélioration de la portabilité de GNU recutils qui a été testé sur 10 OS différents.
Install Party le 15 janvier 2011 à l'ENS Cachan
Le 15 janvier prochain, le Cr@ns (Cachan Réseau @ Normale Sup'), association loi 1901 gérant le réseau du campus de l'École Normale Supérieure de Cachan (ENS) organise sa 11e install-party de 8h30 à 18h30, dans les locaux de l'ENS de Cachan (au Sud de Paris, arrêt Bagneux sur le RER B).
Durant cette journée, vous pourrez venir découvrir les logiciels libres, passer en douceur à GNU/Linux en apportant votre unité centrale ou votre ordinateur portable afin d'être aider par des "linuxiens" dans l'installation d'une distribution GNU/Linux, faire vos premiers pas et trouver réponse à vos questions.
En plus de l'Install Party, des conférences sur le thème du logiciel libre sont prévues (plus d'informations sur le site de l'install-party).
Durant cette journée, vous pourrez venir découvrir les logiciels libres, passer en douceur à GNU/Linux en apportant votre unité centrale ou votre ordinateur portable afin d'être aider par des "linuxiens" dans l'installation d'une distribution GNU/Linux, faire vos premiers pas et trouver réponse à vos questions.
En plus de l'Install Party, des conférences sur le thème du logiciel libre sont prévues (plus d'informations sur le site de l'install-party).
Le Wikileaks bucco-rhodanien revient sur la migration marseillaise vers Windows
Le site Wikileaks13 (rien à voir avec le Wikileaks de Julian Assange) a publié des détails croustillants sur le revirement de la migration de Marseille qui devait se faire sur du Linux/OpenOffice, et qui s'est finalement fait sur Windows 7.
On peut y lire, par exemple, qu'à Marseille, « dans un souci d'économie », il a été décidé de virer tous les Mac et les Linux, et de converger vers Windows 7.
NdM : suite à des dépêches AFP et Reuters, le site a bénéficié d'une forte couverture médiatique ces derniers jours :
Le site a été lancé le 1er janvier par un agent du département des Bouches du Rhône (13), et la collectivité l'a immédiatement sanctionné. L'association de promotion et de défense du logiciel libre April et l'asso d'entreprises Libertis avaient publié un communiqué de presse commun sur le sujet des marchés publics.
On peut y lire, par exemple, qu'à Marseille, « dans un souci d'économie », il a été décidé de virer tous les Mac et les Linux, et de converger vers Windows 7.
NdM : suite à des dépêches AFP et Reuters, le site a bénéficié d'une forte couverture médiatique ces derniers jours :
- "WIKILEAKS13" - Julian Assange, la réplique marseillaise (Le Point),
- WikiLeaks13 : le département suspend le Assange marseillais (Rue89),
- Le fondateur de « Wikileaks 13 » suspendu de ses fonctions (20 minutes),
- Bouches-du-Rhône: un agent du département suspendu pour avoir lancé un site "Wikileaks13" (Le parisien),
- Suspendu pour avoir créé Wikileaks 13 : une décision normale (Numérama),
- etc
Le site a été lancé le 1er janvier par un agent du département des Bouches du Rhône (13), et la collectivité l'a immédiatement sanctionné. L'association de promotion et de défense du logiciel libre April et l'asso d'entreprises Libertis avaient publié un communiqué de presse commun sur le sujet des marchés publics.
Publication de la première Beta Archipel
Archipel est une solution d'orchestration open source pour le contrôle des machines virtuelles. Elle est basée sur la libvirt (NdM : la libvirt est une bibliothèque, outil de gestion des différentes technologies de virtualisation existantes comme KVM ou Xen) et sur XMPP pour tout ce qui est communication. Chaque objet (hyperviseurs, machine virtuelle ou utilisateurs) dispose de son propre JID et l'utilise pour communiquer avec le reste de la plateforme en temps réel.
Archipel est constitué de deux composants :
Archipel est basé sur une architecture totalement modulaire (de chaque côté, serveur et client) permettant de l'adapter à ces besoins. Tout le coeur du métier tourne autour d'un petit noyau gérant XMPP (comme n'importe quel client de chat) et le chargement de modules. À cela s'ajoute une vingtaine de modules de base permettant le contrôle de la plateforme virtualisée, la gestion des packages, le chat, la migration, etc..
Après un an de développement, les sources de la première bêta sont désormais publiées sur GitHub. Le code est couvert par la licence AGPL v3.
Archipel est constitué de deux composants :
- un agent à installer sur les hyperviseurs permettant la création d'un pont entre la libvirt et XMPP, le tout écrit en python
- une interface web écrite en Cappuccino permettant de contrôler l'ensemble.
Archipel est basé sur une architecture totalement modulaire (de chaque côté, serveur et client) permettant de l'adapter à ces besoins. Tout le coeur du métier tourne autour d'un petit noyau gérant XMPP (comme n'importe quel client de chat) et le chargement de modules. À cela s'ajoute une vingtaine de modules de base permettant le contrôle de la plateforme virtualisée, la gestion des packages, le chat, la migration, etc..
Après un an de développement, les sources de la première bêta sont désormais publiées sur GitHub. Le code est couvert par la licence AGPL v3.