Lien La cour pénale internationale abandonne Microsoft pour une alternative open source allemande





Cette revue de presse sur Internet fait partie du travail de veille mené par l’April dans le cadre de son action de défense et de promotion du logiciel libre. Les positions exposées dans les articles sont celles de leurs auteurs et ne rejoignent pas forcément celles de l’April.
Open Source Experts lance ce cycle de webinaires pour donner la parole aux meilleurs spécialistes de l’écosystème. L’objectif : décrypter les grands enjeux technologiques, juridiques, économiques et géopolitiques qui façonnent l’avenir numérique de la France et de l’Europe.
Chaque webinaire propose le regard éclairé d’un expert qui analyse en profondeur une thématique stratégique, apportant aux décideurs les clés de compréhension nécessaires pour naviguer dans un environnement numérique en mutation rapide. Au-delà de la dimension technique, ce cycle ambitionne de nourrir une réflexion collective sur la construction d’une souveraineté numérique durable et collaborative.
Pour le 1er webinaire, le sujet sera "Souveraineté sans rivalité, la voie de l’Open Source ?" et ce sera présenté par Benjamin JEAN d'Inno3. Il aura lieu le 14 novembre 2025 à 11h.

Cette revue de presse sur Internet fait partie du travail de veille mené par l’April dans le cadre de son action de défense et de promotion du logiciel libre. Les positions exposées dans les articles sont celles de leurs auteurs et ne rejoignent pas forcément celles de l’April.

Bon jour 'nal,
Dimanche, c'est un nouveau « jour de l'indépendance », ou jour de déGafamisation, selon l'appel de l'artiste Marc-Uwe Kling :
une approche pragmatique partant du constat que devant l'ampleur de notre dépendance à des services numériques malsains, une migration complète vers des services plus vertueux ne peut s'achever en une journée, il est souhaitable de créer une routine pour assainir, un mois après l'autre, notre dépendance. L'idée est donc de créer une dynamique régulière pour prendre (…)
Cette revue de presse sur Internet fait partie du travail de veille mené par l’April dans le cadre de son action de défense et de promotion du logiciel libre. Les positions exposées dans les articles sont celles de leurs auteurs et ne rejoignent pas forcément celles de l’April.

Un rapport récent a introduit l’Indice Européen de Résilience Numérique (EDRIX) dont l'objectif est de mesurer de manière chiffrée et objective la capacité des 27 États membres de l'Union européenne à « construire, maintenir et contrôler leur propre destinée numérique » et vise à fournir un outil d'analyse pour guider les politiques industrielles vers un « EuroStack » souverain.
L'indice agrège les scores de cinq piliers, dont quatre reposent sur des données mesurables concrètes, plutôt que de se contenter de simples déclarations d'intention.
Le rapport introduit également un indice complémentaire plus spécifique au logiciel libre, l'EOTRIX (European Open Technology Readiness Index).
Concernant la France, qui se classe seulement 6ème, le rapport révèle un tableau contrasté qui illustre le fossé entre politique et pratique, avec un écosystème de développeurs et une adoption par la société civile qui n'obtiennent que des scores moyens (respectivement 4,08/10 et 5,09/10).
La Commission européenne a récemment publié une feuille de route stratégique intitulée « Feuille de route thématique sur l’open source et contributions sur les principes de confiance communs » (« La voie du logiciel libre vers la souveraineté numérique et la compétitivité de l'Union européenne »), préparée par l'Alliance européenne pour les données industrielles, l'Edge et le Cloud (dont l'auteur de ces lignes fait partie). Ce document de 68 pages propose et détaille un plan d'action visant à positionner le logiciel libre comme un pilier central de la stratégie européenne pour renforcer son autonomie technologique face aux acteurs non-européens.
Le rapport part du constat de la dépendance de l'Europe dans les domaines du cloud, de l'edge et de l'IoT, et propose 70 actions concrètes pour y remédier. Parmi les mesures les plus significatives, on trouve notamment : la mise en place d'une politique d'achat public favorisant systématiquement les solutions libres européennes, la création d'un fonds de financement dédié aux projets critiques, et l'application de standards d'interopérabilité réellement ouverts pour contrer le verrouillage fournisseur (vendor lock-in).
Ce ne sont bien sûr que quelques propositions parmi les 70. Pour plus de détails, cliquez sur « lire la suite ».