Journal Histoire : pourquoi livrer le code source ?

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7
sept.
2005
Je suis tombé par hasard sur un article fort bien écrit qui explique l'évolution de la politique du code source chez IBM :
http://groups.google.com/group/comp.dcom.telecom/msg/b1d41a323c6dd7(...)

On retiendra notamment la citation suivante :
One industry observer (...) commented that with the OCO [Object Code Only] policy IBM had fired its most productive systems support staff: the unpaid (by IBM) customers.
Traduction approximative :
"Un spécialiste a affirmé qu'avec sa politique Binaire-Seulement, IBM a viré ses techniciens de support les plus productifs : (…)

Journal La geek attitude : enfin un article qui a tout compris...

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23
août
2005
Dans sa rubrique "Tendance", le magazine l'Express se propose de nous décrire et expliquer ce qu'est la "geek attitude".
http://www.lexpress.fr/info/multimedia/dossier/cyberaddiction/dossi(...)

Comment montrer que cet article ne vaut rien en une phrase : je cite :
L'article dit : a écrit : «Ils adorent quand leur système plante et que le dialogue s'installe alors avec la machine»

Un geek n'est pas sous Windows !!! A peine sous Linux, mais sous BSD. Et ca plante pas. Il dialogue en ssh de son (…)

Du respect de la vie privée et secrète du geek en milieu urbain

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18
août
2005
Justice
J'avais décidé de ne plus utiliser mon téléphone et surtout pas mon mobile qui peut fournir ma position en continu. J'avais banni les cartes de fidélité des supermarchés qui permettaient de collecter les informations sur mes goûts et de les revendre. J'évitais de même les sondages divers commerciaux. Je me disais qu'en payant en liquide (avec un risque de contrefaçon sur les billets certes) et en n'utilisant pas de pass dans le métro, je préserverais un peu de ma liberté. Poussant le raisonnement au bout, j'avais décidé d'organiser régulièrement des brèves rencontres avec des inconnus pour mettre dans un pot commun mes billets et mes tickets de métro, les mélanger et repartir ainsi avec des numéros de série anonymisés, par peur d'être suivi, et puis cela me permettait d'échanger des empreintes GnuPG.

Bien sûr j'utilisais des logiciels libres, car pourquoi ferais-je confiance à des logiciels propriétaires boîtes noires, contenant potentiellement des portes dérobées ou des espiogiciels. Je ne communiquais qu'en https, mes courriels étaient tous chiffrés, mes partitions aussi, et de toute façon mes remarques sur la météo et le sexe opposé ne circulaient que dans des images de gnous en utilisant de la stéganographie. Et je me croyais tranquille.

C'était sans compter sur le déploiement de nouveaux ordinateurs équipés en standard de TPM (oui l'informatique dite « de confiance », TCPA/Palladium, ayez confiance, tout ça) qui étaient déjà sur le marché. Et les imprimantes qui se mettaient à bavasser aussi. Sans compter aussi que certains aimeraient bien collecter toutes les données de trafic internet et téléphonique (le courrier postal n'intéresse personne...), en évoquant des questions de sécurité, voire créer des e-milices sur les réseaux (de toute façon on me proposait déjà de confier mes clés de chiffrement aux forces de police, sachant qu'ils savaient s'en passer si besoin). Ceci dit les débats sur la nouvelle carte d'identité électronique en France avaient laissé perplexe (identifiant unique, données biométriques, mélange de l'officiel et du commercial, etc.).

De son côté l'industrie de la musique et du cinéma promettait des mesures techniques de protection pour décider si et quand et combien de fois je pourrais lire le DVD que j'avais acheté, et avec quel matériel et quel logiciel, en arguant des cataclysmes apocalyptiques et tentaculaires causés par des lycéens de 12 ans ; on me promettait même des identifiants uniques sur chaque disque et un blocage de la copie privée pourtant légale. Finalement on me proposait de bénéficier des puces d'identification par radio-fréquences RFID aux usages multiples : traçage des étrangers, contrôle des papiers d'identité, implantation sous-cutanée...

Bah il ne me restait plus qu'à aller poser devant les caméras dans la rue (Paris, Londres, etc.), et à reprendre des pilules. Enfin ça ou essayer d'améliorer les choses.

« Nous avons neuf mois de vie privée avant de naître, ça devrait nous suffire. » (Heathcote Williams)

« Même les paranoïaques ont des ennemis. » (Albert Einstein)

Richard Stallman sur le rejet des brevets logiciels en Europe

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5
août
2005
Justice
Richard Stallman publie un article dans the Guardian dans lequel il rappelle que le rejet de la directive sur les brevets logiciels en Europe n'est qu'un gain de temps et que les lobbies pro-brevet se groupent et réessaieront.

M. Stallman parle aussi de l'aspect positif du rejet de la constitution Européenne par la France et des Pays-Bas ainsi que du caractère anti-démocratique de la commission et du conseil. M. Stallman a même une proposition pour y remédier.

NdM : il revient aussi sur l'implication du BSA, les pressions sur les gouvernements et les retournements de personne, et conclut « Le temps est venu de renforcer le mouvement anti-brevets-logiciels pour être à même de contrer la prochaine attaque. » Voir aussi le journal Richard Stallman sur le rejet des brevets logiciels.

Journal Richard Stallman sur le rejet des brevets logiciels

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3
août
2005
Ci dessous la traduction d'une intervention de RMS dans le Guardian.

http://www.guardian.co.uk/online/comment/story/0,12449,1540984,00.h(...)

Le 6 juillet dernier, la communauté du logiciel libre et les programmeurs du monde entier s'attendaient à une épreuve de force au parlement européen autour des brevets logiciels. Le résultat était loin d'être prévisible.

Si nous, les partisans du logiciel libre, avions perdu, notre défaite aurait été définitive en Europe. La partie active de la Commission Européenne travaille main dans la main avec l'Alliance du Logiciel d'Entreprise (BSA), (…)

Journal Dossier sur les logiciels libres dans Politis

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25
juil.
2005
On parle de logiciels libres dans Politis (http://www.politis.fr(...) ), dans un dossier de quatre pages, très clair et très complet, avec :
- le rejet de la directive sur les brevets,
- la définition du logiciel libre, bien expliqué en parlant des différences avec les freewares et softwares, et en citant à plusieurs reprises les quatre libertés ;), les avantages sur le logiciel propriétaire, sans oublier les côtés philosophiques et éthiques,
- l'histoire du logiciel libre : Stallman, la (…)

Journal Quand Stallman nous demande de ne pas acheter Harry Potter

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21
juil.
2005
Stallman n'a pas apprécié la récente interdiction temporaire de lire obtenu par les ayants droits de Harry Potter suite à une erreur d'une librairie canadienne qui a vu la distribution anticipée de quelques exemplaires du dernier tome.

- Don't Buy Harry Potter Books
http://www.stallman.org/harry-potter.html(...)
- Traduction française : N’achetez pas les livres Harry Potter
http://www.framasoft.net/article4086.html(...)

Petite citation (en référence à des informations sur l'intrigue donnée par Stallman avant la sortie officielle) : "quand les gouvernements crachent sur les droits de (…)

Journal Diffuser de la musique en ogg ; le problème de l'absence du support ogg dans windows media player

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21
juil.
2005
Bonjour,

Pour diffuser de la musique, j'ai évidemment choisi l'ogg (vorbis ogg quoi). Si je n'ai pas de religion qui m'interdise de toucher des logiciels impurs (proprio :D ), je ne produit rien de propriétaire et je ne fais rien qui puisse contribuer directement à leur avancée.

Étant donné que le public visé est constitué de pas mal d'utilisateurs de windows utilisant que ce qui est fourni avec, étant donné que je ne veux pas mettre de mp3 qui inciteraient (…)

ESR : «Nous n'avons plus besoin de la GPL.»

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1
juil.
2005
GNU
C'est du moins ce qu'affirme Eric S. Raymond, hacker bien connu de la communauté, dans une interview récemment publiée sur le site OnLamp. Il s'en explique ainsi :
Nous sommes en 2005, et plus en 1985. Nous avons beaucoup appris ces 20 dernières années. Les craintes qui ont engendré les clauses de réciprocité de la GPL n'ont plus lieu d'être aujourd'hui, à mon avis. Ceux qui commettent des actes prohibés par la GPL (comme des forks propriétaires de projets open source) ne causent du tort qu'à eux-mêmes : la compétition entre leur petite équipe de développeurs interne et celle bien plus importante du projet open-source initial les mène à l'échec.

Le droit d'auteur et vous - le 3 juillet 2005 à Montréal

Posté par  . Édité par Benoît Sibaud. Modéré par Florent Zara.
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29
juin
2005
Presse
Durant l'après midi du dimanche 3 juillet 2005 aura lieu à Montréal, une présentation du FACIL, du Koumbit et du LabCMO.

Une douzaine de kiosques seront animés par les acteurs locaux (ou non) de la communauté du Libre dont ceux de FreeCulture, Debian, KDE, île sans fil, ou encore Savoir Faire Linux.

Un ensemble de conférences seront données, dont celle annonçant la très attendue Semaine Québécoise de l'Informatique Libre, et une intervention de Richard Stallman sur le droit d'auteur. Bien entendu, d'autres intervenants répondront à vos questions parmi lesquels nous trouvons Russell McOrmond de Flora, Daniel Pascot de l'Université Laval, Marcus Bornfreund de l'Université d'Ottawa et responsable de l'adaptation canadienne des licences Creative Commons, Cyrille Béraud de Savoir-Faire Linux, Robin Millette du FACIL, etc.

Nous espérons que cette journée vous donnera un avant-goût de la Semaine Québécoise de l'Informatique Libre qui aura lieu du 12 au 20 novembre 2005.

Version 3 de la GPL : les coulisses de l'adoption

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22
juin
2005
GNU
Dans un article intitulé GPL Version 3: Background to adoption, Richard Stallman et Eben Moglen proposent un court historique de la GPL et donnent quelques informations sur le processus de rédaction de la version 3 de cette licence.

Tout d'abord, l'article revient sur le processus du passage de la version 1 à la version 2 de la licence en 1991, effectué sans débat public formel et avec une courte période de transition. Richard Stallman et Eben Moglen précisent que le processus de passage à la version 3 est bien différent aujourd'hui, puisque des dizaines de milliers de logiciels utilisent la GPL et pas seulement des composants du projet GNU.

Ensuite, ils rappellent que la GPL est une licence de droit d'auteur mondiale : il n'existe pas de version spécifique à chaque pays. La version 3 de la GPL devrait aller encore plus dans cette direction, en s'approchant au plus de l'idéale et inaccessible licence de droit d'auteur mondiale.

Richard Stallman et Eben Moglen présentent ensuite la GPL comme un code de conduite pour les distributeurs de logiciels libres puis comme une Constitution pour le Mouvement du logiciel libre.

Les deux responsables de la Free Software Foundation discutent ensuite le processus de rédaction de la version 3. Ils précisent qu'ils n'ont pas cessé d'envisager des modifications et ont consulté, de manière formelle ou informelle, de nombreux participants de la communauté du Logiciel Libre et de l'industrie, du milieu académique et du garage. La Fondation publiera un brouillon de discussion de la version 3, mais avant cela, elle précisera le processus qui permettra de rassembler les opinions et les suggestions.

Pour terminer, l'article précise que la FSF reconnaît que le changement de version de la GPL est un moment crucial dans l'évolution de la communauté du Logiciel Libre et la Fondation entend remplir ses engagements vis-à-vis des fabricants, des distributeurs et des utilisateurs de Logiciels Libres. Toutefois, Richard Stallman et Eben Moglen rappellent que leur premier souci demeure, comme c'est le cas depuis le début, la création et la protection de la liberté.

Une traduction française de l'article a été réalisée par Cédric Corazza et est disponible sur le site de la FSF.

Journal Le Journal de Jack Freeman

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17
juin
2005
Le journal de Jack Freeman, par Joachim Desoutter <jojosantzf_nospam_yahoo.fr>

10 Juin 2005

Bonjour, c'est la première page de mon journal.
Je m'appelle Jack Freeman. J'ai 10 ans. Aujourd'hui, c'est mon anniversaire.
J'ai reçu de la part de mon oncle Richard un ordinateur. C'est le premier que
j'ai.
Je ne comprends pas tout, mais ça a l'air bien. Oncle Richard m'a aussi mis
Internet, comme ça je peux lui envoyer un message de temps à autres(il m'a noté
son adresse : (…)

Brevets Logiciels: événements la semaine prochaine

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30
mai
2005
Justice
La semaine prochaine, plusieurs événements concernant la directive Brevets Logiciels auront lieu.
Une première conférence est organisée par la FFII le mercredi 1er Juin au Parlement Européen.
Une deuxième conférence organisée par les Verts Européens sur le thème "Free Software and Software Patents" aura lieu le Jeudi 2 Juin.
Le même jour, des associations belges organisent une manifestation a Bruxelles, et ont appelé a manifester en ligne.
Le vote du Parlement sur la directive est proche, le comité responsable (JURI) doit voter le 21 juin et le vote en séance plénière à Strasbourg aura lieu le 6 juillet.

Autre info (merci à Olivier HOUTE pour l'info) : R. Stallman, président de la FSF, vient d'adresser au Parlement Italien une lettre ouverte afin de montrer les dangers et les dérives possibles de la brevetabilité des logiciels (version italienne, version française). Il se met à la portée de tous en comparant l'écriture d'un logiciel à celui d'un roman. Si on pouvait breveter une scène, un état d'esprit... ça deviendrait un casse tête d'écrire un roman sans tomber sous de multiples procès ! Le 17 mai, une motion, signée par 99 députés, contre la brevetabilité des logiciels était discutée au Sénat italien.

Forum général.général Video de Stallman à nice, ESSI 2004

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25
mai
2005
Richard Stallman nous explique pourquoi nous battre pour rester libre.

http://stream.unice.fr:8000/essi/stallman.ogg(...) renommer en ogm si vous avez des pb.
visionable avec VLC. encodé en http://www.theora.org/(...) .
début en français mais ça bascule tre vite en anglais. anglais facile à comprendre toutefois.
sur cette vidéo apparemment stallman est fatigué et a été opéré, sous médicaments. l'intéret de la conférence n'est pas moins présent. à regarder et diffuser.

Accord entre la FSF et les développeurs OpenOffice au sujet de l'utilisation de Java

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18
mai
2005
Bureautique
En mars, une dépêche sur ce site faisait part de la colère montante chez de nombreux utilisateurs et développeurs de Logiciels Libres au sujet de l'utilisation croissante de Java dans OpenOffice.org 2.0. Dans les versions actuelles d'OpenOffice, Java n'est indispensable que pour des fonctionnalités mineures. Dans la version 2 de la suite bureautique, Java deviendrait indispensable pour un grand nombre de fonctionnalités. Cette décision avait fait resurgir le débat autour du pouvoir de Sun sur le projet OpenOffice ainsi que sur les problèmes posés par l'utilisation de Java : disponibilité sur architectures non-x86 et sur systèmes non-Linux.

En réponse, Richard Stallman avait lancé un appel à contribution pour réaliser une version non-dépendante de Java de la suite bureautique, afin de sortir de ce qu'il appelle le Java trap, c'est-à-dire la dépendance d'un Logiciel Libre sur un logiciel non-libre. Face à cet appel, Scott Carr, Documentation and QA Co-Lead du projet OpenOffice.org a démarré un dialogue avec la FSF pour aboutir à une solution plus pertinente qu'un fork. Il a ainsi précisé que le projet OpenOffice accepterait volontiers les contributions de la FSF, a demandé « comment il pouvait aider à créer une meilleure relation entre la communauté OOo et la FSF», en concluant qu'«il aimerait que tous puissent travailler sur OpenOffice pour en faire un meilleur produit plutôt que de créer de multiples forks».

RMS a ensuite appris qu'OpenOffice était sur le point de fonctionner avec GCJ, une implémentation libre de Java. Il a précisé à Scott Carr qu'il souhaitait pouvoir distribuer une version d'OpenOffice sans devoir encourager à l'utilisation de logiciels non-libres. Scott Carr a donc suggéré que la FSF se concentre sur les questions de compatibilité avec GCJ, mais qu'elle participe également à l'amélioration du logiciel en reportant des bugs au sujet de toutes les fonctionnalités inopérantes avec les versions libres de Java.

Richard Stallman est encore sceptique et souhaiterait qu'une position plus claire soit prise par les développeurs d'OpenOffice. Il aimerait par exemple que la compatibilité avec les versions libres de Java soit directement inclue dans les bonnes conduites de développement (guidelines). En tout cas, RMS a depuis mis à jour son appel à contribution, précisant qu'il cherchait des développeurs pour faire fonctionner OpenOffice.org avec GCJ.