Lancement d’un nouvel ouvrage : Histoires et cultures du Libre - Des logiciels partagés aux licences

21
23
mai
2013
Culture

Sous la direction de Camille Paloque-Berges (Docteur en sciences de l’information et de la communication) et Christophe Masutti (Docteur en histoire des sciences, Président de l’Association Framasoft) et fruit de la collaboration inédite de plus de 20 auteurs provenant d’horizons disciplinaires différents, par des approches thématiques et des études de cas, cet ouvrage propose une histoire culturelle du Libre non seulement à travers l’histoire de l’informatique, mais aussi par les représentations sociales, philosophiques, juridiques et économiques qu’a cristallisées le mouvement du logiciel libre jusqu’à nos jours.

Peu d’ouvrages se sont focalisés sur le Libre dans une perspective historique, alors qu’il peut pourtant être considéré comme une clé de lecture possible de l’histoire de l’informatique en tant que telle (et donc au-delà du mouvement du Libre lui-même).

À l’aide de multiples clés d’analyse, et sans conception partisane, ce livre dresse un tableau des bouleversements des connaissances et des techniques que ce mouvement a engendrés.

Le lecteur saura trouver dans cette approche ambitieuse et prospective autant d’outils pour mieux comprendre les enjeux de l’informatique, des réseaux, des libertés numériques, ainsi que l’impact de leurs trajectoires politiques dans la société d’aujourd’hui.

Cet ouvrage a la particularité d’être un ouvrage dit « collectif » qui a fait l’objet d’un appel à publication invitant les auteurs à soumettre leurs articles. La sélection s’est faite par le comité de lecture de la collection Framabook et par un comité scientifique constitué ad hoc.

Publié aux Editions Framabook sous licence Creative Commons - By (3.0) (attribution), avec le soutien d’Inno3 et d'Inria. Librement téléchargeable sur http://framabook.org/histoires-et-cultures-du-libre, ce livre est également disponible en vente en version papier sur le site : http://www.enventelibre.org.

Pourquoi les développeurs n'utilisent pas plus de machines à état ?

Posté par  (site web personnel) . Édité par baud123, rootix et NeoX. Modéré par rootix. Licence CC By‑SA.
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63
1
fév.
2013
Technologie

Les langages de programmations, de quelques paradigmes qu'ils soient (bien qu'un peu moins pour le paradigme logique), sont basés sur le concept de liste d'instructions exécutées à la suite par la machine. La machine exécutant ce code est une machine à état, mais le programme n'est pas formellement pensé comme tel.

Les machines à état semblent pourtant un bon outil pour la programmation des logiciels que nous avons l'habitude de développer : facile à dessiner sur papier, permettant un découpage clair du fonctionnement de l'application.
Sans compter qu'une machine à état se patche plus facilement qu'un code classique où l'effet spaghetti peut vite impliquer des effets indésirables.
Les designers de Qt l'ont bien compris en permettant de définir des machines à état pour décrire le comportement du contrôleur.

C'est pourquoi certains se sont demandés si la programmation en machine à état ne devrait pas être plus pratiquée et aimée des programmeurs. C'est, par exemple, ce que se demande Willem van Bergen, carrément enthousiaste.
Celui-ci pense que c'est le stockage de l'historique qui est essentiel.

Plus circonspect, Alan Skorkin étudie la problématique de reprise de code, afin de comparer les approches, pour conclure que si les machines à états ne sont pas la panacée, elles sont très intéressantes si on conçoit le code avec.

Un très intéressant débat est né de cette polémique sur Hacker News.

Forum général.petites-annonces [Étudiants] Cherche gentil libriste à questionner sur son travail

Posté par  .
3
16
déc.
2012

Salut,

Je suis en DUT Informatique, et je dois poser des questions sur un «professionnel de l'informatique» qui fait travaille dans le «développement logiciel». Un programmeur quoi. Et c'est un truc qu'on devra présenter à l'oral, donc j'aimerais bien que ça soit quelqu'un qui travaille dans le logiciel libre mais pas forcément (déjà si quelqu'un de sympa m'accepte ça serait cool XD).

Après c'est juste des questions par courriel, rien de bien méchant et moi ça me rendrait vraiment service. Des (…)

21e édition du concours national d'informatique Prologin

Posté par  . Édité par Benoît Sibaud et baud123. Modéré par claudex. Licence CC By‑SA.
7
17
nov.
2012
Éducation

La 21e édition de Prologin, le concours national d’informatique, vient d’être lancée. Les candidats ont jusqu’au 3 janvier 2013 pour soumettre les réponses du questionnaire de sélection, disponible sur le site de l’association.

Prologin est un concours d’informatique abordant la programmation via l’algorithmique et l’intelligence artificielle. Destiné à tous les étudiants européens de 20 ans et moins, il est organisé par des élèves bénévoles d’écoles d’informatique.

Ce concours se déroule en trois étapes, dont la première, le QCM de sélection, a démarré et se terminera le 3 janvier 2013.

NdM. : un concours habitué aux annonces LinuxFr.org, 9e en 2001, 10e, 11e, 12e, 13e, 14e, 15e, 16e, 18e, 19e et 20e.

La loi Godfrain sur la fraude informatique modifiée

Posté par  . Édité par Benoît Sibaud, Florent Zara et patrick_g. Modéré par patrick_g. Licence CC By‑SA.
35
29
mai
2012
Justice

La loi française sur l'identité numérique vient de rehausser les peines pour les actes de fraude informatique, en particulier visant les systèmes d'information de l'État. Bon, sur le principe on se dit pourquoi pas. Maintenant dans la pratique les sanctions sont complètement disproportionnées, puisque l'attaque d'un système d'information de l'État est dorénavant sanctionné par 7 ans d'emprisonnement (peine maximale) !

Données personnelles donne quelques exemples intéressants de comparaison, car 7 ans d'emprisonnement dans le Code pénal c'est :

  • « Organiser la traite d’être humains (art. 225-4-1).
  • Tuer quelqu’un involontairement en état d’ivresse manifeste au volant d’un véhicule terrestre à moteur (art. 221-6-1).
  • Créer un réseau pédophile et diffuser volontairement des images à caractère pédopornographique sur Internet (art. 227-23).
  • Révéler publiquement le contenu d’un document classifié très secret défense par le dépositaire du secret (par exemple les codes de lancement d’un missile nucléaire – art. 413-10).
  • Révéler publiquement l’identité d’un agent secret, mais seulement à la condition que cette révélation cause une atteinte à son intégrité physique (par exemple si la révélation conduit à des actes de torture, art. 413-13).
  • Et maintenant aussi : lancer Nessus contre impots.gouv.fr »

Difficile de ne pas se demander si c'est vraiment raisonnable…

NdM : l'article évoque aussi une erreur qu'aurait commise le législateur en confondant les systèmes de traitement automatisé de données et les systèmes de traitement automatisé de données à caractère personnelles.

Journal #Occupy… vos soirées d'hiver en étudiant.

Posté par  . Licence CC By‑SA.
37
18
nov.
2011

Sommaire

Introduction

Bonsoir à tous

Peut-être avez-vous retenu le contenu d'un journal passé ici il y a un peu plus d'un mois, vous proposant différents cours en ligne, ayant la particularité par rapport à d'autres disponible en ligne uniquement en vidéo d'apporter une interactivité (certes limitée) (…)

Journal Développement : y aura-t-il une vie en dehors du Web ?

Posté par  . Licence CC By‑SA.
25
8
mar.
2011

Bonjour à tous,

Ce qui suit n'est que l'élucubration d'un esprit sans doute un peu tourmenté. Il s'agit d'une réflexion somme toute personnelle et d'une demande d'avis. J'espère que cela en intéressera quelques-uns et vais m'efforcer de ne pas être trop long.

Le tendance est au Web, et au développement autour des technologies Web. Enfonçons des portes très mal fermées car je concède aisément qu'il y a des atouts certains à cette mode :