Dans le cadre des entretiens de LinuxFr.org, nous avons contacté Willy Tarreau pour un entretien. Il a eu la gentillesse de répondre aux 10 questions que nous avions sélectionnées parmi les propositions des lecteurs de LinuxFr.org.
Vous pouvez lire cet entretien dans la seconde partie de cette dépêche. Il est placé sous triple licence : GNU Free Documentation License (sans section invariante), Art Libre et Creative Commons By-Sa.
Pour ceux qui ne le connaissent pas, rappelons que Willy Tarreau est un contributeur de longue date du noyau Linux. Sa branche hotfix a connu un certain succès et depuis 2005, il est le mainteneur officiel de la branche 2.4 du noyau Linux. Il participe également au développement de la branche 2.6.
En dehors du noyau Linux, il est le développeur du répartiteur de charge HAProxy, a écrit un certain nombre d'outils pour faire des tests d'injection réseau et a créé sa distribution, Formilux, avec un ami.
Journal Intrusion sur les serveurs Fedora/Red Hat
Le 14 août les administrateurs des serveurs de Fedora ont envoyé un message indiquant qu'ils avaient détecté un problème sérieux et qu'ils étaient en cours d'investigation à ce sujet : http://lwn.net/Articles/294188/
Dans l'intervalle ils conseillaient de ne pas télécharger le moindre paquet : "as a precaution, we recommend you not download or update any additional packages on your Fedora systems".
Evidemment une telle annonce fait immédiatement penser à un grave problème de sécurité et les utilisateurs de Fedora (…)
Dans l'intervalle ils conseillaient de ne pas télécharger le moindre paquet : "as a precaution, we recommend you not download or update any additional packages on your Fedora systems".
Evidemment une telle annonce fait immédiatement penser à un grave problème de sécurité et les utilisateurs de Fedora (…)
Publication d'un guide sur la contribution au noyau Linux par la Linux Foundation
La Linux Foundation a publié récemment un guide intitulé How To Participate In the Linux Community, rédigé par Jonathan Corbet, l'un des principaux éditeurs du site Linux Weekly News et co-auteur du livre Linux Device Drivers. Ce guide met tout d'abord en avant l'importance de contribuer à la version officielle (dite mainline) du noyau, puis décrit le processus de contribution au noyau et comment éviter les erreurs couramment commises.
Bien que la communauté du noyau soit déjà très active, avec 1.000 contributeurs de plus de 100 sociétés qui ont contribué l'an passé, la Linux Foundation, qui emploie notamment Linus Torvalds, souhaite par ce guide, encourager la participation en vulgarisant les processus de contribution au noyau, qui reposent souvent sur des règles implicites non-écrites qui peuvent être difficiles à saisir pour un nouveau venu ou une entreprise.
Le guide aborde les thématiques suivantes :
Sur le même sujet, Linus Torvalds a récemment accordé une interview à ZDNet.co.uk, dans laquelle il indique «Ce n'est définitivement pas simple de devenir un 'gros contributeur' [...] Le noyau est relativement gros et complexe, and ça prend inévitablement du temps d'apprendre toutes les règles -- pas seulement le code, mais aussi comment le processus de développement dans son ensemble fonctionne». Il revient également sur l'importance de discuter très tôt avec la communauté des fonctionnalités qu'on souhaite ajouter un noyau, au risque d'arriver avec un énorme patch qui sera rejeté par la communauté, une mise en garde également présente dans le guide de la Linux Foundation. De façon générale, Linus semble plutôt satisfait du processus de développement actuel: « Je pense qu'une des choses sur laquelle nous avons été très bons est le passage à l'échelle, avec un bon réseau de mainteneurs, de manière à ce que la plupart des gens impliqués ne travaillent en fait de manière rapprochée qu'avec une poignée d'autres personnes ».
Bien que la communauté du noyau soit déjà très active, avec 1.000 contributeurs de plus de 100 sociétés qui ont contribué l'an passé, la Linux Foundation, qui emploie notamment Linus Torvalds, souhaite par ce guide, encourager la participation en vulgarisant les processus de contribution au noyau, qui reposent souvent sur des règles implicites non-écrites qui peuvent être difficiles à saisir pour un nouveau venu ou une entreprise.
Le guide aborde les thématiques suivantes :
- Le processus de développement, avec le cycle des sorties et le mécanisme de la fenêtre de fusion (merge window)
- La planification initiale et l'importance d'impliquer tôt la communauté dans son projet
- Le processus de développement, ainsi que les règles pour les patches
- La soumission des patches pour relecture
- Le travail avec les relecteurs, une étape du processus de développement
- Des sujets avancés, comme la gestion des patches avec Git et la relecture des patches soumis par d'autres
Sur le même sujet, Linus Torvalds a récemment accordé une interview à ZDNet.co.uk, dans laquelle il indique «Ce n'est définitivement pas simple de devenir un 'gros contributeur' [...] Le noyau est relativement gros et complexe, and ça prend inévitablement du temps d'apprendre toutes les règles -- pas seulement le code, mais aussi comment le processus de développement dans son ensemble fonctionne». Il revient également sur l'importance de discuter très tôt avec la communauté des fonctionnalités qu'on souhaite ajouter un noyau, au risque d'arriver avec un énorme patch qui sera rejeté par la communauté, une mise en garde également présente dans le guide de la Linux Foundation. De façon générale, Linus semble plutôt satisfait du processus de développement actuel: « Je pense qu'une des choses sur laquelle nous avons été très bons est le passage à l'échelle, avec un bon réseau de mainteneurs, de manière à ce que la plupart des gens impliqués ne travaillent en fait de manière rapprochée qu'avec une poignée d'autres personnes ».
Journal Participer un développement de Linux
Si vous voulez devenir un kernel hacker et tomber les filles il faut que vous soyez au courant de toutes les "bonnes pratiques" du développement du noyau.
C'est votre jour de chance car Jonathan Corbet, l'homme derrière LWN vient de publier sur le site de la Linux Foundation un guide du développement Linux.
http://ldn.linuxfoundation.org/book/1-what-this-document-is-(...)
C'est très complet, très intéressant et c'est bourré de conseils d'un des types qui connaît le mieux le processus de dev du noyau. J'en conseille vraiment (…)
C'est votre jour de chance car Jonathan Corbet, l'homme derrière LWN vient de publier sur le site de la Linux Foundation un guide du développement Linux.
http://ldn.linuxfoundation.org/book/1-what-this-document-is-(...)
C'est très complet, très intéressant et c'est bourré de conseils d'un des types qui connaît le mieux le processus de dev du noyau. J'en conseille vraiment (…)
Sortie du noyau Linux 2.6.26
La sortie de la vingt-septième version stable de la branche 2.6 du noyau Linux vient d'être annoncée par Linus. Vous pouvez donc dès maintenant télécharger le code source du nouveau noyau sur les serveurs du site kernel.org.
NdM : le détail des évolutions, nouveautés et prévisions est dans la seconde partie de la dépêche.
NdM : le détail des évolutions, nouveautés et prévisions est dans la seconde partie de la dépêche.
Interface graphique fonctionnelle : encore un effort pour l'open source
Mes premiers pas avec Linux remontent à ma période d'étudiant (sur une idée de mon copain Laurent) en 1998. Il s'agissait d'installer une Red Hat afin de faire du développement Web. Malheureusement pour nous, son vieux PC de l'époque (et surtout son lecteur de CD pas-standard-pas-IDE) n'avait jamais voulu reconnaître le CD qui était dans le lecteur. Nous nous étions donc résigné à nous tourner vers un IIS sous Windows 98.
C'est au cours de l'année que je réussis à démarrer une Slackware 3.0 (fournie par mon copain Christophe, salut Christophe !) qui m'amenait à un shell en mode texte. Ici, pas de graphique, juste du texte.
Ce n'est que 6 mois plus tard que je fis connaissance de mon mentor Linuxien (salut Baptiste !). Non content d'installer mon Linux en dual-boot avec Windows - à l'époque, ça restait quand même indispensable pour mes études - je configurais également mon serveur X sur une RedHat 5.2. J'avais d'ailleurs tellement bien oeuvré pour faire fonctionner tout ceci que j'avais fait une démonstration dans un amphi lors d'une install party avec configuration d'une Matrox G200 en mode 2D 16 millions de couleurs en lieu et place du mode 16 couleurs.
Avec le recul, on prend mieux la mesure des progrès qui ont été fait. Aujourd'hui, toute distribution est au moins en mesure de démarrer le serveur X et de proposer une interface graphique fonctionnelle. Néanmoins, cette situation n'est pas encore parfaite et certains points sont toujours en cours d'amélioration.
C'est au cours de l'année que je réussis à démarrer une Slackware 3.0 (fournie par mon copain Christophe, salut Christophe !) qui m'amenait à un shell en mode texte. Ici, pas de graphique, juste du texte.
Ce n'est que 6 mois plus tard que je fis connaissance de mon mentor Linuxien (salut Baptiste !). Non content d'installer mon Linux en dual-boot avec Windows - à l'époque, ça restait quand même indispensable pour mes études - je configurais également mon serveur X sur une RedHat 5.2. J'avais d'ailleurs tellement bien oeuvré pour faire fonctionner tout ceci que j'avais fait une démonstration dans un amphi lors d'une install party avec configuration d'une Matrox G200 en mode 2D 16 millions de couleurs en lieu et place du mode 16 couleurs.
Avec le recul, on prend mieux la mesure des progrès qui ont été fait. Aujourd'hui, toute distribution est au moins en mesure de démarrer le serveur X et de proposer une interface graphique fonctionnelle. Néanmoins, cette situation n'est pas encore parfaite et certains points sont toujours en cours d'amélioration.
Journal The Linux developers are selfish dickheads
Jeudi étant presque vendredi je me permet d'attirer votre attention sur un post de Theo de Raadt (leader d'OpenBSD) se trouvant ici : http://lwn.net/Articles/288299/
Nous avons là un troll d'un fort beau gabarit, même pour les standards sévères de Theo.
Comme toujours il y a un fond de vérité dans son "argumentation" qui est que les développeurs Linux ne se battent pas assez fermement pour obtenir de la documentation libre auprès des compagnies.
Il y a des cas ou le (…)
Nous avons là un troll d'un fort beau gabarit, même pour les standards sévères de Theo.
Comme toujours il y a un fond de vérité dans son "argumentation" qui est que les développeurs Linux ne se battent pas assez fermement pour obtenir de la documentation libre auprès des compagnies.
Il y a des cas ou le (…)
La fin du verrou global dans le noyau Linux ?
Connu sous le nom de "Big Kernel Lock" (BKL) ou encore de "Giant Lock", le verrou global du noyau est une technique permettant de rendre un système d'exploitation compatible avec l'emploi de machines multiprocesseurs.
Récemment un problème de régression de performances est venu remettre en lumière le BKL et raviver l'intérêt dans la difficile tâche consistant à le supprimer entièrement du noyau Linux.
Les discussions sur la liste de diffusion ont été vives avant que Linus ne choisisse une orientation. Maintenant c'est un travail de longue haleine qui va commencer afin d'en finir une bonne fois pour toute avec le verrou géant du noyau.
Récemment un problème de régression de performances est venu remettre en lumière le BKL et raviver l'intérêt dans la difficile tâche consistant à le supprimer entièrement du noyau Linux.
Les discussions sur la liste de diffusion ont été vives avant que Linus ne choisisse une orientation. Maintenant c'est un travail de longue haleine qui va commencer afin d'en finir une bonne fois pour toute avec le verrou géant du noyau.
Le projet One Laptop Per Child à la croisée des chemins
Difficultés économiques, émergence des PC à bas coût, démissions et déclarations contradictoires placent l'ambitieux projet éducatif OLPC, si ce n'est dans la tourmente, tout de moins à la croisée des chemins.
Parmi les déclarations, celle de son président Nicholas Negroponte critiquant le "fundamentalism" de la communauté Open Source et envisageant d'ouvrir la porte à Microsoft a fait sensation. On a ainsi vu Benjamin Mako Hill intervenir pour rappeler que le logiciel libre et une certaine vision de l'éducation étaient, si ce n'est indissociables, tout du moins intimement liés. Même Richard Stallman est monté au créneau pour affirmer que la présence de Windows dénaturerait totalement le projet (au moment où ce dernier faisait le choix de migrer son propre ordinateur personnel vers le XO).
Autant d'articles que le Framablog a choisi de traduire et regrouper dans un mini dossier considérant qu'au delà du projet OLPC c'est peut-être de l'avenir global de l'éducation dans nos sociétés numériques dont il est question.
Parmi les déclarations, celle de son président Nicholas Negroponte critiquant le "fundamentalism" de la communauté Open Source et envisageant d'ouvrir la porte à Microsoft a fait sensation. On a ainsi vu Benjamin Mako Hill intervenir pour rappeler que le logiciel libre et une certaine vision de l'éducation étaient, si ce n'est indissociables, tout du moins intimement liés. Même Richard Stallman est monté au créneau pour affirmer que la présence de Windows dénaturerait totalement le projet (au moment où ce dernier faisait le choix de migrer son propre ordinateur personnel vers le XO).
Autant d'articles que le Framablog a choisi de traduire et regrouper dans un mini dossier considérant qu'au delà du projet OLPC c'est peut-être de l'avenir global de l'éducation dans nos sociétés numériques dont il est question.
Journal La communauté affirme la GPL face à Skype... mais...
Vous connaissez tous certainement l'immonde skype: un système de téléphonie IP complètement propriétaire.
skype perds son procès face à la GPL.
D'abord un petit rappel, pourquoi skype et pas des logiciels de voix sur IP standards (je passe sur la puissance Marketing) avec les protocoles ouverts et libres qui existent.
Il tire son avantage des défauts d'IPv4. En effet, le seul moyen raisonnable de rendre universel la voix sur IP via IPv4 est d'utiliser des serveurs orientés bande passante (…)
skype perds son procès face à la GPL.
D'abord un petit rappel, pourquoi skype et pas des logiciels de voix sur IP standards (je passe sur la puissance Marketing) avec les protocoles ouverts et libres qui existent.
Il tire son avantage des défauts d'IPv4. En effet, le seul moyen raisonnable de rendre universel la voix sur IP via IPv4 est d'utiliser des serveurs orientés bande passante (…)
Ubuntu 8.04 LTS : GNU/Linux pour le grand public
Annoncée officiellement lundi dernier par Canonical, Ubuntu 8.04 - nom de code The Hardy Heron (le héron robuste) - est disponible sur les serveurs. Cette distribution sera maintenue 3 ans (LTS pour long term support - 5 ans pour la version serveur) et contient son lot habituel de logiciels en versions récentes comme Linux 2.6.24, X.org 7.3, GNOME 2.22.1, OpenOffice.org 2.4, et Firefox 3 (beta 5).
L'installation peut commencer depuis Windows et même s'effectuer comme une application Windows (avec dans ce cas des performances amoindries). Et, ce qui est aussi étonnant que réjouissant, c'est peut-être les utilisateurs du système de Microsoft qui semblent les plus enthousiastes à propos de Ubuntu 8.04 dont une des nouvelles fonctionnalités concerne sa facilité d'intégration dans l'Active Directory. La presse informatique généraliste s'empare de l'évènement : ZDnet, 01net, Vnunet, Clubic, PC Inpact et même Génération-NT font preuve d'un certain engouement pour Ubuntu 8.04.
10 ans après le "Linux boom" de 1998, Ubuntu semble devenu le meilleur cheval de Troie de l'informatique libre.
NdM : les variantes Kubuntu, Xubuntu, Edubuntu, Mythbuntu et Ubuntu studio sont également disponibles.
L'installation peut commencer depuis Windows et même s'effectuer comme une application Windows (avec dans ce cas des performances amoindries). Et, ce qui est aussi étonnant que réjouissant, c'est peut-être les utilisateurs du système de Microsoft qui semblent les plus enthousiastes à propos de Ubuntu 8.04 dont une des nouvelles fonctionnalités concerne sa facilité d'intégration dans l'Active Directory. La presse informatique généraliste s'empare de l'évènement : ZDnet, 01net, Vnunet, Clubic, PC Inpact et même Génération-NT font preuve d'un certain engouement pour Ubuntu 8.04.
10 ans après le "Linux boom" de 1998, Ubuntu semble devenu le meilleur cheval de Troie de l'informatique libre.
NdM : les variantes Kubuntu, Xubuntu, Edubuntu, Mythbuntu et Ubuntu studio sont également disponibles.
Le noyau Linux 2.6.25 est disponible
La toute dernière version du noyau Linux stable est maintenant téléchargeable sur les serveurs du site kernel.org. Cette version 2.6.25 a suivi le processus de développement devenu maintenant classique.
Peu avant la sortie du 2.6.24 les divers mainteneurs des sous-systèmes ont indiqués sur la liste de diffusion du noyau leurs intentions sur les patchs suffisamment stables pour pouvoir migrer de la branche de test d'Andrew Morton (la -mm) vers la branche de Linus. La période d'intégration de ces milliers de patchs doit durer deux semaines et elle permet l'ajout de toutes les nouveautés prévues dans le nouveau noyau.
Cette fois-ci le démarrage a été rendu un peu plus lent car la plupart des développeurs participaient à la conférence Linux en Australie à la fin du mois de janvier. Une fois la fenêtre d'intégration d'environ quinze jours refermée la saga des "releases candidates" a pu commencer.
Peu avant la sortie du 2.6.24 les divers mainteneurs des sous-systèmes ont indiqués sur la liste de diffusion du noyau leurs intentions sur les patchs suffisamment stables pour pouvoir migrer de la branche de test d'Andrew Morton (la -mm) vers la branche de Linus. La période d'intégration de ces milliers de patchs doit durer deux semaines et elle permet l'ajout de toutes les nouveautés prévues dans le nouveau noyau.
Cette fois-ci le démarrage a été rendu un peu plus lent car la plupart des développeurs participaient à la conférence Linux en Australie à la fin du mois de janvier. Une fois la fenêtre d'intégration d'environ quinze jours refermée la saga des "releases candidates" a pu commencer.
Les systèmes de fichiers pour disques SSD
Depuis plusieurs mois les disques durs basés sur de la mémoire flash, aussi nommés disques SSD, commencent à apparaître dans des machines comme l'EeePC d'Asus ou le MacBook Air d'Apple. De plus il est possible d'acheter ces disques séparément pour les installer dans des ordinateurs de bureau afin d'augmenter leurs performances.
Pourtant cette apparition timide sur le marché n'est que le prélude d'un véritable raz de marée programmé par les industriels dans les années à venir.
Le monde du logiciel libre est-il prêt à exploiter de façon efficace cette nouvelle technologie ? De nouveaux systèmes de fichiers sont-ils nécessaires et le noyau Linux doit-il être adapté ?
Cette dépêche tente de faire le point sur ces questions et d'évaluer les solutions en présence permettant le support des disques SSD.
Pourtant cette apparition timide sur le marché n'est que le prélude d'un véritable raz de marée programmé par les industriels dans les années à venir.
Le monde du logiciel libre est-il prêt à exploiter de façon efficace cette nouvelle technologie ? De nouveaux systèmes de fichiers sont-ils nécessaires et le noyau Linux doit-il être adapté ?
Cette dépêche tente de faire le point sur ces questions et d'évaluer les solutions en présence permettant le support des disques SSD.
Journal OOo passe sous LGPL v3
Un point sur le projet Nouveau
Nouveau est un projet de pilote X libre visant à supporter les cartes NVidia aussi bien en 2D qu'en 3D. Depuis la dernière dépêche sur le sujet, il y a presque un an, le projet a bien évolué.
Le présent article a pour but de faire le point sur l'avancement de Nouveau et de son pilote, ainsi que sur les évolutions attendues. C'est une traduction de celui de Linux Weekly News qui sera publié jeudi. Le site LWN.net nous a gracieusement autorisé à le traduire et publier la version française avant eux. L'article original a été collégialement écrit par les membres du projet.
Si vous souhaitez nous rencontrer, vous êtes les bienvenus au FOSDEM 2008 où une partie de l'équipe du projet Nouveau se rendra les 23 et 24 février. Stéphane Marchesin y présentera les étapes pour arriver à un pilote libre (Samedi 23, 16h30 -17H30 Xorg Devroom).
Le présent article a pour but de faire le point sur l'avancement de Nouveau et de son pilote, ainsi que sur les évolutions attendues. C'est une traduction de celui de Linux Weekly News qui sera publié jeudi. Le site LWN.net nous a gracieusement autorisé à le traduire et publier la version française avant eux. L'article original a été collégialement écrit par les membres du projet.
Si vous souhaitez nous rencontrer, vous êtes les bienvenus au FOSDEM 2008 où une partie de l'équipe du projet Nouveau se rendra les 23 et 24 février. Stéphane Marchesin y présentera les étapes pour arriver à un pilote libre (Samedi 23, 16h30 -17H30 Xorg Devroom).